Je pense trop
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Ise
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Re: Je pense trop
- Supercalifragilis:
- Un tyran qu'il vienne de nous ou d'ailleurs n'est jamais un bon allié, je te souhaite de gagner ce combat
Une intelligence dérangeante
"Bien que vous ayez du mal à l’entendre, votre problème principal, c’est votre intelligence. Vous êtes clairement beaucoup plus intelligent que la moyenne des gens. L’explication est purement objective : Une pensée séquentielle, pour plusieurs raisons :
- Elle gère simultanément un plus grand nombre de données.
- Son fonctionnement par association d’idées déculpe ses possibilités de mémorisation et ses choix de réponses.
- Sa capacité à établir des associations d’idées transversales augmente sa créativité.
- Ces associations sont autant de raccourcis de chemins de la pensée qui lui permettent d’aller vite.
- Sa capacité à prendre les choses de façon globale lui donne une capacité à survoler et cerner les problèmes dans leur ensemble.
- La vitesse de l’influx nerveux mesurée : elle est plus rapide dans l’hémisphère droit.
Ainsi, comme un lémurien habile, cette pensée saute de branche en survolant la jungle mentale avec une vision panoramique du lieu, là où une pensée séquentielle, à l’instar d’un animal terrestre devra suivre un chemin sinueux dans une végétation touffue, sans visibilité sur l’ensemble du trajet.
Les surefficients mentaux se bloquent face à l’idée d’être supérieurement intelligents. Tout au plus acceptent-ils l’idée d’une intelligence différente. Mais supérieure, non !
Car le paradoxe est le suivant : plus on est intelligent, plus on doute de l’être et moins on le sait. Alors, ils se débattent avec cette idée d’une intelligence exceptionnelle. Elle les choque même profondément. D’abord et avant tout parce qu’elle va à l’encontre de leurs valeurs d’égalité et de fraternité. Ensuite, s’admettre intellectuellement plus performant que la moyenne fait aussi violence à leur modestie. Enfin, il est plus confortable de se croire juste un peu hypersensible et décalé. Etre si intelligent serait encore plus stigmatisant. Certains surefficients m’ont dit que cela qui les fait souffrir.
Pourtant, accepter cet état de fait, faire enfin face à ce qu’ils sont les libèrerait de l’obligation de se cacher derrière leur faux self. Mais pour ouvrir en grand la cage dans laquelle est enfermé leur vrai moi depuis l’enfance, il faudrait s’engager dans le couloir d’angoisse, d’oser défoncer ces portes blindées : Vous souvenez-vous ? La porte de la peur du rejet, celle de la tristesse d’être différent et enfin celle de la colère de n’avoir pas pu être soi jusqu’à présent. La remise en cause est gigantesque puisqu’elle inverse toutes les données et elle réécrit tout leur parcours dans une succession de gâchis et de souffrance absurdes.
La réhabilitation narcissique est trop violente. Le couloir d’angoisse est trop effrayant, la colère à affronter trop énorme. Alors pour éviter cette colère tapie au fond d’eux-mêmes, les mécanismes de rejet de l’idée se mettent vite en route. « De toutes façons, vous faites erreur : je suis stupide ! » Et ils s’empressent de faire l’inventaire et la promotion de toutes leurs petites déficiences. C’est ainsi qu’ils se maintiennent dans l’illusion d’être idiots.
Les surefficients se savent distraits, parfois démunis devant les petits problèmes de al vie quotidienne et ignorent être supérieurement efficaces devant les grands problèmes. A chaque fois qu’ils réussissent, ils en sont tout étonnés et en concluent que c’était facile. Pourtant, partout où ils passent, quoiqu’ils entreprennent, les surefficients réussissent. Ils sont rapides, efficaces, font les choses vite et bien et ils le savent, mais ne réalisent pas que ce n’est pas le cas pour les autres, même s’ils trouvent souvent que leur entourage se noie dans un verre d’eau.
Martine est secrétaire comptable, lors de son embauche dans cette petite entreprise familiale, le service était désorganisé, submergé et accusait un retard considérable à la fabrication à la facturation. En moins de deux ans, elle a résorbé le retard, rangé les archives, organisé le service et mis en place un système de gestion des affaires courantes très efficace. Tellement efficace, dit elle, que du coup, elle s’ennuie et n’a presque plus rien à faire. Ce qu’elle ne comprend pas, c’est pourquoi ces collègues ne sont pas organisés qu’elle : c’est tellement simple ! Et ce qu’elle comprend encore moins, c’est cette jalousie et ce rejet qu’elle sent monter peu à peu autour d’elle. Qu’a-t-elle bien pu faire pour mériter cela ? Naïve Martine qui ne veut pas admettre sa supériorité intellectuelle alors que ces collègues la perçoivent !
Naïve ? Pas tant que ça. Comme tous les surefficients mentaux. Martine fait des efforts constants pour occulter sa différence. Pourtant, si elle écoutait bien au fond d’elle, c’est dix fois par jour qu’elle se demande ce qu’ont les autres. Si elle s’autorisait à le penser, elle les trouveraient endormis, butés ou bornés. Leur lenteur, leur manque de bon sens l’exaspèrent, mais elle se contient. Leurs conversations la sidèrent par leur banalité et leur superficialité.
