les études supérieurs des enfants en avance.

Je me pose en ce moment de nombreuses questions.
Mon fils a 14 ans et il rentre en première.
Après le BAC il souhaite faire un BTS ou DUT informatique pour faire de la programmation.
Mon fils aura son BAC à 16 ans et je me pose beaucoup de questions pour après. 
Je le trouve bien trop jeune pour vivre en cité universitaire on dans un appart: il aura 16 ans!
Et ensuite, il aura son BTS à 18 ans, est ce que c'est facile à cette âge pour trouver du travail? sera-t-il pris au sérieux?
J'aimerai avoir des témoignages de parents avec des enfants en avance ainsi que de personnes qui ont eu une avance.
si je dois déménager pour être prêt de son école je peux le faire mais je ne sais pas si c'est la meilleurs chose pour lui.
Est ce que tous les enfants en avance font des études longues, pour ne pas sortir de l'école trop jeune?

Malina a écrit:
Et l'autre c'est que je le trouve bien trop jeune pour vivre en cité universitaire on dans un appart: il aura 16 ans!

Pourquoi? Tout dépend de ton enfant, il n'y a pas de règle. On a inventé les ados, puis les adulesents, il y a eu un temps pas si lointain ou on était un homme à seize ans.

Lui se moque de moi et me dit qu'il y arrivera et qu'il prendra plaisir à vivre seul et sans bruit. 
Moi j'ai des doutes, pour faire ses courses ou laver son linge car je risque de vivre très loin (en Afrique)

Malina a écrit:Lui se moque de moi et me dit qu'il y arrivera et qu'il prendra plaisir à vivre seul et sans bruit. 
Moi j'ai des doutes, pour faire ses courses ou laver son linge car je risque de vivre très loin (en Afrique)

Malina, je ne te connais pas ne sais rien de tes enfants et de tes relations avec eux, mais si je peux te donnais un conseil c'est de solliciter un avis extérieur auprès de gens capable de juger de l'autonomie de ton fils en toute objectivité.
Je te dis cela car récemment j'ai eu d'importantes décisions à prendre pour le mien (la problématique est différente il est beaucoup plus jeune), et heureusement j'ai fais cette démarche, trop d'affects, paralysie du cerveau.

De toute façon ce n'est pas avant 2 ans donc ça me laisse le temps. Et son papa, lui reste en France il pourra l'accueillir s'il y a un soucis mais tu as raison je solliciterai des avis.
J'ai ouvert ce topic car j'ai toujours lu des témoignages de jeunes en élémentaires ou lycée avec un ou 2 ans d'avance mais jamais plus tard. L'entrée dans le monde du travail "en avance" par exemple.

Pour les bts il y en pas mal par correspondance. Ensuite s'il veut continuer les études (avant de rentrer dans le monde du travail et ça arrive souvent) il faudra envisager la fac ou grandes écoles ou ... mais là ça sera forcément sur place.

J'ai été officiellement détecté assez tardivement (en début de 5ème); la question s'est posée pour moi de me déscolariser, de m'envoyer en institut spécialisé dans les enfants surdoués ou de conserver le statu quo. En effet, en plus de l’inadaptation scolaire - dans les deux sens: l'école s'en foutant royal et moi snobant ces mécréants - je suis métis - et à l'époque c'était évident que je n'étais pas blanc - et dans les petites villes de France, des gens de couleurs, ça ne court pas les rues... J'en ai eu pour mon grade, entre me faire traiter "d'intello" - comme si ça pouvais me vexer - et les "retourne dans ton pays". Va t'intégrer avec ça!
On a choisi de conserver l'éducation normale. Et c'est pas si mal je dois dire.

Apprendre à s'intégrer à un groupe - même de loin - est la seule chose que l'école peut obliger un zèbre à faire, s'il le veut bien. Je ne considère pas que fuir les combats que la vie en société offre soit une grande idée. On peut négocier, je crois, un déscolarisation partielle, quand les enfants sont petits; c'est ce que je vais faire avec mon fils, l'an prochain, si mon boulot le permet.
Par contre, au lycée (pro, général, prépa, whatever), on a la quintessence des vices et des qualités de la société. Le sortir du système, ça revient à possiblement lui compliqué la tâche ultérieurement.

Une de mes cousines éloignées, zébrette et bien plus colorée que moi, bordelaise, a sauté beaucoup de classe (trois ou quatre). Sa scolarité s'est bien passée, sauf l'année de sa déscolarisation pour raison personnelle. A son retour, elle en presque oublié les codes de la vie en société chez les jeunes de sa génération. Et elle avait gardé contact avec quelques amies; ça a limité la casse.

