Résilience

En répondant à Ingscad sur "les choses négatives de votre journée",j'ai pensé que mon témoignage pourrait peut-être vous aider et peut-être même me rassurer moi aussi dans les jours sombres.
Je le copie donc ici :
"Je suis tombée très très bas. J'ai cru qu'il était impossible de remonter, le bord de la piscine était trop haut, trop loin et moi, je n'avais plus d'énergie... Et puis, tout à coup, une petite lueur a commencé à briller à côté de moi, je l'ai suivie, péniblement, retombant parfois, mais remontant surtout.
Depuis, je me suis mariée, j'ai deux magnifiques zébrettes. Oui,la vie n'est pas toujours facile et elle ne m'a pas ménagée car j'ai encore dû enchaîner les coups durs, des trucs vraiment difficiles. A tel point qu'un jour, mon médecin m'a dit "vous m'épatez. Beaucoup n'auraient pas survécu à ce que vous avez enduré et pourtant, vous continuez de vous battre".
Aujourd'hui, je crois que c'est lié à ma personnalité, mais aussi à ma douance ! J'ai décortiqué tout ce que j'avais vécu, tout analysé et comme je tends vers le "tout ou rien", cela ne pouvait être que "rien" (au fond de la piscine, au fin fond du désespoir) ou "tout" : en haut !
Des moments durs, j'en ai encore. Je me suis fait une raison. On ne peut pas être une rescapée de ce que j'ai vécu sans jamais avoir des moments difficiles, mais on peut vivre et même être heureuse. Very Happy
Alors maintenant, lorsque j'ai un petit coup de déprime, je me console en me disant que ça va disparaître... Même si parfois, je n'ai qu'une envie : me cacher sous ma couette parce qu'il y en a marre !

Et puis, une petite idée me trotte dans la tête depuis quelques temps... Je me demande si spontanément, le zèbre n'alterne pas moments d'enthousiasme et découragement parfois extrême... Pas comme une dépression bi-polaire (sommes pas malades, seulement zèbres), mais en fonction des rencontres et évènements qu'il vit, simplement à cause de sa personnalité un peu trop absolutiste.
Et vous ? Qu'en pensez-vous ?
Et comment gérez-vous les moments plus difficiles ?

J'attends que ça passe, je sais que ça remontera.... Parce que je ne me donne pas le choix, mais je me donne le droit d'attendre pour aller mieux, le droit de pas aller bien sans pour autant fermer l'horizon.

Essayer de prendre de la distance avec la douleur.
Quand on peut aller se promener, m'occuper de mes animaux aussi....
Trouver un truc qui occupe la tête...
Mais ça c'est pour les petits moments passagers.

Pour les grands maux qui passent pas....attendre.... regarder en arrière, essayer de capter le moindre signal que la courbe est repartie à la hausse, pas m'en vouloir si elle fait un palier ou si elle redescend, mais toujours essayer de la faire remonter sur le long terme.

Je crois que nous sommes plus résilients oui, en tous cas, moi je le suis, parfois de manière très surprenante pour moi et pour mon entourage.

.

Vega,
Beaucoup d'idems pour moi.
J'ai également pu remarquer que si je restais enfermée toute une journée et le jour suivant aussi, si je n'avais pas assez bougé, je tendais à devenir morose... Donc régulièrement, je sors ou je cours comme une zèbre folle dans ma maison.

Wise Spirit,
Il est clair que des personnes toxiques peuvent vraiment te miner... Ou même l'aspect catastrophique des informations... Pour ma part et pour avoir peu dormi étant enfant en partie à cause de cela, je sélectionne maintenant... Tant pis si j'apprends parfois deux ou trois jours après qu'une catastrophe a eu lieu,c'est d'ailleurs très rare... On l'apprend toujours rapidement ,d'une façon ou d'une autre...

