STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
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STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
EDIT : pour un résumé de cette discussion jusqu'au 29 décembre, il y a une petite fiche sous forme à peu près lisible : https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B3CZ7eQTK2SnNTA2ZWU4ZTktOWE0Zi00YzA1LWEyMzMtNWQzYTUzMjYxN2Jj&hl=en&authkey=CJKT_vAG
et pour plus de détails reportez vous aux posts complets
Hello les Zamis,
Je suis tombée récemment sur internet sur un post qui m'a rappelé une autre "graine" plantée par un professeur excellent il y a quelques années, donc quand des petites coïncidences comme ça m'arrivent j'aime bien "déterrer le sujet".
Donc bref, le principe : on a tous des choses qu'on veut changer en nous, mais souvent devant l'ampleur présumée de la tâche on recule , repousse à plus tard, et on traîne nos tares des années ou même toute la vie tout en nous reprochant de les avoir. Alors que si on s'attèle à un VRAI recensement des aspects de notre personnalité, nos défauts, qui nous dérangent vraiment (j'ai dit "vraiment" ...car allez soyons sincères il y en a qui nous vont bien ), en général on arrive à moins que 10 (mais si mais si). Et si on s'attaquait à chacun d'eux un à un en se concentrant vraiment dessus, on en viendrait à bout en moins d'une vie. Allez hop au boulot !
Donc voilà le principe : prendre les traits typiques du zèbre qui nous dérangent ou même handicapent, et brainstormer dessus, partager nos découvertes, nos méthodes, comment on a réussi à changer (ou essaye de le faire).
Le but du step by step : commencer avec UN (oui UN et UN SEUL, mais si mais si on on peut le faire, se coooonceeeeentrer) point sur lequel on veut travailler, et s'y atteler consciemment et consciencieusement pendant 1 mois.
Bon pour le 1er sur lequel je travaille en ce moment, perso je m'accorde au moins 1 mois et demi car y'a du boulot, donc je prends de l'avance sur les bonnes résolutions 2011 :-)
Autre mise au point sur les "défauts" : souvent ils ont leur contre-partie, donc le but c'est à la fois de contrer ses défauts mais aussi d'identifier les contreparties et miser plus sur elles pour en faire des forces (qui nous éloignent du côté obscuuuuur).
Donc voici ce qui va occuper une grande partie de mes cogitations jusqu'à fin janvier 2011.
(Euh, est il besoin de préciser que j'aimerais beaucoup que vous partagiez comment vous aussi vous bataillez ou avez réussi à changer sur ce point ?)
Ah et puis bien sûr comme on est des zèbres et qu'on veut quand même faire tout en même temps, et qu'après tout vous n'êtes pas obligés de vouloir cogiter sur CA en premier, et bien n'hésitez pas à créer d'autre topics "step by step 2" etc ... vers l'infini et au delà.
Donc j'en viens au sujet du topic réellement (bavarde bavaaaaarde, désolée euh ça aussi je vais y travailler mais c'est le "step by step 348538") :
Confiance en soi et syndrome de l'imposteur
Y-at-il besoin d'expliquer ? J'ai l'impression d'après les posts que j'ai pu lire que tout le monde comprendra de quoi je veux parler (si non dites le et je préciserai)
Alors en ce qui me concerne voici les astuces que j'ai trouvées jusque là :
Confiance en soi pour parler en public : parler n'est pas chanter
Je déteste me mettre en avant, me faire remarquer, mais pourtant je sais que par nature je suis poussée à avoir des rôles de "leader" (euh .. j'espère que ça fait pas prétentieux , ce que je veux dire c'est que souvent les gens d'un groupe attendent ça de moi, je ne sais pas pourquoi, et donc tôt où tard je finis par me jeter dans l'arène pour qu'on arrête de tourner autour du pot). Et par ailleurs il y a toujours des situations dans la vie où on est amenés à prendre la parole en public et donc de facto à se mettre en avant (ou se saboter, au choix ...).
Ma technique : j'ai hyyyyyyper honte de chanter , même si j'aime bien ça, et donc à chaque fois avant de parler je me fais un "doudou" (un truc à quoi se raccrocher : pour moi un bout de nappe ou se serviette avec des mots clés de ce que je veux dire, plus ou moins dans l'ordre), et ensuite je m'imagine que je vais devoir chanter. Là évidemment je suis terrorisée. Et donc quand j'arrive au micro ou à mon tour de parler en réunion, je "réalise" qu'il faut juste que je parle et tout à coup ça me paraît hyper facile et j'ai même pas honte d'exposer mes idées, car allez au final elles sont pas si minables (enfin de toutes manières à ce stade là j'ai plus le choix de dire "je passe" donc autant me lancer et dire les choses les moins bêtes qui me viennent à l'esprit)
Confiance en soi pour aller vers des gens qu'on ne connaît pas : même si vous avez peur de leur opinion donnez leur au moins quelque chose sur quoi se baser car ils ne se priverons pas d'avoir une opinion sur vous de toutes manières
Oulàlà là c'est toujours très dur. Et pourtant je me suis beaucoup améliorée grâce à une thérapie de choc d'un voyage autour du monde d'un an et demi (cf présentation : http://zebrascrossing.forumactif.org/t1830-zebre-presumee-tendance-pro-active-et-procrastineuse et post sur le zèbre nomade : http://zebrascrossing.forumactif.org/t1833-le-zebre-nomade-ou-les-rayures-en-liberte-et-decomplexees ).
On m'a fait prendre conscience que ma timidité et ma retenue, ma peur constante de déranger, étaient souvent interprétées de manière totalement inverse : on s'imaginait que j'étais hautaine et ne voulait pas me mélanger avec des gens que je ne jugeais pas dignes d'intérêt . Whaaaat ? J'ai sauté au plafond (de surprise) quand ma boss devenue amie m'a dit ça en évaluation annuelle. Bah oui mais bon, les gens voient bien que vous cogitez et en avez dans le caillou, donc si vous leur parlez pas ils peuvent penser que vous vous trouvez trop intelligent pour eux. Oui c'est fou mais bon. Après tout y'a pas que les zèbres qui présument de ce que les autres pensent d'eux !
Donc bon : allez vers les gens, au moins pour dissiper le malentendu si malentendu il y a.
Confiance en soi : la peur d'être ennuyeux, de déranger, de ne pas être intéressant
Bon là je me suis rendue compte que moi je me remets toujours en question, mais les autres pas forcément. Et donc si je vais vers les gens et que ça colle pas, que la conversation est somnolente et chiante, et bien certes c'est peut être moi qui suis ennuyeuse et inintéressante, mais allez faisons l'hypothèse folle, au moins au nom de l'aspect scientifique de l'argumentation, que peut être éventuellement ça serait eux qui sont ennuyeux et inintéressants. Et puis au final qu'est ce que ça peut faire si c'est vous ou eux, la seule chose à retenir c'est que ça colle pas, donc bon, tanpis. Comme ils disent en polonais "chaque monstre trouve son amateur" et donc bon y'a pas de mal à ne pas être amateur de ces monstres là ou qu'eux ne soit pas amateurs de vous. Neeeext !
Ah et puis aussi j'avais toujours peur de pas avoir de conversation, parce que bon des discussions sur le sens de la vie ça ça va je peux participer, mais la pluie et le beau temps c'est en dehors de mes cordes (je dis ça sans aucun jugement, je rêêêêve honnêtement de savoir parler de la pluie et du beau temps, et j'y travaille : un zèbre peut tout apprendre, non ?!). Et là j'ai trouvé la parade infaillible : en attendant de savoir parler de la pluie, j'ai remarqué que pour avoir de la conversation il suffit de faire parler les gens. LoL . Une grande proportion des gens adooooorent parler sans (se?) l'avouer, et notamment parler d'eux. Donc intéressez vous à eux, posez des questions sur eux eux eux, écoutez, analysez, rebondissez, et c'est bon : "vous avez de la conversation" ! Franchement moi tout m'intéresse dans l'absolu, donc finalement pris sous cet angle j'arrive à parler de vernis à ongles et des dernières couleurs tendance si c'est ça qui intéresse mon interlocuteur (bon évidemment je ne lui sers pas la totalité de ce qui se passe dans mon cerveau, le débat sur le rôle de l'esthétique dans l'estime de la femme, la société de consommation, etc ...)
Syndrome de l'imposteur : mais OUI ! SOYEZ un imposteur !
Bon là je suis en plein dedans. J'aimerais publier des articles et mes photos de voyages, et je me dis "ouais mais maintenant avec les nouvelles technologies, tout le monde se prend pour un écrivain, tout le monde se prend pour un photographe, tout le monde se prend pour un réalisateur de documentaire, donc moi j'suis qui ? Juste un autre qui "se prend pour" ! super ! juste ce dont le monde avait besoin ! Je suis qui pour oser dire "moi aussi je suis photographe écrivain" ? Pffff ...."
Et donc je fais rien . Classique. Et on peut adapter cet exemple à beauuuuucoup de champs dans ma vie (mais bon en ce moment c'est surtout le côté professionnel qui catalyse la fameuse peur de l'imposture).
Donc euh , ce que j'essaye de me dire ("essaye" ... là je l'écris pour vous convaincre et RE-tenter de me convaincre moi même) : Ouais et alors ? Pour être un photographe , ou même le devenir, et bien la première étape c'est de "se prendre pour un photographe" ... et ça c'est valable pour Willy Ronis ET pour Janine (désolée s'il y a des prénommées Janine parmi vous, mais c'est un de mes "personnages type" donc vous risquez de la retrouver souvent dans mes futurs posts, ne prenez pas ça personnellement ). Donc bon il faut bien passer par là, au moins pour savoir si c'était du vent ou du costaud.
Manque de confiance en soi qui fait qu'on ne commence rien : Faire pour faire ! Juste comme ça. Pof !
C'est bien joli de "faire tourner le hamster", avec les "pour" les "contre" , toutes les raisons qu'auront les autres de nous lapider en place publique ou de nous tatouer sur le front "il a osé se prendre pour quelqu'un et même dire que c'est lui" ...
Pendant ce temps le schmilblick n'avance pas, et donc au lieu de faire au moins 1 des 10 000 choses qu'on a envie de faire on en fait aucune.
Donc mon challenge (tadaaaaa ... enfin là je me l'inflige petit à petit à coups de fouets, ouïe ) : pour ces 10 000 choses, faire la liste de quelle serait la première étape pour chacune, et puis la faire. Voilà. Juste comme ça. Sans penser à la suite, à laquelle de ces 10 000 choses il faudra au final choisir, aux conséquences de cette chose, est ce que ça va aboutir sur une deuxième étape ou pas etc etc .... Bref faire pour faire. Na !
Et la seule fois où j'ai "fait pour faire" , et bien bing ça m'est revenu en pleine poire comme un boomrang : ça a été un succès "validé" par des critères extérieurs (alors que moi je trouvais , et trouve toujours que ce que j'avais fait était pas terrible). (pour ceux qui n'ont pas suivi mes pérégrinations : il y avait un concours pour lequel il fallait écrire des idées et les soumettre à un jury international. Je me suis toujours dit que j'allais le faire et ne le faisais pas. Donc le jour de la date limite peu avant minuit je me suis dit "ça suffit ! fais le pour le faire ! au moins pour une fois dans ta vie faire ce que tu dis que tu vas faire ! Espèce de procrastineuse inconsistante !" Et là bing ... j'ai gagné. Et j'ai d'ailleurs gagné le droit de devoir repartir faire un tour du monde. Paf ! Allez ....ça vaut le coup de tenter avec d'autres choses non ? Au cas où ...)
Confiance en soi et auto-flagellation : passer n'est pas jouer
On fait style on a se trouve pas assez super pour affirmer qui on est, mais allez allez, avouons le on a peur tout simplement. Et passer son tour parce qu'on a peur c'est tricher. Les non zèbres aussi ont peur. Presque tout le monde a peur. Et pourtant ils se lancent.
J'ai peur d'écrire un article et le soumettre à un rédac chef ? Avant même d'avoir fini de l'écrire je le trouve déjà nul, je me dis qu'il est creux, mal écrit, impubliable et gna gna gna et gna gna gna. Bon. Peut être. Mais au moins si je l'envoie, MOI je serais au moins aussi bonne que tous les autres qui auront proposé des articles. Mon article sera peut être moins bon, mais moi je serai aussi bonne, parce que j'aurai mis ce que j'ai fait dans la balance, avec les autres. J'aurai pris mes peurs dans ma poche et apporté mon petit "chose" tremblotant et suppliant intérieurement qu'on ne le lamine pas. Et rien que pour ça j'aurai déjà le droit de moins me considérer comme une m*. Non ? Après la suite ne dépend plus de moi, je ne suis pas le maître du jeu, mais ce qui est sûr c'est que passer son tour n'est pas jouer.
Et puis finalement, ce manque de confiance en moi est aussi horriblement présomptueux. Mais quelle estime ai-je donc pour les autres alors ?! Je ne les crois pas capables d'apprécier mon article ou moi ? Je ne les crois pas capables de déceler si j'ai du talent ou pas ? Et ben c'est bien prétentieux pour quelqu'un qui se prend pour une moins que rien. Je viens d'écrire sur un post-it un extrait d'une interview de Patrick Timsit qui raconte comment il a saboté volontairement un casting par manque de confiance en lui au début de sa carrière et qui ensuite s'est dit "Me voilà prétentieux au point de croire que les autres sont incapables de voir à quel point je suis génial".
Bon, pour le côté "je suis génial" j'y travaille ... mais le plus important finalement n'est pas seulement de croire en soi mais aussi de croire en les autres. De croire qu'ils peuvent au moins nous accorder un gramme de la même indulgence que nous nous leur accordons bien souvent avec notre empathie sur-développée.
La contrepartie : ah oui j'allais oublier de trouver la contrepartie de ce défaut. Et bien je pense que c'est un sens critique extrêmement développé. Et donc au lieu de l'utiliser pour se couper l'herbe sous le pied, utilisons le JUSTEMENT pour faire les choses encore mieux. Mon sens critique me dit que mon article est nul ? Très bien. Comment faire pour qu'il soit mieux. Et me promettre à moi même de l'envoyer ensuite même si je ne le trouve pas parfait, si je suis déjà repassé dessus 3 fois pour qu'il soit mieux.
Voilou voilou pour ce post fleuve.
A vous !
PS : héhé vous aurez remarqué que d'ores et déjà mes efforts portent leurs fruits, et notamment grâce à ce forum, vu que j'ose proposer un post collectif ;-)
et pour plus de détails reportez vous aux posts complets
Hello les Zamis,
Je suis tombée récemment sur internet sur un post qui m'a rappelé une autre "graine" plantée par un professeur excellent il y a quelques années, donc quand des petites coïncidences comme ça m'arrivent j'aime bien "déterrer le sujet".
Donc bref, le principe : on a tous des choses qu'on veut changer en nous, mais souvent devant l'ampleur présumée de la tâche on recule , repousse à plus tard, et on traîne nos tares des années ou même toute la vie tout en nous reprochant de les avoir. Alors que si on s'attèle à un VRAI recensement des aspects de notre personnalité, nos défauts, qui nous dérangent vraiment (j'ai dit "vraiment" ...car allez soyons sincères il y en a qui nous vont bien ), en général on arrive à moins que 10 (mais si mais si). Et si on s'attaquait à chacun d'eux un à un en se concentrant vraiment dessus, on en viendrait à bout en moins d'une vie. Allez hop au boulot !
Donc voilà le principe : prendre les traits typiques du zèbre qui nous dérangent ou même handicapent, et brainstormer dessus, partager nos découvertes, nos méthodes, comment on a réussi à changer (ou essaye de le faire).
Le but du step by step : commencer avec UN (oui UN et UN SEUL, mais si mais si on on peut le faire, se coooonceeeeentrer) point sur lequel on veut travailler, et s'y atteler consciemment et consciencieusement pendant 1 mois.
Bon pour le 1er sur lequel je travaille en ce moment, perso je m'accorde au moins 1 mois et demi car y'a du boulot, donc je prends de l'avance sur les bonnes résolutions 2011 :-)
Autre mise au point sur les "défauts" : souvent ils ont leur contre-partie, donc le but c'est à la fois de contrer ses défauts mais aussi d'identifier les contreparties et miser plus sur elles pour en faire des forces (qui nous éloignent du côté obscuuuuur).
Donc voici ce qui va occuper une grande partie de mes cogitations jusqu'à fin janvier 2011.
(Euh, est il besoin de préciser que j'aimerais beaucoup que vous partagiez comment vous aussi vous bataillez ou avez réussi à changer sur ce point ?)
