Une corne sûrement, des rayures peut être.
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Une corne sûrement, des rayures peut être.
Chaque fois que nait un enfant dans ce monde, nait un Licorneau de l'autre coté du miroir. L'enfant et la Licorne grandissent ensemble, la Licorne protège l'enfant en éloignant de lui les craintes et les terreurs, l'enfant nourrit la Licorne au moyen de ses rêves. Petit à petit, l'enfant devient adulte, le Licorneau une Licorne adulte. Si l'adulte a gardé sa capacité à rêver, à s'émerveiller et à s'émouvoir, s'il a su garder sa sensibilité intacte, la Licorne reste à ses cotés. S'il a perdu tout cela, la Licorne meurt.
Dans cette "cousinade", je viens chercher le licorneau que j'ai abandonné. http://licorne.jmt.free.fr/licorne.html
Je ne demandais rien à personne, peut être étais je tranquille nulle part, mais on m'a fait naître un 5 juillet. Heureusement, c'est aussi le jour de mon anniversaire alors c'est moins grave que si c'était pire. Ce jour là, un bref instant, j'ai été le plus jeune bébé du monde et des environs. C'est la seule fois où j'ai été premier. Voici le film de mon errance en ce monde.
J'ai commencé à avoir une scolarité régulière en 9éme. Mon père ayant souvent travaillé à l'étranger, j'ai connu 17 déménagements jusqu'à mes 17 ans, 14 autres depuis. Dans ma scolarité, J'ai le souvenir de n'avoir eu que deux maîtres aimants, en 9° et en 8°. Chaque année, il y avait une remise de prix par matière, et par deux fois, j'ai eu le deuxième prix de chant. vive moa! En fin de primaire, le directeur de l'école avait prévenu ma mère de ses inquiétudes pour mon avenir: Très intelligent, mais fainéant et absolument pas organisé.
Le collège s'avère terrible. J'ai entre autres, le souvenir d'une remarque au sujet d'une rédaction "Ce n'est pas toi qui l'a faite" Zéro pointé. Je ne dis rien à mes parents. Je suis mauvais en dictée, mais, analyses logiques, grammaticales et rédactions me permette de naviguer entre la moyenne et la médiocrité. Finis aussi les exercice faciles de baignoire qui fuient et de train qui se rattrapent. Je redouble la sixième.
A dix sept ans, après une première année de BEP, et soixante trois heures de colle, je m'engage dans la marine nationale. mes parents acceptent contre la promesse que je reste au moins quinze ans pour avoir la pension de retraite. J'y resterai vingt cinq ans.
Suite aux différentes évaluations et psycho test, ON a décidé que je serai contrôleur aérien dans l'aéronavale. Mais Il faut bien apprendre un métier, une spécialité et je suis déçu de commencer l'aventure dans une école. J'obtiens tous juste la moyenne.
Après quelques affectations d'ennui, je découvre enfin l'immense plaisir de ce métier, au bout de sept ans. Entre temps, à la recherche d'une famille, Je me suis marié, à 21 ans, plus séduit par ma belle famille que par la mère de mes enfants. C'est terrible de l'écrire, et j'ai autant de mépris pour celui que j'ai été que pour la mère de mes enfant et ce qu'elle reste.
Pendant quelques années, dans des affectations réellement opérationnelles, je prends énormément de plaisir. Mais il y a un mais. Je suis très a mon aise avec un micro face à des évènements et surtout, sans être face à des personnes. Sega c'est plus fort que toi ? Même pas vrai ! Plus il y a de problèmes à résoudre, mieux c'est. Ce sont uniquement les autres qui sont plus fort que moi, à leur façon. Avec constance, je fait preuve d'un respect irrévérencieux envers mes supérieurs. Après tout, ils n'ont qu'à être meilleur que moi... Il m'est fréquemment confié des "missions" ou les autres se défilent : tester une nouvelle procédure ou un élève avant son éventuel renvoie, être au micro pour un jour de trafic exceptionnel etc etc., Maigres heures de gloire.
En 1985, après un mois de vacances avec une belle sœur border line, j'ai un ulcère de l'estomac. Durant l'hospitalisation, je fais un malaise. Les examens s'enchainent durant deux semaines, les symptômes sont ceux de l'épilepsie. Je passe deux électro encéphalogramme dont un après privation de sommeil. Résultat, hyperexcitabilité du lobe droit. Je pense alors avoir reçu un pet au casque. Je secoue la tête à la recherche d'un bruit, silence. Je garde ce terrible secret pour moi.
En 1991, fin du premier épisode de ma vie. C'est la rencontre du troisième type, un petit chef, un pervers. Je m'autodétruit, professionnellement et dans ma vie familiale. Dépression, violence physique au travail, séparation d'avec mon épouse pour de mauvaises raisons, retour après un an, pour d'aussi mauvaises raisons.
J'ai arrêté très vite de prendre les anti moi même, et Je ressort de cette épisode en me connaissant mieux. Surtout pas une plus grande confiance en moi, mais je me sais définitivement différent. La chance est affaire de rencontre, avec des gens, des idées ou des évènements.
En 1999, je quitte la marine, et suit une formation à l'AFPA, ACSI. Cette formation répond à un besoin de connaissances et de reconnaissances, elle me donne le niveau II . Mais les définitions d'Analyste, de Concepteur et de Système d'Information décrivent à elles seules mes aspirations profondes . Est ce un sens caché, qui m'a fait choisir cette formation, en plus des motivations que je pressentais, en plus de celles que j'inventais quand je justifiait de cette formation auprès des autres. Lors des tests d'admission, le pshycho me dit: " finalement, vous n'êtes pas aussi rigide que ça". Merci monsieur ,infiniment, sincèrement merci. Cette formation ACSI me révèle un mode d'emploi du monde et bouleverse ma façon de penser. LE MACROSCOPE explique simplement la complexité, L'ART DE LA GUERRE intitule les chapitres de ma vie, toutes ces pages que j'ai tourné trop vite sans les lire. C'est un vrai choc, le petit robert qui me tombe sur la tête. Durant les cours de communication, je pratique des exercices de découverte d' empathie avec Michelle. 100% de réussite et réciprocité. A t'elle des rayures?
Je m'intéresse aux Plans de Déplacement d'entreprise, Je suis curieux de tout, de pas grand chose, et même plus. A l'issue de la formation, je trouve un emploi de responsable d'agence en Corse, dans le transport de fond. Au bout de 18 mois, je démissionne. Veni, vidi, plenus rectum.
Je prends alors en gérance une jolie presse dans un centre commercial. Le plaisir est là durant trois mois, le temps d'organiser le travail. Quand la mère de mes enfants viens travailler avec moi, je divorce au bout de 6 mois. Quand j'annonce la nouvelle à mes enfants, la cadette, 12 ans, commente: "il était temps".
Pour la suite, j'essaie de faire court, sinon, je ne finirai pas cette présentation.
Je suis effrayé à l'idée que ma liberté est bridée par mon passé, par l'inné et par l'acquis. Je veux continuer de devenir... et la systémique me rassure dans l'approche de la complexité, dans l'exacte incertitude du constat, de l'évolution de toutes choses. Si on me pose une question, je réponds. Si on me demande une réponse précise, alors je réponds la vérité: " Pour être précis, je dirai que c'est essentiellement variable", l'effet est assuré. Je navigue en permanence entre références absolues et référenceS relatives, je me sais " pas fiable", et surtout pas homme d'un parti. J'adopte une manière de vivre, "ne pas rechercher la plus grande satisfaction, mais la moindre insatisfaction". En résumé, je ne repasse plus mes chaussettes mais il y aura encore des mais.
Après le divorce, je suis condamné et punis par l'incompréhension de mes enfants emprisonnés dans un conflit de loyauté. Je me contente alors de les aimer de loin.
En 2007 je rencontre un 2° Pervers. Encore une fois, c'est la fuite, la déprime, un déménagement et un autre nouveau départ. Je reviens en Bretagne.
2008 3° pervers, dans le domaine professionnel. S'en suivent: accident de travail, un arrêt durant 18 mois, psycho bobo, déprime, licenciement pour inaptitude le 24 décembre 2010. Joyeux Noël!
Je rédige alors un compte rendu de l'activité professionnel qui m'a amené à cet accident de travail. Le 24 janvier, je remet le résultat à L'avocat qui me défendra aux prud'hommes. Il me dit que c'est un travail d'orfèvre. Deux jours après, j'ai un AVC .
Même pas mal, même pas peur, et surtout , rien voulu voir. Ma mère dit que j'ai du courage, mais c'est ma mère. Mes chances se nomment frustration, peur, impatience, orgueil. Je découvre aussi la plasticité neuronale, le plaisir d'évoluer même si c'est dans la rééducation. Au bout de quelques semaines, j'attache mon téléphone sur mon pied pour mesurer mes progrès avec l'enregistrement des données de l'accéléromètre. J'avance à la vitesse d'une fourmi au galop, 6 minutes au cent mètre avec une canne tripode. Durant cette hospitalisation, la bienveillance du personnel m'offre une des plus belles périodes de ma vie. Aujourd'hui, je garde une coquetterie dans la démarche, invisible au non initié. J'ai la main gauche maladroite et la main droite un peu gauche, mais je pense et je sais que je pense bien. Je reste tellement droit que j'en suis tordu aux yeux de tous, et surtout des autres.
2012 rencontre du 4° Pervers, narcissique. C'est la fille de celle qui est mon amoureuse depuis quatre ans. L'aberration de la nature décide de revenir chez sa mère à 24 ans, interdisant nos projets. Le mot toujours, longtemps effrayant mais alors apprivoisé, ce mot s'évanouie. Encore une fuite etc etc, c'était il y a un an. Post cogitum, huma triste, licorneau fracassum.
Nouveau déménagement, nouvelle déprime et une décision définitive, revenir dans le village de mon enfance, et finir tout doucement, entouré de mes madeleines.
J'ai un faux ami de longue date, Sam. Vous le connaissez peut être. Stakanoviste de la première heure, s'il pouvait être aussi celui des dernières et repousser l'échéance définitive, pour une fois, il me ravirai.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous présente Sam Gave. Sa spécialité, la Procrastination. Il ne chuchote pas, il hurle . Je le soupçonne d'avoir même réussi à me faire naître après terme. Depuis lors, il me poursuit, et quelques-fois fait des tresses avec la mèche que j'ai dans la main. Je ne sais pas résister à ce tyran alors souvent, là ou c'est trop profond, je laisse un peu mesurer les autres. Il y a quinze jours, j'ai découvert un site internet traitant de ce sujet terrible, la différence par la sur douance. Je ne sais pas si j'y crois ou si je l'espère, mais Je m'inscrit rapidement à ce forum en faisant un bras d'honneur à Sam. Je ne dit pas ma stupéfaction a la lecture de ces articles, de ces livres. c'est l'éclairage de mon passé...
Maintenant, Je veux un mode d'emploi, même simplifié, de la méthode pour ne plus chercher les mines en tapant du pied. J'ai appartenu à des meutes, en faisant plus que les autres dans la prédation, ou en favorisant le regroupement des "différents" dans l'évitement ou la fuite. Je ne veux donc pas d'un clan.
Retraité et pensionné, je suis libéré des contraintes de survie. Je ne suis plus acculé au bord du précipice par un mur. J'inventais souvent ce mur, j'allais vers lui, je l'amenais à m'obliger, je veux abattre ce mur. je veux aujourd'hui, prendre de l'élan pour franchir ces précipices qui ne sont peut être que pas à pas. Un seul regard extérieur compte, celui de mes enfants, de mes petits enfants.
Sans drapeau ni bannière, seulement me poser sous un voile de pudeur, et demain, peut être, oser, tutoyer l'horizon, chuchoter le nom des étoiles avec le cœur.
Aujourd'hui, il fait beau, il fait chaud, je retourne à mes plantes vertes, elles ont besoin d'un sauveur.
Hennissement enrayé d'un cousin licorneau.
Dans cette "cousinade", je viens chercher le licorneau que j'ai abandonné. http://licorne.jmt.free.fr/licorne.html
Je ne demandais rien à personne, peut être étais je tranquille nulle part, mais on m'a fait naître un 5 juillet. Heureusement, c'est aussi le jour de mon anniversaire alors c'est moins grave que si c'était pire. Ce jour là, un bref instant, j'ai été le plus jeune bébé du monde et des environs. C'est la seule fois où j'ai été premier. Voici le film de mon errance en ce monde.
J'ai commencé à avoir une scolarité régulière en 9éme. Mon père ayant souvent travaillé à l'étranger, j'ai connu 17 déménagements jusqu'à mes 17 ans, 14 autres depuis. Dans ma scolarité, J'ai le souvenir de n'avoir eu que deux maîtres aimants, en 9° et en 8°. Chaque année, il y avait une remise de prix par matière, et par deux fois, j'ai eu le deuxième prix de chant. vive moa! En fin de primaire, le directeur de l'école avait prévenu ma mère de ses inquiétudes pour mon avenir: Très intelligent, mais fainéant et absolument pas organisé.
Le collège s'avère terrible. J'ai entre autres, le souvenir d'une remarque au sujet d'une rédaction "Ce n'est pas toi qui l'a faite" Zéro pointé. Je ne dis rien à mes parents. Je suis mauvais en dictée, mais, analyses logiques, grammaticales et rédactions me permette de naviguer entre la moyenne et la médiocrité. Finis aussi les exercice faciles de baignoire qui fuient et de train qui se rattrapent. Je redouble la sixième.
