Travaux de groupe : comment vous faites ?
+3
Bibo
UK09
Ashin-K
7 participants
Page 1 sur 1
Travaux de groupe : comment vous faites ?
Salut à tous,
Je suis à la fac, en deuxième année, en "LEA", cette formidable filière si pleine de promesse d'avenir, de sujets passionnants et enrichissants. Le niveau n'est pas très élevé, néanmoins on nous demande d'avoir une base dans de nombreuses matières ; la quantité est privilégié par rapport à la qualité (à mon sens...).
Bref, je suis pas tant là pour descendre la fac que pour vous exposer un petit soucis (et tenter d'y trouver une solution). Donc en LEA, et ce dès la première année, on vous demande de vous mettre avec des gens que vous ne connaissez pas, et de travailler avec eux. Bien, très bien. Au début, c'est au pif : t'as de la chance ou t'en as pas. Si t'as de la chance, tu tombes avec des gens pas trop bêtes, ça se passe bien. Sinon, t'en as pas, et au pire, tu fais tout le boulot toi-même, au moins tu le fais à ta façon, et les autres récoltent une bonne note en ayant rien foutu, mais ça... tu t'en fous (j'ai chopé la seconde option).
Ensuite, tu commences à bosser avec des gens avec qui tu as des affinités. Le hic, c'est que je n'ai d'affinité avec que... peu de gens.
Donc, pour en venir au fond du problème (ouais, enfin, c'était long et éprouvant, bravo aux survivants), c'est que je n'arrive pas à m'entendre avec les autres. Je les trouve lent, je m'emporte, je n'arrive pas à justifier des choix qui, à mes yeux sont d'une évidence absolue (sans pouvoir dire pourquoi bien entendu, sinon c'est trop facile), je les reprends à chaque mot qu'ils prononcent, à tel point que, très probablement, je finis par le faire systématiquement, et sans réelle justification. Je suis constamment sur la défensive, très irritable, je passe mes journées à m'énumérer les choses qui font que, quand même, ils sont vraiment cons. Et je deviens, jour après jour, un peu plus aigri. Je me sens toujours obligé d'intervenir, c'est plus fort que moi, je me sens pas de les laisser travailler en me mettant en retrait, je supporte pas de me dire que, pour que ça se passe bien, je doive faire des concessions à propos de choses dont je suis sûr d'avoir raison... Bon voilà du coup j'ai essayé de me mettre en retrait, d'intervenir beaucoup moins (pas du tout?), et on m'a reproché de ne rien foutre... Help me.
Alors voilà, je voulais savoir si d'autres comme moi avaient connu cette situation, comment ils s'y prenaient... Et le yoga, c'est non!
Merci d'avance!
Je suis à la fac, en deuxième année, en "LEA", cette formidable filière si pleine de promesse d'avenir, de sujets passionnants et enrichissants. Le niveau n'est pas très élevé, néanmoins on nous demande d'avoir une base dans de nombreuses matières ; la quantité est privilégié par rapport à la qualité (à mon sens...).
Bref, je suis pas tant là pour descendre la fac que pour vous exposer un petit soucis (et tenter d'y trouver une solution). Donc en LEA, et ce dès la première année, on vous demande de vous mettre avec des gens que vous ne connaissez pas, et de travailler avec eux. Bien, très bien. Au début, c'est au pif : t'as de la chance ou t'en as pas. Si t'as de la chance, tu tombes avec des gens pas trop bêtes, ça se passe bien. Sinon, t'en as pas, et au pire, tu fais tout le boulot toi-même, au moins tu le fais à ta façon, et les autres récoltent une bonne note en ayant rien foutu, mais ça... tu t'en fous (j'ai chopé la seconde option).
Ensuite, tu commences à bosser avec des gens avec qui tu as des affinités. Le hic, c'est que je n'ai d'affinité avec que... peu de gens.