Ah et puis bien sûr comme on est des zèbres et qu'on veut quand même faire tout en même temps, et qu'après tout vous n'êtes pas obligés de vouloir cogiter sur CA en premier, et bien n'hésitez pas à créer d'autre topics "step by step 2" etc ... vers l'infini et au delà.
Donc j'en viens au sujet du topic réellement (bavarde bavaaaaarde, désolée euh ça aussi je vais y travailler mais c'est le "step by step 348538") :
Confiance en soi et syndrome de l'imposteur
Y-at-il besoin d'expliquer ? J'ai l'impression d'après les posts que j'ai pu lire que tout le monde comprendra de quoi je veux parler (si non dites le et je préciserai)
Alors en ce qui me concerne voici les astuces que j'ai trouvées jusque là :
Confiance en soi pour parler en public : parler n'est pas chanter
Je déteste me mettre en avant, me faire remarquer, mais pourtant je sais que par nature je suis poussée à avoir des rôles de "leader" (euh .. j'espère que ça fait pas prétentieux , ce que je veux dire c'est que souvent les gens d'un groupe attendent ça de moi, je ne sais pas pourquoi, et donc tôt où tard je finis par me jeter dans l'arène pour qu'on arrête de tourner autour du pot). Et par ailleurs il y a toujours des situations dans la vie où on est amenés à prendre la parole en public et donc de facto à se mettre en avant (ou se saboter, au choix ...).
Ma technique : j'ai hyyyyyyper honte de chanter , même si j'aime bien ça, et donc à chaque fois avant de parler je me fais un "doudou" (un truc à quoi se raccrocher : pour moi un bout de nappe ou se serviette avec des mots clés de ce que je veux dire, plus ou moins dans l'ordre), et ensuite je m'imagine que je vais devoir chanter. Là évidemment je suis terrorisée. Et donc quand j'arrive au micro ou à mon tour de parler en réunion, je "réalise" qu'il faut juste que je parle et tout à coup ça me paraît hyper facile et j'ai même pas honte d'exposer mes idées, car allez au final elles sont pas si minables (enfin de toutes manières à ce stade là j'ai plus le choix de dire "je passe" donc autant me lancer et dire les choses les moins bêtes qui me viennent à l'esprit)
Confiance en soi pour aller vers des gens qu'on ne connaît pas : même si vous avez peur de leur opinion donnez leur au moins quelque chose sur quoi se baser car ils ne se priverons pas d'avoir une opinion sur vous de toutes manières
Oulàlà là c'est toujours très dur. Et pourtant je me suis beaucoup améliorée grâce à une thérapie de choc d'un voyage autour du monde d'un an et demi (cf présentation : http://zebrascrossing.forumactif.org/t1830-zebre-presumee-tendance-pro-active-et-procrastineuse et post sur le zèbre nomade : http://zebrascrossing.forumactif.org/t1833-le-zebre-nomade-ou-les-rayures-en-liberte-et-decomplexees ).
On m'a fait prendre conscience que ma timidité et ma retenue, ma peur constante de déranger, étaient souvent interprétées de manière totalement inverse : on s'imaginait que j'étais hautaine et ne voulait pas me mélanger avec des gens que je ne jugeais pas dignes d'intérêt . Whaaaat ? J'ai sauté au plafond (de surprise) quand ma boss devenue amie m'a dit ça en évaluation annuelle. Bah oui mais bon, les gens voient bien que vous cogitez et en avez dans le caillou, donc si vous leur parlez pas ils peuvent penser que vous vous trouvez trop intelligent pour eux. Oui c'est fou mais bon. Après tout y'a pas que les zèbres qui présument de ce que les autres pensent d'eux !
Donc bon : allez vers les gens, au moins pour dissiper le malentendu si malentendu il y a.
Confiance en soi : la peur d'être ennuyeux, de déranger, de ne pas être intéressant
Bon là je me suis rendue compte que moi je me remets toujours en question, mais les autres pas forcément. Et donc si je vais vers les gens et que ça colle pas, que la conversation est somnolente et chiante, et bien certes c'est peut être moi qui suis ennuyeuse et inintéressante, mais allez faisons l'hypothèse folle, au moins au nom de l'aspect scientifique de l'argumentation, que peut être éventuellement ça serait eux qui sont ennuyeux et inintéressants. Et puis au final qu'est ce que ça peut faire si c'est vous ou eux, la seule chose à retenir c'est que ça colle pas, donc bon, tanpis. Comme ils disent en polonais "chaque monstre trouve son amateur" et donc bon y'a pas de mal à ne pas être amateur de ces monstres là ou qu'eux ne soit pas amateurs de vous. Neeeext !
Ah et puis aussi j'avais toujours peur de pas avoir de conversation, parce que bon des discussions sur le sens de la vie ça ça va je peux participer, mais la pluie et le beau temps c'est en dehors de mes cordes (je dis ça sans aucun jugement, je rêêêêve honnêtement de savoir parler de la pluie et du beau temps, et j'y travaille : un zèbre peut tout apprendre, non ?!). Et là j'ai trouvé la parade infaillible : en attendant de savoir parler de la pluie, j'ai remarqué que pour avoir de la conversation il suffit de faire parler les gens. LoL . Une grande proportion des gens adooooorent parler sans (se?) l'avouer, et notamment parler d'eux. Donc intéressez vous à eux, posez des questions sur eux eux eux, écoutez, analysez, rebondissez, et c'est bon : "vous avez de la conversation" ! Franchement moi tout m'intéresse dans l'absolu, donc finalement pris sous cet angle j'arrive à parler de vernis à ongles et des dernières couleurs tendance si c'est ça qui intéresse mon interlocuteur (bon évidemment je ne lui sers pas la totalité de ce qui se passe dans mon cerveau, le débat sur le rôle de l'esthétique dans l'estime de la femme, la société de consommation, etc ...)
Syndrome de l'imposteur : mais OUI ! SOYEZ un imposteur !
Bon là je suis en plein dedans. J'aimerais publier des articles et mes photos de voyages, et je me dis "ouais mais maintenant avec les nouvelles technologies, tout le monde se prend pour un écrivain, tout le monde se prend pour un photographe, tout le monde se prend pour un réalisateur de documentaire, donc moi j'suis qui ? Juste un autre qui "se prend pour" ! super ! juste ce dont le monde avait besoin ! Je suis qui pour oser dire "moi aussi je suis photographe écrivain" ? Pffff ...."
Et donc je fais rien . Classique. Et on peut adapter cet exemple à beauuuuucoup de champs dans ma vie (mais bon en ce moment c'est surtout le côté professionnel qui catalyse la fameuse peur de l'imposture).
Donc euh , ce que j'essaye de me dire ("essaye" ... là je l'écris pour vous convaincre et RE-tenter de me convaincre moi même) : Ouais et alors ? Pour être un photographe , ou même le devenir, et bien la première étape c'est de "se prendre pour un photographe" ... et ça c'est valable pour Willy Ronis ET pour Janine (désolée s'il y a des prénommées Janine parmi vous, mais c'est un de mes "personnages type" donc vous risquez de la retrouver souvent dans mes futurs posts, ne prenez pas ça personnellement ). Donc bon il faut bien passer par là, au moins pour savoir si c'était du vent ou du costaud.
Manque de confiance en soi qui fait qu'on ne commence rien : Faire pour faire ! Juste comme ça. Pof !
C'est bien joli de "faire tourner le hamster", avec les "pour" les "contre" , toutes les raisons qu'auront les autres de nous lapider en place publique ou de nous tatouer sur le front "il a osé se prendre pour quelqu'un et même dire que c'est lui" ...
Pendant ce temps le schmilblick n'avance pas, et donc au lieu de faire au moins 1 des 10 000 choses qu'on a envie de faire on en fait aucune.
Donc mon challenge (tadaaaaa ... enfin là je me l'inflige petit à petit à coups de fouets, ouïe ) : pour ces 10 000 choses, faire la liste de quelle serait la première étape pour chacune, et puis la faire. Voilà. Juste comme ça. Sans penser à la suite, à laquelle de ces 10 000 choses il faudra au final choisir, aux conséquences de cette chose, est ce que ça va aboutir sur une deuxième étape ou pas etc etc .... Bref faire pour faire. Na !
Et la seule fois où j'ai "fait pour faire" , et bien bing ça m'est revenu en pleine poire comme un boomrang : ça a été un succès "validé" par des critères extérieurs (alors que moi je trouvais , et trouve toujours que ce que j'avais fait était pas terrible). (pour ceux qui n'ont pas suivi mes pérégrinations : il y avait un concours pour lequel il fallait écrire des idées et les soumettre à un jury international. Je me suis toujours dit que j'allais le faire et ne le faisais pas. Donc le jour de la date limite peu avant minuit je me suis dit "ça suffit ! fais le pour le faire ! au moins pour une fois dans ta vie faire ce que tu dis que tu vas faire ! Espèce de procrastineuse inconsistante !" Et là bing ... j'ai gagné. Et j'ai d'ailleurs gagné le droit de devoir repartir faire un tour du monde. Paf ! Allez ....ça vaut le coup de tenter avec d'autres choses non ? Au cas où ...)
Confiance en soi et auto-flagellation : passer n'est pas jouer
On fait style on a se trouve pas assez super pour affirmer qui on est, mais allez allez, avouons le on a peur tout simplement. Et passer son tour parce qu'on a peur c'est tricher. Les non zèbres aussi ont peur. Presque tout le monde a peur. Et pourtant ils se lancent.
J'ai peur d'écrire un article et le soumettre à un rédac chef ? Avant même d'avoir fini de l'écrire je le trouve déjà nul, je me dis qu'il est creux, mal écrit, impubliable et gna gna gna et gna gna gna. Bon. Peut être. Mais au moins si je l'envoie, MOI je serais au moins aussi bonne que tous les autres qui auront proposé des articles. Mon article sera peut être moins bon, mais moi je serai aussi bonne, parce que j'aurai mis ce que j'ai fait dans la balance, avec les autres. J'aurai pris mes peurs dans ma poche et apporté mon petit "chose" tremblotant et suppliant intérieurement qu'on ne le lamine pas. Et rien que pour ça j'aurai déjà le droit de moins me considérer comme une m*. Non ? Après la suite ne dépend plus de moi, je ne suis pas le maître du jeu, mais ce qui est sûr c'est que passer son tour n'est pas jouer.
Et puis finalement, ce manque de confiance en moi est aussi horriblement présomptueux. Mais quelle estime ai-je donc pour les autres alors ?! Je ne les crois pas capables d'apprécier mon article ou moi ? Je ne les crois pas capables de déceler si j'ai du talent ou pas ? Et ben c'est bien prétentieux pour quelqu'un qui se prend pour une moins que rien. Je viens d'écrire sur un post-it un extrait d'une interview de Patrick Timsit qui raconte comment il a saboté volontairement un casting par manque de confiance en lui au début de sa carrière et qui ensuite s'est dit "Me voilà prétentieux au point de croire que les autres sont incapables de voir à quel point je suis génial".
Bon, pour le côté "je suis génial" j'y travaille ... mais le plus important finalement n'est pas seulement de croire en soi mais aussi de croire en les autres. De croire qu'ils peuvent au moins nous accorder un gramme de la même indulgence que nous nous leur accordons bien souvent avec notre empathie sur-développée.
La contrepartie : ah oui j'allais oublier de trouver la contrepartie de ce défaut. Et bien je pense que c'est un sens critique extrêmement développé. Et donc au lieu de l'utiliser pour se couper l'herbe sous le pied, utilisons le JUSTEMENT pour faire les choses encore mieux. Mon sens critique me dit que mon article est nul ? Très bien. Comment faire pour qu'il soit mieux. Et me promettre à moi même de l'envoyer ensuite même si je ne le trouve pas parfait, si je suis déjà repassé dessus 3 fois pour qu'il soit mieux.
Voilou voilou pour ce post fleuve.
A vous !
PS : héhé vous aurez remarqué que d'ores et déjà mes efforts portent leurs fruits, et notamment grâce à ce forum, vu que j'ose proposer un post collectif ;-)
Dernière édition par Lena le Mer 29 Déc 2010 - 2:28, édité 2 fois
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Je salue l'initiative, rien qu'à en voir le titre
Merci Lena.
(demain martin pour bien comencer la journée je vais me lire tout ça avec mon petit déj' )
Merci Lena.
(demain martin pour bien comencer la journée je vais me lire tout ça avec mon petit déj' )
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Ha ha oui c'est dense. Mais un bon moyen de commencer la semaine avec la patate (comment ça y'a pas de smiley "patate" ? mais que font les modérateurs ?!)
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
La seule chose que j'ai trouvé pour avoir confiance en moi, c'est d'être expert dans un domaine et d'essayer de ne pas en sortir. En fait je suis hyper entreprenant dans ma vie professionnelle, j'arrive à communiquer avec d'autres professionnels du milieu de la production musicale, je peux me mêler de la direction artistiques d'un tas de projets et trouver les mots justes pour me faire entendre par les musiciens, les producteurs et autres, et j'arrive à faire en sorte que mon avis soit pris en considération. Il n'est pas rare que mon producteur me demande mon avis artistique sur pas mal de choses alors que je ne suis que musicien de studio. Mais étant quasiment en permanence en train de penser musique, je pense être suffisamment à l'aise dans le domaine pour avoir une confiance en moi totale. Idem lorsque je fais de la scène, je n'ai le trac que quand les enjeux du concert sont importants, sinon comme je suis encore dans une optique de travail, je fais ce que j'ai l'habitude de faire sans trop me soucier du public (n'étant jamais tête d'affiche, il ne fais pas très attention à moi d'ailleurs). Les musiciens avec qui je travail assurent de la même manière, mais également dans les rapports sociaux normaux, ce qui n'est pas mon cas. Je pense donc que je ne suis à l'aise que dans un univers que je suis sur de maîtriser avec des types de personnes dont je connais les attentes. Comme j'essaye de creuser mon trou dans ce milieu, je fréquente de plus en plus de musiciens et donc mes rapports sociaux s'améliorent sensiblement.
Je trouve un peu dommage d'avoir cet espèce d'esprit corporatiste, ce n'est pas volontaire, c'est juste une conséquence de mon parcours. Mais au final, tout le monde est content. Je n'encourage pas les gens à former des clans. J'aimerais bien fréquenter d'autres personnes, vraiment! Mais d'un autre côté j'ai encore tellement de mal à communiquer lorsque je ne suis pas "en service". J'ai vraiment l'impression d'avoir deux personnalités opposées. Je fais très bien avec, mais les gens qui m'ont connu dans les deux phases ont eu un peu de mal à me cerner et je les comprend.
Je ne sais vraiment pas comment faire pour briser cette barrière qui m'empêche d'être à l'aise avec les autres. Comment faire pour ne plus être totalement apathique et inexpressif lorsque je ne suis pas en train de jouer ou d'élaborer un projet quelconque. Comment se fait-il qu'à la fin des concerts les autres musiciens se fondent dans la foule, vont faire la fête, rencontrer des gens, tandis que moi je reste dans un coin à attendre que le plateau soit libre pour que je puisse ranger mon matériel alors que je faisais partie intégrante du spectacle 20 minutes avant... Je ne suis pas malheureux comme ça, mais je pense que j'ai tout à gagner à améliorer mes compétences sociales, donc j'attends beaucoup de ce genre de topics.
Je trouve un peu dommage d'avoir cet espèce d'esprit corporatiste, ce n'est pas volontaire, c'est juste une conséquence de mon parcours. Mais au final, tout le monde est content. Je n'encourage pas les gens à former des clans. J'aimerais bien fréquenter d'autres personnes, vraiment! Mais d'un autre côté j'ai encore tellement de mal à communiquer lorsque je ne suis pas "en service". J'ai vraiment l'impression d'avoir deux personnalités opposées. Je fais très bien avec, mais les gens qui m'ont connu dans les deux phases ont eu un peu de mal à me cerner et je les comprend.
Je ne sais vraiment pas comment faire pour briser cette barrière qui m'empêche d'être à l'aise avec les autres. Comment faire pour ne plus être totalement apathique et inexpressif lorsque je ne suis pas en train de jouer ou d'élaborer un projet quelconque. Comment se fait-il qu'à la fin des concerts les autres musiciens se fondent dans la foule, vont faire la fête, rencontrer des gens, tandis que moi je reste dans un coin à attendre que le plateau soit libre pour que je puisse ranger mon matériel alors que je faisais partie intégrante du spectacle 20 minutes avant... Je ne suis pas malheureux comme ça, mais je pense que j'ai tout à gagner à améliorer mes compétences sociales, donc j'attends beaucoup de ce genre de topics.
thingfish- Messages : 915
Date d'inscription : 22/04/2010
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Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Salut thingfish,
Wow je suis impressionnée je voir qu'il y a des Z qui arrivent à se concentrer sur UNE chose et du coup acquérir confiance en eux sur ce point. C'est une sacrée avancée ! Euh ... tu veux pas écrire un "step by step 2 : comment ne pas tout faire en même temps" et partager ton parcours avec nous ? Je crois que beaucoup de zèbres sen sentent intéressés par trop de choses, et se retrouvent soit à s'éparpiller dans tous les sens, soit paralysé par cette multitude des possibles ...
