Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
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Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Je ne sais pas s'il y a des autres qui ont le même "problème" mais je suis haute sensitive, et ce semble que je deviens même plus sensitive que normal en état amoureux. Quand je sens attraction pour une femme, mon enthousiasme devient un peu trop grand (qui peut sembler comme aller trop vite, dans l'interprétation d'une femme pas HSP. La frontière entre superenthousiaste ou trop "pushy" est une ligne très mince ; même avec les meilleurs intentions du monde, même si c'est simplement être très enthousiaste, ... l'impression de l'autre personne peut être différente)
Comme j'ai déjà expliqué, je ne suis pas un homme qui tombe sur une femme a cause de son physique. Je tombe sur une femme quand j'expérience qu'elle est une personne très agréable et intélligent, qu'elle a les mêmes passions et interêts que moi, et/ou qu'elle a les mêmes émotions et sentiments et mêmes rêves ... Donc je tombe sur les femmes avec lesquelles je sens une très forte connection émotionelle ou intélectuelle. Par example si elle aime poésie et le Moyen Oriënt aussi que moi, l'attraction commence. Si elle a les mêmes sentiments sur sujets comme la rélation pour la vie, les mêmes douleurs dans le passé, ou le même "esprit" donc il y a une compréhension en deux directions très forte ... je sens cette connection aussi, et ca devient attraction plus ou moins vite (exceptions existent mais en général, je sens une attraction forte si j'ai le sentiment d'âme soeur)
Mon problème avec ca est que je sens les émotions très intensives. Donc c'est blanc, ou c'est noir. Il n'y a pas de zone grise au milieu, des sentiments modérés. C'est a dire, je rarement sens des émotions modérées. Il existent, mais ce semble que mes émotions débordent ce zone grise au milieu tout le temps.
De l'instant que je vraiment trouve forte attraction, et après quelques temps de continuer les conversations sans perdre aucune émotion forte (même avec grande enthousiasme, je ne vais pas directement lui inviter pour un date après 2 ou 3 conversations... une fois que j'ai le sentiment que je lui connais assez bien et que cette connection intense émotionelle existe, il est temps pour un propre rendez-vous) je me sens extrèmement heureux, je traverse le ville avec le soleil dans mon coeur, j'ai des fantasies romantiques (pas sexuelles) quelles choses je peux faire ensemble avec elle, fantasies aussi des prochaines stages de la rélation comme vivre ensemble, être ensemble presque toutes les journées, donc vraiment vivre la vie ensemble. Je me sens heureux et avec grande espoir ... Je me sens optimistiques, et le rêvasser donne un sentiment d'espoir, de joie, ...
Chaque petit SMS ou email, ou chaque renconte (même si très court) me fais heureux, joyeux, ....
Mais il y a le côté noir de ce sensitivité. Si L'Amour ne se passe pas, ou si elle veut juste être bons amis, le ratio sait qu'une amitié est aussi très bonne... mais l'âme saigne et les sentiments extrèmement heureuses et pleine d'espoir, changent en sentiments très sombres, parfois dépressives les premières jours ou semaine. C'est le sentiment comme on a perdu tout ce qu'on souhaîte, comme l'espoir qu'on a senti est totalement absente, et la question "est-ce-que je peux encore rencontrer une femme si magnifique comme elle?" passe la tête souvent.
Le ratio dit: oui, il y a encore des autres chances. Et oui, il y a encore des raisons d'avoir espoir. Et oui, son amitié est aussi quelque chose très belle... Mais le ratio souvent est moins fort que les sentiments, et mes sentiments sont l'un extrème ou l'autre (extrèmement heureux et euphorique, ou extrèmement sombre) ; rationellement je sais qu'il ne faut pas se lâcher mais les sentiments sont très intensives et dures d'ignorer.
Un instant tu as plein d'espoir, tu te sens heureux, tu faites les rêves d'une vie avec elle, et les fantasies de lui tenir dans mes bras, lui carresser et baisser doucement, ... donnent un sentiment très intensivement joyeux. Parce ca c'est tout qu'on désir: une fille que j'aime et qui m'aime, avoir des beaux moments ensemble, être si proche si possible si souvent si possible, lui tenir dans les bras et chuchoter que lui aime et que je veux passer ma vie avec elle.
Le prochain instant (pas littéralement le prochain minute hein, mais la prochaine phase: le rêve de rélation amoureuse est cassé) on a le sentiment que c'est virtuellement impossible d'encore une fois rencontrer quelqu'une comme elle, est l'espor et envie pour faire aucune chose est totalement perdu.
Est-ce-qu'il y a des autres qui ont ces sentiments plus ou moins également intensifs? Comment est-ce-que tu réprimes ces émotions trop intensives pour permettre les idées rationelles de s'installer?
Ou pensez-vous que les émotions trop intensives mais avec bonnes intentions sont très utiles de conserver parce que, l'instant que tu as trouvé ce partenaire unique, les sentiments de joie et euphorie sont ainsi beaux et savoureux?
Comme j'ai déjà expliqué, je ne suis pas un homme qui tombe sur une femme a cause de son physique. Je tombe sur une femme quand j'expérience qu'elle est une personne très agréable et intélligent, qu'elle a les mêmes passions et interêts que moi, et/ou qu'elle a les mêmes émotions et sentiments et mêmes rêves ... Donc je tombe sur les femmes avec lesquelles je sens une très forte connection émotionelle ou intélectuelle. Par example si elle aime poésie et le Moyen Oriënt aussi que moi, l'attraction commence. Si elle a les mêmes sentiments sur sujets comme la rélation pour la vie, les mêmes douleurs dans le passé, ou le même "esprit" donc il y a une compréhension en deux directions très forte ... je sens cette connection aussi, et ca devient attraction plus ou moins vite (exceptions existent mais en général, je sens une attraction forte si j'ai le sentiment d'âme soeur)
Mon problème avec ca est que je sens les émotions très intensives. Donc c'est blanc, ou c'est noir. Il n'y a pas de zone grise au milieu, des sentiments modérés. C'est a dire, je rarement sens des émotions modérées. Il existent, mais ce semble que mes émotions débordent ce zone grise au milieu tout le temps.
De l'instant que je vraiment trouve forte attraction, et après quelques temps de continuer les conversations sans perdre aucune émotion forte (même avec grande enthousiasme, je ne vais pas directement lui inviter pour un date après 2 ou 3 conversations... une fois que j'ai le sentiment que je lui connais assez bien et que cette connection intense émotionelle existe, il est temps pour un propre rendez-vous) je me sens extrèmement heureux, je traverse le ville avec le soleil dans mon coeur, j'ai des fantasies romantiques (pas sexuelles) quelles choses je peux faire ensemble avec elle, fantasies aussi des prochaines stages de la rélation comme vivre ensemble, être ensemble presque toutes les journées, donc vraiment vivre la vie ensemble. Je me sens heureux et avec grande espoir ... Je me sens optimistiques, et le rêvasser donne un sentiment d'espoir, de joie, ...
Chaque petit SMS ou email, ou chaque renconte (même si très court) me fais heureux, joyeux, ....
Mais il y a le côté noir de ce sensitivité. Si L'Amour ne se passe pas, ou si elle veut juste être bons amis, le ratio sait qu'une amitié est aussi très bonne... mais l'âme saigne et les sentiments extrèmement heureuses et pleine d'espoir, changent en sentiments très sombres, parfois dépressives les premières jours ou semaine. C'est le sentiment comme on a perdu tout ce qu'on souhaîte, comme l'espoir qu'on a senti est totalement absente, et la question "est-ce-que je peux encore rencontrer une femme si magnifique comme elle?" passe la tête souvent.
Le ratio dit: oui, il y a encore des autres chances. Et oui, il y a encore des raisons d'avoir espoir. Et oui, son amitié est aussi quelque chose très belle... Mais le ratio souvent est moins fort que les sentiments, et mes sentiments sont l'un extrème ou l'autre (extrèmement heureux et euphorique, ou extrèmement sombre) ; rationellement je sais qu'il ne faut pas se lâcher mais les sentiments sont très intensives et dures d'ignorer.
Un instant tu as plein d'espoir, tu te sens heureux, tu faites les rêves d'une vie avec elle, et les fantasies de lui tenir dans mes bras, lui carresser et baisser doucement, ... donnent un sentiment très intensivement joyeux. Parce ca c'est tout qu'on désir: une fille que j'aime et qui m'aime, avoir des beaux moments ensemble, être si proche si possible si souvent si possible, lui tenir dans les bras et chuchoter que lui aime et que je veux passer ma vie avec elle.
Le prochain instant (pas littéralement le prochain minute hein, mais la prochaine phase: le rêve de rélation amoureuse est cassé) on a le sentiment que c'est virtuellement impossible d'encore une fois rencontrer quelqu'une comme elle, est l'espor et envie pour faire aucune chose est totalement perdu.
Est-ce-qu'il y a des autres qui ont ces sentiments plus ou moins également intensifs? Comment est-ce-que tu réprimes ces émotions trop intensives pour permettre les idées rationelles de s'installer?
Ou pensez-vous que les émotions trop intensives mais avec bonnes intentions sont très utiles de conserver parce que, l'instant que tu as trouvé ce partenaire unique, les sentiments de joie et euphorie sont ainsi beaux et savoureux?
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Tu es loin d'être le seul, c'est mon cas aussi. Mais je ne cherche pas à réprimer mes émotions ou mes sentiments, car bien souvent lorsqu'on y arrive, il arrive que les émotions et sentiments ne reviennent pas. À trop réprimer, on peut devenir un robot insensible. Je l'ai déjà vu dans mon entourage. C'est effrayant, je dirais même que c'est le summum de l'inhumain.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Pareil !
La différence que je vois avec ce que tu décris, AniMeshorer, c'est que dans mon cas je peux m'enflammer à partir de "rien" : la rencontre d'une personne un beau jour, une conversation de quelques minutes à peine et...
Je peux me mettre à imaginer très rapidement ma vie avec une personne que je ne connais pas du tout ou très peu, et ça devient extrêmement compliqué à gérer.
D'abord il y a tout l'aspect "décryptage" des signaux. On a beau dire ce qu'on veut, on sait bien qu'en général, et à plus forte raison pour les gens qui fréquentent ce forum, ne pas "penser" ou ne pas "interpréter" est extrêmement difficile : qu'est-ce qu'elle a voulu dire, qu'est-ce qu'elle a fait, pourquoi elle a fait ça, et si moi je dis ou fais ça... mais qu'est-ce qu'elle va penser, qu'est-ce qu'elle ressent ? ... C'est des coups à s'arracher les cheveux : ! Surtout quand des regards extérieurs te disent que finalement, ce que tu as imaginé à partir des signaux de l'autre n'a rien de délirant. Le problème, c'est que l'autre a aussi ses problèmes, ses façons de dire ou faire qui ne sont pas toujours (qui sont rarement ??) en phase avec ce qu'elle pense ou ce qu'elle veut... Bref, ceci est encore un autre sujet
Et ensuite, comme tu le dis, c'est la gestion de ses propres émotions et globalement de sa vie. Toujours le même schéma : la rencontre, plus ou moins voulue et plus ou moins rapide (quelques heures à quelques jours) ; l'embrasement avec tout l'aspect imagination (quelques jours) ; l'attente insupportable durant la tentative de conquête du cœur de sa bien-aimée (quelques jours à quelques semaines) ; puis l'effondrement du rêve, la dépression (quelques semaines à quelques mois) ; et enfin la mise en place d'une stratégie pour éviter d'être confronté à pareille situation dans le futur. En général, cette stratégie est toujours la même et très répandue, aussi bien chez les hommes que chez les femmes : on jure qu'on va se faire moine, qu'on arrête de vouloir trouver l'âme sœur, qu'on va vivre pour soi et sortir sans plus jamais chercher à faire de rencontre et essayer de séduire, etc. Et ça marche... quelques jours ou quelques semaines ! On est sur un petit nuage, on se sent bien, on se promène dans les rues en regardant distraitement les filles qui font du shopping () ou se promènent dans les parcs, en apparence ouvert à l'extérieur mais plutôt fermé à l'intérieur ("Alors là ! On ne m'y reprendra plus jamais !"). Jusqu'à ce qu'un beau jour, on n'ait plus besoin de cette stratégie parce qu'on a reconstitué son capital "résistance au râteau" ! Et ça recommence...
D'après moi, il n'est pas question de "réprimer ces émotions", mais de chercher pourquoi elles existent !! Pourquoi est-ce que je "sur-réagis" ainsi ? Pourquoi mon imagination prend le pas sur la (ma) réalité ?