Je note également ici le titre de l'ouvrage que j'ai conseillé dans la discu sur les pervers narcissiques car il m'a beaucoup aidée à un moment de ma vie où ça n'allait pas : "La culpabilité" de L. Engel et T. Fergusson.

je me suis inscrite sur ZC en plein montagne russe

je suis adapte de l'isolement comme wisespirit30 - un peu comme un animal blessé qui se cache et je suis comme l'animal très agressive si on essaie de m'approcher - je griffe, je mords
faut me laisser tranquille - c comme ça au début, au démarrage

suivant l'importance du malaise, ça dure quelques heures, quelques jours, quelques semaines parfois, c le cas en ce moment - la plus grosse crise que j'ai connu depuis des années - j'ai réduit mes liens extérieurs au strict minimum et j'étend au fur et à mesure que cela va mieux

mais je sais, que ça remonte, ça remonte toujours, le cerveau zèbre se met en mouvement et m'empêche de sombrer - il y a celle qui va mal et celle qui analyse celle qui va mal - mi ange - mi démon

et c toujours le même qui gagne

comme déjà raconté dans plusieurs posts, j'ai réussi à m'équilibrer grâce à un traitement pour les bipolaires (peut-être le suis-je, en tout cas j'en avais les symptômes avant de découvrir que ça faisait partie de la vie de nombreux Z...), j'ai pu arrêter les anti-d et autres anxios...
je regrette les périodes up, mais vraiment pas les down...
en revanche, j'ai toujours des pb pour m'endormir...
après, je suis bcp plus Zen, moins impacté par les coups dur et la détresse autour de moi, en bref, je vis quoi...

As-tu essayé.... le chat ?
Bon, je m'amuse, mais pas seulement... Je trouve qu'il n'y a rien de plus relaxant que le ronron d'un chat... Encore faut-il parvenir à le garder contre soi le temps de s'endormir....

non, je n'ai jamais essayé, déjà parcequ'un chat c'est crade, et dans un lit bofbof...(à celles et ceux qui diraient :"c'est pas vrai", posez une serviette ou un pull bien moelleux et blanc de préférence à l'endroit où votre cats à l'habitude de se poser, c'est édifiant...)
ensuite, avoir un chat le matin dans les pieds qui vous emmerde jusqu'à ce qu'il ait sa pitance... je préfère avoir du mal à m'endormir...
ceci dit, après un "gros câlin" je m'endors très bien...

avoir une copine, ça doit mieux aider qu'un chat.
(surtout qu'apres "..." on est épuisé).

ah bah oui, hein ! parcequ'en plus un chat ça à des griffes...
je
remarque j'ai connu une nana, une tigresse...

Mais je rêve ?! Et en plus, vous vous endormez ensuite.. pff...

juste après "la petite mort", hummmm !

sinon, s'il y a débriefing, on n'en sort pas, le cerveau se remet en branle et c'est reparti pour un tour (impossible de dormir)...

mais des fois pendant un débriefing, on peut souffler sur la braise pas complètement éteinte, et peaufiner au choix les oreilles, les pieds, les mains...c'est pas facile de faire un bébé, faut toujours être au top, c'est pour ça qu'il faut s'entraîner...

Ah c'est étonnant de vous lire !

C'est tout a fait ce que je connais depuis... toujours en fait : les montagnes russes, les coups de déprime, cet espèce de cycle un coup bien un coup pas bien, etc.

Etre seul, que l'on me laisse tranquille de temps temps, voir régulièrement. Cette nécessité de parfois "couper les ponts" .

Oui tout ça fait également parti de ma vie.

Présence d'arbres et d'un chat, quand c'est possible d'en avoir un.
Les grands et vieux arbres me manquent dès que je vis en ville. Quand je les "retrouve" même au détour d'une promenade, c'est une vraie bouffée de bonheur.

