difficullté de la relation amoureuse
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ShineFlower
MadMarc
baptistoun
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difficullté de la relation amoureuse
le fonctionnement du zèbre que je suis me questionne beaucoup (enfin juste la au travers de ce que j'ai pu lire il parait que c'est normal!!!)
Ce qui me questionne d'avantage en ce moment si on peut prioriser les choses, c'est l'amour pour un zèbre. Actuellement en couple, je pense être enfin tomber sur quelqu'un de bien et pourtant d'être à des années de lumières d'elle. J'ai l'impression qu'on ne se comprendra pas, qu'on avance pas, qu'on tourne en rond. On ne se fâche pas mais il manque un petit quelque chose. Je voulais savoir si vous aviez déjà ressenti ça au travers de vos différentes expérience.
Je me suis souvent poser la question de la nécessité de la vie de couple, et sur notre aptitude à vivre seul. Le décalage que je ressens est tellement fort que ce sont des questions récurrentes qui viennent inonder ma pensée arborescente.
Je vous remercie par avance.
Ce qui me questionne d'avantage en ce moment si on peut prioriser les choses, c'est l'amour pour un zèbre. Actuellement en couple, je pense être enfin tomber sur quelqu'un de bien et pourtant d'être à des années de lumières d'elle. J'ai l'impression qu'on ne se comprendra pas, qu'on avance pas, qu'on tourne en rond. On ne se fâche pas mais il manque un petit quelque chose. Je voulais savoir si vous aviez déjà ressenti ça au travers de vos différentes expérience.
Je me suis souvent poser la question de la nécessité de la vie de couple, et sur notre aptitude à vivre seul. Le décalage que je ressens est tellement fort que ce sont des questions récurrentes qui viennent inonder ma pensée arborescente.
Je vous remercie par avance.
baptistoun- Messages : 10
Date d'inscription : 14/01/2015
Re: difficullté de la relation amoureuse
Déjà vécu cela. Je n'ai jamais pu tenir plus d'un mois dans tous les cas, de par le besoin que j'ai de me sentir intimement comprise, et ce même si c'étaient des personnes très à l'écoute, disponibles, ouvertes. Oui mais voilà, on ne vivait pas sur la même planète, voir dans la même galaxie, et le manque de connection intellectuelle ou spirituelle se fait toujours plus frustrant.
Tout ce que je peux te dire c'est que faire perdurer ce genre de relation alors que tu es en train de te déconditionner de la nécessité d'être en couple (donc la nécessité d'avoir à faire des compromis approximatifs) cela va créer de la culpabilité chez toi et de la souffrance chez l'autre. Car elle va inévitablement s'attacher alors que toi tu te sentiras de plus en plus seul. Voilà, ce n'est pas facile mais c'est le prix de l'intégrité (envers soi et les autres).
Tout ce que je peux te dire c'est que faire perdurer ce genre de relation alors que tu es en train de te déconditionner de la nécessité d'être en couple (donc la nécessité d'avoir à faire des compromis approximatifs) cela va créer de la culpabilité chez toi et de la souffrance chez l'autre. Car elle va inévitablement s'attacher alors que toi tu te sentiras de plus en plus seul. Voilà, ce n'est pas facile mais c'est le prix de l'intégrité (envers soi et les autres).
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
Si le prix de l'intégrité est une solitude insupportable et destructrice, doit-on vraiment s'imposer d'être intègre ? D'ailleurs qu'est ce que l'intégrité, sinon l'un de ces nombreux défauts que notre ère démocratique capitaliste et moderne loue pour mieux laisser la place confortable à ceux qui savent s'en passer ?the kick inside a écrit:c'est le prix de l'intégrité (envers soi et les autres).
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
ઝેબ્રા a écrit:Si le prix de l'intégrité est une solitude insupportable et destructrice, doit-on vraiment s'imposer d'être intègre ? D'ailleurs qu'est ce que l'intégrité, sinon l'un de ces nombreux défauts que notre ère démocratique capitaliste et moderne loue pour mieux laisser la place confortable à ceux qui savent s'en passer ?the kick inside a écrit:c'est le prix de l'intégrité (envers soi et les autres).