Je suis sur une piste extrêmement douloureuse mais apparemment plutôt répandue, alors si jamais j'en sais plus, j'en parlerai sur le forum afin que ça puisse profiter à d'autres qui seraient dans le cas sans savoir...
Et concrètement, depuis peu, j'ai changé. J'essaie de prendre les devants et si je vois que l'autre n'est pas en phase avec mes attentes potentielles, hop ! je coupe ! . Ca peut paraître violent, mais j'ai vu jusqu'où ça pouvait aller lorsque je m'acharnais. Enormément de souffrance pour moi, et des choses pas toujours agréables pour l'autre, alors autant avoir un petit pincement très tôt, plutôt qu'une grande claque trop tard ! Quitte, bien sûr, à essayer d'expliquer mon point de vue à l'autre, si elle veut bien l'écouter et l'entendre...
La différence que je vois avec ce que tu décris, AniMeshorer, c'est que dans mon cas je peux m'enflammer à partir de "rien" : la rencontre d'une personne un beau jour, une conversation de quelques minutes à peine et...
Je peux me mettre à imaginer très rapidement ma vie avec une personne que je ne connais pas du tout ou très peu, et ça devient extrêmement compliqué à gérer.
D'abord il y a tout l'aspect "décryptage" des signaux. On a beau dire ce qu'on veut, on sait bien qu'en général, et à plus forte raison pour les gens qui fréquentent ce forum, ne pas "penser" ou ne pas "interpréter" est extrêmement difficile : qu'est-ce qu'elle a voulu dire, qu'est-ce qu'elle a fait, pourquoi elle a fait ça, et si moi je dis ou fais ça... mais qu'est-ce qu'elle va penser, qu'est-ce qu'elle ressent ? ... C'est des coups à s'arracher les cheveux : ! Surtout quand des regards extérieurs te disent que finalement, ce que tu as imaginé à partir des signaux de l'autre n'a rien de délirant. Le problème, c'est que l'autre a aussi ses problèmes, ses façons de dire ou faire qui ne sont pas toujours (qui sont rarement ??) en phase avec ce qu'elle pense ou ce qu'elle veut... Bref, ceci est encore un autre sujet
Et ensuite, comme tu le dis, c'est la gestion de ses propres émotions et globalement de sa vie. Toujours le même schéma : la rencontre, plus ou moins voulue et plus ou moins rapide (quelques heures à quelques jours) ; l'embrasement avec tout l'aspect imagination (quelques jours) ; l'attente insupportable durant la tentative de conquête du cœur de sa bien-aimée (quelques jours à quelques semaines) ; puis l'effondrement du rêve, la dépression (quelques semaines à quelques mois) ; et enfin la mise en place d'une stratégie pour éviter d'être confronté à pareille situation dans le futur. En général, cette stratégie est toujours la même et très répandue, aussi bien chez les hommes que chez les femmes : on jure qu'on va se faire moine, qu'on arrête de vouloir trouver l'âme sœur, qu'on va vivre pour soi et sortir sans plus jamais chercher à faire de rencontre et essayer de séduire, etc. Et ça marche... quelques jours ou quelques semaines ! On est sur un petit nuage, on se sent bien, on se promène dans les rues en regardant distraitement les filles qui font du shopping () ou se promènent dans les parcs, en apparence ouvert à l'extérieur mais plutôt fermé à l'intérieur ("Alors là ! On ne m'y reprendra plus jamais !"). Jusqu'à ce qu'un beau jour, on n'ait plus besoin de cette stratégie parce qu'on a reconstitué son capital "résistance au râteau" ! Et ça recommence...
D'après moi, il n'est pas question de "réprimer ces émotions", mais de chercher pourquoi elles existent !! Pourquoi est-ce que je "sur-réagis" ainsi ? Pourquoi mon imagination prend le pas sur la (ma) réalité ?
Je suis sur une piste extrêmement douloureuse mais apparemment plutôt répandue, alors si jamais j'en sais plus, j'en parlerai sur le forum afin que ça puisse profiter à d'autres qui seraient dans le cas sans savoir...
Et concrètement, depuis peu, j'ai changé. J'essaie de prendre les devants et si je vois que l'autre n'est pas en phase avec mes attentes potentielles, hop ! je coupe ! . Ca peut paraître violent, mais j'ai vu jusqu'où ça pouvait aller lorsque je m'acharnais. Enormément de souffrance pour moi, et des choses pas toujours agréables pour l'autre, alors autant avoir un petit pincement très tôt, plutôt qu'une grande claque trop tard ! Quitte, bien sûr, à essayer d'expliquer mon point de vue à l'autre, si elle veut bien l'écouter et l'entendre...
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
@AniMeshorer
@ Alexandre
Merci pour vos messages, je me sens moins seul tout à coup d'avoir déjà vécu ces sentiments extrêmes, que j'ai du mal à gérer et à canaliser (*) !!
(*) : je ne suis monté dans ma vie que deux fois (heureusement d'ailleurs ) dans ce Rollercoaster affectif. Pour me déclencher ces oscillations émotionnelles extrêmes, il faut que la partenaire, par ses propos et son comportement, se montre totalement disponible et investie amoureusement à mon égard.
La première fois que je suis tombé dans une telle folie émotive, j'avais 20 ans, je me suis installée chez ma Dulcinée moins d'une semaine après notre rencontre, et la relation passionnelle et déraisonnable qui s'en est suivie à duré 15 ans. Que de nirvanas atteints et que d'abysses traversées grâce/à cause d'un tel sentiment amoureux partagé. Que d'actes insensés commis et de limites abolies. Que de bonheurs irradiants dans les moments heureux et que de souffrances dévastatrices dans les périodes de doute et de tensions.
Et pour finir, quelle sensation de néant j'ai éprouvée quand ce pulsar affectif s'est subitement éteint. J'ai mis un an à émerger du vide dans lequel j'avais plongé !
Sans doute inconsciemment échaudé par une telle expérience, je n'ai rien ressenti de pareil durant de longues années, jusqu'à ce printemps.
Et là, dans un excès de projection suscité par un ardent désir de lier ma vie à celle d'une semblable rayée, je me suis laissé enflammer par les tendres propos et les confidences d'une charmante zébrette, et le manège s'est remis à tourner. .
C'était reparti comme aux plus belles années insouciantes de ma jeunesse. Un SMS contenant une délicate douceur m'envoyait au paradis, un "bisou" prononcé d'une voix suave au téléphone me satellisait pour la journée, une journée sans nouvelles me laissait désemparé, un propos me déplaisant suscitait en moi l'apparition des froides et délétères brumes du doute et de la suspicion.
Mes états extrêmes émotionnels ont ils déclenché chez cette personne un réflexe protecteur de recul ? Était elle dans une approche plus ludique, moins investie, ou plus pragmatique, que la mienne ? La colère que j'ai montrée quand elle a remis en cause au dernier moment notre projet de rencontre arrêté de longue date l'a elle terrorisée ? Je n'ai jamais su le fin mot de l'histoire, puisqu'elle m'a subitement et irrévocablement fui depuis cet incident. Toujours est il qu'elle a préféré actionner l'arrêt d'urgence et quitter le manège, me laissant le soin de vivre la grande descente tout seul.
Je nuancerais ton affirmation : la tentative de distanciation sentimentale peut constituer une protection salvatrice dans certains cas (sentiment amoureux fort peu ou pas partagé, attitude manipulatrice de la part de la personne objet de ce sentiment).
@ Alexandre
Merci pour vos messages, je me sens moins seul tout à coup d'avoir déjà vécu ces sentiments extrêmes, que j'ai du mal à gérer et à canaliser (*) !!
(*) : je ne suis monté dans ma vie que deux fois (heureusement d'ailleurs ) dans ce Rollercoaster affectif. Pour me déclencher ces oscillations émotionnelles extrêmes, il faut que la partenaire, par ses propos et son comportement, se montre totalement disponible et investie amoureusement à mon égard.
La première fois que je suis tombé dans une telle folie émotive, j'avais 20 ans, je me suis installée chez ma Dulcinée moins d'une semaine après notre rencontre, et la relation passionnelle et déraisonnable qui s'en est suivie à duré 15 ans. Que de nirvanas atteints et que d'abysses traversées grâce/à cause d'un tel sentiment amoureux partagé. Que d'actes insensés commis et de limites abolies. Que de bonheurs irradiants dans les moments heureux et que de souffrances dévastatrices dans les périodes de doute et de tensions.
Et pour finir, quelle sensation de néant j'ai éprouvée quand ce pulsar affectif s'est subitement éteint. J'ai mis un an à émerger du vide dans lequel j'avais plongé !
Sans doute inconsciemment échaudé par une telle expérience, je n'ai rien ressenti de pareil durant de longues années, jusqu'à ce printemps.
Et là, dans un excès de projection suscité par un ardent désir de lier ma vie à celle d'une semblable rayée, je me suis laissé enflammer par les tendres propos et les confidences d'une charmante zébrette, et le manège s'est remis à tourner. .
C'était reparti comme aux plus belles années insouciantes de ma jeunesse. Un SMS contenant une délicate douceur m'envoyait au paradis, un "bisou" prononcé d'une voix suave au téléphone me satellisait pour la journée, une journée sans nouvelles me laissait désemparé, un propos me déplaisant suscitait en moi l'apparition des froides et délétères brumes du doute et de la suspicion.
Mes états extrêmes émotionnels ont ils déclenché chez cette personne un réflexe protecteur de recul ? Était elle dans une approche plus ludique, moins investie, ou plus pragmatique, que la mienne ? La colère que j'ai montrée quand elle a remis en cause au dernier moment notre projet de rencontre arrêté de longue date l'a elle terrorisée ? Je n'ai jamais su le fin mot de l'histoire, puisqu'elle m'a subitement et irrévocablement fui depuis cet incident. Toujours est il qu'elle a préféré actionner l'arrêt d'urgence et quitter le manège, me laissant le soin de vivre la grande descente tout seul.
Tête d'Ampoule a écrit:Mais je ne cherche pas à réprimer mes émotions ou mes sentiments, car bien souvent lorsqu'on y arrive, il arrive que les émotions et sentiments ne reviennent pas. À trop réprimer, on peut devenir un robot insensible. Je l'ai déjà vu dans mon entourage. C'est effrayant, je dirais même que c'est le summum de l'inhumain.
Je nuancerais ton affirmation : la tentative de distanciation sentimentale peut constituer une protection salvatrice dans certains cas (sentiment amoureux fort peu ou pas partagé, attitude manipulatrice de la part de la personne objet de ce sentiment).
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 61
Localisation : Nice
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Intéressant ce topic...
Je me rends compte que ce yoyo émotionnel très fort est effectivement ce que je vis aussi lorsque je sens que les sentiments sont partagés, par contre je me rends compte aussi que... je mets vaaaachement longtemps à sortir d'une sorte d'état frigorifié qui me coupe de mes ressentis dès lors qu'il s'agit d'attraction sentimentale (voyez bien comme je répugne à parler de love story).
Il me faut longtemps avant de comprendre que de mon côté ça peut le faire.. déjà je me demande toujours "pourquoi moi" quand un homme s'intéresse à moi - je veux dire pour autre chose que pour coucher avec moi directement, là par contre je comprends tout de suite
Je suis aussi très pudique... dès qu'un homme qui me plaît me parle à mots de sentiments, je rougis comme une gamine et je me referme aussi sec ! (j'imagine que ce doit être incompréhensible en face...). A cause de ça, j'ai encore dernièrement pas pu accepter le baiser d'un homme qui pourtant me plaît énormément, j'ai baissé la tête et pris un énorme coup de chaud (je m'en suis expliquée pour ne pas qu'il croit que je ne voulais pas) mais bon... je me dis que c'est vraiment incohérent comme réaction
Je me rends compte que ce yoyo émotionnel très fort est effectivement ce que je vis aussi lorsque je sens que les sentiments sont partagés, par contre je me rends compte aussi que... je mets vaaaachement longtemps à sortir d'une sorte d'état frigorifié qui me coupe de mes ressentis dès lors qu'il s'agit d'attraction sentimentale (voyez bien comme je répugne à parler de love story).