Après, pour gérer, j'en ai déjà parlé: je m'imagine le truc pas facile, ou que je ne vois pas comment résoudre, porter. Je lui donne une forme visuelle (parce que je suis visuelle) et je m'imagine ensuite le poser loin de moi. Eventuellement sous un arbre imaginaire, avec les autres. Souvent c'est un gros caillou gris. Et je le laisse là, je m'en vais. ça lui laisse ainsi son existence (je ne nie pas que c'est là). Mais c'est "loin de moi" et je peux de nouveau passer à autre chose, ou le laisser décanter. Je reviens le voir parfois dans ma tête. Il change. Et un jour il est tout inerte, neutre complet, ne m'inspire plus aucune souffrance, c'est fini.


Pour des choses qui n'ont rien à voir avec moi, mais une souffrance de quelqu'un qui s'englue sur moi, vive l'empahie.... Rien à faire, j'attends que ça se déglue au bout de quelques minutes. Si besoin, je m'isole. Ou je préviens que je ne suis pas bien lorsque quelqu'un de proche est avec moi. Faut être patient, ça retombe.

eolia a écrit: Et puis, une petite idée me trotte dans la tête depuis quelques temps... Je me demande si spontanément, le zèbre n'alterne pas moments d'enthousiasme et découragement parfois extrême... Pas tout à fait comme une dépression bi-polaire (sommes pas malades, seulement zèbres), mais en fonction des rencontres et évènements qu'il vit, simplement à cause de sa personnalité un peu trop absolutiste

Je s'en suis venue à la même conclusion.

C'est un sujet intéressant! En fait au départ, en me fiant au titre du topic, je ne pensais pas au variations d'humeurs récurrentes. Je ne sais pas si on peut parler de résilience dans ces cas là. Même si en effet il s'agit de rebondir, de remonter la pente, il n'y a pas forcément d'épisode traumatique à digérer. Mais bon, c'est un détail.

eolia a écrit: Et puis, une petite idée me trotte dans la tête depuis quelques temps... Je me demande si spontanément, le zèbre n'alterne pas moments d'enthousiasme et découragement parfois extrême... Pas tout à fait comme une dépression bi-polaire (sommes pas malades, seulement zèbres), mais en fonction des rencontres et évènements qu'il vit, simplement à cause de sa personnalité un peu trop absolutiste

Le caractère endogène des changements d'humeur est en effet un critére important pour pouvoir parler de bipolarité. Dans ton cas Eolia, si tu arrives à corréler efficacement les évènements de ta vie et ton humeur, il ne doit pas en effet s'agir de bipolarité. Pour ma part, je sais que j'ai longtemps essayé (avec même un calendrier et tout) mais je ne suis arrivé à rien de convaincant. Le contexte semble ralentir ou accentuer le mouvement, mais les grandes tendances ont l'air tout à fait autonomes.

C'est possible de "contrôler" ces variations d'humeur? Ou on est condamné à vivre avec toute notre vie?

C'est usant, surtout quand on enchaîne les hauts et les bas plusieurs fois dans la même semaine, surtout quand on a conscience de ce qui nous fait chuter et qu'on n'arrive pas à passer outre.
Mais le truc cool, c'est que ça finit toujours par remonter

Possible aussi de mieux expliquer à son entourage proche ces moments de ... Hum... ???
Parce qu'eux non plus ne comprennent pas qu'on se retrouve ainsi, de manière aussi subite, et ne trouvent pas la raison dans les évènements des jours précédents. J'ai la chance que ça ne m'arrive pas aussi souvent que d'autres le disent sur ce topic, mais quand ça arrive, c'est la "tempête trimestrielle" qui se déchaîne et qui flanque tout par terre, ou m'intime de tout remettre à zéro dans un domaine particulier et bien précis...

Ce sera donc le calme plat partout pour moi, sauf en un domaine précis, pas forcément toujours le même d'ailleurs. Et là, ceux qui y sont avec moi, ben ... Ont une tempête à "subir", et moi-même je ne contrôle pas mes sentiments à ce moment-là. Hormis que c'est la tempête intérieure, et que tout dans ce domaine DOIT passer à la trappe. Le reste, les autres domaines, en général, restent bien tranquille.

