Au Mily-mètre près
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Re: Au Mily-mètre près
Bigre! le beau bollard bien bombé à bâbord balbutia Barnabé.
2 messages de retard:
non 3
génial, j'avais pas vu le bouton supprimer, merci
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cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Au Mily-mètre près
moi je dis que quand on est THQI on nage pas le dos crawlé, un THQI ça nage le crawl, ou alors il a le dos en vrac.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Au Mily-mètre près
Life ain't that easy, Bro' !
Bon je dois te le dire, j'étais pas ravie de la nouvelle au début.
Bon, un petit frère. Pas du tout ce que j'avais demandé.
- C'est quoi ça ?
- Ton frère.
- J'en veux pas !
Tu en prenais de la place. Et tu en faisais du bruit. Mille fois, j'ai souhaité que tu disparaisses.
Pas simple de m'avoir comme soeur. Je t'ai raconté tant d'histoires. Pour toi, j'ai inventé des monstres dans les placards, des animaux fabuleux.
J'étais la plus âgée, celle à qui tu posais toutes tes questions. Je n'avais pas les réponses, alors j'inventais tout, pour avoir la paix. Des histoires à dormir debout.
- Et comment tu le sais ?
- Je l'ai lu dans un livre
- Les livres c'est nul
- Tu dis ça parce que tu sais pas lire
- Et toi t'es moche
- Et toi t'as des dents de lapin
Un jour tu m'as dit que tu ne me croyais plus. Même plus drôle.
Et puis est venu le temps des bagarres. Toi et moi, ennemis à mort, prêts à s'arracher les yeux pour défendre 5 centimètres de territoire sur le siège arrière de la voiture, la dernière part de gâteau.
Et toi et moi, contre les autres, quand l'ennemi était désigné parmi les gamins de notre âge. Redoutables.
Bref, il parait que les zèbres-surdoués-HQI-whatever ... ça marche souvent en groupe. Tu ne veux pas en entendre parler, et tu as fichtrement raison. De nous deux, bro, tu es certainement le moins con.
Toujours la même chose à l'école, chaque nouveau professeur, chaque nouvelle classe, les comparaisons. Ta soeur, toujours première, toujours si sage, toujours si docile et raisonnable. Et toujours un peu seule aussi.
Tu as pris un autre chemin. Assurer le minimum, et te faire des amis.
C'est un fait, les gens t'aiment. Cela parait si simple à te voir. Tu les regardes de haut, toujours un sourire en coin. Tu n'as même pas besoin de leur montrer de l'intérêt. Attirés comme des aimants, peu importe l'âge, hommes, femmes, enfants, il n'y en a que pour toi.
J'ai été si jalouse. Cela semblait bien trop simple. J'aurais échangé les premiers prix et les tableaux d'honneur pour en avoir la moitié. Je ne t'écoutais pas. Je me sentais la supériorité de l'ainée, celle qui savait. Quand je te disais que je ne voulais rien avoir à faire avec eux là, avec leur médiocrité, leurs jeux idiots, leur vocabulaire de bulot-mayonnaise, tu me répondais qu'il valait mieux eux que la solitude. Qu'un jour j'en descendrai de mon estrade.
Je pensais que c'était toi qui les regardais de haut, que tu méprisais les autres, grand parmi les nains. J'avais tort, et tu avais raison.
Pas doué toi ? Je n'y crois pas une seconde. Allez bro, fais moi plaisir, c'est pas possible autrement. C'est quoi le truc pour faire rire tout le monde en trois mots. C'est quoi ton truc pour leur retourner le cerveau en deux secondes.
T'es PN ? C'est ça ? Hein ? Avoues.
Trop injuste, il me reste quoi à moi ? Un chiffre sur un bilan. Mais encore ? Toi t'es le beau gosse sportif et charismatique, et moi l'éternelle première de la classe. T'as pas l'impression que les cartes ont été mal distribuées, dis ?
En fait je suis trop fière, quand on me demande dans un souffle "c'est ton frère ?". Et ouais. Et il s'en fout lui d'être surdoué. La vie est cool pour lui.
Bon je dois te le dire, j'étais pas ravie de la nouvelle au début.
Bon, un petit frère. Pas du tout ce que j'avais demandé.
- C'est quoi ça ?
- Ton frère.
- J'en veux pas !
Tu en prenais de la place. Et tu en faisais du bruit. Mille fois, j'ai souhaité que tu disparaisses.
Pas simple de m'avoir comme soeur. Je t'ai raconté tant d'histoires. Pour toi, j'ai inventé des monstres dans les placards, des animaux fabuleux.
J'étais la plus âgée, celle à qui tu posais toutes tes questions. Je n'avais pas les réponses, alors j'inventais tout, pour avoir la paix. Des histoires à dormir debout.
- Et comment tu le sais ?
- Je l'ai lu dans un livre
- Les livres c'est nul
- Tu dis ça parce que tu sais pas lire
- Et toi t'es moche
- Et toi t'as des dents de lapin
Un jour tu m'as dit que tu ne me croyais plus. Même plus drôle.
Et puis est venu le temps des bagarres. Toi et moi, ennemis à mort, prêts à s'arracher les yeux pour défendre 5 centimètres de territoire sur le siège arrière de la voiture, la dernière part de gâteau.
Et toi et moi, contre les autres, quand l'ennemi était désigné parmi les gamins de notre âge. Redoutables.
Bref, il parait que les zèbres-surdoués-HQI-whatever ... ça marche souvent en groupe. Tu ne veux pas en entendre parler, et tu as fichtrement raison. De nous deux, bro, tu es certainement le moins con.
Toujours la même chose à l'école, chaque nouveau professeur, chaque nouvelle classe, les comparaisons. Ta soeur, toujours première, toujours si sage, toujours si docile et raisonnable. Et toujours un peu seule aussi.
Tu as pris un autre chemin. Assurer le minimum, et te faire des amis.
C'est un fait, les gens t'aiment. Cela parait si simple à te voir. Tu les regardes de haut, toujours un sourire en coin. Tu n'as même pas besoin de leur montrer de l'intérêt. Attirés comme des aimants, peu importe l'âge, hommes, femmes, enfants, il n'y en a que pour toi.
J'ai été si jalouse. Cela semblait bien trop simple. J'aurais échangé les premiers prix et les tableaux d'honneur pour en avoir la moitié. Je ne t'écoutais pas. Je me sentais la supériorité de l'ainée, celle qui savait. Quand je te disais que je ne voulais rien avoir à faire avec eux là, avec leur médiocrité, leurs jeux idiots, leur vocabulaire de bulot-mayonnaise, tu me répondais qu'il valait mieux eux que la solitude. Qu'un jour j'en descendrai de mon estrade.
Je pensais que c'était toi qui les regardais de haut, que tu méprisais les autres, grand parmi les nains. J'avais tort, et tu avais raison.
Pas doué toi ? Je n'y crois pas une seconde. Allez bro, fais moi plaisir, c'est pas possible autrement. C'est quoi le truc pour faire rire tout le monde en trois mots. C'est quoi ton truc pour leur retourner le cerveau en deux secondes.
T'es PN ? C'est ça ? Hein ? Avoues.
Trop injuste, il me reste quoi à moi ? Un chiffre sur un bilan. Mais encore ? Toi t'es le beau gosse sportif et charismatique, et moi l'éternelle première de la classe. T'as pas l'impression que les cartes ont été mal distribuées, dis ?
En fait je suis trop fière, quand on me demande dans un souffle "c'est ton frère ?". Et ouais. Et il s'en fout lui d'être surdoué. La vie est cool pour lui.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Ben ouais, le premier essuie les plâtres, creuse le sillon, fait la trace, le second suit en admirant le paysage.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Life ain't that easy, Bro' !
