Ecole du Louvre

Bonjour,

Actuellement en deuxième année de Licence d'Histoire, je suis intéressé par l'Ecole du Louvre, qui mène aux carrières de conservation du patrimoine.
Est-ce qu'il y aurait parmi les zèbres des gens qui sont passés par cette école, ou qui connaissent des personnes qui y sont passés et qui pourraient me renseigner ?
Je chercherais surtout des informations sur le cursus, le test d'entrée et les débouchés (...un peu sur tout en fait xD)

Merci d'avance

Ah !
Je connais l'école du Louvre mais celle pour les bijoutiers
Sorry, j'peux pas t'aider :s

ah ah! c'est drole de te répondre ici! Je connais bien l'école du Louvre, d'abord parce que j'étais adhérent annuel au Louvre, ensuite parce que d'anciens camarades de mon université ont tentés d'y rentrer. l'un y est arrivé, l'autre a échouée à 1 point!!! S'ils savaient, pour cette dernière, qu'il ont rejetté une spécialiste de l'egypte ancienne, en adoration de Nefertiti, dont c'est une vraie passion. C'est triste.
Mon autre ancien camarade (Camille version masculin)qui y est rentré, est un Normand de Rouen, très érudit et sympathique.
Pour l’anecdote, nous nous y rendions régulièrement, car dans l'entrèe de l'école, il y avait des invitations pour des vernissages à la pelle! et cela nous amusait beaucoup de nous y rendre! lol
C'est un bel objectif, l'école du Louvre, mais c'est très sélectif, élitiste, et mon camarade qui y est rentré n'aimait pas beaucoup la mentalité générale vaniteuse de ses camarades, en plus d'une compétition malsaine de gosses de riches. Une fois accepté, il faut suivre la cadence, si on ne suit pas: on sort. C'est le lot d'une quasi institution où la demande d'entrée est très forte.

@TanniceS, je ne sais pas si le sujet t'intéresse toujours ou si tu as obtenu les infos que tu cherchais. A tout hasard, il se trouve que j'ai fait, entre autres choses, l'Ecole du Louvre, 1er cycle (histoire de l'art) et 2ème cycle de muséo. Mais c'était il y a déjà 10 bonnes années.

- Le test probatoire, il y a dix ans, m'avait semblé assez facile (sachant que je n'ai ni une mémoire extraordinaire ni de grandes capacités d'analyse et suis plutôt lente à la détente - un peu au-dessus de la moyenne mais sans plus) : il fallait une bonne culture gé' littéraire et maîtriser une seconde langue (anglais, pour ma part). Je ne me souviens plus trop dans le détail des épreuves à part répondre à des questions de définitions (du genre : qu'est-ce qu'une odalisque ? Qu'est-ce qu'une fibule ?), un texte court à rédiger en anglais sur un sujet dont je ne sais plus rien, être capable de replacer un certain nombre de pays et d'îles en Méditerranée (Rhodes, Chypre, Malte, etc.), être capable de répondre à des questions posées sur des photographies couleur et N&B (avoir un minimum le sens du détail ou du bon sens, du genre, parmi les éléments devant être repérés, ne pas oublier de mentionner ceux reflétés dans une glace ou dans une flaque d'eau)...

- Le plus dur n'était pas le test mais les épreuves de fin d'année, chaque année. Bon, si le sujet t'intéresse toujours, je prendrai le temps d'en dire plus là dessus.

- L'ambiance n'était ni bonne ni réellement mauvaise. Elle est ce que l'on en fait. J'ai peu connu la fac donc j'ai peu de points de comparaison ; "élitiste", je ne sais pas ce que cela veut dire, pour faire ma mauvaise langue (;-) @jibus)

- Personnellement, j'ai beaucoup appris. J'ai appris à voir, notamment. J'ai appris que les cadres et les règles sont un moteur créatif et non pas un carcan. Je garde d'excellents souvenirs des heures passées dans les musées, suspendues hors du temps, à écouter les passionnants "chargés de TD" (guides du patrimoine). Les "cours" magistraux en amphi, c'était autre chose...

- Concernant les débouchés, j'en dirais plus seulement si demandé car cela m'obligerait à parler un peu de moi.

 bah, élitiste quoi! mais je ne parle que de l'expérience et du ressenti de cet ancien camarade.

Et puisqu'il était très ouvert d'esprit et sincère: je le crois. après, c'est toujours une question de contexte. C'était en 2007; il me semble.
En terme de contenu, c'est le top, l'élite (et toc! lol), puisque les enseignants/chercheurs sont de très haute qualification.

Le Louvre est si riche en œuvres, dans certains départements, que par exemple, on peut tout à fait être un égyptologue éminent juste en faisant ses recherches sur les pièces exposées et entreposées.

Il n'en reste que cette école doit probablement faire une opération porte ouverte, et que des salons de l'étudiant orienté culture existent.  Ce serait le mieux à faire pour trouver d'autres réponses.

Mais celles de Florette sont déjà un atout.

jibus a écrit:  bah, élitiste quoi!  

L'entrée est moins sélective qu'une grande école (simple test et non concours accessible après deux ans de prépa). Ceci dit, on pourrait finasser des heures à ce sujet (culture générale et milieu familial). Pour ma part, je viens d'un milieu populaire et n'avais jamais mis les pieds dans un musée consacré à l'art avant d'être admise à l'EDL (!). Mon bagage : forte sensibilité littéraire dans une famille de scientifiques = lectures et connaissances mémorisées facilitant le passage du test.
Une fois dans l'école, la sélection s'opère ainsi : être capable/avoir envie de bosser dur et seul (ou en petit groupe de deux-trois personnes tant les "cours" magistraux st denses), comprendre rapidement le niveau d'exigence demandé et qui suppose une bonne mémoire/une bonne compréhension du fonctionnement de celle-ci (pas de partiels, un examen final qui, en tant que tel, s'apparente à un mini-concours), un peu de bol (idem)...
Une amie était inscrite parallèlement en fac d'histoire de l'art. Une approche moins quantitative (il paraît que nous étions surnommés "les ordinateurs"), plus aidante, d'un point de vue méthodologique... Différente, peut-être meilleure (à l'époque où j'y était, certains conservateurs, grands pontes de leur domaine étaient pédagogiquement nullissimes et parfois méprisants).