Leurs remarques sont des lieux communs éculés. Leurs avis manquent de gentillesse. Elle aurait souvent l’occasion de les trouver mesquins, individualistes et oui, osons le mot interdit : bêtes.
Pourtant en refusant d’admettre votre supériorité intellectuelle, vous créez un véritable préjudice aux normopensants. Imaginez un champion olympique venant se mesurer à de sportifs amateurs en niant sa différence de condition physique. Ses écrasantes performances ridiculiseraient et décourageraient ces pauvres sportifs du dimanche. Et ce faux modeste irait en plus prétendre qu’il ‘a rien fait d’exceptionnel ! Les sportifs amateurs seraient en droit de la détester et de l’éjecter de leur cercle. Ainsi, en niant être supérieurement intelligent et voulant jouer un jeu égal avec des gens qui n’ont pas vos capacités, vous faites comme ce champion olympique. A votre avis que peut ressentir un normopensant quand vous résolvez en quelques secondes un problème sur lequel il bute depuis des semaines ? Et quand ensuite vous prétendez que c’était très facile et que vous n’avez rien fait d’exceptionnel ? Une modestie qui ne tient pas compte de sa supériorité peut vite passer pour de la fausse modestie et même du mépris.
Vu sous cet angle là ; il n’est pas étonnant que vous suscitiez régulièrement de l’animosité et de la jalousie, n’est-ce pas ? A mon avis, ce décalage perçu par les inférieurs et niés par les supérieurs est à l’origine de beaucoup de situations de harcèlement.
Il ne faut pas confondre humilité et fausse modestie. Ce n’est pas en niant ce que vous êtes que vous pourrez être accepté par les autres, mais au contraire en l’assumant avec simplicité. Il suffit de retrouver toute votre objectivité. Il n’y a pas de vantardise à constater des faits. Ainsi, la façon la plus honnête de gérer votre différence est avant tout de l’admettre une bonne fois pour toute. Puis fractionnez-la en petites capacités indépendantes les unes des autres pour qu’elle devienne accessible aux normopensants. Quelques mots simples bien choisis, vous permettront d’être compris et acceptés dans ce que vous êtes. Dites avec simplicité : « Oui, c’est vrai, je suis rapide (organisé, sensible, passionné par…) » Revendiquez gentiment votre optimisme ou votre bienveillance et surtout, pour ne pas risquer de passer pour un fayot en entreprise, prévenez toujours vos collègues : « Je suis incapable de rester à rien faire, il faut toujours que je sois occupé à quelques chose ! »
Il est également important de comprendre les normopensants pour leur offrir le respect qu’ils méritent. En niant ce qu’ils sont, vous les bousculez dans leur fonctionnement. Vous les stressez inutilement et vous risquez de les faire se tromper.
En m’écoutant, Martin réalise que, depuis des années, il se met souvent en colère à la caisse des supermarchés ou à l’enregistrement des bagages dans les aéroports. A de nombreuses occasions, il crie sur des employés qu’il estime stupides et à qui il prête de la mauvaise volonté. En comprenant enfin le décalage, il en est rouge de confusion et regrette son attitude passée.
Par ailleurs, comprendre en quoi ces normopensants sont différents vous permettra de ne plus être blessé par leurs comportements et leurs réflexions, de comprendre aussi la nature de leur incompréhension à votre égard. Alors c’est le moment de faire face à ces différences objectives."
- Elle gère simultanément un plus grand nombre de données.
- Son fonctionnement par association d’idées déculpe ses possibilités de mémorisation et ses choix de réponses.
- Sa capacité à établir des associations d’idées transversales augmente sa créativité.
- Ces associations sont autant de raccourcis de chemins de la pensée qui lui permettent d’aller vite.
- Sa capacité à prendre les choses de façon globale lui donne une capacité à survoler et cerner les problèmes dans leur ensemble.
- La vitesse de l’influx nerveux mesurée : elle est plus rapide dans l’hémisphère droit.
Ainsi, comme un lémurien habile, cette pensée saute de branche en survolant la jungle mentale avec une vision panoramique du lieu, là où une pensée séquentielle, à l’instar d’un animal terrestre devra suivre un chemin sinueux dans une végétation touffue, sans visibilité sur l’ensemble du trajet.
Les surefficients mentaux se bloquent face à l’idée d’être supérieurement intelligents. Tout au plus acceptent-ils l’idée d’une intelligence différente. Mais supérieure, non !
Car le paradoxe est le suivant : plus on est intelligent, plus on doute de l’être et moins on le sait. Alors, ils se débattent avec cette idée d’une intelligence exceptionnelle. Elle les choque même profondément. D’abord et avant tout parce qu’elle va à l’encontre de leurs valeurs d’égalité et de fraternité. Ensuite, s’admettre intellectuellement plus performant que la moyenne fait aussi violence à leur modestie. Enfin, il est plus confortable de se croire juste un peu hypersensible et décalé. Etre si intelligent serait encore plus stigmatisant. Certains surefficients m’ont dit que cela qui les fait souffrir.