Un autre exemple me revient. Durant mon année de faculté d'Histoire à l'UCO d'Angers, il y avait une étudiante de 16 ans dans notre promo. Elle n'avait pas été déscolarisée et s'en sortait bien au dernière nouvelle.

Et ensuite, il aura son BTS à 18 ans, est ce que c'est facile à cette âge pour trouver du travail? sera-t-il pris au sérieux?

Oui et non. La réponse à cette question n'est pas liée à la zébritude, mais au secteur de l'activité économique qu'il vise, à la façon dont il a obtenu son diplôme (alternance ou plein-temps), à la réputation de sa formation etc.

Et l'autre c'est que je le trouve bien trop jeune pour vivre en cité universitaire on dans un appart: il aura 16 ans!

Bah, je ne vois pas le problème. Ton fils est pénalement responsable depuis qu'il a treize ans; à partir de 16 ans, il peut déjà avoir un vrai emploi, payer des impôts, risquer des peines de prison etc. Légalement, il est déjà responsable de lui-même. Dans sa tête aussi, je présume. ^^
Les résidences universitaires ne sont pas des cloaques: chambre individuelle (de 9m² minimum), des machines à laver à disposition (certaines en libre service, d'autres sont soumises à inscription hebdomadaire), proximité de magasins d'alimentation, dans certaines la cuisine est en commun avec l'étage (donc, tu rencontres des gens, discutes, te fais des potes) et surtout, les étudiants en résidence U sont souvent les plus bosseurs.

Moi j'ai des doutes, pour faire ses courses ou laver son linge car je risque de vivre très loin (en Afrique)

S'il ne sait pas faire ça à 16ans, il y a un problème. A la rigueur, le problème se pose s'il ne sait pas cuisiner: pâte-saucisse et steak-frite, on a connu plus diététique.

Cela dit, je te comprend: ma mère a fait pareil avec mes petits frères et moi. Toujours à s’inquiéter: "est-ce que si", "est-ce que ça" etc. Et encore aujourd'hui alors que j'ai 26 ans et un fils.

Avant de conclure.
Je suis toujours dubitatif des "avis objectifs" des gens capables de "juger de l'autonomie" d'un zèbre, voir des gens en général. Appelons ça déformation professionnelle^^.

Enfin, je vais faire mon "British a-hole" deux secondes: la vie, c'est aussi se planter, se relever et sortir plus fort des épreuves; mais c'est aussi parfois "ace in the hole" et devenir meilleur quand même.

Merci de ta réponse, c'est très sympas.
Arthur a essayé le lycée et aussi le collège, ce n'est pas possible pour lui mais c'est une autre affaire.

En fait il est très autonome mais parfois il oublie la notion du temps lorsqu'il commence à faire quelque chose qui le passionne. 
Mais ta dernière phrase me réconforte, tu as raison il peut se planter, il n'y a rien de vital la dedans.
Depuis tout petit il ne veut pas faire d'étude (il veut être dessinateur de BD), mais là il vient de se monter un projet pro pour gagner sa vie et avoir du temps pour dessiner en attendant de pouvoir en vivre. Peut être qu'en allant en BTS cela lui plaira et qu'il continuera.

Il m'a l'air sympathique ton fils, on dirait moi en... plus déterminé °^°

J'ai envie de dire qu'il faut encore se laisser le temps de la réflexion, il ne faut pas juger de son autonomie maintenant car qui sait de quoi il sera capable à 16 ans ? Donne lui l'opportunité de goûter à l'autonomie que tu redoutes qu'il n'ait pas, fait lui faire parfois la lessive ou cuisiner, ça permettra à toi de voir comment il se débrouille, et à lui de voir que le monde n'est pas aussi facile qu'on a tendance à penser parfois ^_^"

Pour le problème de son oubli de la notion du temps... Je crois bien qu'il n'y a rien à faire à part attendre. J'ai pas encore trouvé de solution pour moi alors ça va être difficile de le trouver pour ton fils ='D

Etant descolarisé il reste souvent seul et sait préparer plusieurs plats. Il sait rester 2 jours à la maison. Il sait aussi, sans que je lui rappelle l'heure aller chercher ses soeurs à 11H30 à la sortie de l'école, les nourrir et les ramener à l'école. Les filles sont parfois légèrement en retard, il est arrivé une fois avec 10 minutes de retard mais globalement je peux lui faire confiance.
Il s'est occupé du linge pendant un an seul (ce n'est pas un enfant maltraité, je précise c'est un enfant qui est arrivé à avoir une facture de 900€ de téléphonie mobile et il a remboursé sa dette comme il pouvait).
Mais je lui disais les taches, il n'y pensait pas tout seul.

Et toi Soserious, tu poursuis des études?

