Le premier amour
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Le premier amour
Les histoires d'amour finissent mal, en général.
Mais ces histoires, comment votre parcours amoureux, a-t-il commencé ?
C'est un peu cette question que je me pose, aujourd'hui.
Qu'est-ce qui a été à l'origine de l'émoi, qu'est-ce qui vous a fait comprendre que, pour la première fois de votre vie, vous succombiez à quelque chose d'aussi mystérieux que profond, essentiel ? Était-ce partagé, ou une fascination, à distance, en cachette, un rêve, un désenchantement, une initiation à l'orée de la vie adulte, un jeu d'enfant ?
Séance nostalgie pour les uns, aventure du quotidien pour certains - et futur (plus ou moins proche) pour les petits jeunes - dont moi, avec les espoirs et les attentes.
À vos claviers !
Mais ces histoires, comment votre parcours amoureux, a-t-il commencé ?
C'est un peu cette question que je me pose, aujourd'hui.
Qu'est-ce qui a été à l'origine de l'émoi, qu'est-ce qui vous a fait comprendre que, pour la première fois de votre vie, vous succombiez à quelque chose d'aussi mystérieux que profond, essentiel ? Était-ce partagé, ou une fascination, à distance, en cachette, un rêve, un désenchantement, une initiation à l'orée de la vie adulte, un jeu d'enfant ?
Séance nostalgie pour les uns, aventure du quotidien pour certains - et futur (plus ou moins proche) pour les petits jeunes - dont moi, avec les espoirs et les attentes.
À vos claviers !
Invité- Invité
Re: Le premier amour
Bonjour Bayadère,
Elle est difficile, ta question... !
Je me lance néanmoins : dans mon cas, le « premier amour » n'est pas associé à des souvenirs très positifs... La première fois que je suis tombé amoureux, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit ainsi “à l'improviste”, et j'ai été complètement débordé par mes sentiments “amoureux” qui, à vrai dire, n'avaient sans doute pas grand-chose à voir avec l'amour mais étaient plutôt une “cristallisation”... (tu sais, quand on met la fille sur un piédestal, qu'on soupire langoureusement en pensant à elle tous les soirs, qu'on la colle comme un sparadrap au point de devenir très lourd, alors qu'en réalité on la connait à peine et certainement pas sa personnalité... ) Et pendant un temps, j'ai ainsi été “drogué” à ce genre de passion amoureuse délirante (mais sans succès évidemment, parce qu'un garçon comme ça repousse les filles à des milliers de kilomètres à la ronde ) ; et franchement je n'en ai aucune nostalgie, parce que non seulement j'en ai beaucoup souffert mais j'ai aussi beaucoup agacé voire effrayé les filles qui tombaient victimes de ma passion...
La transition vers le véritable amour, pour moi, elle s'est faite très progressivement. Peut-être même ne l'ai-je pas encore tout-à-fait terminée... Ça pourra te paraitre terriblement antiromantique, mais je suis de plus en plus persuadé qu'être amoureux d'une femme (les nœuds dans le ventre et tout) et l'aimer véritablement, ça n'a pas grand-chose à voir... Avant, j'étais très en mode « contes de fées » : on tombe amoureux d'abord, puis on se met ensemble et on est très heureux... Ma vision aujourd'hui est quasiment l'inverse : j'irais même jusqu'à dire qu'on ne peut pas avoir sentiment d'amour (amour de couple s'entend) vraiment complet pour une femme avant de vivre avec elle ; parce que si l'attirance, le petit-quelque-chose particulier etc. sont évidemment des choses indispensables qui ne se décident pas, en revanche cultiver cela pour en faire un amour fort et positif est nécessairement le résultat d'un effort volontaire ! Les plus beaux couples à mes yeux ne sont pas ceux du cinéma hollywoodien, mais plutôt les époux de quinze ans tendres et complices et plus heureux qu'au premier jour... C'est en tout cas à cela que j'aspire, mais malheureusement je ne l'ai pas encore vécu pour pouvoir en parler...
Sol♯
Elle est difficile, ta question... !
Je me lance néanmoins : dans mon cas, le « premier amour » n'est pas associé à des souvenirs très positifs... La première fois que je suis tombé amoureux, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit ainsi “à l'improviste”, et j'ai été complètement débordé par mes sentiments “amoureux” qui, à vrai dire, n'avaient sans doute pas grand-chose à voir avec l'amour mais étaient plutôt une “cristallisation”... (tu sais, quand on met la fille sur un piédestal, qu'on soupire langoureusement en pensant à elle tous les soirs, qu'on la colle comme un sparadrap au point de devenir très lourd, alors qu'en réalité on la connait à peine et certainement pas sa personnalité... ) Et pendant un temps, j'ai ainsi été “drogué” à ce genre de passion amoureuse délirante (mais sans succès évidemment, parce qu'un garçon comme ça repousse les filles à des milliers de kilomètres à la ronde ) ; et franchement je n'en ai aucune nostalgie, parce que non seulement j'en ai beaucoup souffert mais j'ai aussi beaucoup agacé voire effrayé les filles qui tombaient victimes de ma passion...
