Besoin d'un peu d'aide.
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DualBrain
Bibo
Shinyuu
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Besoin d'un peu d'aide.
Bonjour à tous,
je suis arrivé à un point de ma vie, où je ne sais plus vers où me diriger, alors quand je suis arrivé ici, et que j'ai lu certaines personnes, avec des connaissances énormes, une aisance de langage à faire peur, et une logique que j'arrive à comprendre, mais ne maîtrise pas, je me suis senti... Heureux ?
Je ne sais pas vraiment en fait, c'est un sentiment que je n'avais jamais vécu, mais qui m'a permis de "reprendre foi" à la vie. Mais une question me bloque depuis quelques années et je comptais sur vous pour trouver une réponse à cette question, car je pense que nous avons dû nous poser la question au moins une fois, cependant, d'après ce que j'ai lu beaucoup d'entre vous ont trouvé une réponse et donc je demande égoïstement votre aide pour m'aider à avancer.
Il serait difficile d'introduire simplement la question sans vous dire comment je m'en suis retrouvé là, alors je vais faire un petit résumé de ma vie, peut-être que certain d'entre vous s'y reconnaîtrons et auront plus de facilité à m'éclairer avec votre propre expérience, je compte un peu dessus.
Mon premier souvenir remonte à mes 1/2 ans, quand j'étais à la crèche, je dois avoir une dizaine de souvenirs de cette période, mais qui ne me servent pas à grand-chose, ma vie était normale encore, à ce point là. Ma mère à perdu ses parents très tôt, elle a dû élevé trois enfants relativement rapidement, et donc n'a jamais eu l'occasion de faire d'étude ou autre, nous n'étions pas très riche, pour ne pas dire plutôt très pauvre, et mon père, séparé de ma mère depuis mes un an, était plutôt absent dans ma vie, quand j'ai eu besoin d'un peu d'argent, il a été là, mais sur le plan émotionnel et intellectuel ce n'était clairement pas vers lui que je devais me tourner..
Bref. Ma mère s'est mis en couple avec un homme lors de mes 2/3 ans. Ma vie a vraiment commencé à ce moment-là, j'ai passé mes années de maternelle enfermé dans le grenier, puis s'en est suivi une chambre partagée avec mon frère, je n'ai jamais eu l'occasion de lire, de construire, ou rien d'autre, je n'avais rien, que ma pensée et un bureau, un lit. J'ai appris à penser par moi même pendant ces longues heures passées dans le froid et l'humidité, dans la peur des rats et des souris qui côtoyaient également cette pièce. Mon beau père nous battait tous fréquemment, ma mère comprise, et elle nous battait également, pour se venger de ses propres coups reçus. 6 ans après, après une tentative de suicide de ma grande soeur ( j'avais eu un petit frère entre temps) nous avons appris que mon beau père l'avait violé depuis 5ans (de ses 10 à 15ans) il est allé en prison.
Nous avons déménagé en HLM, ma vie a été bercée par plein de choses, quand je m'intéressais à une chose je la faisais à fond, jusqu'à la lâchait et remettre tout cet intérêt sur une autre chose, j'ai pratiqué des dizaines de sports, l'écriture, la lecture, je joue de la guitare, batterie, basse, du piano, et de la flute traversière, etc., etc.
Quand j'étais au collège, je bossais au black, je faisais des sites web et des programmes pour des particuliers ou des petites sociétés, à l'époque le marché était bon, et je gagnais facilement 800euro en moyenne par site ou programme.
Ma mère m'a mis à la rue plus tard, et je suis allé habiter chez mon père (j'arrivais au lycée), j'ai arrêté la programmation, et me suis lancé dans d'autres choses.
J'étais aisé à l'oral, plus que je ne le suis à cet instant, et j'étais ami avec tout le monde, tous les groupes sociaux, car je pratiquais tout, je trainais avec les littéraires, les scientifiques, les racailles, les skateurs, les sportifs, etc., etc. Au final je n'avais pas vraiment d'ami, mais énormément de "copains". Mes profs pensaient que j'étais surdoué à cause de mon aisance à parler, mais je pensais qu'ils me surestimer, et que c'était juste ma façon de parler qui les orienté dans cette conclusion.
Je séchais beaucoup l'école, ne faisais jamais mes devoirs, n'y allait généralement que pour les évaluations que je ne réussissais pas exceptionnellement, mais où j'avais des notes qui me permettaient de continuer dans mon parcours scolaire sans m'en inquiéter. J'avais en moyenne 50 journées d'absence par trimestre, alors que mes journées commençaient à 5h et se terminer à 3h. Il fallait que je n'aie pas une seule seconde pour penser, il fallait que je sois toujours actif pour limiter cette pensée qui me faisait mal, que je ne comprenais pas.. Comme tout ce que je savais je le savais, car je l'avais appris tout seul, de moi même, j'ai décidais d'arrêter le lycée, car je ne voyais pas l'intérêt, j'ai bossé pendant un an à McDo, mais passé de 800euros pour quelques heures à 800euros pour une centaine d'heures ça m'a fait un choc, alors j'ai arrêté et décidé de mettre ma capacité d'apprentissage, de compréhension, pour gagner de l'argent, j'ai commencé à arnaquer les banques, et d'autre système financier ( je le dis sans peine, car il n'y a rien si ce n'est ces quelques mots qui pourront m'inculper) afin de m'enrichir sans faire grand-chose finalement.
Mais cela fait deux ans que je suis perdu, j'ai laissé aller ma pensée, j'ai commencé à analyser le monde qui m'entourait dans sa globalité plutôt que simplement ce qui m'intéressait, et c'est à ce moment que j'y ai vu toutes ses imperfections, je ne comprenais plus le monde dans lequel je vivais, je ne le comprends pas encore aujourd'hui. Je suis arrivé à un point, ou je ne sais plus ce que je dois faire. Travailler ? Ça ne mène nulle part... Le système capitaliste est un système qui ne permet pas à l'humanité de se développer de façon exponentielle, notre démocratie est corrompue, nos dirigeants immatures, évoluer comme tout le monde évoluent, je ne peux pas, ça serait gâcher ma vie. Naitre, aller à l'école, travailler, mourir... Il y a trop d'inégalités, trop de choses "stupides" que je ne peux pas faire, ma façon de pensée est intuitive, j'essaye de toujours trouver le chemin le plus court, le plus pratique, celui qui serait mieux pour tout le monde, et quand la réalité diffère, je me retrouve bloqué, car incapable d'agir. J'ai l'impression de ne pas être naît dans le bon monde, un dégout immense pour le monde d'aujourd'hui dans lequel je ne peux pas m'épanouir.
Je ne sais pas quel est le but de la vie, qu'est-ce que je dois faire de la mienne ? Je peux avoir ce que je veux, comme surement tout le monde ici, quand je le veux, mais le problème c'est de savoir, qu'est-ce que je veux ? Je veux habiter dans un monde logique, mais le notre ne l'est pas. Il y a quelque temps j'ai pensé à me suicider, non pas que ça n'aille mal, mais c'est juste que je me disais à quoi bon vivre dans un monde où je ne pourrais jamais m'épanouir. J'ai l'impression de ne pas avoir ma place ici.. Je n'ai plus envie de gagner d'argent, plus envie d'avoir une immense télé dans un immense appart, tout ce que je veux, c'est pouvoir apprendre, réfléchir, je veux juste vivre une vie de penseur, et penser, car c'est ce que j'ai toujours fait. Aider à créer un monde meilleur, parfait, coordonné, mais on ne peut pas, dans ce monde, pour changer les choses il faut mener des révolutions, et pour avoir une humanité soudée, avec un but commun, il faudrait unir toutes les nations, mais les autres sont-ils prêts à passer à une étape supérieure ? Je n'en suis pas si sûr... Alors j'avais pensé à créer une "secte" évoluant sur des siècles et permettant une évolution de l'humanité. C'est là où je suis tombé sur les illuminati, et la franc maçonnerie, qui avait eux-mêmes entrepris le même objectif il y a quelque siècle. Ca m'a prouvé qu'il y avait eu des personnes comme moi, comme vous, qui pensaient, et essayaient d'arranger les choses, mais les choses ne vont toujours pas bien, et n'iront pas d'aussitôt.. M'enfin, que dois-je faire ? Je ne veux pas vivre d'amour et d'eau fraiche et juste penser, je veux avoir tout le confort actuel de l'information, de la technologie, du progrès, et continuer à penser pour progresser. Mais ce n'est pas un métier en soit... Alors je ne sais plus, comment orienter ma vie, que faire, etc., etc.
De plus, il y a beaucoup de chose que je remets en cause dans la "vie" actuelle et qui ne me permet pas d'avoir une vie normale (que je ne veux pas), les sentiments, les instincts, etc., etc. Je me suis complètement détaché de moi, je ne suis pas important, et je pense que les hommes donnent trop d'importance à qui ils sont eux que ne sont pas les autres, moi je passe plus de temps à savoir en quoi ma vie peut-être utile pour le monde et l'humanité, pas juste pour des besoins immédiat et éphémère égoïste et individualiste.
(Après mon test je suis tombé sur ce forum, et j'avoue que j'ai eu un nouvel espoir que je n'arrive pas à cerner encore, mais bon...)
Désolé c'est un peu brouillon et confus, je n’ai jamais été doué pour dire ce que je pensais simplement, soit j'en dis trop soit pas assez, mais jamais dans le bon ordre.
je suis arrivé à un point de ma vie, où je ne sais plus vers où me diriger, alors quand je suis arrivé ici, et que j'ai lu certaines personnes, avec des connaissances énormes, une aisance de langage à faire peur, et une logique que j'arrive à comprendre, mais ne maîtrise pas, je me suis senti... Heureux ?
Je ne sais pas vraiment en fait, c'est un sentiment que je n'avais jamais vécu, mais qui m'a permis de "reprendre foi" à la vie. Mais une question me bloque depuis quelques années et je comptais sur vous pour trouver une réponse à cette question, car je pense que nous avons dû nous poser la question au moins une fois, cependant, d'après ce que j'ai lu beaucoup d'entre vous ont trouvé une réponse et donc je demande égoïstement votre aide pour m'aider à avancer.
Il serait difficile d'introduire simplement la question sans vous dire comment je m'en suis retrouvé là, alors je vais faire un petit résumé de ma vie, peut-être que certain d'entre vous s'y reconnaîtrons et auront plus de facilité à m'éclairer avec votre propre expérience, je compte un peu dessus.
Mon premier souvenir remonte à mes 1/2 ans, quand j'étais à la crèche, je dois avoir une dizaine de souvenirs de cette période, mais qui ne me servent pas à grand-chose, ma vie était normale encore, à ce point là. Ma mère à perdu ses parents très tôt, elle a dû élevé trois enfants relativement rapidement, et donc n'a jamais eu l'occasion de faire d'étude ou autre, nous n'étions pas très riche, pour ne pas dire plutôt très pauvre, et mon père, séparé de ma mère depuis mes un an, était plutôt absent dans ma vie, quand j'ai eu besoin d'un peu d'argent, il a été là, mais sur le plan émotionnel et intellectuel ce n'était clairement pas vers lui que je devais me tourner..
Bref. Ma mère s'est mis en couple avec un homme lors de mes 2/3 ans. Ma vie a vraiment commencé à ce moment-là, j'ai passé mes années de maternelle enfermé dans le grenier, puis s'en est suivi une chambre partagée avec mon frère, je n'ai jamais eu l'occasion de lire, de construire, ou rien d'autre, je n'avais rien, que ma pensée et un bureau, un lit. J'ai appris à penser par moi même pendant ces longues heures passées dans le froid et l'humidité, dans la peur des rats et des souris qui côtoyaient également cette pièce. Mon beau père nous battait tous fréquemment, ma mère comprise, et elle nous battait également, pour se venger de ses propres coups reçus. 6 ans après, après une tentative de suicide de ma grande soeur ( j'avais eu un petit frère entre temps) nous avons appris que mon beau père l'avait violé depuis 5ans (de ses 10 à 15ans) il est allé en prison.
Nous avons déménagé en HLM, ma vie a été bercée par plein de choses, quand je m'intéressais à une chose je la faisais à fond, jusqu'à la lâchait et remettre tout cet intérêt sur une autre chose, j'ai pratiqué des dizaines de sports, l'écriture, la lecture, je joue de la guitare, batterie, basse, du piano, et de la flute traversière, etc., etc.
Quand j'étais au collège, je bossais au black, je faisais des sites web et des programmes pour des particuliers ou des petites sociétés, à l'époque le marché était bon, et je gagnais facilement 800euro en moyenne par site ou programme.
Ma mère m'a mis à la rue plus tard, et je suis allé habiter chez mon père (j'arrivais au lycée), j'ai arrêté la programmation, et me suis lancé dans d'autres choses.
J'étais aisé à l'oral, plus que je ne le suis à cet instant, et j'étais ami avec tout le monde, tous les groupes sociaux, car je pratiquais tout, je trainais avec les littéraires, les scientifiques, les racailles, les skateurs, les sportifs, etc., etc. Au final je n'avais pas vraiment d'ami, mais énormément de "copains". Mes profs pensaient que j'étais surdoué à cause de mon aisance à parler, mais je pensais qu'ils me surestimer, et que c'était juste ma façon de parler qui les orienté dans cette conclusion.
Je séchais beaucoup l'école, ne faisais jamais mes devoirs, n'y allait généralement que pour les évaluations que je ne réussissais pas exceptionnellement, mais où j'avais des notes qui me permettaient de continuer dans mon parcours scolaire sans m'en inquiéter. J'avais en moyenne 50 journées d'absence par trimestre, alors que mes journées commençaient à 5h et se terminer à 3h. Il fallait que je n'aie pas une seule seconde pour penser, il fallait que je sois toujours actif pour limiter cette pensée qui me faisait mal, que je ne comprenais pas.. Comme tout ce que je savais je le savais, car je l'avais appris tout seul, de moi même, j'ai décidais d'arrêter le lycée, car je ne voyais pas l'intérêt, j'ai bossé pendant un an à McDo, mais passé de 800euros pour quelques heures à 800euros pour une centaine d'heures ça m'a fait un choc, alors j'ai arrêté et décidé de mettre ma capacité d'apprentissage, de compréhension, pour gagner de l'argent, j'ai commencé à arnaquer les banques, et d'autre système financier ( je le dis sans peine, car il n'y a rien si ce n'est ces quelques mots qui pourront m'inculper) afin de m'enrichir sans faire grand-chose finalement.
Mais cela fait deux ans que je suis perdu, j'ai laissé aller ma pensée, j'ai commencé à analyser le monde qui m'entourait dans sa globalité plutôt que simplement ce qui m'intéressait, et c'est à ce moment que j'y ai vu toutes ses imperfections, je ne comprenais plus le monde dans lequel je vivais, je ne le comprends pas encore aujourd'hui. Je suis arrivé à un point, ou je ne sais plus ce que je dois faire. Travailler ? Ça ne mène nulle part... Le système capitaliste est un système qui ne permet pas à l'humanité de se développer de façon exponentielle, notre démocratie est corrompue, nos dirigeants immatures, évoluer comme tout le monde évoluent, je ne peux pas, ça serait gâcher ma vie. Naitre, aller à l'école, travailler, mourir... Il y a trop d'inégalités, trop de choses "stupides" que je ne peux pas faire, ma façon de pensée est intuitive, j'essaye de toujours trouver le chemin le plus court, le plus pratique, celui qui serait mieux pour tout le monde, et quand la réalité diffère, je me retrouve bloqué, car incapable d'agir. J'ai l'impression de ne pas être naît dans le bon monde, un dégout immense pour le monde d'aujourd'hui dans lequel je ne peux pas m'épanouir.
Je ne sais pas quel est le but de la vie, qu'est-ce que je dois faire de la mienne ? Je peux avoir ce que je veux, comme surement tout le monde ici, quand je le veux, mais le problème c'est de savoir, qu'est-ce que je veux ? Je veux habiter dans un monde logique, mais le notre ne l'est pas. Il y a quelque temps j'ai pensé à me suicider, non pas que ça n'aille mal, mais c'est juste que je me disais à quoi bon vivre dans un monde où je ne pourrais jamais m'épanouir. J'ai l'impression de ne pas avoir ma place ici.. Je n'ai plus envie de gagner d'argent, plus envie d'avoir une immense télé dans un immense appart, tout ce que je veux, c'est pouvoir apprendre, réfléchir, je veux juste vivre une vie de penseur, et penser, car c'est ce que j'ai toujours fait. Aider à créer un monde meilleur, parfait, coordonné, mais on ne peut pas, dans ce monde, pour changer les choses il faut mener des révolutions, et pour avoir une humanité soudée, avec un but commun, il faudrait unir toutes les nations, mais les autres sont-ils prêts à passer à une étape supérieure ? Je n'en suis pas si sûr... Alors j'avais pensé à créer une "secte" évoluant sur des siècles et permettant une évolution de l'humanité. C'est là où je suis tombé sur les illuminati, et la franc maçonnerie, qui avait eux-mêmes entrepris le même objectif il y a quelque siècle. Ca m'a prouvé qu'il y avait eu des personnes comme moi, comme vous, qui pensaient, et essayaient d'arranger les choses, mais les choses ne vont toujours pas bien, et n'iront pas d'aussitôt.. M'enfin, que dois-je faire ? Je ne veux pas vivre d'amour et d'eau fraiche et juste penser, je veux avoir tout le confort actuel de l'information, de la technologie, du progrès, et continuer à penser pour progresser. Mais ce n'est pas un métier en soit... Alors je ne sais plus, comment orienter ma vie, que faire, etc., etc.
De plus, il y a beaucoup de chose que je remets en cause dans la "vie" actuelle et qui ne me permet pas d'avoir une vie normale (que je ne veux pas), les sentiments, les instincts, etc., etc. Je me suis complètement détaché de moi, je ne suis pas important, et je pense que les hommes donnent trop d'importance à qui ils sont eux que ne sont pas les autres, moi je passe plus de temps à savoir en quoi ma vie peut-être utile pour le monde et l'humanité, pas juste pour des besoins immédiat et éphémère égoïste et individualiste.
(Après mon test je suis tombé sur ce forum, et j'avoue que j'ai eu un nouvel espoir que je n'arrive pas à cerner encore, mais bon...)
Désolé c'est un peu brouillon et confus, je n’ai jamais été doué pour dire ce que je pensais simplement, soit j'en dis trop soit pas assez, mais jamais dans le bon ordre.
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Ta vie aura le but que tu lui donnera.Je ne sais pas quel est le but de la vie, qu'est-ce que je dois faire de la mienne ?