Donc, pour en venir au fond du problème (ouais, enfin, c'était long et éprouvant, bravo aux survivants), c'est que je n'arrive pas à m'entendre avec les autres. Je les trouve lent, je m'emporte, je n'arrive pas à justifier des choix qui, à mes yeux sont d'une évidence absolue (sans pouvoir dire pourquoi bien entendu, sinon c'est trop facile), je les reprends à chaque mot qu'ils prononcent, à tel point que, très probablement, je finis par le faire systématiquement, et sans réelle justification. Je suis constamment sur la défensive, très irritable, je passe mes journées à m'énumérer les choses qui font que, quand même, ils sont vraiment cons. Et je deviens, jour après jour, un peu plus aigri. Je me sens toujours obligé d'intervenir, c'est plus fort que moi, je me sens pas de les laisser travailler en me mettant en retrait, je supporte pas de me dire que, pour que ça se passe bien, je doive faire des concessions à propos de choses dont je suis sûr d'avoir raison... Bon voilà du coup j'ai essayé de me mettre en retrait, d'intervenir beaucoup moins (pas du tout?), et on m'a reproché de ne rien foutre... Help me.
Alors voilà, je voulais savoir si d'autres comme moi avaient connu cette situation, comment ils s'y prenaient... Et le yoga, c'est non!
Merci d'avance!
Ashin-K- Messages : 94
Date d'inscription : 06/01/2014
Age : 29
Localisation : Nantes
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
J'ai trouvé une réponse à ces problèmes: je joue le rôle du souffleur, comme au théâtre, ou bien celui du chaman.
Sans m'afficher comme leader dans le travail, je propose mes idées avec assurance, sur un ton posé.
Mais cela ne suffit pas. Donc, je propose aussi des choses à explorer à partir des idées que donnent mes camarades. Là, il s'agit de valoriser les partenaires, leurs dire implicitement, "ton idée est sympa, peut-on aller plus loin?". Quid si l'idée est stupide? L’intérêt de pousser le raisonnement est de soulever le côté saugrenu de l'idée en question.
Je garde mon calme et surtout, je ne reprend jamais mes collègues sur la prononciation, mais uniquement sur le vocabulaire, en proposant toujours le choix d'un autre mot.
Faire des concessions, oui, certainement. Pour accepter les concessions, il faut une contre-partie. On peut faire un petit truc inspirer de la justice anglophone: le jugement/opinion minoritaire. C'est simple, ça consiste à donner le droit de s'exprimer, dans le travail de groupe, à ceux qui n'ont pas été d'accord. Ça peut être une note de bas de page, une annexe, ou un paragraphe en plus qui ouvre le champ des possibles.
Par la suite, tu deviendra un marqueur positif dans le travail.
Quoi qu'il en soit, je comprend bien ton sentiment, mais il ne faut pas en tenir trop rigueur à tes collègues. Comme tu l'as dit, en LEA, c'est la quantité qui prime sur la qualité; ou disons que la qualité recherchée est moindre que ce que l'on peut espérer d'une filière de langue étrangère: il s'agit, en LEA, d'obtenir un anglais dit "opérationnel".
Sans m'afficher comme leader dans le travail, je propose mes idées avec assurance, sur un ton posé.
Mais cela ne suffit pas. Donc, je propose aussi des choses à explorer à partir des idées que donnent mes camarades. Là, il s'agit de valoriser les partenaires, leurs dire implicitement, "ton idée est sympa, peut-on aller plus loin?". Quid si l'idée est stupide? L’intérêt de pousser le raisonnement est de soulever le côté saugrenu de l'idée en question.
Je garde mon calme et surtout, je ne reprend jamais mes collègues sur la prononciation, mais uniquement sur le vocabulaire, en proposant toujours le choix d'un autre mot.
Faire des concessions, oui, certainement. Pour accepter les concessions, il faut une contre-partie. On peut faire un petit truc inspirer de la justice anglophone: le jugement/opinion minoritaire. C'est simple, ça consiste à donner le droit de s'exprimer, dans le travail de groupe, à ceux qui n'ont pas été d'accord. Ça peut être une note de bas de page, une annexe, ou un paragraphe en plus qui ouvre le champ des possibles.
Par la suite, tu deviendra un marqueur positif dans le travail.