A dix sept ans, après une première année de BEP, et soixante trois heures de colle, je m'engage dans la marine nationale. mes parents acceptent contre la promesse que je reste au moins quinze ans pour avoir la pension de retraite. J'y resterai vingt cinq ans.
Suite aux différentes évaluations et psycho test, ON a décidé que je serai contrôleur aérien dans l'aéronavale. Mais Il faut bien apprendre un métier, une spécialité et je suis déçu de commencer l'aventure dans une école. J'obtiens tous juste la moyenne.
Après quelques affectations d'ennui, je découvre enfin l'immense plaisir de ce métier, au bout de sept ans. Entre temps, à la recherche d'une famille, Je me suis marié, à 21 ans, plus séduit par ma belle famille que par la mère de mes enfants. C'est terrible de l'écrire, et j'ai autant de mépris pour celui que j'ai été que pour la mère de mes enfant et ce qu'elle reste.
Pendant quelques années, dans des affectations réellement opérationnelles, je prends énormément de plaisir. Mais il y a un mais. Je suis très a mon aise avec un micro face à des évènements et surtout, sans être face à des personnes. Sega c'est plus fort que toi ? Même pas vrai ! Plus il y a de problèmes à résoudre, mieux c'est. Ce sont uniquement les autres qui sont plus fort que moi, à leur façon. Avec constance, je fait preuve d'un respect irrévérencieux envers mes supérieurs. Après tout, ils n'ont qu'à être meilleur que moi... Il m'est fréquemment confié des "missions" ou les autres se défilent : tester une nouvelle procédure ou un élève avant son éventuel renvoie, être au micro pour un jour de trafic exceptionnel etc etc., Maigres heures de gloire.
En 1985, après un mois de vacances avec une belle sœur border line, j'ai un ulcère de l'estomac. Durant l'hospitalisation, je fais un malaise. Les examens s'enchainent durant deux semaines, les symptômes sont ceux de l'épilepsie. Je passe deux électro encéphalogramme dont un après privation de sommeil. Résultat, hyperexcitabilité du lobe droit. Je pense alors avoir reçu un pet au casque. Je secoue la tête à la recherche d'un bruit, silence. Je garde ce terrible secret pour moi.
En 1991, fin du premier épisode de ma vie. C'est la rencontre du troisième type, un petit chef, un pervers. Je m'autodétruit, professionnellement et dans ma vie familiale. Dépression, violence physique au travail, séparation d'avec mon épouse pour de mauvaises raisons, retour après un an, pour d'aussi mauvaises raisons.
J'ai arrêté très vite de prendre les anti moi même, et Je ressort de cette épisode en me connaissant mieux. Surtout pas une plus grande confiance en moi, mais je me sais définitivement différent. La chance est affaire de rencontre, avec des gens, des idées ou des évènements.
En 1999, je quitte la marine, et suit une formation à l'AFPA, ACSI. Cette formation répond à un besoin de connaissances et de reconnaissances, elle me donne le niveau II . Mais les définitions d'Analyste, de Concepteur et de Système d'Information décrivent à elles seules mes aspirations profondes . Est ce un sens caché, qui m'a fait choisir cette formation, en plus des motivations que je pressentais, en plus de celles que j'inventais quand je justifiait de cette formation auprès des autres. Lors des tests d'admission, le pshycho me dit: " finalement, vous n'êtes pas aussi rigide que ça". Merci monsieur ,infiniment, sincèrement merci. Cette formation ACSI me révèle un mode d'emploi du monde et bouleverse ma façon de penser. LE MACROSCOPE explique simplement la complexité, L'ART DE LA GUERRE intitule les chapitres de ma vie, toutes ces pages que j'ai tourné trop vite sans les lire. C'est un vrai choc, le petit robert qui me tombe sur la tête. Durant les cours de communication, je pratique des exercices de découverte d' empathie avec Michelle. 100% de réussite et réciprocité. A t'elle des rayures?
Je m'intéresse aux Plans de Déplacement d'entreprise, Je suis curieux de tout, de pas grand chose, et même plus. A l'issue de la formation, je trouve un emploi de responsable d'agence en Corse, dans le transport de fond. Au bout de 18 mois, je démissionne. Veni, vidi, plenus rectum.
Je prends alors en gérance une jolie presse dans un centre commercial. Le plaisir est là durant trois mois, le temps d'organiser le travail. Quand la mère de mes enfants viens travailler avec moi, je divorce au bout de 6 mois. Quand j'annonce la nouvelle à mes enfants, la cadette, 12 ans, commente: "il était temps".
Pour la suite, j'essaie de faire court, sinon, je ne finirai pas cette présentation.
Je suis effrayé à l'idée que ma liberté est bridée par mon passé, par l'inné et par l'acquis. Je veux continuer de devenir... et la systémique me rassure dans l'approche de la complexité, dans l'exacte incertitude du constat, de l'évolution de toutes choses. Si on me pose une question, je réponds. Si on me demande une réponse précise, alors je réponds la vérité: " Pour être précis, je dirai que c'est essentiellement variable", l'effet est assuré. Je navigue en permanence entre références absolues et référenceS relatives, je me sais " pas fiable", et surtout pas homme d'un parti. J'adopte une manière de vivre, "ne pas rechercher la plus grande satisfaction, mais la moindre insatisfaction". En résumé, je ne repasse plus mes chaussettes mais il y aura encore des mais.
Après le divorce, je suis condamné et punis par l'incompréhension de mes enfants emprisonnés dans un conflit de loyauté. Je me contente alors de les aimer de loin.
En 2007 je rencontre un 2° Pervers. Encore une fois, c'est la fuite, la déprime, un déménagement et un autre nouveau départ. Je reviens en Bretagne.
2008 3° pervers, dans le domaine professionnel. S'en suivent: accident de travail, un arrêt durant 18 mois, psycho bobo, déprime, licenciement pour inaptitude le 24 décembre 2010. Joyeux Noël!
Je rédige alors un compte rendu de l'activité professionnel qui m'a amené à cet accident de travail. Le 24 janvier, je remet le résultat à L'avocat qui me défendra aux prud'hommes. Il me dit que c'est un travail d'orfèvre. Deux jours après, j'ai un AVC .
Même pas mal, même pas peur, et surtout , rien voulu voir. Ma mère dit que j'ai du courage, mais c'est ma mère. Mes chances se nomment frustration, peur, impatience, orgueil. Je découvre aussi la plasticité neuronale, le plaisir d'évoluer même si c'est dans la rééducation. Au bout de quelques semaines, j'attache mon téléphone sur mon pied pour mesurer mes progrès avec l'enregistrement des données de l'accéléromètre. J'avance à la vitesse d'une fourmi au galop, 6 minutes au cent mètre avec une canne tripode. Durant cette hospitalisation, la bienveillance du personnel m'offre une des plus belles périodes de ma vie. Aujourd'hui, je garde une coquetterie dans la démarche, invisible au non initié. J'ai la main gauche maladroite et la main droite un peu gauche, mais je pense et je sais que je pense bien. Je reste tellement droit que j'en suis tordu aux yeux de tous, et surtout des autres.
2012 rencontre du 4° Pervers, narcissique. C'est la fille de celle qui est mon amoureuse depuis quatre ans. L'aberration de la nature décide de revenir chez sa mère à 24 ans, interdisant nos projets. Le mot toujours, longtemps effrayant mais alors apprivoisé, ce mot s'évanouie. Encore une fuite etc etc, c'était il y a un an. Post cogitum, huma triste, licorneau fracassum.
Nouveau déménagement, nouvelle déprime et une décision définitive, revenir dans le village de mon enfance, et finir tout doucement, entouré de mes madeleines.
J'ai un faux ami de longue date, Sam. Vous le connaissez peut être. Stakanoviste de la première heure, s'il pouvait être aussi celui des dernières et repousser l'échéance définitive, pour une fois, il me ravirai.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous présente Sam Gave. Sa spécialité, la Procrastination. Il ne chuchote pas, il hurle . Je le soupçonne d'avoir même réussi à me faire naître après terme. Depuis lors, il me poursuit, et quelques-fois fait des tresses avec la mèche que j'ai dans la main. Je ne sais pas résister à ce tyran alors souvent, là ou c'est trop profond, je laisse un peu mesurer les autres. Il y a quinze jours, j'ai découvert un site internet traitant de ce sujet terrible, la différence par la sur douance. Je ne sais pas si j'y crois ou si je l'espère, mais Je m'inscrit rapidement à ce forum en faisant un bras d'honneur à Sam. Je ne dit pas ma stupéfaction a la lecture de ces articles, de ces livres. c'est l'éclairage de mon passé...
Maintenant, Je veux un mode d'emploi, même simplifié, de la méthode pour ne plus chercher les mines en tapant du pied. J'ai appartenu à des meutes, en faisant plus que les autres dans la prédation, ou en favorisant le regroupement des "différents" dans l'évitement ou la fuite. Je ne veux donc pas d'un clan.
Retraité et pensionné, je suis libéré des contraintes de survie. Je ne suis plus acculé au bord du précipice par un mur. J'inventais souvent ce mur, j'allais vers lui, je l'amenais à m'obliger, je veux abattre ce mur. je veux aujourd'hui, prendre de l'élan pour franchir ces précipices qui ne sont peut être que pas à pas. Un seul regard extérieur compte, celui de mes enfants, de mes petits enfants.
Sans drapeau ni bannière, seulement me poser sous un voile de pudeur, et demain, peut être, oser, tutoyer l'horizon, chuchoter le nom des étoiles avec le cœur.
Aujourd'hui, il fait beau, il fait chaud, je retourne à mes plantes vertes, elles ont besoin d'un sauveur.
Hennissement enrayé d'un cousin licorneau.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
belle présentation en tous cas. Je dirais que tu arrives à un moment de ta vie qui peut être le meilleur car tu seras le plus libre possible, et c'est souvent la liberté qui permet aux zèbres de se trouver. Donc si j'avais un conseil à te donner c'est de te dégager encore plus de la norme (surtout si tu n'as plus à gagner ta vie pour bouffer) tout en gardant un aspect social qui ne te bouffe pas (type club de sport ou autre) afin d'avoir une vie sociale épanouie sans s'engager.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Woah ! Présentation magnifique.
Pardon si cela paraît insensible. J'ai bien lu toutes les difficultés de ton parcours de vie...
Mais tes mots roulent comme une rivière au courant très puissant.
Je reprends ma respiration pour te souhaiter... Je ne sais que te souhaiter sinon ce que tu te souhaites.
Pardon si cela paraît insensible. J'ai bien lu toutes les difficultés de ton parcours de vie...
Mais tes mots roulent comme une rivière au courant très puissant.
Je reprends ma respiration pour te souhaiter... Je ne sais que te souhaiter sinon ce que tu te souhaites.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Alors, déjà, je pense que ton grand frère, ou un cousin pas si éloigné viendra sans doute bientôt te passer le salut, il se fait appeler Licorne à zébrures, je suis sûr qu'il se reconnaîtra.
Ensuite, et désolé pour mon malélevisme (oui, c'est plus rapide à écrire que "ma mauvaise éducation" ou autre paraphrase maladroite), bonjour, et sois le bienvenu, Licorneau.
Enfin, et pour arriver aux choses qui fâchent, ce fameux mode d'emploi... Tu devrais trouver des pistes ici ou là, mais chacun se construit le sien en fait, et plus ou moins rapidement, de cahots en chaos, de joies en larmes de soulagement, de tristesses en sourires, de rencontres en dialogues. Bref, j'espère que tu trouveras ce que tu désires en tout cas. Je le répète, mais tu es le bienvenu dans le troupeau.
Ensuite, et désolé pour mon malélevisme (oui, c'est plus rapide à écrire que "ma mauvaise éducation" ou autre paraphrase maladroite), bonjour, et sois le bienvenu, Licorneau.
Enfin, et pour arriver aux choses qui fâchent, ce fameux mode d'emploi... Tu devrais trouver des pistes ici ou là, mais chacun se construit le sien en fait, et plus ou moins rapidement, de cahots en chaos, de joies en larmes de soulagement, de tristesses en sourires, de rencontres en dialogues. Bref, j'espère que tu trouveras ce que tu désires en tout cas. Je le répète, mais tu es le bienvenu dans le troupeau.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Et d'abord, je te reconnais pas! Et t'avise pas de me faire un procès en reconnaissance de paternité, t'es perdu d'avance! C'est bien simple, quand tu es né, j'étais précoce mais pas à ce point-là.
Bon, bin, maintenant que t'es là, t'es là. Un licorneau non désiré en quelque sorte. Quand-même, jusqu'à présent je proclamais que j'étais le dernier, le seul, l'unique. Un sacré coup de vieux que ça donne
Va falloir que je te prenne par ton petit sabot et que je t'apprenne tout. Première leçon : chez nous c'est pas de rayures, ça c'est pour le commun des zèbres; chez nous, c'est des zébrures. Les rayures, c'es banal mais les zébrures (traces de coups de forme allongée, les coups du sort, quoi) la vie seule peut en donner. Je vois que tu as déjà eu ta part. Plus que ta part, beaucoup plus que ta part. Mais qu'est-ce que t'as fichu, Licorneau? Où as-tu été te fourrer?
