Patienterons ! (parce que l'autre était too much pour moi, mais drôle)

Bon... Je sors de mon Pléistocène inférieur pour découvrir ce qu'est l'écriture et -oui au mon dieu miracle, croissance exponentielle des sciences- je me retrouve à devoir me présenter via une machine fonctionnant à l'électricité qui exécute un certain nombre d'opération sur les chiffres binaires.
(Si vous l'aviez pas remarqué, oui quand je dois faire des choses qui me mettent extrêmement mal-à-l'aise je finis par faire n'importe quoi et à m'embourber dans mes propos. Bref)

Donc une présentation... Je trouve ça trop facile de me demandez une patenterions   ...

Je présente quoi de moi d'abord ? Mon vécu ? J'ai pas l'impression que ça ait beaucoup de sens, et puis je me connais, si je commence à raconter ma vie, je tombe beaucoup trop vite dans le pathos à mon gout actuel (oui parce qu'avant, disons que c'était plus facile de se dire que ce système était horrible. Sauf que bon, comme j'ai pris le parti de ne pas le rejeter, mais d'essayer de le comprendre et pourquoi pas, y trouver du positif, bin ça m’apparaît plus efficace d'arrêter de se victimiser sans cesse pour atteindre cet objectif ((Non pas que j'ai l'impression de me victimiser sur le moment, mais à la relecture ça me fait parfois cet effet -D'autant que je me demande dans quelle mesure y'a pas un effet d'appel interne et externe, interne parce qu'à voir et se lamenter sur le négatif, bah on l'attend de pied ferme ; externe parce qu'à se placer dans une position de victime, même perçue (pas le placement, hein, mais le sentiment d'être eu(e)/attaqué(e)/trahi(e)/abandonné(e) ) de manière consciente uniquement par la personne concernée, il y a peu être une attirance de comportement en face susceptible d'être perçu comme victimisant. Vous me suivez toujours ?   ))
Je disais que je tombais dans le pathos donc, ou alors j'y tomberais pas parce que j'y fais attention, mais alors on pourrait se demander le degré de spontanéité de mes propos (remarquez, vue l'utilisation audacieuse de ma touche suppr, je vous autorise déjà à vous poser la question).

Donc pas de vécu. Quoi alors ? j'ai pas très envie de vous parlez de comment je suis au quotidien (et je commence à me rendre compte à quel point c'est chiant énervant d'avoir quelqu'un qui te dit ce qu'il ne va pas faire) parce que évidemment la plupart du temps c'est pas vraiment moi -quoique se pose la question d'existe-t-il un vrai moi, question auquel je répondrais non mais j'imagine qu'il doit y avoir un post sur le sujet, j'irais voir et argumenter là bas.

Si, je peux vous dire comment je suis arrivée sur ZC ! J'avais très envie de sortir un dimanche soir, et je savais que le bar où j'allais régulièrement tenait des réunions zèbrées hebdomadaires (j'aime bien ce mot ^^) auxquelles je n'avais jamais osée participer (bah oui, syndrome de l'imposteur -d'ailleurs, je vois pas pourquoi on dit syndrome de l'imposteur, ne devrait-on pas parler de symptôme de l'imposteur, comme l'un des signes cliniques observables chez les HQI ?-) et j'ai donc décidée d'aller vérifier que cette réunion avait bien lieu -le tout en m'inscrivant une première fois/oubliant le nom d'utilisateur/ne plus revenir sur le forum autrement qu'en grosse stalkeuse(/stalkatrice ?) parce que j'ai terriblement de mal avec les présentations et que je comprends qu'en même temps ce soit plus agréable d'interagir avec quelqu'un qui donne une partie de lui-même  à appréhender.

Du coup la boucle est bouclée, j'ai réussi à vous faire lire un pavé entier pour vous expliquer qu'effectivement comme beaucoup, les -se levant de sa chaise au milieu du groupe "bonjour, je m'appelle ___, je suis ____" me font perdre mes moyens. Mais bon, au moins c'est fait, je pourrais maintenant intervenir dans vos discussions, et j'en suis très contente   !!

Bienvenue, mammuthus !

Merci de t'être pliée à l'exercice (qui n'avait rien d'obligatoire), et avec brio, encore.

Puissent tes parenthèses -mes amies de toujours, à moi aussi- t'accompagner encore longtemps dans tes turpitudes forumesques (c'est jouissif, vraiment, même si, en effet, des fois, on décroche). Et tes sorties au Marlusse se faire avec la confiance de l'habituée.