Et mes moyens que tu utilisera pour y arriver indiqueront aux autres, si c'est pour une forme de bien ou une forme de mal.
Ce que je sais, c'est que se fixer un but est déja un but en soit...
Pas évidant tous cela.
Tous comme écrire ta tranche de vie, je suis sur que cela n'a pas été facile à réalisé et tu l'as fais.
Pourquoi poses tu cette question existentielle sur ce forum, là aussi tu vois tu as un but qui t'es à toi même caché.
Et moi, pourquoi je te réponds ces mots, quel est mon but...
A trop chercher de sens là ou il n'y en a pas forcément un, on en perd l’essentiel.
V I V R E
La seule phrase que je peux te citer vient de Diogène ; "Je ne cherche pas, je trouve."
Je ne cherche pas un sens à ma vie, je le trouve en vivant.
Alors j'avais pensé à créer une "secte" évoluant sur des siècles et permettant une évolution de l'humanité.
Invité- Invité
Re: Besoin d'un peu d'aide.
+1Mis En Pate Ugly Brat a écrit:A trop chercher de sens là ou il n'y en a pas forcément un, on en perd l’essentiel.
V I V R E
La seule phrase que je peux te citer vient de Diogène ; "Je ne cherche pas, je trouve."
Je ne cherche pas un sens à ma vie, je le trouve en vivant.
Invité- Invité
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Bonjour Shinyuu, ce n'est pas brouillon.
En quelque mois j'ai rencontré 2 personnes (cela recoupe un peu tes questionnement et donc les miens).
La première, tout comme toi, a vécue plusieurs mois ne dormant que 2-3heures par nuits, pour éviter de penser, elle travaillait, apprenait, sans cesse, jusqu'à l'épuisement. Elle avait aussi des problématiques de violences familiales.
La deuxième est perdue, elle a 25 ans, ne trouve pas de but à sa vie même si elle semble heureuse et épanouie au premier abord. Elle est venue me demander comment donner du sens à sa vie ... c'était une conversation un poil alcoolisée (et uniquement entamée, pas consommée) qui découlait d'une précédente conversation, sobre celle ci (sur des aspects moins profonds). A la suite, j'allais fumer, elle aussi, entourés, je n'ai plus de nouvelles.
Ces deux premiers paragraphes sont là uniquement pour te dire que tu n'es pas seul, et puis ça me permet de raconter un peu ma vie, ça me soulage.
Je rejoindrais MEPU en partie. C'est lorsque l'on abandonne l'idée de sens fondamentale de la vie qu'on se permet alors d'en profiter. Mais cette réponse ne règle pas tout.
Abandonner l'idée de sens n'empêche pas d'en créer, seul, ou à travers la société, aussi dégueulasse soit elle.
"Misère de l’homme sans Dieu, disait Pascal. Misère de l’homme sans mission ni consécration sociale. En effet, sans aller jusqu’à dire, avec Durkheim, "la société, c’est Dieu", je dirais : Dieu, ce n’est jamais que la société." - Pierre Bourdieu
Ca c'est pour la vision sociologique.
Et a vrai dire, créer du sens peut se faire par différents moyens, diversifiés et finis. Diversifié, puis-qu’alors si l'une des branches se rompt tu restes debout ... Finis ou en tout cas qui permet, une fois accomplie, de se retourner, de s'en satisfaire.
Que dirais tu de séparer tes problématiques ?
Le bon vieux Descartes en serait ravi ...
En quelque mois j'ai rencontré 2 personnes (cela recoupe un peu tes questionnement et donc les miens).
La première, tout comme toi, a vécue plusieurs mois ne dormant que 2-3heures par nuits, pour éviter de penser, elle travaillait, apprenait, sans cesse, jusqu'à l'épuisement. Elle avait aussi des problématiques de violences familiales.
La deuxième est perdue, elle a 25 ans, ne trouve pas de but à sa vie même si elle semble heureuse et épanouie au premier abord. Elle est venue me demander comment donner du sens à sa vie ... c'était une conversation un poil alcoolisée (et uniquement entamée, pas consommée) qui découlait d'une précédente conversation, sobre celle ci (sur des aspects moins profonds). A la suite, j'allais fumer, elle aussi, entourés, je n'ai plus de nouvelles.
Ces deux premiers paragraphes sont là uniquement pour te dire que tu n'es pas seul, et puis ça me permet de raconter un peu ma vie, ça me soulage.
Je rejoindrais MEPU en partie. C'est lorsque l'on abandonne l'idée de sens fondamentale de la vie qu'on se permet alors d'en profiter. Mais cette réponse ne règle pas tout.
Abandonner l'idée de sens n'empêche pas d'en créer, seul, ou à travers la société, aussi dégueulasse soit elle.
"Misère de l’homme sans Dieu, disait Pascal. Misère de l’homme sans mission ni consécration sociale. En effet, sans aller jusqu’à dire, avec Durkheim, "la société, c’est Dieu", je dirais : Dieu, ce n’est jamais que la société." - Pierre Bourdieu
Ca c'est pour la vision sociologique.
Et a vrai dire, créer du sens peut se faire par différents moyens, diversifiés et finis. Diversifié, puis-qu’alors si l'une des branches se rompt tu restes debout ... Finis ou en tout cas qui permet, une fois accomplie, de se retourner, de s'en satisfaire.
Que dirais tu de séparer tes problématiques ?
Le bon vieux Descartes en serait ravi ...
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Merci pour ta réponse.
Il y a une chose que je n'ai jamais comprise. "Vivre" ça veut dire quoi vivre ?
Comme tu l'as dit, "Ta vie aura le but que tu lui donneras." Mais quel but lui donner ?
Ce n’est pas évident de se "laisser" vivre. La preuve c'est que je me retrouve bloqué face à un mur, car je ne sais pas quoi faire de ma vie. Je ne sais pas s’il y a une raison à la vie, mais s’il y en a une je pense qu'elle se reflète à travers nos capacités, et quand je vois de quoi l'humanité serait capable si nous décidions d'agir intelligemment, je perds l'intérêt pour ce monde, car il ne correspond pas à celui dont je rêve.
Alors que faire? Comme je le dis, je ne peux pas continuer sans me poser de question parce que, si je continue je tomberai dans le vide nécessairement, mon but fait office de pont, mais je ne sais pas dans quelle direction aller, et je ne peux pas juste choisir une direction au hasard et laisser ma vie être le fruit d'un choix hasardeux. Pour construire ce pont et pouvoir continuer à avancer, il faut d'abord que je sache dans quelle direction aller. Mon but ultime serait de rendre ce monde idéal, mais ce monde idéal pour moi ne l'est pas nécessairement pour d'autres, et puis le monde actuel peut déjà être idéal pour certains, même à travers ses défauts et ses qualités. Mais je crois être perfectionniste au point où je me bloque à cause de l'imperfection de notre système de vie. Je ne peux pas vivre dans cette société qui ne correspond pas à l'idée que je me fais de la vie. J'ai l'impression de n'avoir ma place nulle part. Je suis vraiment dans une impasse...
"Ce que je sais, c'est que se fixer un but est déjà un but en soi..."
C'est sûr, mais si je passe ma vie à chercher mon but, ça ne me mènera nulle part, et j'ai déjà conscience d'avoir assez perdu de temps comme ça. Je ne veux pas nécessairement trouver un but, je veux juste savoir quoi faire. Je suis complètement perdu.
Merci pour ta réponse Bibo, et merci pour ton partage également. Ça aide.
"Je rejoindrais MEPU en partie. C'est lorsque l'on abandonne l'idée de sens fondamentale de la vie qu'on se permet alors d'en profiter. Mais cette réponse ne règle pas tout."
Je ne me prononce pas sur un sens fondamental à la vie, il y a un sens naturel à tout, car tout a une raison et c'est un élément clef de notre environnement. Mais, je ne peux pas profiter de la vie comme les autres en profitent, je n’y trouve aucun intérêt. Je déteste les personnes matérialiste et superficielle. Et je commence à m'ennuyer quand je lis un livre fiction, une série ou un film qui ne me fait pas réfléchir sur un sujet existentiel. J'ai arrêté le sport alors qu'au lycée j'en faisais 35h par semaine, parce que je n'y trouve plus d'intérêt, j'ai arrêté de jouer de la musique, j'ai arrêté d'écrire des poèmes, j'ai presque arrêté tout ce qui faisait de moi quelqu'un d'exceptionnel quand j'étais plus jeune, car je ne les faisais que pour être "accepté" aux yeux des autres, sauf que quand j'ai compris que finalement ce que voyait les autres n'était que superflu, j'ai arrêté de vouloir paraître bien à leur regard, et j'ai commencé à réfléchir à comment vivre intelligemment, mais je ne trouve pas de réponse, peut-être que malgré mon THQI je ne suis pas réellement (ce qui m'a valu un aspect relativement prétentieux) J’ai d'ailleurs toujours pensé que si je ne pouvais vivre comme les autres c'était soit, car j'étais beaucoup plus intelligent qu'eux, soit beaucoup plus stupide.(ce qui m'a valu un côté relativement prétentieux) Mais une chose est sûre, je suis incapable de "vivre" je ne considère même pas ce mot comme un verbe. C'est juste un état, vivre ces êtres vivant " point ".
"Abandonner l'idée de sens n'empêche pas d'en créer, seul, ou à travers la société, aussi dégueulasse soit elle."
Là est justement tout l'intérêt, mais lequel créer ?
"Que dirais-tu de séparer tes problématiques ? "
Que veux-tu dire par là ?
Je comprends tout à fait ce que vous essayez de dire, mais je comprends aussi que je n'arrive pas à réellement le comprendre (cf plus haut.) Je ne peux pas juste vivre. C'est tellement ennuyant de vivre comme la plupart des gens vivent. En tout cas c'est comme ça que je le ressens. Je n'arrive à prendre aucune vie pour modèle...
Il y a une chose que je n'ai jamais comprise. "Vivre" ça veut dire quoi vivre ?
Comme tu l'as dit, "Ta vie aura le but que tu lui donneras." Mais quel but lui donner ?
Ce n’est pas évident de se "laisser" vivre. La preuve c'est que je me retrouve bloqué face à un mur, car je ne sais pas quoi faire de ma vie. Je ne sais pas s’il y a une raison à la vie, mais s’il y en a une je pense qu'elle se reflète à travers nos capacités, et quand je vois de quoi l'humanité serait capable si nous décidions d'agir intelligemment, je perds l'intérêt pour ce monde, car il ne correspond pas à celui dont je rêve.
Alors que faire? Comme je le dis, je ne peux pas continuer sans me poser de question parce que, si je continue je tomberai dans le vide nécessairement, mon but fait office de pont, mais je ne sais pas dans quelle direction aller, et je ne peux pas juste choisir une direction au hasard et laisser ma vie être le fruit d'un choix hasardeux. Pour construire ce pont et pouvoir continuer à avancer, il faut d'abord que je sache dans quelle direction aller. Mon but ultime serait de rendre ce monde idéal, mais ce monde idéal pour moi ne l'est pas nécessairement pour d'autres, et puis le monde actuel peut déjà être idéal pour certains, même à travers ses défauts et ses qualités. Mais je crois être perfectionniste au point où je me bloque à cause de l'imperfection de notre système de vie. Je ne peux pas vivre dans cette société qui ne correspond pas à l'idée que je me fais de la vie. J'ai l'impression de n'avoir ma place nulle part. Je suis vraiment dans une impasse...
"Ce que je sais, c'est que se fixer un but est déjà un but en soi..."
C'est sûr, mais si je passe ma vie à chercher mon but, ça ne me mènera nulle part, et j'ai déjà conscience d'avoir assez perdu de temps comme ça. Je ne veux pas nécessairement trouver un but, je veux juste savoir quoi faire. Je suis complètement perdu.
Merci pour ta réponse Bibo, et merci pour ton partage également. Ça aide.
"Je rejoindrais MEPU en partie. C'est lorsque l'on abandonne l'idée de sens fondamentale de la vie qu'on se permet alors d'en profiter. Mais cette réponse ne règle pas tout."
Je ne me prononce pas sur un sens fondamental à la vie, il y a un sens naturel à tout, car tout a une raison et c'est un élément clef de notre environnement. Mais, je ne peux pas profiter de la vie comme les autres en profitent, je n’y trouve aucun intérêt. Je déteste les personnes matérialiste et superficielle. Et je commence à m'ennuyer quand je lis un livre fiction, une série ou un film qui ne me fait pas réfléchir sur un sujet existentiel. J'ai arrêté le sport alors qu'au lycée j'en faisais 35h par semaine, parce que je n'y trouve plus d'intérêt, j'ai arrêté de jouer de la musique, j'ai arrêté d'écrire des poèmes, j'ai presque arrêté tout ce qui faisait de moi quelqu'un d'exceptionnel quand j'étais plus jeune, car je ne les faisais que pour être "accepté" aux yeux des autres, sauf que quand j'ai compris que finalement ce que voyait les autres n'était que superflu, j'ai arrêté de vouloir paraître bien à leur regard, et j'ai commencé à réfléchir à comment vivre intelligemment, mais je ne trouve pas de réponse, peut-être que malgré mon THQI je ne suis pas réellement (ce qui m'a valu un aspect relativement prétentieux) J’ai d'ailleurs toujours pensé que si je ne pouvais vivre comme les autres c'était soit, car j'étais beaucoup plus intelligent qu'eux, soit beaucoup plus stupide.(ce qui m'a valu un côté relativement prétentieux) Mais une chose est sûre, je suis incapable de "vivre" je ne considère même pas ce mot comme un verbe. C'est juste un état, vivre ces êtres vivant " point ".
"Abandonner l'idée de sens n'empêche pas d'en créer, seul, ou à travers la société, aussi dégueulasse soit elle."
Là est justement tout l'intérêt, mais lequel créer ?
"Que dirais-tu de séparer tes problématiques ? "
Que veux-tu dire par là ?
Je comprends tout à fait ce que vous essayez de dire, mais je comprends aussi que je n'arrive pas à réellement le comprendre (cf plus haut.) Je ne peux pas juste vivre. C'est tellement ennuyant de vivre comme la plupart des gens vivent. En tout cas c'est comme ça que je le ressens. Je n'arrive à prendre aucune vie pour modèle...
Re: Besoin d'un peu d'aide.
N'y trouvais tu vraiment aucun plaisir ? Même le plus infime ? Jouer de la musique seul vaut aussi comme action pour acceptation ? Pareil pour les poêmes ... ce sont à la base, avant d'être utilisé comme tu l'as fais pour ce faire accepter, des moyens d'expression, de ce qu'il y a de plus beau et de plus horrible, de ce que l'on arrive pas à définir. Impossible de te les réapproprier ? De transcender cette activité que tu n'utilisais que sous un prisme (si c'est bien le cas) ?Shinyuu a écrit:
J'ai arrêté le sport alors qu'au lycée j'en faisais 35h par semaine, parce que je n'y trouve plus d'intérêt, j'ai arrêté de jouer de la musique, j'ai arrêté d'écrire des poèmes, j'ai presque arrêté tout ce qui faisait de moi quelqu'un d'exceptionnel quand j'étais plus jeune, car je ne les faisais que pour être "accepté" aux yeux des autres,
J'ai parfois du mal à me lancer dans une activité. Ce n'est qu'une fois dedans, ou bien dans l'après que le plaisir revient, ce qui ne m'empêche pas d'avoir toujours du mal à m'y replonger.
Je ne sais plus comment j'ai commencé à jouer au foot. Je sais que ça me permettait d'être accepté. Je continue, j'y trouve des points positifs ; la balance gain/coût me convient.
Malgré le fait d'évoquer ici des choses "superficielles", je penses que le sens/but commence par cela. La confrontation au réel, l'augmentation de notre sensibilité quand à ce réel, le dépassement, la reconnaissance de soi par soi comme influent et vivant.
Cela peut être une fin en soit, non pas pour donner du sens ni pour le combler, mais bien pour atténuer cette sensation d'inutilité, l'anxiété profonde du questionnement incessant.
Si tu poses la question, c'est qu'alors tu en as plusieurs en tête ? Est - ce la question du choix qui te turlupine ?Shinyuu a écrit:
"Abandonner l'idée de sens n'empêche pas d'en créer, seul, ou à travers la société, aussi dégueulasse soit elle."
Là est justement tout l'intérêt, mais lequel créer ?
C'est en fait ce que tu as fais en me répondant, en évoquant plus particulièrement la notion d'activité simple, en la séparant du questionnement de l'idée de sens.Shinyuu a écrit:
"Que dirais-tu de séparer tes problématiques ? "
Que veux-tu dire par là ?
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Bibo a écrit:
N'y trouvais-tu vraiment aucun plaisir ? Même le plus infime ? Jouer de la musique seul vaut aussi comme action pour acceptation ? Pareil pour les poèmes ... ce sont à la base, avant d'être utilisé comme tu l'as fait pour ce faire accepter, des moyens d'expression, de ce qu'il y a de plus beau et de plus horrible, de ce que l'on n’arrive pas à définir. Impossible de te les réapproprier ? De transcender cette activité que tu n'utilisais que sous un prisme (si c'est bien le cas) ?
Non... En fait, quand je fais une chose, je la fais à fond, comme si c'était le but de ma vie ( et je le ressens ) par exemple quand j'ai commencé l'athlétisme, je voulais allez au JO, en minime j'ai même battu le record de France lors des championnats régional. Mais l'envie ne reste jamais longtemps, j'ai commencé à apprendre le chinois, le japonais, l'allemand etc. etc. je ne fais tellement que ça, que je deviens bon rapidement, et dès que je commence à devenir assez bon pour que les autres m'en félicitent, j'arrête, Ca ne me plaît plus, m'intéresse plus. Je l'ai ressenti précisément à un moment de ma vie, j'étais en 1ère, y'avait une association sportive, et j'ai décidé de me mettre au badminton, mes capacités physiques me suffisaient à avoir un bon niveau, mais contre ceux qui en faisait depuis des années je me faisais démonter, je n’arrivais pas à suivre, j'ai passé 6h par jour à faire du badminton, je regardais pendant des heures les vidéos, étudiant tous les mouvements, les effets, les positions des raquettes, les déplacements etc. etc. en deux mois j'ai pu battre le meilleur du groupe, et dès que je l'eus battu, j'ai perdu la passion quasiment instantanément. Et ce n'est pas que pour les activités, même mes relations amoureuses ont toujours était ultra passionnelle, et dès que la personne avec qui je suis est folle amoureuse de moi au point de ne jurer que par moi, je ne ressens plus rien pour elle, ça part aussi vite que c'est venu. Non pas que je veuille jouer avec elle, j'aime à un point inimaginable, mais de façon éphémère. Tout vient, tout part. J'aime tout faire, mais une fois que je l'ai fait, ça ne m'intéresse plus.