Quoi qu'il en soit, je comprend bien ton sentiment, mais il ne faut pas en tenir trop rigueur à tes collègues. Comme tu l'as dit, en LEA, c'est la quantité qui prime sur la qualité; ou disons que la qualité recherchée est moindre que ce que l'on peut espérer d'une filière de langue étrangère: il s'agit, en LEA, d'obtenir un anglais dit "opérationnel".
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
Ashin-K a écrit: je n'arrive pas à justifier des choix qui, à mes yeux sont d'une évidence absolue (sans pouvoir dire pourquoi bien entendu, sinon c'est trop facile)
A peu près tout est justifiable, le tout est de trouver des arguments qui conviennent aux collègues qui ont du poids ou en tout cas qui donnent l'impression d'en avoir.
La plupart des gens suivent un argumentaire objectif qui leur semble cohérent.
Ça me donne parfois l'impression de manipuler, ne serait - ce qu'en jouant sur le sens des mots, histoire d'avoir toujours raison (Thanks Schopenhauer) mais c'est pour leur bien (sarcasme, parfois je me trompe, c'est dur).
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
pour les travail de groupe sa depend .. si s'est dans un domaine que je métrise ba je laisse les autre faire et quand il fond de la merde je refait tout et on a 20/20 ( 17.5/20 mais c la même ) et apres ba pour se que je netrise pas je regarde et je me renseigne pour pouvoir aidée dans le meilleur des cas .. ou au pire j'attent dans mon coin et après si on me dit " mais fait kek chose " ba je retorque " donner moi un truc a faire alors ! "
ps je suis vraiment trop mal pour verrifier mon orthographe dessoler ....
ps je suis vraiment trop mal pour verrifier mon orthographe dessoler ....
valerian- Messages : 5852
Date d'inscription : 31/03/2014
Age : 26
Localisation : nantes
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
J'ai appris à bosser en groupe. C'est à dire que j'ai appris à déléguer, voire à devenir leader s'il le fallait.
Conseil con : Savoir demander à quelqu'un de l'aide, un conseil. En fait, ça soude énormément le groupe quand le plus "intelligent" demande de l'aide à ce même groupe. Maintenant je m'investis énormement, j'ai une image du type à gros cerveau à tenir :p
Conseil con : Savoir demander à quelqu'un de l'aide, un conseil. En fait, ça soude énormément le groupe quand le plus "intelligent" demande de l'aide à ce même groupe. Maintenant je m'investis énormement, j'ai une image du type à gros cerveau à tenir :p
Invité- Invité
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
C'est mon problème pour travailler en groupe. Je ne sais ni diriger, ni déléguer, ni être dirigé, ni demander de l'aide. C'est-à-dire que je sais faire tout cela, mais pas de façon déterminée, en occupant une fonction spécifique notamment.
Au collège, lorsqu'il s'agissait de faire un exposé en groupe, je ne participais quasiment pas. À l'université, lorsqu'il y a eu à réaliser des travaux pratiques en physique ou un projet informatique en binôme, j'ai tout fait seul, en transmettant ensuite à l'autre mon travail. Du côté de l'emploi, comme ingénieur je n'ai pas joué le jeu de l'équipe, et comme professeur la question ne se posait pas.
Il n'y a que dans la modération de ce forum que j'ai pu me sentir mieux dans l'équipe, quant au travail à effectuer, enfin par moments, quand le rythme était ni trop lent ni trop rapide, quand il n'y avait pas trop d'influences contraires à mes conceptions... Et pourtant j'aurais souhaité que les fonctions soient mieux établies, un peu comme dans l'entreprise, cadre que je savais malgré tout ne pas me convenir tant que ça.
Ma fonction pourrait être de diriger s'il n'y avait pas de conflits, perspective bien hasardeuse... Alors ce serait plutôt un rôle à l'écart dans le groupe : proposer des idées, réaliser des tâches d'ordonnancement, des plus techniques aux plus conceptuelles, répondre à des questions propres à mes compétences. C'est un rôle de conseiller et d'architecte en somme. À l'armée on dit que pour bien commander il faut savoir bien obéir. Je ne sais faire ni l'un ni l'autre.