La solitude est ce qu'on en fait... C'est du second degré ?
A part les sociopathes, je ne vois qui peut être sincerement heureux en (s')imposant un leurre, ça pète à la figure au bout d'un moment (et paf ça fait des dépressifs et des crises de la quarantaine après). Chacun fait au plus simple, si cela semble plus simple de rester avec quelqu'un malgré quelques frustrations alors qu'il en soit ainsi. Si cela ne paraît plus si simple, alors c'est qu'il y a dissonnance (et plus d'intégrité).
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
N'être pas sincèrement mal dans sa peau est déjà une grande réalisation pour beaucoup de monde. Qu'on soit en couple non "intègre", en couple pour longtemps, dans une relation mutuellement bénéfique, ou célibataire (occasionnel ou permanent). Le modèle du couple intègre, s'il est séduisant pour ceux qui sont sensibles à cette dimension de confort que peut revêtir pour certains les échanges sincères (donc intègres ?) n'en est pas moins éloigné de la norme pour autant. Ou bien alors, mon regard se porte aux mauvais endroits, et ce que je prends pour une réalité sociale objectivable est simplement le constat involontaire de ma propre difficulté à atteindre cet idéal. Pour dire les choses de façon un peu crue, parfois il vaut mieux faire quelques concessions et obtenir ainsi une satisfaction physique et affective nécessaire et parfois urgente, plutôt que de subir de plein fouet les conséquences de ses attentes irréalisables.the kick inside a écrit:A part les sociopathes, je ne vois qui peut être sincerement heureux en (s')imposant un leurre, ça pète à la figure au bout d'un moment
Il y aurait donc une intégrité dans son rapport aux autres d'une part, et également dans le rapport qu'on entretien avec nous même, de l'autre ?the kick inside a écrit: c'est qu'il y a dissonnance (et plus d'intégrité)
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
the kick inside a écrit:ઝેબ્રા a écrit:Si le prix de l'intégrité est une solitude insupportable et destructrice, doit-on vraiment s'imposer d'être intègre ? D'ailleurs qu'est ce que l'intégrité, sinon l'un de ces nombreux défauts que notre ère démocratique capitaliste et moderne loue pour mieux laisser la place confortable à ceux qui savent s'en passer ?the kick inside a écrit:c'est le prix de l'intégrité (envers soi et les autres).
La solitude est ce qu'on en fait... C'est du second degré ?
A part les sociopathes, je ne vois qui peut être sincerement heureux en (s')imposant un leurre, ça pète à la figure au bout d'un moment (et paf ça fait des dépressifs et des crises de la quarantaine après). Chacun fait au plus simple, si cela semble plus simple de rester avec quelqu'un malgré quelques frustrations alors qu'il en soit ainsi. Si cela ne paraît plus si simple, alors c'est qu'il y a dissonnance (et plus d'intégrité).
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MadMarc- Messages : 403
Date d'inscription : 06/07/2014
Age : 52
Localisation : Quelque part en Alsace
Re: difficullté de la relation amoureuse
Merci pour vos réactions. C'est pas facile de faire un choix et de savoir vers quelle direction surtout quand se type de situation prend un caractère redondant.
Je suis partagé entre vos différentes réactions. Etre célibataire c'est bien mais quand on y est on a qu'une envie c'est de rencontrer quelqu'un mais une fois en couple on a envie de retrouver sa solitude. C'est assez épuisant cette forme de changement d'humeur et de ne pas savoir au final ce qui est le mieux pour nous.