J'ai parfois du mal à me lancer dans une activité. Ce n'est qu'une fois dedans, ou bien dans l'après que le plaisir revient, ce qui ne m'empêche pas d'avoir toujours du mal à m'y replonger.
J'ai du mal à comprendre ce que tu ressens exactement ? J'ai l'impression que c'est l'inverse, mais à la fois la même chose que moi.
C'est une remarque vraiment pertinente ! C'est une façon de voir les choses je te l'accorde, mais l'après et souvent plus difficile à gérer.Malgré le fait d'évoquer ici des choses "superficielles", je pense que le sens/but commence par cela. La confrontation au réel, l'augmentation de notre sensibilité quant à ce réel, le dépassement, la reconnaissance de soi par soi comme influente et vivant.
Cela peut être une fin en soi, non pas pour donner du sens ni pour le combler, mais bien pour atténuer cette sensation d'inutilité, l'anxiété profonde du questionnement incessant.
Bien sûr ! Ce n'est pas comme si j'avais consacré ma vie jusqu'à présent à une seule chose, ou un domaine bien défini. J'aimais autant la littérature que les maths que l'histoire et que le sport. J'aime tout, j'aime la vie, j'aime tout ce qui existe et c'est ce qui me pose problème, je ne peux pas me diriger vers une seule chose, je finirai par l'abandonner pour partir ailleurs... Comment gérer ça ? Je me dis que c'est qu'à chaque fois c'est juste, car finalement ce n'est pas la chose qui me correspond, mais je commence à douter du fait qu'il existe quelque chose qui me corresponde, ce qui me correspond finalement n'est-ce pas la variété ? Le problème c'est qu'à réfléchir quoi faire je ne fais rien...Si tu poses la question, c'est qu'alors tu en as plusieurs en tête ? Est - ce la question du choix qui te turlupine ?
Je ne sais même pas la réponse que j'attends. Ce que j'aime, c'est trouver des solutions à des problèmes, à petite comme à grande échelle, parler de questions existentielle, philosophique ou psychologique, comprendre comment les choses fonctionnent, aller jusqu'à la racine de tout pour le maîtriser complètement, tout apprendre et tout connaître, penser et parler simplement. J'aime particulièrement les échecs et papier cailloux ciseau, qui sont pour moi des jeux de réflexion très intense. Voilà, c'est ça, c'est la réflexion qui me plaît. Je crois... Je ne sais même pas en fait.
D'après ce que tu lis de moi et de tout ça, tu devrais commencer à comprendre comment je pense. Et pour ce que je ressens, je pense qu'on ressent les choses plus ou moins de la même manière ici, car ça je l'ai ressenti en arrivant. Avec tout ça, n'as-tu pas une idée de ce que je pourrais faire de ma vie ? Suivre le même chemin que tout le monde ? Trouver un travail etc. etc. m'exiler dans la forêt ? Devenir un hors la loi, révolutionnaire ? Travailler pour le gouvernement ? Je ne sais pas... Et j'ai envie de crier ma rage de ne pas savoir, je trouve toujours une réponse à tout d'habitude, même fausse ou approximative, mais là... JE N'AI RIEN DU TOUT. C'est tellement... je ne peux même pas mettre de mot dessus. Et j’espérais qu'ici, certaines personnes seraient passées par cette étape et auraient pu m'aider. M'enseigner, me dire comment elles ont trouvé leur "vocation".
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Je tiens d'ailleurs à m'excuser de porter l'attention sur moi, et à vous remercier de me lire et de me répondre.
Je sais que ce n'est pas le but du forum de gérer des problèmes comme ça, et ça m'embête un peu de m'en servir dans mon propre intérêt. Mais bon, j'avais l'espoir de trouver certaines réponses au travers de vos expériences !
Je sais que ce n'est pas le but du forum de gérer des problèmes comme ça, et ça m'embête un peu de m'en servir dans mon propre intérêt. Mais bon, j'avais l'espoir de trouver certaines réponses au travers de vos expériences !
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Juste pour exprimer que je partage souvent le même genre de ressenti, du coup je vois les apprentissages et l' expertise dans certains domaines comme de la nourriture pour le système nerveux, après savoir comment tout cela va se réorganiser pour faire émerger du sens, une chose est sur il y a des nécessaires temps de digestion j'ai l'impression ... je sais pas si ça nous appartient vraiment, si on est responsable du sens qu'on donne aux choses, ou finalement que les choses nous donnent ( une vie à cette époque de l'humanité dans ce contexte ... forcement y'a du neuf qui se trâme sous les caboches )
Ces dernières années j 'ai pas mal ouvert de chemin dans ma vie, en tentant de comprendre des trucs ... J'ai l'impression qu'on ne peut avoir que l' intention du changement , l' intention de la quête .
Après la manière dont les choses se construisent à travers nous, je sais pas si on a grande prise sur le processus, mais c'est sans doutes possible
ça me rappel un de mes questionements sur ce forum https://www.zebrascrossing.net/t17096-une-histoire-de-vie-base-sur-ses-apprentissages
Merci pour tes réflexions à ciel ouvert en tout cas (et désolé pour mon expression approximative )
Ces dernières années j 'ai pas mal ouvert de chemin dans ma vie, en tentant de comprendre des trucs ... J'ai l'impression qu'on ne peut avoir que l' intention du changement , l' intention de la quête .
Après la manière dont les choses se construisent à travers nous, je sais pas si on a grande prise sur le processus, mais c'est sans doutes possible
ça me rappel un de mes questionements sur ce forum https://www.zebrascrossing.net/t17096-une-histoire-de-vie-base-sur-ses-apprentissages
Merci pour tes réflexions à ciel ouvert en tout cas (et désolé pour mon expression approximative )
Invité- Invité
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Aucun lien entre toutes ses activités (structurels - philosophique - je - ne - sais - pas - quoi - d'autre)? Mis à part le fait d'avoir comme but le premier signe de reconnaissance d'autrui ?Shinyuu a écrit:
Non... En fait, quand je fais une chose, je la fais à fond, comme si c'était le but de ma vie ( et je le ressens ) [...]. Mais l'envie ne reste jamais longtemps,
C'est un challenge à chaque fois, réussie apparemment, mais, as tu un exemple d'échec ?
Je dirais que c'est différent. Ça concerne plutôt les "petites" activités me concernant, celles que j'effectue seul. Lorsque l'activité met en jeu d'autres individus que moi, cette difficulté à m'y plonger disparaît.Shinyuu a écrit:J'ai du mal à comprendre ce que tu ressens exactement ? J'ai l'impression que c'est l'inverse, mais à la fois la même chose que moi.J'ai parfois du mal à me lancer dans une activité. Ce n'est qu'une fois dedans, ou bien dans l'après que le plaisir revient, ce qui ne m'empêche pas d'avoir toujours du mal à m'y replonger.
Exemple concret : J'ai le choix entre regarder des séries, continuer à apprendre le Python, relire mes cours, aller me promener, aller acheter de la bouffe en avance. Je m'imagine parfois effectuant chacune de ces activités, sans me lancer, même si je sais que chacune d'entre elles m'apportera un plaisir ou un soulagement.
L'après ? Tu veux dire, une fois les contraintes dépassées ? L'activité/l'action maîtrisée ?Shinyuu a écrit:
C'est une remarque vraiment pertinente ! C'est une façon de voir les choses je te l'accorde, mais l'après et souvent plus difficile à gérer.
Cet après m'est rassurant, puisqu'il signifie que j'ai acquis quelque chose, un quelque chose réutilisable, que je peux mettre en œuvre à peu près quand je veux, et qui, lorsqu'il s'exprime, me donne toujours du plaisir.
Je ne sais pas. Pourquoi le vois tu comme un problème à gérer ? Tu supposes que ce comportement est à la base (ou contribue) à ton mal-être ?Shinyuu a écrit:
je finirai par l'abandonner pour partir ailleurs... Comment gérer ça ?
Peut être n'es tu pas assez ambitieux (oui cela devrais te faire sourire après avoir écris que tu voulais sauver le monde ou presque).Shinyuu a écrit:
Je me dis que c'est qu'à chaque fois c'est juste, car finalement ce n'est pas la chose qui me correspond, mais je commence à douter du fait qu'il existe quelque chose qui me corresponde, ce qui me correspond finalement n'est-ce pas la variété ?
Pourquoi chercher des activités qui te correspondent alors que tu peux correspondre à n'importe qu'elle activité ? Certains touchent-à-tous, parfois, sont appelés "entrepreneurs" quand ils arrivent à mettre en application une multitude de savoirs autour d'un projet (ou de pleins de projets).
Shinyuu a écrit:
Suivre le même chemin que tout le monde ?
Je penses que ce chemin là n'existe pas. Les vies sont toutes plus compliquées qu'elles en ont l'air.
Mais je vois le fond.
Pourquoi pas les 4 ? Pas forcément à la fois hein, mais bon, tant qu'à faire, autant essayer !Shinyuu a écrit:
Avec tout ça, n'as-tu pas une idée de ce que je pourrais faire de ma vie ?
Trouver un travail etc. etc. m'exiler dans la forêt ?
Devenir un hors la loi, révolutionnaire ? Travailler pour le gouvernement ? Je ne sais pas...
J'ai commencé un début de réponse un peu plu haut à propos. J'attends de voir ce que tu en dis pour continuer.
Re: Besoin d'un peu d'aide.
seïphys a écrit:Juste pour exprimer que je partage souvent le même genre de ressenti, du coup je vois les apprentissages et l' expertise dans certains domaines comme de la nourriture pour le système nerveux, après savoir comment tout cela va se réorganiser pour faire émerger du sens, une chose est sur il y a des nécessaires temps de digestion j'ai l'impression ... je sais pas si ça nous appartient vraiment, si on est responsable du sens qu'on donne aux choses, ou finalement que les choses nous donnent ( une vie à cette époque de l'humanité dans ce contexte ... forcement y'a du neuf qui se trâme sous les caboches )
C'est exactement ça ! J'ai lu le thread aussi, en entier, et j'ai pu en conclure deux choses. 1) on vit les choses exactement de la même manière 2) on en a conclu des choses qui ne sont pas similaires, mais pas si éloignées. Le fait de voir les trajectoires parfaites, de ressentir l'apprentissage comme nourriture, de réussir à déterminer une situation avant qu'elle ne se produise en fonction des probabilités et des données que l'ont a, de réfléchir au fonctionnement, mécanisme, et impact qu'ont les choses, etc., etc. J'ai la nette impression que l'on vit la même chose, mais qu'on le ressent différemment.
Pour la digestion, je suis aussi d'accord. Après chaque nouvelle chose acquise, je ne fais rien pendant une ou deux semaines voir quelques mois parfois avant que la faim ne revienne.
Une discussion s'impose !
D'ailleurs du coup, que fais-tu dans ta vie ? Si ce n'est que tout ça bien sûr. Tu as choisi de vivre dans la société ?
Bibo a écrit: Aucun lien entre toutes ses activités (structurels - philosophique - je - ne - sais - pas - quoi - d'autre)? Mis à part le fait d'avoir comme but le premier signe de reconnaissance d'autrui ?
C'est un challenge à chaque fois, réussie apparemment, mais, as-tu un exemple d'échec ?
Non le but n'est pas la reconnaissance d'autrui, la reconnaissance d'autrui cause la fin de l'intérêt que je porte à l'activité, je suis comme toi dans le fait que l'envie viens après avoir commencé, je commence une chose et quand je la commence j'en deviens fou au point d'y passer mes journées.
Et non, c'est l'inverse, c'est un échec à chaque fois. Car justement, j'arrête. Je n'atteins jamais le but que je me fixe, car mon but est à chaque fois l'extrême, je pousse toujours tout à l'extrême et tu relèves un point important.
Je dirais que c'est différent. Ça concerne plutôt les "petites" activités me concernant, celles que j'effectue seul. Lorsque l'activité met en jeu d'autres individus que moi, cette difficulté à m'y plonger disparaît.
Exemple concret : J'ai le choix entre regarder des séries, continuer à apprendre le Python, relire mes cours, aller me promener, aller acheter de la bouffe en avance. Je m'imagine parfois effectuant chacune de ces activités, sans me lancer, même si je sais que chacune d'entre elles m'apportera un plaisir ou un soulagement.
Feignant ! Cela dit, si quand ça implique autrui la difficulté disparaît c'est peut-être dû au fait que tu te sentes redevable envers les autres ? Tu te sens obligé de ne pas manquer le moment, car les autres comptent sur toi ? Qu'est-ce qui se passe de différend dans ta tête dans ces moments-là ?
L'après ? Tu veux dire, une fois les contraintes dépassées ? L'activité/l'action maîtrisée ?
Cet après m'est rassurant, puisqu'il signifie que j'ai acquis quelque chose, un quelque chose réutilisable, que je peux mettre en œuvre à peu près quand je veux, et qui, lorsqu'il s'exprime, me donne toujours du plaisir.
Je vois ce que tu veux dire. En fait mon problème réside non pas dans le fait de faire pleins d'activité différente et de les abandonner. En fait, c'est plutôt le fait de n'avoir aucune activité primaire, aucune activité qui pourrait me servir à choisir ma voie professionnelle, ou l'orientation de ma vie, ce sur quoi elle va se baser " le fil conducteur", tu travaille ? Comment as-tu décidé ce que tu allais faire ? Pourquoi avoir choisi ça plutôt qu'autre chose ?
Nous sommes capable de comprendre le monde qui nous entoure, on comprend aussi que notre environnement nous conditionne et nous fait évoluer, mais nous avons la capacité de créer également un environnement et donc de choisir comment nous voulons nous même nous conditionner, mais là est le problème, quand on sait comment changer de personnalité, on finit par ne plus en avoir réellement, et donc, on ne sait plus vraiment à quoi se consacrer... J'aime apprendre oui, car je n'ai l'impression de n'"être" qu'à travers l'objectivité, l'information pure. J'aime les sentiments également, car on les ressent dans tout le corps. C'est une sensation que j'apprécie, peu importe le sentiment ressenti.
Mais je n'ai peut-être pas été assez précis, c'est vrai que le fait de vivre ça n'est pas un problème en soi, c'est plutôt le fait de ne pas me trouver une place dans notre société, je pense. En même temps, vu la vision que j'en ai ce n'est pas étonnant, mais bon.
oui tu as raison, mais tous les grands entrepreneurs ont généralement une spécificité, le problème c'est que je n'en trouve aucune. J'ai déjà pensé créer mon propre entrepris, plusieurs fois même, et à chaque fois dans des domaines différents... Mais je ne peux pas créer une entreprise à chaque fois que l'idée m'en vient, si j'en créer une pour l'abandonner quelques mois plus tard et recommencer je vais y perdre au change.Peut être n'es tu pas assez ambitieux (oui cela devrais te faire sourire après avoir écris que tu voulais sauver le monde ou presque).
Pourquoi chercher des activités qui te correspondent alors que tu peux correspondre à n'importe qu'elle activité ? Certains touchent-à-tous, parfois, sont appelés "entrepreneurs" quand ils arrivent à mettre en application une multitude de savoirs autour d'un projet (ou de pleins de projets).
Je pense que ce chemin-là n'existe pas. Les vies sont toutes plus compliquées qu'elles en ont l'air.
Mais je vois le fond."
Je voulais dire par là vivre en société, et avoir le même fil conducteur que la plupart des personnes, trouver un secteur de travail, former une famille, s'acheter une maison, avoir des enfants, les élever, les voir grandir, et vivre sa retraite ensuite. Je ne voudrais pas suivre ce schéma-là (je sais qu'il y a d'autres choses que ça dans la vie des personnes, mais c'est, je pense, la colonne vertébrale de leur vie)
Pourquoi pas les 4 ? Pas forcément à la fois hein, mais bon, tant qu'à faire, autant essayer !
J'ai commencé un début de réponse un peu plus haut à propos. J'attends de voir ce que tu en dis pour continuer.
C'est ce que j'ai fait toute ma vie: "essayer". Mais je ne peux pas tout essayer même si je le voulais, car on vit dans un monde où ont a besoin d'argent. Et que pour avoir de l'argent il faut soit le gagner soit le voler. Et si le but est donc de gagner de l'argent, je choisirais la solution la plus simple. Mais au final on en revient à la case départ.
Tu l'as eu ?
Re: Besoin d'un peu d'aide.
ça fait plaisir de lire ton enthousiasme pour mon partage ! la société, oui j' essaye de m'y intégrer , ça m' a l'air important ...
Invité- Invité
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Mais tu as une idée de ce qu'est l'extrême ? Mentalement je veux dire, tu te le représentes comment ? C'est l'extrême par rapport à quoi ?Shinyuu a écrit:
Je n'atteins jamais le but que je me fixe, car mon but est à chaque fois l'extrême, je pousse toujours tout à l'extrême et tu relèves un point important.
Concernant autrui, oui c'est un mécanisme sociale très commun. Tu auras par exemple plus de chances d'arrêter de fumer si tu l'annonces à tous tes amis. Cela ne dépend plus que de moi, mais également de la vision de l'autre me concernant. Les personnes proches donnent elles aussi du sens.Shinyuu a écrit:
Cela dit, si quand ça implique autrui la difficulté disparaît c'est peut-être dû au fait que tu te sentes redevable envers les autres ?
Quel genre d'activités primaires potentielles as tu en tête ?Shinyuu a écrit:
En fait, c'est plutôt le fait de n'avoir aucune activité primaire, aucune activité qui pourrait me servir à choisir ma voie professionnelle, ou l'orientation de ma vie, ce sur quoi elle va se baser " le fil conducteur"
https://www.zebrascrossing.net/t13153p40-j-etais-la-sans-le-savoir-maintenant-je-sais-j-y-suis-j-y-resteShinyuu a écrit:
, tu travaille ? Comment as-tu décidé ce que tu allais faire ? Pourquoi avoir choisi ça plutôt qu'autre chose ?
L'avant dernier post, je tente une explication.
Là tout de suite, je suis en L3 de psychologie en Erasmus à Budapest.
C'est un avancement dans la problématique qui mérite d'être mis en évidence, même si il était présent au début ; ça permet de hiérarchiser.Shinyuu a écrit:
Mais je n'ai peut-être pas été assez précis, c'est vrai que le fait de vivre ça n'est pas un problème en soi, c'est plutôt le fait de ne pas me trouver une place dans notre société, je pense. En même temps, vu la vision que j'en ai ce n'est pas étonnant, mais bon.