Bonjour Malina,

Je vais te conter brièvement MON expérience. Tu dois cependant garder à l'esprit que, chacun étant unique, répéter une expérience peut être aussi bénéfique que destructeur. C'est ton enfant, personne ne le connais mieux que toi.

J'ai passé mon bac quelques jours après mon 17e anniversaire. Je n'ai jamais vraiment réussi à m'intégrer ni au primaire, ni au collège, ni au lycée. J'avais 1, 2 amis en première/terminale et terminé. Aujourd'hui, un an après mon diplôme (bac+5) ce sont toujours les même qui restent les plus proches.

Pourtant je suis toujours resté scolarisé. J'ai ensuite fait une prépa puis une école d'ingénieurs. En prépa j'ai (paradoxalement ou pas) sociabilisé avec plus de personnes. En école d'ingénieur idem. Tout en restant incompris et éloigné de la majorité.

Aujourd'hui je me suis expatrié et j'ai coupé pas mal de ponts, besoin de m'isoler (INTP) pour me ressourcer. Je pense que c'est une erreur et je vais vite retourner en France.

Se sociabiliser est plus difficile pour un zèbre et il faut, c'est mon avis en tout cas, retourner aux bases : les liens se créent entre personnes qui partagent quelque chose. Si ton fils VEUT faire de la programmation, s'il aime ça, alors je ne vois aucune bonne raison de le déscolariser de son BTS. Même s'il est plus jeune tout en étant plus mature, il y aura statistiquement plus de personnes qui partagent les même centre d'intérêt que lui qu'au lycée.

Si tu as des questions n'hésite pas à me les poser et si je ne réponds pas sur le fil (je me connecte sporadiquement sur ZC désormais) envoie moi un message privé, je recevrai un mail.

Je pense comme toi que le mieux pour lui soit qu'il fasse un BTS ou un DUT dans une structure et non par correspondance. 
Je te remercie de me donner ton expérience, ça m'aide même si chaque jeune et chaque parcours est différent.

En le descolarisant tu le coupe d'un monde auquel il sera obligé de se confronté tot ou tard. Au moins le lycée a l'avantage d'être un minimum encadré. TOn fils doit apprendre la difficulté et la frustration. Perso le collège et le lycée sont juste les pires périodes de ma vie. Mais j'y ai énormément appris. Les mentalités changent radicalement arrivé a la fac. On est bien moins considérés comme des gosses et les étudiants sont plus ouverts.

J'ai beau être jeune mais si j'étais dans ton cas je ne le descolariserais pas. Ca ne serait pas lui rendre service. Ton but n'est pas de le satisfaire mais de l'éduquer et de le préparer a affronter la vie et le monde réel. Le monde est cruel alors autant qu'il prépare ses armes des maintenant.

Ne laisse pas ton fils s'isoler parce que bien qu'a leur actuelle ca lui ferait du bien, il en viendra surement a le regretter par la suite. Le jour ou il devra voler de ses prorpes ailes et que ni toi ni son père ne seront près de lui il lui faudra trouver d'autres personnes auprès de qui trouver un réconfort.

Enfin ce n'est l'avie que d'un jeune z en fin d'études ^^

Je précise que le sujet ne traite pas de la descolarisation de mon fils. 
J'aimerai avoir des témoignages de jeunes qui ont eu le BAC tôt et qui ont fait des études supérieurs tôt ou sont rentrés dans la vie active tôt.

J'en connais 2. L'un très mature et adaptable s'est fait une place dans le monde du travail sans trop de soucis, l'autre, trop renfermé et timide en a été incapable. Il est repartis sur une autre fillière passer un second diplome en attendant de se sentir pret. Je dirais qu'il y en a pour tous les gouts. Tout dépend de ton fils et de ses capacités

merci

Malina, je viens de fêter mes 23 ans et à 21 il y a un an et demi je m'étais déjà expatrié 2 mois au Kazakhstan sur une base isolée dans la steppe, je suis désormais depuis 6 mois expatrié en Afrique équatoriale (et je reviens dans une semaine dans ma Normandie natale... C'est pas trop tôt !)

Diplômé ingénieur à tout juste 22 ans c'est assez tôt et je me suis moi même vu évoluer très rapidement côté maturité et échanges avec les autres. Pour les études supérieures comme le dit Niarka les mentalités changent radicalement, beaucoup plus que lors du passage du primaire au lycée.
Les prepas sont un peu spéciales et encore proches des lycées, mais en école ensuite la mentalité est vraiment plus adulte et c'est le constat à la fac en général.

Pour la vie active j'avais au début du mal à imposer mes choix, ou à les proposer (l'idée d'imposer n'est pas très correcte ici). Du fait de mon jeune âge j'ai dû prouver ma supériorité théorique pour gagner la reconnaissance des "vieux cons" formés sur le tas (ils sont de moins en moins cependant, et je travaille dans les TP et la construction où les "vieux cons" sont particulièrement sur-représentés).