Pourtant, accepter cet état de fait, faire enfin face à ce qu’ils sont les libèrerait de l’obligation de se cacher derrière leur faux self. Mais pour ouvrir en grand la cage dans laquelle est enfermé leur vrai moi depuis l’enfance, il faudrait s’engager dans le couloir d’angoisse, d’oser défoncer ces portes blindées : Vous souvenez-vous ? La porte de la peur du rejet, celle de la tristesse d’être différent et enfin celle de la colère de n’avoir pas pu être soi jusqu’à présent. La remise en cause est gigantesque puisqu’elle inverse toutes les données et elle réécrit tout leur parcours dans une succession de gâchis et de souffrance absurdes.
La réhabilitation narcissique est trop violente. Le couloir d’angoisse est trop effrayant, la colère à affronter trop énorme. Alors pour éviter cette colère tapie au fond d’eux-mêmes, les mécanismes de rejet de l’idée se mettent vite en route. « De toutes façons, vous faites erreur : je suis stupide ! » Et ils s’empressent de faire l’inventaire et la promotion de toutes leurs petites déficiences. C’est ainsi qu’ils se maintiennent dans l’illusion d’être idiots.
Les surefficients se savent distraits, parfois démunis devant les petits problèmes de al vie quotidienne et ignorent être supérieurement efficaces devant les grands problèmes. A chaque fois qu’ils réussissent, ils en sont tout étonnés et en concluent que c’était facile. Pourtant, partout où ils passent, quoiqu’ils entreprennent, les surefficients réussissent. Ils sont rapides, efficaces, font les choses vite et bien et ils le savent, mais ne réalisent pas que ce n’est pas le cas pour les autres, même s’ils trouvent souvent que leur entourage se noie dans un verre d’eau.
Martine est secrétaire comptable, lors de son embauche dans cette petite entreprise familiale, le service était désorganisé, submergé et accusait un retard considérable à la fabrication à la facturation. En moins de deux ans, elle a résorbé le retard, rangé les archives, organisé le service et mis en place un système de gestion des affaires courantes très efficace. Tellement efficace, dit elle, que du coup, elle s’ennuie et n’a presque plus rien à faire. Ce qu’elle ne comprend pas, c’est pourquoi ces collègues ne sont pas organisés qu’elle : c’est tellement simple ! Et ce qu’elle comprend encore moins, c’est cette jalousie et ce rejet qu’elle sent monter peu à peu autour d’elle. Qu’a-t-elle bien pu faire pour mériter cela ? Naïve Martine qui ne veut pas admettre sa supériorité intellectuelle alors que ces collègues la perçoivent !
Naïve ? Pas tant que ça. Comme tous les surefficients mentaux. Martine fait des efforts constants pour occulter sa différence. Pourtant, si elle écoutait bien au fond d’elle, c’est dix fois par jour qu’elle se demande ce qu’ont les autres. Si elle s’autorisait à le penser, elle les trouveraient endormis, butés ou bornés. Leur lenteur, leur manque de bon sens l’exaspèrent, mais elle se contient. Leurs conversations la sidèrent par leur banalité et leur superficialité.
Leurs remarques sont des lieux communs éculés. Leurs avis manquent de gentillesse. Elle aurait souvent l’occasion de les trouver mesquins, individualistes et oui, osons le mot interdit : bêtes.
Pourtant en refusant d’admettre votre supériorité intellectuelle, vous créez un véritable préjudice aux normopensants. Imaginez un champion olympique venant se mesurer à de sportifs amateurs en niant sa différence de condition physique. Ses écrasantes performances ridiculiseraient et décourageraient ces pauvres sportifs du dimanche. Et ce faux modeste irait en plus prétendre qu’il ‘a rien fait d’exceptionnel ! Les sportifs amateurs seraient en droit de la détester et de l’éjecter de leur cercle. Ainsi, en niant être supérieurement intelligent et voulant jouer un jeu égal avec des gens qui n’ont pas vos capacités, vous faites comme ce champion olympique. A votre avis que peut ressentir un normopensant quand vous résolvez en quelques secondes un problème sur lequel il bute depuis des semaines ? Et quand ensuite vous prétendez que c’était très facile et que vous n’avez rien fait d’exceptionnel ? Une modestie qui ne tient pas compte de sa supériorité peut vite passer pour de la fausse modestie et même du mépris.
Vu sous cet angle là ; il n’est pas étonnant que vous suscitiez régulièrement de l’animosité et de la jalousie, n’est-ce pas ? A mon avis, ce décalage perçu par les inférieurs et niés par les supérieurs est à l’origine de beaucoup de situations de harcèlement.