Ouaip, j'attendais ton point de vue sur l'entreuprenariat (apparemment on peut aussi dire entrepreneuriat).Shinyuu a écrit:
Tu l'as eu ?
Hm, je n'en suis pas si sûr. Tout dépend ce que tu appelles spécificité. Je penses surtout que l'entrepreneur classique n'en a pas, il sait juste gérer un buiseness (en sortant de son école de commerce), voilà tout.Shinyuu a écrit:
oui tu as raison, mais tous les grands entrepreneurs ont généralement une spécificité, le problème c'est que je n'en trouve aucune.
Développer un empire entrepreneuriale dans des domaines différents, quand on a envie de donner une vision positive à la chose, ça s’appelle de la diversification d'activité.Shinyuu a écrit:
J'ai déjà pensé créer mon propre entrepris, plusieurs fois même, et à chaque fois dans des domaines différents... Mais je ne peux pas créer une entreprise à chaque fois que l'idée m'en vient, si j'en créer une pour l'abandonner quelques mois plus tard et recommencer je vais y perdre au change.
Pourquoi donc créer puis abandonner ? Pourquoi ne pas rendre la première firme autonome, rester propriétaire, et continuer de créer ?
Confession : mon seul but est de ne pas m'ennuyer et de me sentir le moins malheureux possible, le reste n'est qu'un moyen dans lequel il est possible que je prenne du plaisir.
Pourquoi ? Trop chiant ?Shinyuu a écrit: Je voulais dire par là vivre en société, et avoir le même fil conducteur que la plupart des personnes, trouver un secteur de travail, former une famille, s'acheter une maison, avoir des enfants, les élever, les voir grandir, et vivre sa retraite ensuite. Je ne voudrais pas suivre ce schéma-là (je sais qu'il y a d'autres choses que ça dans la vie des personnes, mais c'est, je pense, la colonne vertébrale de leur vie)
Donc tu as un but ? La question concerne plutôt comment allier but et moyens de ce but quitte à ce qu'ils se confondent ?Shinyuu a écrit:C'est ce que j'ai fait toute ma vie: "essayer". Mais je ne peux pas tout essayer même si je le voulais, car on vit dans un monde où ont a besoin d'argent. Et que pour avoir de l'argent il faut soit le gagner soit le voler. Et si le but est donc de gagner de l'argent, je choisirais la solution la plus simple. Mais au final on en revient à la case départ.
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Tout d'abord Bonjour ! (Une nouvelle journée s'est lancée, n'en perdons pas nos bonnes manières comme si le forum était "hors du temps")
Je ne sais pas comment l'expliquer, maîtriser la chose dans sa totalité, sous toutes ses formes, ses aspects.
Aucune, c'est bien le problème ?
Bravo cependant pour le parcours que tu fais, je te félicite de t'être trouvé et je trouve ça très bien.
J'y pense. Au fil de la discussion, certaines idées me sont venues naturellement, elle demande réflexion, mais c'est déjà un chemin à suivre, plus que j'en avais avant de lancer le sujet. Merci.
Pour ce qui est de ta confession, c'est ça qui nous différencie. J'ai l'impression que tu te laisses conditionner. Contrairement à ça j'essaye au maximum de me "déconditionner". Une envie ne naît pas de rien, elle a une cause, quand on trouve la cause alors on peut la remettre en cause et donc perdre l'envie initiale. C'est un peu comme regarder une émission de télé-réalité, si on se laisse aller alors on va trouver ça intéressant, ou en tout cas, ça va nous donner envie de regarder la suite "on va apprécier", mais parce que tout est fait pour que notre cerveau apprécie, tout est monté pour que l'on accroche, comprendre quels sont les éléments qui nous font autant nous accrocher à une chose qui à priori ne devrait pas nous intéresser nous montre bien qu'on peut être intéressé par tout, mais surtout n'importe quoi pour peu qu'on sache comment éveiller l'intérêt d'une personne, si on sait le faire, alors, peu importe le sujet, on pourra toujours le rendre intéressant.
Ce que je veux dire par là, c'est que finalement, après avoir remis en cause tout ce conditionnement environnemental ( ou du moins une grande partie ) j'ai compris que la personnalité des personnes n'était en fait qu'un masque, qu'une chose qu'on créait sur nos erreurs, nos défauts et nos incompréhensions, mais que ça n'a rien de réel, rien de naturel. Les HQI le ressentent généralement, sans le comprendre, ils pensent qu'ils sont différents, et qu'ils doivent s'adapter aux autres, alors ils copient la personnalité des autres personnes ou alors les uses et coutumes pour pouvoir s'intégrer alors qu'en fait, c'est juste qu'ils n'ont pas de personnalité, car ils sont réceptif à leur environnement et donc aux changements que celui-ci fait sur leur propre "personnalité" qui n'est que le reflet finalement de tout ce qu'ils ont vécu.
C'est d'ailleurs exactement ce que vous vouliez dire par " Laisse-toi vivre " vivre pour vous, c'est laisser l'environnement nous changer à son image, nous conditionner de façon unique, car un environnement propre à chaque personne. Tu dis que "se poser des questions là où il n'y a pas de réponse", mais la vérité c'est qu'il y a des réponses, et que ces réponses lèvent tout le mystère de " la vie" tel que les gens la voient, avec leur propre façon de vivre les choses qui se résument à ce qu'ils ont vécu plutôt que telles que les choses sont réellement. Comprendre les aspects de sa personnalité, puis les remettre en cause, au final quand on peut jouer avec sa propre personnalité, et qu'on la maîtrise, on comprend qu'il n'y a "rien" derrière, tout ce que je suis, je peux le supprimer. Exemple concret, j'avais le vertige il y a encore quelques années, après plusieurs séances d'introspection j'ai trouvé d'où cela venait : un jour mon beau père m'avait suspendu par la fenêtre du deuxième étage me tenant par une seule jambe, la tête dans le vide et tout le corps aussi ( je devais avoir 5/6 ans ) quand je me suis remémoré ça, et ce qui se passait dans ma tête quand j'ai vécu ce moment, j'ai changé les pensées que j'ai eu part " ce n’est rien, de toute façon je ne tomberai pas, ce n’est pas si haut " je n'ai jamais plus souffert de vertige du tout. Bien sûr c'est un exemple sur une phobie, mais ça marche également pour les traits de caractère. Au final je ne deviens plus rien, je ne sais pas qui je suis, car je ne m'identifie pas en tant qu'être unique. Je pense que ce qui nous définit ce sont les connaissances que l'ont a acquise, mais le reste ce n'est juste que de l'incompréhension, que la force de la nature sur notre façon de penser. Mais on est capable de le contrôler et de le diriger comme on le souhaite.
Ce qui pose un problème de taille après ça c'est de savoir " que faire ". Car finalement on peut choisir de se laisser vivre, et donc d'aller là ou les circonstances nous emmènent, mais en comprenant ça on comprend qu'il n'y a aucune raison de simplement suivre les circonstances, on peut faire ce qu'on veut, mais on ne veut plus rien, car "vouloir" c'est engendré par ce qu'on a vécu et ce qu'on a vécu on a appris à le gérer et maîtriser en ayant un point de vue extérieur et non subjectif. Un point de vue extérieur à la scène, un peu comme si on lisait une histoire plutôt que de la vivre.
Les seules chosent que je "veux" finalement, c'est assouvir mes instincts d'humain, car c'est la seule chose que je ne puisse pas maîtriser avec mes sentiments/émotions. Et de ce fait, je ne peux pas me trouver " mon but à moi ", car je n'en ai pas. Je dois faire ce que les hommes sont censés faire, je dois mettre mes capacités au service de l'humanité, apporter des solutions à des problèmes comme je le peux. Réfléchir à comment je pourrais rendre le monde meilleur et m'entourer de personnes qui pensent comme moi, et qui veulent la même chose, essayer de faire ce qu'on peut. Atteindre nos limites serait pour le jeu, mais essayer de rendre le monde meilleur à notre façon, avec nos moyens, c'est sans doute la chose la plus logique et la plus intelligente.
Alors je vais réfléchir, et essayer d'entreprendre. Me monter un projet, et le réaliser, ça serait un bon début.
Tout ça n'est que le fruit de ma réflexion, et il se peut que je me trompe complètement et que je sois dans le "déni" même si je crois être objectif, ce ne serait pas l'être de dire qu'il n'y a pas une chance pour que je sois en fait complètement aveuglé par mon subconscient.
Je ne te le fais pas dire.
Merci pour cette discussion en tout cas, elle m'aura beaucoup faite avancé mine de rien.[/quote]
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,Mais tu as une idée de ce qu'est l'extrême ? Mentalement je veux dire, tu te le représentes comment ? C'est l'extrême par rapport à quoi ?
Je ne sais pas comment l'expliquer, maîtriser la chose dans sa totalité, sous toutes ses formes, ses aspects.
je n'ai jamais ressenti ça.. Tu es sûr que ce n'est pas une chose qui t'est spécifique ?
Concernant autrui, oui c'est un mécanisme social très commun. Tu auras par exemple plus de chances d'arrêter de fumer si tu l'annonces à tous tes amis. Cela ne dépend plus que de moi, mais également de la vision de l'autre me concernant. Les personnes proches donnent elles aussi du sens.
Quel genre d'activités primaires potentielles as-tu en tête ?
Aucune, c'est bien le problème ?
J'avoue que je ne comprends pas tout. On est clairement dans une façon de pensée qui n'est pas du tout similaire, je ne me retrouve pas du tout dans ta façon de faire et de voir les choses, je pense qu'on doit être de "type" différent.
https://www.zebrascrossing.net/t13153p40-j-etais-la-sans-le-savoir-maintenant-je-sais-j-y-suis-j-y-reste
L'avant-dernier post, je tente une explication.
Là tout de suite, je suis en L3 de psychologie en Erasmus à Budapest.
Bravo cependant pour le parcours que tu fais, je te félicite de t'être trouvé et je trouve ça très bien.
Développer un empire entrepreneuriale dans des domaines différents, quand on a envie de donner une vision positive à la chose, ça s’appelle de la diversification d'activité.
Pourquoi donc créer puis abandonner ? Pourquoi ne pas rendre la première firme autonome, rester propriétaire, et continuer de créer ?
Confession : mon seul but est de ne pas m'ennuyer et de me sentir le moins malheureux possible, le reste n'est qu'un moyen dans lequel il est possible que je prenne du plaisir.
J'y pense. Au fil de la discussion, certaines idées me sont venues naturellement, elle demande réflexion, mais c'est déjà un chemin à suivre, plus que j'en avais avant de lancer le sujet. Merci.
Pour ce qui est de ta confession, c'est ça qui nous différencie. J'ai l'impression que tu te laisses conditionner. Contrairement à ça j'essaye au maximum de me "déconditionner". Une envie ne naît pas de rien, elle a une cause, quand on trouve la cause alors on peut la remettre en cause et donc perdre l'envie initiale. C'est un peu comme regarder une émission de télé-réalité, si on se laisse aller alors on va trouver ça intéressant, ou en tout cas, ça va nous donner envie de regarder la suite "on va apprécier", mais parce que tout est fait pour que notre cerveau apprécie, tout est monté pour que l'on accroche, comprendre quels sont les éléments qui nous font autant nous accrocher à une chose qui à priori ne devrait pas nous intéresser nous montre bien qu'on peut être intéressé par tout, mais surtout n'importe quoi pour peu qu'on sache comment éveiller l'intérêt d'une personne, si on sait le faire, alors, peu importe le sujet, on pourra toujours le rendre intéressant.
Ce que je veux dire par là, c'est que finalement, après avoir remis en cause tout ce conditionnement environnemental ( ou du moins une grande partie ) j'ai compris que la personnalité des personnes n'était en fait qu'un masque, qu'une chose qu'on créait sur nos erreurs, nos défauts et nos incompréhensions, mais que ça n'a rien de réel, rien de naturel. Les HQI le ressentent généralement, sans le comprendre, ils pensent qu'ils sont différents, et qu'ils doivent s'adapter aux autres, alors ils copient la personnalité des autres personnes ou alors les uses et coutumes pour pouvoir s'intégrer alors qu'en fait, c'est juste qu'ils n'ont pas de personnalité, car ils sont réceptif à leur environnement et donc aux changements que celui-ci fait sur leur propre "personnalité" qui n'est que le reflet finalement de tout ce qu'ils ont vécu.
C'est d'ailleurs exactement ce que vous vouliez dire par " Laisse-toi vivre " vivre pour vous, c'est laisser l'environnement nous changer à son image, nous conditionner de façon unique, car un environnement propre à chaque personne. Tu dis que "se poser des questions là où il n'y a pas de réponse", mais la vérité c'est qu'il y a des réponses, et que ces réponses lèvent tout le mystère de " la vie" tel que les gens la voient, avec leur propre façon de vivre les choses qui se résument à ce qu'ils ont vécu plutôt que telles que les choses sont réellement. Comprendre les aspects de sa personnalité, puis les remettre en cause, au final quand on peut jouer avec sa propre personnalité, et qu'on la maîtrise, on comprend qu'il n'y a "rien" derrière, tout ce que je suis, je peux le supprimer. Exemple concret, j'avais le vertige il y a encore quelques années, après plusieurs séances d'introspection j'ai trouvé d'où cela venait : un jour mon beau père m'avait suspendu par la fenêtre du deuxième étage me tenant par une seule jambe, la tête dans le vide et tout le corps aussi ( je devais avoir 5/6 ans ) quand je me suis remémoré ça, et ce qui se passait dans ma tête quand j'ai vécu ce moment, j'ai changé les pensées que j'ai eu part " ce n’est rien, de toute façon je ne tomberai pas, ce n’est pas si haut " je n'ai jamais plus souffert de vertige du tout. Bien sûr c'est un exemple sur une phobie, mais ça marche également pour les traits de caractère. Au final je ne deviens plus rien, je ne sais pas qui je suis, car je ne m'identifie pas en tant qu'être unique. Je pense que ce qui nous définit ce sont les connaissances que l'ont a acquise, mais le reste ce n'est juste que de l'incompréhension, que la force de la nature sur notre façon de penser. Mais on est capable de le contrôler et de le diriger comme on le souhaite.
Ce qui pose un problème de taille après ça c'est de savoir " que faire ". Car finalement on peut choisir de se laisser vivre, et donc d'aller là ou les circonstances nous emmènent, mais en comprenant ça on comprend qu'il n'y a aucune raison de simplement suivre les circonstances, on peut faire ce qu'on veut, mais on ne veut plus rien, car "vouloir" c'est engendré par ce qu'on a vécu et ce qu'on a vécu on a appris à le gérer et maîtriser en ayant un point de vue extérieur et non subjectif. Un point de vue extérieur à la scène, un peu comme si on lisait une histoire plutôt que de la vivre.
Les seules chosent que je "veux" finalement, c'est assouvir mes instincts d'humain, car c'est la seule chose que je ne puisse pas maîtriser avec mes sentiments/émotions. Et de ce fait, je ne peux pas me trouver " mon but à moi ", car je n'en ai pas. Je dois faire ce que les hommes sont censés faire, je dois mettre mes capacités au service de l'humanité, apporter des solutions à des problèmes comme je le peux. Réfléchir à comment je pourrais rendre le monde meilleur et m'entourer de personnes qui pensent comme moi, et qui veulent la même chose, essayer de faire ce qu'on peut. Atteindre nos limites serait pour le jeu, mais essayer de rendre le monde meilleur à notre façon, avec nos moyens, c'est sans doute la chose la plus logique et la plus intelligente.
Alors je vais réfléchir, et essayer d'entreprendre. Me monter un projet, et le réaliser, ça serait un bon début.
Tout ça n'est que le fruit de ma réflexion, et il se peut que je me trompe complètement et que je sois dans le "déni" même si je crois être objectif, ce ne serait pas l'être de dire qu'il n'y a pas une chance pour que je sois en fait complètement aveuglé par mon subconscient.
Pourquoi ? Trop chiant ?
Je ne te le fais pas dire.
Merci pour cette discussion en tout cas, elle m'aura beaucoup faite avancé mine de rien.[/quote]
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Re: Besoin d'un peu d'aide.
Je ne sais pas si cela m'est spécifique. J'accorde beaucoup d'importance au fait d'être accepté, et de maîtriser les phases de rejets. Je suis alors à l'aise, peinard.Shinyuu a écrit:
je n'ai jamais ressenti ça.. Tu es sûr que ce n'est pas une chose qui t'est spécifique ?
Par cette question je voulais te faire exposer, en des termes plus explicites ce que tu appels activité primaire.Shinyuu a écrit:Aucune, c'est bien le problème ?Quel genre d'activités primaires potentielles as-tu en tête ?
J'ai peur que tu crois que cette description résume mes envies, mes projets.Shinyuu a écrit:
J'avoue que je ne comprends pas tout. On est clairement dans une façon de pensée qui n'est pas du tout similaire, je ne me retrouve pas du tout dans ta façon de faire et de voir les choses, je pense qu'on doit être de "type" différent.
Ce que je t'ai décris (entrepreneuriat - firme autonome - blablabla) c'est un peu ce que je rêverais de réussir. Seulement, je suis plutôt du genre à m'assurer des bases avant de me lancer. Pour moi ce sont deux choses différents, montrer que je suis capable de trouver un travail convenable comme tout le monde, par un parcours presque commun, puis me lancer ... je ne sais pas trop où, ni dans quoi, ce n'est pas vraiment ce qui m'embête pour l'instant.
J'essaie de développer des moyens de gérer au mieux des équipes (j'ai un petit schéma avec la mise à jour des connaissances à propos, j'ai redéfini ce que serait pour moi la compétence, j'espère pouvoir en tirer une nouveau concept directement lié à l'application (et que je pourrais donc utiliser), j'ai tenté de définir une expérimentation mettant en évidence les avantages et inconvénients de 2 types d'intervention en entreprise (l'expert qui étale sa connaissance, et l'"holocrate" qui tente de rendre une autonomie de décision).
Ces différentes choses sont orientées vers ce même but. Si il doit y avoir des étapes intermédiaires, cela ne me dérange pas vraiment. J'essaie d'optimiser entre les obligations, les libertés, les opportunités. Et là, en effet, on rejoint ton analyse de ma confession.
C'est un plaisir que de nourrir un esprit déjà bien éclairé.Shinyuu a écrit:
J'y pense. Au fil de la discussion, certaines idées me sont venues naturellement, elle demande réflexion, mais c'est déjà un chemin à suivre, plus que j'en avais avant de lancer le sujet. Merci.