Bon, bin, maintenant que t'es là, t'es là. Un licorneau non désiré en quelque sorte. Quand-même, jusqu'à présent je proclamais que j'étais le dernier, le seul, l'unique. Un sacré coup de vieux que ça donne
Va falloir que je te prenne par ton petit sabot et que je t'apprenne tout. Première leçon : chez nous c'est pas de rayures, ça c'est pour le commun des zèbres; chez nous, c'est des zébrures. Les rayures, c'es banal mais les zébrures (traces de coups de forme allongée, les coups du sort, quoi) la vie seule peut en donner. Je vois que tu as déjà eu ta part. Plus que ta part, beaucoup plus que ta part. Mais qu'est-ce que t'as fichu, Licorneau? Où as-tu été te fourrer?
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
alors vas, vis, et demeureJe suis effrayé à l'idée que ma liberté est bridée par mon passé, par l'inné et par l'acquis. Je veux continuer de devenir...
j'allais itou faire une blague vaseuse a propos de licorne ....mais il sait tres bien se debrouiller tout seul pour s'enfoncer (dans la vase)
et pi de toutes facons ta presentation m'a coupé la chique de raconter des conneries (rassurez vous ce n'est que temporaire), parce que c'est l'une des plus touchante que j'ai lu jusqu'a present (oui je sais ca fait qu'1 mois que je suis la)
alors pour la bienvenue ca sera : et
kikadissa- Messages : 225
Date d'inscription : 21/07/2013
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
J'ajoute mes deux sesterces au mot de bienvenue de kikadissa.
Ta présentation, Licorneau, est la plus puissante que j'aie lu jusqu'à présent...
Bienvenue à toi et belle renaissance.
Ta présentation, Licorneau, est la plus puissante que j'aie lu jusqu'à présent...
Bienvenue à toi et belle renaissance.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Des nouvelles du front et de ce qu'il y a derrière, entre les oreilles.
Merci à tous pour vos réponses, c'est bien de trouver une auberge espagnole.
Je viens de lire Dabrowski sur le wiki, et même en diagonale, je pense avoir trouvé une piste.
J'approfondis et remercie les PN du passé, ils m'ont fait gagné du temps. Finalement, c'est une chance d'en avoir rencontré. Merci donc aussi aux "sans âme".
En avant, calme et droit (maxime du cadre noir de Saumur).
Merci à tous pour vos réponses, c'est bien de trouver une auberge espagnole.
Je viens de lire Dabrowski sur le wiki, et même en diagonale, je pense avoir trouvé une piste.
J'approfondis et remercie les PN du passé, ils m'ont fait gagné du temps. Finalement, c'est une chance d'en avoir rencontré. Merci donc aussi aux "sans âme".
En avant, calme et droit (maxime du cadre noir de Saumur).
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Soit le bienvenu licorneau.
Comme le disais Ainaelin, j'espère que tu trouveras des pistes pour écrire ton mode d'emploi à toi, pour toi.
Nous nous croiserons peut être en Brocéliande à l'occasion.
Ton témoignage est riche, intense, touchant.
Comme le disais Ainaelin, j'espère que tu trouveras des pistes pour écrire ton mode d'emploi à toi, pour toi.
Nous nous croiserons peut être en Brocéliande à l'occasion.
Ton témoignage est riche, intense, touchant.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
L'idée de passer les tests fait son chemin, mais toutes proportions gardées, c'est un peu la route Napoléon, et si c'est vrai, les cent jours? et après ? Un aller pour St Hélène ? En ce moment, je fais de la tachycardie cérébrale et cette nuit, j'ai eu un mal de fou à m'endormir la tête. Ce matin, j'ai donc téléphoné à un psy pour un premier contact. J'ai déjà passé des tests, et des electro encéphalos, le but était autre bien évidemment. Vous savez ce qu'on peut ressentir. Et si? et si, ? ? ? ? ? ?
L'écriture de mes pensées canalise, mais toujours, il me faut revenir et corriger, avant d'appuyer sur "envoyer". La tendance est là de m'entourer avec du moi même, tellement que je m'y perds.
L'évocation du passé, et voilà que je prends la main de l'enfant que j'ai été jusqu'à demain. L'écriture des voyages et je mélange les genres, la géographie et l'histoire. Me dévoiler, et je donne à interpréter, je peux blesser aussi.
ici, en ce moment, je m'interroge les autres. La lecture de différents sujets me ramène toujours au mien. J'ai le nombril qui enfle et des chevilles de mongol fier. Mais tant pis, je continue. Je m'efforce à dire ma recherche de découvertes, quand bien même la platitude du propos lasserait, quand bien même je parle jusqu'à ce que j'ai quelque chose à dire. Je préfère aujourd'hui être sur le fil, plutôt que de risquer la blessure de l'autre.
Toi le visiteur, si tu lis ceci, tu n'est pas Z'obligé de le ramener à toi. A me relire, je m'y retrouverai. Si tu y prends du plaisir, Bingo.
C'est ce que j'ai fait tout récemment en pensant faire du bien. J'ai ressorti une bafouille commise il y a huit ans, après un virage salvateur, après avoir décidé seul d'un divorce. Alors accusé de me choisir, de partir pour personne, j'osais l'affront inévitable. J'en étais et j'en reste coupable.
Ici, je me rassure, j'ai mes garde fou. C'est un copier coller
J'ai fait ce que je devais et bien souvent ce que j'ai pu.
Si un dieu a commis l'homme, il est diablement cynique de tant de maux et d'expériences. Alors, je vais choisir, alors je vais faire et vivre mon paradis.
Une tuile me tombe dessus ? Je râle, mais ne serait ce pas la première pièce pour construire un toit? Quand je reçois un piano noir, n'y a t'il pas matière à composer en couleur ?
Mes enfants, ma famille, mes amis ? Même éloignés, c'est le même soleil qui nous réchauffe.
Je ne dois plus être en recherche d'une reconnaissance. Seul compte le regard de mes enfants. Le monde est trop grand et beau pour perdre mon temps. Mes principales limites? Mes valeurs, ma loyauté, et mes goûts. Je suis le résultat de mon sang, de mon passé, mais pas que.
Je suis libre de me faire et de faire du bien. Je veux et je peux vivre ce que j'aime. Mon plaisir est aussi le désir qui l'annonce. C'est si bon de le penser profondément, intensément, que je le vis déjà. Un seul impératif, je dois accorder sa place au temps...
Ce que j'aime :
l’île vierge et Plouguerneau . Trouver un raccourci, une clairière, quand je me suis trompé. Découvrir une ville qui s'éveille. Mes enfants qui sourient, qui rient. Marcher sur une grève, dans la brume. le crachin. Ramasser châtaignes et champignons.La matière de Bretagne, l'imaginaire. La muse Loreena mckennitt. La tape dans la main qui vaut contrat. Aller voir derrière la colline. Me coucher dans de vieux draps. La notion d'équipage. Le rouge, le chaud. Choisir et faire. Le grenier de ma marraine. Le macroscope. La féminine intelligence et l'intelligente féminité. Fourchette et sac à dos. Qu'on ne m'emmerde pas. Le ronronnement d'un chat. Les bonbons Haribo. l’apaisement, la sérénité. Comprendre et être compris. L'harmonieux contraste. La soie sur la peau d'une âme belle. « la construction de soi » et « Le métier d'homme » d'Alexandre Jollien . Le Campotile en Corse. L'amer qui désigne la douceur de l'abri. Un visage qui s'étonne et sourit. L'idéal du Conseil National de la Résistance. Qu'un homme sache pleurer. La différence et l'improbable rencontre. Partir et revenir. Chercher je ne sais quoi et le reconnaître. La sensualité partagée. Les fractales. Les avions. Deux mains qui se tiennent. Amélie Poulain qui continue. Imaginer, rien que. Le murmure de la pluie. Donner discrètement, égoïstement mais discrètement et sans retour. Me coucher à pas d'heure. Découvrir le monde doucement. Rester sous la couette. Les épices. Voir l'horizon. L'amour, et la loyauté. Mes souvenirs, d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Faire rire et rire. Le savoir, l'éducation, la construction. Penser que je changerai encore. Un plaisir chaque jour. Libre, je veux vivre pleinement ce que j'aime ce que je suis et ce que j'aimerai. Mes désirs d'aujourd'hui sont mes plaisirs de demain, mes besoins d'ensuite. Je le sais.
Auto allumage, auto motivation, auto moto sur tf1.
L'écriture de mes pensées canalise, mais toujours, il me faut revenir et corriger, avant d'appuyer sur "envoyer". La tendance est là de m'entourer avec du moi même, tellement que je m'y perds.
L'évocation du passé, et voilà que je prends la main de l'enfant que j'ai été jusqu'à demain. L'écriture des voyages et je mélange les genres, la géographie et l'histoire. Me dévoiler, et je donne à interpréter, je peux blesser aussi.
ici, en ce moment, je m'interroge les autres. La lecture de différents sujets me ramène toujours au mien. J'ai le nombril qui enfle et des chevilles de mongol fier. Mais tant pis, je continue. Je m'efforce à dire ma recherche de découvertes, quand bien même la platitude du propos lasserait, quand bien même je parle jusqu'à ce que j'ai quelque chose à dire. Je préfère aujourd'hui être sur le fil, plutôt que de risquer la blessure de l'autre.
Toi le visiteur, si tu lis ceci, tu n'est pas Z'obligé de le ramener à toi. A me relire, je m'y retrouverai. Si tu y prends du plaisir, Bingo.
C'est ce que j'ai fait tout récemment en pensant faire du bien. J'ai ressorti une bafouille commise il y a huit ans, après un virage salvateur, après avoir décidé seul d'un divorce. Alors accusé de me choisir, de partir pour personne, j'osais l'affront inévitable. J'en étais et j'en reste coupable.
Ici, je me rassure, j'ai mes garde fou. C'est un copier coller
J'ai fait ce que je devais et bien souvent ce que j'ai pu.
Si un dieu a commis l'homme, il est diablement cynique de tant de maux et d'expériences. Alors, je vais choisir, alors je vais faire et vivre mon paradis.
Une tuile me tombe dessus ? Je râle, mais ne serait ce pas la première pièce pour construire un toit? Quand je reçois un piano noir, n'y a t'il pas matière à composer en couleur ?
Mes enfants, ma famille, mes amis ? Même éloignés, c'est le même soleil qui nous réchauffe.
Je ne dois plus être en recherche d'une reconnaissance. Seul compte le regard de mes enfants. Le monde est trop grand et beau pour perdre mon temps. Mes principales limites? Mes valeurs, ma loyauté, et mes goûts. Je suis le résultat de mon sang, de mon passé, mais pas que.
Je suis libre de me faire et de faire du bien. Je veux et je peux vivre ce que j'aime. Mon plaisir est aussi le désir qui l'annonce. C'est si bon de le penser profondément, intensément, que je le vis déjà. Un seul impératif, je dois accorder sa place au temps...
Ce que j'aime :
l’île vierge et Plouguerneau . Trouver un raccourci, une clairière, quand je me suis trompé. Découvrir une ville qui s'éveille. Mes enfants qui sourient, qui rient. Marcher sur une grève, dans la brume. le crachin. Ramasser châtaignes et champignons.La matière de Bretagne, l'imaginaire. La muse Loreena mckennitt. La tape dans la main qui vaut contrat. Aller voir derrière la colline. Me coucher dans de vieux draps. La notion d'équipage. Le rouge, le chaud. Choisir et faire. Le grenier de ma marraine. Le macroscope. La féminine intelligence et l'intelligente féminité. Fourchette et sac à dos. Qu'on ne m'emmerde pas. Le ronronnement d'un chat. Les bonbons Haribo. l’apaisement, la sérénité. Comprendre et être compris. L'harmonieux contraste. La soie sur la peau d'une âme belle. « la construction de soi » et « Le métier d'homme » d'Alexandre Jollien . Le Campotile en Corse. L'amer qui désigne la douceur de l'abri. Un visage qui s'étonne et sourit. L'idéal du Conseil National de la Résistance. Qu'un homme sache pleurer. La différence et l'improbable rencontre. Partir et revenir. Chercher je ne sais quoi et le reconnaître. La sensualité partagée. Les fractales. Les avions. Deux mains qui se tiennent. Amélie Poulain qui continue. Imaginer, rien que. Le murmure de la pluie. Donner discrètement, égoïstement mais discrètement et sans retour. Me coucher à pas d'heure. Découvrir le monde doucement. Rester sous la couette. Les épices. Voir l'horizon. L'amour, et la loyauté. Mes souvenirs, d'hier, d'aujourd'hui, de demain. Faire rire et rire. Le savoir, l'éducation, la construction. Penser que je changerai encore. Un plaisir chaque jour. Libre, je veux vivre pleinement ce que j'aime ce que je suis et ce que j'aimerai. Mes désirs d'aujourd'hui sont mes plaisirs de demain, mes besoins d'ensuite. Je le sais.
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Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Pendant longtemps, je n'ai pas eu d'autre choix que d'accepter les coups du sort. J'ai cherché et accepté des justifications, me suis humilié en trompant la vérité.
Des raisons, surtout mauvaises leurraient mon égo, mais il survivait. Elles assuraient le présent et permettaient le demain. Je n'avais d'autres choix. C'était ma survie au prix d'un moi-même. J'abandonnais en changeant.