Au collège, lorsqu'il s'agissait de faire un exposé en groupe, je ne participais quasiment pas. À l'université, lorsqu'il y a eu à réaliser des travaux pratiques en physique ou un projet informatique en binôme, j'ai tout fait seul, en transmettant ensuite à l'autre mon travail. Du côté de l'emploi, comme ingénieur je n'ai pas joué le jeu de l'équipe, et comme professeur la question ne se posait pas.
Il n'y a que dans la modération de ce forum que j'ai pu me sentir mieux dans l'équipe, quant au travail à effectuer, enfin par moments, quand le rythme était ni trop lent ni trop rapide, quand il n'y avait pas trop d'influences contraires à mes conceptions... Et pourtant j'aurais souhaité que les fonctions soient mieux établies, un peu comme dans l'entreprise, cadre que je savais malgré tout ne pas me convenir tant que ça.
Ma fonction pourrait être de diriger s'il n'y avait pas de conflits, perspective bien hasardeuse... Alors ce serait plutôt un rôle à l'écart dans le groupe : proposer des idées, réaliser des tâches d'ordonnancement, des plus techniques aux plus conceptuelles, répondre à des questions propres à mes compétences. C'est un rôle de conseiller et d'architecte en somme. À l'armée on dit que pour bien commander il faut savoir bien obéir. Je ne sais faire ni l'un ni l'autre.
Dernière édition par Pieyre le Dim 13 Avr 2014 - 12:01, édité 1 fois (Raison : répétition)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
La question est super intéressante, je ne sais pas si j'ai beaucoup de choses à apporter mais je voudrais rebondir sur quelques trucs
Ça me parait pas forcément faux, mais bien cynique ... Je suis absolument certain des bénéfices de se creuser la cervelle pour "détricoter" le cheminement ou les arguments qui ont mené à un truc qui de prime abord nous parait "complètement trivial". Ca permet non seulement de pouvoir l'expliquer, mais de plus (en faisant ce travail puis éventuellement en l'expliquant) de l'étayer, de le rendre plus solide, et éventuellement d'en voir les failles. Bon, si vraiment on tombe sur un mec obtus (à notre sens), inventer un ou deux arguments qui lui feront plaisir, pourquoi pas, mais sinon ... autant donner les bons
Ça marche même quand c'est n'importe quel élément du groupe (à part le boulet qui ne glande rien de puis le début et pose 2 jours avant le rendu la question qu'on a traité il y a deux semaines, ok, disons "n'importe quel élément sérieux" ^^). Et oui, ça arrache la gorge, de demander de l'aide, mais il faut le faire. Ça a de multiples avantages : décharger d'une partie de la charge de travail / de la "responsabilité", "responsabiliser" l'éventuel glandu auquel on pose la question (ou lui faire plaisir, si c'est un bosseur), souder tout le monde autour d'un problème ...
En fait, il faut même le faire quand on sait qu'on le ferait mieux, mais que ça nous prendrait trop de temps pour ce que ça en vaut la peine.
Bibo a écrit:Ashin-K a écrit: je n'arrive pas à justifier des choix qui, à mes yeux sont d'une évidence absolue (sans pouvoir dire pourquoi bien entendu, sinon c'est trop facile)
A peu près tout est justifiable, le tout est de trouver des arguments qui conviennent aux collègues qui ont du poids ou en tout cas qui donnent l'impression d'en avoir.
Ça me parait pas forcément faux, mais bien cynique ... Je suis absolument certain des bénéfices de se creuser la cervelle pour "détricoter" le cheminement ou les arguments qui ont mené à un truc qui de prime abord nous parait "complètement trivial". Ca permet non seulement de pouvoir l'expliquer, mais de plus (en faisant ce travail puis éventuellement en l'expliquant) de l'étayer, de le rendre plus solide, et éventuellement d'en voir les failles. Bon, si vraiment on tombe sur un mec obtus (à notre sens), inventer un ou deux arguments qui lui feront plaisir, pourquoi pas, mais sinon ... autant donner les bons
Kharmit a écrit:
Conseil con : Savoir demander à quelqu'un de l'aide, un conseil. En fait, ça soude énormément le groupe quand le plus "intelligent" demande de l'aide à ce même groupe.