Oui il y a une cause à tout au sens de la causalité stricte, même au niveau moléculaire et cérébrale dans le cas de l'idée. Mais, potentiellement assez diffuse selon moi pour que l'on puisse la qualifier d'émergente (je m'approprie le mot hein), trop loin des caractères de causes pour qu'un quelconque rapprochement soit efficient et donc utile, et ce, quelque soit les exemples (cette théorie n'est pas vérifiable, pour l'instant).Shinyuu a écrit:
Une envie ne naît pas de rien, elle a une cause, quand on trouve la cause alors on peut la remettre en cause et donc perdre l'envie initiale.
Les causes simples existent sûrement, mais ce n'est pas, je crois, une généralité.
Par ces paragraphes, tu supposes que ce qu'il y a derrière n'existe pas parce que tout est supprimable.Shinyuu a écrit:
Ce que je veux dire par là, c'est que finalement, après avoir remis en cause tout ce conditionnement environnemental ( ou du moins une grande partie ) j'ai compris que la personnalité des personnes n'était en fait qu'un masque, qu'une chose qu'on créait sur nos erreurs, nos défauts et nos incompréhensions, mais que ça n'a rien de réel, rien de naturel. [...]
Comprendre les aspects de sa personnalité, puis les remettre en cause, au final quand on peut jouer avec sa propre personnalité, et qu'on la maîtrise, on comprend qu'il n'y a "rien" derrière, tout ce que je suis, je peux le supprimer.
Ce n'est pas parce qu'un objet/une idée/une facette de personnalité est supprimable, réductible, qu'elle n'est pas.
Vient alors la question de ce qu'est pour toi l'existence. Pour moi, c'est la manifestation. Si un sentiment, une sensation un comportement émerge de toi, alors il est de toi, il est toi, même si tu peux à l'avenir ne plus l'émettre, même si il n’apparaît plus puisque les conditionnement environnementale ne sont pas réunies.
Je dirais que nous existons en partie par notre potentialité et que la personnalité n'est que le résultat de ce potentiel confronté au dehors, étalé, même entravé, conditionné.
Parce que je peux tout, je ne fais rien ? Oui, enfin je comprends.Shinyuu a écrit:
Un point de vue extérieur à la scène, un peu comme si on lisait une histoire plutôt que de la vivre.
Mais je penses qu'il s'agit d'une illusion que de croire tout pouvoir. Tant qu'on ne s'y est pas confronté (quelle que soit cette chose), il est difficile d'être définitif quand au jugement à y accorder.
J'avais écris ceci :
Bibo a écrit:
Je me sens parfois comme un vieil homme, regardant de haut ces mouvements environnants, ces interactions, ce calme.
Ce vieil homme peut justifier cette (non) action du fait de son âge, de sa longue vie déjà bien croquée, même si elle (cette (non) action) ne reflète, au fond, qu'une peur de s'y plonger à nouveau.
Là me vient ce moment, où je ne suis plus du tout sûr qu'on parle de la même chose plus haut.Shinyuu a écrit:
Les seules chosent que je "veux" finalement, c'est assouvir mes instincts d'humain, car c'est la seule chose que je ne puisse pas maîtriser avec mes sentiments/émotions.
Je laisse comme, c'est, tu sauras faire le tris.
Merci de cette discussion enrichissante. Tu as réussi à combler bien plus que les moments devant ce Eee PC de merde.
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Bonjour,
Par avance je m'excuse, je n'ai pas tout lu le fil. Donc je suis peut-être a coté de la plaque.
J'ai le sentiment qu'on a un peu la même problématique. Pas le même vécu, mais un peu le même fonctionnement. Je m'explique.
Je suis un drogué. Pas (que) dans le sens commun "la drogue c'est mal" mais dans le fonctionnement cérébral sur les diverses activités. Quand je commence une activité (avec un ratio plaisir/déplaisir>1), je la fait a fond, jusqu’à overdose, puis je l'abandonne jusqu'au manque. Le manque est comblé soit par la reprise de cette activité, soit pas la découverte d'une nouvelle. Exemple, j'ai commencer à "coder" des applications avant de savoir lire. Et j'ai arrêté vers 9 ans car de nouveaux concepts entraient en jeu et justement ce n’était plus un jeu pour progresser. Ça devenait du Travail ! Puis j'ai commencé le piano et le solfège, tout seul( la chance d'avoir un piano a disposition). J’étais doué pour le piano (bah oui 4 a 6h par jour, même seul on progresse vite), Du coup on m'a obligé a prendre des cours. Je suis rentré en 4e année de solfège directement. Et en l'espace d'un an, j'ai changé 4 fois de prof de piano.(instable, pas d'effort, travaille pas correctement, manque de discipline etc...). Jusqu’à ce que je tombe sur un fan de jazz qui a bousculé tout l'apprentissage précèdent... oublie le solfège, sens la musique, respire avec elle, etc.. J'ai gardé ce prof 2 ans, jusqu’à ce que le piano me demande réellement de travailler; la souplesse des doigts, c'est pas inné. Puis j'ai fait du judo, échecs, tennis, ski, re piano, natation, guitare, retour à la programmation, jeux de rôle, etc..... a chaque fois avec le même engouement jusqu’à l'overdose... je sais pas si je suis clair, mais j'ai le sentiment que tu comprends ce que je viens d’écrire.
A l'ecole, j'avais beaucoup trop d'avance en math, mais l’écriture/ lecture ont été un calvaire (je faisais des identité remarquable et des systèmes d’équations de tête, pendant que les autres apprenaient leur table de multiplication)
Je n'ai jamais fait un exercice imposé, ni même pris mes cours. J'ai vécu a la marge, alternant les 0 pour travail non fait, non rendu, et les 15-20 en interro pour toujours être "dans la moyenne". D'ailleurs j'ai eu mon bac avec 10.33 de moyenne (la faute a la bio, je visai 4 j'ai eu 6. tous les autres notes ont été calculé pour que ça passe sans effort ni travail)
Aujourd'hui je bosse exclusivement par obligation; il faut bien manger.
Je n'ai aucun plaisir a me lever le matin, croiser mes relations professionnelles...
J'ai eu la chance (on peut en reparler, mais la chance ça se provoque) de choisir mon domaine d'activité. Je suis développeur (oh, comme c'est bizarre, je suis revenu à ma première passion). Je ne cours pas après l'argent, le status social ou la promotion. Je bosse comme j'ai envie, quand j'ai envie et j'emmerde (ouvertement) ma hiérarchie. Mes facultés, me permette d'appréhender les problématiques clients très vite, les nouveautés encore plus vite. quand je tourne en rond, je change d'employeur, de clients etc, ça me fait de nouveaux truc a apprendre et ça m'occupe. En réalité, jetravaille (pas vrai, je joue) 1 à 2h par jour variable,selon les besoins et les moments de l'année. Le reste de ma présence au bureau m'est totalement dédié. J'ecris, je lis des articles, je développe des concepts de jeu (que je code pas parce que l’intérêt est dans l'intellect, le coder c'est chiant), je suis des conférences (TED ou autres) sur des milliards de sujets diverses et variés. Et a chaque fois je suis désespéré par la non curiosité des "normaux" (pas péjoratif). La curiosité est un vilain défaut parait il...
Bref, je m’étale, je diverge (et dix verges, c'est énorme [Desproges]) et je fonctionne de même dans mon quotidien. Je ne changerai pas le monde, il n'est pas prêt, et c'est trop de travail. Alors je me concentre égoïstement sur mon moi intérieur (et de facto, j'emmerde le toi), que j'alimente de nouveauté à longueur de journée. Jusqu’à ce que ça devienne du travail. Car au final je ne suis pas "drogué", je ne sais juste pas travailler, fournir des efforts etc... Sauf si c'est un "jeu".
voila. Pour finir ma thèse sur mon incapacité à travailler, je dirais que je suis fraichement zébrotesté (à 36 ans, il était temps) et que je suis juste au commencement d'un long cheminement, qui durera jusqu’à ce que ça devienne.... du travail.
PS: Oh putain le pavé !
Par avance je m'excuse, je n'ai pas tout lu le fil. Donc je suis peut-être a coté de la plaque.
J'ai le sentiment qu'on a un peu la même problématique. Pas le même vécu, mais un peu le même fonctionnement. Je m'explique.
Je suis un drogué. Pas (que) dans le sens commun "la drogue c'est mal" mais dans le fonctionnement cérébral sur les diverses activités. Quand je commence une activité (avec un ratio plaisir/déplaisir>1), je la fait a fond, jusqu’à overdose, puis je l'abandonne jusqu'au manque. Le manque est comblé soit par la reprise de cette activité, soit pas la découverte d'une nouvelle. Exemple, j'ai commencer à "coder" des applications avant de savoir lire. Et j'ai arrêté vers 9 ans car de nouveaux concepts entraient en jeu et justement ce n’était plus un jeu pour progresser. Ça devenait du Travail ! Puis j'ai commencé le piano et le solfège, tout seul( la chance d'avoir un piano a disposition). J’étais doué pour le piano (bah oui 4 a 6h par jour, même seul on progresse vite), Du coup on m'a obligé a prendre des cours. Je suis rentré en 4e année de solfège directement. Et en l'espace d'un an, j'ai changé 4 fois de prof de piano.(instable, pas d'effort, travaille pas correctement, manque de discipline etc...). Jusqu’à ce que je tombe sur un fan de jazz qui a bousculé tout l'apprentissage précèdent... oublie le solfège, sens la musique, respire avec elle, etc.. J'ai gardé ce prof 2 ans, jusqu’à ce que le piano me demande réellement de travailler; la souplesse des doigts, c'est pas inné. Puis j'ai fait du judo, échecs, tennis, ski, re piano, natation, guitare, retour à la programmation, jeux de rôle, etc..... a chaque fois avec le même engouement jusqu’à l'overdose... je sais pas si je suis clair, mais j'ai le sentiment que tu comprends ce que je viens d’écrire.
A l'ecole, j'avais beaucoup trop d'avance en math, mais l’écriture/ lecture ont été un calvaire (je faisais des identité remarquable et des systèmes d’équations de tête, pendant que les autres apprenaient leur table de multiplication)
Je n'ai jamais fait un exercice imposé, ni même pris mes cours. J'ai vécu a la marge, alternant les 0 pour travail non fait, non rendu, et les 15-20 en interro pour toujours être "dans la moyenne". D'ailleurs j'ai eu mon bac avec 10.33 de moyenne (la faute a la bio, je visai 4 j'ai eu 6. tous les autres notes ont été calculé pour que ça passe sans effort ni travail)
Aujourd'hui je bosse exclusivement par obligation; il faut bien manger.
Je n'ai aucun plaisir a me lever le matin, croiser mes relations professionnelles...
J'ai eu la chance (on peut en reparler, mais la chance ça se provoque) de choisir mon domaine d'activité. Je suis développeur (oh, comme c'est bizarre, je suis revenu à ma première passion). Je ne cours pas après l'argent, le status social ou la promotion. Je bosse comme j'ai envie, quand j'ai envie et j'emmerde (ouvertement) ma hiérarchie. Mes facultés, me permette d'appréhender les problématiques clients très vite, les nouveautés encore plus vite. quand je tourne en rond, je change d'employeur, de clients etc, ça me fait de nouveaux truc a apprendre et ça m'occupe. En réalité, je
Bref, je m’étale, je diverge (et dix verges, c'est énorme [Desproges]) et je fonctionne de même dans mon quotidien. Je ne changerai pas le monde, il n'est pas prêt, et c'est trop de travail. Alors je me concentre égoïstement sur mon moi intérieur (et de facto, j'emmerde le toi), que j'alimente de nouveauté à longueur de journée. Jusqu’à ce que ça devienne du travail. Car au final je ne suis pas "drogué", je ne sais juste pas travailler, fournir des efforts etc... Sauf si c'est un "jeu".
voila. Pour finir ma thèse sur mon incapacité à travailler, je dirais que je suis fraichement zébrotesté (à 36 ans, il était temps) et que je suis juste au commencement d'un long cheminement, qui durera jusqu’à ce que ça devienne.... du travail.
PS: Oh putain le pavé !
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Re: Besoin d'un peu d'aide.
Je ne sais pas si cela m'est spécifique. J'accorde beaucoup d'importance au fait d'être accepté, et de maîtriser les phases de rejets. Je suis alors à l'aise, peinard.
Les deux sont-ils nécessairement liés ? Je pense que ça cible un point de ta personnalité bien spécifique au contraire, je m'avance un peu, seul toi peux le savoir, mais aux premiers abords j'aurais pensé à un complexe d'infériorité retranscrit par le fait de toujours me sentir redevable à autrui, toujours le placé plus haut dans son estime que l'estime qu'on a de soi. Ce qui expliquerait que quand ce n'est juste que pour toi tu ne te donnes pas la peine de faire l'effort, contrairement à la situation où cela implique plusieurs personnes. Ça marche aussi à l'opposé, avec un sentiment de supériorité où là ce serait le fait de ne pas vouloir décevoir l'autre, et donner une image de soi quasi parfaite. Tu peux également très bien ne faire ça que par principe. Mais le fait d'être accepté ou rejeté, je ne vois pas bien le rapport ? Tu m'éclaires ? ^^
J'ai peur que tu croies que cette description résume mes envies, mes projets.
Ce que je t'ai décrit (entrepreneuriat - firme autonome - blablabla) c'est un peu ce que je rêverais de réussir. Seulement, je suis plutôt du genre à m'assurer des bases avant de me lancer. Pour moi ce sont deux choses différentes, montrer que je suis capable de trouver un travail convenable comme tout le monde, par un parcours presque commun, puis me lancer ... je ne sais pas trop où, ni dans quoi, ce n'est pas vraiment ce qui m'embête pour l'instant.
J'essaie de développer des moyens de gérer au mieux des équipes (j'ai un petit schéma avec la mise à jour des connaissances à propos, j'ai redéfini ce que serait pour moi la compétence, j'espère pouvoir en tirer un nouveau concept directement lié à l'application (et que je pourrais donc utiliser), j'ai tenté de définir une expérimentation mettant en évidence les avantages et inconvénients de 2 types d'intervention en entreprise (l'expert qui étale sa connaissance, et l'"holocrate" qui tente de rendre une autonomie de décision).
Ces différentes choses sont orientées vers ce même but. S’il doit y avoir des étapes intermédiaires, cela ne me dérange pas vraiment. J'essaie d'optimiser entre les obligations, les libertés, les opportunités. Et là, en effet, on rejoint ton analyse de ma confession.
"Un début de réponse" je m'attendais nécessairement à une suite !
J'entends ce que tu dis, lis ce que tu écris, mais, je ne comprends juste pas ta façon de voir les choses et de les gérer, "tes conclusions". Je suis sûr que si on nous demander de rejoindre un point, nous irons tous les deux, mais sensiblement par des chemins différents.
Le problème final, c'est qu'il n'y a pas un choix meilleur qu'un autre. Il y a juste des choix pour lesquels nous sommes mieux disposé que d'autres. Mais je commence à me demander si le fait de ne pas faire de choix est un choix en soit. Avoir du temps, après tant d'années d'hyperactivité, m'a montré à quel point cela soulageait, et combien c'était utile pour pouvoir prendre du recul sur tout, et relativiser.
J'ai beau me retourner le problème dans la tête j'ai du mal à comprendre ce qui t'as mené là où tu es aujourd'hui, et pourquoi tu l'acceptes. Être le fruit du hasard plus tôt que de raison, est contre nature, si ce n'est sans penser que c'est cette même nature qui nous a donné la capacité de l'être.
Je devrais peut-être aussi m'abandonner au hasard (quand je dis le hasard c'est pas juste se laisser vivre, mais redevenir peu à peu influencé par mon environnement qui lui m'ouvrira les réponses qui lui sont liées et donc je ferais ce sur quoi mon environnement m'a orienté), et laisser la vie me mener là où elle veut me mener, mais je n'y trouve aucun plaisir, et je n'y arrive pas. Je suis obligé de tout analyser et quand il n'y a pas de décision mieux qu'une autre, je me retrouve bloqué par un choix à faire que je ne peux pas faire, car le faire serait être influencé par une chose plutôt qu'une autre, et que je me refuse de l'être. J'essaye de faire un choix subjectif de façon objective et c'est ce paradoxe qui me bloque.
Es-tu d'accord avec le fait d'être influencé par ton environnement et de ne pas avoir de contrôle dessus?
Oui, il y a une cause à tout au sens de la causalité stricte, même au niveau moléculaire et cérébral dans le cas de l'idée. Mais, potentiellement, assez diffuse selon moi pour que l'on puisse la qualifier d'émergente (je m'approprie le mot hein), trop loin des caractères de causes pour qu'un quelconque rapprochement soit efficient et donc utile, et ce, quel que soit les exemples (cette théorie n'est pas vérifiable, pour l'instant).
Les causes simples existent surement, mais ce n'est pas, je crois, une généralité."
Il y a une différence entre ressentir l'envie et la maîtriser et savoir comment l'envie est provoquée et la refuser. Bien sûr, il y a certains procédés biologiques complexes qui font qu'on ne comprend pas toujours ses envies, mais dans la plupart des cas, les envies peuvent-êtres définie comme le seul fait d'assouvir un besoin, cerner ce besoin et en comprendre la cause peut remettre en cause le besoin et donc l'envie qui lui est liée. Enfin, je pense. Mais j'avoue que mes connaissances laissent à désirer, j'ai tellement de choses à apprendre, à comprendre, à lire.. Tout ce que je sais, je ne le sais que pour y avoir réfléchis par moi même, car je pars du principe que " ce qu'on nous enseigne a été trouvé par un homme, et que donc je peux trouver par moi même, car je suis un homme", mais bon, je ne peux avoir la prétention de connaissance absolue, et il serait grand temps que je me mette à me cultiver au travers des connaissances des autres (ce que j'ai du mal à faire, mais là est surement la cause à ma présence ici).
Par ces paragraphes, tu supposes que ce qu'il y a derrière n'existe pas parce que tout est supprimable.
Ce n'est pas parce qu'un objet/une idée/une facette de personnalité est supprimable, réductible, qu'elle n'est pas.
Vient alors la question de ce qu'est pour toi l'existence. Pour moi, c'est la manifestation. Si un sentiment, une sensation un comportement émerge de toi, alors il est de toi, il est toi, même si tu peux à l'avenir ne plus l'émettre, même s’il n’apparaît plus puisque les conditionnements environnementaux ne sont pas réunis.
Je dirais que nous existons en partie par notre potentialité et que la personnalité n'est que le résultat de ce potentiel confronté au-dehors, étalé, même entravé, conditionné.