La transition vers le véritable amour, pour moi, elle s'est faite très progressivement. Peut-être même ne l'ai-je pas encore tout-à-fait terminée... Ça pourra te paraitre terriblement antiromantique, mais je suis de plus en plus persuadé qu'être amoureux d'une femme (les nœuds dans le ventre et tout) et l'aimer véritablement, ça n'a pas grand-chose à voir... Avant, j'étais très en mode « contes de fées » : on tombe amoureux d'abord, puis on se met ensemble et on est très heureux... Ma vision aujourd'hui est quasiment l'inverse : j'irais même jusqu'à dire qu'on ne peut pas avoir sentiment d'amour (amour de couple s'entend) vraiment complet pour une femme avant de vivre avec elle ; parce que si l'attirance, le petit-quelque-chose particulier etc. sont évidemment des choses indispensables qui ne se décident pas, en revanche cultiver cela pour en faire un amour fort et positif est nécessairement le résultat d'un effort volontaire ! Les plus beaux couples à mes yeux ne sont pas ceux du cinéma hollywoodien, mais plutôt les époux de quinze ans tendres et complices et plus heureux qu'au premier jour... C'est en tout cas à cela que j'aspire, mais malheureusement je ne l'ai pas encore vécu pour pouvoir en parler...
Sol♯
Sol#- Messages : 219
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 38
Localisation : Nancy
Re: Le premier amour
Alors, déjà, c'est quoi, le "premier amour" ? Parce que j'en ai eu plein, des "premiers amours".
Il y a eu la première fois où j'ai embrassé une fille, dans un bac à sable de parc. Je ne sais plus quel âge j'avais, ni quelles émotions y étaient associées.
Après, il y a eu la première fois où j'ai trouvé une fille tellement jolie que j'avais des paillettes dans les yeux à la voir. Je devais avoir 8 ou 9 ans, j'étais en CM1. Quand je lui ai dis en courant devant elle et ses copines parce que je ne pouvais plus le garder pour moi, elle et ses copines se sont moqué de moi (et je conçois aisément pourquoi aujourd'hui).
Ensuite, il y a eu la première fois où je suis tombé amoureux et où je ressentais un manque quand je ne la voyais pas, en 4e. Ca a duré trois ans, je lui ai écrit un poème, mais on ne s'est jamais vraiment parlés.
Après ça, il y a eu la première fois où je suis tombé amoureux d'une amie que je connaissais assez bien. Mais pour elle, j'étais un ami et rien d'autre.
Après, il y a eu la première fois où j'ai cru tomber amoureux, mais en fait, c'était juste parce que la fille voulait bien de moi, première fois de ma vie. Pas de bol, au fond, j'ai bien vite compris qu'on n'allait pas vraiment ensemble, et je ne l'a ipas retenue quand elle est partie.
Et enfin, j'ai cru trouver l'amour il y a quelques années, une fille dont j'étais fou, qui disait m'aimer, mais au final, je n'ai été qu'une transition pour elle et elle n'a été qu'une libération pour moi.
Au final, ai-je vraiment eu un "premier amour" ? Je ne le sais pas avec certitude, mais je ne le pense pas.
Au fond, je suis un peu comme Sol# concernant ce qu'est l'amour. Mais ça reste théorique pour moi.
Il y a eu la première fois où j'ai embrassé une fille, dans un bac à sable de parc. Je ne sais plus quel âge j'avais, ni quelles émotions y étaient associées.
Après, il y a eu la première fois où j'ai trouvé une fille tellement jolie que j'avais des paillettes dans les yeux à la voir. Je devais avoir 8 ou 9 ans, j'étais en CM1. Quand je lui ai dis en courant devant elle et ses copines parce que je ne pouvais plus le garder pour moi, elle et ses copines se sont moqué de moi (et je conçois aisément pourquoi aujourd'hui).
Ensuite, il y a eu la première fois où je suis tombé amoureux et où je ressentais un manque quand je ne la voyais pas, en 4e. Ca a duré trois ans, je lui ai écrit un poème, mais on ne s'est jamais vraiment parlés.
Après ça, il y a eu la première fois où je suis tombé amoureux d'une amie que je connaissais assez bien. Mais pour elle, j'étais un ami et rien d'autre.