Je suis partagé entre vos différentes réactions. Etre célibataire c'est bien mais quand on y est on a qu'une envie c'est de rencontrer quelqu'un mais une fois en couple on a envie de retrouver sa solitude. C'est assez épuisant cette forme de changement d'humeur et de ne pas savoir au final ce qui est le mieux pour nous.
baptistoun- Messages : 10
Date d'inscription : 14/01/2015
Re: difficullté de la relation amoureuse
je crois que tu peux être (presque) intimement comprise mais être quand même désarçonnée de la façon dont l'autre réagit à tes propos ou actes. et puis tu évolues. j'ai fait le deuil d'être intimement comprise. mais je comprends tout à fait ce que tu dis.
je préfère avoir les moments de solitude parce que je n'ai pas rencontré un compagnon qui me procure l'envie de la concession et de lutte contre ce sentiment d'être envahie plutôt que de vivre ces moments alors que tu partages ta vie avec quelqu'un qui manifestement ne peut t'apporter de quoi "s'élever" ensemble.
Pas dis d'ailleurs qu'un Z soit plus apte à cela qu'un non Z. On peut être HP et immature sur certains aspects dans la relation, égo-centré, peu enclin à accepter un autre mode de vivre sa zébritude...
je préfère avoir les moments de solitude parce que je n'ai pas rencontré un compagnon qui me procure l'envie de la concession et de lutte contre ce sentiment d'être envahie plutôt que de vivre ces moments alors que tu partages ta vie avec quelqu'un qui manifestement ne peut t'apporter de quoi "s'élever" ensemble.
Pas dis d'ailleurs qu'un Z soit plus apte à cela qu'un non Z. On peut être HP et immature sur certains aspects dans la relation, égo-centré, peu enclin à accepter un autre mode de vivre sa zébritude...
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
En effet, je pense que nous avons des domaines dans lesquels nous sommes très en avance (si on peut parler d'avance le terme mature est peut être plus approprié) et de grosse lacune dans d'autre domaine, c'est assez déroutant pour la personne en face qui voit deux facette une ou elle peut se retrouver en difficulté car pas au même stade dans la réflexion et une autre personnalité ou elle a l'impression d'avoir un enfant en face d'elle.
Nous évoluons mais je ne sais pas si nous pouvons arriver ou s'il y a un moment un équilibre.
Pour ma part je pense que je resterais toujours un grand enfant pour certain volé.
Mais je n'ai pas envie de faire de concession. Du coup c'est pas évident.
Une autre question me travail : Est ce plus facile entre deux zèbres?
Nous évoluons mais je ne sais pas si nous pouvons arriver ou s'il y a un moment un équilibre.
Pour ma part je pense que je resterais toujours un grand enfant pour certain volé.
Mais je n'ai pas envie de faire de concession. Du coup c'est pas évident.
Une autre question me travail : Est ce plus facile entre deux zèbres?
baptistoun- Messages : 10
Date d'inscription : 14/01/2015
Re: Difficulté de la relation amoureuse
Deux zebres ont en commun le fait qu'ils ont besoin d'un espace rien qu'a eux. Charge à eux de construire leur couple en fonction de cela. Ca peut être chacun son appartement sur le meme palier ou une grande maison avec chacun son appartement. Ou un grand appartement où chacun aura sa chambre ou il pourra se retirer s'il veut. Voire aussi deux bureaux distincts. Et des pièces communes salle à manger cuisine salle de bain. A noter que chaque zebre peut avoir sa salle de bain. Chacun son compte c'est mieux. Des activités ensemble ou séparés. Voila, voilou.baptistoun a écrit:Une autre question me travail: Est ce plus facile entre deux zebres?
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: difficullté de la relation amoureuse
Merci mais est ce que ça se passe bien est ce que c'est plus simple, plus fusionnel ou ça change rien c'est le même problème qu'avec un non zèbre et du coup la complexité de l'amour ajouté à notre fonctionnement atypique qui fait que la relation à l'autre est compliqué?
baptistoun- Messages : 10
Date d'inscription : 14/01/2015
Re: difficullté de la relation amoureuse
Pourquoi considérer le célibat comme un choix? Le patient dans la file d'attente , considére t-il de supporter sa maladie comme un choix? L'exemple n'est pas très bien choisi. Il est hors de question justement de considérer une période sans relation amoureuse comme un problème. Le problème serait plutot de ne pas pouvoir se réaliser , etre heureux déja seul!!
@ baptistoun , c'est une grande chance , un avantage que tu réalises le véritable potentiel d'une relation amoureuse ou le potentiel d'un véritable amour (c'est selon les sensibilités...). Et il te faudra rencontrer quelqu'un qui aie cette conscience.
Il y aura peut etre des essais non concluants , voire douloureux , des périodes "longues" de célibats (peut etre , je dis bien peut etre) , mais c'est parceque tu ne te contentes pas d'une relation qui ne te permette pas de résonner à grande fréquence. Tu veux plus qu'etre a deux et créer un quotidien de couple....
Evidemment , bien d'autres partagent ce désir , ont cette aspiration. Il s'agit de se trouver et cela n'est posible qu'en étant soi-meme. Pas en étant cette version élducorée , ce "moi" qui se serait voulu conciliante par refus du célibat et qui aurait décidé d'entamer une relation avec "qui ça passe bien". (De mon expérience , tot ou tard et malheureusement tard , on se fait du mal et du mal à l'autre...) , ni ce "moi" qui s'enterre à toute éventuelle possibilité de couple par l'option "Célibat en force".
Il n'y a pas non plus de relation sans "concessions", mais quand les "concessions" reviennent à travestir qui on est et empécher l'élévation dont parlait @régalégal , il s'agit alors carrément de censure de ses capacités. Qui prétend vivre l'amour en étant incapable d'etre lui-meme?
La différence entre concession et censure de ses capacités est distinguable avec l'expérience ,avec les rencontres , les échecs , les relations amicales , les introspections, en résumé en VIVANT POUR DE VRAI. Assurément , tu ne rencontreras pas ton jumeau...Si tu le cherches , tu le chercheras...en vain.
@ baptistoun , c'est une grande chance , un avantage que tu réalises le véritable potentiel d'une relation amoureuse ou le potentiel d'un véritable amour (c'est selon les sensibilités...). Et il te faudra rencontrer quelqu'un qui aie cette conscience.
Il y aura peut etre des essais non concluants , voire douloureux , des périodes "longues" de célibats (peut etre , je dis bien peut etre) , mais c'est parceque tu ne te contentes pas d'une relation qui ne te permette pas de résonner à grande fréquence. Tu veux plus qu'etre a deux et créer un quotidien de couple....
Evidemment , bien d'autres partagent ce désir , ont cette aspiration. Il s'agit de se trouver et cela n'est posible qu'en étant soi-meme. Pas en étant cette version élducorée , ce "moi" qui se serait voulu conciliante par refus du célibat et qui aurait décidé d'entamer une relation avec "qui ça passe bien". (De mon expérience , tot ou tard et malheureusement tard , on se fait du mal et du mal à l'autre...) , ni ce "moi" qui s'enterre à toute éventuelle possibilité de couple par l'option "Célibat en force".
Il n'y a pas non plus de relation sans "concessions", mais quand les "concessions" reviennent à travestir qui on est et empécher l'élévation dont parlait @régalégal , il s'agit alors carrément de censure de ses capacités. Qui prétend vivre l'amour en étant incapable d'etre lui-meme?
La différence entre concession et censure de ses capacités est distinguable avec l'expérience ,avec les rencontres , les échecs , les relations amicales , les introspections, en résumé en VIVANT POUR DE VRAI. Assurément , tu ne rencontreras pas ton jumeau...Si tu le cherches , tu le chercheras...en vain.
Amazinc- Messages : 59
Date d'inscription : 01/01/2015
Re: difficullté de la relation amoureuse
Je ne comprends pas amazinc ton idée première dans ton message, le lien entre choisir son célibat et ton idée que une période sans amour soit un problème.
je parlais bien de concessions inhérentes à la relation à deux (c'est valable aussi en amitié, avec son enfant...) et pas d’auto-censure.
sur ton idée baptiste, je ne me pose pas la question de cette manière. Z ou non Z, c'est la sensibilité de l'autre qui compte, sa vision de lui et des autres , du monde, ses centres d'intérêt etc . Tu vas te sentir agressé ou malmené par une personne Z même si avec ces personnes ton intellect serait plus stimulé. A l'inverse un non Z peut t'apporter une stabilité affective, un confort des sensibilités même si il peut être moins touche à tout et arborescent qu'un Z. ça dépend de là où tu mets tes priorités et des plans de maturité d'une personne, Z ou pas.