Longtemps après la fuite, parfois très longtemps, le sens vrai s'imposait, par delà l'histoire officielle.
Jollien le dit si bien, le méchant est ainsi pour moins souffrir. Alors tous ces maux qui avaient imposé la violence, ces paroles qui avaient masqué le malsain du dessein, les poses répétées qui avaient trompé, tout ceci me poussais à ne pas oublier. Alors, je couchais les noirs épisodes sur le blanc du papier. Je renvoyais l'assassin face à sa laideur, la douleur choisissait mes mots. Je trempais ma plume dans le sang versé de mon âme.
Avec le temps passé, l'écriture explosait de lucidité. Mais de victime, pouvais je devenir le juge et le bourreau? Non. Mes névroses crachées ne tueraient pas.
L'expérience aidant, la clairvoyance s'est imposé avec plus de vivacité. Le besoin de corriger sur place a chassé la soumission et l'envie de punir plus tard. Mais la parole trahi la pensée et le machiavélique est tout puissant, encore. Seule la fuite est salutaire pour qui s'aime la vérité. Le souvent deviendrait il toujours ?
Aujourd'hui, le temps éloignant, je ne puis même plus changer la chose. Mais je ne peux non plus abandonner, je ne peux pas m'adonner au repos avant que d'avoir prévenu ceux qui restent, tous ceux qui risquent.
Au moins, que tout ceci ait un sens, mais quelle aveu d'impuissance face aux PN, aux sans âme, aux maîtres chanteurs de l'amour .
Ici, tout juste puis je dire la douleur d'aimer vivre la vérité.
Des raisons, surtout mauvaises leurraient mon égo, mais il survivait. Elles assuraient le présent et permettaient le demain. Je n'avais d'autres choix. C'était ma survie au prix d'un moi-même. J'abandonnais en changeant.
Longtemps après la fuite, parfois très longtemps, le sens vrai s'imposait, par delà l'histoire officielle.
Jollien le dit si bien, le méchant est ainsi pour moins souffrir. Alors tous ces maux qui avaient imposé la violence, ces paroles qui avaient masqué le malsain du dessein, les poses répétées qui avaient trompé, tout ceci me poussais à ne pas oublier. Alors, je couchais les noirs épisodes sur le blanc du papier. Je renvoyais l'assassin face à sa laideur, la douleur choisissait mes mots. Je trempais ma plume dans le sang versé de mon âme.
Avec le temps passé, l'écriture explosait de lucidité. Mais de victime, pouvais je devenir le juge et le bourreau? Non. Mes névroses crachées ne tueraient pas.
L'expérience aidant, la clairvoyance s'est imposé avec plus de vivacité. Le besoin de corriger sur place a chassé la soumission et l'envie de punir plus tard. Mais la parole trahi la pensée et le machiavélique est tout puissant, encore. Seule la fuite est salutaire pour qui s'aime la vérité. Le souvent deviendrait il toujours ?
Aujourd'hui, le temps éloignant, je ne puis même plus changer la chose. Mais je ne peux non plus abandonner, je ne peux pas m'adonner au repos avant que d'avoir prévenu ceux qui restent, tous ceux qui risquent.
Au moins, que tout ceci ait un sens, mais quelle aveu d'impuissance face aux PN, aux sans âme, aux maîtres chanteurs de l'amour .
Ici, tout juste puis je dire la douleur d'aimer vivre la vérité.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Comment être sûr de ce que je perçois ?
Comment ne pas traduire en fausse vérité ?
Comment répondre sans masquer, sans effrayer ?
Comment échanger sans le verbe, l'instruction ?
Comment dire que mes certitudes sont autant d'indécisions ?
Ne pas regarder ? Je m'interdis d'aimer.
Ne pas en parler ? me voilà isolé.
Ne pas rendre. Égoïsme ou générosité ?
Prendre sans offrir ? la réponse est donnée.
L' âge m'obligerait au docte? Mais je ne sais rien.
Ici, Je vois du beau, du bon et ça me fait du bien.
Encore beaucoup de je, mais peu d'ego je crois.
J'y vais d'un monologue, mais qui voudra lira.
Qu'importe le concept, c'est un cœur qui prendra.
Au moins de l'avoir dit, la trace restera.
Comment ne pas traduire en fausse vérité ?
Comment répondre sans masquer, sans effrayer ?
Comment échanger sans le verbe, l'instruction ?
Comment dire que mes certitudes sont autant d'indécisions ?
Ne pas regarder ? Je m'interdis d'aimer.
Ne pas en parler ? me voilà isolé.
Ne pas rendre. Égoïsme ou générosité ?
Prendre sans offrir ? la réponse est donnée.
L' âge m'obligerait au docte? Mais je ne sais rien.
Ici, Je vois du beau, du bon et ça me fait du bien.
Encore beaucoup de je, mais peu d'ego je crois.
J'y vais d'un monologue, mais qui voudra lira.
Qu'importe le concept, c'est un cœur qui prendra.
Au moins de l'avoir dit, la trace restera.
Dernière édition par licorneau le Mar 17 Sep 2013 - 0:04, édité 1 fois (Raison : Palud breton sur le clavier ?)
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Quand on s'est interdit d'être soi durant toute une vie, c'est un moindre mal.Licorneau a écrit:Encore beaucoup de je, mais peu d'ego je crois.
J'y vais d'un monologue, mais qui voudra lira.
Qu'importe le concept, c'est un cœur qui prendra.
Au moins de l'avoir dit, la trace restera.
C'est ton fil, ton humeur, ton toi.
Je sommes toi, je sommes tous égo.
Dernière édition par Boitachat le Dim 15 Sep 2013 - 11:22, édité 1 fois (Raison : Glissure mavriélesque)
Boitachat- Messages : 1754
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Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Bonjour Licorneau,
Je viens de lire ta présentation. Elle est magnifique...
Je viens de lire ta présentation. Elle est magnifique...
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Depuis mon inscription à Zc, je furette sur les fil, je me fais une idée doucement. J'assimile plus que je n'apprends. Je me favorise l'installation d'un état d'esprit auquel tout prédispose. Mon passé m'a amené à continuer de devenir.
Participer ? Je ne veux pas dégurgiter un savoir, car alors , je resterai au lieu d'aller. Et surtout, quel savoir ? et comment ? Je ne sais pas démontrer ! Je n'aurai jamais une démarche scientifique, même si je comprends son utilité, mais dans certains cas seulement.
Difficile alors de contribuer pleinement, d'échanger même ici, et d'aller avec l'idée de comprendre ou d'apporter. Non, je ne peux que m'épancher chez moi, sinon je perds. Face à la démarche savante, je ne suis plus. Mais un jour peut être.
Je laisse vivre mon ressenti. C'est ainsi, Je suis inculte, mais réfléchir mes intuitions me sauve. Mon écologie est ce chemin, car le monde n'est que systèmes. j'y ai ma place, je la cherche, tout autours, et tout dedans.
Dabrowski m'a rassuré, mais aujourd'hui, je n'approfondie pas. Il sera toujours temps d'y revenir si le besoin exige.
Participer ? Je ne veux pas dégurgiter un savoir, car alors , je resterai au lieu d'aller. Et surtout, quel savoir ? et comment ? Je ne sais pas démontrer ! Je n'aurai jamais une démarche scientifique, même si je comprends son utilité, mais dans certains cas seulement.
Difficile alors de contribuer pleinement, d'échanger même ici, et d'aller avec l'idée de comprendre ou d'apporter. Non, je ne peux que m'épancher chez moi, sinon je perds. Face à la démarche savante, je ne suis plus. Mais un jour peut être.
Je laisse vivre mon ressenti. C'est ainsi, Je suis inculte, mais réfléchir mes intuitions me sauve. Mon écologie est ce chemin, car le monde n'est que systèmes. j'y ai ma place, je la cherche, tout autours, et tout dedans.
Dabrowski m'a rassuré, mais aujourd'hui, je n'approfondie pas. Il sera toujours temps d'y revenir si le besoin exige.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Belle présentation effectivement!
Haaa !!!! foutu loi du karma naitre au pays pagan, tes ancètres étaient des échoueurs et toi tu t'es échoué plusieurs fois dans ta vie. Mais je me rappel le plaisir de mes lectures de jeunesse sur toutes ces histoires de marins semi pirates qui echouaient sur des iles déserte et en faisaient des paradis loin de la vilaine civilisation.
Prend ton temps pour découvrir que tu n'es pas fou et que si la MASSE ne te comprend pas ce n'est pas parceque tu es con c'est au contraire eux qui n'y comprenent rien. Moi l'etude des differentes pensée religio philosophique orientale m'a fait un grand bien.
Et bien souvent pour me consoler du sort que me font les "vilains" je me dit dans ma tete cette citation d'un certain jésus (sans etre trop sur que ce soit bien de lui) "Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font." (et je ne suis pourtant pas spécialement chretianophile ((vive les néologisme)) ).
Haaa !!!! foutu loi du karma naitre au pays pagan, tes ancètres étaient des échoueurs et toi tu t'es échoué plusieurs fois dans ta vie. Mais je me rappel le plaisir de mes lectures de jeunesse sur toutes ces histoires de marins semi pirates qui echouaient sur des iles déserte et en faisaient des paradis loin de la vilaine civilisation.
Prend ton temps pour découvrir que tu n'es pas fou et que si la MASSE ne te comprend pas ce n'est pas parceque tu es con c'est au contraire eux qui n'y comprenent rien. Moi l'etude des differentes pensée religio philosophique orientale m'a fait un grand bien.
Et bien souvent pour me consoler du sort que me font les "vilains" je me dit dans ma tete cette citation d'un certain jésus (sans etre trop sur que ce soit bien de lui) "Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font." (et je ne suis pourtant pas spécialement chretianophile ((vive les néologisme)) ).
gwennhadu- Messages : 102
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Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Demain, je rencontre une chiatre qui écrit des livres sur notre sujet. Dans deux heures, je prends la route vers Paris.
Prochainement,j e vais rencontrer également une autre personne, très décriée sur ce ce forum. Mais différents angles de vue me sont indispensables. Je dois me faire une idée plus précise, me connaitre, lever le doute d'une pathologie.
Prochainement,j e vais rencontrer également une autre personne, très décriée sur ce ce forum. Mais différents angles de vue me sont indispensables. Je dois me faire une idée plus précise, me connaitre, lever le doute d'une pathologie.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Pour ce que ça vaut, mon point de vue?licorneau a écrit:Demain, je rencontre une chiatre qui écrit des livres sur notre sujet. Dans deux heures, je prends la route vers Paris.
Prochainement,j e vais rencontrer également une autre personne, très décriée sur ce ce forum. Mais différents angles de vue me sont indispensables. Je dois me faire une idée plus précise, me connaitre, lever le doute d'une pathologie.
Il est clair que toi et moi nous sommes pathologiques, je dirais même plus, pas trop logiques. Nous sommes bien trop différents même de ces zèbres hyper-intelligents et extrasensibles. Précisément parce que, à part nos dons innés, la vie nous a gratifiés de bien plus que notre part de zébrures. Sur nos blancs manteaux d'origine, ça fait désordre. Donc nous sommes pathologiques. CQFD. Il m'a fallu le temps (beaucoup), mais je m'y suis fait. Enfin, plus ou moins. Enfin, ça dépend des jours. Considère ceci comme mon testament. Licorne
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Heureux de te savoir incognito, très. Une déception quand même, il n'y a pas de chiffres dans ton testament, alors je continue de rêver.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Hé! l'orphelin, comment s'est passée ta rencontre avec la iatre qui écrit sur vous? Sinon, pas besoin de chiffres, tu es mon seul héritier. Je te laisse tout, ailes, corne, sabots et mon joli manteau blanc avec toutes ses zébrures.licorneau a écrit:Heureux de te savoir incognito, très. Une déception quand même, il n'y a pas de chiffres dans ton testament, alors je continue de rêver.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Je vais aller en voir une autre, mais je vais faire le test. En fait, je n'ai rien appris que je ne savais déjà.
Je ne veux pas de la corne. Une, ça va, mais deux ... OUPS
Je ne veux pas de la corne. Une, ça va, mais deux ... OUPS
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Va donc faire le test, si tu as besoin d'(in)certitudes.licorneau a écrit:Je vais aller en voir une autre, mais je vais faire le test. En fait, je n'ai rien appris que je ne savais déjà.
Je ne veux pas de la corne. Une, ça va, mais deux ... OUPS
La corne? Je ne t'avais pas dit où tu devais la mettre. Mais tu peux la vendre aux Chinois, 1 kg d'or le gramme!
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Je n'ai lu que ta présentation...Pour l'instant !
Quel beau cadeau à lire tu nous offres ici...Merci !
Ta vie riche ,et ta façon de la dévoiler si intensément m'ont fait voyager autant dans le mouvement que dans la pause et le silence !
Je suis ravie d'avoir trainé encore un peu au feeling sur ZC et pris le temps de te découvrir !
Quel beau cadeau à lire tu nous offres ici...Merci !
Ta vie riche ,et ta façon de la dévoiler si intensément m'ont fait voyager autant dans le mouvement que dans la pause et le silence !
Je suis ravie d'avoir trainé encore un peu au feeling sur ZC et pris le temps de te découvrir !
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Merci Estelle, j'espère ne pas abuser de pathos.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Ah bon? Moi j'en avais vu à pleine pelletées. Peut-être chez un autre orphelin?licorneau a écrit:Merci Estelle, j'espère ne pas abuser de pathos.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
He oui, la vie est belle, malgré quelques heurts.