Quoiqu'il en soit, il ne fait pas négliger ni l'aspect social des études supérieures qui est très important pour la construction de l'individu, ni, évidemment, l'aspect scolaire car ce seront ses seules armes contre sa jeunesse, si celle-ci est mal perçue (mais dans le milieu de la programmation et de l'informatique en général, les jeunes sont plutôt les bienvenus me semble-t-il).

Et au niveau des entretiens d'embauches comment cela c'est passé?
Tu ressentais une réticence à cause de ton âge, des questionnements? 
Ou bien les recruteurs cherchent un profil et si tu corresponds ça leur va sans regarder le sexe ou l'age?

J'ai eu le BAC à 17 ans, il y a un peu plus d'un an. Partant faire mes études à 350 km de chez moi, et l'école ne disposant pas d'internat, je vis dans mon appartement seule. Je crois que ma mère aussi s'est beaucoup inquiétée pour les tâches quotidiennes, mais ça ne se passe pas trop mal : Je me fais à manger, je fais mes courses, le ménage, etc. Pour le linge, il y a une laverie près de chez moi dans laquelle je dépose mon linge le dimanche après-midi, et je passe le récupérer le lundi soir, lavé, séché et plié.
Donc je ne pense pas que ton fils ait trop de difficultés à ce niveau là, d'autant plus que tu dis qu'il sait faire un minimum de choses. Et s'il vit en cité U, il y aura toujours des gens à qui il pourra demander de l'aide je suppose   

Et tu ne te sens pas seul parfois?

En fait le point essentiel a été soulevé je trouve, il est jeune et a le droit à l'erreur, donc une bonne marge de manoeuvre. En plus s'il est autonome et qu'il peut être passionné
Tu sais les étudiants que j'ai eu qui se plantaient, c'était le manque de passions ou d'objectif. Ils faisaient les études comme un truc obligatoire et avaient choisi une orientation comme on choisit une route quand on est perdu. S'il a des objectifs précis, de la motivation, le reste ne sera pas un gros problème.

J'espère que ce sera aussi simple. Je trouve les témoignages intéressants même si chaque histoire est différente.

La solitude me plait. Je ne connais quasiment que les personnes qui préparent le même diplôme que moi (soit environ 30 personnes, 2 classes de 15), et je ne sors pas avec eux car je ne supporte pas les soirées. Mais ça ne me pose pas de problèmes. Le problème est la formation, mais ça n'a rien à voir avec le fait d'être en avance ou non, c'est qu'elle ne me convient pas.

Bonsoir Malina !
Mon fils vient de terminer ses études à 19 ans et des brouettes...
BTS oui !
Il est en questionnement depuis trèèès longtemps sur son avenir professionnel , ça c'est sur !
Je l'ai laissé émettre ses souhaits , archéologue enfant, puis cuisinier vers la 5ème ( l'école et les autres écoliers en général c'était pas sa passion ! rires !)
En ayant eu accès aux cuisines d'un fabuleux restaurant il est revenu à l'époque avec des étoiles dans les yeux et les pieds sur terre " Dis maman quand on travaille dans la restauration , ça donne quoi la vie de famille ?"

Le temps passe, isolé malgré lui dans des "classes d'élites" où la compétition le désespère ( comme je le comprends !)

Et puis avant les vacances de la toussain de sa classe de première S , je suis contactée par les chefs d'établissement pour une réunion en vue d'un changement d'orientation !

Mon grand avait fait ses propres recherches , monté son projet et demandé un entretien au proviseur qui avait donné son accord et attendait l'avis parental !!!!

Il est passé d'une section où les élèves pleuraient parfois sous la pression à une autre où certes, je le cite " pleuvaient les pétards"...., enfin heureux !!
J'ai eu la joie d'entendre d'une prof rigolote dire qu'il avait un baobab dans la main...
Son baobab , il l'a regardé dans les yeux, car tout en glandant hors des heures de cours il est passé à un micro poil de la mention TB...
" ha j'aurais pu avoir la bouse au max en travaillant juste un peu !"

Une fois dans son projet, il a suivi les objectifs qu'il s'était fixés !
C'est ça que j'espère te transmettre Malina :
Tu crois en lui , tu es là pour lui, tu partages ses questionnements, rien n'est fermé ou impossible pour ton enfant:
donc il finira par trouver, fabriquer SON projet !!!