Après, il y a eu la première fois où j'ai cru tomber amoureux, mais en fait, c'était juste parce que la fille voulait bien de moi, première fois de ma vie. Pas de bol, au fond, j'ai bien vite compris qu'on n'allait pas vraiment ensemble, et je ne l'a ipas retenue quand elle est partie.
Et enfin, j'ai cru trouver l'amour il y a quelques années, une fille dont j'étais fou, qui disait m'aimer, mais au final, je n'ai été qu'une transition pour elle et elle n'a été qu'une libération pour moi.
Au final, ai-je vraiment eu un "premier amour" ? Je ne le sais pas avec certitude, mais je ne le pense pas.
Au fond, je suis un peu comme Sol# concernant ce qu'est l'amour. Mais ça reste théorique pour moi.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Le premier amour
Ce que vous dites est extrêmement intéressant... L'idée qu'une ration tellement amoureuse est celle qui consiste en la (mé)connaissance quotidienne de l'autre et de ses secrets...
J'ai parcouru pas mal de pages de forums sur ZC, de discussions sur l'amour, le couple, la sexualité vue par les zèbres - et j'ai remarqué que nous autres avons une tendance à avoir, encore, une vision idéaliste de nos sentiments. Bien-entendu, j'ai dit idéaliste, pas naïve. Seulement, nous vivons les rencontres en les espérant intenses, profondes, durables. De sorte que... Beaucoup, ici, ont de violentes passions, ou une tendance à demeurer sous l'emprise de personnes manipulatrices, s'engager dans des liaisons destructrices. Comme une grande l'art de gens, me diriez-vous... C'est très juste. Mais en même temps, la charge émotionnelle est telle que je me demande si nous transférons sur chaque relation nos frustrations et nos attentes des relations passées, ou s'il existe une sorte d'innéité dans notre recherche de ce double du Banquet (la fameuse âme sœur, le mythe des androgynes).
J'ai en tête l'exemple d'une jeune fille de la connaissance (non non, pas moi ^^) qui a eu un "coup de foudre" pour un mec de 20 ans de plus. Quand on a 15 ans... C'est difficile à gérer. Pour autant, ces petites cassures du quotidien (qui finissent parfois en de grands drames) mettent l'accent sur un rapport encore très ambivalent de notre société face aux liaisons, aux liens, au découvertes - et aussi, sur notre rapport à nous-mêmes. L'autre-objet (d'attention, de désir, d'envie) est alors le révélateur de ce que nous sommes. "Dis moi qui tu aimes, et je te dirai qui tu es".
Loin de moi l'idée d'une quelconque psychanalyse (ça tape fort sur Freud et du Onfray, à quelques clics de là !) mais juste cette question latente - comment une démarche amoureuse prend-elle forme ? Sommes-nous déterminés biologiquement à aimer telle ou telle personne ? Et en ce sens - que retenir de ces premiers émois ? Que nous apprennent-ils sur nous ? Et quoi de mieux pour comprendre que pour remonter, en quelque sorte, à l'éclosion de cet univers mental, de ce paysage à apprivoiser ?
Finalement, je suis d'une curiosité sans fin. Pendant que certains s'interrogent sur le Big Bang, moi, je m'interroge sur le Big Crush. La genèse du "moi amoureux".
J'ai parcouru pas mal de pages de forums sur ZC, de discussions sur l'amour, le couple, la sexualité vue par les zèbres - et j'ai remarqué que nous autres avons une tendance à avoir, encore, une vision idéaliste de nos sentiments. Bien-entendu, j'ai dit idéaliste, pas naïve. Seulement, nous vivons les rencontres en les espérant intenses, profondes, durables. De sorte que... Beaucoup, ici, ont de violentes passions, ou une tendance à demeurer sous l'emprise de personnes manipulatrices, s'engager dans des liaisons destructrices. Comme une grande l'art de gens, me diriez-vous... C'est très juste. Mais en même temps, la charge émotionnelle est telle que je me demande si nous transférons sur chaque relation nos frustrations et nos attentes des relations passées, ou s'il existe une sorte d'innéité dans notre recherche de ce double du Banquet (la fameuse âme sœur, le mythe des androgynes).
J'ai en tête l'exemple d'une jeune fille de la connaissance (non non, pas moi ^^) qui a eu un "coup de foudre" pour un mec de 20 ans de plus. Quand on a 15 ans... C'est difficile à gérer. Pour autant, ces petites cassures du quotidien (qui finissent parfois en de grands drames) mettent l'accent sur un rapport encore très ambivalent de notre société face aux liaisons, aux liens, au découvertes - et aussi, sur notre rapport à nous-mêmes. L'autre-objet (d'attention, de désir, d'envie) est alors le révélateur de ce que nous sommes. "Dis moi qui tu aimes, et je te dirai qui tu es".