Chaque claque qui décoiffe est une occasion de réajustements.
L'important, c'est ce que l'on fait ressortir de ces périodes, aussi douloureuses fussent elles.
Hier soir, j'ai regardé la page facebook de ma cadette. J'y ai vu des photos de mes trois petits loups, prises lors du remariage de leur mère. Mes enfants y sont heureux. Ils ont un pole familial stable. Rien que çà, c'est une récompense sans prix. Même si je suis à l'écart, et pour cause, je les informe doucement de l'histoire, de la vraie. La forme est importante pour ne pas les heurter. Ils ont eu mal de ne pas reconnaître leur papa, mais aujourd'hui, ils sont heureux malgré moi, et c'est ce qui compte.
Je ne suis donc pas dans le regret de mon passé, loin s'en faut. De mon côté, je fais mon chemin, doucement.
Même dans la douleur du moment, je suis de plus en plus. A moi de savoir regarder et d'y mettre la joie de devenir encore.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
C'est ça, esthète des rêves, et que de chemin encore pour les atteindre.
Très beau, merci estelle.
Très beau, merci estelle.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
"Je veux continuer de devenir..." Bingo !
Merci pour tes mots licorneau sans majuscule et aussi pour les châtaignes
Merci pour tes mots licorneau sans majuscule et aussi pour les châtaignes
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Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Ouf ça y est ! Elles sont pas belles mes photos ? C'est l'effet "Phare de l'île vierge"
Biz
Iz
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Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Trugarez vras Ise et Rhaaaaa
J'aime la côte et si je méconnais toutes ses légendes, alors j'en invente.
C'est ce que j'ai fait cet été avec mon petit fils. Je lui ai raconté qu'une fée repousse la mer pour que les enfants puissent jouer dans les flaques d'eau, avec les crabes. C'est aussi pour qu'ils puissent aller à pied chercher des trésors sur les îles.
-Papi, c'est quoi une légende ?
-C'est une jolie histoire, et c'est à toi de choisir si tu la crois.
L'âge venu, à chacun d'oublier, de renier, ou de réaliser. J'aime me raconter encore des histoires et ne suis pas pressé de choisir.
J'aime la côte et si je méconnais toutes ses légendes, alors j'en invente.
C'est ce que j'ai fait cet été avec mon petit fils. Je lui ai raconté qu'une fée repousse la mer pour que les enfants puissent jouer dans les flaques d'eau, avec les crabes. C'est aussi pour qu'ils puissent aller à pied chercher des trésors sur les îles.
-Papi, c'est quoi une légende ?
-C'est une jolie histoire, et c'est à toi de choisir si tu la crois.
L'âge venu, à chacun d'oublier, de renier, ou de réaliser. J'aime me raconter encore des histoires et ne suis pas pressé de choisir.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Repris tel que de la page de mon amie (mot choisi et juste).
Pas rassurant... mais bon à savoir
Faites attention !!!!!!
Alors que je roulais sur une route départementale un soir pour rentrer chez moi, j'ai vu un enfant dans un siège auto, sur le bord de la route, couvert d'une couverture. Je ne peux pas expliquer pourquoi, et peu importe la raison, mais je ne me suis pas arrêtée, même si toutes sortes de remords me traversaient l'esprit. Quand je suis arrivée à destination, j'ai téléphoné à la police qui m'a fait savoir qu'ils allaient s'en occuper.
Mais voici ce dont ils m'ont informé avant même qu'ils se rendent sur les lieux afin de vérifier...
"Il y a plusieurs choses qu’il faut savoir de nos jours... Les gangs, n'hésitent plus maintenant à élaborer différents stratagèmes afin qu'un automobiliste (surtout les femmes) arrête son véhicule et en descende en rase campagne.
"La méthode pratiquée par certains gangs rapportée par la police locale consiste à placer un siège auto le long de la route... avec un faux bébé assis dedans... en attendant qu'une femme, bien sûr, s'arrête pour aller voir le bébé qu'elle croit "abandonné".
"Notez que le siège auto est habituellement placé près d'un bois ou près d'un champ dont l'herbe est haute et la personne - une femme en l'occurrence – si elle a le malheur de s’arrêter, sera traînée dans le bois, frappée, violée, et habituellement laissée pour morte.
Si c'est un homme, il est habituellement tabassé violemment, volé et peut-être laissé pour mort, aussi. > Ne vous arrêtez sous aucun prétexte !!! Téléphonez au 112 dès que possible
ET RAPPORTEZ CE QUE VOUS AVEZ VU ET OU VOUS L'AVEZ VU, MAIS NE RALENTISSEZ SURTOUT PAS et continuez votre chemin.
Autre scénario fréquent :
"Si vous vous promenez LE SOIR et que vous recevez DES OEUFS sur VOTRE PARE-BRISE, NE VOUS ARRÊTEZ SURTOUT PAS POUR VÉRIFIER LA VOITURE, NE FAITES PAS fonctionner VOS ESSUIE-GLACES ET N'ENVOYEZ SURTOUT PAS de liquide LAVE-GLACE ni même de L'EAU sur le pare-brise PARCE QUE LES OEUFS MÉLANGÉS A L'EAU DEVIENNENT COLLANTS ET VONT VOUS OPACIFIER LE PARE-BRISE JUSQU'À plus de 90 %. VOUS SEREZ ALORS FORCÉS DE VOUS ARRÊTER AU BORD DE LA ROUTE ET DEVIENDREZ ALORS UNE VICTIME POTENTIELLE DE CES CRIMINELS.
VOILA QUELQUES UNES DES NOUVELLES TECHNIQUES UTILISÉES PAR LES GANGS, ALORS S.V.P. INFORMEZ VOS AMIS ET FAMILLES.
Pas rassurant... mais bon à savoir
Faites attention !!!!!!
Alors que je roulais sur une route départementale un soir pour rentrer chez moi, j'ai vu un enfant dans un siège auto, sur le bord de la route, couvert d'une couverture. Je ne peux pas expliquer pourquoi, et peu importe la raison, mais je ne me suis pas arrêtée, même si toutes sortes de remords me traversaient l'esprit. Quand je suis arrivée à destination, j'ai téléphoné à la police qui m'a fait savoir qu'ils allaient s'en occuper.
Mais voici ce dont ils m'ont informé avant même qu'ils se rendent sur les lieux afin de vérifier...
"Il y a plusieurs choses qu’il faut savoir de nos jours... Les gangs, n'hésitent plus maintenant à élaborer différents stratagèmes afin qu'un automobiliste (surtout les femmes) arrête son véhicule et en descende en rase campagne.
"La méthode pratiquée par certains gangs rapportée par la police locale consiste à placer un siège auto le long de la route... avec un faux bébé assis dedans... en attendant qu'une femme, bien sûr, s'arrête pour aller voir le bébé qu'elle croit "abandonné".
"Notez que le siège auto est habituellement placé près d'un bois ou près d'un champ dont l'herbe est haute et la personne - une femme en l'occurrence – si elle a le malheur de s’arrêter, sera traînée dans le bois, frappée, violée, et habituellement laissée pour morte.
Si c'est un homme, il est habituellement tabassé violemment, volé et peut-être laissé pour mort, aussi. > Ne vous arrêtez sous aucun prétexte !!! Téléphonez au 112 dès que possible
ET RAPPORTEZ CE QUE VOUS AVEZ VU ET OU VOUS L'AVEZ VU, MAIS NE RALENTISSEZ SURTOUT PAS et continuez votre chemin.
Autre scénario fréquent :
"Si vous vous promenez LE SOIR et que vous recevez DES OEUFS sur VOTRE PARE-BRISE, NE VOUS ARRÊTEZ SURTOUT PAS POUR VÉRIFIER LA VOITURE, NE FAITES PAS fonctionner VOS ESSUIE-GLACES ET N'ENVOYEZ SURTOUT PAS de liquide LAVE-GLACE ni même de L'EAU sur le pare-brise PARCE QUE LES OEUFS MÉLANGÉS A L'EAU DEVIENNENT COLLANTS ET VONT VOUS OPACIFIER LE PARE-BRISE JUSQU'À plus de 90 %. VOUS SEREZ ALORS FORCÉS DE VOUS ARRÊTER AU BORD DE LA ROUTE ET DEVIENDREZ ALORS UNE VICTIME POTENTIELLE DE CES CRIMINELS.
VOILA QUELQUES UNES DES NOUVELLES TECHNIQUES UTILISÉES PAR LES GANGS, ALORS S.V.P. INFORMEZ VOS AMIS ET FAMILLES.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
OK Doc, j'en avais entendu parler, mais là c'est du vrai vécu...
Terrible de profiter de la gentillesse pour faire le mal...
Terrible de profiter de la gentillesse pour faire le mal...
- Spoiler:
- Quand j'aurai des petits-enfants je leur raconterai de belles histoires, et je reprendrai tes mots pour expliquer ce qu'est un légende. Belle douceur
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Merci Ise. Donner le droit aux enfants de rêver est un des devoirs des parents, tout comme favoriser la construction de jolis souvenirs.
J'ai trop de souvenirs, d'arc en ciel transformé en lieu de bataille entre le diable et sa femme, d'obligations et d'interdictions. Siffler une mélodie appelle les voleurs donc c'est interdit. Aujourd'hui encore, j'en ai le cul pincé.
J'ai trop de souvenirs, d'arc en ciel transformé en lieu de bataille entre le diable et sa femme, d'obligations et d'interdictions. Siffler une mélodie appelle les voleurs donc c'est interdit. Aujourd'hui encore, j'en ai le cul pincé.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Un simple copié collé
Les traits dominants et récurrents chez le pervers narcissique sont : un esprit vindicatif, une tendance à la mythomanie, à la paranoïa, un pouvoir de conviction pouvant entraîner de nombreux dommages collatéraux, des personnes qui se compromettent pour lui, un acharnement comparable à celui d'un jusqu'au-boutiste qui voudrait, en outre, donner l'image de lui d'un martyr, persécuté par la personne qu'il est déterminé à éliminer définitivement des scènes sociale, privée et professionnelle ! Quitte à déployer une énergie démesurée à transgresser les terres de sa victime, à spolier ses jardins secrets, à semer les graines de la discorde, de la suspicion dans son entourage, à pratiquer la politique de la terre brûlée, pour sortir indemne et victorieux.
Martiale O'BRIEN
Les traits dominants et récurrents chez le pervers narcissique sont : un esprit vindicatif, une tendance à la mythomanie, à la paranoïa, un pouvoir de conviction pouvant entraîner de nombreux dommages collatéraux, des personnes qui se compromettent pour lui, un acharnement comparable à celui d'un jusqu'au-boutiste qui voudrait, en outre, donner l'image de lui d'un martyr, persécuté par la personne qu'il est déterminé à éliminer définitivement des scènes sociale, privée et professionnelle ! Quitte à déployer une énergie démesurée à transgresser les terres de sa victime, à spolier ses jardins secrets, à semer les graines de la discorde, de la suspicion dans son entourage, à pratiquer la politique de la terre brûlée, pour sortir indemne et victorieux.
Martiale O'BRIEN
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Voilà qui est bien résumé, pas besoin de lire des tonnes de bouquins !
Tu en connais ? Personnellement ça me rappelle certaines personnes. Peut-être pas entièrement toutefois. Il doit exister des pervers plus ou moins atteints...
Tu en connais ? Personnellement ça me rappelle certaines personnes. Peut-être pas entièrement toutefois. Il doit exister des pervers plus ou moins atteints...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Oui, J'en ai rencontré, et j'en connais, pas très loin. C'est un sujet qui mènent à des débats qui n'en sont plus, tant la communication perverse s'insinue dans les moindres recoins. Même la pleine victime, celle qui est encore sous emprise, même elle, prend la défense de son bourreau.
Quant à dire qu'il y en a de plus ou moins atteints ? Le PN est ou n'est pas.
Il ne faut surtout pas confondre avec les comportement déviants qui sont autres. Je ne m'avancerai pas à t'en parler, car ces gens là font la démonstration d'eux même, une sorte d'auto allumage.
Pour ce qui est des PN, j'en ai rencontré quatre, C'est beaucoup, c'est énorme.
Depuis longtemps, je pensais avoir un radar à cons, le con simple, et le complexe, celui que les autres ne voient pas ou ignorent. Mais quatre super- méga etc etc se sont avérés être hors concours.
Pourquoi ?
Était ce moi qui étais mal calibré ?
Pourquoi étais je le seul à ressentir le malaise, en leur présence autant qu'en leur absence, et même dans leurs écris?
Jusqu'à l'année dernière, je raisonnais encore en terme de vicieux, de malhonnête et autres joyeusetés. Puis est arrivé le quatrième, la révélation du grandiose, le TIPEH des tordus, le mètre étalon des vicieux. Celui qui explique le passé.
La principale victime était une Zébrette, comme il en est quelques une dans cette savane, une hypersensible, LA proie idéale. Le bourreau était sa fille, comme je l'ai écrit dans ma présentation.
Je ne suis qu'une victime co latérale. Heureusement pour moi, je n'ai jamais été en amour avec un de ces êtres avant que de les reconnaître. Cela fait qu'aujourd'hui, j'en parle uniquement comme du bien ou du mal , comme du blanc ou du noir. Avec ces aberrations, il n'y a pas de demie mesure. Je ne suis aucunement troublé par un amour passé ou potentiel envers l'un d'eux. C'est un ou zéro. ( là, le licorneau n'en est plus un).