En ce qui concerne les rapports sociaux avec les autres, qu'est ce qui te retient ? Tu a peur de ne pas savoir quoi dire ? De les décevoir ? Qu'ils te jugent et te trouvent inintéressant ? As tu déjà essayé de t'incruster avec les autres musiciens après les concerts, "en observateur" ?
Wow je suis impressionnée je voir qu'il y a des Z qui arrivent à se concentrer sur UNE chose et du coup acquérir confiance en eux sur ce point. C'est une sacrée avancée ! Euh ... tu veux pas écrire un "step by step 2 : comment ne pas tout faire en même temps" et partager ton parcours avec nous ? Je crois que beaucoup de zèbres sen sentent intéressés par trop de choses, et se retrouvent soit à s'éparpiller dans tous les sens, soit paralysé par cette multitude des possibles ...
En ce qui concerne les rapports sociaux avec les autres, qu'est ce qui te retient ? Tu a peur de ne pas savoir quoi dire ? De les décevoir ? Qu'ils te jugent et te trouvent inintéressant ? As tu déjà essayé de t'incruster avec les autres musiciens après les concerts, "en observateur" ?
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Par rapport aux rapports sociaux avec les autres, j'ai eu une nouvelle expérience pas plus tard que ce soir. J'étais invité à l'anniversaire d'un ami après 5h de répétition. J'ai passé un après midi dans mon élément, totalement épanoui, et arrivé au restaurant, il y avait une vingtaine de personnes pour l'anniversaire. J'en connaissais 5 dans le lot. J'ai dit bonjour, ai pris une place. Mais je sortais de répétition, j'avais des musiques dans la tête, des idées pour la répétition de demain, il y avait trop de bruit autour de moi alors j'ai sorti un carnet et ai commencé à prendre des notes sur ce que j'avais en tête. Une fois que c'était fait, j'ai essayé de m'intéresser aux gens autour de moi. A ma gauche, ils s'émerveillaient à propos d'un cocktail à base de jus d'abricot si je me souviens bien. A ma droite, ils s'extasiaient autour d'un livre: "l'encyclopédie du cannabis", qu'ils trouvaient visiblement vraiment cool. Je me suis alors senti royalement seul, j'ai envoyé un message a un ami zèbre pour qu'il vienne me sortir de là, et ai trouvé le prétexte d'un train à prendre pour m'éclipser et aller le rejoindre, boire tranquillement un coup dans un bar plus calme. J'ai surement été mal vu a cette soirée, mais je ne sais vraiment pas ce que j'aurais pu faire d'autre. Je sais que j'aurais de toute façon été jugé, ne sachant pas tenir une conversation sur autre chose que la musique, surtout en pleine période de préparation de projet. Je pense même avoir plutôt bien fait avec le recul car ma présence fantomatique aurait pu plomber l'ambiance de l'anniversaire de mon pote (qui a du comprendre implicitement la raison de mon départ puisqu'il me connait bien).
Sinon pour ce qui est de partager mon parcours, je ne sais pas si c'est vraiment utile à l'heure actuelle, car mon parcours est encore tout frais, je n'ai pas assez de recul par rapport à certains évènements et certains de mes choix pour en tirer des leçons qui pourraient servir à d'autres. Il est vrai que je m'intéresse à beaucoup de choses, mais la musique pour moi c'est plus qu'un centre d'intérêt. C'est un univers, un langage, une dimension parallèle, un refuge dans lequel je suis tout à fait à l'aise. C'est la mise en musique de la réalité et la réalisation de la musique qui me donne goût à la vie. Après, je suis toujours intéressé par un tas de choses, mais bien souvent par l'aspect musical de ces choses. Par exemple, je vais probablement m'orienter vers le cinéma bientôt car j'en ai l'opportunité, mais aussi parce que je crois avoir quelque chose à apporter au cinéma français au niveau de l'importance du son qui est souvent la cinquième roue du carrosse dans la production cinématographique alors que je pense que c'est indispensable pour tout bon film d'avoir une bande son aussi travaillée (voir plus) que l'image.
A l'heure actuelle, je pense que pour être droit dans ses bottes il faut se connaître soi même et ne pas essayer d'aller à l'encontre de sa nature. J'aime les sons, qu'ils soient seuls ou dans leur contexte, harmoniques ou bruitistes, organisés où anarchiques, concrets ou énigmatiques... L'audition est le sens que j'ai toujours privilégié. Maintenant que j'ai réalisé que je fonctionnait comme ça et pas autrement et que je veux consacrer ma vie à apprivoiser les sons, je peux organiser mon existence en fonction de ça et je ne me pose plus de problèmes de confiance. Car je sais que si je suis bon en quelque chose c'est bien dans ce domaine et pas dans un autre. Après les applications sont très nombreuses. Il n'y a pas que la musique qui utilise le son. Après, il est sur que cet attrait pour le son me met un peu à l'écart dans une société obsédée par l'image et que par conséquent je passe un peu pour un extraterrestre lorsque j'évoque ma passion et la façon dont ma vie s'organise autour.
Sinon pour ce qui est de partager mon parcours, je ne sais pas si c'est vraiment utile à l'heure actuelle, car mon parcours est encore tout frais, je n'ai pas assez de recul par rapport à certains évènements et certains de mes choix pour en tirer des leçons qui pourraient servir à d'autres. Il est vrai que je m'intéresse à beaucoup de choses, mais la musique pour moi c'est plus qu'un centre d'intérêt. C'est un univers, un langage, une dimension parallèle, un refuge dans lequel je suis tout à fait à l'aise. C'est la mise en musique de la réalité et la réalisation de la musique qui me donne goût à la vie. Après, je suis toujours intéressé par un tas de choses, mais bien souvent par l'aspect musical de ces choses. Par exemple, je vais probablement m'orienter vers le cinéma bientôt car j'en ai l'opportunité, mais aussi parce que je crois avoir quelque chose à apporter au cinéma français au niveau de l'importance du son qui est souvent la cinquième roue du carrosse dans la production cinématographique alors que je pense que c'est indispensable pour tout bon film d'avoir une bande son aussi travaillée (voir plus) que l'image.
A l'heure actuelle, je pense que pour être droit dans ses bottes il faut se connaître soi même et ne pas essayer d'aller à l'encontre de sa nature. J'aime les sons, qu'ils soient seuls ou dans leur contexte, harmoniques ou bruitistes, organisés où anarchiques, concrets ou énigmatiques... L'audition est le sens que j'ai toujours privilégié. Maintenant que j'ai réalisé que je fonctionnait comme ça et pas autrement et que je veux consacrer ma vie à apprivoiser les sons, je peux organiser mon existence en fonction de ça et je ne me pose plus de problèmes de confiance. Car je sais que si je suis bon en quelque chose c'est bien dans ce domaine et pas dans un autre. Après les applications sont très nombreuses. Il n'y a pas que la musique qui utilise le son. Après, il est sur que cet attrait pour le son me met un peu à l'écart dans une société obsédée par l'image et que par conséquent je passe un peu pour un extraterrestre lorsque j'évoque ma passion et la façon dont ma vie s'organise autour.
thingfish- Messages : 915
Date d'inscription : 22/04/2010
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Localisation : Juste derrière toi!
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Waouw, ce topic est vraiment très intéressant. Je vais essayer d'apporter ma petite pierre à l'édifice étant donné que la confiance en moi est un de mes problèmes n°1 (mais là faut vraiment que j'aille faire mes courses de Noël, d'ailleurs en step by step 3 je propose "la procrastination"! )
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
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Localisation : Strasbourg
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Excellente initiative que ce topic! Merci Lena!
Ce thème du complexe ou du syndrome de l'imposteur résonne très fort en moi et a été relevé dans mon bilan psychologique...
Voilà, j'écris, je publie, et quand j'ose me relire ou que je le dois pour une promo ou un café littéraire je me dis en même temps: "Ce n'est pas possible. Je n'ai pas écrit cela. Ce n'est pas moi."
La critique, la reconnaissance des lecteurs ou auditeurs, me vont droit au coeur et je ressens comme un état "normal" de plénitude, de joie paisible, d'émerveillement si l'on me dit que ça a aidé quelqu'un à vivre, et d'une terrible incrédulité... qui reprend le pas sur tous ces sentiments positifs peu après.
Je retombe dans le doute et doute de mes capacités... Une des raisons de ma procrastination.
J'ai l'impression qu'il me faut des sensations fortes pour écrire... Des événements significatifs... Le regard continuel de quelqu'un que j'aime... Quelqu'un que j'aime profondément m'a demandé spontanément d'être ma muse et, malgré la difficulté et la douleur de la relation, me dit "être contente d'être la muse de quelqu'un." Je ressens cela comme une torture... Eautontimoroumenos...
Ces deux dernières années j'ai participé pour la première fois de ma vie à des colloques scientifiques. Eh bien! Au dernier, j'ai reçu l'estime d'un scientifique un peu "fou" pour qui j'avais une profonde estime... et il est venu, suite à cela, me demander d'écrire des articles pour une encyclopédie... J'ai dit oui avec une joie profonde et peu après le doute et l'incrédulité ont repris le dessus... Ils sont fous de me demander cela! Ils se sont trompés! Et arrivent la peur et l'angoisse de décevoir, de ne pas être à la hauteur...
Une théologienne est même venue me trouver au bon moment, ces moments providentiels qui vous sauvent de quelque chose et vous donnent de regarder au-delà des apparences et des situations de crise: "Ta survie est dans l'écriture de ta thèse. Vas-y continue! Va jusqu'au bout! Ton projet est magnifique!"
Quant à ma directrice de thèse, elle m'a balancé: "N'accepte plus de colloques ni rien! Et écris ta thèse."
Tout ce que j'ai trouvé pour me rasséréner pour l'instant est de me réjouir, malgré tout!
Point 1: la joie, se réjouir, de la Vie! Cultiver l'humour! Cette joie décidée, je le remarque, désamorce mes agressivités et mes rancoeurs, et donne à la courtoisie et à la gentillesse de dépasser mes colères intérieures. Même si je me défoule en secret sur le papier.
Point 2: m'écouter et respecter mon rythme et mes besoins intérieurs, honorer mes engagements comme cette encyclopédie et les colloques où j'aurais envie d'apporter ma contribution. Car j'aime partager et me laisser emporter par les liens que ce partage crée...
Point 3: je ne fais pas une thèse pour avoir un papier au bout. Je déteste les diplômes. Mais parce qu'elle a un sens, qu'elle donne un sens à ma vie et peut en donner un à l'humanité.
Point 4: je reprends les séances de psychotérapies en janvier où je vais mettre le syndrome d'imposture sur le tapis...
Chers Zèbres concernés par le sujets, c'est tout ce que j'ai trouvé pour l'instant... Si l'on pouvait s'entraider... Merci pour le partage de vos expériences!
Ce thème du complexe ou du syndrome de l'imposteur résonne très fort en moi et a été relevé dans mon bilan psychologique...
Voilà, j'écris, je publie, et quand j'ose me relire ou que je le dois pour une promo ou un café littéraire je me dis en même temps: "Ce n'est pas possible. Je n'ai pas écrit cela. Ce n'est pas moi."
La critique, la reconnaissance des lecteurs ou auditeurs, me vont droit au coeur et je ressens comme un état "normal" de plénitude, de joie paisible, d'émerveillement si l'on me dit que ça a aidé quelqu'un à vivre, et d'une terrible incrédulité... qui reprend le pas sur tous ces sentiments positifs peu après.
Je retombe dans le doute et doute de mes capacités... Une des raisons de ma procrastination.
J'ai l'impression qu'il me faut des sensations fortes pour écrire... Des événements significatifs... Le regard continuel de quelqu'un que j'aime... Quelqu'un que j'aime profondément m'a demandé spontanément d'être ma muse et, malgré la difficulté et la douleur de la relation, me dit "être contente d'être la muse de quelqu'un." Je ressens cela comme une torture... Eautontimoroumenos...
Ces deux dernières années j'ai participé pour la première fois de ma vie à des colloques scientifiques. Eh bien! Au dernier, j'ai reçu l'estime d'un scientifique un peu "fou" pour qui j'avais une profonde estime... et il est venu, suite à cela, me demander d'écrire des articles pour une encyclopédie... J'ai dit oui avec une joie profonde et peu après le doute et l'incrédulité ont repris le dessus... Ils sont fous de me demander cela! Ils se sont trompés! Et arrivent la peur et l'angoisse de décevoir, de ne pas être à la hauteur...
Une théologienne est même venue me trouver au bon moment, ces moments providentiels qui vous sauvent de quelque chose et vous donnent de regarder au-delà des apparences et des situations de crise: "Ta survie est dans l'écriture de ta thèse. Vas-y continue! Va jusqu'au bout! Ton projet est magnifique!"
Quant à ma directrice de thèse, elle m'a balancé: "N'accepte plus de colloques ni rien! Et écris ta thèse."
Tout ce que j'ai trouvé pour me rasséréner pour l'instant est de me réjouir, malgré tout!
Point 1: la joie, se réjouir, de la Vie! Cultiver l'humour! Cette joie décidée, je le remarque, désamorce mes agressivités et mes rancoeurs, et donne à la courtoisie et à la gentillesse de dépasser mes colères intérieures. Même si je me défoule en secret sur le papier.
Point 2: m'écouter et respecter mon rythme et mes besoins intérieurs, honorer mes engagements comme cette encyclopédie et les colloques où j'aurais envie d'apporter ma contribution. Car j'aime partager et me laisser emporter par les liens que ce partage crée...
Point 3: je ne fais pas une thèse pour avoir un papier au bout. Je déteste les diplômes. Mais parce qu'elle a un sens, qu'elle donne un sens à ma vie et peut en donner un à l'humanité.
Point 4: je reprends les séances de psychotérapies en janvier où je vais mettre le syndrome d'imposture sur le tapis...
Chers Zèbres concernés par le sujets, c'est tout ce que j'ai trouvé pour l'instant... Si l'on pouvait s'entraider... Merci pour le partage de vos expériences!
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Post brillant Léna ! Une démarche positive, pour avancer dans le bon sens !
Au risque de paraître défaitiste cependant.. je me demande si là n'est pas l'oeuvre d'une vie.
Je croyais m'être relevée, devenue sociable ou presque. Engagée aussi dans une démarche d'écriture, l'incrédulité face aux commentaires positifs je connais aussi...
mais je m'aperçois que je suis hyper fragile et qu'une émotion forte suffit à me faire vaciller..
Pour apprendre à parler en public, ou à parler aux gens à part le faire, essayer un peu chaque jour, pas d'autres solutions. Se forcer à trouver un truc à dire sur le jus d'abricot même en ne changeant qu'un seul mot à la phrase du voisin... quitte à passer pour fade et ennuyeux.. c'est mieux que muet comme une carpe, ou le retrait pur et simple voire la fuite. (faites ce que je dis et pas ce que je fais...)
Par contre je m'aperçois qu'il est indispensable pour conserver un brin d'équilibre de se ménager des moments de "solitude" si l'on a pas la chance d'avoir des interlocuteurs qui nous ressemblent dans notre entourage... Solitude où l'on peut fonctionner "normalement" (normal pour nous j'entends).
Le hic c'est que sans vie professionnelle et bien on s'exerce moins, on n'avance plus, voire on régresse.
Perso je rêve secrètement d'atteindre un haut degré d'extraversion avec un humour toujours à propos .. j'admire profondément cette compétence.
D'ailleurs il faudrait des écoles !!
Au risque de paraître défaitiste cependant.. je me demande si là n'est pas l'oeuvre d'une vie.
Je croyais m'être relevée, devenue sociable ou presque. Engagée aussi dans une démarche d'écriture, l'incrédulité face aux commentaires positifs je connais aussi...
mais je m'aperçois que je suis hyper fragile et qu'une émotion forte suffit à me faire vaciller..
Pour apprendre à parler en public, ou à parler aux gens à part le faire, essayer un peu chaque jour, pas d'autres solutions. Se forcer à trouver un truc à dire sur le jus d'abricot même en ne changeant qu'un seul mot à la phrase du voisin... quitte à passer pour fade et ennuyeux.. c'est mieux que muet comme une carpe, ou le retrait pur et simple voire la fuite. (faites ce que je dis et pas ce que je fais...)