Le disque dur sature et faut le défragmenter ? ^^
Ou une manière inconsciente de faire le ménage ? Sauf que c'est incontrôlable pour moi, et inexpliquable pour tout le monde...

WiseSpirit30 a écrit:apres des années de réflexion et d'analyse de mon moral qui faisait des montagnes russes entre "neutre indifférent" et "j'ai touché le fond", j'ai finit par comprendre que c'etait ce qui m'entourait qui avait un impact considérable pour me descendre le moral, principalement les gens.

quand je suis seul dans une grande maison à la campagne au calme, avec mon chat, les écureuils les oiseaux les cigales et le soleil, sans télé, sans infos, coupé du monde, mon moral remonte progressivement puis reste positif voir assez haut.

dès que je reviens en ville et que je rencontre des gens, je chute vers la déprime.
le pire c'est les gens qui me font la morale, qui veulent me faire comprendre que je fais n'importe quoi, que je gère mal ma vie, que je suis un faignant, que j'arriverais à rien, que je dois faire ce que les gens normaux font...
que j'ai eu tort de démissioner de tous mes précédents boulots, que j'aurais du rester à l'usine...
en général ceux là j'ai assez vite l'envie irrésistible de leur casser la g**** !
les gens toxiques, PN...

donc, solution : être bien entourré.

Une pensée émue pour toi parce que je te comprends extrêmement bien sur ces points...
Tu as bien fait de faire comme tu le sentais ! Et même bravo !!! (Seul...contre tous ? )
J'ai traversé des choses similaires, et aujourd'hui je fais simplement un tri dans mes fréquentations.

Après, les hauts et les bas ne viennent pas toujours de l'extérieur
Heu...dans ce cas j'essaie de me parler intelligemment dans ma tête, de prendre du recul, d'analyser, de comprendre mes émotions et de m'apporter à moi-même la réponse adaptée en partant du principe que chu ma meilleure amie (33 ans de solitude intérieure alors bon...) (distraction pour patienter, engueulade pour avancer, action, vidage de tête par l'artistique ou autre) et quelquefois avec l'aide des autres ! (Mais pas n'importe lesquels )

on m'a dit que je pratiquais la résilience y'a pas trop longtemps. j'aurai tendance à dire que la résilience du coup correspondrait à quand je me dis que je décale (alors qu'on dit que c'est une capacité à transformer des traumas en positif en fait). c'est juste aujourd'hui à vous lire, mais quand je vois comment des gens "normaux" s'effondrent sur un trauma et pour longtemps, je me dis que je préfère mon entrainement de hauts et de bas (qui du coup est finalement plus régulier et équilibré et je remonte toujours avec mon refus systématique d'être malheureux ou trop longtemps pour le reste je vis de plus en plus à mon rythme et à ma façon en m'évitant les émotions ou tracas inutiles même s'il "faudrait" pour être dans la norme c'est con mais du coup je suis moins tracassée j'ai une double vie la mienne et la publique on dirait une que publique je ne pourrai plus jamais j'ai l'impression parfois

.

ou alors tu as trouvé la lumière avant tout le monde sans être sado maso les bas vont partie de la vie on est bien obligé de faire avec ou de passer au travers je dis pas que j'ai pas eu des gros bas mais j'ai décidé de refuser d'y passer trop de temps et j'essaie même d'en faire des temps pour autre chose que ce qu'on nous dicte de comment on devrait vivre sa vie (j'ai fait la compléte y'a très longtemps des doors pendant une rupture c'était bien et dur mais des années après j'ai pas de regrets, j'ai gagné du temps sur le temps j'aime bien ton expression le sourire aux lèvres si il est comme je le pense et le pratique, parfois le coté malicieux du défi comme si je regardais la "vie" en me disant "si je peux tu m'auras pas encore cette fois ci, j'ai pas le temps (mais bon j'ai aussi fait rocky et rambo et autres pendant d'autres sales périodes nous voilà comme deux vieilles au tricot à donner de l'espoir que c'est finalement de mieux en mieux en avancant c'est chouette non y'a pire comme reverbères lol