J'ai vécu plusieurs années avec un non Z où je "m'ennuyais" intellectuellement alors je suis partie mais j'avais une affinité affective que je n'ai pas retrouvé dans une autre relation avec un Z. Là ma tête était heureuse mais mon coeur bcp moins. L'affinité intellectuelle, de raisonnement, était vraiment jouissive. Mais je me heurtais à un mur sur l'aspect sensible de la relation. il m'aimait mais d'une manière qui m'était étrangère et que je n'ai pas réussi à accepter.
Parfois, je regrette d'avoir quitté la personne non Z car pour moi finalement c'est très précieux de se sentir respectée, écoutée, comprise, de ressentir le monde de la même manière, d'être en lien du cœur avec quelqu'un....
Vouloir rencontrer son jumeau peut revenir parfois à vouloir s'aimer soit même à travers un autre. autant s'aimer soit même tout court et plus besoin de la recherche narcissique !
je parlais bien de concessions inhérentes à la relation à deux (c'est valable aussi en amitié, avec son enfant...) et pas d’auto-censure.
sur ton idée baptiste, je ne me pose pas la question de cette manière. Z ou non Z, c'est la sensibilité de l'autre qui compte, sa vision de lui et des autres , du monde, ses centres d'intérêt etc . Tu vas te sentir agressé ou malmené par une personne Z même si avec ces personnes ton intellect serait plus stimulé. A l'inverse un non Z peut t'apporter une stabilité affective, un confort des sensibilités même si il peut être moins touche à tout et arborescent qu'un Z. ça dépend de là où tu mets tes priorités et des plans de maturité d'une personne, Z ou pas.
J'ai vécu plusieurs années avec un non Z où je "m'ennuyais" intellectuellement alors je suis partie mais j'avais une affinité affective que je n'ai pas retrouvé dans une autre relation avec un Z. Là ma tête était heureuse mais mon coeur bcp moins. L'affinité intellectuelle, de raisonnement, était vraiment jouissive. Mais je me heurtais à un mur sur l'aspect sensible de la relation. il m'aimait mais d'une manière qui m'était étrangère et que je n'ai pas réussi à accepter.
Parfois, je regrette d'avoir quitté la personne non Z car pour moi finalement c'est très précieux de se sentir respectée, écoutée, comprise, de ressentir le monde de la même manière, d'être en lien du cœur avec quelqu'un....
Vouloir rencontrer son jumeau peut revenir parfois à vouloir s'aimer soit même à travers un autre. autant s'aimer soit même tout court et plus besoin de la recherche narcissique !
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
ça tient en quelques mots mais "autant s'aimer tout court" ç'est pas en deux temps trois mouvements que ça se fait !
à 25 ans ça peut être le cas mais en général à 40 ans c'est mieux !
faut dire que parfois la famille n'a pas eu le bon mode d'emploi de "nous", on découvre sa zébritude qu'à 40 ans alors ça aide pas...
à 25 ans ça peut être le cas mais en général à 40 ans c'est mieux !
faut dire que parfois la famille n'a pas eu le bon mode d'emploi de "nous", on découvre sa zébritude qu'à 40 ans alors ça aide pas...
Invité- Invité
Re: difficulté dans la vie amoureuse
Lolrégalégal a écrit:ça tient en quelques mots mais "autant s'aimer tout court" ç'est pas en deux temps trois mouvements que ça se fait !
à 25 ans ça peut être le cas mais en général à 40 ans c'est mieux !
faut dire que parfois la famille n'a pas eu le bon mode d'emploi de "nous", on découvre sa zébritude qu'à 40 ans alors ça aide pas...
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: difficullté de la relation amoureuse
Intéressant,
j'ai le même problème en couple avec une non-Z (à priori. J'ai pas cherché à vérifier). Nous avons des incompréhensions, attentes différentes. Elle ne connaît pas ma "vraie nature" (et je l'ai pas dit non plus, je ne veux pas qu'elle me voit à travers un filtre).
En amour je serais tenté de suivre mon coeur (reste à décoder).
Mon coté Z fait que je ménage sa fragilité. J'ai aussi cet horrible sentiment de culpabilité (sincérité? intégrité?) Tout détruire ? (les conséquences, mec, pense aux conséquences).
Avec le temps j'ai "appris" à ne pas me poser de questions trop douloureuses (je refuse de voir la vérité?) mais j'ai le sentiment (intuition) qu'on arrive au bout de quelque chose (quoi? je sais pas encore). J'ai des sentiments pour elle mais voilà je voudrais aussi vivre vraiment être moi, de pouvoir poser mon sac et d'avoir quelqu'un qui comprend. Surtout à ce niveau.
Et pour corser la question (on n'est pas Z pour rien) et pour bien planter le décor de la tragédie (je fournis pas le popcorn ) il se trouve que j'ai rencontré une personne Z avec qui je sens que "ça connecte". C'est elle qui m'a "révélé" avant j'étais juste moi (le destin?).
Donc la question, faut-il persévérer dans une relation dans laquelle on sent qu'on ne sera peut-être pas totalement épanoui et du coup se fermer (le couple ça se travaille etc) au risque de louper vraiment une grande histoire?
Ps: sorry pour les fautes et les parenthèses
j'ai le même problème en couple avec une non-Z (à priori. J'ai pas cherché à vérifier). Nous avons des incompréhensions, attentes différentes. Elle ne connaît pas ma "vraie nature" (et je l'ai pas dit non plus, je ne veux pas qu'elle me voit à travers un filtre).
En amour je serais tenté de suivre mon coeur (reste à décoder).
Mon coté Z fait que je ménage sa fragilité. J'ai aussi cet horrible sentiment de culpabilité (sincérité? intégrité?) Tout détruire ? (les conséquences, mec, pense aux conséquences).
Avec le temps j'ai "appris" à ne pas me poser de questions trop douloureuses (je refuse de voir la vérité?) mais j'ai le sentiment (intuition) qu'on arrive au bout de quelque chose (quoi? je sais pas encore). J'ai des sentiments pour elle mais voilà je voudrais aussi vivre vraiment être moi, de pouvoir poser mon sac et d'avoir quelqu'un qui comprend. Surtout à ce niveau.
Et pour corser la question (on n'est pas Z pour rien) et pour bien planter le décor de la tragédie (je fournis pas le popcorn ) il se trouve que j'ai rencontré une personne Z avec qui je sens que "ça connecte". C'est elle qui m'a "révélé" avant j'étais juste moi (le destin?).
Donc la question, faut-il persévérer dans une relation dans laquelle on sent qu'on ne sera peut-être pas totalement épanoui et du coup se fermer (le couple ça se travaille etc) au risque de louper vraiment une grande histoire?
Ps: sorry pour les fautes et les parenthèses
chatigre- Messages : 16
Date d'inscription : 20/02/2015
Re: difficullté de la relation amoureuse
Les mecs, et les meufs, j'aime ce que vous dites. Je vois très bien comment le manque de constance, d'homogénéité, les changements d'humeurs et de directions, les engouements d'un jour parce que tout semble aller bien... peuvent être troublants, pour soi et pour l'autre. J'aime un homme depuis presque trois ans. Je l'aime surtout parce qu'il semble être un être valeureux, et parce que la relation charnelle avec lui est intense et pleine de phantasmes. Il me propose aussi un schéma bien classique, rassurant, un homme fort et pourtant extrêmement sensible. Un "mec bien".
Mais nous sommes à tel point différents que la vie quotidienne est souvent un enfer. Aucun implicite commun. Vous avez connu ça ? Pas la même nationalité, pas la même culture, pas les mêmes gouts. Cercle infernal de culpabilisation et de culpabilité, de part et d'autre.