Par contre je m'aperçois qu'il est indispensable pour conserver un brin d'équilibre de se ménager des moments de "solitude" si l'on a pas la chance d'avoir des interlocuteurs qui nous ressemblent dans notre entourage... Solitude où l'on peut fonctionner "normalement" (normal pour nous j'entends).
Le hic c'est que sans vie professionnelle et bien on s'exerce moins, on n'avance plus, voire on régresse.
Perso je rêve secrètement d'atteindre un haut degré d'extraversion avec un humour toujours à propos .. j'admire profondément cette compétence.
D'ailleurs il faudrait des écoles !!
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi :
quand Lena écrit:
quand Thingfish dit:
quand particule ajoute:
Quelqu'un a la réponse? Quelqu'un sait pourquoi l'HQI provoque exactement les mêmes réactions chez tant de Z?
Si oui, je pense qu'on aura foutu un bon coup de pied au cul de ce satané shmilblick!
PS: Excuse-moi Lena, c'est de la digression totale sur ton post, t'as qu'à me zapper... Et bravo pour ta plume, elle ne manque vraiment pas de confiance en elle!
quand Lena écrit:
j'ai l'impression que ce sont mes mots écrits par un autre ?On m'a fait prendre conscience que ma timidité et ma retenue, ma peur constante de déranger, étaient souvent interprétées de manière totalement inverse : on s'imaginait que j'étais hautaine et ne voulait pas me mélanger avec des gens que je ne jugeais pas dignes d'intérêt
quand Thingfish dit:
j'ai le sentiment qu'il a posté mon journal intime ?Je ne sais vraiment pas comment faire pour briser cette barrière qui m'empêche d'être à l'aise avec les autres. Comment faire pour ne plus être totalement apathique et inexpressif lorsque je ne suis pas en train de jouer ou d'élaborer un projet quelconque.
quand particule ajoute:
je me rends compte qu'on a tous les mêmes rêves?Perso je rêve secrètement d'atteindre un haut degré d'extraversion avec un humour toujours à propos .. j'admire profondément cette compétence.
Quelqu'un a la réponse? Quelqu'un sait pourquoi l'HQI provoque exactement les mêmes réactions chez tant de Z?
Si oui, je pense qu'on aura foutu un bon coup de pied au cul de ce satané shmilblick!
PS: Excuse-moi Lena, c'est de la digression totale sur ton post, t'as qu'à me zapper... Et bravo pour ta plume, elle ne manque vraiment pas de confiance en elle!
Josh88- Messages : 34
Date d'inscription : 23/11/2010
Age : 48
Localisation : Toujours ailleurs, jamais très loin
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
parce que nous sommes intensément humains
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Humains? Humanité veut dire introversion? Manque de capacité à communiquer? Peur de ne pas être à la hauteur?
Je ne comprends pas.
Je ne comprends pas.
Josh88- Messages : 34
Date d'inscription : 23/11/2010
Age : 48
Localisation : Toujours ailleurs, jamais très loin
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Humanité veut tout et rien dire à mon avis.
thingfish- Messages : 915
Date d'inscription : 22/04/2010
Age : 36
Localisation : Juste derrière toi!
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
On est surtout "intenses"
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
Age : 36
Localisation : Strasbourg
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
comme les autres mais intenses. était le sens que j'y mettais.
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
c'est génial, je vais prendre du recul, relire, re re re re lire, pis je reviendrai y mettre ma tite marque ...
mais vraiment génial ^^
mais vraiment génial ^^
Invité- Invité
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Coucou à tous ,
Ma réponse concerne seulement le premier post de Léna, car je n'ai malheureusement pas le tps aujourd'hui de lire tous les messages du sujet! Mais je préfère intervenir tant que je me le sens avant de me paralyser, donc j'espère ne pas être trop dans la redite par rapport aux précédentes interventions!
L'idée que quand la conversation n'est pas interréssante, peut importe de qui ça vient, le fait est juste que ça ne colle pas donc next, me parle vraiment. Ca déculpabilise: de penser du mal de l'autre, de penser du mal de soi même parce qu'on a pensé du mal de l'autre, de penser qu'on serait un gros prétentieux..et cela juste en se raccrochant à un état de fait sans passer par l'intellectualisation, ce qui me parait salutaire pour les Z.
Dans le même ordre d'esprit, le fait d'aller vers les gens parce que de toutes façon ils ne se priveront pas de juger m'aide bien aussi: autant qu'ils aient une vraie matière première pour le faire
Citation (j'arrive pas à citer avec l'option "citer" donc je copie/colle):
"ce manque de confiance en moi est aussi horriblement présomptueux. Mais quelle estime ai-je donc pour les autres alors ?! (...) Je ne les crois pas capables de déceler si j'ai du talent ou pas ?. "
Je suis bien d'accord!! Et c'est présomptueux aussi parce que c'est comme si on méprisait les autres : ce sont eux-même des prétentieux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter pour oser rendre public leur production.
Utilisons notre sens critique pour produire des choses intéressantes, plutôt que contre nous même, exactement!! Et Proust(je connais pas Ronis ms je vais me renseigner , tout comme Jeanine, il s'est bien pris pour un écrivain avant de nous pondre un chef-d'oeuvre, exactement encore!
Pour l'astuce de faire comme si j'allais chanter (ou n'importe quel truc pire) au lieu de parler, par contre, ça ne marche pas sur moi: je suis incapable de me faire croire un truc à ce point .
Et pour faire la première étape d'une chose où il faudrait la faire juste pour la faire, sans remise en question ni doute, je n'en suis pas encore à ce niveau de maturation (mais j'y aspire). Et si par miracle je me mettais à faire pleins de "premières étapes"(PE), je crois que je ne saurais plus m'y retrouver et que je me sentirais un peu ensevelis par ces PE dont j'aurai oublié à quoi elles sont censées servir (mon hamster est comme Doris la poissonne.)
Bon, je vois que je n'apporte pas vraiment de pierre à l'édifice, je me contente de commenter. Mais si je fais une trouvaille dans le mois, je vous en fait part (et ce, sans la peur d'être prétentieuse qui ne l'oublions pas, revient elle même à une prétention! )
Ma réponse concerne seulement le premier post de Léna, car je n'ai malheureusement pas le tps aujourd'hui de lire tous les messages du sujet! Mais je préfère intervenir tant que je me le sens avant de me paralyser, donc j'espère ne pas être trop dans la redite par rapport aux précédentes interventions!
L'idée que quand la conversation n'est pas interréssante, peut importe de qui ça vient, le fait est juste que ça ne colle pas donc next, me parle vraiment. Ca déculpabilise: de penser du mal de l'autre, de penser du mal de soi même parce qu'on a pensé du mal de l'autre, de penser qu'on serait un gros prétentieux..et cela juste en se raccrochant à un état de fait sans passer par l'intellectualisation, ce qui me parait salutaire pour les Z.
Dans le même ordre d'esprit, le fait d'aller vers les gens parce que de toutes façon ils ne se priveront pas de juger m'aide bien aussi: autant qu'ils aient une vraie matière première pour le faire
Citation (j'arrive pas à citer avec l'option "citer" donc je copie/colle):
"ce manque de confiance en moi est aussi horriblement présomptueux. Mais quelle estime ai-je donc pour les autres alors ?! (...) Je ne les crois pas capables de déceler si j'ai du talent ou pas ?. "
Je suis bien d'accord!! Et c'est présomptueux aussi parce que c'est comme si on méprisait les autres : ce sont eux-même des prétentieux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter pour oser rendre public leur production.
Utilisons notre sens critique pour produire des choses intéressantes, plutôt que contre nous même, exactement!! Et Proust(je connais pas Ronis ms je vais me renseigner , tout comme Jeanine, il s'est bien pris pour un écrivain avant de nous pondre un chef-d'oeuvre, exactement encore!
Pour l'astuce de faire comme si j'allais chanter (ou n'importe quel truc pire) au lieu de parler, par contre, ça ne marche pas sur moi: je suis incapable de me faire croire un truc à ce point .
Et pour faire la première étape d'une chose où il faudrait la faire juste pour la faire, sans remise en question ni doute, je n'en suis pas encore à ce niveau de maturation (mais j'y aspire). Et si par miracle je me mettais à faire pleins de "premières étapes"(PE), je crois que je ne saurais plus m'y retrouver et que je me sentirais un peu ensevelis par ces PE dont j'aurai oublié à quoi elles sont censées servir (mon hamster est comme Doris la poissonne.)
Bon, je vois que je n'apporte pas vraiment de pierre à l'édifice, je me contente de commenter. Mais si je fais une trouvaille dans le mois, je vous en fait part (et ce, sans la peur d'être prétentieuse qui ne l'oublions pas, revient elle même à une prétention! )
Invité- Invité
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Viens d'avoir une idée en ce qui concerne la conversation sur la pluie et le beau temps, et en survolant vos postes. j'espère être dans le sujet, mais savoir faire la conversation quotidienne peut améliorer le rapport aux autres et donc la confiance en soi, je pense...
Voilà: avant j'étais incapable d'avoir ce genre de conversation.Mon désintérêt, ma déconnection étaient totale: j'étais ABSOLUMENT incapable de me concentrer là dessus, et je dis ça sans sentiment de supériorité (mais malheureusement, ça peut passer aux yeux des autres pour du mépris, et ils n'ont finalement pas tout à fait tort;) D'où la nécessité de "s'améliorer" sur ce point à mon sens.
Et bien en fait, ça va mieux depuis que j'y investi un petit qque chose de moi: par exemple, si ça parle des mérites du jus d'abricot:je le visualise à fond (avec nos" hypersens", ça prend un relief particulier) et essai vraiment de m'intéresser à ce que je peux aimer/déprécier chez ce fameux jus.
Après je retraduis ça en langage du quotidien pour pas avoir l'air trop zarbi (en plus cette traduction=un exercice intellectuel de plus ), et hop, j'ai participé tout en m'investissant réellement moi même. Donc, je me sens moins dans l'imposture!!
La pluie, le beau temps, idem: c'est quand même aussi des manifestations du cosmos, et c'est aussi une angoisse face à l'avenir: des choses qui peuvent quand même parler aux Z. Il n'y a plus de saisons, oui,effectivement, pleins d'explications géo/éco/politiques à ça. Je les convoque en moi, et quand je réponds, "vous avez bien raison, Mme TrucMuche", je me suis vraiment investi dans ce que je dis, qui tombe comme le résultat d'une suite d'intuitions intérieures, et ça va mieux.
Bien sur, je ne suis pas capable de prendre les choses aussi bien tout le tps: misanthropie réactive, agressions diverses du monde extérieur... mais quand j'y arrive, je suis comme réconciliée avec le monde
Voilà: avant j'étais incapable d'avoir ce genre de conversation.Mon désintérêt, ma déconnection étaient totale: j'étais ABSOLUMENT incapable de me concentrer là dessus, et je dis ça sans sentiment de supériorité (mais malheureusement, ça peut passer aux yeux des autres pour du mépris, et ils n'ont finalement pas tout à fait tort;) D'où la nécessité de "s'améliorer" sur ce point à mon sens.
Et bien en fait, ça va mieux depuis que j'y investi un petit qque chose de moi: par exemple, si ça parle des mérites du jus d'abricot:je le visualise à fond (avec nos" hypersens", ça prend un relief particulier) et essai vraiment de m'intéresser à ce que je peux aimer/déprécier chez ce fameux jus.
Après je retraduis ça en langage du quotidien pour pas avoir l'air trop zarbi (en plus cette traduction=un exercice intellectuel de plus ), et hop, j'ai participé tout en m'investissant réellement moi même. Donc, je me sens moins dans l'imposture!!
La pluie, le beau temps, idem: c'est quand même aussi des manifestations du cosmos, et c'est aussi une angoisse face à l'avenir: des choses qui peuvent quand même parler aux Z. Il n'y a plus de saisons, oui,effectivement, pleins d'explications géo/éco/politiques à ça. Je les convoque en moi, et quand je réponds, "vous avez bien raison, Mme TrucMuche", je me suis vraiment investi dans ce que je dis, qui tombe comme le résultat d'une suite d'intuitions intérieures, et ça va mieux.
Bien sur, je ne suis pas capable de prendre les choses aussi bien tout le tps: misanthropie réactive, agressions diverses du monde extérieur... mais quand j'y arrive, je suis comme réconciliée avec le monde
Invité- Invité
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Hop je me lance
Quand j'ai passé mon WAIS y'a bientôt un mois, à l'annonce du résultat (une entretien d'au moins deux heures), la psy a insisté sur le fait que, mine de rien, c'est quand même une chance d'être surdoué. Pour moi ça a été un scoop.
On a beaucoup discuté de mon problème d'absence de confiance en moi. Depuis, j'avoue que ma confiance en moi a progressé. Depuis que je sais que si je suis comme ça c'est entre autre parce que je suis surdoué, et pas parce que je suis cinglé ou socialement inadapté.
Maintenant on efface pas comme ça des années d'annihilation de sa confiance en soi.
Du coup mon manque de confiance en moi se manifeste dans de nombreux aspects de ma vie :
- Le plus simple, sortir de chez moi. Parce que dehors il y a des gens, qui vont peut-être me regarder, ou pas, qui vont penser des choses sur moi (ou pas, c'est très lié à une forme de paranoïa chez moi). Parce que j'aime m'habiller de façon originale mais que je sais très bien que tout le monde va me dévisager dans ce cas, et comme 80% du temps j'ai du mal à l'assumer, et bien je fais tout pour être le plus passe-partout possible, ce qui me déplait fortement car je me sens ainsi transparent et totalement inintéressant.
- Dans toutes les situations de la vie où il faut un peu se mettre en avant et faire face à l'inconnu. J'adore chanter, mais je suis incapable de chanter en public, même après le 5ème verre de vin blanc. Même si mes amis chantent plus faux les uns que les autres. J'aimerais bien prendre des cours de chant pour "savoir" chanter, mais je n'ose pas. Par peur.
J'ai mis plusieurs années avant de commencer un sport (le patin à glace) qui pourtant me plaisait, mais dans lequel je n'osais pas me lancer. De manière générale, tout ce qui n'est pas un sentier balisé (et dans lequel je ne peux pas me contenter de "suivre" quelqu'un), j'ai énormément de mal à oser m'y lancer. Du coup je n'organise jamais rien, lance très peu d'idée, ne fais quasiment rien seul...
- Cela se répercute dans ma vie d'étudiant. Et ça se heurte à mon incapacité à faire des choix. Alors qu'ai-je choisi? L'histoire, c'est-à-dire la voie familiale, celle la plus sécurisante. Je ne m'y épanouis pas vraiment, ça me plait sans plus, je ne vois pas où ça va me mener, mais d'un coté ça me rassure. Alors que dans l'absolu je serai beaucoup plus intéressé par un univers "artistique" (musique, vidéo, mode, voire architecture...) mais je me trouve toutes les excuses possibles pour ne surtout pas oser les tenter. Même en tant qu'amateur.
- De manière générale, dans tout ce qu'on fait, on n'est jamais excellent dès le début. On se prend toujours quelques baffes, quelques désillusions, on se rend compte tout le travail qu'il y a devant nous... Et ça je ne le supporte pas. A chaque fois ça abat le peu de confiance que j'avais accumulé en moi.
- Finalement, c'est vis-à-vis des autres que ma confiance en moi fait parfois des progrès. Plutôt que de tenter désespérément d'aller contre ma nature et de tenter de parler de la pluie et du beau temps (même si le sujet m'intéresse beaucoup, mais d'un point de vue climatologique), j'assume pleinement cette différence, quitte à passer comme un pas gentil aux yeux des autres, mais à la rigueur ce n'est pas ces gens là qui deviendront mes meilleurs amis, donc... Maintenant évidemment, j'applique cela dans les situations où je peux me le permettre.
- Dans le pire des cas, ce manque de confiance en soi me ronge véritablement, et me rend jaloux/envieux de tout ce qui m'entoure. Moi je suis tellement nul, et les autres sont tellement mieux. Manque de bol c'est pas aussi simple que ça, et régulièrement je me rend compte que les autres n'ont pas forcément une image négative de moi. Plusieurs fois des amis m'ont dit "oui mais toi tu sais ce que tu veux, tu es à l'aise, tu oses faire des trucs..." "AH BON???" Et là je commence à reconsidérer mon parcours en me disant que oui finalement c'est pas aussi désespérant que ça. Que dans les moments de confiance, je suis capable de faire nettement plus de choses que d'autres. Mais ces moments ne durent pas et à chaque baisse de régime, je repasse par la case zéro confiance, y'a pas vraiment d'acquis au final.