Loin de moi l'idée d'une quelconque psychanalyse (ça tape fort sur Freud et du Onfray, à quelques clics de là !) mais juste cette question latente - comment une démarche amoureuse prend-elle forme ? Sommes-nous déterminés biologiquement à aimer telle ou telle personne ? Et en ce sens - que retenir de ces premiers émois ? Que nous apprennent-ils sur nous ? Et quoi de mieux pour comprendre que pour remonter, en quelque sorte, à l'éclosion de cet univers mental, de ce paysage à apprivoiser ?
Finalement, je suis d'une curiosité sans fin. Pendant que certains s'interrogent sur le Big Bang, moi, je m'interroge sur le Big Crush. La genèse du "moi amoureux".
Invité- Invité
Re: Le premier amour
Mon opinion se rapproche des deux autres personnes qui ont répondu.
J'ai eu mon premier amour du bac-à-sable, puis mon premier amour d'adolescente et enfin mon premier amour d'adulte et mon premier amour d'une femme pour celui qu'elle considère comme son mari.
Le premier, je me souviens juste d'une fascination physique et visuelle. Je voulais surtout être sa partenaire au spectacle de danse de l'école, et faire tourner ma jupe!
Le second m'a éveillée à l'autre, le sexe et le tourment. Avec le recul, c'était un bon amour d'adolescente : j'ai tout traversé avec de très mauvaises raisons, ce qui m'a permis de m'en remettre et de regarder cette relation avec beaucoup de tendresse.
Une grosse tranche de thérapie plus tard, me voilà devant le troisième. Une révélation sur le sentiment d'aimer et la relation amoureuse. Je découvre la volonté d'aimer comme une adulte, dans les défauts et surtout la joie. Je découvre aussi qu'aimer et être en relation sont deux choses différentes.
Enfin, le dernier, celui qui fait coincider la volonté d'aimer et la relation épanouissante, celle que j'imaginais, dans laquelle la femme qui vit en moi s'ouvre comme une fleur au soleil.
Et si on me prête vie, peut-être aurai-je d'autres premiers amours...
Je rejoins les autres sur la volonté d'aimer et le quotidien de la relation (ce qui ne veut pas dire vie commune, à mes yeux, mais bien le soin quotidien apporté à soi, l'autre, le couple).
J'ai eu mon premier amour du bac-à-sable, puis mon premier amour d'adolescente et enfin mon premier amour d'adulte et mon premier amour d'une femme pour celui qu'elle considère comme son mari.
Le premier, je me souviens juste d'une fascination physique et visuelle. Je voulais surtout être sa partenaire au spectacle de danse de l'école, et faire tourner ma jupe!
Le second m'a éveillée à l'autre, le sexe et le tourment. Avec le recul, c'était un bon amour d'adolescente : j'ai tout traversé avec de très mauvaises raisons, ce qui m'a permis de m'en remettre et de regarder cette relation avec beaucoup de tendresse.
Une grosse tranche de thérapie plus tard, me voilà devant le troisième. Une révélation sur le sentiment d'aimer et la relation amoureuse. Je découvre la volonté d'aimer comme une adulte, dans les défauts et surtout la joie. Je découvre aussi qu'aimer et être en relation sont deux choses différentes.
Enfin, le dernier, celui qui fait coincider la volonté d'aimer et la relation épanouissante, celle que j'imaginais, dans laquelle la femme qui vit en moi s'ouvre comme une fleur au soleil.
Et si on me prête vie, peut-être aurai-je d'autres premiers amours...
Je rejoins les autres sur la volonté d'aimer et le quotidien de la relation (ce qui ne veut pas dire vie commune, à mes yeux, mais bien le soin quotidien apporté à soi, l'autre, le couple).
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Invité- Invité
Re: Le premier amour
J'ai mis "premier amour" à défaut de mettre "la découverte de la sensation amoureuse".
Là encore, question de mots...
Dans tout ce qu'ils ne disent pas.
Dans tout ce qu'ils bouleversent.
L'idée que tu suggères est très belle - chaque histoire est cette première histoire, unique, comme un éternel recommencement, fût-il quotidien.
Une perpétuelle exploration.
Là encore, question de mots...
Dans tout ce qu'ils ne disent pas.
Dans tout ce qu'ils bouleversent.
L'idée que tu suggères est très belle - chaque histoire est cette première histoire, unique, comme un éternel recommencement, fût-il quotidien.
Une perpétuelle exploration.
Invité- Invité
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