Depuis le début de notre relation, des incompréhensions, un fossé immense entre nos ressentis. Et pourtant, il y a ce lien, cet espoir sans doute névrotique, de nous réformer l'un l'autre et de parvenir à nous comprendre. Mais je fatigue. J'explose, j'agonise, je rejette et je désire. Je m'accroche à ce bien-être total qui advient parfois quand nous sommes collés l'un à l'autre. Et en sous-couche, ou toile de fond, la peur d'être seule, à nouveau, la crainte que ce nouvel échec soit de mon fait. Mais il va bien falloir arrêter, puisque le malheur est partagé (si ça n'était que moi, je dirais, allons-y, continuons à souffrir ! Mais puisqu'il est lui aussi malheureux, frustré, en colère, il va falloir arrêter.)
Je suis triste et j'ai peur.
Mais nous sommes à tel point différents que la vie quotidienne est souvent un enfer. Aucun implicite commun. Vous avez connu ça ? Pas la même nationalité, pas la même culture, pas les mêmes gouts. Cercle infernal de culpabilisation et de culpabilité, de part et d'autre.
Depuis le début de notre relation, des incompréhensions, un fossé immense entre nos ressentis. Et pourtant, il y a ce lien, cet espoir sans doute névrotique, de nous réformer l'un l'autre et de parvenir à nous comprendre. Mais je fatigue. J'explose, j'agonise, je rejette et je désire. Je m'accroche à ce bien-être total qui advient parfois quand nous sommes collés l'un à l'autre. Et en sous-couche, ou toile de fond, la peur d'être seule, à nouveau, la crainte que ce nouvel échec soit de mon fait. Mais il va bien falloir arrêter, puisque le malheur est partagé (si ça n'était que moi, je dirais, allons-y, continuons à souffrir ! Mais puisqu'il est lui aussi malheureux, frustré, en colère, il va falloir arrêter.)
Je suis triste et j'ai peur.
Rosalarouge- Messages : 11
Date d'inscription : 03/06/2014
Age : 48
Localisation : Bruxelles
Re: difficullté de la relation amoureuse
the kick inside a écrit:
A part les sociopathes, je ne vois qui peut être sincerement heureux en (s')imposant un leurre, ça pète à la figure au bout d'un moment (et paf ça fait des dépressifs et des crises de la quarantaine après). Chacun fait au plus simple, si cela semble plus simple de rester avec quelqu'un malgré quelques frustrations alors qu'il en soit ainsi. Si cela ne paraît plus si simple, alors c'est qu'il y a dissonnance (et plus d'intégrité).
Je suis assez d'accord sur le fait que quand on se force, ça finit par péter. Pour l'avoir vécu, c'est une grande souffrance, un effondrement (et paf dépression en effet), mais qui vaut toujours mieux au final que de poursuivre dans le leurre.
La vérité fait mal mais c'est au moins quelque chose de stable sur quoi on peut s'appuyer pour continuer d'avancer malgré tout.
En général on reste avec quelqu'un tant que la balance pèse du bon côté. Tant qu'il y a des avantages. Parfois ça peut sembler très déséquilibré pour d'autres, mais finalement tant qu'on reste dans une relation c'est qu'on y trouve son compte, même si c'est dans la douleur.
C'est en touchant le fond, pour ma part, que j'ai fini par ouvrir les yeux. Une sorte d'instinct de survie, comme si je réagissais soudain et me mettais à gigoter pour remonter à la surface, alors que j'étais en train de sombrer doucement, de me noyer.
Le danger, c'est que parfois la relation se dégrade petit à petit, sans vraiment qu'on ne perçoive de changement radical qui ferait réagir. Et petit à petit, on s'habitue à moins de confort, moins de bonheur. Un peu comme le coup du crapaud dans sa casserole d'eau chaude qui finit par cuire parce que l'eau chauffe tellement progressivement qu'il ne s'en rend pas vraiment compte (alors que son pote, resté à l'extérieur, s'est brûlé le bout de la patte en tentant d'y rentrer et du coup, n'y est pas allé).
On a une capacité à supporter des choses absolument monstrueuses et à perdre son intégrité comme tu dis, si les choses se durcissent progressivement.