C'est une fois de plus un cheminement de pensées tout à fait intéressant.
Mais pour moi, cela est trop généraliste. Soyons plus spécifiques. Nous avons tendance à oublier que l'homme est un animal, et que sa particularité propre est son potentiel intellectuel. Je pense cependant que ce potentiel est une arme à double tranchant, dans la mesure où l'on oublie que la nature est beaucoup plus intelligente que nous. Pour preuve, de toutes les espèces qu'elle a créées, c'est celle qui est intellectuellement indépendante qui va causer sa propre perte. Tout ça à cause de la prétention qu'elle a développée dû à une plus forte capacité de conscience que les autres animaux qui développent chez l'homme, un sentiment d'individualité provoquant lui même donc, dans un certain pourcentage conséquent, un sentiment de prétention. Notre cerveau, est capable en outre, de remodeler la nature. Nous sommes capable par la réflexion, d'aller contre nature, de contrôler nos instincts primaires, voir même de les oublier. On se leurre avec toutes les erreurs, les points illogiques qui nous entourent et c'est notre cerveau qui les subit. Mais en soit, il n'est pas fait pour. Ce qui finalement, nous pousse à vivre dans un monde tellement imparfait est loin de ce que les Hommes pourraient en faire. L'existence, je la vois donc, comme le moyen d'être soi, c'est à dire, au travers de nos instincts qui définissent tout être vivant, de nos capacités intellectuelle et émotionnelle qu'on a tendance à mélanger comme on a tendance à tout mélanger par faute de compréhension. Le fait même de donner un prénom à une personne va le conforter dans l'idée d'être unique, mais sommes-nous réellement uniques sur tous les plans ? Je pense que notre vision de la vie est faussée, nos réponses aux questions existentielles mal interprétées et je veux tellement plus pour ce monde que je ne peux pas me taire et juste y vivre en acceptant tout ce qui est si mauvais et qui pourrait être meilleur.
C'est un peu comme quand nous étions à l'école, et que le prof nous enseignait quelque chose de faux, nous ne manquions pas de le corriger, cette haine contre les inégalités, les injustices, les systèmes de respects inégaux, qui en fait ne nous perturbent que parce que c'est "illogique" et notre cerveau y est plus réceptif que ceux des autres (peut-être, je ne me base que sur des généralités, il y a toujours des cas différents et uniques ). Le problème, c'est qu'avant si on avait notre mot à dire, ce n'est plus le cas quand on rentre dans la société où c'est : " tu t'adaptes ou tu es rejeté ". J'ai un désespoir profond quand je regarde par ma fenêtre, et que je vois toutes ces personnes "vivre", et me dire à quel point ils sont aveugles, innocents, un peu comme des enfants, un soupçon naïf. Je me dis que c'est peut-être, car je suis trop prétentieux, que je crois tout voir mieux que tout le monde, tout savoir mieux que tous ceux que j'estime "inférieurs" ce qui n'est n’en soit même pas le cas, car je ne connais pas le but de la vie pour pouvoir juger quel être vivant est meilleur qu'un autre. Étrangement j'ai toujours pensé que nous avions tous les mêmes capacités, et que nous pouvions tous tout comprendre si quelqu'un nous l'expliquait. Et pourtant j'ai toujours été définie comme quelqu'un de prétentieux. Alors que je ne faisais que dire la vérité. Je ne comprenais pas pourquoi c'était prétentieux de dire des choses vraies, et je ne voyais pas pourquoi il fallait s'en abstenir sous prétexte que ça pouvait être gratifiant pour soi, au fond si c'était vrai je méritais de m'en venter, tout comme j'aime quand des personnes racontent leurs moments de gloire, leur moment de passion c'était juste "logique". Mais peut-être que je suis vraiment prétentieux, mais que je m'aveugle... Dans un cas où l'autre, je crois que je commence à perdre simplement foi en l'humanité et je voue une haine immense à ceux qui ne remettent jamais en cause ce qu'ils pensent, car c'est le meilleur moyen de ne jamais évoluer. Et c'est d'ailleurs pour ça que je peux me tromper, et me trompe surement, sur tout ce que je viens de dire plus haut. Comment faire pour vivre selon mes idéaux ? L’entrepreneuriat peut-être une façon d'avoir des possibilités pour "changer un peu le monde" et le rendre plus à l'image qu'il mérite. Avec une civilisation autosuffisante, une énergie libre/alternative voir même usant du Thorium si il faut, et en perpétuelle évolution, où l'humanité travaillerait vraiment pour elle, et non plus pour de l'argent et un besoin personnel et incompréhensible(comme tu l'as souligné). Travailler pour un monde bon pour tous, où ceux qui y trouveront des défauts seront le plus écoutés. "Trouver des solutions à des problèmes" c'est ce qu'on fait de mieux. Quoique j’hésite aussi avec "créer des problèmes pour l'intérêt". Bon encore une fois je me suis perdu dans le fil de ma pensée, et on dérive, désolé.
Parce que je peux tout, je ne fais rien ? Oui, enfin je comprends.
Mais je pense qu'il s'agit d'une illusion que de croire tout pouvoir. Tant qu'on ne s'y est pas confronté (quelle que soit cette chose), il est difficile d'être définitif quand au jugement à y accorder.
Pas du tout ! Ce que je voulais dire par "Un point de vue extérieur à la scène, un peu comme si on lisait une histoire plutôt que de la vivre. " C'est que c'est la façon dont je voyais les moments que je vivais, plus comme une histoire que je lisais, que comme quelque chose que je vivrais vraiment. Ça me permet de garder un certain contrôle (ce qui n'est pas nécessairement une bonne chose selon la façon de voir "la vie") et de tendre au maximum vers l'objectivité (sans que je ne puisse réellement l'atteindre, car l'objectivité ne peut se trouver qu'à travers tous les points de vue et donc ne peut se trouver seule ( je pense, mais je n'en suis pas sûr, bien sûr).
Je me sens parfois comme un vieil homme, regardant de haut ces mouvements environnants, ces interactions, ce calme.
Ce vieil homme peut justifier cette (non) action du fait de son âge, de sa longue vie déjà bien croquée, même si elle (cette (non) action) ne reflète, au fond, qu'une peur de s'y plonger à nouveau."
C'est joliment dit. Si le vieil homme est défini (et là il l'est) alors je n'ai rien à dire, en revanche, si on remplace ce par / un et qu'on supprime la première phrase : "Un vieil homme peut justifier cette (non) action du fait de son âge, de sa longue vie déjà bien croquée, même si elle (cette (non) action) ne reflète, au fond, qu'une peur de s'y plonger à nouveau." Je dirais que c'est vrai, mais que ce n'est pas la seule vérité que l'on peut en déduire. Tu ne donnes qu'une des possibilités. Mais dans la mesure où j'ai fait de la construction avec ta phrase, il n'y a aucune raison de le relever, vu qu'en l’occurrence la personne est bien définie et donc sa pensée l'est également.
Là me vient ce moment, où je ne suis plus du tout sûr qu'on parle de la même chose plus haut. Very Happy
Je laisse comme, c'est, tu sauras faire le tri.
Merci de cette discussion enrichissante. Tu as réussi à combler bien plus que les moments devant ce Eee PC de merde.
Je dis ce qui me vient à l'esprit en lisant, car c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour être sincère, mais parfois ça rend les choses complètement à côté de la plaque. N'hésite pas à me rappeler sur le droit chemin si tu sens que je dérive !
Merci à toi d'y contribuer, tout le mérite te revient ! Eee pc de merde c'est pas un pléonasme ça ? ^^[/quote]
Re: Besoin d'un peu d'aide.
DualBrain, Merci pour ton partage, effectivement ça semble être trait pour trait la même chose. Bien que je n'étais certainement pas aussi doué que toi avec les maths et la logique car il m'a fallu attendre mes 13 ans pour coder mon premier programme ! (un soft compta très moyen d'ailleurs).
Mais effectivement pour le reste, on y est !
Quel but recherche tu alors ? Ou peut-être que d'après cette phrase : "Alors je me concentre égoïstement sur mon moi intérieur (et de facto, j'emmerde le toi), que j'alimente de nouveauté à longueur de journée. Jusqu’à ce que ça devienne du travail. Car au final je ne suis pas "drogué", je ne sais juste pas travailler, fournir des efforts etc... Sauf si c'est un "jeu"." Ca te convient comme ça ?
"PS: Oh putain le pavé !" On a l'habitude sur ce thread !
Mais effectivement pour le reste, on y est !
Quel but recherche tu alors ? Ou peut-être que d'après cette phrase : "Alors je me concentre égoïstement sur mon moi intérieur (et de facto, j'emmerde le toi), que j'alimente de nouveauté à longueur de journée. Jusqu’à ce que ça devienne du travail. Car au final je ne suis pas "drogué", je ne sais juste pas travailler, fournir des efforts etc... Sauf si c'est un "jeu"." Ca te convient comme ça ?
"PS: Oh putain le pavé !" On a l'habitude sur ce thread !
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Pour les maths et la logique, avoir un frère plus grand a largement contribué.
Pour le dev, a l'époque (TO7, lecteur à cassette et Basic 1.0), il fallait souvent réécrire un programme pour pouvoir jouer. A force, on change 1 truc ou 2 juste pour voir, comprendre. Et au final on créé des jeux nouveaux, sans s'en rentre compte.
Surtout, aucun ! Je suis la, c'est tout. Je fais mon intellectuel et te cite Freud :
Plus sérieusement:
Je ne pense pas que la vie ait un but, si ce n'est que de vivre.
J'essaie de prendre ma vie comme elle vient, sans me prendre la tête sur des détails.
Je ne pense pas que la recherche du bonheur soit un but de la vie.
Mon but dans la vie, puisque c'est ça qui t’intéresse, sera de, le jour de ma mort, contempler ma vie, mes choix, mes enfants, amis, etc...,et d'avoir comme dernier sentiment, la satisfaction d'avoir bien vécu MA vie (et pas celle que la Societe [grand S] souhaite nous imposer).
A me relire, je suis pas très clair...
Au quotidien, j'essaie déjà de ne pas utiliser mes capacités intellectuelles à mes dépends. Et rien que ça, c'est un gros travail.
=>arrêter de tourner dans le vide, avec tous les effets (auto)destructeurs que ça peut engendrer.
pour le reste, je me contente des petits plaisirs, afin de supporter le vide que représente LA question... A quoi ça sert tout ça.
Pour le dev, a l'époque (TO7, lecteur à cassette et Basic 1.0), il fallait souvent réécrire un programme pour pouvoir jouer. A force, on change 1 truc ou 2 juste pour voir, comprendre. Et au final on créé des jeux nouveaux, sans s'en rentre compte.
Quel but recherche tu alors ?
Surtout, aucun ! Je suis la, c'est tout. Je fais mon intellectuel et te cite Freud :
La question du but de la vie humaine a été posée d'innombrables fois; elle n'a jamais encore reçu de réponse satisfaisante. Peut-être n'en comporte-t-elle aucune.
Plus sérieusement:
Je ne pense pas que la vie ait un but, si ce n'est que de vivre.
J'essaie de prendre ma vie comme elle vient, sans me prendre la tête sur des détails.
Je ne pense pas que la recherche du bonheur soit un but de la vie.
Paul Claudel a écrit:Le bonheur n'est pas le but mais le moyen de la vie.
Mon but dans la vie, puisque c'est ça qui t’intéresse, sera de, le jour de ma mort, contempler ma vie, mes choix, mes enfants, amis, etc...,et d'avoir comme dernier sentiment, la satisfaction d'avoir bien vécu MA vie (et pas celle que la Societe [grand S] souhaite nous imposer).
A me relire, je suis pas très clair...
Au quotidien, j'essaie déjà de ne pas utiliser mes capacités intellectuelles à mes dépends. Et rien que ça, c'est un gros travail.
=>arrêter de tourner dans le vide, avec tous les effets (auto)destructeurs que ça peut engendrer.
pour le reste, je me contente des petits plaisirs, afin de supporter le vide que représente LA question... A quoi ça sert tout ça.
DualBrain- Messages : 111
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Re: Besoin d'un peu d'aide.
DualBrain, Shinyuu, je pense que j'ai un peu le même fonctionnement que vous, en quand même moins marqué je pense, peut-être parce que mon intérêt durait plus longtemps, comme je ne suis pas extrêmement douée : j'ai toujours vécu en mode binaire, faisant les choses à fond, tout mon être engagé dans un seul but , le reste devenant complètement accessoire.
Au collège ça a commencé par les maths, passion qui m'a duré jusqu'à mon entrée à l'ENS, puis m'a progressivement quittée quand il a fallu en effet que je travaille au delà du jeu pour comprendre les choses dans certains domaines, dont je me suis donc désintéressée, et quand est arrivé le moment de faire une thèse, je me suis rendue compte que ça ne serait pas qu'un jeu, donc j'ai abandonné l'idée de faire de la recherche.
Parallèlement, j'ai toujours eu des passions sportives, avec des objectifs assez ambitieux et une pratique en conséquence, environ 20h par semaine au lycée. J'ai changé d'activité environ tous les 6 ans, quand je voyais que je ne progressais plus, ça ne m'intéressait plus, et ce qui occupait mes pensées en permanence n'avait alors plus aucune importance du jour au lendemain une fois que j'avais décidé de tourner la page. ça a été comme ça avec le judo, puis le parachutisme, avec un objectif de compétition dans les deux cas, et ensuite le ski de rando et le parapente de montagne, où là par contre l'intérêt est dans l'exploration, et l'idée de compétition me révulse !
La musique m'a toujours attirée, mais je n'ai jamais investi réellement ce domaine, par manque de temps et de moyens ( j'ai voulu jouer du piano et du violon au collège, mais on m'en a dissuadé, et je n'ai pas continué mon apprentissage autodidacte car je voyais que ça ne me mènerait pas bien loin, pas satisfaisant )
Je suis en ce moment à une période d'entre deux ( passions ), qui dure, ce qui ne m'était encore jamais arrivé, et c'est très inconfortable, car du coup je me pose un peu les mêmes questions que toi, ces questions n'ayant pas eu lieu d'être avant , car j'étais toute entière absorbée par mes passions.
Du coup je n'ai pas vraiment de réponse, c'était juste pour dire que je partageais un peu ton interrogation ...
Au collège ça a commencé par les maths, passion qui m'a duré jusqu'à mon entrée à l'ENS, puis m'a progressivement quittée quand il a fallu en effet que je travaille au delà du jeu pour comprendre les choses dans certains domaines, dont je me suis donc désintéressée, et quand est arrivé le moment de faire une thèse, je me suis rendue compte que ça ne serait pas qu'un jeu, donc j'ai abandonné l'idée de faire de la recherche.
Parallèlement, j'ai toujours eu des passions sportives, avec des objectifs assez ambitieux et une pratique en conséquence, environ 20h par semaine au lycée. J'ai changé d'activité environ tous les 6 ans, quand je voyais que je ne progressais plus, ça ne m'intéressait plus, et ce qui occupait mes pensées en permanence n'avait alors plus aucune importance du jour au lendemain une fois que j'avais décidé de tourner la page. ça a été comme ça avec le judo, puis le parachutisme, avec un objectif de compétition dans les deux cas, et ensuite le ski de rando et le parapente de montagne, où là par contre l'intérêt est dans l'exploration, et l'idée de compétition me révulse !
La musique m'a toujours attirée, mais je n'ai jamais investi réellement ce domaine, par manque de temps et de moyens ( j'ai voulu jouer du piano et du violon au collège, mais on m'en a dissuadé, et je n'ai pas continué mon apprentissage autodidacte car je voyais que ça ne me mènerait pas bien loin, pas satisfaisant )
Je suis en ce moment à une période d'entre deux ( passions ), qui dure, ce qui ne m'était encore jamais arrivé, et c'est très inconfortable, car du coup je me pose un peu les mêmes questions que toi, ces questions n'ayant pas eu lieu d'être avant , car j'étais toute entière absorbée par mes passions.
Du coup je n'ai pas vraiment de réponse, c'était juste pour dire que je partageais un peu ton interrogation ...
loulou38- Messages : 156
Date d'inscription : 26/09/2014
Localisation : grenoble
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Je pense que c'est un problème commun a beaucoup de HP.
L’école ne nécessitant pas d'effort, on apprend ni a travailler, ni a apprendre, et encore moins la répétition (exercices). Du coup, quelque soit le domaine, quand on arrive a nos limites naturelles, on abandonne, parce qu'on arrive pas a "s'y mettre". Bah oui, on sait pas faire.
Ayant des enfants (5 et 2 ans), je m’aperçois qu'ils ont déjà ce fonctionnement:
Soit c'est trop facile ça roule tout seul et faut faire autre chose en parallèle, soit c'est trop dur est c'est l'abandon.
ce qui nous anime, c'est la passion, et non le gout de l'effort comme voudrait nous faire croire la société.
Ce qui m’amène à dire à Shinyuu :
Ne cherche pas LE but de la vie. Mais vis ta vie avec LES buts du moment.
Et si ça doit passer par un changement régulier d'objectifs et de passions, quel est le problème ? ça rentre pas dans le cadre ? Et alors, on est pas dans le cadre.
si j'ai bien lu (en diagonal), tu as peur de te lancer dans la création d'une entreprise par peur de te lasser ? Ce jour la, l'entreprise se vend, se mets en gérance ou se ferme. Et tu reste libre de voler vers d'autres aventures. On a la chanced’être de pouvoir devenir multi-compétant grâce a notre curiosité et notre capacité d'apprentissage.
Profitons-en !
L'épanouissement (le but ?) doit il forcement être professionnel ? Dans la cadre rigide la société, il paraitrait que oui. M'en fous, je suis pas dans le cadre.
Pour le temps, ok. Les journées n'ont que 24h
pour les moyens... des tas d'instruments sont très abordable. J'ai commencé l'harmonica y'a quelques semaines. 30€, c'est dans la poche et j'en joue quand je veux. Et ce n'est pas parce que l'instrument est petit qu'il est facile ou limité. Un harmo joue 3 octaves contre 1.5 pour un saxo (si je dis pas de bêtises)
La musique te mènera nul part ? c'est pas satisfaisant ? Et ? le bonheur d'un petit morceau joué par soi même, pour soi même, ça n'a pas de prix. Et (dans mon cas) ça évite au moteur intellectuel de tourner dans le vide.
L’école ne nécessitant pas d'effort, on apprend ni a travailler, ni a apprendre, et encore moins la répétition (exercices). Du coup, quelque soit le domaine, quand on arrive a nos limites naturelles, on abandonne, parce qu'on arrive pas a "s'y mettre". Bah oui, on sait pas faire.
Ayant des enfants (5 et 2 ans), je m’aperçois qu'ils ont déjà ce fonctionnement:
Soit c'est trop facile ça roule tout seul et faut faire autre chose en parallèle, soit c'est trop dur est c'est l'abandon.
ce qui nous anime, c'est la passion, et non le gout de l'effort comme voudrait nous faire croire la société.
Ce qui m’amène à dire à Shinyuu :
Ne cherche pas LE but de la vie. Mais vis ta vie avec LES buts du moment.
Et si ça doit passer par un changement régulier d'objectifs et de passions, quel est le problème ? ça rentre pas dans le cadre ? Et alors, on est pas dans le cadre.
si j'ai bien lu (en diagonal), tu as peur de te lancer dans la création d'une entreprise par peur de te lasser ? Ce jour la, l'entreprise se vend, se mets en gérance ou se ferme. Et tu reste libre de voler vers d'autres aventures. On a la chance
Profitons-en !
L'épanouissement (le but ?) doit il forcement être professionnel ? Dans la cadre rigide la société, il paraitrait que oui. M'en fous, je suis pas dans le cadre.
loulou38 a écrit:La musique m'a toujours attirée, mais je n'ai jamais investi réellement ce domaine, par manque de temps et de moyens ( j'ai voulu jouer du piano et du violon au collège, mais on m'en a dissuadé, et je n'ai pas continué mon apprentissage autodidacte car je voyais que ça ne me mènerait pas bien loin, pas satisfaisant )
Pour le temps, ok. Les journées n'ont que 24h
pour les moyens... des tas d'instruments sont très abordable. J'ai commencé l'harmonica y'a quelques semaines. 30€, c'est dans la poche et j'en joue quand je veux. Et ce n'est pas parce que l'instrument est petit qu'il est facile ou limité. Un harmo joue 3 octaves contre 1.5 pour un saxo (si je dis pas de bêtises)
La musique te mènera nul part ? c'est pas satisfaisant ? Et ? le bonheur d'un petit morceau joué par soi même, pour soi même, ça n'a pas de prix. Et (dans mon cas) ça évite au moteur intellectuel de tourner dans le vide.
DualBrain- Messages : 111
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Re: Besoin d'un peu d'aide.
A la rigueur le goût du travail accompli aussi. Enfin pas moi. Mais j'aimerais bien.DualBrain a écrit:ce qui nous anime, c'est la passion, et non le gout de l'effort comme voudrait nous faire croire la société.
Invité- Invité
Re: Besoin d'un peu d'aide.
stauk a écrit:A la rigueur le goût du travail accompli aussi.
Même pas. Je (on ?) trouve la satisfaction dans le coté intellectuel du travail, pas dans la réalisation, et encore moins dans l'accomplissement de la chose.
DualBrain- Messages : 111
Date d'inscription : 11/09/2013
Age : 47
Localisation : 38
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Ca dépend. IL y a des choses que j'aime bien faire. Soit que c'est agréable directement, que ça me permet de m'évader, ou de soulager des tensions. Soit que je continue naturellement, car j'aime suffisamment ce que j'obtiens à chaque étape, pour continuer d'étape en étape, même si la réalisation n'est ni agréable, ni amusante.DualBrain a écrit:Même pas. Je (on ?) trouve la satisfaction dans le coté intellectuel du travail, pas dans la réalisation, et encore moins dans l'accomplissement de la chose.stauk a écrit:A la rigueur le goût du travail accompli aussi.
Ca n'arrive pas forcément aux moments où j'aimerais que ça arrive (sur les sujets sur lesquels j'adorerais profiter du travail accompli quoi). Mais ce serait incomplet de dire que ça n'arrive jamais.
Invité- Invité
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Je dis pas que c'est 100% de tout, tout le temps. Mais dans le fonctionnement global, je suis clairement comme ça.
Cela dis, on dévie du sujet initial.
Cela dis, on dévie du sujet initial.
DualBrain- Messages : 111
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Re: Besoin d'un peu d'aide.
Oui, je crois. J'ai simplement peur d'être touché de manière trop violente par leur sentiment à mon égard. Si je contrôle les phases de rejet et d'acceptation, je peux anticiper tout ça, me préparer à encaisser.Shinyuu a écrit:Les deux sont-ils nécessairement liés ?Bibo a écrit:Je ne sais pas si cela m'est spécifique. J'accorde beaucoup d'importance au fait d'être accepté, et de maîtriser les phases de rejets. Je suis alors à l'aise, peinard.
Je le fait donc par réflexe, m'assurant un avenir confortable dans ma relation avec la personne engagée dans cette activité (ce qui ne veux pas dire que je ne me permet pas d'annuler hein).
Le contrôle de l'environnement c'est un basique de l'inhibition du stress chez l'animal.
Ce qui m'a amené à ça ... je crois que ma réponse est dans une de mes précédentes réponses :Shinyuu a écrit:
J'ai beau me retourner le problème dans la tête j'ai du mal à comprendre ce qui t'as mené là où tu es aujourd'hui, et pourquoi tu l'acceptes.
Bibo a écrit:J'essaie d'optimiser entre les obligations, les libertés, les opportunités.
Pourquoi ? Parce que le combat pur, la remise en question totale me fait souffrir. Je m'en sort avec ce qui vient, je souffre moins. Je l'acceptes par ce que j'ai l'impression que c'est un choix, même si la question du déterminisme n'est jamais très loin.
Shinyuu a écrit:
Être le fruit du hasard plus tôt que de raison, est contre nature,[...]
Pourquoi ? J'ai une définition du hasard sur un autre fil (sur lequel je viens de perdre une heure lol) :
Bibo a écrit:Le hasard à mon sens, c'est ce qu'on met derrière des mécanismes/processus (non régis par des lois mais par des tendances) trop complexes pour être abordés à l'heure actuelle dans leur totalité/singularité/complexité.
Shinyuu a écrit:
et laisser la vie me mener là où elle veut me mener, mais je n'y trouve aucun plaisir, et je n'y arrive pas.
Tu veux dire que c'est trop passif ?
Shinyuu a écrit:Es-tu d'accord avec le fait d'être influencé par ton environnement et de ne pas avoir de contrôle dessus?
Je me permet de ne pas tout contrôler à un niveau trop haut. Je me contente d'un rôle de modulateur, d'organisateur, d'inhibiteur et de catalyseur. Tout dépend de quel environnement tu parles (ce qui rejoint ma distinction hiérarchique).
Shinyuu a écrit:
mais dans la plupart des cas, les envies peuvent-êtres définie comme le seul fait d'assouvir un besoin, cerner ce besoin et en comprendre la cause peut remettre en cause le besoin et donc l'envie qui lui est liée. Enfin, je pense.
Le fait est que tu ne pourras jamais être sûr de l'avoir cerner. Identifier la cause d'un besoin c'est créer de la cohérence là ou il n'y en a peut être pas.
Shinyuu a écrit:
Le problème, c'est qu'avant si on avait notre mot à dire, ce n'est plus le cas quand on rentre dans la société où c'est : " tu t'adaptes ou tu es rejeté ".
Je tendrais plutôt vers l'inverse, tout en restant entre les 2 extrêmes que tu exposes.
Je crois arriver à avoir foi en des personnes tout en ayant perdu foi en l'humanité, comme quoi, derrière l’incompatibilité apparente...Shinyuu a écrit:
Dans un cas où l'autre, je crois que je commence à perdre simplement foi en l'humanité et je voue une haine immense à ceux qui ne remettent jamais en cause ce qu'ils pensent, car c'est le meilleur moyen de ne jamais évoluer.
Je dirais: influencer de manière significative (de sa propre vision) son environnement tout en acceptant que ce ne soit pas compris (voir rejeter) par d'autres. Sauf si l'idéale est extrême et qu'il n'inclue pas la modération.Shinyuu a écrit:
Comment faire pour vivre selon mes idéaux ?
Non, Xubuntu arrange bien les choses, ce n'est pas aussi lent qu'avec Windaube 7 starter. Puis j'ai doublé sa RAM ... maintenant il a 2 giga ! (souffle de puissance )Shinyuu a écrit:
Eee pc de merde c'est pas un pléonasme ça ? ^^
Re: Besoin d'un peu d'aide.
DualBrain a écrit:stauk a écrit:A la rigueur le goût du travail accompli aussi.
Même pas. Je (on ?) trouve la satisfaction dans le coté intellectuel du travail, pas dans la réalisation, et encore moins dans l'accomplissement de la chose.
Cela dépend des personnes, mais théoriquement parlant, ce sont 3 aspects qui amène une satisfaction concernant l'activité.
Un autre aspect non évoqué (ou implicitement) relève de la correspondance entre les capacités de la personne - les compétences à mettre en œuvre pour réaliser la tâche - les objectifs précis (le but) adossés à cette tâche/activité (ici je ne fais pas de distinctions).
Re: Besoin d'un peu d'aide.
C'est effectivement comme ça que j'ai vécu ma vie jusqu'à présent, mais le problème se pose quand on arrive dans une période où aucun but ne s'impose, et qu'il faut par conséquent en trouver un. Je ne dis pas que c'est une nécessité vitale, mais quand même presque, car tout est tellement fade quand on a l'habitude d'être guidé par une passion ...DualBrain a écrit:
ce qui nous anime, c'est la passion, et non le gout de l'effort comme voudrait nous faire croire la société.
Ce qui m’amène à dire à Shinyuu :
Ne cherche pas LE but de la vie. Mais vis ta vie avec LES buts du moment.
Et si ça doit passer par un changement régulier d'objectifs et de passions, quel est le problème ? ça rentre pas dans le cadre ? Et alors, on est pas dans le cadre.
D'autre part, si ces passions s'enchainent à un rythme trop rapide, et que les moments de doute sont du coup trop fréquents, même s'ils sont courts, je comprends que ça puisse donner un sentiment de vacuité à la longue, et qu'on recherche quelque chose de plus profond.
Indépendamment, donner un vrai but à sa vie pour être fier de soi ou simplement moins amer quand on se retournera en voyant la mort arriver, oui, c'est bien d'arriver à le faire, en tout cas j'aimerais bien !
Qui a dit ça ? Beaucoup de gens s'épanouissent dans leur famille ou dans un investissement associatif, il me semble que ce n'est pas mal vu, même si moins valorisé socialement que la réussite professionnelle, qui en passant n'est pas la même chose que l'épanouissement.DualBrain a écrit:
L'épanouissement (le but ?) doit il forcement être professionnel ? Dans la cadre rigide la société, il paraitrait que oui. M'en fous, je suis pas dans le cadre.
DualBrain a écrit:
Pour le temps, ok. Les journées n'ont que 24h
pour les moyens... des tas d'instruments sont très abordable. J'ai commencé l'harmonica y'a quelques semaines. 30€, c'est dans la poche et j'en joue quand je veux. Et ce n'est pas parce que l'instrument est petit qu'il est facile ou limité. Un harmo joue 3 octaves contre 1.5 pour un saxo (si je dis pas de bêtises)
La musique te mènera nul part ? c'est pas satisfaisant ? Et ? le bonheur d'un petit morceau joué par soi même, pour soi même, ça n'a pas de prix. Et (dans mon cas) ça évite au moteur intellectuel de tourner dans le vide.
Pour la musique, je pense que pour arriver à faire quelque chose de beau, il faut un réel don si on n'est pas capable de travailler, ce qui n'est pas mon cas.
Après, il y a le partage, ce qui me motive beaucoup plus que de jouer mal un morceau pour moi toute seule.
Partager une activité, une vision de la vie, des projets de petite, moyenne ou grande ampleur, donne ( dans mon cas ) un relief à ce qui pourrait n'avoir aucun intérêt sinon. C'est d'ailleurs comme ça que sont nées toutes mes passions.
Bon , le problème c'est que dans la plupart des cas, j'ai lâché ensuite tout le monde car personne ne voulais s'investir autant que moi ...
Mais j'étais lancée !
Shinyuu, peut-être que certaines rencontres te permettront de trouver un but ?
loulou38- Messages : 156
Date d'inscription : 26/09/2014
Localisation : grenoble
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Et bien petit à petit, certaines âmes se relèvent !
Beaucoup de choses ont été dites, trop pour que je puisse répondre à tout. Cependant des choses intéressantes sont à souligner :
"Ce qui nous anime, c'est la passion, et non le gout de l'effort" et "Même pas. Je (on ?) trouve la satisfaction dans le coté intellectuel du travail, pas dans la réalisation, et encore moins dans l'accomplissement de la chose." Je pense que c'est la meilleure façon de définir ce qu'on ressent aux yeux de ceux qui ne comprennent pas pour ne pas l'avoir vécu.
"Ne cherche pas LE but de la vie. Mais vis ta vie avec LES buts du moment.
Et si ça doit passer par un changement régulier d'objectifs et de passions, quel est le problème ? Ça ne rentre pas dans le cadre ? Et alors, on n’est pas dans le cadre."
Comme je l'ai dit plus haut ( mais tu ne l'as pas lu et tu l'as précisé ) c'est que je ne peux pas suivre mes envies sachant qu'il faut (tout comme toi) que je te travaille pour subvenir à mes besoins. Le problème étant que je ne peux pas trouver un travail qui me convienne, car la notion même de travail me bloque. Tout comme tu l'as précisé par cette phrase :
"L’école ne nécessitant pas d'effort, on apprend ni a travailler, ni a apprendre, et encore moins la répétition (exercices). "
Je ne peux pas garder un travail plus que quelques mois (et encore en étant optimiste ), car ça me tue autant psychologiquement, que physiquement. Je dois donner un surplus d'énergie pour faire ce qu'on me demande de faire, car ça va contre toute logique, et mon cerveau se fatigue vite dans les milieux illogiques, car il y a trop d'"incohérences". Je ne sais pas trop comment l'expliquer... Mais bon, du coup quand je travaille je deviens un esclave, un zombie, je dors 8/9 par jour alors qu’habituellement seulement 3/4 allez 5 les jours de sport. Et quand je suis éveillé, je ne le suis pas vraiment.
Cependant pour revenir sur le thème et ne plus cibler les messages pour y répondre, je dirais que je suis complètement d'accord avec le fait qu'une vie ne se résume pas à la réussite professionnelle.
Il ne faut pas nécessairement un but, dans la vie, c'est vrai, mais au final on en revient à ce que je disais également plus haut sur le fait que se laisser vivre, c'est se laisser contrôler par notre environnement, ce même environnement plein de faille et de défauts.
Ma vision des choses en plus de mon problème d'instabilité et d'infidélité vis-à-vis de mes passions ( si on peut dire ça comme ça ) contribue à mon problème.
Cependant, merci à vous tous pour vos messages et vos partages, ça m'aide à y voir plus clair. Je pense que je cherche une réponse qui me demandera des années d'études (de la question), alors pour l'instant je vais profiter de ma "nouvelle communauté" essayer de voir tout ce que vous pouvez m'apporter, évoluer dans un environnement qui me correspond plus, et puis je verrai si j'y trouve des réponses donc
"Shinyuu, peut-être que certaines rencontres te permettront de trouver un but ?"
Le temps me le dira !
Donner un but ou non n'était pas l'élément essentiel, ce que je voulais savoir au début, c'était surtout quoi faire ? Je pense que je suis dans la même passe que toi Loulou, et j'ai l'impression de ne pas avancer du tout, j'ai l'impression d'être face à un mur et de n'avoir aucune possibilité pour avancer. Je pense que ma relation de 3 ans y est pour quelque chose, c'est la première fois que ça dure aussi longtemps, et non pas que la passion ait duré, elle ne dure jamais, mais les circonstances ont fait que c'était plus simple pour moi de rester avec et peut-être est-ce le problème de tous mes maux. Je ne suis peut-être pas en adéquation avec "moi même" et je me leurre à travers des problèmes existentiels pour ne pas voir les miens. C'est une possibilité.
Il y a-t-il quelque chose de pire que le fait de ne pas savoir ? Peut-être est-ce par manque d'habitude que j'en souffre autant. Vous l'avez vécu de la même manière ?
Enfin dans l'ensemble je vous comprends tous (dans ce que vous dites non pas dans ce que vous êtes, n'exagérons rien) mais le fait de vivre tel que vous me le proposez n'est pas aussi facile que ce que vous semblez penser.
Je veux une vie exceptionnelle, je veux faire de grande chose, je veux changer le monde.
Ca parait tellement fou et irrationnel, et pourtant c'est bel et bien ce que je ressens alors le fait d'en être dans l'incapacité est effroyable, mais vous m'avez tous apporté des éléments de réponse, ou du moins des chemins vers lesquels m'orienter.
Nous pouvons continuer à spéculer mais je pense que le sujet est clos pour le moment (pour ma part bien entendu). Si vous souhaitez continuer à discuter de vous maintenant alors la discussion est libre, et je me ferais un plaisir de vous apporter des réponses à mon tour.
(Et encore un message embrouillé et confus, un ! )
Beaucoup de choses ont été dites, trop pour que je puisse répondre à tout. Cependant des choses intéressantes sont à souligner :
"Ce qui nous anime, c'est la passion, et non le gout de l'effort" et "Même pas. Je (on ?) trouve la satisfaction dans le coté intellectuel du travail, pas dans la réalisation, et encore moins dans l'accomplissement de la chose." Je pense que c'est la meilleure façon de définir ce qu'on ressent aux yeux de ceux qui ne comprennent pas pour ne pas l'avoir vécu.
"Ne cherche pas LE but de la vie. Mais vis ta vie avec LES buts du moment.
Et si ça doit passer par un changement régulier d'objectifs et de passions, quel est le problème ? Ça ne rentre pas dans le cadre ? Et alors, on n’est pas dans le cadre."
Comme je l'ai dit plus haut ( mais tu ne l'as pas lu et tu l'as précisé ) c'est que je ne peux pas suivre mes envies sachant qu'il faut (tout comme toi) que je te travaille pour subvenir à mes besoins. Le problème étant que je ne peux pas trouver un travail qui me convienne, car la notion même de travail me bloque. Tout comme tu l'as précisé par cette phrase :
"L’école ne nécessitant pas d'effort, on apprend ni a travailler, ni a apprendre, et encore moins la répétition (exercices). "
Je ne peux pas garder un travail plus que quelques mois (et encore en étant optimiste ), car ça me tue autant psychologiquement, que physiquement. Je dois donner un surplus d'énergie pour faire ce qu'on me demande de faire, car ça va contre toute logique, et mon cerveau se fatigue vite dans les milieux illogiques, car il y a trop d'"incohérences". Je ne sais pas trop comment l'expliquer... Mais bon, du coup quand je travaille je deviens un esclave, un zombie, je dors 8/9 par jour alors qu’habituellement seulement 3/4 allez 5 les jours de sport. Et quand je suis éveillé, je ne le suis pas vraiment.
Cependant pour revenir sur le thème et ne plus cibler les messages pour y répondre, je dirais que je suis complètement d'accord avec le fait qu'une vie ne se résume pas à la réussite professionnelle.
Il ne faut pas nécessairement un but, dans la vie, c'est vrai, mais au final on en revient à ce que je disais également plus haut sur le fait que se laisser vivre, c'est se laisser contrôler par notre environnement, ce même environnement plein de faille et de défauts.
Ma vision des choses en plus de mon problème d'instabilité et d'infidélité vis-à-vis de mes passions ( si on peut dire ça comme ça ) contribue à mon problème.
Cependant, merci à vous tous pour vos messages et vos partages, ça m'aide à y voir plus clair. Je pense que je cherche une réponse qui me demandera des années d'études (de la question), alors pour l'instant je vais profiter de ma "nouvelle communauté" essayer de voir tout ce que vous pouvez m'apporter, évoluer dans un environnement qui me correspond plus, et puis je verrai si j'y trouve des réponses donc
"Shinyuu, peut-être que certaines rencontres te permettront de trouver un but ?"
Le temps me le dira !
Donner un but ou non n'était pas l'élément essentiel, ce que je voulais savoir au début, c'était surtout quoi faire ? Je pense que je suis dans la même passe que toi Loulou, et j'ai l'impression de ne pas avancer du tout, j'ai l'impression d'être face à un mur et de n'avoir aucune possibilité pour avancer. Je pense que ma relation de 3 ans y est pour quelque chose, c'est la première fois que ça dure aussi longtemps, et non pas que la passion ait duré, elle ne dure jamais, mais les circonstances ont fait que c'était plus simple pour moi de rester avec et peut-être est-ce le problème de tous mes maux. Je ne suis peut-être pas en adéquation avec "moi même" et je me leurre à travers des problèmes existentiels pour ne pas voir les miens. C'est une possibilité.
Il y a-t-il quelque chose de pire que le fait de ne pas savoir ? Peut-être est-ce par manque d'habitude que j'en souffre autant. Vous l'avez vécu de la même manière ?
Enfin dans l'ensemble je vous comprends tous (dans ce que vous dites non pas dans ce que vous êtes, n'exagérons rien) mais le fait de vivre tel que vous me le proposez n'est pas aussi facile que ce que vous semblez penser.
Je veux une vie exceptionnelle, je veux faire de grande chose, je veux changer le monde.
Ca parait tellement fou et irrationnel, et pourtant c'est bel et bien ce que je ressens alors le fait d'en être dans l'incapacité est effroyable, mais vous m'avez tous apporté des éléments de réponse, ou du moins des chemins vers lesquels m'orienter.
Nous pouvons continuer à spéculer mais je pense que le sujet est clos pour le moment (pour ma part bien entendu). Si vous souhaitez continuer à discuter de vous maintenant alors la discussion est libre, et je me ferais un plaisir de vous apporter des réponses à mon tour.
(Et encore un message embrouillé et confus, un ! )
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Bonjour Shinyuu. J'ai envie de donner mon envie sur ta situation. Pour ma part, j'ai constaté une contradiction dans tes messages. Tu dis à plusieurs reprises que tu ne sais pas ce que tu veux, que tu ne sais pas quoi faire et en même temps tu dis également que tu souhaites comprendre et améliorer le monde humain. J'ai le sentiment que tu connais parfaitement ce dont tu as besoin mais que tu n'y crois pas, que tu ne te donnes pas la permission de suivre ce chemin. Alors certes il n'est pas fréquent et peu de personnes vont t'inciter à le poursuivre mais j'ai l'intuition que c'est celui-ci qui te comblera le mieux. Je te conseille en tout cas de ne pas mettre une croix dessus et de ne pas forcément suivre l'avis des autres forumeurs qui ont donné les réponses qui leur correspondent le mieux et qui ne prennent peut être pas assez en compte tes particularités.
En outre, le sujet de comprendre et changer le monde m'intéresse énormément, donc si tu veux en parler n'hésites pas surtout que tu possèdes déjà une bonne lucidité que tu peux encore certainement améliorer te permettant ainsi de dépasser l'incertitude que tu subis actuellement. Je pense pour conclure que tu trouveras la solution si tu poursuis sans te décourager.
En outre, le sujet de comprendre et changer le monde m'intéresse énormément, donc si tu veux en parler n'hésites pas surtout que tu possèdes déjà une bonne lucidité que tu peux encore certainement améliorer te permettant ainsi de dépasser l'incertitude que tu subis actuellement. Je pense pour conclure que tu trouveras la solution si tu poursuis sans te décourager.
Nuage- Messages : 203
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Merci Lionel pour ton message, effectivement tu n'as pas tort, cette contradiction s'explique par le fait que cette volonté est impossible à réaliser et que j'en ai conscience. J'ai conscience de vouloir changer le monde/L'améliorer, mais à un tel degré que ça en devient impossible. De plus, j'ai également conscience que ma vision de ce monde "meilleur" "plus cohérent" m'est propre est ne conviendrait sans doute pas aux autres personnes (qui vivent tout comme moi sur la même planète, et qui tout comme moi ont leur mot à dire). De plus, Bibo m'a quand même ouvert une voie avec l'entrepreneuriat qui me permettrait de changer (dans une certaine mesure bien sûr) le monde, et le rendre un peu plus à l'image de l'équité et de logique que je m'en fais.
Je suis en train de réfléchir donc actuellement à cette idée qui pourrait être en adéquation avec ce que je veux, et même si ce n'est pas ce que je veux dans sa globalité/totalité, c'est assez pour rester réaliste et je l'espère pouvoir me combler.
Le problème qui se pose aussi, et comme je l'ai écrit dans un message plus haut c'est le fait que j'essaye d'apporter une réponse objective à une question subjective, et que le paradoxe ne me permettra jamais d'y répondre de la façon dont je veux y répondre, car aucune réponse n'existe (nécessairement). Il y a également une possibilité pour laquelle je ne me cache derrière ces problèmes existentiels seulement pour fuir les miens. Le fait de n'être attiré que par la passion et l'envie plutôt que l'accomplissement me mettra aussi des embûches sur le chemin que j'emprunterais si je dois monter un projet.
Il reste également une possibilité, c'est que je cherche à faire un choix, mais que mon choix pourrait être de n'en faire aucun. Je cherche peut-être de l'intérêt là où il n'y en a pas nécessairement.
Sache que j'écoute ce que chaque personne a dire, et j'émets la possibilité que ce qu'ils disent soit vrai, ou ce qu'ils disent soit faux. Je regarde ensuite laquelle des variantes est incohérente avec ma façon de penser / de ressentir / de vivre. Et ne garde que l'autre option. Cet autre option, cohérente donc avec ce que je suis, prend alors la place d'une "possibilité" sur laquelle je ne peux pas avoir d'avis sans l'avoir mise en pratique (si c'est une façon de penser/de vivre/d'agir/etc) ou essayée (si c'est une idée/un projet etc.etc.).
Bien sûr nous pouvons spéculer, rêver à un monde meilleur, essayer de voir comment nous pouvons améliorer celui-ci, mais ça fait deux ans que je ne fais qu'y penser. Et à trop penser, on oublie d'agir.
Si tu as des idées concrètes où nous orienter alors je me ferais un plaisir de discuter avec toi.
(j'ai essayé d'être le plus clair possible sur toute la situation dans ce message et je crois que j'en suis plutôt fier, ça résume bien la chose (pour une fois que j'y arrive !! ) )
Je suis en train de réfléchir donc actuellement à cette idée qui pourrait être en adéquation avec ce que je veux, et même si ce n'est pas ce que je veux dans sa globalité/totalité, c'est assez pour rester réaliste et je l'espère pouvoir me combler.
Le problème qui se pose aussi, et comme je l'ai écrit dans un message plus haut c'est le fait que j'essaye d'apporter une réponse objective à une question subjective, et que le paradoxe ne me permettra jamais d'y répondre de la façon dont je veux y répondre, car aucune réponse n'existe (nécessairement). Il y a également une possibilité pour laquelle je ne me cache derrière ces problèmes existentiels seulement pour fuir les miens. Le fait de n'être attiré que par la passion et l'envie plutôt que l'accomplissement me mettra aussi des embûches sur le chemin que j'emprunterais si je dois monter un projet.
Il reste également une possibilité, c'est que je cherche à faire un choix, mais que mon choix pourrait être de n'en faire aucun. Je cherche peut-être de l'intérêt là où il n'y en a pas nécessairement.
Sache que j'écoute ce que chaque personne a dire, et j'émets la possibilité que ce qu'ils disent soit vrai, ou ce qu'ils disent soit faux. Je regarde ensuite laquelle des variantes est incohérente avec ma façon de penser / de ressentir / de vivre. Et ne garde que l'autre option. Cet autre option, cohérente donc avec ce que je suis, prend alors la place d'une "possibilité" sur laquelle je ne peux pas avoir d'avis sans l'avoir mise en pratique (si c'est une façon de penser/de vivre/d'agir/etc) ou essayée (si c'est une idée/un projet etc.etc.).
Bien sûr nous pouvons spéculer, rêver à un monde meilleur, essayer de voir comment nous pouvons améliorer celui-ci, mais ça fait deux ans que je ne fais qu'y penser. Et à trop penser, on oublie d'agir.
Si tu as des idées concrètes où nous orienter alors je me ferais un plaisir de discuter avec toi.
(j'ai essayé d'être le plus clair possible sur toute la situation dans ce message et je crois que j'en suis plutôt fier, ça résume bien la chose (pour une fois que j'y arrive !! ) )
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Je ne peux pas juste vivre. C'est tellement ennuyant de vivre comme la plupart des gens vivent. En tout cas c'est comme ça que je le ressens. Je n'arrive à prendre aucune vie pour modèle...
Salut,
D'abord merci pour ton courage d'aller au bout des choses, c'est dur et beau ce que tu décris.
Ce qui me vient c'est toute l'énergie de vie que tu as... Tu cherches désespérément à vivre et ce, Que Diable !
C'est une belle énergie qui peut soit t'empêcher de passer juste à côté de ce que tu cherches, (vivre) soit te propulser en avant.
Je me demande si vivre ce n'est pas un peut des deux : une simplicité intérieure, une ouverture au réel, savoir ce qu'on en fait et s'y lancer à fond.
Est-ce que ça te parle ?
Merci encore pour ce partage.
Re: Besoin d'un peu d'aide.
Oui tu veux changer le monde ! OUI! c'est bien, et par quoi tu peux choisir simplement de commencer ? Des petites choses du quotidien..
Je veux une vie exceptionnelle, je veux faire de grande chose, je veux changer le monde.
Ca parait tellement fou et irrationnel, et pourtant c'est bel et bien ce que je ressens alors le fait d'en être dans l'incapacité est effroyable
Ce qui m'a frappé dans ma vie, à moi (aussi ridicule soit-elle, mais là je vais arrêter tout de suite de me juger une fois de plus) c'est quand quand je contribue à quelqu'un je me sens bien... du coup, j'oriente les choses pour qu'elles fassent du bien aux autres, en incarnant qui je suis dans mes valeurs, celles que j'essaie de connaître et de vivre vraiment. Je crois qu'il est important si on veut changer le monde de prendre le temps de se connaître, dans ses aspects positifs, ses limites, et de composer avec.
Les grands bonheurs sont parfois faits de petites choses qui touchent beaucoup.
ET c'est normal aussi d'avoir à des moments de la vie un genou ou deux par terre..
Le truc c'est de le regarder pour ce que c'est : un moment, et un moment, ça passe jusqu'au prochain.
La réelle difficulté est là me sembel-t'il c'est ça : aucun hiver ne dure toujours et après l'hiver il y a TOUJOURS un printemps, même si certains hivers peuvent durer longtemps et il y a TOUJOURS un été, et l'hiver revient toujours.
Je te conseille la lecture de : être heureux, ça n'est pas nécessairement confortable de Thomas d'Ansambourg. Il m'a beaucoup aidé à faire le clair en moi et à prendre patience.
Je te souhaite une belle aventure de vie, car je suis convaincue qu'il est possible de changer le monde, et que cela passe pas changer en soi...
Re: Besoin d'un peu d'aide.
bonsoir shyniuu,
chaque histoire est-tunique mais peut faire écho à nos "tu". A 17 ans, j'écrivais "ces yeux qui vous regardent n'ont plus rien à vous dire aussi je vous supplie de me laisser mourir". Très gai, j'en conviens !! Je n'ai pas essayé de mourir, pour l'histoire, mais j'ai embarqué pour la quête du graal : le bon vieux sens à tout ça... Epopée épique, s'il en est... piquante surtout.
Je rejoins DualBrain et tu as relevé ce que j'ai relevé de ses bons propos. (je te salue au passage DualBrain !). Il m'a fallu du temps pour admettre que j'avais seule le power. Reste une donnée : le manque d'amour. Cela peut paraitre très cul cul mais je crois qu'il faut se rappeler que doué ou pas, l'être humain a fondamentalement besoin de se sentir aimé et encouragé. Tout comme il a fondamentalement besoin d'aimer (tout et n'importe quoi, voire même les autres !).
Je crois, mais c'est que ma croyance, que le manque d'amour, expérimenté dans notre jeune temps, altère beaucoup notre capacité à ressentir le plaisir, la joie durablement et à s'en satisfaire. Les neurosciences sont très éclairantes sur le sujet. En étant doué, ça n'arrange pas puisque notre sensibilité est exacerbée, au point parfois de s'être coupé de ses émotions (pour survivre, bien sûr).
Alors "vivre sa vie" ne veut rien dire quand on n'a pas reçu "tu es important à mes yeux". Nous sommes humains, comme je disais.
Réapprendre à aimer, à être aimé, à faire confiance en fait, dans la relation à l'autre et répéter l'expérience suffisamment pour commencer à capitaliser les petits plaisirs, les petits désirs, les petites satisfactions, pour danser de l'une à l'autre sachant de toutes façons qu'on finira par mourir, soit. Mais de l'intensité entre la naissance et la mort, du jeu, du plaisir, ça ne mange pas de pain, et même, cela peut être bien.
Si tu bloques franchement beaucoup, pioche ici et là, du côté de la méditation, des approches cognitives, de l'EMDR (par un pro. reconnu).
Et puis il y a de bonnes rencontres, celles qui nous servent de mentor, de stimulant, celles qui nous redonnent l'envie, la motivation parce que justement elles comptent sur notre potentiel, elles le voient, elles le renvoient.
Si tu souhaites poser une pierre de l'édifice humain, en investissant une action humaniste, ça vaut le coup de considérer la pierre avec grand intérêt car sa porosité fragilisera l'ambitieuse construction. Donner c'est confortant et cela participe grandement au sentiment d'accomplissement, mais ressentir du plaisir à être, c'est également essentiel. Conjuguer être, avoir et faire c'est intéressant.
Et quand on ne sait pas par quoi commencer pour être, avoir et faire : on cherche des points de repères. Si la famille n'en est pas un bon, on peut chercher les bonnes rencontres de son parcours, et sinon on peut répertorier ses "héros" : qui sont-ils, quelles caractéristiques nous font vibrer...
Allez j'arrête, pas sûre d'être bien claire. bonne pioche !
chaque histoire est-tunique mais peut faire écho à nos "tu". A 17 ans, j'écrivais "ces yeux qui vous regardent n'ont plus rien à vous dire aussi je vous supplie de me laisser mourir". Très gai, j'en conviens !! Je n'ai pas essayé de mourir, pour l'histoire, mais j'ai embarqué pour la quête du graal : le bon vieux sens à tout ça... Epopée épique, s'il en est... piquante surtout.
Je rejoins DualBrain et tu as relevé ce que j'ai relevé de ses bons propos. (je te salue au passage DualBrain !). Il m'a fallu du temps pour admettre que j'avais seule le power. Reste une donnée : le manque d'amour. Cela peut paraitre très cul cul mais je crois qu'il faut se rappeler que doué ou pas, l'être humain a fondamentalement besoin de se sentir aimé et encouragé. Tout comme il a fondamentalement besoin d'aimer (tout et n'importe quoi, voire même les autres !).
Je crois, mais c'est que ma croyance, que le manque d'amour, expérimenté dans notre jeune temps, altère beaucoup notre capacité à ressentir le plaisir, la joie durablement et à s'en satisfaire. Les neurosciences sont très éclairantes sur le sujet. En étant doué, ça n'arrange pas puisque notre sensibilité est exacerbée, au point parfois de s'être coupé de ses émotions (pour survivre, bien sûr).
Alors "vivre sa vie" ne veut rien dire quand on n'a pas reçu "tu es important à mes yeux". Nous sommes humains, comme je disais.
Réapprendre à aimer, à être aimé, à faire confiance en fait, dans la relation à l'autre et répéter l'expérience suffisamment pour commencer à capitaliser les petits plaisirs, les petits désirs, les petites satisfactions, pour danser de l'une à l'autre sachant de toutes façons qu'on finira par mourir, soit. Mais de l'intensité entre la naissance et la mort, du jeu, du plaisir, ça ne mange pas de pain, et même, cela peut être bien.
Si tu bloques franchement beaucoup, pioche ici et là, du côté de la méditation, des approches cognitives, de l'EMDR (par un pro. reconnu).
Et puis il y a de bonnes rencontres, celles qui nous servent de mentor, de stimulant, celles qui nous redonnent l'envie, la motivation parce que justement elles comptent sur notre potentiel, elles le voient, elles le renvoient.
Si tu souhaites poser une pierre de l'édifice humain, en investissant une action humaniste, ça vaut le coup de considérer la pierre avec grand intérêt car sa porosité fragilisera l'ambitieuse construction. Donner c'est confortant et cela participe grandement au sentiment d'accomplissement, mais ressentir du plaisir à être, c'est également essentiel. Conjuguer être, avoir et faire c'est intéressant.
Et quand on ne sait pas par quoi commencer pour être, avoir et faire : on cherche des points de repères. Si la famille n'en est pas un bon, on peut chercher les bonnes rencontres de son parcours, et sinon on peut répertorier ses "héros" : qui sont-ils, quelles caractéristiques nous font vibrer...
Allez j'arrête, pas sûre d'être bien claire. bonne pioche !
mypseudo- Messages : 537
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