Il ne faut pas confondre humilité et fausse modestie. Ce n’est pas en niant ce que vous êtes que vous pourrez être accepté par les autres, mais au contraire en l’assumant avec simplicité. Il suffit de retrouver toute votre objectivité. Il n’y a pas de vantardise à constater des faits. Ainsi, la façon la plus honnête de gérer votre différence est avant tout de l’admettre une bonne fois pour toute. Puis fractionnez-la en petites capacités indépendantes les unes des autres pour qu’elle devienne accessible aux normopensants. Quelques mots simples bien choisis, vous permettront d’être compris et acceptés dans ce que vous êtes. Dites avec simplicité : « Oui, c’est vrai, je suis rapide (organisé, sensible, passionné par…) » Revendiquez gentiment votre optimisme ou votre bienveillance et surtout, pour ne pas risquer de passer pour un fayot en entreprise, prévenez toujours vos collègues : « Je suis incapable de rester à rien faire, il faut toujours que je sois occupé à quelques chose ! »
Il est également important de comprendre les normopensants pour leur offrir le respect qu’ils méritent. En niant ce qu’ils sont, vous les bousculez dans leur fonctionnement. Vous les stressez inutilement et vous risquez de les faire se tromper.
En m’écoutant, Martin réalise que, depuis des années, il se met souvent en colère à la caisse des supermarchés ou à l’enregistrement des bagages dans les aéroports. A de nombreuses occasions, il crie sur des employés qu’il estime stupides et à qui il prête de la mauvaise volonté. En comprenant enfin le décalage, il en est rouge de confusion et regrette son attitude passée.
Par ailleurs, comprendre en quoi ces normopensants sont différents vous permettra de ne plus être blessé par leurs comportements et leurs réflexions, de comprendre aussi la nature de leur incompréhension à votre égard. Alors c’est le moment de faire face à ces différences objectives."
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Re: Je pense trop
C'est le vrai MOI, j'ma trompé dans mes touches, pas facile avec deux index d'aller aussi vite que la pensée.
Merci pour les partages Off'
Merci pour les partages Off'
Invité- Invité
Re: Je pense trop
Qui sont les normopensants ?
La neurologie des normopensants
Par rapport à vous, sont hypo esthétiques. Leurs cinq sens et surtout leur odorat sont moins développés, moins en alerte et moins fins dans la perception des détails. Ils n’ont donc pas l’œil et l’oreille aux aguets et la truffe au vent. Voilà pourquoi il y a beaucoup de choses qui leur échappent ou dont ils ne se rappellent pas. Leur niveau d’exigence est de ce fait moins aigu que le vôtre. Ils n’en demandent pas tant et c’est forcément plus confortable pour valider les réussites. L’inhibition latente fonctionnent en mode automatique : tout ce qui inutile et dérangeant est zappé sans effort. Cela permet de rester concentré sur ce qui est pertinent. Les normopensants ne se laissent pas distraire facilement par l’environnement. Par exemple leur cerveau isole le son de votre vois, qu’ils entendent très bien dans le brouhaha. Ils vous écoutent sans fatigue, à condition quand même que votre discours soit adapté à leur structure mentale linéaire, évidemment. La musique n’est presque jamais trop forte au point de les déranger. Au contraire un monde de stimulation sensorielle leur paraît plus gai et les aide à se sentir exister. Ils aiment qu’il y ait de la musique, des éclairages, des pancartes, de la « déco » et des senteurs synthétiques presque partout. C’est surprenant pour vous, n’est-ce pas ?
Tout le reste en découle. Moins attentifs ils ne tiennent pas compte des intonations, ni des mots prononcés, moins chargés de sens pour eux que pour vous et ne lisent pas le langage non verbal. Si vous attendiez d’eux qu’ils vous devinent à demi-mot, c’est raté. Inversement, ils sont moins susceptibles que vous. Pour les vexer durablement, il faudra y aller très fort dans les critiques ou utiliser la honte à laquelle ils sont sensibles.
Jill Bolte Taylor se rappelle avoir été moins émotive, mais plus angoissée quand elle était sous la domination de son cerveau gauche. Elle note à quel point l’aspect affectif a pris de l’importance après son avc. Tant que son hémisphère gauche était dominant, elle était peu sensible aux encouragements et n’avait pas besoin de capter des intentions amicales pour progresser, mais quand elle a dû fonctionner avec son cerveau droit, ces données sont devenues primordiales. Elle dit avoir brusquement capté les enjeux énergétiques, des échanges entre les gens. Certaines personnes la vidaient de son énergie et elle était obligée de se fermer à eux. D’autres la revigoraient par leur bienveillance. Elle a compris qu’elle n’aurait jamais pu guérir sans l’affection et le soutien constant, chaleureux et patient de son entourage. Tout cela est une évidence pour vous, n’est-ce pas ? Pouvoir brusquement lire le non verbal des gens et deviner les pensées a été une révélation pour elle.