Ça marche même quand c'est n'importe quel élément du groupe (à part le boulet qui ne glande rien de puis le début et pose 2 jours avant le rendu la question qu'on a traité il y a deux semaines, ok, disons "n'importe quel élément sérieux" ^^). Et oui, ça arrache la gorge, de demander de l'aide, mais il faut le faire. Ça a de multiples avantages : décharger d'une partie de la charge de travail / de la "responsabilité", "responsabiliser" l'éventuel glandu auquel on pose la question (ou lui faire plaisir, si c'est un bosseur), souder tout le monde autour d'un problème ...
En fait, il faut même le faire quand on sait qu'on le ferait mieux, mais que ça nous prendrait trop de temps pour ce que ça en vaut la peine.
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
Et ben, beaucoup de réponses !
Je doute de pouvoir rebondir à ce que chacun a exprimé donc je vais essayer de faire au mieux, mais merci à tous !
@UK09, j'aime beaucoup ton idée de "souffleur". Pour cela il faudrait que j'arriver à garder mon calme et à me mettre en retrait, mais dans le concept, je trouve cela très intéressant. Combiné avec ce qui a été proposé par la suite peut donner quelque chose de bon, je pense.
Je te l'accord ; encore faudrait-il que j'arrive moi-même à comprendre pourquoi mon esprit s'est orienté vers un choix plutôt qu'un autre. Là réside une bonne partie de la question ; si je ne suis pas capable de me comprendre moi-même et de comprendre une réponse que je donne, alors comment l'expliquer aux autres ? Quant à dire que tout est justifiable... disons que c'est un bel idéal ^^
@Kharmit : je comprends tout à fait cette image que tu as à tenir ! haha, pas le droit à l'erreur sinon on te tombe dessus !
@Pieyre: j'ai bien pris note de ton expérience. Parfois je me sens aussi l'âme d'un leader ; pourtant, les maigres expériences que j'ai eu m'ont fait comprendre qu'il faut savoir ne pas réfléchir et ne pas trop se triturer la tête si l'on veut diriger de façon claire et cohérente. Vraisemblablement, je n'en suis pas capable non plus, sans être capable de me soumettre à l'ordre s'il ne répond pas à ma logique.
@Ardel (et globalement, ceux qui en ont fait mention), je pense qu'on est tous d'accord sur les bienfaits qui accompagne le fait de déléguer le travail. Cela permet, comme tu l'as dit, de "responsabiliser" les autres, d'instaurer un climat de confiance entre les membres et d'améliorer l'esprit d'équipe.
Mais je pense que ce type de solution s'applique à une équipe dont le niveau est homogène, et dont les membres s'investissent tous plus ou moins de la même façon, sans trop de variations.
Toutefois, je note ta dernière phrase... Elle m'inspire ^^
Encore une fois, merci à tous !
Je doute de pouvoir rebondir à ce que chacun a exprimé donc je vais essayer de faire au mieux, mais merci à tous !
@UK09, j'aime beaucoup ton idée de "souffleur". Pour cela il faudrait que j'arriver à garder mon calme et à me mettre en retrait, mais dans le concept, je trouve cela très intéressant. Combiné avec ce qui a été proposé par la suite peut donner quelque chose de bon, je pense.
Bibo a écrit: A peu près tout est justifiable, le tout est de trouver des arguments qui conviennent aux collègues qui ont du poids ou en tout cas qui donnent l'impression d'en avoir.
Je te l'accord ; encore faudrait-il que j'arrive moi-même à comprendre pourquoi mon esprit s'est orienté vers un choix plutôt qu'un autre. Là réside une bonne partie de la question ; si je ne suis pas capable de me comprendre moi-même et de comprendre une réponse que je donne, alors comment l'expliquer aux autres ? Quant à dire que tout est justifiable... disons que c'est un bel idéal ^^
@Kharmit : je comprends tout à fait cette image que tu as à tenir ! haha, pas le droit à l'erreur sinon on te tombe dessus !