(Rah zut, 3/4 de téléphone et du coup je n'arrive plus à me replonger dans ce que j'écrivais... Bon je le laisse tel quel, même si ça ne me satisfait pas)
Quand j'ai passé mon WAIS y'a bientôt un mois, à l'annonce du résultat (une entretien d'au moins deux heures), la psy a insisté sur le fait que, mine de rien, c'est quand même une chance d'être surdoué. Pour moi ça a été un scoop.
On a beaucoup discuté de mon problème d'absence de confiance en moi. Depuis, j'avoue que ma confiance en moi a progressé. Depuis que je sais que si je suis comme ça c'est entre autre parce que je suis surdoué, et pas parce que je suis cinglé ou socialement inadapté.
Maintenant on efface pas comme ça des années d'annihilation de sa confiance en soi.
Du coup mon manque de confiance en moi se manifeste dans de nombreux aspects de ma vie :
- Le plus simple, sortir de chez moi. Parce que dehors il y a des gens, qui vont peut-être me regarder, ou pas, qui vont penser des choses sur moi (ou pas, c'est très lié à une forme de paranoïa chez moi). Parce que j'aime m'habiller de façon originale mais que je sais très bien que tout le monde va me dévisager dans ce cas, et comme 80% du temps j'ai du mal à l'assumer, et bien je fais tout pour être le plus passe-partout possible, ce qui me déplait fortement car je me sens ainsi transparent et totalement inintéressant.
- Dans toutes les situations de la vie où il faut un peu se mettre en avant et faire face à l'inconnu. J'adore chanter, mais je suis incapable de chanter en public, même après le 5ème verre de vin blanc. Même si mes amis chantent plus faux les uns que les autres. J'aimerais bien prendre des cours de chant pour "savoir" chanter, mais je n'ose pas. Par peur.
J'ai mis plusieurs années avant de commencer un sport (le patin à glace) qui pourtant me plaisait, mais dans lequel je n'osais pas me lancer. De manière générale, tout ce qui n'est pas un sentier balisé (et dans lequel je ne peux pas me contenter de "suivre" quelqu'un), j'ai énormément de mal à oser m'y lancer. Du coup je n'organise jamais rien, lance très peu d'idée, ne fais quasiment rien seul...
- Cela se répercute dans ma vie d'étudiant. Et ça se heurte à mon incapacité à faire des choix. Alors qu'ai-je choisi? L'histoire, c'est-à-dire la voie familiale, celle la plus sécurisante. Je ne m'y épanouis pas vraiment, ça me plait sans plus, je ne vois pas où ça va me mener, mais d'un coté ça me rassure. Alors que dans l'absolu je serai beaucoup plus intéressé par un univers "artistique" (musique, vidéo, mode, voire architecture...) mais je me trouve toutes les excuses possibles pour ne surtout pas oser les tenter. Même en tant qu'amateur.
- De manière générale, dans tout ce qu'on fait, on n'est jamais excellent dès le début. On se prend toujours quelques baffes, quelques désillusions, on se rend compte tout le travail qu'il y a devant nous... Et ça je ne le supporte pas. A chaque fois ça abat le peu de confiance que j'avais accumulé en moi.
- Finalement, c'est vis-à-vis des autres que ma confiance en moi fait parfois des progrès. Plutôt que de tenter désespérément d'aller contre ma nature et de tenter de parler de la pluie et du beau temps (même si le sujet m'intéresse beaucoup, mais d'un point de vue climatologique), j'assume pleinement cette différence, quitte à passer comme un pas gentil aux yeux des autres, mais à la rigueur ce n'est pas ces gens là qui deviendront mes meilleurs amis, donc... Maintenant évidemment, j'applique cela dans les situations où je peux me le permettre.
- Dans le pire des cas, ce manque de confiance en soi me ronge véritablement, et me rend jaloux/envieux de tout ce qui m'entoure. Moi je suis tellement nul, et les autres sont tellement mieux. Manque de bol c'est pas aussi simple que ça, et régulièrement je me rend compte que les autres n'ont pas forcément une image négative de moi. Plusieurs fois des amis m'ont dit "oui mais toi tu sais ce que tu veux, tu es à l'aise, tu oses faire des trucs..." "AH BON???" Et là je commence à reconsidérer mon parcours en me disant que oui finalement c'est pas aussi désespérant que ça. Que dans les moments de confiance, je suis capable de faire nettement plus de choses que d'autres. Mais ces moments ne durent pas et à chaque baisse de régime, je repasse par la case zéro confiance, y'a pas vraiment d'acquis au final.
(Rah zut, 3/4 de téléphone et du coup je n'arrive plus à me replonger dans ce que j'écrivais... Bon je le laisse tel quel, même si ça ne me satisfait pas)
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
Age : 36
Localisation : Strasbourg
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Bravo Lena!!
j'adore!!!!
pressée de lire le step by step 2!!
et le 348538 aussi
j'adore!!!!
pressée de lire le step by step 2!!
et le 348538 aussi
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Si je résume donc (j'adore les résumés, à côté d'eux je me sens plus grand ), on veux tellement bien faire, être perfectionniste à l'extrême, que ça nous coupe les jambes en fines rondelles.
Alors que pendant ce temps, les "Zautres", qui n'ont pas du tout la même conception de la perfection, ne se posent aucune question et se contentent de faire ce qu'ils veulent faire, de parler sans chercher à dire le mot le plus brillant, de réaliser les choses comme elles se présentent à eux, tout simplement.
Total: c'est notre auto-critique/auto-exigence qui nous empêche de nous épanouir.
CQFD: c'est peut-être l'idée de thingfish (et que lena a certainement dû mentionnée quelque part) qui serait la meilleure:
Quitte à faire violence à notre éclectisme (j'aime appeler comme ça ma tendance à la dispersion), prendre un point, un domaine, une conjoncture dans laquelle on s'investirait totalement, tout au moins pendant un temps donné! Et lorsqu'on est vraiment bien à l'aise dans ce domaine, progresser vers un nouveau step.
Y a-t-il des objections dans la salle?
Alors que pendant ce temps, les "Zautres", qui n'ont pas du tout la même conception de la perfection, ne se posent aucune question et se contentent de faire ce qu'ils veulent faire, de parler sans chercher à dire le mot le plus brillant, de réaliser les choses comme elles se présentent à eux, tout simplement.
Total: c'est notre auto-critique/auto-exigence qui nous empêche de nous épanouir.
CQFD: c'est peut-être l'idée de thingfish (et que lena a certainement dû mentionnée quelque part) qui serait la meilleure:
c'est d'être expert dans un domaine et d'essayer de ne pas en sortir
Quitte à faire violence à notre éclectisme (j'aime appeler comme ça ma tendance à la dispersion), prendre un point, un domaine, une conjoncture dans laquelle on s'investirait totalement, tout au moins pendant un temps donné! Et lorsqu'on est vraiment bien à l'aise dans ce domaine, progresser vers un nouveau step.
Y a-t-il des objections dans la salle?
Josh88- Messages : 34
Date d'inscription : 23/11/2010
Age : 48
Localisation : Toujours ailleurs, jamais très loin
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Voilà, tu as très bien résumé le fond de ma pensée, même si il faut souligner que le fait d'être expert dans son domaine ne doit pas fermer à tous les autres domaines, mais au contraire servir de point de départ vers une connaissance plus élargie. Je prend l'exemple du cinéma en ce qui me concerne, je m'y intéresse au point d'avoir pour projet de co-réaliser des films avec un ami dont c'est le métier, et c'est ma passion pour le son qui m'amène à m'intéresser à cette dimension du cinéma. Idem pour la poésie et pour l'art en général, connaître la musique et la multitude de manières de l'utiliser ouvre des dimensions infinies vers d'autres champs de connaissance. Vouloir s'intéresser à tout, tout de suite, rend de toutes façons plus médiocre dans un domaine donné qu'un expert, en plus d'être au bout du compte improductif. Je pense que c'est une grande cause du manque de confiance en soi.
Peut être que si je trouvais un moyen de lier le développement social à la musique, j'arriverais à m'assurer dans ce domaine...
Peut être que si je trouvais un moyen de lier le développement social à la musique, j'arriverais à m'assurer dans ce domaine...
thingfish- Messages : 915
Date d'inscription : 22/04/2010
Age : 36
Localisation : Juste derrière toi!
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
(d' avance désolée pour les accents : j’écris depuis un clavier étranger, et la correction automatique ne permet quand même pas de faire honneur a l’orthographe française)
PS : euh ... j'ai précisé que je sais pas faire court ? merci pour votre indulgence
Wow quel plaisir de vous lire :-)
Finalement ça a du bon de ne pas aller sur ZC tous les jours : au lieu de la frustration de "quoi ils n'ont pas repondu au post alors que le l'ai mis en ligne de puis au moins 2 minutes 32 !!?!" on passe au "miam miam toutes ces cogitations zebresques a deguster, quel plaisir de pouvoir partager aussi librement, et surtout s'enrichir de ces echanges au passage"
Thingfish : je te comprends, moi parfois je craque et ai envie de crier WTF ???!!! (=what the fuck ? = putain vous déconnez ou quoi ?!) quand j'entends les discussions du soir chez mes parents, sur le chat et ses progrès en litière, la neige qui tombe et puis fond, ou bien meme des potes qui parlent de leur shampooing, du prix des rouleaux de papier cadeau, etc ... MAIS la plupart du temps j'essaye de prendre du recul, et faire la sociologue/psychologue/ethnologue et donc la tout m’intéresse. Le cocktail abricot ? Ah ouais deliiiiiiire ... c'est fou comment ils font pour inventer ça, et vous vous en avez déjà invente ? Et pourquoi boit on des cocktails mal doses dans un bar a 10€ au lieu d'aller chez l'un de nous , acheter quelques bouteilles et libérer notre créativité ? Et c'est quoi votre cocktail préféré ? Y-a-t-il des cocktails de filles et des cocktails d'hommes ? Le mythe du barman ça vous a déjà fait rêver ? Si vous travailliez dans un bar vous voudriez que ce soit quel type de bar ? etc etc ...
Bref vu que de toutes manières je ne peux pas m’empêcher d'avoir de la distance, c'est a dire vivre la situation et en même temps l'observer de l’extérieur, et bien autant en faire un jeu pour apprendre des choses sur les gens. Et puis on découvre que beaucoup de gens se cachent, et parlent de l’encyclopédie du cannabis mais si vous les y invitez graduellement ça peut dériver sur une discussion plus profonde mais que personne n'oserait lancer parce que parler du sens de la vie et de ses échappatoires dans un bar sans 1g d'alcool dans le sang ça ne se fait pas .... et bien tanpis, fais le
Bref totalement a fond pour la methode "pluie et beau" temps qu'explique siamoni : c'est ce que je voulais dire sans savoir comment et tu as mis les mots justes. Merci.
Constantia, ce que tu dis me fais rebondir sur 3 choses que j'ai pense ajouter a mon post plus haut, ces derniers jours :
se fixer le point d'auto-congratulation avant toutes choses : par nature on a tendance a dévaloriser le résultat de ce qu'on fait, a trouver ça pas assez bien, pas encore fini, etc ... et donc je pense qu'avant meme de commencer ca peut être utile de se dire "quand j'aurai atteint tel stade, ou tel "fait" , je pourrais considérer que j'ai rempli mes objectifs, ou bien je pourrais être contente d’être au moins arrivée la, ou bien je pourrais considerer que j'ai fait un grand pas dans la bonne direction". Et hop un susucre pour la confiance en soi !
savoir ACCEPTER les compliments : je déteste les compliments, ils me font peur, je sais pas comment gérer et donc souvent je fais "ah ouais ? cool, merci ... bon on parle d'autre chose" ... c'est pour cacher ma gêne mais on m'a dit que pour les gens qui ne me connaissaient pas c’était souvent compris comme de l'arrogance ! Donc bon j'essaye d'apprendre a accepter les compliments avec grâce, et a m'en réjouir. Parfois mes amis me font des attaques de compliments intenses, et la oulala c'est dur, mais je sais qu'ils sont sincères, et donc j'essaye de les accepter , simplement, au moins pour leur montrer que ce qu'ils pensent compte pour moi. Et puis je m’entraîne en faisant des compliments aussi ... ben quoi y'a pas que les zebres qui ont besoin de savoir qaund ce qu'ils font est bien.
savoir ECOUTER les compliments : ca m'a fait tilt pas plus tard qu'hier, quand une amie me complimentait sur mon "travail" de photographe, et des qu'elle disait un truc je denigrais ce que j'avais fait , me justifiais, etc ... et elle m'a limite crie dessus "non mais Lena tu ECOUTES ce que je te dis oui ou merde ?!" "euh .. gloups" "j'ai un avis, sur tes photos, meme plusieurs car je les ai montrees a des gens qui ne te connaissent pas, donc je dis ca objectivement, voila ce que j'en pense"
Bon. Voila. Parce que pour batir sa confiance en soi on a besoin d'etre rassure, et si on ne laisse a personne, ni nous ni personne d'autre, l'occasion de nous dire des trucs qui nous rassurent (non pas POUR nous rassurer mais juste parce qu'ils le pensent) et bien alors c'est un tunnel sans fin.
Donc mes photos sont très belles et même publiables si je m'en donne un peu la peine. Gloups. J'essaye d'y croire. Mais rien que de l'ecrire ici je me sens limite honteuse. Grrrr ... bon y'a du boulot la le step by step 1 en ce qui me concerne
Constantia, entre ta théologienne et ta directrice de thèse, le message final est le même mais la façon de le dire est différente. Ce que j'en retiens : fais ce qui te fait vibrer, mais sans te perdre en route. Donc ne laisse pas tomber les conférences car c'est ça qui donne le sens a ta thèse pour toi, mais ne le fais pas aux dépends de ta thèse, car sinon tu te trouveras le bec dans l'eau, a chercher du sens, dans peu de temps. Les 4 points que tu as listes m'ont rendue toute heureuse de lire ça de toi, de me dire que tu vas suivre ça, et d'anticiper le bonheur que ça va t'apporter. Je m'en réjouis sincèrement, et pense humblement que tu es sur la (tres) bonne voie.
Particule : oui bien sûr la confiance en soi c'est fragile, mais donc c'est aussi pour ça qu'il faut "verrouiller" les avancées que l'on fait sur soi même avec des "preuves" et faire des contrats avec soi même. Ex : se mettre d'accord avec soi même que avoir FINI une thèse c'est un sujet de contentement, qu'il y a de quoi se féliciter, et que c'est une preuve officielle que tu ne pourras pas remettre en doute que tu arrives a te concentrer sur un sujet, et produire quelque chose validé par d'autres. Comme ça les jours ou tu te reproches de ne pas avoir pu changer le monde, tu peux te dire "oui mais j'ai écrit une thèse, c'est peut être pas grand chose compare a sauver le monde, mais y'a de quoi être un minimum content de soi. Point. Et y'a de quoi ce dire que même si c'est pas encore fait, ce jeune thésard que je suis a quand même sa part de potentiel , pour ce qui est de sauver le monde.
Ah ca me fait penser a un autre point :
savoir faire de PETITES choses et s'en REJOUIR : je m'explique avec un exemple. Je faisais du trek dans l'Himalaya et me plaignais de tous les dechets qui juchaient le chemin, je pestais dans mon coin, et pensais deja "projet international de nettoyage" "programme d'education dans les villages" "systeme de controle pour les touristes" etc ... et commencais a me dire bon ok, quelle ong, quel budget, quelles etapes, combien de personnes, etc .. pour ensuite me dire ouais mais c'est nul, c'est surement deja fait, et resultat le chemin est toujours aussi crade, et puis de toutes manieres je ne peux pas, moi petite Lena meme pas specialiste de l'environnement, initier une telle demarche. Bon. Et puis finalement ca m'a fait tilt par rapport a une discussion tres interessante que j'avais eu quelques mois plus tot avec un activiste du rechauffement global mais menait des micros actions. Et je me suis dit : bon, ok, je vais pas, moi Lena, rendre l'Himalaya propre pour toujours, mais la, aujourd'hui, concretement pour nettoyer le chemin qu'est ce qu'il faudrait ? Juste moi. Juste que je me baisse pour ramasser tous les dechets que je trouve. Et au moins pour un jour le chemin derriere moi sera propre. C'est pas grand chose mais c'est deja ca. Et en fait ces attentes de "pas grand chose" ont ete largement surpassees, a ma grande surprise. Ca a interpelle les gens de voir une petite nana trekkant toute seule avec son sac de 10 kg se baisser pour ramasser des papiers de twix dans l'Himalaya, sans insulter personne ou dire que tout le monde devrait faire pareil, mais juste parce que arrivee au sommet du trek (pas de l'annapurana, ha ha, mais au camp de base) j'ai ete profondement emue par la beaute de cet endroit, et que donc en descendant j'ai voulu remedier a ce qui m'avait peinee pendant mon ascencion. Et puis j'ai rempli pas mal de sacs poubelles et ca pesait lourd et je les portais en plus de mon sac pour les redescendre en ville. Et les gens prennaient conscience de la quantite de dechets que ca faisait et que jeter un emballage de bonbon c'est pas anodin. Et les locaux aussi m'ont etonnee, certains m’interrogeaient, d'autres me felicitaient, d'autres etaient stupefaits et en riaient meme , des enfants par le jeu et le mime ont compris ce que je faisais et se sont mis a aller ramasser tous les dechets trainant dans la rue principale de leur village pour me les amener ... Bref j'etais aux anges.Donc redescendre avec les dechets m'a casse le dos et mis 1,5 fois plus de temps. Non j'ai pas change le monde. Oui a l'heure qu'il est le chemin est a nouveau jonche d'ordures. Oui je me suis casse le dos pour des kg d'ordures. Mais je suis contente de l'avoir fait. Et de m'être aussi donne l'occasion d'être agreablement surprise par les gens.