« Mais alors, en quoi sont-ils différents de moi, ces normo-pensants ? » est la question que me posent les surreficients mentaux à cette étape de leur compréhension du problème. Nous avons beaucoup parlé du fait que vous aviez l’hémisphère droit plus développé que l’hémisphère gauche. Si les surreficients mentaux représentent 15 à 30 % de la population par déduction, 70 à 85 % des gens aurait le câblage inverse, c'est-à-dire l’hémisphère gauche dominant. C’est bien eux qui sont dans la norme, d’où mon appellation de « normopensants ». Tout comme pour vous, cette dominance leur donne des caractéristiques neurologiques et une mentalité différente. Dans son livre voyage au-delà de mon cerveau, Jill Bottle Taylor en racontant son accident cérébral, raconte ses étonnements et ses découvertes. Elle nous donne ainsi de précieuses indications pour comprendre ce qui change d’un hémisphère à l’autre. Bien sûr dans ce cas, il y avait un problème médical sous-jacent, mais ce qu’elle raconte de sa vie sans cerveau gauche est incroyablement proche de la description du syndrome d’asperger. Elle reconnaît elle-même ses changements de personnalité et de système de valeur. Alors, en quoi ça consiste, une pensée à dominante cerveau gauche ?
La neurologie des normopensants
Par rapport à vous, sont hypo esthétiques. Leurs cinq sens et surtout leur odorat sont moins développés, moins en alerte et moins fins dans la perception des détails. Ils n’ont donc pas l’œil et l’oreille aux aguets et la truffe au vent. Voilà pourquoi il y a beaucoup de choses qui leur échappent ou dont ils ne se rappellent pas. Leur niveau d’exigence est de ce fait moins aigu que le vôtre. Ils n’en demandent pas tant et c’est forcément plus confortable pour valider les réussites. L’inhibition latente fonctionnent en mode automatique : tout ce qui inutile et dérangeant est zappé sans effort. Cela permet de rester concentré sur ce qui est pertinent. Les normopensants ne se laissent pas distraire facilement par l’environnement. Par exemple leur cerveau isole le son de votre vois, qu’ils entendent très bien dans le brouhaha. Ils vous écoutent sans fatigue, à condition quand même que votre discours soit adapté à leur structure mentale linéaire, évidemment. La musique n’est presque jamais trop forte au point de les déranger. Au contraire un monde de stimulation sensorielle leur paraît plus gai et les aide à se sentir exister. Ils aiment qu’il y ait de la musique, des éclairages, des pancartes, de la « déco » et des senteurs synthétiques presque partout. C’est surprenant pour vous, n’est-ce pas ?
Tout le reste en découle. Moins attentifs ils ne tiennent pas compte des intonations, ni des mots prononcés, moins chargés de sens pour eux que pour vous et ne lisent pas le langage non verbal. Si vous attendiez d’eux qu’ils vous devinent à demi-mot, c’est raté. Inversement, ils sont moins susceptibles que vous. Pour les vexer durablement, il faudra y aller très fort dans les critiques ou utiliser la honte à laquelle ils sont sensibles.
Jill Bolte Taylor se rappelle avoir été moins émotive, mais plus angoissée quand elle était sous la domination de son cerveau gauche. Elle note à quel point l’aspect affectif a pris de l’importance après son avc. Tant que son hémisphère gauche était dominant, elle était peu sensible aux encouragements et n’avait pas besoin de capter des intentions amicales pour progresser, mais quand elle a dû fonctionner avec son cerveau droit, ces données sont devenues primordiales. Elle dit avoir brusquement capté les enjeux énergétiques, des échanges entre les gens. Certaines personnes la vidaient de son énergie et elle était obligée de se fermer à eux. D’autres la revigoraient par leur bienveillance. Elle a compris qu’elle n’aurait jamais pu guérir sans l’affection et le soutien constant, chaleureux et patient de son entourage. Tout cela est une évidence pour vous, n’est-ce pas ? Pouvoir brusquement lire le non verbal des gens et deviner les pensées a été une révélation pour elle.
Leur façon de réfléchir séquentiellement peut être comparée à une pensée en corde à nœuds. Ils avancent dans leur raisonnement méthodiquement, nœud après nœud. Le cheminement est beaucoup plus lent, donc pour vous probablement exaspérant, surtout quand vous devinez que la corde va être longue avec beaucoup de petits nœuds. Vous l’avez sans doute remarqué : si vous essayez de sauter des étapes pour aller directement au bout de la corde ou si vous faites une remarque en marge de ce qui se dit, votre interlocuteur va attendre plus où moins patiemment que vous ayez fini votre digression pour repartir dans son raisonnement, sur sa corde à nœuds, exactement où vous l’aviez interrompu. C’est un point important : n’obligez pas les normopensants à lâcher leur corde à nœuds, vous allez les agacer ou les embrouiller ! Cette pensée séquentielle est bien adaptée au système scolaire. Il n’ y a pas de risque d’éparpillement dans tous les sens. Elle permet de savoir « par cœur » même et surtout quand il n’ y a rien à comprendre dans ce qu’on mémorise. Elle donne accès au mode plan : grand I, petit 1, petit a), etc. Manon n’aurait eu aucune difficulté à faire son exposé sur la Renaissance italienne avec une pensée séquentielle. Cet exposé aurait été très structuré, très proche dans son contenu du cours et du manuel scolaire et lui aurait valu des félicitations. La pensée séquentielle permet d’avancer sur des rails, ce qui donne une stabilité et une cohérence à long terme. Dans l’esprit d’un normopensant, il y a moins d’idées, moins de questions, moins d’originalité, mais le tout est mieux rangé."