Le PN est à la secte ce que l'EURL est à la SARL.
Le sujet est grave et vaste, et je n'emploie l'expression de Pervers Narcissique qu'à l'intention des victimes. Celles qui s'en sont sorties, car ce sont les seules, je dis bien les seules à croire, à comprendre, à mesurer l'immensité du vice. La mode est aux PN et heureusement, ils sont moins nombreux que certains prétendent.
Comme il faut comprendre avant d'apprendre, pour le PN, il faut avoir ressenti avant de dire. Le reste n'est que supputations, bons sentiments, égarements ou travail de labo. J'ai ressenti directement le mal, en moi, et aussi au travers de la personne que j'aimais, c'est ma double peine et mon remord. Je m'en sorts bien, mais aujourd'hui, je pense aux victimes qui restent, à celles qui risquent.
Les mots peuvent détruire et tuer, autant que les actes.
Je te livre un courrier qui date de l'année dernière. Alors à la recherche d'une compréhension, j'étais en relation avec une association d'aide aux victimes. C'est un simple copier collé, les noms ont été changés. Pour ce qui est de l'intégralité de la saga, je peux te la transmettre en MP, ainsi que moult documentations et liens.
Quant à dire qu'il y en a de plus ou moins atteints ? Le PN est ou n'est pas.
Il ne faut surtout pas confondre avec les comportement déviants qui sont autres. Je ne m'avancerai pas à t'en parler, car ces gens là font la démonstration d'eux même, une sorte d'auto allumage.
Pour ce qui est des PN, j'en ai rencontré quatre, C'est beaucoup, c'est énorme.
Depuis longtemps, je pensais avoir un radar à cons, le con simple, et le complexe, celui que les autres ne voient pas ou ignorent. Mais quatre super- méga etc etc se sont avérés être hors concours.
Pourquoi ?
Était ce moi qui étais mal calibré ?
Pourquoi étais je le seul à ressentir le malaise, en leur présence autant qu'en leur absence, et même dans leurs écris?
Jusqu'à l'année dernière, je raisonnais encore en terme de vicieux, de malhonnête et autres joyeusetés. Puis est arrivé le quatrième, la révélation du grandiose, le TIPEH des tordus, le mètre étalon des vicieux. Celui qui explique le passé.
La principale victime était une Zébrette, comme il en est quelques une dans cette savane, une hypersensible, LA proie idéale. Le bourreau était sa fille, comme je l'ai écrit dans ma présentation.
Je ne suis qu'une victime co latérale. Heureusement pour moi, je n'ai jamais été en amour avec un de ces êtres avant que de les reconnaître. Cela fait qu'aujourd'hui, j'en parle uniquement comme du bien ou du mal , comme du blanc ou du noir. Avec ces aberrations, il n'y a pas de demie mesure. Je ne suis aucunement troublé par un amour passé ou potentiel envers l'un d'eux. C'est un ou zéro. ( là, le licorneau n'en est plus un).
Le PN est à la secte ce que l'EURL est à la SARL.
Le sujet est grave et vaste, et je n'emploie l'expression de Pervers Narcissique qu'à l'intention des victimes. Celles qui s'en sont sorties, car ce sont les seules, je dis bien les seules à croire, à comprendre, à mesurer l'immensité du vice. La mode est aux PN et heureusement, ils sont moins nombreux que certains prétendent.
Comme il faut comprendre avant d'apprendre, pour le PN, il faut avoir ressenti avant de dire. Le reste n'est que supputations, bons sentiments, égarements ou travail de labo. J'ai ressenti directement le mal, en moi, et aussi au travers de la personne que j'aimais, c'est ma double peine et mon remord. Je m'en sorts bien, mais aujourd'hui, je pense aux victimes qui restent, à celles qui risquent.
Les mots peuvent détruire et tuer, autant que les actes.
Je te livre un courrier qui date de l'année dernière. Alors à la recherche d'une compréhension, j'étais en relation avec une association d'aide aux victimes. C'est un simple copier collé, les noms ont été changés. Pour ce qui est de l'intégralité de la saga, je peux te la transmettre en MP, ainsi que moult documentations et liens.
- Spoiler:
Vous avez employé un mot qui défini Noémie , « la Grâce ». Mes propos ne trahissent donc pas ma pensée. Noémie est une âme belle, un être exceptionnelle et vous avez raison, beaucoup l'on dévorée et s'en régale encore, se repaissent de son aptitude au bonheur. J'en ai profité aussi, mais différemment. Car aimer, c'est aussi valoriser l'autre en entier, seul. C'est valoriser ce qu'elle a fait avec moi, ce que j'ai fait avec elle, ce que nous étions ensembles. J'ai été aimé par la grâce, comme j'ai aimé l’exceptionnel. Aujourd'hui, le monde est froid et gris.
Vous avez je vous cite « renoncé à vouloir changer ces êtres, proches, mais cruels et tellement dangereux ». Vous avez déjà rencontré ces êtres malveillants, vous en connaissez le pouvoir, vous savez la constance de leurs intentions. J'espère que vous êtes réellement au paradis, mais vous avez aussi souffert. Avant ce paradis, vous avez dû purger ce passé et j'espère votre résilience bien heureuse. C'est difficile, on en sort amputé.
Vous avez rencontré ces êtres maléfiques. pour ma part, c'est ma quatrième rencontre.
La première fois, j'ai été broyé, et professionnellement, et dans ma vie familiale . J'étais contrôleur aérien donc avec une aptitude réelle à gérer le stress, avec un suivi médical et psychologique resserré. En 9 mois, j'ai été explosé : cas social, déprime avec prozac, crises de larmes subites et un procédure de divorce un an plus tard, l'impression de gêner tout le temps et tout le monde. Je suis parti pour de mauvaises raisons et revenu pour d'aussi mauvaises, dont la peur d'être seul. Je sais, c'est pas beau.
La troisième fois, en 2008, je venais de connaître Noémie. Un travaille inintéressant et un harcèlement qui a débuté au bout de quatre mois, un patron qui a joué avec ma loyauté. Zona, douleurs diverses, névroses aussi. Au bout de huit mois, j'ai eu un accident de la route, avec deux ans d'arrêt : Névralgies cervico-brachiales, d'Arnold ou fibromyalgie, très certainement psyhobobos. S'en est suivi un licenciement pour inaptitude et un mois plus tard, un AVC . Je sais maintenant l'influence de l'esprit sur le corps, et lycée de Versailles. La puissante malveillance de ces être atteint aussi nos corps au travers de nos esprits. Ici, je vous espère en pleine santé.
Je sais le doute que l'on peut avoir en soi, je sais aussi que le salut est dans la fuite, que je ne suis pas de taille.
Le raisonnement loin du bruit, les résolutions sur le comportement à adopter ne suffisent pas. Les malveillants provoquent, et face à cet acharnement, je suis sans défense, idiot, bête, empêtré dans des justifications alors que la réflexion salutaire avait été là.
Je sais que, quand je me suis saoulé et que j'ai violé l'amour de Noémie, quand j'ai volé sa victoire, j'étais déjà dans la fuite d'un pervers manipulateur.
Fuir pour sauver sa peau oui, mais j'aime Noémie. Puis je lui faire mal et la sauver malgré elle. A qui ou à quoi dois je être loyal ? A notre amour, à Noémie éprise de la vie ? à la mère victime de sa propre chair ? Et tant d'autres questions encore.
Noémie est elle consciente de l'état de sa fille? Noémie qui ne m'a jamais, jamais vanté une qualité d'Astrid , alors que même le père de ses enfants en avait. Ce silence est il lapsus d'une triste impuissance ?
Voilà, que faire ou ne pas faire ?
Je me suis efforcé d'avoir des mots neutres en écrivant, mais je me sais encore lourdement chargé d'émotions. Je m'efforce à gérer mes écrits plus que je ne l'ai fait avec les mots.
Vous avez renoncé a changer ces êtres ? mais sauver celle qu'on aime...
J'espère que la lecture de cette bien triste « saga », pour reprendre votre terme, j'espère que cette lecture vous apporte autant que son écriture m'a soigné et m'apportera encore.
Invité- Invité
Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
Des messages inattendus m'encouragent à livrer plus.
Aujourd'hui, Je le fais à ma façon, en racontant.
C'est encore un copier/coller. J'ai commencé la rédaction de ce texte en juillet 2012, pour passer ma colère.
Aujourd'hui, Je le fais à ma façon, en racontant.
C'est encore un copier/coller. J'ai commencé la rédaction de ce texte en juillet 2012, pour passer ma colère.
- Spoiler:
J'ai 54 ans, et dimanche dernier, j'ai quitté Noémie. Nous nous connaissons depuis janvier 2008, elle a 52 ans, est divorcée depuis 10 ans et a deux enfants, un fils de 19 et une fille de 24 ans. J'ai 54 ans, suis divorcé depuis 7 ans. J'ai trois enfants de 21, 30 et 32 ans. Au début, nous avons vécus deux ans en ne nous rencontrant que chez moi, puis, doucement, de plus en plus chez elle également. Nous devions vivre ensemble très prochainement mais depuis toujours, Noémie savait que sa fille serait un problème pour nous, elle me l'avait dit mainte fois. Le problème s'est révélé lentement mais réel et insidieux, puis a augmenté depuis quelques mois, par des crises de violences verbales et physiques. Samedi dernier, j'ai été Con, comme me l'a dit Noémie qui pourtant n'est pas coutumière de ce langage, et elle a raison. Stupidement, et tout aussi cruellement, je lui ai dis tout ce que je sais de sa fille et en me saoulant consciencieusement, pour pouvoir oser . C'est fini entre Noémie et moi, mais elle est et reste sous l'emprise d'une perverse manipulatrice.
Cette séparation est brutale et pour Noémie, le danger est réel. Quoiqu'elle en dise, elle est fébrile quand sa fille doit arriver et se couche bien souvent après son départ. Éprouvée par la maladie, son passé familial et un accident de la route, elle reste extrêmement fatigable, avec un traitement médical lourd.
J'en arrive à douter de mes convictions malgré les faits, (étonnant ça). mais c'est tellement énorme. Je dois revoir Noémie pour lui rendre et récupérer des affaires. Est ce réellement Astrid qui est une manipulatrice perverse et détruit sa mère lentement, sûrement, avec méthode, inexorablement ? Est ce moi qui déraisonne et qui ai un comportement de jaloux et devient manipulateur ? Est ce moi qui n'ai pas supporté une pseudo rivale et qui cherche une absolution pour mon comportement. Ce comportement, je le sais déplorable dans sa forme et dans ses conséquences. J'essaie d'avoir les idées claires. Voici l'histoire de Noémie, la notre, sa situation actuelle.
Noémie a une sœur et un frère de 12 et 14 ans ses aînés ainsi qu'une demie sœur par son père. Très jeune sa mère lui a fait savoir qu'elle n'avait pas été voulue. Noémie a été aimée, très éduquée et construite par son père décédé il y a 10 ans. Il reste pour elle l'homme exemplaire et je sais moi aussi qu'il était exceptionnel, qu'il est l'homme de sa vie. Monsieur Julien était ouvrier. Communiste, il a combattu à 18 ans en Espagne dans les brigades et ensuite dans la résistance. Il a cher payé l'engagement pour ses convictions, car ensuite, la vie ne l'a pas favorisé financièrement. Noémie a vécu ses premières années dans les baraques.
Elle savait lire à 5 ans. Julien l'emmenait souvent au cinéma, l’éveillait à la beauté du monde, à la richesse des valeurs qui font un homme, à l'enrichissement par l'autre, au droits d'une femmes, au pouvoir du savoir, à la puissance du raisonnement. Des baraques et de cette époque, Noémie garde des souvenirs d'entraide, de solidarité, d'une vie sobre, rude aussi . Elle raconte la cigarette de son père qui rougeoyait au fond de la pièce, le soir quand tout était éteint, tranquille. Elle m'a souvent dit la fierté de Julien quand la famille a aménagé dans un HLM ou quand il a eu sa première voiture . Souvenirs d'enfance, les vacances à sainte Audierne, le voyage à quatre dans la deux chevaux chargée comme dix, les nombreuses journées pluvieuses à lire, écouter et raconter sous la tente. Noémie me transmet si bien ce qu'elle a intensément vécu avec son père que j'en ai des photographies sous les paupières. Une petite fille vive et gaie, longues nattes noires et peau blanche qui donne la main à son père et joue avec lui sur une longue plage. Un homme heureux de ses enfants, de sa fille, et qui peut leur offrir des vacances. Un père qui sait donner des leçons, avec un sermon et une tape aux fesses quand la faute en est une. Un papa qui est malade et va vomir après fait son devoir en levant la main sur un de ses enfants.
Julien a cédé à son fils aîné la place qui lui était promise dans un garage automobile. Homme loyal, de devoir autant que de convictions, homme de valeurs, éclairé, Julien et Noémie étaient fait pour se comprendre, et s'aimer les âmes, fier et heureux de l'autre. Julien est décédé triste et dépressif après l'accident de Noémie, déjà éprouvée par la maladie qu'elle avait eu à vingt ans. Un homme, un père, un maître de vie, une référence.