Il me faut longtemps avant de comprendre que de mon côté ça peut le faire.. déjà je me demande toujours "pourquoi moi" quand un homme s'intéresse à moi - je veux dire pour autre chose que pour coucher avec moi directement, là par contre je comprends tout de suite
Je suis aussi très pudique... dès qu'un homme qui me plaît me parle à mots de sentiments, je rougis comme une gamine et je me referme aussi sec ! (j'imagine que ce doit être incompréhensible en face...). A cause de ça, j'ai encore dernièrement pas pu accepter le baiser d'un homme qui pourtant me plaît énormément, j'ai baissé la tête et pris un énorme coup de chaud (je m'en suis expliquée pour ne pas qu'il croit que je ne voulais pas) mais bon... je me dis que c'est vraiment incohérent comme réaction
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Je me sens un peu seul...
Dans les deux témoignages précédents, il est dit que les réactions ont lieu quand il y a réciprocité, mais est-ce qu'il y a des personnes qui ont tendance à s'envoler même quand rien de concret ne s'est passé ??
On est à l'opposé, j'ai l'impression : moi je "crois" que ça peut être possible et surtout j'imagine immédiatement tout ce que ça va donner de bon et d'agréable (câlins, vie commune, bébé... ). Par contre j'ai du mal à voir quand ce n'est que pour le sexe. En fait, je me demande surtout si c'est déjà arrivé, et ça me désole même !
Dans les deux témoignages précédents, il est dit que les réactions ont lieu quand il y a réciprocité, mais est-ce qu'il y a des personnes qui ont tendance à s'envoler même quand rien de concret ne s'est passé ??
Kaori Makimura a écrit:Il me faut longtemps avant de comprendre que de mon côté ça peut le faire.. déjà je me demande toujours "pourquoi moi" quand un homme s'intéresse à moi - je veux dire pour autre chose que pour coucher avec moi directement, là par contre je comprends tout de suite
On est à l'opposé, j'ai l'impression : moi je "crois" que ça peut être possible et surtout j'imagine immédiatement tout ce que ça va donner de bon et d'agréable (câlins, vie commune, bébé... ). Par contre j'ai du mal à voir quand ce n'est que pour le sexe. En fait, je me demande surtout si c'est déjà arrivé, et ça me désole même !
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Alexandre a écrit: Dans les deux témoignages précédents, il est dit que les réactions ont lieu quand il y a réciprocité, mais est-ce qu'il y a des personnes qui ont tendance à s'envoler même quand rien de concret ne s'est passé ??
Hum... je reprends car j'ai pas tout dit... effectivement, lorsque je rencontre quelqu'un qui me plaît, j'imagine tout de suite ce que ça peut donner et si ça me donne envie, et que ça semble réciproque, et que je prends le temps de comprendre que c'est réciproque, alors... je rougis
Alexandre a écrit: Par contre j'ai du mal à voir quand ce n'est que pour le sexe. En fait, je me demande surtout si c'est déjà arrivé, et ça me désole même !
Bon là, je suis une femme (donc pas la même problématique) et plutôt "sollicitée" donc, les gars qui viennent pour coucher avec moi, ça dégage direct c'est aussi pour ça que je reste dans ma coquille assez longtemps, pour voir si c'est autre chose de moi qui l'intéresse mais du coup je me demande "pourquoi" je l'intéresse puis je me dis que c'est possible, puis j'imagine, puis .. je rougis
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
- Aparté :
- Mouais, alors il faut peut-être aussi quand même que je précise que j'ai quelques amies (même s'il m'est arrivé à un moment ou un autre d'avoir été plus ou moins amoureux d'elles pour certaines...) et que je peux (et j'aime) parler avec des filles et des femmes de tout âge sans me faire des films et partir en sucette !
Pas plus que chez Pierre, Paul ou Jacques, on peut lire sur mon front que je suis en train de tomber amoureux de la femme avec qui je m'entretiens ou que j'en suis déjà complètement fou .
Au cas où certaines zébrettes se poseraient des questions ...
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Mais que se passe-t-il si tu ne sais pas si c'est réciproque, et notamment lorsque tu t'aperçois () que ce n'est pas le cas ?Kaori Makimura a écrit:Hum... je reprends car j'ai pas tout dit... effectivement, lorsque je rencontre quelqu'un qui me plaît, j'imagine tout de suite ce que ça peut donner et si ça me donne envie, et que ça semble réciproque, et que je prends le temps de comprendre que c'est réciproque, alors... je rougis
- :
- Il faut qu'on se rencontre !
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Alexandre a écrit: Mais que se passe-t-il si tu ne sais pas si c'est réciproque, et notamment lorsque tu t'aperçois () que ce n'est pas le cas ?
Donc là... je reste trèèèèès distante du monsieur en question. Il ne pourra jamais savoir qu'il me plaisait (et même, puisque ça m'est arrivé, il croira que je suis distante et froide par nature), et dès que des images/scénarii arrivent dans ma tête : je les chasse et les remplace par d'autres qui me recentrent sur mon bien-être personnel (je vais bien, tout va bien ), je relativise la rencontre unilatérale en me disant qu'il est heureux dans sa vie, que je ne lui plais tout simplement pas et que ce n'est pas une "rencontre" mais une éventualité qui n'aura pas lieu. C'est là que mon attitude réservée et distante me sert : il ne verra pas le changement (il n'aura même pas eu conscience de quoi que ce soit). Là où elle me dessert, c'est quand il se découvre à moi et que je reste bloquée quasi paniquée et donc que je refuse un baiser dont j'ai envie
- Rhooo...:
- Alexandre a écrit: Pas plus que chez Pierre, Paul ou Jacques, on peut lire sur mon front que je suis en train de tomber amoureux de la femme avec qui je m'entretiens ou que j'en suis déjà complètement fou
Trop mignonAlexandre a écrit: Il faut qu'on se rencontre !
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Salut,
Alors là je me retrouve dans plein de trucs que vous racontez. S'enflammer, vivre les montagnes russes des émotions...
Canaliser, personnellement, je n'y arrive pas :S D'ailleurs, je suis à fond dans une période comme ça en ce moment, c'est horrible
Bon courage à tous et si vous avez des recettes, partagez
Alors là je me retrouve dans plein de trucs que vous racontez. S'enflammer, vivre les montagnes russes des émotions...
Canaliser, personnellement, je n'y arrive pas :S D'ailleurs, je suis à fond dans une période comme ça en ce moment, c'est horrible
Bon courage à tous et si vous avez des recettes, partagez
---xxx---- Messages : 150
Date d'inscription : 13/05/2014
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Alexandre a écrit:Pareil !
La différence que je vois avec ce que tu décris, AniMeshorer, c'est que dans mon cas je peux m'enflammer à partir de "rien" : la rencontre d'une personne un beau jour, une conversation de quelques minutes à peine et...
Je peux me mettre à imaginer très rapidement ma vie avec une personne que je ne connais pas du tout ou très peu, et ça devient extrêmement compliqué à gérer.
D'abord il y a tout l'aspect "décryptage" des signaux. On a beau dire ce qu'on veut, on sait bien qu'en général, et à plus forte raison pour les gens qui fréquentent ce forum, ne pas "penser" ou ne pas "interpréter" est extrêmement difficile : qu'est-ce qu'elle a voulu dire, qu'est-ce qu'elle a fait, pourquoi elle a fait ça, et si moi je dis ou fais ça... mais qu'est-ce qu'elle va penser, qu'est-ce qu'elle ressent ? ... C'est des coups à s'arracher les cheveux : !
Je connais ce problème. On ne peut jamais savoir qu'elle pense vraiment, mais on a des scénarios possibles dans le tête, sans savoir quel scenario est réaliste.
C'est passé que j'avais hésité et hésité et hésité pour exprimer mon intérêt à elle, parce que je pensait qu'elle pensait qu'on va trop rapide... Et quand on hésite, il faut savoir il y a des hommes qui n'hésitent pas, et les chanses avec elle sont perdues
Mais l'opposite (lui inviter rapidement pour éviter qu'elle pense que j'ai pas d'intéresse) est risquant aussi parce que peut-être elle est le type qui préfère d'aller lentement dans le progrès du rélation sociale... C'est dur de savoir quand est "le temps bon" pour exprimer qu'on est intéressé à quelqu'un.
En ligne j'ai les mêmes problèmes. Si je me sens connecté avec une fille au niveau émotionelle ou personelle, et elle m'envoie un petit MP, je me sens heureux et j'ai une espoir directement que peut-être elle est l'âme soeur que j'aimerais à trouver. Les fantasies d'une vie avec elle commencent... Mais une jour sans MP et je commence à paniquer "est-ce-que j'ai dit ou fait quelque chose qu'elle a effrayé? Est-ce-qu'elle n'est pas intéressé à moi?". Bien sûr c'est possible qu'elle a lu le message privé mais simplement décide de répondre les prochains jours quand elle a plus de temps. Mais je ne pense que le pire: qu'elle n'est plus intéressé de me connaître. Si un site indique si un message est lu ou pas, ça peut amplifier le peur qu'elle a lu le message et n'est plus intéressée de me connaître...
Si elle répond le message privé les prochains jours et je réalise qu'elle avait juste besoin de temps pour répondre, je me sens très heureux et avec plein d'espoir de nouveau (mais si le scenario qu'elle ne répond pas se répète, c'est difficile de rappeler qu'elle a pris de temps pour répondre le message passé et que le même passera ... de nouveau, je pense au pire)
Une fois j'avais une connection extrèmement forte émotionelle et personelle avec une fille australienne. Les mêmes passions et intérets, les mêmes rêves pour la vie, les même douleurs de la passé et mêmes espoirs pour le futur, ... J'avais vraiment le sentiment que j'avais trouvé mon âme soeur.
Pour 3 mois on a envoyé un email l'un à l'autre chaque jour. Aucune jour passerait sans emails. Et c'étaient emails de 5 à 10 pages si on l'imprime, donc nous deux ont passé chaque jour 2 ou 3 heures pour envoyer l'email quotidien. C'était un sentiment extrèmement heureux, chaque email donc chaque jour elle était là pour me faire réaliser le désir d'être ensemble avec elle. J'ai commencé d'organiser un voyage vers Australie mais juste à cet instant, après tous ces emails chaque jour pour plusieures de mois, la communication était perdue
Mais je sais encore exactement ce sentiment heureux que j'ai eu pour mois: avec chaque email d'elle, j'avais le sentiment "la vie est si belle, le futur semble si beau, je me sens comme je peux voler" Et j'espère de pouvoir expériencer ce sentiment de nouveau, mais ce fois avec un "happy end". Probablement les mémoires de tous ces emails avec elle, et si heureux ça m'a fait, me fait paniquer maintenant quand je renconte une fille vraiment intéressante en-ligne et elle a lu un message de moi sans répondre ...Je panique trop rapide, je crois en le pire trop rapide... Mais ce sont sentiments, hors contrôle de ratio.
Donc en ligne ou face à face, les deux sont problématiques quand on désir d'être ensemble avec elle, quand le coeur veut juste être uni avec elle, mais tu ne sais pas comment continuer et lui exprimer tes sentiments ... Ca reste très difficile. Et c'est dur aussi parce que les intentions sont bonnes, ce n'est pas le désir du corps, c'est le désir de lui aimer et qu'elle m'aimera aussi. Ces bonnes intentions n'aident pas pour ne pas penser trop, pour n'analyser trop, et pour n'avoir pas des sentiments sombres si rien ne passe au niveau d'une rélation.
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Kaori Makimura a écrit:Alexandre a écrit: Dans les deux témoignages précédents, il est dit que les réactions ont lieu quand il y a réciprocité, mais est-ce qu'il y a des personnes qui ont tendance à s'envoler même quand rien de concret ne s'est passé ??
Hum... je reprends car j'ai pas tout dit... effectivement, lorsque je rencontre quelqu'un qui me plaît, j'imagine tout de suite ce que ça peut donner et si ça me donne envie, et que ça semble réciproque, et que je prends le temps de comprendre que c'est réciproque, alors... je rougisAlexandre a écrit: Par contre j'ai du mal à voir quand ce n'est que pour le sexe. En fait, je me demande surtout si c'est déjà arrivé, et ça me désole même !
Bon là, je suis une femme (donc pas la même problématique) et plutôt "sollicitée" donc, les gars qui viennent pour coucher avec moi, ça dégage direct c'est aussi pour ça que je reste dans ma coquille assez longtemps, pour voir si c'est autre chose de moi qui l'intéresse mais du coup je me demande "pourquoi" je l'intéresse puis je me dis que c'est possible, puis j'imagine, puis .. je rougis
Crois-moi, pas tous les hommes expriment intéresse pour rien que des services sexuelles. C'est vrai et ca m'énerve ainsi fort que ça énerve les femmes: trop des hommes suivent leur libido et ne cherchent que le sexe. Mais pas tous les hommes sont comme ça, il y a assez des hommes qui juste cherchent l'amour et qui sont intéressé aux femmes comme elles sont en totalité: donc inclusif la personalité, sa charactère, les passions et intérets communales, la romance.