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Je pense trop
- mi-rouge ou invité :
- tu parles de qui ou de quoi ? Un peu plus d'explication m'aiderait et aiderait
nos lecteurs à mieux comprendre ton post
Dernière édition par offset le Dim 28 Sep 2014 - 19:22, édité 1 fois
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je pense trop
Boujour à tous,
Effectivement je remerci Christel Collins pour son travail, et analyse a la perfection, si un jour elle fait un meeting dans notre région, je pense que elle aura beaucoup de fan comme qui sera intéresser de recevoir une dédicasse avec une photo d’elle pour la révélation du pourquoi nous avons toujours sur une autre planette que les gents autour de nous depuis notre tendre âge ( pour ma part moi c’est mes 3 ans « c’était comme hier »).
Comme beaucoup nous aurons pue nous éviter les psedopsychiatres qui voye rien et les orthophonistes qui nous pette le timpant avec le larcène du son aigue qu'il nous ai impossible a entendre.
Dayeur pour ce qui on le résulta de leur orthophoniste pour le son aigue qu'il entende pas on-t-il leur résulta? Je serais intéresser savoir quelle est la fréquence qui nous ai pas audible. Pour la part de mon coté je vais voir si je peux accèder a mon dossier.
Donc, j’invite tous ceux qui on comme moi le cerveau droite qui fonctionne a 200 kilomètre heure et le cerveau gauche qui est hors service, de me rejoindre dans un nouveau sujet de conversation :
Tirtre : Cerveau_droit_hyperactif_de_naissance
Sujet : Astrologie et nous, les solutions médicinal, mémotechnique... .
Merci a ceux qui son comme moi de me rejoindre, pour développer des solutions.
Fabien
Effectivement je remerci Christel Collins pour son travail, et analyse a la perfection, si un jour elle fait un meeting dans notre région, je pense que elle aura beaucoup de fan comme qui sera intéresser de recevoir une dédicasse avec une photo d’elle pour la révélation du pourquoi nous avons toujours sur une autre planette que les gents autour de nous depuis notre tendre âge ( pour ma part moi c’est mes 3 ans « c’était comme hier »).
Comme beaucoup nous aurons pue nous éviter les psedopsychiatres qui voye rien et les orthophonistes qui nous pette le timpant avec le larcène du son aigue qu'il nous ai impossible a entendre.
Dayeur pour ce qui on le résulta de leur orthophoniste pour le son aigue qu'il entende pas on-t-il leur résulta? Je serais intéresser savoir quelle est la fréquence qui nous ai pas audible. Pour la part de mon coté je vais voir si je peux accèder a mon dossier.
Donc, j’invite tous ceux qui on comme moi le cerveau droite qui fonctionne a 200 kilomètre heure et le cerveau gauche qui est hors service, de me rejoindre dans un nouveau sujet de conversation :
Tirtre : Cerveau_droit_hyperactif_de_naissance
Sujet : Astrologie et nous, les solutions médicinal, mémotechnique... .
Merci a ceux qui son comme moi de me rejoindre, pour développer des solutions.
Fabien
lefrançois- Messages : 10
Date d'inscription : 15/10/2014
Age : 38
Localisation : Haute-Normandie
Re: Je pense trop
Bien vivre sa surefficience en société
Mieux vous allez vous comprendre et vous accepter, plus votre estime de vous va remonter. Avec une meilleure estime de soi, on gagne en consistance et on se fait mieux respecter. Jusqu’à présent, vos tentatives d’adaptation aux autres ont été épuisantes et décevantes. Mais vous avez maintenant les clés pour comprendre de la nature des malentendus. Les normopensants sont indéniablement différents et ils le resteront. Peu à peu, vous pourrez intégrer leurs implicites, si vous arrivez à les capter et si vous acceptez d’assouplir votre idéalisme. Sinon, au moins, vous saurez maintenant d’où viennent ces moments de gêne et de flottement inconfortables.
Apprivoiser la solitude
« Il vaut mieux être seul que mal accompagné » dit le dicton. Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger appliquent cette maxime à la lettre. Les gens, même les proches, sont vécus comme des envahisseurs. Ils sont incompréhensibles et leur contact est épuisant.
A l’opposé, certains surefficients mentaux ne supportent tellement pas la solitude qu’ils préfèrent être mal accompagnés que seul. Alors, ils se font vampiriser et leurs relations virent au cauchemar. Pourtant la solitude réelle diffère du sentiment de solitude. Se vivre comme différent et incompris ferme la porte aux contacts sociaux. Dans ce cas, on est très seul, même au milieu des autres. Dans les cas extrêmes, les surefficients préfèrent encore continuer à être maltraités par un pervers que de rester seuls. Leur masochisme apparent n’est qu’un « faute de mieux » et une mauvaise solution à un vrai problème. Car, vivre avec un manipulateur qui a fait le vide autour de vous et qui vous néantise par sa seule présence vous fait vivre dans la solitude la plus glacée qui puisse exister. Bref, être réellement seul vous apporterait plus de chaleur que de vivre avec un congélateur !