C'est pas une grosse campagne de clean-up, mais c'est toujours mieux qu'une trekkeuse ronchonne, pessimiste et misanthrope que j'etais un peu a l'aller.
Y'a de quoi être contente et même un peu fière. Et hop un susucre pour l'estime de soi
Moi j'a fait un fichier excel en me basant sur la methode "getting things done" avec le "projet", le "fait" qui fait que je pourrais considerer que le projet est accompli , la "PE" comme tu dis, ou ce que j'appelle "premiere action immediate" et les "actions suivantes" et les "contraintes" (contexte = pour faire un gateau il faut que je sois dans une cuisine, donc bon ca sert a rien de me cupabiliser quand je suis dans le metro, mais par contre des que je vois une cuisine je me jette sur les fourneaux)
Nirti tu me fais penser a un autre point aussi :
apprivoiser ses peurs : un surdoue peut TOUT apprendre a faire, non ?
L'idee c'est que la plupart des choses s'apprennent, et que a la plupart des choses qui nous font peur correspondent des choses a apprendre pour "savoir faire". Comme toi j'ai honte de chanter en public (et parfois meme seule) et je me dis que plutot que de me morfondre dans mon coin et inventer des excuses pour esquiver les karaokes, je ferais mieux de prendre des cours. Certes ca ne fera pas de moi une chanteuse talentueuse, mais je saurai que je sais chanter et donc que je n'ai pas a me sentir ridicule. En plongee j'avais peur de la responsabilite que represente le fait d'avoir un partenaire sous l'eau dont tu es en quelque sorte garant ... et bien j'ai passe un diplome de plongeur secouriste, et depuis je n'ai plus peur, meme quand on m'assigne comme partenaire des gens imprudents, inconscients ou inexpérimentés.
les baffes ca fait avancer ou ca fait reculer : a nous de choisir : bon je vais pas faire la liste des artistes qui n'ont eu la reconnaissance de leur travail qu'apres leur mort, ou montrer les premiers dessins de tel ou tel artiste reconnu quand il etait etudiant ... Tu as raison Nirti, commencer quelque chose c'est aussi constater tout le chemin qu'il nous reste a parcourir. Mais cela ne devrait il pas nous enthousiasmer plutot que nous paralyser ? Tant a apprendre ... pour nous qui adorons ca on devrait embrasser cette perspective avec excitation, non ?
Merci merci pour vos réponses qui font avancer... allez après noël je me fais une petite fiche et me la colle sous le nez (euh .. façon de parler).
Tiens ça me fait penser qu'au lieu de "dire" je devrais surtout "faire" et mettre en pratique une des astuces postées plus haut : si je considère que mon projet jusqu'au 31 janvier est de gagner en confiance en moi, a partir de quel "fait" je considérerai que j'ai fait une avancée significative ?
Hum ... allez je dis : mettre 6 portfolios en ligne et divulguer l'adresse de ma galerie en ligne publiquement + ecrire au moins 3 articles et contacter au moins 1 magazine pour les faire publier.
Wooohooo rien que de l'ecrire j'en tremble deja
Ah ca me fait penser a une autre "technique" pas encore evoquee pour se booster la confiance (genre avant d'aller rencontrer une assemblée d'inconnus pour un anniversaire ... ou le nouvel an tiens (!) : le technique de king kong en se frappant la poitrine et en se disant qu'on est trop fort, on est une bêêêête, rwaaaaa ! Ou bien y'a aussi le haka dans les toilettes (mais la faut squatter les toilettes handicapes car il faut un peu de place )
PS : aaaaaarg les accents me manquent et c'est une torture de me relire ... du coup je relis pas. Et vous admire, pour ceux qui ont lu jusqu'ici
PS : euh ... j'ai précisé que je sais pas faire court ? merci pour votre indulgence
Wow quel plaisir de vous lire :-)
Finalement ça a du bon de ne pas aller sur ZC tous les jours : au lieu de la frustration de "quoi ils n'ont pas repondu au post alors que le l'ai mis en ligne de puis au moins 2 minutes 32 !!?!" on passe au "miam miam toutes ces cogitations zebresques a deguster, quel plaisir de pouvoir partager aussi librement, et surtout s'enrichir de ces echanges au passage"
Thingfish : je te comprends, moi parfois je craque et ai envie de crier WTF ???!!! (=what the fuck ? = putain vous déconnez ou quoi ?!) quand j'entends les discussions du soir chez mes parents, sur le chat et ses progrès en litière, la neige qui tombe et puis fond, ou bien meme des potes qui parlent de leur shampooing, du prix des rouleaux de papier cadeau, etc ... MAIS la plupart du temps j'essaye de prendre du recul, et faire la sociologue/psychologue/ethnologue et donc la tout m’intéresse. Le cocktail abricot ? Ah ouais deliiiiiiire ... c'est fou comment ils font pour inventer ça, et vous vous en avez déjà invente ? Et pourquoi boit on des cocktails mal doses dans un bar a 10€ au lieu d'aller chez l'un de nous , acheter quelques bouteilles et libérer notre créativité ? Et c'est quoi votre cocktail préféré ? Y-a-t-il des cocktails de filles et des cocktails d'hommes ? Le mythe du barman ça vous a déjà fait rêver ? Si vous travailliez dans un bar vous voudriez que ce soit quel type de bar ? etc etc ...
Bref vu que de toutes manières je ne peux pas m’empêcher d'avoir de la distance, c'est a dire vivre la situation et en même temps l'observer de l’extérieur, et bien autant en faire un jeu pour apprendre des choses sur les gens. Et puis on découvre que beaucoup de gens se cachent, et parlent de l’encyclopédie du cannabis mais si vous les y invitez graduellement ça peut dériver sur une discussion plus profonde mais que personne n'oserait lancer parce que parler du sens de la vie et de ses échappatoires dans un bar sans 1g d'alcool dans le sang ça ne se fait pas .... et bien tanpis, fais le
Bref totalement a fond pour la methode "pluie et beau" temps qu'explique siamoni : c'est ce que je voulais dire sans savoir comment et tu as mis les mots justes. Merci.
Constantia, ce que tu dis me fais rebondir sur 3 choses que j'ai pense ajouter a mon post plus haut, ces derniers jours :
se fixer le point d'auto-congratulation avant toutes choses : par nature on a tendance a dévaloriser le résultat de ce qu'on fait, a trouver ça pas assez bien, pas encore fini, etc ... et donc je pense qu'avant meme de commencer ca peut être utile de se dire "quand j'aurai atteint tel stade, ou tel "fait" , je pourrais considérer que j'ai rempli mes objectifs, ou bien je pourrais être contente d’être au moins arrivée la, ou bien je pourrais considerer que j'ai fait un grand pas dans la bonne direction". Et hop un susucre pour la confiance en soi !
savoir ACCEPTER les compliments : je déteste les compliments, ils me font peur, je sais pas comment gérer et donc souvent je fais "ah ouais ? cool, merci ... bon on parle d'autre chose" ... c'est pour cacher ma gêne mais on m'a dit que pour les gens qui ne me connaissaient pas c’était souvent compris comme de l'arrogance ! Donc bon j'essaye d'apprendre a accepter les compliments avec grâce, et a m'en réjouir. Parfois mes amis me font des attaques de compliments intenses, et la oulala c'est dur, mais je sais qu'ils sont sincères, et donc j'essaye de les accepter , simplement, au moins pour leur montrer que ce qu'ils pensent compte pour moi. Et puis je m’entraîne en faisant des compliments aussi ... ben quoi y'a pas que les zebres qui ont besoin de savoir qaund ce qu'ils font est bien.
savoir ECOUTER les compliments : ca m'a fait tilt pas plus tard qu'hier, quand une amie me complimentait sur mon "travail" de photographe, et des qu'elle disait un truc je denigrais ce que j'avais fait , me justifiais, etc ... et elle m'a limite crie dessus "non mais Lena tu ECOUTES ce que je te dis oui ou merde ?!" "euh .. gloups" "j'ai un avis, sur tes photos, meme plusieurs car je les ai montrees a des gens qui ne te connaissent pas, donc je dis ca objectivement, voila ce que j'en pense"
Bon. Voila. Parce que pour batir sa confiance en soi on a besoin d'etre rassure, et si on ne laisse a personne, ni nous ni personne d'autre, l'occasion de nous dire des trucs qui nous rassurent (non pas POUR nous rassurer mais juste parce qu'ils le pensent) et bien alors c'est un tunnel sans fin.
Donc mes photos sont très belles et même publiables si je m'en donne un peu la peine. Gloups. J'essaye d'y croire. Mais rien que de l'ecrire ici je me sens limite honteuse. Grrrr ... bon y'a du boulot la le step by step 1 en ce qui me concerne
Constantia, entre ta théologienne et ta directrice de thèse, le message final est le même mais la façon de le dire est différente. Ce que j'en retiens : fais ce qui te fait vibrer, mais sans te perdre en route. Donc ne laisse pas tomber les conférences car c'est ça qui donne le sens a ta thèse pour toi, mais ne le fais pas aux dépends de ta thèse, car sinon tu te trouveras le bec dans l'eau, a chercher du sens, dans peu de temps. Les 4 points que tu as listes m'ont rendue toute heureuse de lire ça de toi, de me dire que tu vas suivre ça, et d'anticiper le bonheur que ça va t'apporter. Je m'en réjouis sincèrement, et pense humblement que tu es sur la (tres) bonne voie.
Particule : oui bien sûr la confiance en soi c'est fragile, mais donc c'est aussi pour ça qu'il faut "verrouiller" les avancées que l'on fait sur soi même avec des "preuves" et faire des contrats avec soi même. Ex : se mettre d'accord avec soi même que avoir FINI une thèse c'est un sujet de contentement, qu'il y a de quoi se féliciter, et que c'est une preuve officielle que tu ne pourras pas remettre en doute que tu arrives a te concentrer sur un sujet, et produire quelque chose validé par d'autres. Comme ça les jours ou tu te reproches de ne pas avoir pu changer le monde, tu peux te dire "oui mais j'ai écrit une thèse, c'est peut être pas grand chose compare a sauver le monde, mais y'a de quoi être un minimum content de soi. Point. Et y'a de quoi ce dire que même si c'est pas encore fait, ce jeune thésard que je suis a quand même sa part de potentiel , pour ce qui est de sauver le monde.
Ah ca me fait penser a un autre point :
savoir faire de PETITES choses et s'en REJOUIR : je m'explique avec un exemple. Je faisais du trek dans l'Himalaya et me plaignais de tous les dechets qui juchaient le chemin, je pestais dans mon coin, et pensais deja "projet international de nettoyage" "programme d'education dans les villages" "systeme de controle pour les touristes" etc ... et commencais a me dire bon ok, quelle ong, quel budget, quelles etapes, combien de personnes, etc .. pour ensuite me dire ouais mais c'est nul, c'est surement deja fait, et resultat le chemin est toujours aussi crade, et puis de toutes manieres je ne peux pas, moi petite Lena meme pas specialiste de l'environnement, initier une telle demarche. Bon. Et puis finalement ca m'a fait tilt par rapport a une discussion tres interessante que j'avais eu quelques mois plus tot avec un activiste du rechauffement global mais menait des micros actions. Et je me suis dit : bon, ok, je vais pas, moi Lena, rendre l'Himalaya propre pour toujours, mais la, aujourd'hui, concretement pour nettoyer le chemin qu'est ce qu'il faudrait ? Juste moi. Juste que je me baisse pour ramasser tous les dechets que je trouve. Et au moins pour un jour le chemin derriere moi sera propre. C'est pas grand chose mais c'est deja ca. Et en fait ces attentes de "pas grand chose" ont ete largement surpassees, a ma grande surprise. Ca a interpelle les gens de voir une petite nana trekkant toute seule avec son sac de 10 kg se baisser pour ramasser des papiers de twix dans l'Himalaya, sans insulter personne ou dire que tout le monde devrait faire pareil, mais juste parce que arrivee au sommet du trek (pas de l'annapurana, ha ha, mais au camp de base) j'ai ete profondement emue par la beaute de cet endroit, et que donc en descendant j'ai voulu remedier a ce qui m'avait peinee pendant mon ascencion. Et puis j'ai rempli pas mal de sacs poubelles et ca pesait lourd et je les portais en plus de mon sac pour les redescendre en ville. Et les gens prennaient conscience de la quantite de dechets que ca faisait et que jeter un emballage de bonbon c'est pas anodin. Et les locaux aussi m'ont etonnee, certains m’interrogeaient, d'autres me felicitaient, d'autres etaient stupefaits et en riaient meme , des enfants par le jeu et le mime ont compris ce que je faisais et se sont mis a aller ramasser tous les dechets trainant dans la rue principale de leur village pour me les amener ... Bref j'etais aux anges.Donc redescendre avec les dechets m'a casse le dos et mis 1,5 fois plus de temps. Non j'ai pas change le monde. Oui a l'heure qu'il est le chemin est a nouveau jonche d'ordures. Oui je me suis casse le dos pour des kg d'ordures. Mais je suis contente de l'avoir fait. Et de m'être aussi donne l'occasion d'être agreablement surprise par les gens.
C'est pas une grosse campagne de clean-up, mais c'est toujours mieux qu'une trekkeuse ronchonne, pessimiste et misanthrope que j'etais un peu a l'aller.
Y'a de quoi être contente et même un peu fière. Et hop un susucre pour l'estime de soi
siamoni a écrit:
Et si par miracle je me mettais à faire pleins de "premières étapes"(PE), je crois que je ne saurais plus m'y retrouver et que je me sentirais un peu ensevelis par ces PE dont j'aurai oublié à quoi elles sont censées servir (mon hamster est comme Doris la poissonne.)
Moi j'a fait un fichier excel en me basant sur la methode "getting things done" avec le "projet", le "fait" qui fait que je pourrais considerer que le projet est accompli , la "PE" comme tu dis, ou ce que j'appelle "premiere action immediate" et les "actions suivantes" et les "contraintes" (contexte = pour faire un gateau il faut que je sois dans une cuisine, donc bon ca sert a rien de me cupabiliser quand je suis dans le metro, mais par contre des que je vois une cuisine je me jette sur les fourneaux)
Nirti tu me fais penser a un autre point aussi :
apprivoiser ses peurs : un surdoue peut TOUT apprendre a faire, non ?
L'idee c'est que la plupart des choses s'apprennent, et que a la plupart des choses qui nous font peur correspondent des choses a apprendre pour "savoir faire". Comme toi j'ai honte de chanter en public (et parfois meme seule) et je me dis que plutot que de me morfondre dans mon coin et inventer des excuses pour esquiver les karaokes, je ferais mieux de prendre des cours. Certes ca ne fera pas de moi une chanteuse talentueuse, mais je saurai que je sais chanter et donc que je n'ai pas a me sentir ridicule. En plongee j'avais peur de la responsabilite que represente le fait d'avoir un partenaire sous l'eau dont tu es en quelque sorte garant ... et bien j'ai passe un diplome de plongeur secouriste, et depuis je n'ai plus peur, meme quand on m'assigne comme partenaire des gens imprudents, inconscients ou inexpérimentés.
les baffes ca fait avancer ou ca fait reculer : a nous de choisir : bon je vais pas faire la liste des artistes qui n'ont eu la reconnaissance de leur travail qu'apres leur mort, ou montrer les premiers dessins de tel ou tel artiste reconnu quand il etait etudiant ... Tu as raison Nirti, commencer quelque chose c'est aussi constater tout le chemin qu'il nous reste a parcourir. Mais cela ne devrait il pas nous enthousiasmer plutot que nous paralyser ? Tant a apprendre ... pour nous qui adorons ca on devrait embrasser cette perspective avec excitation, non ?
Ha ha ca me fait trop rigoler de lire ca, on m'a sorti la meme chose, j'en revenais pas ! "Moi une fille sure d'elle, qui sait ce qu'elle veut et sait ou elle va ? Euh ... ah bon et donc d'apres toi qu'est ce que je veux et ou je vais ?" (ben oui quoi j'essaye de glaner des infos au passage )nirti a écrit: "oui mais toi tu sais ce que tu veux, tu es à l'aise, tu oses faire des trucs..." "AH BON???"
Merci merci pour vos réponses qui font avancer... allez après noël je me fais une petite fiche et me la colle sous le nez (euh .. façon de parler).
Tiens ça me fait penser qu'au lieu de "dire" je devrais surtout "faire" et mettre en pratique une des astuces postées plus haut : si je considère que mon projet jusqu'au 31 janvier est de gagner en confiance en moi, a partir de quel "fait" je considérerai que j'ai fait une avancée significative ?
Hum ... allez je dis : mettre 6 portfolios en ligne et divulguer l'adresse de ma galerie en ligne publiquement + ecrire au moins 3 articles et contacter au moins 1 magazine pour les faire publier.
Wooohooo rien que de l'ecrire j'en tremble deja
Ah ca me fait penser a une autre "technique" pas encore evoquee pour se booster la confiance (genre avant d'aller rencontrer une assemblée d'inconnus pour un anniversaire ... ou le nouvel an tiens (!) : le technique de king kong en se frappant la poitrine et en se disant qu'on est trop fort, on est une bêêêête, rwaaaaa ! Ou bien y'a aussi le haka dans les toilettes (mais la faut squatter les toilettes handicapes car il faut un peu de place )
PS : aaaaaarg les accents me manquent et c'est une torture de me relire ... du coup je relis pas. Et vous admire, pour ceux qui ont lu jusqu'ici
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Josh88 (je viens de voir ta reponse pendant que j'ecrivais mon post fleuve ) : j'en reve mais ne pense pas que j'arriverais a m'en satisfaire. Donc j'essaye de retenir "le verre a moitie plein" : notre sens critique redoutable est une force si on s'en sert pour faire des choses toujours plus top, au lieu de se couper l'herbe sous le pied.
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
thingfish: on s'est bien compris, il s'agit d'être ouvert à tout ce qui nous parle, mais avoir un domaine dans lequel on est "à fond". Et je pense pas qu'un empêche l'autre.
Une autre remarque que je note en lisant vos réponses : une pathologie typiquement zébréienne (corrigez-moi si je me trompe) est la "carence de miroir".
Je m'explique: on est souvent incapables de voir nos propre réactions, ce qu'elles impliquent et comment elles sont perçues.
Combien de fois je manque de sourire ou de rire au moment où il le faut, parce que j'étais perdu dans mes pensées?
Combien de fois j'analyse quelqu'un qui me parle, sans me rendre compte que je le fixe avec un regard scrutateur et démoniaque ?
C'est comme si on évoluait en décalage total avec la réalité, ce qui n'arrange pas particulièrement notre situation déjà assez complexe.
Mais attention, pour ce coup, j'ai trouvé une solution géniale: avoir sur soi, en permanence, un miroir poche à sortir toutes les 18 secondes pour vérifier la gueule qu'on affiche.
Ps: Dis Lena, sans indiscrétion, t'es aussi bavarde en vrai qu'à l'écrit?...
lol, je plaisante, , j'aime beaucoup ta verve.
Une autre remarque que je note en lisant vos réponses : une pathologie typiquement zébréienne (corrigez-moi si je me trompe) est la "carence de miroir".
Je m'explique: on est souvent incapables de voir nos propre réactions, ce qu'elles impliquent et comment elles sont perçues.
Combien de fois je manque de sourire ou de rire au moment où il le faut, parce que j'étais perdu dans mes pensées?
Combien de fois j'analyse quelqu'un qui me parle, sans me rendre compte que je le fixe avec un regard scrutateur et démoniaque ?
C'est comme si on évoluait en décalage total avec la réalité, ce qui n'arrange pas particulièrement notre situation déjà assez complexe.
Mais attention, pour ce coup, j'ai trouvé une solution géniale: avoir sur soi, en permanence, un miroir poche à sortir toutes les 18 secondes pour vérifier la gueule qu'on affiche.
Ps: Dis Lena, sans indiscrétion, t'es aussi bavarde en vrai qu'à l'écrit?...
lol, je plaisante, , j'aime beaucoup ta verve.
Josh88- Messages : 34
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Age : 48
Localisation : Toujours ailleurs, jamais très loin
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Josh88 a écrit:Combien de fois j'analyse quelqu'un qui me parle, sans me rendre compte que je le fixe avec un regard scrutateur et démoniaque ?
+1
Où au bout d'un moment on se dit, inquiet, "mince, ça fait combien de temps que je le dévisage?"
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
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Localisation : Strasbourg
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Vous êtes arrivez à mettre des mots là où je ne les trouvais pas... Notamment sur le récit de thingfish à l'anniversaire... Il suffirait de remplacer Musique par maths et c'est tout, c'est tout moi..
Cela dit j'ai remarqué que plus on réfléchissait à ce qu'on pourrait dire dans de telles sujet que la couleur du cocktail ou autre moins on trouvait quoi dire... De plus pour trouver quoi dire j'ai remarqué que le plus simple était d'être spontané ( je sais c'est pas simple, et j'y travaille ) que ce qu'on dis soit intéressant ou non n' pas toujours d'importance en général les gens prennent tout (ou presque)...
Il faut donc passer outre la peur d'être inintéressant, car c'est cette peur plus que tout qui n'intéresse personne... Voilà
Cela dit j'ai remarqué que plus on réfléchissait à ce qu'on pourrait dire dans de telles sujet que la couleur du cocktail ou autre moins on trouvait quoi dire... De plus pour trouver quoi dire j'ai remarqué que le plus simple était d'être spontané ( je sais c'est pas simple, et j'y travaille ) que ce qu'on dis soit intéressant ou non n' pas toujours d'importance en général les gens prennent tout (ou presque)...
Il faut donc passer outre la peur d'être inintéressant, car c'est cette peur plus que tout qui n'intéresse personne... Voilà
Personne- Messages : 257
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Localisation : 45.780587°N,4.851813°E
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
thingfish, tu me rappelles un proverbe que me répétait souvent feu ma chère grand-mère: "Qui trop embrasse, mal étreint!"
Lena, géniale cette expérience de trekking nettoyeur dans l'Himalaya! Suivre son coeur, ses valeurs, et le geste interpellera, sensibilisera, en nous surprenant et émerveillant nous-mêmes...
Je t'envoie ce petit clin d'oeil de Copenhague avec cette photo prise l'année passée lors de la Conférence sur le Climat dans la jolie cour de l'endroit où je fais des recherches pour ma thèse avec mes crises de procrastination positive. La statue du pasteur à genoux est celle de l'énooorrrme Grundvigt, boulimique du travail, maniaco-dépressif, fondateur de l'Université Populaire!
"Just do it!"
Lena, géniale cette expérience de trekking nettoyeur dans l'Himalaya! Suivre son coeur, ses valeurs, et le geste interpellera, sensibilisera, en nous surprenant et émerveillant nous-mêmes...
Je t'envoie ce petit clin d'oeil de Copenhague avec cette photo prise l'année passée lors de la Conférence sur le Climat dans la jolie cour de l'endroit où je fais des recherches pour ma thèse avec mes crises de procrastination positive. La statue du pasteur à genoux est celle de l'énooorrrme Grundvigt, boulimique du travail, maniaco-dépressif, fondateur de l'Université Populaire!
"Just do it!"
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Mouaaaaaa merci à tous, avec ça je sens qu'on est prêts à conquérir le monde
Bon comme promis à peine rentrée des fêtes je fais ma petite fiche que je vais afficher chez moi pour garder tout ça en tête dans laquelle j'ai compilé ce que nous avons dit.
J'en profite donc pour la partager :https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B3CZ7eQTK2SnNTA2ZWU4ZTktOWE0Zi00YzA1LWEyMzMtNWQzYTUzMjYxN2Jj&hl=en&authkey=CJKT_vAG
Constantia : merci pour la clin d'oeil ah j'aimerais bien avoir une statue de boulimique du travail maniaco dépressif à portée de main pour me motiver par l'exemple quand je procrastine
A bientôt pour le prochain step by step, ou sur celui ci si vous avez d'autres choses à ajouter.
Bon comme promis à peine rentrée des fêtes je fais ma petite fiche que je vais afficher chez moi pour garder tout ça en tête dans laquelle j'ai compilé ce que nous avons dit.
J'en profite donc pour la partager :https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B3CZ7eQTK2SnNTA2ZWU4ZTktOWE0Zi00YzA1LWEyMzMtNWQzYTUzMjYxN2Jj&hl=en&authkey=CJKT_vAG
Constantia : merci pour la clin d'oeil ah j'aimerais bien avoir une statue de boulimique du travail maniaco dépressif à portée de main pour me motiver par l'exemple quand je procrastine
A bientôt pour le prochain step by step, ou sur celui ci si vous avez d'autres choses à ajouter.
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
au fait : il est TREEEEES fortement conseillé de crâner sur le forum de vos progrès en confiance en soi (ben quoi vous mettez en pratique cette petite boîte à outils non ?!). Sur le topic "chose positive de votre journée" ou votre topic de présentation, ou même ici, tiens.
Si si c'est la prescription, même si vous vous dites" oh ben non quand même je vais pas faire ça ." ... ça fait partie de la "méthode" ! C'est votre homework
Bon d'ailleurs je donne l'exemple :
_ j'ai passé le réveillon avec plus d'une cinquantaine d'inconnus, et en plus j'avais une robe et coiffure qui mettent en valeur de sorte qu'on me remarque (je vous passe l'épisode pitoyable où j'ail failli remettre mon pantalon noir et mon attirail de camouflage en fille insignifiante juste avant de partir)
_ j'ai "lâché" le morceau à mon père pour ma zébritude (alors que j'avais peur qu'il me juge, se moque de moi et m'accuse de m'inventer une excuse pratique pour justifier mes défauts)
_ j'ai passé le test zèbre (là aussi je vous passe l'épisode pitoyable où je priais pour qu'une voiture m'écrase sur le chemin, et celui où je m'excusais auprès de la psy d'avoir osé prendre rendez vous avec elle)
_ j'essaye de souhaiter la bienvenue à tous les nouveaux membres du forum sans me demander si je ne suis pas trop nouvelle ici pour avoir le droit de faire ça
_ j'ose déterrer des topics qui m'intéressent, et tanpis si ça risque potentiellement peut être éventuellement de déranger ou même énerver les autres ou si plus personne ne s'y intéresse (et d'ailleurs même pas vrai )
euh bon pour le tri des photos et l'écriture des articles j'y travaille j'y travaille (enfin dans ma tête pour l'instant ) , vu que mes "objectifs factuels" définis au début sont liés à ça
(ben vous voyez, vu comment mes "progrès" peuvent sembler insignifiants, n'hésitez pas à poster les vôtres et puis par empathie ça fera plaisir à tout le monde de les lire )
Si si c'est la prescription, même si vous vous dites" oh ben non quand même je vais pas faire ça ." ... ça fait partie de la "méthode" ! C'est votre homework
Bon d'ailleurs je donne l'exemple :
_ j'ai passé le réveillon avec plus d'une cinquantaine d'inconnus, et en plus j'avais une robe et coiffure qui mettent en valeur de sorte qu'on me remarque (je vous passe l'épisode pitoyable où j'ail failli remettre mon pantalon noir et mon attirail de camouflage en fille insignifiante juste avant de partir)
_ j'ai "lâché" le morceau à mon père pour ma zébritude (alors que j'avais peur qu'il me juge, se moque de moi et m'accuse de m'inventer une excuse pratique pour justifier mes défauts)
_ j'ai passé le test zèbre (là aussi je vous passe l'épisode pitoyable où je priais pour qu'une voiture m'écrase sur le chemin, et celui où je m'excusais auprès de la psy d'avoir osé prendre rendez vous avec elle)
_ j'essaye de souhaiter la bienvenue à tous les nouveaux membres du forum sans me demander si je ne suis pas trop nouvelle ici pour avoir le droit de faire ça
_ j'ose déterrer des topics qui m'intéressent, et tanpis si ça risque potentiellement peut être éventuellement de déranger ou même énerver les autres ou si plus personne ne s'y intéresse (et d'ailleurs même pas vrai )
euh bon pour le tri des photos et l'écriture des articles j'y travaille j'y travaille (enfin dans ma tête pour l'instant ) , vu que mes "objectifs factuels" définis au début sont liés à ça
(ben vous voyez, vu comment mes "progrès" peuvent sembler insignifiants, n'hésitez pas à poster les vôtres et puis par empathie ça fera plaisir à tout le monde de les lire )
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
ah et aussi je me suis rendue compte que j'étais peut être pas très claire : vous êtes aussi fortement encouragés à décider de dédier le mois de janvier à un autre challenge de zèbre pour vous si vous préférez, et à créer le topic step by step 3, 4 etc ...
(promis promis je les lirai mais resterai concentrée sur le "1" pour janvier vu que c'est le challenge que j'ai adopté)
(promis promis je les lirai mais resterai concentrée sur le "1" pour janvier vu que c'est le challenge que j'ai adopté)
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Comme j'ai appris ma zébritude il y a très peu de temps, et en vous lisant il y a plein de choses qui m'interpelle.
Contrairement à certains d'entre vous, je me défends pas trop mal sur les sujets comme la pluie et le beau temps. de toute façon c'est toujours les même phrase qui ressorte, toujours il suffit de connaitre les "phrases types" sur les sujets de base et le tour est jouer. Ça permet de ne pas avoir l'air complètement déconnecté de la conversation. Je suis "conditionnée" depuis toute petite pour rentrer dans le moule de notre société. Pour moi c'est une façon de faire normale mais je me rend compte qu'on m'a "couper les ailes" ou "couper le sifflet" c'est selon.
Ça ne fonctionne pas toujours car lors de conversation ennuyeuse (sujet qui ne me passionne pas.), je décroche. d'ailleurs souvent je suis plusieurs conversations en même temps. Contrairement à ce que disent les profs (enfin ceux que moi j'ai eu) on peut faire 2 choses en même temps et heureusement car sinon on se ferait littéralement C****. Et les gens pensent que je n'ai pas écouté et pourtant je retiens TOUS. Ah et il n'y a rien de plus énervant quand quelqu'un dis ce qu'on a dit il y a 5 min.
Moi je suis celle qui s'intéresse à tout mais qui n'approfondit rien. Je suis une véritable touche à tout. mais comme certains d'entre vous je voudrais faire plein de choses mais je n'ose pas (je ne me suis pas encore poser la question Pourquoi?) Cependant, j'essaie de corriger cet état de fait car sinon je commencerais mille trucs et ne finirais rien. maintenant je me lance dans la couture (ne rigolez pas).
De mon coté j'aimerais être MOI avec ma zébritude. Vivre sans faire semblant, avec mon esprit vagabond et mes idées loufoques. bon je ne pense pas que mon intervention fasse avancer le schmillblick mais voilà!
Contrairement à certains d'entre vous, je me défends pas trop mal sur les sujets comme la pluie et le beau temps. de toute façon c'est toujours les même phrase qui ressorte, toujours il suffit de connaitre les "phrases types" sur les sujets de base et le tour est jouer. Ça permet de ne pas avoir l'air complètement déconnecté de la conversation. Je suis "conditionnée" depuis toute petite pour rentrer dans le moule de notre société. Pour moi c'est une façon de faire normale mais je me rend compte qu'on m'a "couper les ailes" ou "couper le sifflet" c'est selon.
Ça ne fonctionne pas toujours car lors de conversation ennuyeuse (sujet qui ne me passionne pas.), je décroche. d'ailleurs souvent je suis plusieurs conversations en même temps. Contrairement à ce que disent les profs (enfin ceux que moi j'ai eu) on peut faire 2 choses en même temps et heureusement car sinon on se ferait littéralement C****. Et les gens pensent que je n'ai pas écouté et pourtant je retiens TOUS. Ah et il n'y a rien de plus énervant quand quelqu'un dis ce qu'on a dit il y a 5 min.