Donc si tu peux facilement "sentir" quand un homme ne veut que sexe (ces hommes ne mérite aucune seconde de ton attention) ; si tu rencontes des hommes où tu sens qu'ils ne veulent pas juste sexe (que ton alarme ne fait bas de bruit de danger ), pourqoui penses-tu que ce n'est pas possible qu'ils vraiment ont l'intéresse de te connaître pour la personne que tu es? Probablement tu es beaucoup plus intéressante et agréable que tu penses toi-même...
Rougir n'est pas grave, en fait c'est joli, j'aime les filles avec le sourire timide. Et si je suis face a face avec une fille qui exprime intéresse, ça passe moi aussi que ma réaction est très timide ... Mais il y a quelque chose mignon quand ça passe, ce n'est pas grave de réagir comme ça si tu expériences l'intéresse de quelqu'un.
titeuf-95240 a écrit:Salut,
Alors là je me retrouve dans plein de trucs que vous racontez. S'enflammer, vivre les montagnes russes des émotions...
Canaliser, personnellement, je n'y arrive pas :S D'ailleurs, je suis à fond dans une période comme ça en ce moment, c'est horrible
Bon courage à tous et si vous avez des recettes, partagez
Je suis désolé de lire que tu te trouves dans une période difficile. J'espère pour toi que ça peut passer rapidement, et que la prochaine fois que tu sens ces émotions fortes, l'autre personne te répondra avec amour et désir d'être avec toi. Ne perdre pas courage!
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
AniMeshorer a écrit: Crois-moi, pas tous les hommes expriment intéresse pour rien que des services sexuelles. C'est vrai et ca m'énerve ainsi fort que ça énerve les femmes: trop des hommes suivent leur libido et ne cherchent que le sexe. Mais pas tous les hommes sont comme ça, il y a assez des hommes qui juste cherchent l'amour et qui sont intéressé aux femmes comme elles sont en totalité: donc inclusif la personalité, sa charactère, les passions et intérets communales, la romance.
Oui AniMeshorer, pas tous les hommes ne sont comme ça (et je dirais même que ceux que je "vois" le plus sont ceux qui se déclarent ostensiblement, et c'est là que je , les autres sont bien plus discrets et c'est à eux que je m'intéresse).
AniMeshorer a écrit: pourqoui penses-tu que ce n'est pas possible qu'ils vraiment ont l'intéresse de te connaître pour la personne que tu es? Probablement tu es beaucoup plus intéressante et agréable que tu penses toi-même...
Tout à fait ! Je me demande "pourquoi moi" parce que justement je suis distante avec tout le monde (surtout quand j'arrive dans un nouveau job/groupe) et que je veux passer inaperçue d'où mon étonnement qu'on s'intéresse à moi vraiment, qu'on cherche à me connaître sans me proposer de coucher direct. Ma psy me dit que c'est justement ça qui intrigue : ma discrétion, ma distance (ce n'est pas très répandu comme attitude dans mon boulot, on privilégie la fausse amitié "tous ensemble, tous amis").
AniMeshorer a écrit: Rougir n'est pas grave, en fait c'est joli, j'aime les filles avec le sourire timide. .. Mais il y a quelque chose mignon quand ça passe, ce n'est pas grave de réagir comme ça si tu expériences l'intéresse de quelqu'un.
Hi hi.. c'est surtout qu'à partir du moment où je rougis => je me montre aussi très distante (encore pire qu'avant) et je suis capable de refuser des rdv ou de se toucher parce que c'est "trop" émotionnellement (et j'ai déjà anéanti au moins une relation naissante car il n'a pas compris.. je semblais intéressée par lui, c'était le cas !, mais au moment du baiser... j'ai détourné la tête et je me suis renfermée totalement dans ma coquille). Trop fort en émotion d'un coup. Maintenant, j'explique, ça évite qu'il ne se sente rejeté alors que ce n'est pas du tout le cas.
titeuf-95240 a écrit: je suis à fond dans une période comme ça en ce moment, c'est horrible
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Je me reconnais dans ce que vous écrivez.
Le problème quand je suis avec du monde, c'est que je n'arrive pas spécialement à différencier mon corps de celui des autres. Alors ça me prends beaucoup d'énergie, et je finis souvent par me mettre à l'écart.
Si l'on me demanderait comment je vois mon corps, je répondrais: comme un puzzle aux pièces éparses! J'ai l'impression de me fondre dans le tout, de me répandre...
Mon esprit, je le vois de la même façon...
Ce sujet concernait plus les relations amoureuses...
En ce qui concerne les relations amoureuses, ce que je sais, c'est que j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent de ce que j'ai vécu dans le passé, quelque chose que je ne connais pas, complètement nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale.
Je crois que le problème dans les relations amoureuses, c'est qu'en général, on est parasité par les anciennes relations négatives, et ça fait paniquer, à tel point qu'on aimerait tout fuir, se fuir, fuir l'autre, tout...
Le problème quand je suis avec du monde, c'est que je n'arrive pas spécialement à différencier mon corps de celui des autres. Alors ça me prends beaucoup d'énergie, et je finis souvent par me mettre à l'écart.
Si l'on me demanderait comment je vois mon corps, je répondrais: comme un puzzle aux pièces éparses! J'ai l'impression de me fondre dans le tout, de me répandre...
Mon esprit, je le vois de la même façon...
Ce sujet concernait plus les relations amoureuses...
En ce qui concerne les relations amoureuses, ce que je sais, c'est que j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent de ce que j'ai vécu dans le passé, quelque chose que je ne connais pas, complètement nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale.
Je crois que le problème dans les relations amoureuses, c'est qu'en général, on est parasité par les anciennes relations négatives, et ça fait paniquer, à tel point qu'on aimerait tout fuir, se fuir, fuir l'autre, tout...
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
virginie39 a écrit: Je crois que le problème dans les relations amoureuses, c'est qu'en général, on est parasité par les anciennes relations négatives, et ça fait paniquer, à tel point qu'on aimerait tout fuir, se fuir, fuir l'autre, tout...
Alors là... je ne me reconnais que trop bien
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
@Virginie 39 and @Kaori Makimura
Ce sujet concernait plus les relations amoureuses...
En ce qui concerne les relations amoureuses, ce que je sais, c'est que j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent de ce que j'ai vécu dans le passé, quelque chose que je ne connais pas, complètement nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale.
Je crois que le problème dans les relations amoureuses, c'est qu'en général, on est parasité par les anciennes relations négatives, et ça fait paniquer, à tel point qu'on aimerait tout fuir, se fuir, fuir l'autre, tout..."
Si vous me le permettez j'entre (je reviens de loin!) dans cette conversation.
D'abord, que veux dire "les relations amoureuses"...? C'est tellement large. La dernière relation amoureuse que j'ai eue a duré (le temps m'est élastique mais il est vrai qu'il existe des horloges!) une heure et 12 minutes, environ. Eh bien, j'étais très content! Et la demoiselle aussi qui a eu tout le loisir de goûter mes chocolats-maison que je n'avais fait que pour elle).
@Kaori
"Bon là, je suis une femme (donc pas la même problématique) et plutôt "sollicitée" donc, les gars qui viennent pour coucher avec moi, ça dégage direct".
C’est ton opinion et je le respecte. Je m’interroge seulement sur l’aspect philosoVIQUE (philosoVIE) de cette affirmation qui définit un cadre avec ses limites.
Comme le dit Virginie le négatif « pourri » l’existence. Cependant, je serais moins catégorique (comme la langue française nous permet de l’être) parce que je ne suis pas à 100% français. Mon opinion n’engage que moi. A mon sens (et j’en suis maintenant dégagé et détaché) ce sont les limites qui pourrissent la vie, d’ailleurs c’est assez exactement ce que qu’écrit Virginie à propos des relations amoureuses : « on est parasité par les anciennes relations négatives ». Une relation amoureuse qui a dépassé ses limites (de la part d’un partenaire ou de l’autre) devient une non-relation ou une relation d’indifférence, de haine… (Comment a-t-il – elle - osé-e me faire ça !) Il/Elle aurait dépassé les limites qu’on s’était fixé parce qu’on s’aimait…
Non, qui aimait quoi ? Qui aurait aimé quoi ? En moins, en plus… Ou JUSTE VIVRE AU PRESENT ? Au présent sans notions de plus et de moins. Qui aurait aimé quoi de l’autre, qu’il a (osé) fait, qu’il n’a pas fait ?
A-t-il / elle dépassé les limites fixées par un « je t’aime », un « tu m’aimes ? »
Je crois fondamentalement qu’on s’arrange toujours (j’ai dépassé cet état je dirais depuis plusieurs années ou bien je dirais que j’en ai tout à fait conscience et j’ajouterai qu’il n’y a pas de limites aux choses de la vie), qu’on aménage son confort mental et son conformisme sociétal.
@Virginie39
Vivre quelque chose de complètement différent... Oui, c'est possible et en même temps je pense que c'est impossible. On revit toujours la même histoire! Ce que je dis/écris ici est à méditer bien sûr. Possible: Marié 18 ans avec une bretonne, divorcé, ai vécu avec une japonaise, puis, plus tard une chinoise. En effet, c'est possible de vivre (dans une autre culture) quelque chose de différent mais cela dépend entièrement en ce qui me concerne de moi-même, c'est-à-dire de m'arranger avec ce qui n'est (systématiquement) arrangeable... VIVRE QQCHOSE DE COMPLETEMENT DIFFERENT cela veut dire pour moi être CAPABLE de le faire.
Ce n'est pas l'autre que je perçois qui (va) m'apporte (r) quelque chose de différent, c'est moi qui peut être différent parce que je découvre que je PEUX être différent. C'est en moi (en laissant tomber les relations négatives dont vous parlez) que je vais chercher-trouver… des DECLICS qui se font d'eux-mêmes cette différence à laquelle j'aspire, tout en prenant des "CLAQUES" dans la figure (ce qu'on pourrait appeler également du négatif) qui vont m'aider à me transformer, à percevoir et voir les choses de la vie différemment.
« Il n’y a pas de limites aux choses de la vie » (je me cite).
@Virginie : « j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent (…) (vivre du) nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale ».
Bien sûr ! Qui ne veut vivre des choses nouvelles, inconnues – encore qu’il faut SE SAVOIR prêt-e à les vivre ? Prêt-e à les vivre demande une certaine conscience de soi-même (faisant en sorte qu’il est tout à fait possible de SUBLIMER par exemple une relation sexuelle pure et ne pas la rejeter en y mettant des limites en généralisant « les femmes », « les hommes » « les autres »…) et pour avoir cette certaine conscience de soi-même il faut être CAPABLE de se dépasser, de dépasser les préjugés, les idées toutes faites, les hommes obsédés ou les femmes addicts, sortir des sentiers battus de la morale (chrétienne) du « c’est bien, c’est mal », relativiser les propos contraires, ne pas prendre à la lettre ce qui nous choque, considérer que les relations amoureuses négatives sont (peuvent être) positives par un (des) retournements de situation. Cela ne se fait pas en une journée, il faut des années pour réaliser (cet exercice) que les limites que je me suis données peuvent voler en éclat… ET A BON ESCIENT. Que cela ne veut rien dire : Que c’est la famille, la morale, la société, le qu’en dira-t-on, etc. qui ont imposé la/ma manière d’être de poser des limites… et d’être « parasité-e » par la SOUFFRANCE intérieure, le jugement sur les autres (ces gars tous les mêmes ne pensent qu’à ça, ces nanas ne pensent qu’au fric ou à la sécurité, etc…).
Est-ce qu’un homme et une femme (dans ce cas de figure) pourraient s’aimer pour ce qu’ils sont… des CONSTRUITS-DECONSTRUITS, des POSITIFS-NEGATIFS et pas tout en LIMITES qui limitent justement le désir de différence… de vivre autre chose… d’aller de l’avant… en OUBLIANT (mais là c’est chinois !, exercice mental difficile pour les Français-es !) les merdes du couple d’avant… en laissant les merdes sur le seuil (à moins que l’orgueil prime, ça sera plus difficile d’être serein) et qu’un homme et une femme partagent leur vie en AVANçANT pas en touillant dans la passé.
Le MAL FRANçAIS c’est de faire référence au passé ! « Je, j’ai, moi, je »… Les pronoms personnels, les articles désignants, les contraires abrupts « c’est bien, c’est mal », la boxe continuelle avec le langage, l’argumentation, la théorisation, le débat (après l’amour !), tout cela me fait RIRE. Un rire qui est constructif, non ironique ! Je suis un bouddhiste RIEUR ! Une sacrée différence avec le Dedezhu à ses 20 ans par exemple. Et je veux aussi toujours apprendre des autres et de vous zèbres !
Dedezhu
Ce sujet concernait plus les relations amoureuses...
En ce qui concerne les relations amoureuses, ce que je sais, c'est que j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent de ce que j'ai vécu dans le passé, quelque chose que je ne connais pas, complètement nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale.
Je crois que le problème dans les relations amoureuses, c'est qu'en général, on est parasité par les anciennes relations négatives, et ça fait paniquer, à tel point qu'on aimerait tout fuir, se fuir, fuir l'autre, tout..."
Si vous me le permettez j'entre (je reviens de loin!) dans cette conversation.
D'abord, que veux dire "les relations amoureuses"...? C'est tellement large. La dernière relation amoureuse que j'ai eue a duré (le temps m'est élastique mais il est vrai qu'il existe des horloges!) une heure et 12 minutes, environ. Eh bien, j'étais très content! Et la demoiselle aussi qui a eu tout le loisir de goûter mes chocolats-maison que je n'avais fait que pour elle).
@Kaori
"Bon là, je suis une femme (donc pas la même problématique) et plutôt "sollicitée" donc, les gars qui viennent pour coucher avec moi, ça dégage direct".
C’est ton opinion et je le respecte. Je m’interroge seulement sur l’aspect philosoVIQUE (philosoVIE) de cette affirmation qui définit un cadre avec ses limites.
Comme le dit Virginie le négatif « pourri » l’existence. Cependant, je serais moins catégorique (comme la langue française nous permet de l’être) parce que je ne suis pas à 100% français. Mon opinion n’engage que moi. A mon sens (et j’en suis maintenant dégagé et détaché) ce sont les limites qui pourrissent la vie, d’ailleurs c’est assez exactement ce que qu’écrit Virginie à propos des relations amoureuses : « on est parasité par les anciennes relations négatives ». Une relation amoureuse qui a dépassé ses limites (de la part d’un partenaire ou de l’autre) devient une non-relation ou une relation d’indifférence, de haine… (Comment a-t-il – elle - osé-e me faire ça !) Il/Elle aurait dépassé les limites qu’on s’était fixé parce qu’on s’aimait…
Non, qui aimait quoi ? Qui aurait aimé quoi ? En moins, en plus… Ou JUSTE VIVRE AU PRESENT ? Au présent sans notions de plus et de moins. Qui aurait aimé quoi de l’autre, qu’il a (osé) fait, qu’il n’a pas fait ?
A-t-il / elle dépassé les limites fixées par un « je t’aime », un « tu m’aimes ? »
Je crois fondamentalement qu’on s’arrange toujours (j’ai dépassé cet état je dirais depuis plusieurs années ou bien je dirais que j’en ai tout à fait conscience et j’ajouterai qu’il n’y a pas de limites aux choses de la vie), qu’on aménage son confort mental et son conformisme sociétal.
@Virginie39
Vivre quelque chose de complètement différent... Oui, c'est possible et en même temps je pense que c'est impossible. On revit toujours la même histoire! Ce que je dis/écris ici est à méditer bien sûr. Possible: Marié 18 ans avec une bretonne, divorcé, ai vécu avec une japonaise, puis, plus tard une chinoise. En effet, c'est possible de vivre (dans une autre culture) quelque chose de différent mais cela dépend entièrement en ce qui me concerne de moi-même, c'est-à-dire de m'arranger avec ce qui n'est (systématiquement) arrangeable... VIVRE QQCHOSE DE COMPLETEMENT DIFFERENT cela veut dire pour moi être CAPABLE de le faire.
Ce n'est pas l'autre que je perçois qui (va) m'apporte (r) quelque chose de différent, c'est moi qui peut être différent parce que je découvre que je PEUX être différent. C'est en moi (en laissant tomber les relations négatives dont vous parlez) que je vais chercher-trouver… des DECLICS qui se font d'eux-mêmes cette différence à laquelle j'aspire, tout en prenant des "CLAQUES" dans la figure (ce qu'on pourrait appeler également du négatif) qui vont m'aider à me transformer, à percevoir et voir les choses de la vie différemment.
« Il n’y a pas de limites aux choses de la vie » (je me cite).
@Virginie : « j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent (…) (vivre du) nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale ».
Bien sûr ! Qui ne veut vivre des choses nouvelles, inconnues – encore qu’il faut SE SAVOIR prêt-e à les vivre ? Prêt-e à les vivre demande une certaine conscience de soi-même (faisant en sorte qu’il est tout à fait possible de SUBLIMER par exemple une relation sexuelle pure et ne pas la rejeter en y mettant des limites en généralisant « les femmes », « les hommes » « les autres »…) et pour avoir cette certaine conscience de soi-même il faut être CAPABLE de se dépasser, de dépasser les préjugés, les idées toutes faites, les hommes obsédés ou les femmes addicts, sortir des sentiers battus de la morale (chrétienne) du « c’est bien, c’est mal », relativiser les propos contraires, ne pas prendre à la lettre ce qui nous choque, considérer que les relations amoureuses négatives sont (peuvent être) positives par un (des) retournements de situation. Cela ne se fait pas en une journée, il faut des années pour réaliser (cet exercice) que les limites que je me suis données peuvent voler en éclat… ET A BON ESCIENT. Que cela ne veut rien dire : Que c’est la famille, la morale, la société, le qu’en dira-t-on, etc. qui ont imposé la/ma manière d’être de poser des limites… et d’être « parasité-e » par la SOUFFRANCE intérieure, le jugement sur les autres (ces gars tous les mêmes ne pensent qu’à ça, ces nanas ne pensent qu’au fric ou à la sécurité, etc…).
Est-ce qu’un homme et une femme (dans ce cas de figure) pourraient s’aimer pour ce qu’ils sont… des CONSTRUITS-DECONSTRUITS, des POSITIFS-NEGATIFS et pas tout en LIMITES qui limitent justement le désir de différence… de vivre autre chose… d’aller de l’avant… en OUBLIANT (mais là c’est chinois !, exercice mental difficile pour les Français-es !) les merdes du couple d’avant… en laissant les merdes sur le seuil (à moins que l’orgueil prime, ça sera plus difficile d’être serein) et qu’un homme et une femme partagent leur vie en AVANçANT pas en touillant dans la passé.
Le MAL FRANçAIS c’est de faire référence au passé ! « Je, j’ai, moi, je »… Les pronoms personnels, les articles désignants, les contraires abrupts « c’est bien, c’est mal », la boxe continuelle avec le langage, l’argumentation, la théorisation, le débat (après l’amour !), tout cela me fait RIRE. Un rire qui est constructif, non ironique ! Je suis un bouddhiste RIEUR ! Une sacrée différence avec le Dedezhu à ses 20 ans par exemple. Et je veux aussi toujours apprendre des autres et de vous zèbres !
Dedezhu
dedezhu- Messages : 2163
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Je suis très exigeant dans mes relations. A tel point que sentimentalement parlant, je suis piégé.
J'ai l'impression d'être un OVNI, je sais que je plais à des nanas.
Mais j'ai fantasmé et idéalisé l'amour, la seule fois où je suis tombé amoureux 'une femme (coup de foudre réciproque) je me suis senti trahi au plus profond de moi même car je vivais des émotions très fortes et je me sentais enfin vivant, important.
Puis elle m'a totalement jeté par la suite. Ce n'était qu'une nuit.
J'ai honte mais je ne veux approcher une femme. Plus d'envie sexuelle, plus envie de libérer mes émotions, pas envie de vivre des relations banales. Je flippe.
J'ai l'impression d'être un OVNI, je sais que je plais à des nanas.
Mais j'ai fantasmé et idéalisé l'amour, la seule fois où je suis tombé amoureux 'une femme (coup de foudre réciproque) je me suis senti trahi au plus profond de moi même car je vivais des émotions très fortes et je me sentais enfin vivant, important.
Puis elle m'a totalement jeté par la suite. Ce n'était qu'une nuit.
J'ai honte mais je ne veux approcher une femme. Plus d'envie sexuelle, plus envie de libérer mes émotions, pas envie de vivre des relations banales. Je flippe.
guismo- Messages : 54
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
virginie39 a écrit:
Si l'on me demanderait comment je vois mon corps, je répondrais: comme un puzzle aux pièces éparses! J'ai l'impression de me fondre dans le tout, de me répandre...
Mon esprit, je le vois de la même façon...
Le sentiment de désintégration, je le connaîs bien aussi.
Sur les autres choses que tu as écrit: pour moi, comme je n'ai jamais eu une rélation sérieuse, j'ai un grand désir d'avoir quelqu'une a aimer dans ma vie, mais j'ai souvent peur de --sans réaliser vraiment-- lui compariser avec des femmes que j'ai connu dans le passé. Et je ne veux pas du tout lui heurter, je serais très mal de moi-même si ca passerait (même si c'est sans les intensions males). Je crois que je cherche L'Amour parfait, avec une femme avec laquelle je veux vivre le reste de ma vie, et que j'ai peur de temps en temps que les idées compulsives dans ma tête peuvent casser cette rélation. Et perdre une personne ce que tu vraiment aimes et qui était ta copine pour quelques temps ... ca doit faire mal comme aucune autre chose.
Mais, et c'est valide pour toi, pour moi, et pour autres personnes qui se retrouvent dans ce sujet : si on a peur d'aimer quelqu'un, on restera seul(e) et après quelques années ca deviendra une regrette énorme. Donc n'acceptez pas que peur est la barrière quand tu rencontres quelqu'un(e) vraiment superbe ; on peut manquer L'Amour vraie et inconditionnelle si on écoute la voix de peur au lieu de la voix du coeur.
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
"banal / banale" c'est un mot. Toute relation est banale et ne l'est pas. Arrêter de se poser des questions, VIVRE, c'est tout. Je l'ai suffisamment depuis janvier 2014 sur ZC...
Je ne vois vraiment (plus) pas les choses de la même manière. Ni trahi, ni jeté, juste avoir vécu un PASSAGE de l'existence. Utile, sans doute, pour ce que je serais plus tard. Pas parce que j'aime. Aimer cela peut être tant de choses, passer une nuit, une seconde, mille heures...
Je me souviens d'une femme de 35 ans quand j'en avais 17 qui voulait m'embrasser. Eh bien, elle l'a fait, je lui ai autorisé. Et puis voilà. Je n'ai pas été trahi. Ou d'une autre qui voulait faire l'amour avec moi, que j'ai rencontré dans le train, avec caresses sur le siège du wagon, puis, elle m'invite chez elle. Et voilà. Ce que j'appelle des "besoins physiologiques", c'est tout ce qu'il y a de plus normal. Pas de culpabilité, pas à rendre coupable l'autre... On conserve sa vie durant "ses marques" mais elle ce ne sont pas scarifications...
Je ne vois vraiment (plus) pas les choses de la même manière. Ni trahi, ni jeté, juste avoir vécu un PASSAGE de l'existence. Utile, sans doute, pour ce que je serais plus tard. Pas parce que j'aime. Aimer cela peut être tant de choses, passer une nuit, une seconde, mille heures...
Je me souviens d'une femme de 35 ans quand j'en avais 17 qui voulait m'embrasser. Eh bien, elle l'a fait, je lui ai autorisé. Et puis voilà. Je n'ai pas été trahi. Ou d'une autre qui voulait faire l'amour avec moi, que j'ai rencontré dans le train, avec caresses sur le siège du wagon, puis, elle m'invite chez elle. Et voilà. Ce que j'appelle des "besoins physiologiques", c'est tout ce qu'il y a de plus normal. Pas de culpabilité, pas à rendre coupable l'autre... On conserve sa vie durant "ses marques" mais elle ce ne sont pas scarifications...
dedezhu- Messages : 2163
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Kaori Makimura a écrit:AniMeshorer a écrit: Rougir n'est pas grave, en fait c'est joli, j'aime les filles avec le sourire timide. .. Mais il y a quelque chose mignon quand ça passe, ce n'est pas grave de réagir comme ça si tu expériences l'intéresse de quelqu'un.
Hi hi.. c'est surtout qu'à partir du moment où je rougis => je me montre aussi très distante (encore pire qu'avant) et je suis capable de refuser des rdv ou de se toucher parce que c'est "trop" émotionnellement (et j'ai déjà anéanti au moins une relation naissante car il n'a pas compris.. je semblais intéressée par lui, c'était le cas !, mais au moment du baiser... j'ai détourné la tête et je me suis renfermée totalement dans ma coquille). Trop fort en émotion d'un coup. Maintenant, j'explique, ça évite qu'il ne se sente rejeté alors que ce n'est pas du tout le cas.
Je n'ai jamais eu le privilège de baisser et aimer vraiment (il y a des baissers mais uniquement une sorte de baisser et l'expression amoureuse, et j'aimerais très forte de finalement avoir cet expérience) mais je comprends ce que tu dites. Il y a des émotions ou des certains actes (L'Amour en général, quelqu'un qui te dit qu'il/elle t'aime, le baisser, le carresser, ...) qui sont très très fortes, ainsi fortes que c'est trop pour nous de le digérer facilement. Mais si l'autre personne t'aime, il va accepter ca et être patient avec toi, par se forcer parce qu'il ne veut plus attendre un peu ... Donc aussi pour toi: n'avez pas peur d'aimer. Une fois les barrières sont disparues, tu peux sentir des émotions nouvelles qui sont si belles qu'elles changent ta vie dans une manière très belle.
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
AniMeshorer a écrit: Il y a des émotions ou des certains actes (L'Amour en général, quelqu'un qui te dit qu'il/elle t'aime, le baisser, le carresser, ...) qui sont très très fortes, ainsi fortes que c'est trop pour nous de le digérer facilement. Mais si l'autre personne t'aime, il va accepter ca et être patient avec toi
Oui, c'est vrai que c'est très fort à l'intérieur lorsque je tombe amoureuse de quelqu'un pas facile de gérer au début, mais lorsque les sentiments sont partagés, c'est génial
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
@Dede : mais suffit-il de décréter "qu'il faut..." ou "qu'il ne faut pas..." faire comme ci ou comme ça pour que ça marche ?? Mais bien sûr "qu'il faut" lâcher prise, "qu'il faut" goûter à tout... Mais quand il y a la moitié de ta tête qui rame dans le sens contraire et qui fait tout pour que ça n'aille pas comme l'autre moitié l'aimerait, ben... tout ça reste de la théorie !
Je connais par cœur ce genre de situation en "spiritualité" : tu as tout compris à la théorie, mais rien ne marche parce que ce qui veut que ça marche ne peut pas jouer au jeu...
D'où mon leitmotiv en ce moment : comprendre en profondeur pourquoi une partie fait la loi et tout mettre en œuvre pour que ça change... sans violence .
Je connais par cœur ce genre de situation en "spiritualité" : tu as tout compris à la théorie, mais rien ne marche parce que ce qui veut que ça marche ne peut pas jouer au jeu...
D'où mon leitmotiv en ce moment : comprendre en profondeur pourquoi une partie fait la loi et tout mettre en œuvre pour que ça change... sans violence .
Alex_42- Messages : 1340
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Kaori Makimura a écrit:Oui, c'est vrai que c'est très fort à l'intérieur lorsque je tombe amoureuse de quelqu'un pas facile de gérer au début, mais lorsque les sentiments sont partagés, c'est génial
Oui !! C'est génial quand c'est partagé !!
Me souviens plus comment c'est, en fait...
Alex_42- Messages : 1340
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Alexandre a écrit: Me souviens plus comment c'est, en fait...
Moi, je vis sur mes souvenirs.. s'pas mieux
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
titeuf-95240 a écrit:Salut,
Alors là je me retrouve dans plein de trucs que vous racontez. S'enflammer, vivre les montagnes russes des émotions...
Canaliser, personnellement, je n'y arrive pas :S D'ailleurs, je suis à fond dans une période comme ça en ce moment, c'est horrible
Salut,
Ce n'est horrible que dans la mesure où la personne objet d'un amour aussi puissant de ta part ne te renvoie pas ce sentiment. Dans le cas contraire, tu es peut être à l'aube d'une période de ta vie durant laquelle tu vas traverser des moments de bonheur inoubliables par leur intensité.
titeuf-95240 a écrit:Bon courage à tous et si vous avez des recettes, partagez
Une "recette" ? Je n'ai pas cette prétention ! Si je peux me permettre un simple avis, ce serait :
1 - de t'assurer que l'amour que tu éprouves est partagé,
2 - dans le cas où la réponse au 1 est "oui", de te préparer à payer le prix pour goûter ces instants paradisiaques, qui est de traverser quelquefois des saisons en enfer.
virginie39 a écrit:Ce sujet concernait plus les relations amoureuses...
En ce qui concerne les relations amoureuses, ce que je sais, c'est que j'aimerais vivre quelque chose de complètement différent de ce que j'ai vécu dans le passé, quelque chose que je ne connais pas, complètement nouveau, à tel point que je ne pourrais me le représenter par aucune image mentale.
Je crois que le problème dans les relations amoureuses, c'est qu'en général, on est parasité par les anciennes relations négatives, et ça fait paniquer, à tel point qu'on aimerait tout fuir, se fuir, fuir l'autre, tout...
Ces deux affirmations sont antinomiques : si tu abordes une nouvelle relation vêtue du manteau de la peur qu'ont tissés sur toi des échecs passés, il est peu probable que tu puisses susciter chez l'être aimé un abandon suffisamment puissant pour te permettre de vivre une relation passionnelle intense. Ce n'est qu'en regardant vers l'avant, et en ayant jeté au feu ces souvenirs parasites, que tu pourras te projeter sans retenue vers un amour irradiant.
guismo a écrit:Je suis très exigeant dans mes relations. A tel point que sentimentalement parlant, je suis piégé.
Je pourrais reprendre ceci mot à mot pour mon compte !! Et effectivement, un tel absolutisme enferme dans une véritable nasse, l'intransigeance restreignant significativement le champ des possibles et faisant fuir bien des bonnes volontés potentielles, parole d'expert en la matière !!
Le pire restant encore qu'il me semble impossible de se débarrasser de tels traits de personnalité rendant les relations amoureuses rarissimes à susciter et encore plus improbables à pérenniser.
Kodiak- Messages : 1904
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
- Spoiler:
- Kaori Makimura a écrit:Alexandre a écrit: Me souviens plus comment c'est, en fait...
Moi, je vis sur mes souvenirs.. s'pas mieux
"Voici le SOS,
d'un zébré/d'une zébrette en détresse..."
Alex_42- Messages : 1340
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Je ne décrète rien il faut / il ne faut pas... Ce n'est que la langue française qui décrète... La langue française est en elle-même un décret... je ne suis pas compris, cela n'a pas d'importance... C'est la raison pour laquelle je suis parti de ZC en avril et que je constate simplement que je suis à côté de la plaque... Et ainsi je vais repartir dans ma cabane de moine...
dedezhu- Messages : 2163
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Mais non dedezhu ! Ne pars pas, il n'y avait aucune méchanceté dans mon message !!
A tout casser, il y a de l'agacement dû à la jalousie : moi je n'y arrive pas. En tous les cas, pas encore ...
Je crois bien comprendre en filigrane là où tu veux en venir, mais ce que je veux dire est que l'expliquer ne m'est d'aucune utilité (parce que je suis un peu c... sur les bords, aussi ). J'espère que ça sera utile à d'autres, ce serait super .
A tout casser, il y a de l'agacement dû à la jalousie : moi je n'y arrive pas. En tous les cas, pas encore ...
Je crois bien comprendre en filigrane là où tu veux en venir, mais ce que je veux dire est que l'expliquer ne m'est d'aucune utilité (parce que je suis un peu c... sur les bords, aussi ). J'espère que ça sera utile à d'autres, ce serait super .
Alex_42- Messages : 1340
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
D'accord Alexandre! La langue française est méchante, on n'y peut rien... C'est en elle... Inhérent à sa structure. Je la connais bien cette langue puisque j'écris des livres...
La jalousie ne mène que dans un mur. Pour ma part, je ne suis pas jaloux. De rien, ni de personne. Nous sommes tous (si) différents.
J'ai bien senti l'agacement dont tu parles. Tout cela est dû à notre belle langue française qui nous dit (nous en sommes inconscients en général, désolé mais moi pas) en permanence: tu es pour ou contre". Peu de choix avec ce "OU".
Je vais rester quelque temps puis je repartirai dans mon Asie!
Sans rancune Alex!
La jalousie ne mène que dans un mur. Pour ma part, je ne suis pas jaloux. De rien, ni de personne. Nous sommes tous (si) différents.
J'ai bien senti l'agacement dont tu parles. Tout cela est dû à notre belle langue française qui nous dit (nous en sommes inconscients en général, désolé mais moi pas) en permanence: tu es pour ou contre". Peu de choix avec ce "OU".
Je vais rester quelque temps puis je repartirai dans mon Asie!
Sans rancune Alex!
dedezhu- Messages : 2163
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
dedezhu a écrit:Je m’interroge seulement sur l’aspect philosoVIQUE (philosoVIE) de cette affirmation qui définit un cadre avec ses limites.
A mon sens (et j’en suis maintenant dégagé et détaché) ce sont les limites qui pourrissent la vie, d’ailleurs c’est assez exactement ce que qu’écrit Virginie à propos des relations amoureuses : « on est parasité par les anciennes relations négatives ». Une relation amoureuse qui a dépassé ses limites (de la part d’un partenaire ou de l’autre) devient une non-relation ou une relation d’indifférence, de haine… (Comment a-t-il – elle - osé-e me faire ça !) Il/Elle aurait dépassé les limites qu’on s’était fixé parce qu’on s’aimait…
Non, qui aimait quoi ? Qui aurait aimé quoi ? En moins, en plus… Ou JUSTE VIVRE AU PRESENT ? Au présent sans notions de plus et de moins. Qui aurait aimé quoi de l’autre, qu’il a (osé) fait, qu’il n’a pas fait ?
A-t-il / elle dépassé les limites fixées par un « je t’aime », un « tu m’aimes ? »
Je crois fondamentalement qu’on s’arrange toujours (j’ai dépassé cet état je dirais depuis plusieurs années ou bien je dirais que j’en ai tout à fait conscience et j’ajouterai qu’il n’y a pas de limites aux choses de la vie), qu’on aménage son confort mental et son conformisme sociétal.
Je ne partage pas du tout ton appréciation au sujet des "limites" :
- je suis convaincu qu'elles sont indispensables à énoncer, à fixer et à valider par les deux partenaires dès le début de la relation (et à faire l'objet d'un débat sincère, ce qui n'est pas forcément évident dans la douce euphorie des premiers pas parcourus ensemble sur la carte du Tendre). Un fort gradient de valeurs et de visions de l'existence rend la pérennité d'un couple très aléatoire,
- je ne crois pas que les limites soient systématiquement le produit exogène d'un formatage sociétal ou d'un désir de "confort mental". Une exigence telle que la fidélité relève par exemple davantage de l'endogène, dans ce qu'un être humain peut éprouver de plus instinctif et de plus animal (et qu'il assume en pleine connaissance de cause, sans chercher à l'inhiber ni à le refouler). Les attentes relatives au non désir/désir d'enfant(s) peuvent également être le produit de choix tout à fait personnels, ainsi que le mode et le lieu d'habitat.
dedezhu a écrit:En effet, c'est possible de vivre (dans une autre culture) quelque chose de différent mais cela dépend entièrement en ce qui me concerne de moi-même, c'est-à-dire de m'arranger avec ce qui n'est (systématiquement) arrangeable... VIVRE QQCHOSE DE COMPLETEMENT DIFFERENT cela veut dire pour moi être CAPABLE de le faire.
Ce n'est pas l'autre que je perçois qui (va) m'apporte (r) quelque chose de différent, c'est moi qui peut être différent parce que je découvre que je PEUX être différent. C'est en moi (en laissant tomber les relations négatives dont vous parlez) que je vais chercher-trouver… des DECLICS
Bien sûr ! Qui ne veut vivre des choses nouvelles, inconnues – encore qu’il faut SE SAVOIR prêt-e à les vivre ? Prêt-e à les vivre demande une certaine conscience de soi-même (faisant en sorte qu’il est tout à fait possible de SUBLIMER par exemple une relation sexuelle pure et ne pas la rejeter en y mettant des limites en généralisant « les femmes », « les hommes » « les autres »…) et pour avoir cette certaine conscience de soi-même il faut être CAPABLE de se dépasser, de dépasser les préjugés, les idées toutes faites, les hommes obsédés ou les femmes addicts, sortir des sentiers battus de la morale (chrétienne) du « c’est bien, c’est mal », relativiser les propos contraires, ne pas prendre à la lettre ce qui nous choque, considérer que les relations amoureuses négatives sont (peuvent être) positives par un (des) retournements de situation. Cela ne se fait pas en une journée, il faut des années pour réaliser (cet exercice) que les limites que je me suis données peuvent voler en éclat… ET A BON ESCIENT. Que cela ne veut rien dire : Que c’est la famille, la morale, la société, le qu’en dira-t-on, etc. qui ont imposé la/ma manière d’être de poser des limites… et d’être « parasité-e » par la SOUFFRANCE intérieure, le jugement sur les autres (ces gars tous les mêmes ne pensent qu’à ça, ces nanas ne pensent qu’au fric ou à la sécurité, etc…).
De mon point de vue, chaque relation est unique par la confrontation de deux personnalités, de deux affects, de deux histoires personnelles, de deux modes de pensée et de perception, dont l'alchimie ne ressemble à aucune autre, passée ou à venir.
Le "changement de soi" que tu décris, je l'appellerais capacité d'adaptation, par l'écoute, l'observation, le dialogue. Par la magie de l'amour, tout simplement, qui octroie la motivation et la persévérance nécessaires afin d'établir un couple harmonieux et compatible. Deux partenaires issus d'origines civilisationnelles très différentes ont un domaine de connaissance réciproque à apprivoiser en supplément, une matière optionnelle au cursus d'adaptation en somme.
A contrario, j'ai du mal à imaginer que la rencontre d'une personne puisse chambouler en profondeur un référentiel de valeurs. D'où un retour en boucle à mon paragraphe précédent : il me semble hautement improbable de bâtir un couple harmonieux si une communauté de vues et d'attentes (donc de limites, qui constituent les frontières tracées par les valeurs) n'existe pas pour servir de fondation solide à la relation. Dans le cas contraire, l'un des deux protagonistes au minimum devra vivre en dysmonie par rapport à son Moi fondamental.
Ce que nous sommes nombreux(ses) à désirer et à espérer si fort, ce que plusieurs intervenant(e)s ont qualifié de "totalement nouveau et inédit", c'est bien de faire la rencontre d'une personne avec qui partager cette mélodieuse harmonie.
Kodiak- Messages : 1904
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Les mood swing sont un problème bien lourdingues chez moi, de base. En état amoureux, je dramatise tout comme si entre la tragi-comédie et l'opéra bouffe il n'existait rien. Ce qui est normal quand on s'identifie à ses émotions et que leur intensité nous donne le sentiment d'avoir une place dans ce monde.
Pour moi l'amour n'a jamais été un long fleuve tranquille, alors quand c'est aussi simple que de se laisser dériver sur une eau calme en vitesse croisière, c'est très suspect. Et si après avoir scruté le fond je n'aperçois toujours pas la moindre bête alors je trouverais bien un moyen de m'inventer un monstre du Loch Ness dans mon théâtre personnel.
A partir de là, je deviens extrêmement imprévisible, pouvant passer du rire aux larmes en quelques instants, pour une broutille, parce que je ne suis jamais certaine qu'on m'aime assez ou que moi-même j'aime assez. Etre passionnée puis verser dans une indifférence polaire si j'interprète un signe de travers (il a cligné de l'oeil droit ça veut dire que je dois l'agacer, hop retirons nos billes discrètement avant le cataclysme).
Et dès que l'émotion commence à déborder, je verrouille tout par réflexe, jusqu'à ce qu'elle s'exprime de façon erratique. J'ai de la chance d'être avec quelqu'un d'extrêmement compréhensif, intuitif, qui trouve toujours les mots justes et m'apporte un réconfort inespéré. Et pourtant une partie de moi cherche à saccager cela par des agitations inutiles, des mouvements impatients, je la vois faire la garce, parce qu'elle est apparemment convaincue que seule la souffrance nous maintient éveillé, et que le bonheur ordinaire au contraire nous endort.
Je n'ai jamais su comment on pouvait bien me supporter, alors que je culpabilise énormément de ne jamais pouvoir faire simple, d'être encore moins compétente qu'un conseiller du pôle emploi dans la gestion de mes humeurs dès lors qu'il s'agit de sortir du verbiage pour entrer sur le terrain de l'efficacité.
Néanmoins je peux au moins me vanter d'être plus prolifique que le DSM quand il s'agit de s'inventer des problèmes. Enfin...
Pour moi l'amour n'a jamais été un long fleuve tranquille, alors quand c'est aussi simple que de se laisser dériver sur une eau calme en vitesse croisière, c'est très suspect. Et si après avoir scruté le fond je n'aperçois toujours pas la moindre bête alors je trouverais bien un moyen de m'inventer un monstre du Loch Ness dans mon théâtre personnel.
A partir de là, je deviens extrêmement imprévisible, pouvant passer du rire aux larmes en quelques instants, pour une broutille, parce que je ne suis jamais certaine qu'on m'aime assez ou que moi-même j'aime assez. Etre passionnée puis verser dans une indifférence polaire si j'interprète un signe de travers (il a cligné de l'oeil droit ça veut dire que je dois l'agacer, hop retirons nos billes discrètement avant le cataclysme).
Et dès que l'émotion commence à déborder, je verrouille tout par réflexe, jusqu'à ce qu'elle s'exprime de façon erratique. J'ai de la chance d'être avec quelqu'un d'extrêmement compréhensif, intuitif, qui trouve toujours les mots justes et m'apporte un réconfort inespéré. Et pourtant une partie de moi cherche à saccager cela par des agitations inutiles, des mouvements impatients, je la vois faire la garce, parce qu'elle est apparemment convaincue que seule la souffrance nous maintient éveillé, et que le bonheur ordinaire au contraire nous endort.
Je n'ai jamais su comment on pouvait bien me supporter, alors que je culpabilise énormément de ne jamais pouvoir faire simple, d'être encore moins compétente qu'un conseiller du pôle emploi dans la gestion de mes humeurs dès lors qu'il s'agit de sortir du verbiage pour entrer sur le terrain de l'efficacité.
Néanmoins je peux au moins me vanter d'être plus prolifique que le DSM quand il s'agit de s'inventer des problèmes. Enfin...
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Bonsoir à tous,
Je viens de tomber sur ce topic et je dois avouer que je me reconnais complètement de vos descriptions. Je suis hyperémotif et hypersensible et au cours de l'année dernière, j'ai rencontré au travail une zèbre (celle qui m'a amené ici ^^) qui a réveillé mes émotions, mes sentiments. Et quand je dis réveillé, je ne plaisante pas. Je m'étais isolé socialement afin de ne plus ressentir et lorsque j'ai commencé à lui parler, y'a un truc en moi qui a fait: "toc toc, on peut revenir...". Et c'est vite passé à: "putain, c'est la femme de ma vie", "enfin une personne avec qui je n'ai pas à feindre".
Le souci, c'est que c'est une relation à sens unique qu'aujourd'hui elle a également un bon nombre de parpaings qui lui sont tombés sur la gueule. Autre souci, en raison d'un passif rempli de casseroles, plus je me sens proche d'une personne, plus la relation est anxiogène: peur de gêner, d'être rejeté, ignoré, incompris... à des niveaux hors normes. Elle a réactivé mes émotions, mais la situation actuelle (le sens unique) a également réactivé ces névroses. Du coup, je me montre extrêmement présent envers elle afin qu'elle puisse compenser ces peurs, me faire sentir vivant.
Sauf que bien des fois, ce comportement imposant l'irrite (surtout dans la période actuelle où sa tolérance face à genre de comportement se réduit à peaux de chagrin inversement vu qu'elle cumule des merdes de son côté) et elle ne répond pas à mes textos et mails ou lorsqu'elle le fait, c'est pour m'expliquer grosso modo de me démerder. Du coup, je ressens de la rage envers elle avec des pensées violentes, que je réprime, car au final, je sais que cette rage n'est que l'accumulation d'un passé rempli de manques affectifs. Je ne puis décemment pas lâcher toute ma merde à une personne dont la principale "faute" a été finalement de se protéger, l'essentiel de cette rage étant le résultat de personnes de mon passé. Toutefois, comme cela a été dit dans un des précédents posts, les émotions sont plus fortes que le rationnel. Du coup, la rage que j'intériorise m'attaque: tremblements, maux de tête, douleurs au ventre, etc.
Et j'avoue que je commence à saturer avec cette situation. Je ne parviens pas à me dire qu'il puisse exister une meilleure femme qu'elle. Je suis dans la réflexion et beaucoup de personnes me disent "ne te prends pas la tête". Et pourtant, je vais continuer. ça va faire mal. Mais au moins, cette situation me permet de voir ce qui ne va pas chez moi, cette partie malveillante qui court-circuite toutes les relations que je pourrais avoir, qu'elles soient amicales ou amoureuses. Cette situation (qui dure depuis le début de l'année) m'a permis de mettre l'accent sur ces névroses.
Je me sens bizarre à écrire cela car je me rends compte que je suis dans une situation qui me fait souffrir et que pourtant j'y reste en partie pour comprendre et régler cette souffrance en l'affrontant au lieu de l'éviter ou de la compenser par autre chose. Est-ce que je suis fou ?
Je viens de tomber sur ce topic et je dois avouer que je me reconnais complètement de vos descriptions. Je suis hyperémotif et hypersensible et au cours de l'année dernière, j'ai rencontré au travail une zèbre (celle qui m'a amené ici ^^) qui a réveillé mes émotions, mes sentiments. Et quand je dis réveillé, je ne plaisante pas. Je m'étais isolé socialement afin de ne plus ressentir et lorsque j'ai commencé à lui parler, y'a un truc en moi qui a fait: "toc toc, on peut revenir...". Et c'est vite passé à: "putain, c'est la femme de ma vie", "enfin une personne avec qui je n'ai pas à feindre".
Le souci, c'est que c'est une relation à sens unique qu'aujourd'hui elle a également un bon nombre de parpaings qui lui sont tombés sur la gueule. Autre souci, en raison d'un passif rempli de casseroles, plus je me sens proche d'une personne, plus la relation est anxiogène: peur de gêner, d'être rejeté, ignoré, incompris... à des niveaux hors normes. Elle a réactivé mes émotions, mais la situation actuelle (le sens unique) a également réactivé ces névroses. Du coup, je me montre extrêmement présent envers elle afin qu'elle puisse compenser ces peurs, me faire sentir vivant.
Sauf que bien des fois, ce comportement imposant l'irrite (surtout dans la période actuelle où sa tolérance face à genre de comportement se réduit à peaux de chagrin inversement vu qu'elle cumule des merdes de son côté) et elle ne répond pas à mes textos et mails ou lorsqu'elle le fait, c'est pour m'expliquer grosso modo de me démerder. Du coup, je ressens de la rage envers elle avec des pensées violentes, que je réprime, car au final, je sais que cette rage n'est que l'accumulation d'un passé rempli de manques affectifs. Je ne puis décemment pas lâcher toute ma merde à une personne dont la principale "faute" a été finalement de se protéger, l'essentiel de cette rage étant le résultat de personnes de mon passé. Toutefois, comme cela a été dit dans un des précédents posts, les émotions sont plus fortes que le rationnel. Du coup, la rage que j'intériorise m'attaque: tremblements, maux de tête, douleurs au ventre, etc.
Et j'avoue que je commence à saturer avec cette situation. Je ne parviens pas à me dire qu'il puisse exister une meilleure femme qu'elle. Je suis dans la réflexion et beaucoup de personnes me disent "ne te prends pas la tête". Et pourtant, je vais continuer. ça va faire mal. Mais au moins, cette situation me permet de voir ce qui ne va pas chez moi, cette partie malveillante qui court-circuite toutes les relations que je pourrais avoir, qu'elles soient amicales ou amoureuses. Cette situation (qui dure depuis le début de l'année) m'a permis de mettre l'accent sur ces névroses.
Je me sens bizarre à écrire cela car je me rends compte que je suis dans une situation qui me fait souffrir et que pourtant j'y reste en partie pour comprendre et régler cette souffrance en l'affrontant au lieu de l'éviter ou de la compenser par autre chose. Est-ce que je suis fou ?
chewie_noiret- Messages : 424
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Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Non, tu n'es pas fou chewie-noiret.. je vis la même chose actuellement. Je suis dans une situation un peu similaire, mais les sentiments sont partagés, et pourtant paradoxalement très triste (alors que je devrais sauter de joie). Je me suis rendue compte que les émotions négatives du passé étaient encore en moi, et là, je fais le ménage à l'occasion de cette nouvelle rencontre. Tout ressort, avec la même douleur qu'à l'origine. J'ai pris l'option de vivre ces émotions négatives, de les laisser sortir de moi mais ça se fait dans la douleur. A minima, et même si la relation ne va pas plus loin, j'aurais épuré le terrain.