A l’opposé, certains surefficients mentaux ne supportent tellement pas la solitude qu’ils préfèrent être mal accompagnés que seul. Alors, ils se font vampiriser et leurs relations virent au cauchemar. Pourtant la solitude réelle diffère du sentiment de solitude. Se vivre comme différent et incompris ferme la porte aux contacts sociaux. Dans ce cas, on est très seul, même au milieu des autres. Dans les cas extrêmes, les surefficients préfèrent encore continuer à être maltraités par un pervers que de rester seuls. Leur masochisme apparent n’est qu’un « faute de mieux » et une mauvaise solution à un vrai problème. Car, vivre avec un manipulateur qui a fait le vide autour de vous et qui vous néantise par sa seule présence vous fait vivre dans la solitude la plus glacée qui puisse exister. Bref, être réellement seul vous apporterait plus de chaleur que de vivre avec un congélateur !
En fait, la meilleure formulation serait : « Pour pouvoir bien choisir qui nous accompagne, il faut déjà être capable de vivre seul. » Il vous faut apprivoiser le sentiment de solitude et en faire un allié. La solitude subie est angoissante. La solitude choisie, si elle est ponctuelle, est ressourçante. Et puis rappelez-vous : vous vous êtes épousé. Vous ne serez plus jamais seul en votre agréable compagnie.
Certains surefficients mentaux sont atteints d’abandonnisme, c’est-à-dire qu’ils paniquent à l’idée d’être abandonnés. Ils ont tellement peur qu’on les quitte qu’ils tissent des liens trop serrés. La relation ne laisse aucune possibilité de prendre du recul ni de mettre des distances. Ils étouffent littéralement leur partenaire et leurs amis. Leurs besoins de reconnaissance et de réassurance semblent illimités. Ils exigent de l’autre un exclusivité absolue et vous savez maintenant ce que veut dire « absolu » pour un surreficient mental. Si vous vous reconnaissez dans ce profil, rassurez-vous.
Normalement, en reconstruisant votre intégrité, en restaurant l’estime de vous, vous allez gagner en consistance et en autonomie. La solitude ne vous fera plus peur. Cet abandonnisme devrait disparaître.
Certains surefficients mentaux sont atteints d’abandonnisme, c’est-à-dire qu’ils paniquent à l’idée d’être abandonnés. Ils ont tellement peur qu’on les quitte qu’ils tissent des liens trop serrés. La relation ne laisse aucune possibilité de prendre du recul ni de mettre des distances. Ils étouffent littéralement leur partenaire et leurs amis. Leurs besoins de reconnaissance et de réassurance semblent illimités. Ils exigent de l’autre un exclusivité absolue et vous savez maintenant ce que veut dire « absolu » pour un surreficient mental. Si vous vous reconnaissez dans ce profil, rassurez-vous.
Normalement, en reconstruisant votre intégrité, en restaurant l’estime de vous, vous allez gagner en consistance et en autonomie. La solitude ne vous fera plus peur. Cet abandonnisme devrait disparaître.
Soigner sa blessure de rejet
Au delà de la peur de la solitude et de la blessure d’être critiqué, il y a de la violence objective du fait d’être rejeté. Nous sommes tous programmé pour redouter le rejet et le vivre comme un danger vital. Se faire rejeter par tout un groupe est une agression qui donne un sentiment terrible d’isolement, non seulement au moment des moqueries, mais aussi ensuite, lorsque la personne se retrouve seul. Cela devrait vous arriver de moins en moins. Vous allez savoir naviguer entre votre surdouance et la norme environnante. Mais vous ne serez jamais à l’abri qu’un pervers détecte votre particularité. Comme ce que vous êtes lui est odieux, il peut monter tout un groupe contre vous. Si cela vous arrive, il vous faut développer les bons réflexes de survie.
Sur le moment, recherchez tout de suite le lien social, comme on remonte à cheval aussitôt après la chute pour ne pas développer de phobie de l’équitation. Allez voir des amis fiables, parlez à vos voisins ou sortez faire des courses et entamez une conversation banale avec un consommateur. Si vous ne pouvez contacter personne, soyez actif : faites des tâches quotidiennes ou profitez-en pour faire un grand ménage, du rangement ou la corvée qui attendait son heure depuis si longtemps. Le rejet deviendra une source de satisfaction.
En général, pour éviter l’isolement, il faut diversifier son tissu social. Faites la distinction entre amis intimes, copains, connaissances et cultivez les trois en sachant clairement ce que chaque catégorie peut vous apporter. Malgré votre soif d’intensité, acceptez les relations superficielles et ne cherchez pas tout le temps à mettre de l’affectif et de l’intimité dans tous les liens. Réservez vos relations profondes à votre cercle intime.