@Pieyre: j'ai bien pris note de ton expérience. Parfois je me sens aussi l'âme d'un leader ; pourtant, les maigres expériences que j'ai eu m'ont fait comprendre qu'il faut savoir ne pas réfléchir et ne pas trop se triturer la tête si l'on veut diriger de façon claire et cohérente. Vraisemblablement, je n'en suis pas capable non plus, sans être capable de me soumettre à l'ordre s'il ne répond pas à ma logique.
@Ardel (et globalement, ceux qui en ont fait mention), je pense qu'on est tous d'accord sur les bienfaits qui accompagne le fait de déléguer le travail. Cela permet, comme tu l'as dit, de "responsabiliser" les autres, d'instaurer un climat de confiance entre les membres et d'améliorer l'esprit d'équipe.
Mais je pense que ce type de solution s'applique à une équipe dont le niveau est homogène, et dont les membres s'investissent tous plus ou moins de la même façon, sans trop de variations.
Toutefois, je note ta dernière phrase... Elle m'inspire ^^
Encore une fois, merci à tous !
Ashin-K- Messages : 94
Date d'inscription : 06/01/2014
Age : 29
Localisation : Nantes
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
valerian a écrit:pour les travail de groupe sa depend .. si s'est dans un domaine que je métrise ba je laisse les autre faire et quand il fond de la merde je refait tout et on a 20/20 ( 17.5/20 mais c la même ) et apres ba pour se que je netrise pas je regarde et je me renseigne pour pouvoir aidée dans le meilleur des cas .. ou au pire j'attent dans mon coin et après si on me dit " mais fait kek chose " ba je retorque " donner moi un truc a faire alors ! "
ps je suis vraiment trop mal pour verrifier mon orthographe dessoler ....
Et du coup, tu n'apprends rien sur le travail de groupe (pourquoi/comment/pour quoi etc), et surtout les autres finiront par attendre de toi que tu fasses le travail; ce qui implique fortement qu'ils fourniront un travail médiocre les fois suivantes, espérant que tu rattrapera le truc.
Surtout, dans ce genre de comportement au travail, on perd l'une des essences de ce qui fait qu'un zèbre est un zèbre: sa capacité à comprendre les autres et donc à travailler avec eux, à s'améliorer sans cesse tout en améliorant les autres.
C'est perdant-perdant.
Je suis absolument certain des bénéfices de se creuser la cervelle pour "détricoter" le cheminement ou les arguments qui ont mené à un truc qui de prime abord nous parait "complètement trivial". Ca permet non seulement de pouvoir l'expliquer, mais de plus (en faisant ce travail puis éventuellement en l'expliquant) de l'étayer, de le rendre plus solide, et éventuellement d'en voir les failles.
Je te l'accord ; encore faudrait-il que j'arrive moi-même à comprendre pourquoi mon esprit s'est orienté vers un choix plutôt qu'un autre.
C'est tout l'intéret du travail de groupe pour moi: un demandant comment l'autre est arrivé à son résultat, c'est une fenêtre pour comprendre comment le zèbre arrive ailleurs. Et de là, le cheminement pour se comprendre devient chaque fois plus facile car c'est une routine qui se créer: A dit 1, moi je dis 2: pourquoi dit-il 1? En quoi 1 diverge-t-il de 2? Etc.
Pas nécessairement. A partir du moment où tu confie une part du travail à quelqu'un, cela implique que tu te renseignes sur l'avancée de son travail régulièrement, que tu proposes ton aide ponctuellement, surtout s'il éprouve des difficultés.
Mais je pense que ce type de solution [déléguer le travail] s'applique à une équipe dont le niveau est homogène, et dont les membres s'investissent tous plus ou moins de la même façon, sans trop de variations.
Pourquoi ça? parce qu'ainsi, tu montres ta confiance en ce partenaire tout en lui disant que vous êtes une équipe et donc que tu es là s'il y a besoin.
De plus, les groupes hétérogènes poussent les éléments les moins bons vers le haut, tout en consolidant les acquis des meilleursselon les mêmes principes que ceux du tutorat en pédagogie Freinet.