De ses parents, Noémie parle d'un couple amoureux qui faisaient la sieste, quelques fois quand Julien était de repos. Julien se rasait alors une deuxième fois. Noémie sourie toujours tendrement en me le disant. Un couple attentionné, fidèle et loyal, un couple qui profitait des plaisirs simples que la rudesse de la vie leur accordait. Un couple qui éduquait ses enfants avec les moyens du moments. Un couple humble qui savait la valeur des gâteaux pour le repas du dimanche midi. Un couple qui assumait pleinement ses devoirs de parents, qui savait aider la voisine dans la détresse en gardant, et en nourrissant ses enfants. Un couple douloureux quand il s'éloigne de ses propres enfants, pour soigner la maladie dans un sanatorium. Un couple, une référence.
Géraldine, la mère de Noémie à élevé consciencieusement ses enfants avec les moyens disponibles. Elle était ravie du petit dernier qui jouait à ses pieds quand elle tricotait. Maîtresse de maison, elle savait la sagesse et l'autorité de Julien. Noémie a pris grand soins de sa mère après le décès de Julien, étant l’héritière des valeurs du père, ce qu'elle ne revendiquait pas. Les relations avec Noémie sont, étaient celles d'une fille très très attentionnées avec sa vieille mère, je ne dit pas maman. Ces relations sont distendues depuis que Géraldine a eu un comportement indigne. Une mère de devoir...
Le frère aîné a réussi une belle carrière chez le concessionnaire auto, après une jeunesse turbulente. Ses dernières années, son couple l'a amené oublier les valeurs de son père. Ses relations avec Noémie sont inexistantes depuis 2 ans. Un frère qui a oublié d'où il vient.
Âgé de 50 ans, le frère cadet semble avoir toujours été le petit gâté de Géraldine, sage, toujours gentils, discret, pas bruyant. Il a vécu chez sa mère jusqu’à il y a 2 ans. Il garde une relation privilégiée avec elle, dîne et dort régulièrement chez elle, rituellement. Ses relations avec Noémie sont distantes, il lui offre bien son ancien matériel hifi quand il en change, mais pas de relation suivie. Noémie et lui se voient aux réunions de famille et éventuellement chez Géraldine, par hasard. Après la maladie de Noémie, du jour au lendemain, et sans raison apparente, il ne lui a plus parlé pendant dix ans, puis, tout aussi subitement, il est revenu à un comportement normal. Un membre de la famille.
De douze ans l’aînée de Noémie, Carmen a été la grande sœur qu'une cadette admire. Hélas, que de souvenirs, de déceptions et de peurs. Noémie avoue sous la douleur que sa sœur est une narcissique hystérique avec tout ce que cela induit. Enfin consciente du mal que sa sœur lui a fait, après son divorce, elle décide de minimiser les relations avec celle qu'elle croyait aussi son amie. C'en est alors fini des comparaisons de bronzage, de poitrine, et autres sarcasmes, amplifiés quand un homme est là. C'en est fini des reproches d'avoir été la préférée du père, fini aussi la culpabilisation de l'avoir minée par sa maladie et son accident. Les relations actuelles sont quasi inexistantes, jusqu'à une rencontre récente. Une narcissique hystérique.
Emmanuel est fils d'un officier. Sa mère est une femme soumise, qui se contente de ce que lui laisse son mari souvent absent et volage. Emmanuel a quitté ses parents à 18 ans, vivant dans un garage et de petits boulots. Après avoir connu Noémie, il a poursuivi ses études et est devenu avocat. Ce sont les parents de Noémie qui ont cautionné ses études. Noémie ne voulait pas vivre avec lui, mais sa mère l'y a incité. Elle a donc loué un appartement et fait bouillir la marmite. Tout allais bien jusqu'à l'arrivée des enfants. Quand Marcel est arrivé, Emmanuel ne s'est alors plus occupé que lui, copain plus que père, spectateur fier, complaisant et hilare plus qu'éducateur. En plus de son métier très rémunérateur et des tâches ménagères quelle faisait avec le dévouement et le soin que je sais, Noémie devait assumer seule le rôle de père et de mère. Noémie ne m'a jamais parlé de l'enfance d'Astrid à cette époque si ce n'est que dès que Marcel est arrivé, Astrid n'a plus existé pour son père. Celui ci n'avait d'yeux que pour son fils. Son comportement est devenu méprisant et dominateur, sadique. Noémie était devenu comme elle dit: « la jolie dame qui fait si bien dans le décor ».
Noémie n'a jamais voulu se marier avec Emmanuel, elle a acheté seule la maison de famille, Emmanuel assurant les frais divers et les vacances qu'il imposait, se montrant très radin et égocentrique, ses goûts d'abord. Ses revenus ont toujours été un mystère, mais son cabinet D'avocat et ses réalisations sont très connu. Les Affaires, la bourse, la voile occupaient son temps.
Noémie a eu une grave accident de voiture durant son travail. Comas, multiples fractures sur un corps déjà éprouvé. Quelque mois après, Emmanuel achetait un bateau pneumatique sans en avoir jamais parlé auparavant. Noémie pas encore remise de son accident, il emmène sa famille essayer le bateau au large. La mer formée, la vitesse, l'inconfort. La douleur physique a été violente, morale aussi. Cet été là encore, il décide d'aller visiter Pompeï en famille et en voiture. Finalement, il y est allé en avion, sans Noémie et sans Astrid. Trop d'agressions morale, Qu'était elle devenu pour qu'on la traite ainsi ? Peu de temps après, Julien est décédé, culpabilisant Noémie encore plus. Dans la semaine qui a suivi le décès de Julien, Noémie s'est effondré en larme à table. Emmanuel lui a alors lancé qu’elle avait un comportement indigne, ou un autre qualificatif de même sens, je ne me souvient plus.
Noémie a alors traversé une période avec des pertes de connaissance. Au moins une fois, c'est Astrid qui a appelé les pompiers. Noémie a enfin décidé de se choisir elle et ses enfants et a mis les affaires d’Emmanuel à la porte. Finis les pertes de connaissance. S'en suit une procédure de divorce, les violences du mari éconduit, le faux témoignage d'un grand-père sensé avoir en plus d'une parole, un honneur d'officier. Le témoignage de Marcel a été demandé par un juge, Astrid a refusé de le faire. Paroles d'un enfant de dix ans, faux témoignage d'un officier, la garde de Marcel a été confiée à son père. Commentaire d'Astrid à sa mère : « Tu te rends compte maman, ils "nous" ont enlevé Marcel »...
Injustice ou autre chose? J'ai toujours cru en la première version à travers Noémie. Mais il y a quelques semaines, face à ce que je croyait encore n'être que les caprices d'une sale gosse, une autre vision s'est imposée à moi. Et si les juges avaient protégé Marcel en l'éloignant de sa sœur et de son pouvoir malsain, de deux maux, choisissant le moindre? J'en ai parlé à Noémie qui m'a répondu qu'elle avait déjà entendu ça...
Emmanuel a tenté également de séduire Astrid, propositions multiples et claires d'un père triste, mais riche et qui peut lui offrir ce qu'elle souhaite ? un appartement etc etc. Quand on est au Fouquets, on ne veux pas aller "Au lion d'or", même si les deux sont gratuits...
Noémie dit de lui que c'est un manipulateur et qu'il est très intéressé par l'argent, je rajoute qu'il a peut être aussi un côté sadique.
Marcel est un minot, un garçonnet dans le corps d'un homme, un gros cœur tout mou. Après avoir vu des femmes outrageusement sexies, il dit à sa mère que c'est joli, mais que c'est pas beau. Voilà Marcel. Comme tous les jeunes, il est partagé entre les lumières de la nuit et sa sensibilité. Capable d'exprimer la beauté d'un air d'opéra quand il est seul avec Noémie, Il est tout aussi capable de parler de bâtard, d'enc... et autre qualificatifs en parlant de quelqu'un. Un vrai pti mec, qui le matin au réveil descend les escaliers la main dans le caleçon et s'affale comme un phoque dans le canapé , épuisé. Très attentionné envers Noémie, quand ils sont en ville, il prend bien soin de marcher du bon côté pour protéger sa marche, prêt à être le sauveur au moindre regard douteux. Il ne dévoile sa sensibilité qu'à sa mère, y compris ses amours. Des charmes accordées et la demoiselle devient l'amour merveilleux, celui de sa vie. Un rejet, et Marcel est broyé. un enfant quoi... Noémie dit qu'une femme pourrai le menez par le bout du nez. Après le divorce, son père lui a dit avoir été sauvé par lui. Plus tard, Marcel s'est rendu compte qu'il préparait le voilier de son père pour une sortie avec lui, mais que la sortie se faisait sans lui mais avec une dame. Broyé le Marcel.
Gamin qui est sain, de son temps, Marcel travaille toujours seul. Il a refusé l'aide de Noémie, maintes fois proposée. Est ce pour faire comme son père ? Est ce pour ne pas faire comme Astrid dont la réussite a été entièrement voulue, géré et portée par sa mère. Lui aussi est capable de tentatives de manipulations, mais avec la kolossale finesse de son âge. Noémie fait alors semblant de ne rien voir, quitte à revenir sur le sujet plus tard.
Quand Noémie a vendu sa maison, il a fallu faire du grand nettoyage, je me souvient d'un samedi. Hors de question de demander l'aide d'Astrid, qui vivait chez Bernard. Marcel ayant la malchance d'être là, son aide a été demandée. Il s'est prêté au jeu en râlant. Effectivement il fallait la force d'une jeune homme pour certaines tâches. Il a réellement travaillé, en se grattant les fesses plus souvent que le sol. Dans l'après midi, Astrid est passé chez sa mère pour récupérer des affaires de cheval, ce n'était pas pour aider. A son arrivée, Elle nous a vu tous les trois en train de travailler. Elle a aussitôt pris du matériel et a nettoyé les portes-fenêtres. C'est la seule fois, je dis bien la seule fois où je l'ai vu aider sa mère sans incitation, et avec une réelle énergie. Très vite, Marcel a prétexté une sortie en vélo pour s'échapper. Son frère parti, Astrid est partie très vite, elle avait un emploi du temps, des obligations, son cheval l'attendait. A son retour, Marcel a été odieux, salissant les escaliers encore mouillés, provocateur dans son vocabulaire, de mauvaise foi. Il s'est changé et est sortie, sa mère n'ayant pas à savoir où il allait. Je n'ai compris l’enchaînement des faits que cette année, au mois de juin, donc très récemment. Dans tout ceci, Noémie a eu les réactions douces, fermes et intelligentes d'une maman aimante. Par la suite, plusieurs fois, Noémie m'a fait remarquer que ce jour là, Astrid l'avait aidé sans qu'on lui demande.
Dans les relations entre Marcel et sa sœur, je n'ai pas vu grand chose, si ce n'est un comportement castrateur de la part d'Astrid, fleuretant bien souvent avec le mépris. De la hauteur de ses 6 années de plus, le dédain tombe sur un Marcel maladroit qui lui ne sais pas prendre la pose et s'enflamme.
A la même période que la mise en vente de la maison, une lettre est arrivée pour Marcel. Noémie m'a montré cette lettre anonyme. Y étaient relatés des problèmes avec les amis de Marcel. Les vomissures pleuvaient. Astrid vivait alors chez Bernard. Noémie posait toujours le courrier de ses enfants sur un meuble, bien rangé à l'entrée de la maison. Astrid d'un côté, Marcel de l'autre. Noémie m'a dit qu'Astrid s'était trompée et avait ouvert la lettre de Marcel par erreur. Noémie n'aurait jamais oh grand jamais ouvert une lettre destinée à un de ses enfants. Marcel disait ne pas savoir qui avait écrit cette lettre. C'est vraiment pas de chance pour Marcel.... Et Astrid qui par maladresse, devient la main du hasard qui discrédite son frère une fois de plus.... Je rappelle qu'elle racontait à sa mère les faits , gestes et paroles de son frère, ou prétendu comme tels, mais qui jamais n'étaient à l'avantage de Marcel. Incendiaire encore sous couvert d'une bienveillante surveillance. Au dire d'Astrid, même Bernard aurait remis Marcel à sa place...
Marcel qui se prive du besoin, du plaisir de sa mère pour prouver que lui, il existe par lui même. Marcel qui est bruyant, et s'étale sur la table pour attraper le sel. Marcel qui a pompé l’énergie de sa mère comme elle dit et qui en fait trop. Marcel qui ment et tente de réécrire l'histoire de son père. Marcel qui ment encore grossièrement pour justifier ses errances, parfaitement conscient de mal agir. Il réagit en fait. Marcel qui croit ne pas avoir sa place dans le cœur de sa mère et depuis longtemps. Une autre entretient cette croyance, en réécrivant aussi l'histoire, en répétant ses heures, ou plutôt ses minutes qu'elle voudraient glorieuses.
Marcel , jeune homme qui veut exister et qui erre dans la fuite . La Première victime, c'est lui.
Autant Noémie m'a parlé de Marcel, de ses goûts, de ses qualité et de ses défauts, anecdotes, soucis, relations avec Julien, autant je ne sais rien d'Astrid. Avant que je ne connaisse ses enfants, bien consciente, Noémie m'avait prévenu que Marcel ne poserait pas de problème à notre couple, que le problème serait Astrid. Elle me l'a tant répété que j'en étais soucieux.