Au lieu de la fuir, affrontez votre peur du rejet. Allez vers les gens. L’humour et l’autodérision peuvent beaucoup vous aider. Pensez : « Ok, j’ai peur qu’ils me trouvent médiocre, mais à tout prendre autant être un médiocre souriant et sympathique plutôt qu’un médiocre coincé et acariâtre ! »
Vivre en société, c’est aussi accepter de se faire aider. Cela implique de savoir demander une aide adaptée à ce que l’autre peut vous donner. Certains amis pourront vous écouter attentivement. D’autres ne sauront que vous sortir, vous aérer et vous changer les idées. Lorsque vous vous adressez à un professionnel, vérifiez avant tout qu’il peut vous comprendre. Beaucoup de psy ne comprennent rien à la surefficience mentale. Dans ce cas ils vont vous présenter ce que vous êtes de façon pathologique et vous enfoncer plutôt que vous aider.
Connaissez-vous la différence entre le fou et le sage ? Le sage sait à qui ne pas parler. Dans tous les cas de contact social, en cas d’incompréhension, surtout n’insistez pas. Faites vite marche arrière et changez de sujet
Gérer les critiques
Vous le savez, le monde est plein de critiqueurs. Les normo-pensants considèrent que c’est une aide pour s’améliorer. Les surefficients expriment leur frustration de ne pas voir respecter leur idéal. Les manipulateurs cherchent à miner l’estime de vous pour mieux vous aliéner. Jusqu’à présent, votre susceptibilité était exacerbée. Les critiques vous mettaient en vrac pour longtemps. Ça va pouvoir changer.
Avant tout, ne prenez plus les critiques à titre personnel. La personne qui critique vous en dit plus sur elle-même que sur vous. La logique est la suivante : « Je critique chez les autres les comportements que je m’interdis. » (et que eux s’autorisent, ces sans gênes !) Ainsi, si je critique une femme pour son habillement aguicheur, je vous parle de mon interdit personnel d’être sexy. Plus mon réquisitoire est virulent, plus mon autocensure est puissante. Maintenant que vous avez cette clé, amusez-vous à décoder les tabous de vos critiqueurs. Cela marche aussi dans l’autre sens. Ecouter-vous critiquer et repérer lequel de vos interdits personnels s’est manifesté.
N’oubliez pas non plus que ce que vous êtes est inaccessible à un normopensant. Comment avoir un feedback fiable d’un interlocuteur qui est dépassé par ce que vous êtes et qui ne peut vous cerner dans votre globalité ? Tout ce qui vous sera renvoyé de vous sera fractionné et déformé. Prenez alors sa critique comme une indication sur ces valeurs et son fonctionnement. Par exemple, s’il critique votre instabilité, comprenez qu’il a horreur du changement. S’il vous trouve trop émotif, rappelez-vous qu’avec son amygdale pépère, il est à l’abri des tempêtes émotionnelles, ce veinard.
Avant tout, ne prenez plus les critiques à titre personnel. La personne qui critique vous en dit plus sur elle-même que sur vous. La logique est la suivante : « Je critique chez les autres les comportements que je m’interdis. » (et que eux s’autorisent, ces sans gênes !) Ainsi, si je critique une femme pour son habillement aguicheur, je vous parle de mon interdit personnel d’être sexy. Plus mon réquisitoire est virulent, plus mon autocensure est puissante. Maintenant que vous avez cette clé, amusez-vous à décoder les tabous de vos critiqueurs. Cela marche aussi dans l’autre sens. Ecouter-vous critiquer et repérer lequel de vos interdits personnels s’est manifesté.
N’oubliez pas non plus que ce que vous êtes est inaccessible à un normopensant. Comment avoir un feedback fiable d’un interlocuteur qui est dépassé par ce que vous êtes et qui ne peut vous cerner dans votre globalité ? Tout ce qui vous sera renvoyé de vous sera fractionné et déformé. Prenez alors sa critique comme une indication sur ces valeurs et son fonctionnement. Par exemple, s’il critique votre instabilité, comprenez qu’il a horreur du changement. S’il vous trouve trop émotif, rappelez-vous qu’avec son amygdale pépère, il est à l’abri des tempêtes émotionnelles, ce veinard.
Enfin certaines critiques, comme le prônent les normopensants, peuvent être de précieuses indications pour vous permettre d’évoluer. Elles pourront avoir leurs vertus pédagogiques si vous les recevez au niveau des comportements (voir de l’environnement, si on vous dit que cette couleur ne vous va pas au teint) et non plus au niveau de l’identité.
Sachez accueillir la critique comme un feed-back. Si vous trouvez cette critique pertinente, remerciez votre interlocuteur de l’avoir émise. Si vous n’êtes pas d’accord, répondez sobrement : « C’est votre avis. » Si ce qu’il vous présente comme un défaut est en fait un des caractéristiques de votre surefficience mentale, réjouissez- vous : on vous a repéré dans ce que vous êtes. Alors, confirmez simplement avec un beau sourire : « Oui, c’est vrai, je suis trop… »
Sachez accueillir la critique comme un feed-back. Si vous trouvez cette critique pertinente, remerciez votre interlocuteur de l’avoir émise. Si vous n’êtes pas d’accord, répondez sobrement : « C’est votre avis. » Si ce qu’il vous présente comme un défaut est en fait un des caractéristiques de votre surefficience mentale, réjouissez- vous : on vous a repéré dans ce que vous êtes. Alors, confirmez simplement avec un beau sourire : « Oui, c’est vrai, je suis trop… »
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