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: difficullté de la relation amoureuse
Rosalarouge, "aucun implicite commun", ça me parle très bien ! tu te retrouves à verbaliser, tu finis par avoir une mauvaise image de l'autre et tu es tellement frustrée de devoir passer par les mots ! Il parait que beaucoup de zèbres ont le profil sauveteur : on croit qu'on va changer l'autre, le sortir de la glue dans laquelle on considère qu'il/elle est. ça ne marche pas ce truc là mais je comprends : la sensation de symbiose charnelle est tellement délicieuse qu'il est difficile d'y renoncer. Pourquoi serais-tu prête à continuer de souffrir ? pour ne pas être seule ? (tu l'es déjà en fait non ?)
Pour distinguer le simple du complexe encore faut il être bien campé-e en soi-même, ce qui n'est pas l'évidence. Quand on a du mal à distinguer ce qui respect de soi ou non, on se retrouve comme la grenouille à supporter l'eau brûlante ! je comprends bien aussi ce que tu dis Deedee.
En sous-couche je dirais qu'il y a dépendance affective ? en tout cas ça m'a concerné et je suis pas certaine d'en être sortie car célibataire depuis un bail alors j'ai pas expérimenté encore tout ce que j'ai pu comprendre !
Pour distinguer le simple du complexe encore faut il être bien campé-e en soi-même, ce qui n'est pas l'évidence. Quand on a du mal à distinguer ce qui respect de soi ou non, on se retrouve comme la grenouille à supporter l'eau brûlante ! je comprends bien aussi ce que tu dis Deedee.
En sous-couche je dirais qu'il y a dépendance affective ? en tout cas ça m'a concerné et je suis pas certaine d'en être sortie car célibataire depuis un bail alors j'ai pas expérimenté encore tout ce que j'ai pu comprendre !
Invité- Invité
Re: difficullté de la relation amoureuse
Régalégal, merci pour tes commentaires.
Je suppose que je suis prête à continuer à souffrir, par peur de me tromper. Vaste champ d'interprétation. Me tromper parce que, en effet, je ne le comprends pas, je ne réagis jamais comme il le souhaiterait, d'après lui, je ne fais pas d'efforts, je fuis les responsabilités, je fuis les discussions (je crois pas que tout cela soit vrai parce que j'adore comprendre et être comprise, mais c'est comme si tous ces efforts n'aboutissaient jamais à une compréhension mutuelle). Pas confiance en moi, donc risque de me dire qu'au final, c'est moi qui n'ait pas su faire marcher la relation. Alors que, si l'on prend les choses un peu rationnellement, il semble que, tout simplement, nos personnalités, nos habitus, ne sont pas compatibles. Les efforts que nous faisons en permanence ne mènent qu'à davantage de frustrations.
Donc, oui, il y a dépendance affective... Pas persuadée que je peux me donner à moi-même tout l'amour et le self-respect dont j'ai besoin. Pourtant, il n'y a pas d'autres solutions, hein ?
Je suppose que je suis prête à continuer à souffrir, par peur de me tromper. Vaste champ d'interprétation. Me tromper parce que, en effet, je ne le comprends pas, je ne réagis jamais comme il le souhaiterait, d'après lui, je ne fais pas d'efforts, je fuis les responsabilités, je fuis les discussions (je crois pas que tout cela soit vrai parce que j'adore comprendre et être comprise, mais c'est comme si tous ces efforts n'aboutissaient jamais à une compréhension mutuelle). Pas confiance en moi, donc risque de me dire qu'au final, c'est moi qui n'ait pas su faire marcher la relation. Alors que, si l'on prend les choses un peu rationnellement, il semble que, tout simplement, nos personnalités, nos habitus, ne sont pas compatibles. Les efforts que nous faisons en permanence ne mènent qu'à davantage de frustrations.
Donc, oui, il y a dépendance affective... Pas persuadée que je peux me donner à moi-même tout l'amour et le self-respect dont j'ai besoin. Pourtant, il n'y a pas d'autres solutions, hein ?
Rosalarouge- Messages : 11
Date d'inscription : 03/06/2014
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