Astrid a 25 ans et je ne sais pas grand chose d'elle. D'une apparence tellement discrète qu'elle en est secrète, c'est son droit. Je dis bien en apparence.
Quand elle a acheté sa maison après le divorce, Noémie avait dû faire construire un mur du côté rue, car Astrid avait peur. Noémie dit que c'est une peureuse, qu'elle est timide qu'elle craint aussi de vivre seule. Cette peur ne l'a pas empêche de rentrer de boite de nuit à pied, la nuit. Capable de gifler un cousin en boîte de nuit aussi. Je ne me rappelle pas l'avoir jamais entendu exprimé quelque peur ou même quelque sentiment que ce soit. Même dans les apparences, c'était un mutisme absolument illisible, mais jamais de peur. Une assurance qui relève plus d'un homme que d'une jeune femme. Une tenu de corps, une démarche presque androgyne, avec toujours ce regard fuyant.
Quand il n'y a personne d'autre que Marcel ou moi, elle parle fort, a des geste fermes, décidés. J'ai assisté à un seul repas de famille, chez Noémie pour la fête des mères. Il y avait François, Géraldine, Astrid, Noémie et moi. Je ne ma rappelle pas si Marcel était là. Astrid est arrivée chez Noémie au dernier moment , juste avant de passer à table et d'aller faire du cheval. C'est aussi la première à être partie, peut être même avant l'arrivée de Carmen et de son fils qui ne venait qu'après le repas. Elle a offert un vase à Noémie, peut être même en lui faisant la bise, chose qu'elle ne fait jamais. François a fait remarqué qu'elle avait dû acheter le vase 1 euro dans une farfouille et il n'avait pas forcément tors. Sur le moment, je n'ai pas compris cet "humour caustique", déplacé.
Elle ne regarde jamais dans les yeux et ne sourit jamais non plus. une seule fois, je l'ai déridé, il y a trois mois, en cassant son raisonnement avec humour, du vrai celui-là. Elle déblatérait des saletés sur Bernard, sur son incapacité à travailler seul, elle devait l'aider constamment. A l'entendre, Bernard savait tout juste lire et écrire. Par une pirouette, j'ai rappelé que c'était ce que faisait Noémie avec elle durant ses études. S'en suis un visage exceptionnellement surpris , qui très vite se détourne vers la fenêtre.
En fait, Astrid exigeait, mais le mot est faible, que sa mère l'aide dans ses travaux. Les demandes étaient faites au dernier moment, dans l'urgence, Noémie ne pouvant plus refuser. c'est Noémie qui faisait tout le travail, du plan à la recherche et à la rédaction. Astrid se contentant de la recopie et de critiquer le travail accompli par Noémie.
Jusqu'au début de l'année, Astrid vivait chez Bernard,. Il en était ainsi depuis deux ans. Noémie assurait financièrement et plus encore, Astrid étant sans revenus, hormis la pension alimentaire que versait Emmanuel.
Mais depuis qu'elle a trouvé du travail, le comportement d'Astrid a change énormément...
Je revient sur la chronologie depuis 2008, c'est indispensable. La séquence, est aussi important que les faits . Je m'efforce ici de reprendre ces faits , je dis bien ces faits, mais cacher le ressenti est impossible. je reprend alors celui du moment.
• 2008 Noémie et moi, on se rencontre, le plus beau des sentiments est là. On ne se voit que chez moi, c'est aussi une maman.
• 2009 Noémie me fait visiter sa maison alors qu'elle est sûre que ses enfants ne sont pas là. Je ne peux rien voir ce jour là. Noémie souriait devant la peur que j'avais qu'Astrid n'arrive, pas Marcel, Astrid. Depuis peu Marcel est en effet revenu vivre chez sa mère, tout en passant un week-end sur deux chez son père, c'était son choix. En fin d'année, je rencontre quelques fois les enfants de Noémie. Rencontres que Noémie préparait pour qu'elles paraissent toujours fortuites. J'avais le trouillomètre dans le rouge.
• 2010 Je viens de temps en temps chez Noémie mais ne passe jamais la nuit chez elle quand Marcel est là.. Astrid habite déjà chez Bernard. J'ai le souvenir d'une Astrid très timide, complètement effacée, chuchotante.
Noémie dit sur le ton d'un aveu qu'il faudrait une thérapie à Astrid pour accepter les hommes, mais Bernard lui fait beaucoup de bien. En effet, a ce moment là, elle le regarde encore avec les yeux d'une amoureuse. Je prête ma voiture à Astrid pour un week-end, pour tracter le Van du cheval. Astrid ne m'a rien demandé, c'est Noémie qui l'a fait.
Je participe à un repas de famille chez Noémie pour son anniversaire, en présence de Géraldine entre autres. Quelques repas aussi en présence d'Astrid et de Marcel. Le tempérament commence à se découvrir, très castrateur vis à vis du frère, toujours très très cadet.
• 2011 En janvier, j'ai un AIT le côté gauche est atteint. Je n'ai rien vu, et rien ne bouge à gauche pendant trois jours. Je verse une demie larme, très bref moment. Noémie a tout géré car ma sœur est une Ado de 56 ans, ma mère est trop âgée et les relations sont tendu avec mes enfants. Je sort de rééducation fin mai, un quart plégique, une coquetterie dans la démarche, la main gauche maladroite et la main droite un peu gauche. Mais j'ai gardé toutes les pièces pour réfléchir. Plus de craintes que de mal, surtout tout au fond du mâle. Durant la rééducation , j'ai passé de nombreux test psycho machin. Un compte-rendu est mon plus beau diplôme. Je suis très structuré.
Le 1° mai, je vois Marcel pour la dernière fois, comme Noémie, hormis cette rencontre qu'elle a faite sur la route Elle était en voiture, il faisait du vélo. Ils parlent. Maladroit, dans la posture, il persiste avec elle, il existe par lui et sans elle ....lui. Pauvre gosse, quel gâchis.
en 2011, Je découvre une Astrid exigeante avec sa mère et Bernard. Lors de mon hospitalisation, je lui prête ma voiture, toujours à la demande de Noémie. cette fois ci, elle m'est rendue non nettoyée et ça se voit, et le réservoir rincé. Ce ne devait être que pour les week-end, pour transporter le cheval, mais récemment, caché sous mon parapluie dans le vide poche, j'ai découvert un PV pour stationnement illicite en centre ville, c'était un jeudi, dans une rue proche du travail d'Astrid.
Elle veut que Bernard trouve une formation, le pauvre garçon, elle est a le beau corps de sa mère et sa mère l'a hissée au bout de ses études. L'apparence est flatteuse. C'est un grand gamin de trente ans, brut de décoffrage et charmant, ses intimes le surnomment nounours. Mais c'est un intérimaire permanent. La barre est haute, Il aime Astrid, il parle d'enfant. Je crois qu'il ne sait pas comment faire pour la mériter, pour la satisfaire, pour être à sa hauteur.
Noémie ne fait jamais rien de bien, jamais. Et quand Astrid reçoit un cadeau, une surprise, pas un sourire, tout juste un merci à peine audible, et toujours, toujours sans le regard qui confirme. Le quotidien est toujours normal, mais critiquable et critiqué, le petit plus est toujours un dû.
Printemps été 2011. La maison est vendue et le nouvel appartement en réfection totale. Le déménagement aura lieu en novembre. Avec Noémie, nous devions alors vivre ensemble dans cet appartement dont elle parlait comme notre nid d'amour, notre foyer. Marcel est chez son père, Astrid chez Bernard. Noémie disait qu'elle voulait une rupture, que ce changement était idéal pour faire comprendre à ces enfants qu'elle vivrait sa vie avec moi, même si une chambre était prévue pour chacun de ses enfants, au cas où.
Nous passons le repas de noël avec Astrid qui part de bonne heure pour aller chez Carmen puis réveillonner chez les parents de Bernard.
Ce Noël là, je croyait pouvoir passer le réveillon avec mes enfants, après six ans d'attente car je n'ai eu que très peu de relations avec eux pendant six ans, hormis Lydie, la cadette. Je ne voulais pas que quiconque imagine, que j'aille vers eux par besoin affectif. J'avais quitté leur mère pour ce qu'elle était, pas pour une autre, impardonnable. Ils étaient dans un conflit de loyauté. Mi décembre, ma fille aînée m'avait dit au téléphone qu'ils ne pouvaient pas réveillonner avec moi, que mon fils ne serait pas d'accord, ça se ferait chez leur mère. J'aurais le 25 midi chez les parents de mon gendre. Ça, plus mes petits enfants qui appellent le compagnon de mon ex épouse papy ( alors que mon ex se fait appeler par son prénom)... Le soir de Noël, après le départ d'Astrid je me lâche, j'envoie un texto assassin a mon fils. Dans les jours qui suivent, je fais part à Noémie du comportement d'Astrid qui me semble vénal, intéressé. Noémie me renvoie à juste titre dans mes buts pour quelque temps. Je retourne chez moi à Lorient. Psy, antidépresseur. Je me fais croire que c'est une prise de conscience de mon état physique suite à l'AVC. La prise de louzous rassure Noémie. Mon humeur change vers plus de sourires, ma libido aussi, au sens général du terme.
2011 est une très très dure année pour Noémie. Mon AVC, Marcel qui retourne chez son père, la vente de la maison qui s'éternise, comme les travaux de l'appartement . Géraldine "refuse" de l’héberger deux nuits et la laisse dormir par terre dans la maison le we du déménagement même si elle vient la voir 5 mn le dimanche matin. On était assis sur le matelas quand elle est venu dans la maison vide. Astrid a sa quatrième année de droit, après une première note de 9.6 les oraux sont à préparer. Encore et toujours, tout se fait à la force et la volonté de Noémie. Mais Astrid arrête ses études à cause de l'anglais, petit job d'été puis repos sabbatique. Noémie me parle de plus en plus d'Astrid. elle est inquiète pour elle et le lui montre aussi beaucoup. Petit soleil sur le cœur, Noémie reçoit les bon résultats scolaires de Marcel qui vit quasi seul dans la maison de son père. Et moi qui débute 2012 en lui faisant peur, en dévoilant ce que je vois, c'est politiquement incorrecte, voire trouble. Lucide tout simplement. Je réponds à l'obscur par le cynisme.
On aurait dû vivre déjà ensemble dans l'appartement de Noémie une partie de l'année et sur mon bateau une autre. Ce projet remonte à 2010, Il a été reporté à cause de mon AVC, et mon impatience inquiétait Noémie.
Au début de l'année 2012, je commence donc a voir quelques côtés désagréable d 'Astrid, gosse de riche, capricieuse, paresseuse, très ingrate aussi, exigeante avec sa mère et lui faisant souvent froidement mal. Les sarcasmes lui servent d'humour, les ricanements sont ses rires. Je crois alors que Noémie induit involontairement ce genre de comportement. C'est une maman qui a élevé ses enfants seule. Je pense aussi Astrid gosse de riche, voire sale gosse de riche.
2012 commence donc, Noémie est déçue de moi et chez elle. Elle attends que je règle mes problèmes. Je suis chez moi à ruminer autant qu'à attendre l'effet des médicaments. Lors d'un repas de famille chez mon neveu, je recommence à fumer. J'avais fumé ma dernière cigarette dans la voiture de Noémie, en janvier 2011 avant d'entrée à l'hôpital. Marcel est chez son père, ne donnant toujours pas signe de vie à sa mère.
Notre vie ensemble est de plus en plus imminente. Noémie m'envoie toujours des sms délicieux, elle dit si bien l'amour, et son vœux de notre vie commune . Nous allons deux fois a Paris voir des spectacles, visitons les concessionnaires de camping car, l'avenir est a nous, chaud, rouge comme dit Noémie
Astrid ne recherche pas autant de travail qu'elle ne fait du cheval.
En février, Astrid trouve un travail. En avril, Après la titularisation d'Astrid dans son emploi d'assistante juridique, Noémie a reporté une nouvelle fois notre vie ensemble. Un nouveau projet voit le jour, juste après le repas que Noémie offre à Astrid pour fêter sa titularisation. C'est Astrid qui a offert le repas à ses amis pour la même raison, allant même jusqu'à le dire à sa mère.
Je serai son locataire dans un appartement qu'elle me louera, défiscalisation Scellier. Elle vendra son appartement et placera l'argent pour avoir un complément de retraite. L'idée, est de profiter, tout en assurant notre retraite. Bien sûr, et comme toujours, Astrid est informé et c'est normal.
Mais elle freine Noémie dans l'idée de cette vente de l'appartement rénové, ou alors trouve un appartement en Duplex, (super pour deux esquintés de la vie, on mettra un ascenseur dans l'escalier) .
Noémie pourrait pourtant profiter d'une très grosse plus-value, très bonne affaire à l'achat, très très belle rénovation, revente rapide. Financièrement, je suis sensiblement au même niveau que Noémie, malgré la lenteur de l'administration. Retraité de l'armée, pension de la Cpam et retraite complémentaire pour 3200 euros aujourd’hui et 3900 euros après régularisation.
Donc Astrid a trouvé du travail en ce mois d'avril, vient le midi prendre son repas à l'appartement et semble s'éloigner de Bernard...
Les mois d'avril à juillet à eux seuls méritent un livre.... "La révélation".
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Re: Une corne sûrement, des rayures peut être.
La valeur des gâteaux du dimanche...
Pensées émues
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