Moi je suis celle qui s'intéresse à tout mais qui n'approfondit rien. Je suis une véritable touche à tout. mais comme certains d'entre vous je voudrais faire plein de choses mais je n'ose pas (je ne me suis pas encore poser la question Pourquoi?) Cependant, j'essaie de corriger cet état de fait car sinon je commencerais mille trucs et ne finirais rien. maintenant je me lance dans la couture (ne rigolez pas).
De mon coté j'aimerais être MOI avec ma zébritude. Vivre sans faire semblant, avec mon esprit vagabond et mes idées loufoques. bon je ne pense pas que mon intervention fasse avancer le schmillblick mais voilà!
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Boubouklet : plutôt d'accord avec toi sur la pluie et le beau temps, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron et se rend compte qu'on fait toujours que des fers à cheval (ou du moins que c'est toujours ça qu'on attend de nous)
Pour le fait de ne rien approfondir, je suis pareil et ça m'interpelle, et en quelque sorte ça contribue à mes complexes (comment se croire valable dans quoi que ce soit si on ne se donne jamais l'opportunité d'essayer vraiment ?) Et là je suis tombée sur "le complexe de l'albatros" et un texte qui dit que pour gérer ce complexe, le zèbre choisit soit l'intellectualisation (et devient un geek dans un ou plusieurs domaines) , soit l'inhibition intellectuelle. (désolée je ne trouve plus le lien vers le texte en question).
Je me suis rendue compte de ça en constatant qu'en quelque sorte je m'empêche d'apprendre, je m'empêche de me donner l'opportunité d'être bonne dans quoi que ce soit, vu que j'ai compris tôt qu'il ne fallait pas montrer les facilités qu'on a car ça créé beaucoup de jalousie ou de la curiosité de zoo ou des attentes à combler.
Bref donc pour moi le step by step de février sera "apprendre à apprendre" ... je pense que ça commence par là, se réconcilier avec l'apprentissage, nos aptitudes, et ensuite oser "faire", "dire" , "savoir".
Pour ce qui est de faire plusieurs choses en même temps, je commence à me demander si en fait ce n'est pas la croyance populaire que "on ne peut pas faire 2 choses en même temps" qui participe finalement à mes horriiiiibles penchants procrastineurs. JSF dit apparemment dans son bouquin que pour être concentré le zèbre doit dissiper son attention dans plusieurs choses à la fois (ce qui apparaît paradoxal mais empiriquement plutôt pertinent, non ?). N'es tu pas d'accord avec ça ? C'est quand on doit faire plein de choses en même temps qu'on les fait mieux, alors que face à une tâche unique on recule, on repousse, on manque de motivation. Bref je pense que février sera pour moi le mois des challenges : m'autoriser à apprendre, et m'autoriser à faire autant de choses que j'ai envie en même temps, pour voir si ça marche (après tout pourquoi les dictons énoncés par les non Z seraient ils valable pour les Z dans ce domaine ?)
Pour le fait de ne rien approfondir, je suis pareil et ça m'interpelle, et en quelque sorte ça contribue à mes complexes (comment se croire valable dans quoi que ce soit si on ne se donne jamais l'opportunité d'essayer vraiment ?) Et là je suis tombée sur "le complexe de l'albatros" et un texte qui dit que pour gérer ce complexe, le zèbre choisit soit l'intellectualisation (et devient un geek dans un ou plusieurs domaines) , soit l'inhibition intellectuelle. (désolée je ne trouve plus le lien vers le texte en question).
Je me suis rendue compte de ça en constatant qu'en quelque sorte je m'empêche d'apprendre, je m'empêche de me donner l'opportunité d'être bonne dans quoi que ce soit, vu que j'ai compris tôt qu'il ne fallait pas montrer les facilités qu'on a car ça créé beaucoup de jalousie ou de la curiosité de zoo ou des attentes à combler.
Bref donc pour moi le step by step de février sera "apprendre à apprendre" ... je pense que ça commence par là, se réconcilier avec l'apprentissage, nos aptitudes, et ensuite oser "faire", "dire" , "savoir".
Pour ce qui est de faire plusieurs choses en même temps, je commence à me demander si en fait ce n'est pas la croyance populaire que "on ne peut pas faire 2 choses en même temps" qui participe finalement à mes horriiiiibles penchants procrastineurs. JSF dit apparemment dans son bouquin que pour être concentré le zèbre doit dissiper son attention dans plusieurs choses à la fois (ce qui apparaît paradoxal mais empiriquement plutôt pertinent, non ?). N'es tu pas d'accord avec ça ? C'est quand on doit faire plein de choses en même temps qu'on les fait mieux, alors que face à une tâche unique on recule, on repousse, on manque de motivation. Bref je pense que février sera pour moi le mois des challenges : m'autoriser à apprendre, et m'autoriser à faire autant de choses que j'ai envie en même temps, pour voir si ça marche (après tout pourquoi les dictons énoncés par les non Z seraient ils valable pour les Z dans ce domaine ?)
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Tout à fait d'accord! Pour un Zèbre faire plusieurs choses en même temps c'est normal je dirais même vital (parce que sinon il devient fou) mais pour les gens 'normaux'... Perso j'ai un peu de mal car mes traits de caractère (qui font ma zébritude) je pensais que tout le monde était comme moi.
bon, maintenant je peux mettre un nom sur mon comportement et mes pensées et mon cerveau en ébullition permanente....J'ai l'impression que depuis enfant on avait enlever un morceau de mon cerveau ou qu'on l'avait empêcher de bosser, de réfléchir, de ... il est rouillé...
non , en fait je suis paumée...
bon, maintenant je peux mettre un nom sur mon comportement et mes pensées et mon cerveau en ébullition permanente....J'ai l'impression que depuis enfant on avait enlever un morceau de mon cerveau ou qu'on l'avait empêcher de bosser, de réfléchir, de ... il est rouillé...
non , en fait je suis paumée...
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
:-) c'est ça ! mais pas si paumé que ça, vu qu'au moins tu sais sur quelle route tu es ... pas forcément où elle va mais bon ...
Moi aussi d'un côté je voyais bien que j'étais pas comme les autres, et en même temps je pensais que tout le monde était comme moi mais personne ne (se) l'avouait et qu'on jouait tous des rôles pour s'adapter. Mais en fait non y'a que les zèbres qui jouent des rôles (enfin celui là) ... c'est ce qu'ils appellent dans les bouquins sur les surdoués le "faux-self". Donc maintenant le challenge c'est redécouvrir le "vrai self" et mettre le faux self à la porte avec un coup de pied au c* (et retrouver le bout de cerveau qu'on m'a enlevé ou que je me suis enlevé) . Je suis dans le même cas que toi, ça ne fait qu'une semaine que je suis sure d'être zèbre...
Moi aussi d'un côté je voyais bien que j'étais pas comme les autres, et en même temps je pensais que tout le monde était comme moi mais personne ne (se) l'avouait et qu'on jouait tous des rôles pour s'adapter. Mais en fait non y'a que les zèbres qui jouent des rôles (enfin celui là) ... c'est ce qu'ils appellent dans les bouquins sur les surdoués le "faux-self". Donc maintenant le challenge c'est redécouvrir le "vrai self" et mettre le faux self à la porte avec un coup de pied au c* (et retrouver le bout de cerveau qu'on m'a enlevé ou que je me suis enlevé) . Je suis dans le même cas que toi, ça ne fait qu'une semaine que je suis sure d'être zèbre...
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Perso pendant très longtemps j ai fonctionné dans l'urgence (famille nombreuse) donc sans trop me poser de question ni me remettre en cause et c'est pas mal . J'ai fini par ne plus rien supporter car je ne pouvais jamais réfléchir car toujours interrompue. Après j'ai eu des activités associatives et ON est venu me chercher car les autres croyaient en mes capacités donc c'est par la reconnaissance extérieure que je me suis rendue compte que je pouvais faire et réussir.
Je précise que j ai arrêté mes études au BAC pour partir de chez mes parents, travailler, être indépendante, responsable, adulte.
J'ai du mal à réaliser mes idées si je n ai pas un but précis. J'ai écrit deux livres dont j avais le projet. Le premier j'ai contacté un éditeur super ciblé qui a dit oui et voilà ça s'est fait comme ça. Le deuxième projet a abouti car une copine m a fourré dans les pattes d'un escroc qui a publié le livre. J'ai donc mené le travail à bien mais j ai d'autres écrits sous le coude que je n avancent pas car quoi en faire. J ai la même réaction que toi Léna comment cela peut il être bon puisque c'est relativement facile à faire. Comme sil fallait que cela soit chiant et difficile pour être bon.
Quand aux conversations CC (casse couille) je regarde les gens, je pense à autre chose etc mais c'est de plus en plus difficile; et aussi je dois faire attention à ne pas lâcher le contrôle car je sens que je pourrais dire des horreurs idem avec les avalanche de sms pour rien.
J'ai fait qqs minis conférence bleue verte de trouille et, tu parles ça sort tout seul bien rangé dans l'ordre.
PS: c'est aussi parce que je suis plus âgée que vous. hypothèse!
Je précise que j ai arrêté mes études au BAC pour partir de chez mes parents, travailler, être indépendante, responsable, adulte.
J'ai du mal à réaliser mes idées si je n ai pas un but précis. J'ai écrit deux livres dont j avais le projet. Le premier j'ai contacté un éditeur super ciblé qui a dit oui et voilà ça s'est fait comme ça. Le deuxième projet a abouti car une copine m a fourré dans les pattes d'un escroc qui a publié le livre. J'ai donc mené le travail à bien mais j ai d'autres écrits sous le coude que je n avancent pas car quoi en faire. J ai la même réaction que toi Léna comment cela peut il être bon puisque c'est relativement facile à faire. Comme sil fallait que cela soit chiant et difficile pour être bon.
Quand aux conversations CC (casse couille) je regarde les gens, je pense à autre chose etc mais c'est de plus en plus difficile; et aussi je dois faire attention à ne pas lâcher le contrôle car je sens que je pourrais dire des horreurs idem avec les avalanche de sms pour rien.
J'ai fait qqs minis conférence bleue verte de trouille et, tu parles ça sort tout seul bien rangé dans l'ordre.
PS: c'est aussi parce que je suis plus âgée que vous. hypothèse!
antigone- Messages : 39
Date d'inscription : 05/01/2011
Localisation : Yvelines
Vivez la Zébratittude... Oh Yeah!
Tout d'abord, excellente nouvelle année! L'ancienne s'est achevée et la nouvelle a commencé fort avec la réalisation étonnante d'un nouveau don insoupçonné! Une nécessité sur laquelle je procrastinais le plus auparavant: l'administratif!!! Eh bien, en rentrant de mes deux ans à Copenhague, j'ai dû faire un marathon administratif en Suisse! Tout en commençant l'année en découvrant de charmants zèbres du forum au Comptoir de Madame Tomate pour transcender ou plutôt incarner ou mettre le virtuel à l'épreuve de la réalité. En repartant de cette magnifique rencontre, j'ai réalisé combien j'étais émue, je me suis lâchée dans des larmes de joie bienfaisantes, - sans doute la force du groupe, la reconnaissance, la simplicité d'être soi-même et de découvrir des semblables différents, uniques, rayonnants même en silence de richesses intérieures. Dans les rencontres administratives qui ont suivi, à mon grand étonnement, les personnes ont reflété mon écoute, mon empathie et un conseiller social s'est confié à moi, après que j'ai commencé à parler du temps qu'il faisait... Ce n'est pas le fait de parler de la pluie et du beau temps qui compte, ce n'est pas une recette ou une "communication" passe-partout. C'est, je crois, de laisser rayonner fièrement et simplement notre zébritude... C'est une question de... zébrattitude!!!
Au fil de ce marathon, j'ai pris goût à cet administratif et me suis aperçu que je ne grimpais pas avec angoisse une montagne insurmontable, mais au contraire que je la traversais... avec des rencontres touchantes, chaleureuses, qui m'ont fait grandir en me révélant aussi à moi-même ou en consolidant dans la légèreté ma zébritude.
Au fil de ce marathon, j'ai pris goût à cet administratif et me suis aperçu que je ne grimpais pas avec angoisse une montagne insurmontable, mais au contraire que je la traversais... avec des rencontres touchantes, chaleureuses, qui m'ont fait grandir en me révélant aussi à moi-même ou en consolidant dans la légèreté ma zébritude.
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Montaigne et la procrastination
Lu très tôt ce matin la citation du jour dans le canard local:
"Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd'hui."
Montaigne
"Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd'hui."
Montaigne
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Constantia a écrit:"Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd'hui."
Montaigne
Il y a fort longtemps, les premiers moines du désert égyptien avaient paraît-il cette maxime : "Le travail est une bonne chose pour le moine. Voilà pourquoi il doit toujours en laisser un peu pour le lendemain."
Invité- Invité
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Constantia a écrit:Lu très tôt ce matin la citation du jour dans le canard local:
"Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd'hui."
Montaigne
Constantia tu es mon sauveur du jour ... alors que je tente une fois de plus de glisser entre les mailles du filet et remettre à jamais les choses que je devrais faire de toutes manières tôt au tard (et plutôt tôt, malheureusement), tout en me méprisant pour cette attitude, ta citation sonne comme un rappel à l'ordre d'un sage amical, qui me sors de mon cercle vicieux le temps de me dire "halte à l'auto-flagellation, place à la simplicité salvatrice, vive Montaigne l'irréfutable ! "
Allez j'y vais !
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
J'ai aussi pensé à cette phrase pour passer un second coup de fil stressant après un premier qui ne l'était pas moins. Je me permets de la copier pour une remarque que je souhaite faire dans la section à l'abri des regards.
Merci Constantia au regard si pénétrant .
Merci Constantia au regard si pénétrant .
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
section à l'abri des regards... Qui est réservé à qui ?
..............- Messages : 588
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Aux membres connus comme c'est expliqué sous la bannière du forum. Ce que j'y dis n'est pas secret en soi, mais me garantiti (je laisse ) une sécurité supplémentaire par rapport à des recherches Internet indiscrètes. Tu peux y accéder sur demande à Zacha ou aux modérateurs (ça a peut-être changé).
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: STEP BY STEP 1 : Confiance en soi et complexe de l'imposteur
Ok merci Augenblick.
..............- Messages : 588
Date d'inscription : 17/12/2010
Quohéleth ou la relative procrastination
Ooops! Je ne sais comment, mon message s'est perdu dans la cybersavane!
Je disais donc:
Oh Ojeblicket! Quelle belle surprise de te retrouver! Tes voeux de bonne installation m'accompagnent encore comme un doux réconfort... et ont nourri mes ailes de plumes magiques...
Je réalise dans mon marathon administratif que je balaye, renverse au moins un obstacle plus ou moins impossible par jour. Et aujourd'hui, comme pressenti, je reçois un message MASSIF, avec toute son amitié, de ma chère directrice de thèse s'inquiétant de mon silence.
Eh bien, outre la citation de Montaigne dont la pertinence vous a été kaïrotique, à Lena et à toi, je me rappelle avec une douce joie les paroles de Qohélèth, l'Ecclésiaste, qui avait le don de tout relativiser et de nous inviter à la joie et au bonheur: bien manger, bien boire, jouir du travail de ses mains et de son esprit, et........! Sous le soleil
"Il y a un temps pour toute chose."
Je vais remettre à demain ou à plus tard ma réponse... histoire d'attendre que le soufflé de mes passions soit retombé!
N'oublions pas non plus qu'à chaque jour suffit sa peine.
Chers Zébrets et Zébrettes, bonne nuit. Vous m'êtes très chers.
Je disais donc:
Oh Ojeblicket! Quelle belle surprise de te retrouver! Tes voeux de bonne installation m'accompagnent encore comme un doux réconfort... et ont nourri mes ailes de plumes magiques...
Je réalise dans mon marathon administratif que je balaye, renverse au moins un obstacle plus ou moins impossible par jour. Et aujourd'hui, comme pressenti, je reçois un message MASSIF, avec toute son amitié, de ma chère directrice de thèse s'inquiétant de mon silence.
Eh bien, outre la citation de Montaigne dont la pertinence vous a été kaïrotique, à Lena et à toi, je me rappelle avec une douce joie les paroles de Qohélèth, l'Ecclésiaste, qui avait le don de tout relativiser et de nous inviter à la joie et au bonheur: bien manger, bien boire, jouir du travail de ses mains et de son esprit, et........! Sous le soleil
"Il y a un temps pour toute chose."
Je vais remettre à demain ou à plus tard ma réponse... histoire d'attendre que le soufflé de mes passions soit retombé!
N'oublions pas non plus qu'à chaque jour suffit sa peine.
Chers Zébrets et Zébrettes, bonne nuit. Vous m'êtes très chers.
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
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