gahan girl a écrit:on m'a dit que je pratiquais la résilience y'a pas trop longtemps. j'aurai tendance à dire que la résilience du coup correspondrait à quand je me dis que je décale (alors qu'on dit que c'est une capacité à transformer des traumas en positif en fait). c'est juste aujourd'hui à vous lire, mais quand je vois comment des gens "normaux" s'effondrent sur un trauma et pour longtemps, je me dis que je préfère mon entrainement de hauts et de bas (qui du coup est finalement plus régulier et équilibré et je remonte toujours avec mon refus systématique d'être malheureux ou trop longtemps ........

Je fais tout comme toi, c'est pas que je suis copieuse......mais c'est comme ça que je vie depuis toujours. Et c'est bien étrange pour moi  car c'est aujourd'hui seulement que  je comprends comment je fonctionne, car je me découvre zèbre depuis à peine 2 mois. Ce qui me rassure quand je suis "down and out" comme dit la chanson :

c'est que je suis certaine d'une chose : même le nez dans la poussière, je saurais me relever...

excellent

Miss P a écrit:

punaise moi qui il me semble fait de la résilience pour me sortir de tous les dangers je ne vais pas lire cela sinon je vais manger la queue

Invité a écrit:
http://www.nonfiction.fr/article-293-resilience_attention_dangers_.htm

eolia a écrit:As-tu essayé.... le chat ?  
Bon, je m'amuse, mais pas seulement... Je trouve qu'il n'y a rien de plus relaxant que le ronron d'un chat... Encore faut-il parvenir à le garder contre soi le temps de s'endormir....  

Ah, je ne savais pas que c'était un syndrome de zèbres, le chat !   
Alors, moi, ce syndrome là, c'est du sérieux. J'adore les chats. Souvent je me dis que c'est par erreur que je me suis incarnée en humain. Quelle idée !   
J'adore les chats, et eux aussi, même quand ils ne me connaissent pas. On parle la même langue, et je ne peux pas me passer d'eux !

Pour répondre à l'histoire de "faut-il prendre une copine / copain, ou un chat, pour moi ça ne se pose pas du tout comme je l'ai lu sur le forum.    Moi, c'est : si je veux un copain, il ne faut pas que j'aie de chat ! Sinon, jamais aucun homme ne pourra rivaliser avec mon chat ! C'est grave docteur ? Et... comme, ma foi, j'aimerais bien, quand-même, avoir un homme dans ma vie - même si ça peut être parfois moins drôle qu'un chat   (messieurs, excusez mon humour), eh bien.... C.Q.F.D. : JE N'AI PAS DE CHAT !   

Ma petite histoire vous plait-elle ?  

Reine des neiges a écrit :
Ma petite histoire vous plait-elle ?

Elle est pas mal ta petite histoire    je te confirme le chat est moins grincheux qu'un copain  

Merci d'avoir répondu à ma petite histoire !     

la marche et la musique. c'est toujours ça qui m'a remis en route. je n'ai jamais cherché à comprendre ce qui n'allait pas, je suis allée marcher. à chaque fois. et à te lire je me rendrai presque compte que je me souviens qu'en fait ça ruminait dans ma tête mais pendant que je marchais et d'aller faire un tour tous les jours c'est comme si je revenais à chaque fois avec moins de ces problèmes en tête. j'ai même pensé récemment bon ben désormais je laisse le cerveau gauche ruminait pendant que le droit s'occupe du reste et avance (que ce soit ça ou pas peu importe c'est mon truc à moi). j'avais appelé ça "le pilotage automatique" je me souviens. un coup de mou, un tracas, allez hop, cherches pas à comprendre, mise en route et marche. ou alors une cure de cds de personnes qui disent dans ce cas à ma place ce que je sais que je pense de façon à me retrouver pendant que je suis perdue