Dans un groupe, il existe deux meneurs: le meneur officiel (le supérieur hiérarchique par exemple, le quaterback des séries américaines etc) et le meneur officieux ( le collègue qui connait mieux le dossier que quiconque dans la boite, le bon élève qui donne des cours au quaterback sinon il se ramasse à la fin de l'année etc).j'ai bien pris note de ton expérience. Parfois je me sens aussi l'âme d'un leader ; pourtant, les maigres expériences que j'ai eu m'ont fait comprendre qu'il faut savoir ne pas réfléchir et ne pas trop se triturer la tête si l'on veut diriger de façon claire et cohérente.
Le premier est reconnu d'emblée, il a une position sociale officielle supérieure aux autres; le second ne peut n'être qu'un exécutant, mais sans lui, rien ne peut être fait.
Le souffleur (ou le metteur en scène si l’on veut aussi), c'est le second type de meneur: invisible aux yeux du public, mais tout le monde sait que sans lui, rien ne se fait, sans lui, aucun imprévu n'est résorbable etc.
A l'Armée, pour savoir bien commander, il faut avoir la confiance de ses hommes. Et apprendre tous les jours.À l'armée on dit que pour bien commander il faut savoir bien obéir.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Travaux de groupe : comment vous faites ?
J'ai connu ce problème il n'y a pas si longtemps.
En travail individuel, tout se passait bien, je faisais à ma sauce et je m'en sortais. Dès que je bossais en groupe, c'était une déchirure, d'un côté, je voulais imposer certaines choses que je savait juste, de l'autre, il faut composer avec les membres d'un groupe que tu n'as pas forcèment choisi . Alors quelle est la solution? celle de kharmit est judicieuse et très bien trouvée pour ménager les susceptibilités de chacun et ne pas rentrer dans le tas avec tout le monde tout à ne passant pas pour un super intello arrogant.
Perso, je laissais parler les autres, leur demandais leur avis, j'aessayais d'imposer mes idées mais tout en les nuançant de leurs propos, j'essayais aussi de rassembler les idées de tout le monde sur un même sujet pour qu'ils puissent tous s'exprimer. Mais je n'ai jamais pu me mettre en retrait au risque je me disais de me taper une sale note et de jouer mon avenir professionnel sur des bétises pareilles alors j'avais plus un positionnement de leader c'est vrai et les autres se tournaient régulièrement vers moi (ce n'est pas de la vantardise, attention, je connaissais simplement mon sujet ). Après il faut aussi savoir respecter les autres, leurs idées, pensées et ne pas trop imposer, il faut jouer sur la subtilité.
Bon courage
En travail individuel, tout se passait bien, je faisais à ma sauce et je m'en sortais. Dès que je bossais en groupe, c'était une déchirure, d'un côté, je voulais imposer certaines choses que je savait juste, de l'autre, il faut composer avec les membres d'un groupe que tu n'as pas forcèment choisi . Alors quelle est la solution? celle de kharmit est judicieuse et très bien trouvée pour ménager les susceptibilités de chacun et ne pas rentrer dans le tas avec tout le monde tout à ne passant pas pour un super intello arrogant.
Perso, je laissais parler les autres, leur demandais leur avis, j'aessayais d'imposer mes idées mais tout en les nuançant de leurs propos, j'essayais aussi de rassembler les idées de tout le monde sur un même sujet pour qu'ils puissent tous s'exprimer. Mais je n'ai jamais pu me mettre en retrait au risque je me disais de me taper une sale note et de jouer mon avenir professionnel sur des bétises pareilles alors j'avais plus un positionnement de leader c'est vrai et les autres se tournaient régulièrement vers moi (ce n'est pas de la vantardise, attention, je connaissais simplement mon sujet ). Après il faut aussi savoir respecter les autres, leurs idées, pensées et ne pas trop imposer, il faut jouer sur la subtilité.
Bon courage
zazazèbrette- Messages : 63
Date d'inscription : 06/02/2014
Age : 43
Sujets similaires
» Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
» De la difficulté de se définir, vous aussi ? Vous faites comment ?
» Comment vous faites ? ...
» Calcul mental, vous faites comment?
» Comment faites vous quand ça déborde ?
» De la difficulté de se définir, vous aussi ? Vous faites comment ?
» Comment vous faites ? ...
» Calcul mental, vous faites comment?
» Comment faites vous quand ça déborde ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum