Dr House au pays des Bisounours ...

EDIT : obsolète.

Hey! Bonne argumentation, ce soir je n'apporterai pas grand-chose à ta logique. Pour ce que j'ai vu tu es une personne enrichissante et assumes pleinement ton idiosyncrasie.

"idiosyncrasie" : j'aime beaucoup ce mot que tu viens de me faire découvrir !
Certes je l'assume mais péniblement car souvent pris à tort pour du prosélytisme.

Et merci pour le commentaire, il fait chaud au cœur.

J'aime beaucoup ce personnage, dont on m'a dit :

- une personne pareille ça n'existe pas
- il est méchant
- il est cynique
- il est odieux, j'adore

etc etc etc

C'est pas comme ça que je le vois. Mais alors pas du tout.
Ben je développerai une autre fois...

PS : j'aime les personnes qui cherchent ou qui demandent quand elles ne connaissent pas un mot, et qui en plus l'admettent ouvertement ! Merci pour le post ci-dessus (je fais pareil)

PPS : Mais on s'en fout pour quoi c'est pris, c'est une preuve d'intelligence et d'humilité, bien sûr que les cons peuvent pas la voir...les cons comprennent que la connerie.

Aussi, si je dois me heurter à l'obscurantisme des autres et bien soit.

tout est dit et c'est tellement çà en fait ^^

Phaedra a écrit:Mais on s'en fout pour quoi c'est pris, c'est une preuve d'intelligence et d'humilité, bien sûr que les cons peuvent pas la voir...les cons comprennent que la connerie.

"Les Bisounours ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait."
(J'exagère, mais flûte, parfois ça fais du bien ! C'est juste pour évacuer un peu un certain ras-le-bol sans blesser qui que ce soit.)

"Se faire traiter de con par un imbécile est un délice de fin gourmet."
(Et là je suis sérieux !)

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Noooooon je ne suis pas un p...de bisounours !! J'aime pas ce mot je le trouve gluant, et le dessin animé, même enfant, j'aimais pas !!!!! Le mal existe !! Non, je me définis autrement...d'ailleurs ça serait trop long...mais pas en un seul mot
Retire tout de suite ou je te tape gros Yiéti bourru ! (t'as vu j'tai mis ta majuscule )

Heu Neryus,

En MP : "vulgus pecum" n'existe pas. Quelquefois on utilise vulgum pecus, mais c'est un abus^^"
o_O Hooo...
Merci l'ami ! (Un bout d'épinard de moins entre les dents ! )

Je tombe un peu de nues mais j'en suis bien content. J'ai toujours cru que cette expression était tout à fait correcte. Il faut dire que j'ai fini ma seconde année de latin avec 1.96 de moyenne (et encore j'étais pistonné, la prof m'adorait !).

@Neryus : "+1" ... Aussi oui... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Mici !

@ Phaedra : Pas la tête, pas la tête ! (Merci pour la majuscule ...)
Ceci dit de nombreuses espèces peuplent la Terre (liste non-exhaustive) : Les Chimpanzés, Les Bisounours, Les Petits-d'Hommes, les Zèbres et même quelques drôles d'oiseaux (avec en plus parfois des croisement limites contre-nature !)

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neryus a écrit:"les cons comprennent que la connerie"
Ah tien j'avais po vu lol pour rester dans le contexte du topic je dirrais juste que "tant mieux" ca eviteras qu'ils viennent poster sur ce topic si ils y passent !

MDR !!!
C'est pas faux ... ("Ha bon ! Vous ne savez pas ce que ça veut dire, sire ?" )

pas la tête

oui on a besoin de cette diversité, d'ailleurs, sans les cons, on pourrait pas savoir par contraste qu'on n'est pas comme eux

"L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible."
Citations de Woody AllenWoody Allen

ça n'a pas marché, je la refais...

neryus a écrit:comment on raye un ourson deja?

(Excellent le chat !)

pauvre nourson !! comment on raye un chasseur, déjà ?

(nan pas bisounours, un bisounours ne raye pas un chasseur !)

Mattes la vidéo jusqu'au bout !!!

mais le second choix ne fonctionne pas.

'amène ce sujet car je suis chroniquement stupéfait pas l'insouciance (aberrante à mes yeux) des gens des gens par rapport à ce qui touche et détermine leur vie ainsi que par leur nonchalance vis-à vis de tout cela lorsqu'ils en prennent plus ou moins conscience. A ce niveau là, ce n'est plus être groggy, c'est de la lobotomie.

Ici, ou "en général" ?
Et, lobotomie ou sensibilité à la propagande intense qui nous commande de ne pas y penser, que ça ne sert à rien ?

Cher Foreigner (oui oh, on peut dire "cher" sur un forum, non ?),

J'ai le regret de t'annoncer d'entrée de jeu que je ne connois ni ce Dr. House, ni les Bisounours. En revanche, Le chat, un peu mieux, mais pas tout à fait non plus.

Aussi ne suis-je pas sûre de comprendre tout à fait les implicites de ton post, mais bon. Je m'en fous. Je réponds quand même.

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Après cette entrée en matière d'une inutilité remarquable, j'en viens à l'essentiel : la question que tu poses.

"Quid de l'importance que nous apportons à notre Vie, TOUTE notre Vie (C'est en dire DEMAIN également !) ET de ce que du coup nous faisons ou pas ?"