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
chewie_noiret a écrit:[...] Mais au moins, cette situation me permet de voir ce qui ne va pas chez moi, cette partie malveillante qui court-circuite toutes les relations que je pourrais avoir, qu'elles soient amicales ou amoureuses.
Non, cette partie n'est pas "malveillante" ! Je suis convaincu(*) que la clé se tient là : pars à la recherche de cette "partie" et parle-lui, fais connaissance avec elle et vois pourquoi elle agit ainsi. Il ne s'agit pas de se faire violence mais de se comprendre si possible, et surtout de s'aimer soi-même ("soit m'aime" comme le disent certains ).
Et c'est valable pour tout le monde (tous, moi compris...) .
(*) Pour être exact, "j'ai été convaincu que..." Parce que moi, je n'ai jamais rien inventé.
Alex_42- Messages : 1340
Date d'inscription : 01/05/2014
Age : 51
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
On parle avec elle, on est ainsi similaire
Conversation intensive mais émotionnelle
L'idéal de l'amour éternelle
Et voilà on commence déjà à rêver d'elle
Continuez à rêver,
je ne veux plus réveiller
...
(c'est une pièce de poésie qu'il faut encore editer, mais c'est aussi une situation que j'ai experiencé dans ma vie. Pas écrit pour une personne spécifique, j'avais trop de ces situations dans ma vie pour juste penser à une de ces filles...
Expériencé trop souvent ... Situation folle? Ou très romantique? Mais bon, poème n'est pas encore fini)
Non, je ne crois pas que "love at first sight" est naive ou quelque chose qui ne peut pas durer. Je crois que parfois quelques mots sont assez comme début d'une romance pour la vie. Mais ça c'est la question centrale dans le poème. Pas facile d'écrire poésie en une language qui sens étrange (normalement, mon poésie est anglophone)
Conversation intensive mais émotionnelle
L'idéal de l'amour éternelle
Et voilà on commence déjà à rêver d'elle
Continuez à rêver,
je ne veux plus réveiller
...
(c'est une pièce de poésie qu'il faut encore editer, mais c'est aussi une situation que j'ai experiencé dans ma vie. Pas écrit pour une personne spécifique, j'avais trop de ces situations dans ma vie pour juste penser à une de ces filles...
Expériencé trop souvent ... Situation folle? Ou très romantique? Mais bon, poème n'est pas encore fini)
Non, je ne crois pas que "love at first sight" est naive ou quelque chose qui ne peut pas durer. Je crois que parfois quelques mots sont assez comme début d'une romance pour la vie. Mais ça c'est la question centrale dans le poème. Pas facile d'écrire poésie en une language qui sens étrange (normalement, mon poésie est anglophone)
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
@Alexandre:
Euh, c'est déjà fait. Ce que j'appelle "part malveillante" est cette partie qui contient la rage, la jalousie, le mépris, l'égocentrisme, la violence et la dureté envers moi-même, qui ne sont rien d'autres que les réponses à des névroses ayant pour origine un manque d'amour durant l'enfance (et ceux dès mes 1-2 ans, dont les rares souvenirs qui m'en restent sont caractérisés par l'absence d'amour), des critiques et humiliations continuelles, ...
Cette partie là est malveillante car elle a envie de balancer des piques voir de répondre par la violence à des personnes qui ne sont pas à l'origine de mes névroses. Elles les réactivent... Cette partie court-circuite ma capacité à me faire des relations saines. Elle est malsaine ! Et c'est cette partie là qui m'empêche de vivre pleinement mes réussites; c'est un boulet que je trimballe à chaque seconde. Alors là, je l'affronte à l'aide de thérapies afin que je puisse lâcher les origines de cette partie. Car en soi, les mécanismes de cette partie, c'est mon côté hyperémotif mais vu qu'elle est alimentée par une dévalorisation constante et des angoisses d'être rejeté, abandonné, ignoré, tu comprendras que je la qualifie à l'heure actuelle de malveillante.
Le nom exact de cette part est "ado névrosé". Cette put*** de partie contient également mes émotions, ma curiosité infantile, mon énergie... A la fin, cette partie sera saine mais pour le moment, elle ne l'est pas
Euh, c'est déjà fait. Ce que j'appelle "part malveillante" est cette partie qui contient la rage, la jalousie, le mépris, l'égocentrisme, la violence et la dureté envers moi-même, qui ne sont rien d'autres que les réponses à des névroses ayant pour origine un manque d'amour durant l'enfance (et ceux dès mes 1-2 ans, dont les rares souvenirs qui m'en restent sont caractérisés par l'absence d'amour), des critiques et humiliations continuelles, ...
Cette partie là est malveillante car elle a envie de balancer des piques voir de répondre par la violence à des personnes qui ne sont pas à l'origine de mes névroses. Elles les réactivent... Cette partie court-circuite ma capacité à me faire des relations saines. Elle est malsaine ! Et c'est cette partie là qui m'empêche de vivre pleinement mes réussites; c'est un boulet que je trimballe à chaque seconde. Alors là, je l'affronte à l'aide de thérapies afin que je puisse lâcher les origines de cette partie. Car en soi, les mécanismes de cette partie, c'est mon côté hyperémotif mais vu qu'elle est alimentée par une dévalorisation constante et des angoisses d'être rejeté, abandonné, ignoré, tu comprendras que je la qualifie à l'heure actuelle de malveillante.
Le nom exact de cette part est "ado névrosé". Cette put*** de partie contient également mes émotions, ma curiosité infantile, mon énergie... A la fin, cette partie sera saine mais pour le moment, elle ne l'est pas
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
logiquement si la personne en face t'aime, elle te comprendra et tu lui seras supportable avec les défauts que tu te vois avec d'autres.
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
chewie_noiret a écrit:@Alexandre:
Ce que j'appelle "part malveillante" est cette partie qui contient la rage, la jalousie, le mépris, l'égocentrisme, la violence et la dureté envers moi-même, qui ne sont rien d'autres que les réponses à des névroses ayant pour origine un manque d'amour durant l'enfance
Ce que tu dépeins comme "part malveillante" existe chez tout le monde, moi compris. Pourtant, comme d'autres, je n'ai pas manqué d'amour durant mon enfance.
Qu'en déduire?
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
Mégalopin a écrit:chewie_noiret a écrit:@Alexandre:
Ce que j'appelle "part malveillante" est cette partie qui contient la rage, la jalousie, le mépris, l'égocentrisme, la violence et la dureté envers moi-même, qui ne sont rien d'autres que les réponses à des névroses ayant pour origine un manque d'amour durant l'enfance
Ce que tu dépeins comme "part malveillante" existe chez tout le monde, moi compris. Pourtant, comme d'autres, je n'ai pas manqué d'amour durant mon enfance.
Qu'en déduire?
"Cette partie là est malveillante car elle a envie de balancer des piques voir de répondre par la violence à des personnes qui ne sont pas à l'origine de mes névroses. Elles les réactivent.."
la réponse semble là. si des personnes (même sans le vouloir) les réactivent ... c'est qu'elles sont pareilles. si tu as un déja un quota accumulé et qu'en plus tu t'accompagnes du même type de personnes. je doute que rage, jalousie, mépris, égocentrisme, violence et dureté viennent tout seul et je ne pense pas qu'une part malveillante existe chez tout le monde. sauf... mais là bon
Invité- Invité
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
je pense aussi du coup que forcément si tu pars de ces bases là...tu peux à mes yeux de retrouver dans des cercles vicieux, pensant que ce sont des réactions provoqués par les sentiments... et tes réactions à toi... si chimiquement ça n'est pas passé avec des personnes et que de même ensuite.... tu n'en sors plus (j'ai été heureuse de découvrir qu'avec des personnes ça peut se passer bien et autrement complètement et que tu peux te découvrir toi autrement que tu le pensais c'est juste pour ça que je me permets de dire ça
Invité- Invité
besoin d'aide...
salut tous le monde! moi c'est de l'aide que je suis venu trouver ici!!
il y a de cela quasiment 9 mois je suis partis habité dans un foyer de jeunes étudiant catholique sur lyon (j'habite en banlieue)
là coup de foudre réciproque avec un des colocs (nous étions 7) . l'année c'est passer et nous avion décidée de garder cette relation pour nous pour ne pas choquer etc.... debut mai il a du partir pour un stage imposée par son école au chili pendant 4 mois.
le manége émotionnelle était déja la avant mais il c'est considérablement amplifié pendant sont voyage.
période de pleurs et douleur suivait a des périodes de bonheur complet.Aau bout d'un certain temps ainsi il m'a proposer d'habiter avec lui. joie intense pendant deux mois
puis il y a une semaine il m'a annoncer avoir changé d'avis et de trouver mieux de vivre séparé etc et la ...déchirement complet pour moi . je ne comprend pas ce qui ce passe et comment je dois réagir surtout que tout le monde (y compris ma famille) trouve qu'il a raison que il doit terminé ces études etc car il vas être amené a bouger mais pour moi , vivre séparé signifie que l'on vas ce séparé physiquement et que au bout d'un moment on se séparera définitivement.
personne ne comprend ce ressentis et tout le monde me traite de folle. et pourtant je suis dans un métier(bijouterie joaillerie pour de grande maison) ou si on vit séparément je m'éloignerais car bouffer par mon travail, jusqu’à ce que l'on ce sépare car il ne viendra pas assez me voir etc...
mon chéri est plutot du genre a fuir le conflit et a revenir une fois les choses calmée mais j'ai peur que cette fois ci cela ne nous sépare!!
help je ne sais plus quoi faire ni comment réagir et cette "montagne russe " émotionnelle ne fait que empiré les choses et me fait paraître "lunatique voir bipolaire" selon certain de mes proche! comment résoudre ce problème!!
il y a de cela quasiment 9 mois je suis partis habité dans un foyer de jeunes étudiant catholique sur lyon (j'habite en banlieue)
là coup de foudre réciproque avec un des colocs (nous étions 7) . l'année c'est passer et nous avion décidée de garder cette relation pour nous pour ne pas choquer etc.... debut mai il a du partir pour un stage imposée par son école au chili pendant 4 mois.
le manége émotionnelle était déja la avant mais il c'est considérablement amplifié pendant sont voyage.
période de pleurs et douleur suivait a des périodes de bonheur complet.Aau bout d'un certain temps ainsi il m'a proposer d'habiter avec lui. joie intense pendant deux mois
puis il y a une semaine il m'a annoncer avoir changé d'avis et de trouver mieux de vivre séparé etc et la ...déchirement complet pour moi . je ne comprend pas ce qui ce passe et comment je dois réagir surtout que tout le monde (y compris ma famille) trouve qu'il a raison que il doit terminé ces études etc car il vas être amené a bouger mais pour moi , vivre séparé signifie que l'on vas ce séparé physiquement et que au bout d'un moment on se séparera définitivement.
personne ne comprend ce ressentis et tout le monde me traite de folle. et pourtant je suis dans un métier(bijouterie joaillerie pour de grande maison) ou si on vit séparément je m'éloignerais car bouffer par mon travail, jusqu’à ce que l'on ce sépare car il ne viendra pas assez me voir etc...
mon chéri est plutot du genre a fuir le conflit et a revenir une fois les choses calmée mais j'ai peur que cette fois ci cela ne nous sépare!!
help je ne sais plus quoi faire ni comment réagir et cette "montagne russe " émotionnelle ne fait que empiré les choses et me fait paraître "lunatique voir bipolaire" selon certain de mes proche! comment résoudre ce problème!!
ahlora- Messages : 10
Date d'inscription : 09/10/2013
Age : 30
Re: Mood swings et les sentiments extrèmes en état amoureux
ahlora a écrit:
personne ne comprend ce ressentis
Mais si, tout le monde comprend, tout le monde a eu un premier chagrin d'amour et pensé que sa vie était finie... Et puis on en rencontre un autre, et l'on se dit qu'on ne vivrait pas un tel bonheur si on était resté avec le premier
Du coup la seconde rupture (s'il y en a une) est moins difficile, on espère et attend la venue du suivant. A 20 ans ça ne devrait pas être très long
help je ne sais plus quoi faire ni comment réagir et cette "montagne russe " émotionnelle ne fait que empiré les choses
Lâche l'ordi et fais un truc pour toi, de la danse, du yoga, du tango alsacien...
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
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