Avant la deuxième année de BTS il avait déjà diverses propositions et contacts pour son avenir professionnel, sitôt les examens terminés il était déjà embauché .
Au bout de quelques jours en immersion dans ce travail il a vite vu que ce qu'on lui proposait comme " évolution" ne le satisfaisait pas.
Je te promets qu'on a retourné le problème dans tous les sens, qu'on s'est mis dans la peau de toutes les personnes concernées , car ce qui le triturait le plus c'est " loyauté , engagement, finir .. etc"
La phrase qui a déverrouillé ?
" écoute ton coeur, vit ta vie , personne ne la vivra à ta place"

Il a trouvé la solution, le compromis...
Ce qui , je lui souhaite de tout mon cœur lui permettra , aux alentours de son 20ème anniversaire de retrouver sa petite chérie atypique le soir chez eux...en rentrant du boulot !

merci de ton témoignage. Mais je suis curieuse...que fait ton fils?

Oui , tu es curieuse
Son BTS ouvre des possibilités internationales.

Rhaaaaa a écrit:Oui , tu es curieuse

Je sais     
Je suis contente pour ton fils. Mon fils sait ce qu'il veut faire depuis qu'il a 2 ans. Il vient juste de prendre conscience que de choisir un métier pour gagner sa vie en entendant de vivre de sa passion est mieux que de subir n'importe quel métier.

Allez à la recherche des points forts de ton enfant, de ce qui le passionne et les environnements dans lesquels il se sent à l'aise....
Plein de bonnes pensées pour vous !

Je ne sais pas non plus ce que veut faire ton enfant , peu importe
Laissons les " ouvertures" possible à l'imaginaire de ceux qui ont un questionnement voisin du tien

Je sais bien que légalement c'est difficile de "tester le monde du travail"...mais lorsque la porte et fermée on peut toujours passer par la fenêtre , nan ?

Donc , d'ici à ce qu'il se décide pour une voie ou autre, pour s'y égarer et mieux se retrouver , pour s'y épanouir ou s'en sauver en courant etc... :
Sans doute y a -t-il moyen de l'immerger dans différents milieux qu'il pourrait concevoir proches du "boulot alimentaire" , "du boulot de ses rêves" et des jobs pour lesquels il ne se sentirait pas à la hauteur...?

Ta curiosité ne doit pas t’embarrasser, bien au contraire , ton fil est intéressant !
Les limites des réponses sont juste particulières à chacun !

j'avais envie de dire mon fils va être dessinateur de BD au lieu de veut être dessinateur de BD.
  
Il grandit et se rend compte comme il l'explique à sa petite soeur "mais tu crois que c'est un métier où tu peux répondre à une petite annonce pour trouver du travail? non ma cocotte cela peut prendre des années et en attendant il faut bien manger"

Il ne veut pas faire d'étude aux beaux arts ou dans des écoles de dessins et je lui ai un peu mis la pression: "tu arrêtes tes études après le BAC, moi je ne touche plus les allocations familiales pour 3 enfants donc tu devras trouver un travail, en tout cas je ne pourrai pas financièrement te loger et te nourrir sans ce manquer de revenue (ce qui est vrai)."

J'ai pensé qu'il y avait des témoignages de jeunes jusqu'au lycée, mais je me posais la question sur après? Mon fils est précoce mais il a quand même l'âge qu'il a: il est en avance sur certaine chose et de son âge pour d'autre.
Pour le moment tout ce que je lis me rassure et me fait relativiser surtout.

Bah moi j'ai pas tant d'avance que ça, j'ai qu'un an d'avance et j'ai eu mon bac à 17 ans, c'est pas terriblement comparable avec ton fils ^_^

Perso même si j'ai toujours détesté l'école depuis mon plus jeune âge, mes parents ont voulus que j'aille à l'école. Et puis bon, vu mon caractère assez... placide et nonchalant, j'ai juste eu à m'allonger dans un coin de sale sans me préoccuper des autres. Je m'ennuyais certes, mais il ne se passait pas grand chose pour moi au collège ou au lycée pour moi.

Là je suis en étude supérieure, je viens de sortir de deux ans de prépa où je vivais chez mes parents car la prépa que je visais se trouvait pas loin de chez moi. Et l'année prochaine je quitte le cocon familiale pour m'installer à Lyon dans une chambre avec cuisine collective tout ça. Pour ma mère c'est pas facile non plus d'accepter que je puisse partir... Et en fait c'est assez comique qu'elle dise la même chose que toi xD

Même si moi j'ai 19 ans, elle trouve aussi que je suis "trop jeune pour partir" alors que bon, j'ai 19 ans c'est pas non plus les 16 ans de ton fils. Elle me reproche aussi d'être un peu trop dans mon monde parfois et de ne pas faire gaffe à ce qu'il se passe autour. Donc je suppose que mon histoire se rapproche un peu de la tienne et de ton fils, même si ça se transpose un poil plus tard ^_^

Moi aussi j'adore dessiner (même si je dessine pas terriblement bien xD) et j'aimerais bien sortir quelques BDs dans le futur et je me trouve un boulot pour pouvoir vivre à côté de mes passions créatives (m'enfin bon, le boulot que je veux faire est aussi une grande passion donc je vais pas me plaindre, je suis même plutôt heureux de pouvoir faire des maths même si c'est dans un cadre scolaire).

Je trouve que dans les études supérieures, on se sent moins seul qu'avant.
Mais après je suis allé en prépa, lieu qui est connu pour l'ambiance entre les taupins que nous étions.
Y a des gens plus intéressants à mes yeux et on s'amuse beaucoup plus généralement, on se sent plus à l'aise.

En plus, dans le supérieur, il n'est pas rare d'avoir plusieurs tranches d'âges dans une même classe avec les réorientations, donc finalement on se sent pas si différent que ça. Perso j'ai des amis qui ont le même âge que moi, d'autres qui ont un an de plus, d'autre deux ans, d'autres trois ans et y en a qui ont même quatre ans de plus... Au final y a pas vraiment de norme ^_^

J'adore ce qu'a dit ton grand à ta petite !
Créatif les pieds sur Terre ! youpi !
y' en a plein ici avec qui en discuter !!!
( et pourquoi pas en IRL directement avec lui ?)
Au moins il ne subit pas un parent qui lui dit " ouais faudrait peut être penser à trouver un vrai travail !!!"
Rires ! précoce ...entre nous, peut être un terme qui valorise la diversité et les passions .

Il rebondira pour " trouver de quoi manger" sans perdre sa passion en route !!!

Mon fils aussi n'a qu'un an d'avance il est juste de fin décembre.
Ce qui est bien c'est que je viens de trouver une personne qui pourra vivre en coloc avec mon fils: toi Sosérius  . Mon fils va aussi faire ses études à lyon.
Je lui ai parlé du forum et des IRL mais il considère que c'est mon monde pas le sien. Il est sur "un forum d'ados précoce".

Il y a peut être un age aussi ou la différence d'âge physique se voit beaucoup moins.

Je suis pas sûr qu'une coloc ensemble soit une bonne idée xD
Si j'habite avec quelqu'un, se sera sûrement quelqu'un de plus terre à terre que moi (pas trop non plus mais bon) parce que deux personnes comme moi dans un même appart' ça mènerait à la catastrophe ^_^"

C'est pas faux.
Dans le supérieur les gens ont l'air d'avoir à peu près le même âge et beaucoup de personnes sont étonnées de savoir que je suis plus jeune qu'elles parce que je suis plus grand que la plupart des gens et que je me laisse un peu pousse la barbe. Mais bon, même une fois qu'ils le savent, ils n'ont pas grand chose à faire de ça. Avoir un ami de 21 ans ou de 19 ça change plus grand chose pour ceux qui ont 20 ans ^^

Rhaaaaa a écrit: La phrase qui a déverrouillé ?
" écoute ton coeur, vit ta vie , personne ne la vivra à ta place"

Si un jour j'ai des gosses, j'espère que je saurais m'en souvenir !!!
Tout est là ! (surtout quand on a les capacités de faire ce qu'on veut).

J'ai eu mon bac a 16 ans aussi, j'ai fait un BTS IRIS, la moyenne d'age de ma promo etait de 22 ans et c'est dans ce BTS que je me suis senti le mieux dans ma scolarité, j'avais de bons potes pour une fois.

Apres un BTS faut pas compter faire un boulot génial, je conseil minimum de poursuivre jusqu'au master.

Si il dit deja avoir envie de partir vivre seul il sera assez mature, j'attendais que ca aussi et a 16 ans ca se fait tres bien.

Maintenant j'ai 21 ans, j'ai bac + 8 et je bosse dans une grande boite de jeu video aux US, loins de toute ma famille et je m'en porte pas plus mal

Est il possible de poursuivre après un BTS ou il vaut mieux avoir un DUT à ton avis?
Ton message me rassure. J'avais besoin d'être rassurée sans doute en lisant que c'est possible de vivre seule à 16 ans.

Apres un BTS aucun probleme, il peut faire ecole d'inge, fac, tout ce qu'il veut si il a bien bosse.

Je connais des personnes qui ont eu le Bac à 16 ans et qui ont fait math sup, spé, admissible à polytechnique puis refusé d'aller à l'oral et continué par la fac jusqu'au doctorat puis la recherche scientifique : domaine où on trouve pas mal de gens ayant eu le Bac avant 18 ans.

Je me demande si tu ne pourrais pas renoncer à partir en Afrique avant qu'il ait 18 ans ?

A-t-il exploré toutes les formations en rapport avec ce qu'il veut faire ?

Et s'il dessine mieux que JP Gibrat, j'achète dès maintenant si l'histoire me plaît ;-)

Je réfléchis à l'idée de partir en Afrique après mais d'une part j'ai 2 autres enfants après lui et si j'attends trop j'ai peur que le problème se pose pour numéro 2 et surtout quand je lui en parle, tout de suite il se braque en me disant que si c'est mon rêve il faut que je le réalise et que lui souhaite vivre aux états-unis et qu'il ne se posera pas de questions à mon sujet pour y aller...
Je ne pense pas qu'il ait exploré encore toutes les formations mais "le soucis" c'est qu'il passe un bac littéraire donc il ne fera pas d'étude d'ingénieur après.

Bonjour!
J'ai eu mon bac à 16 ans, je suis partie de chez mes parents (400 km), me suis retrouvée toute seule dans mon appart, et tout va bien. Je me suis adaptée très vite, et au pire j'apprends sur le tas (hmm ma machine à laver qui doit avoir 40 ans et qui a fait des siennes au début)!
Franchement, à 16 ans on est parfaitement capable de se débrouiller (pour la plupart).
En dehors des études, j'ai un petit boulot et d'autres activités, ça permet d'avoir des gens sur qui on peut compter
Et en général, en terminale, l'envie de quitter la maison est trop forte

Bonjour ! J'ai eu mon bac à 17 ans et ai vécu en appartement, puis en foyer (ce deuxième cas étant le pur bonheur pour une étudiante de prépa : plus trop besoin de se soucier des courses, seulement le ménage et la lessive à gérer...) tout au long de mes deux années de prépa.
Je ne me sentais pas trop seule, en même temps avec 8h par jour à la prépa, avec ma classe...et plus encore au foyer ! Et je crois avoir plus manqué à mes parents qu'ils ne m'ont manqué -j'ai dû leur téléphoner deux fois en deux ans, en rentrant une fois tous les mois ou deux mois.
Mon frère, zèbre aussi, a eu son bac à 16 ans et a vécu en foyer sans aucun problème. Bon, on a mis le hola quand il a commencé à aller allègrement prendre son café matin et soir au Starbuck's du coin car financièrement, ça n'allait pas le faire, mais sinon...et pui en début d'année il a confondu "études" et "soirées tous les soirs" mais là aussi, c'est vite passé.
En revanche, on a eu le même problème qu'avec moi : en tant qu'étudiants de prépa, nous étions plutôt dirigés vers les foyers que les résidences U et parmi ces derniers, une bonne moitié ne voulait pas d'étudiants mineurs (question d'assurances je suppose ?).

Je partage l'avis des autres : à 16 ans, on est plutôt adaptable, relativement débrouillard - zèbre ou pas - et l'autonomie s'acquiert très vite. Surtout qu'en résidence U, il sera avec beaucoup d'étudiants, souvent eux aussi autonomes ou en train d'apprendre à l'être et il pourra profiter de leur aide. Je ne compte plus les amies à qui j'ai appris à faire une machine (bon, la dernière avait 20 ans quand même^^).
Et puis tu verras qu'une fois qu'il se sera habitué à vivre à son rythme...il ne voudra plus rester longtemps à la maison. Moi qui ai pris mes habitudes, je n'aime pas devoir me plier au rythme de la fratrie quand je rentre !

Merci pour ton témoignage.
Si ça ne t'embête pas, tu pourrais m'expliquer la différence entre les foyers et les résidences universitaires?

Bonjour !
J'ai eu mon bac à 17 ans et je suis parti en prépa après, à 25 km de chez moi.
Pendant la première année j'ai fait l'aller-retour par les transports en commun, c'était trop lourd (2h de transport par jour, j'avais 2 voire 3 changements). Du coup je suis parti en cité U pour ma deuxième année, en rentrant presque tous les WE (soit trop souvent à mon gout, une fois par mois ou par deux mois m'irait bien, mais c'est impossible).
J'ai plus de transport, je suis à 200m de mon école, et j'ai 5 soirées par semaines pour m'occuper avec diverses activités. Je sociabilise, même si je ne me fais pas d'amis, et c'est un choix qui me convient parfaitement, je remplis mon quota d'interactions sociales en évitant les surdoses.
Pour la cuisine, notre RU fonctionne le soir, mais je me sais capable de me nourrir convenablement. Pour le linge, je ramène tout à la maison le week-end, mais je suis aussi capable de le gérer, c'est déjà arrivé.
La vie en communauté, on s'y fait. Pour la majorité, l'âge se situe entre 18 et 23 ans (si on enlève les sauts-redoublements-parcours indirects-etc...), mais ça se passe bien pour les plus jeunes (16-17 ans) aussi, à ce que j'ai pu voir.
Faire ce qui nous plait avec des personnes qui partagent notre intérêt, c'est quand même très stimulant.
Pour reprendre ce qui a été dit, si ton fils est un minimum débrouillard (et ça a l'air d'être le cas), tout va bien se passer pour lui. Il y a un bon esprit en général dans les communautés étudiantes, on peut toujours trouver quelqu'un pour nous aider.