Tu déplies ensuite d'autres questions très pertinentes (je trouve), puis tu évoques ta stupéfaction à l'endroit de l'insouciance des gens, quant à leur non-prise en compte de ce qui les englobe (ma traduction…).

Finalement, il me semble que, par delà l'insouciance (réelle ou supposée) des gens, c'est sans doute la posture de sujet qui serait à interroger. Et par là-même, au lieu de l'insouciance (qui est un état, figé et passif), l'idée de conscientisation (qui potentialise l'idée d'un processus, et possiblement d'une action).

Sommes-nous les sujets de nos vies ?
Sommes-nous sujets, acteurs de nos vies ? Auteurs ?

Ou bien sommes-nous agis par la vie ?

Enfin, par delà NOTRE vie, moi, ce qui m'interroge plus, et je pense que ceci est une implicite dans ton post (dis-moi si je me trompe), c'est vraiment la fonction de sujet en lien avec la communauté des hommes, le politique. Je veux dire, me demander comment je vis ma vie, dans quoi je suis englobée, à quoi je participe, etc., oui, c'est déjà un point essentiel. Fondamental. Mais par delà ma propre existence, quid de la dialectique sujet/politique ?

Si je nais dans un monde qui me pré-existe, et qui me détermine en quelque sorte, qui me façonne (rien que par les mots dont j'hérite pour m'exprimer !), si je m'adapte à lui, est-ce que je peux créer des possibles ?
Et si oui, comment ?

Fusain a écrit:Ici, ou "en général" ?

Les deux mon Capitaine.
L'âme humaine est universelle !

Fusain a écrit:Et, lobotomie ou sensibilité à la propagande intense qui nous commande de ne pas y penser, que ça ne sert à rien ?

Voilà : ça c'est le genre de développement que je recherche !
Sur quoi nous basons nous (et comment) pour établir nos points de vue et pour les pondérer (conviction) !!?
(Et donc au préalable :quelles sont nos motivation et réticences à le faire ?)

Merki Fusain !

Et de deux !

Merci Protée ! C'est pile poil ça.

Y a-t-il autre chose que de la paresse intellectuelle, de l'incapacité à saisir la complexité, qui conduit à cette capitulation : "je m'occupe d'abord de mon cul" qui signifie, en fait : je me désocialise, je me dépolitise, je cantonne mon interaction avec le monde aux quelques fils que j'arrive péniblement à tenir et surtout, surtout, je ne regarde pas au-delà : ça me dépasse et ça me ferait perdre du temps tourné vers moi...

Simpliste, j'en conviens. Mais je n'arrive plus à voir autre chose derrière les justifications que m'avancent ces dé-politisés.

Par dé-politisés j'entends bien ceux qui décident de ne plus se préoccuper de la vie de la cité qu'est le monde, évidemment pas de l'avis qu'on peut avoir sur "la classe politique".

Fusain a écrit:Y a-t-il autre chose que de la paresse intellectuelle, de l'incapacité à saisir la complexité, qui conduit à cette capitulation

Ben oui, justement ! C'est bien ça le problème ...

Quelqu'un va me dire "Oui 'patati-patata' c'est très grave.". Donc là déjà, il y a un début d'information et une relative prise de conscience de l'importance du sujet.
Ensuite il vont me dire "Oui mais que veux-tu que j'y fasse ?". Alors là il y aurait long à dire mais encore une fois, Ça, je peux le comprendre.

Ce qui en revanche me fait disjoncter, c'est qu'ensuite la personne va te parler de sa vie, de sa vision de chose et de l'avenir en ne prennant absolument pas en compte la problématique qu'elle vient pourtant de reconnaitre !
Comme si le fait de ne pas pouvoir y faire 'quelque chose (ou grand chose ...) faisait du même coup disparaitre le problème.

No comprendo.

Comme si le fait de ne pas pouvoir y faire 'quelque chose (ou grand chose ...) faisait du même coup disparaitre le problème.

Pourtant c'est (hélas) cohérent. Si tu supposes une personne sur le Titanic, qui le voit en train de couler, mais qui a la conviction que, tous les canots étant partis et tous les gilets de sauvetage distribués, elle ne peut rien faire, il est normal qu'elle reste au bar jusqu'à la fin. Si en plus, elle a conclu que le Titanic allait mettre non pas une demi-heure mais plusieurs décennies à couler, pourquoi veux-tu qu'elle bouge ? Le problème jugé hors de sa portée est évacué, ou intégré stoïquement (au sens strict) comme "chose qu'il faut accepter puisqu'on ne peut rien y changer".
Tu voudrais que, concluant qu'il y a un risque d'effondrement général du monde mais qu'on ne peut rien y faire du tout, ces personnes arrêtent de faire des projets et vivent en attendant la fin du monde ? Non, là, je pense que leur attitude est, à cette étape-ci, logique : prendre le risque de vivre en espérant que les choses auxquelles on ne peut rien finiront par ne pas tourner si mal que ça. C'est la résignation du Londonien bombardé.

C'est avant, que se situe l'incohérence, la paresse, la facilité, dans ce choix de conclure qu'on ne peut rien faire, et donc qu'il faut faire comme si de rien n'était, ce qui, précisément, aggrave encore la situation. Mais c'est peut-être là un angle d'attaque. Exemple trivial : "tu reconnais que tu pollues ? Dans ce cas tu reconnais que tu as une action sur le monde, ici, une action négative. C'est la preuve que tu n'es pas insignifiant ni impuissant, tu peux, réciproquement, faire quelque chose de positif, ou au moins, cesser le négatif".