Hey Ely ! Tu serais pas à chatô ??? Le self était vachement bon "à mon époque". J'entends par là assez varié et équilibré comparé à tous ceux que j'ai pu connaître par la suite... Et franchement en prépa on se privait pas, tellement pratique midi et soir !

Non, je suis à l'Insa. C'est pas le grand luxe, mais pour le prix payé c'est largement correct et suffisant.

ça veut dire quoi: "je ne me fais pas d'ami?" Ely
Tu avais des amis au lycée? C'est un peu cet aspect qui m'inquiète, mon fils n'a aucun ami. Il n'en souffre pas et sait créer des liens mais ça ne l'intéresse pas. J'ai peur qu'en vivant seul il trouve le temps long sans parler à personne.

Et pourquoi tu dois rentrer souvent? C'est une demande de tes parents?

Malins, si j'ai bien compris Ely (et j'aurais dit la même chose de ma situation, je suppose donc que j'ai compris) il dit ne pas avoir d'ami, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des relations sociales.
La notion d'ami varie d'un individu à l'autre mais je pense que pour la plupart des zèbres/surdoués (ça devrait peut-être être développé dans un autre sujet mais tant pis) un ami c'est énormément de choses. Notre petite tête ne peut pas concevoir l'amitié à la légère. Un ami, c'est quelqu'un qui reste, quelqu'un qui écoute, quelqu'un qui n'a pas peur d'exprimer son désaccord, quelqu'un qui peut t'écrire une fois tous les deux ans mais qui sera là demain si tu en as besoin. Un ami ce n'est pas QUE un pote de bar.

Tu te fais du soucis pour ton fils... N'a-t-il aucun ami, ou aucune relation sociale ? Car c'est différent. Tu peux très bien sortir avec d'autres personnes, leur parler mais les considérer au final comme des camarades de classe.

Il y a une hiérarchie dans "ami" et le commun des mortels fait commencer cette hiérarchie à la personne qui a croisé ton chemin par hasard, avec qui tu ne te confies pas trop mais avec qui tu partages des activités sociale/sportives.

Personnellement, je fais une distinction entre "des amis" et "un ami". Plutôt dans le sens ami proche pour ce dernier.

Les nuances sont peut-être ténues, mais ne t'en fais pas trop pour ton fils, il côtoiera bientôt une quantité de personnes parmi lesquelles certaines avec qui il échangera plus et qui, de ton point de vue et peut-être même du sien, seront ses amis.

Mon fils n'a pas d'ami et pas de relation sociale.
Il s'est avoir des relations sociales mais n'en a pas l'occasion. Et pour le moments les vrais moments de partage/discussion/rigolade se font à la maison dans sa fratrie et avec moi.
La question que je me pose (et je sais que personne n'a la réponse, j'en ai conscience) et de savoir si les relations "de copinage" lui suffiront.

C'est comme l'a décrit MarTigre. Je parle, je n'ai aucun problème à m'intégrer dans les cours, les binômes, les trinômes, les équipes. J'interagis socialement dans ce cadre, et aussi dans celui de mes activités. Je m'entends bien avec la majorité des personnes, je rigole des fois avec eux, ça m'est arrivé quelques fois d'aller manger ou boire un coup avec mon quatuor (rarement), mais ça s'arrête là.
Je mange seul, je vis seul, et ça me va très bien. La vie en société m'épuise, donc j'en ai besoin.
Et je sais très bien que quand je vais mal, je n'ai personne pour m'aider. Mais j'en tire toujours quelque chose, et c'est le coup de quelques heures, parfois quelques jours.
J'avais des amis au lycée, essentiellement parce que c'est un poids d'être solitaire, et que les autres aiment à le rabâcher. Je les ai gardé jusqu'à il y a deux semaines. Ça faisait un bout de temps que je m'éloignais d'eux, parce qu'ils n'ont eu de cesse de me décevoir, parce que nos mentalités étaient déphasées, donc j'ai coupé les ponts.
Il devrait réussir à s'intégrer et à créer des liens, à lui de voir l'importance qu'il leur accorde.
Les relations "de copinage" ne suffisent qu'à une faible minorité. La majorité des gens a une forte tendance à désirer l'intimité avec une personne, que ce soit une relation amicale ou amoureuse. Le besoin de compréhension, ne plus avoir à fournir d'efforts.
Je dois rentrer souvent parce que je n'habite pas très loin, donc ma mère prend très mal les WE où je ne rentre pas. Et j'ai du mal à dire non.