Bon je dois te le dire, j'étais pas ravie de la nouvelle au début.
Bon, un petit frère. Pas du tout ce que j'avais demandé.
- C'est quoi ça ?
- Ton frère.
- J'en veux pas !
Tu en prenais de la place. Et tu en faisais du bruit. Mille fois, j'ai souhaité que tu disparaisses.
Pas simple de m'avoir comme soeur. Je t'ai raconté tant d'histoires. Pour toi, j'ai inventé des monstres dans les placards, des animaux fabuleux.
J'étais la plus âgée, celle à qui tu posais toutes tes questions. Je n'avais pas les réponses, alors j'inventais tout, pour avoir la paix. Des histoires à dormir debout.
- Et comment tu le sais ?
- Je l'ai lu dans un livre
- Les livres c'est nul
- Tu dis ça parce que tu sais pas lire
- Et toi t'es moche
- Et toi t'as des dents de lapin
Un jour tu m'as dit que tu ne me croyais plus. Même plus drôle.
Et puis est venu le temps des bagarres. Toi et moi, ennemis à mort, prêts à s'arracher les yeux pour défendre 5 centimètres de territoire sur le siège arrière de la voiture, la dernière part de gâteau.
Et toi et moi, contre les autres, quand l'ennemi était désigné parmi les gamins de notre âge. Redoutables.
Bref, il parait que les zèbres-surdoués-HQI-whatever ... ça marche souvent en groupe. Tu ne veux pas en entendre parler, et tu as fichtrement raison. De nous deux, bro, tu es certainement le moins con.
Toujours la même chose à l'école, chaque nouveau professeur, chaque nouvelle classe, les comparaisons. Ta soeur, toujours première, toujours si sage, toujours si docile et raisonnable. Et toujours un peu seule aussi.
Tu as pris un autre chemin. Assurer le minimum, et te faire des amis.
C'est un fait, les gens t'aiment. Cela parait si simple à te voir. Tu les regardes de haut, toujours un sourire en coin. Tu n'as même pas besoin de leur montrer de l'intérêt. Attirés comme des aimants, peu importe l'âge, hommes, femmes, enfants, il n'y en a que pour toi.
J'ai été si jalouse. Cela semblait bien trop simple. J'aurais échangé les premiers prix et les tableaux d'honneur pour en avoir la moitié. Je ne t'écoutais pas. Je me sentais la supériorité de l'ainée, celle qui savait. Quand je te disais que je ne voulais rien avoir à faire avec eux là, avec leur médiocrité, leurs jeux idiots, leur vocabulaire de bulot-mayonnaise, tu me répondais qu'il valait mieux eux que la solitude. Qu'un jour j'en descendrai de mon estrade.
Je pensais que c'était toi qui les regardais de haut, que tu méprisais les autres, grand parmi les nains. J'avais tort, et tu avais raison.
Pas doué toi ? Je n'y crois pas une seconde. Allez bro, fais moi plaisir, c'est pas possible autrement. C'est quoi le truc pour faire rire tout le monde en trois mots. C'est quoi ton truc pour leur retourner le cerveau en deux secondes.
T'es PN ? C'est ça ? Hein ? Avoues.
Trop injuste, il me reste quoi à moi ? Un chiffre sur un bilan. Mais encore ? Toi t'es le beau gosse sportif et charismatique, et moi l'éternelle première de la classe. T'as pas l'impression que les cartes ont été mal distribuées, dis ?
En fait je suis trop fière, quand on me demande dans un souffle "c'est ton frère ?". Et ouais. Et il s'en fout lui d'être surdoué. La vie est cool pour lui.
Il n'y a pas que les chaussures qui m'intéressent... photo du bro' BG please
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
SCPB : ouais, le p'tit con, trop facile pour lui, je lui ai pas assez pourri la vie.
ADR : ah ben tiens, t'es là toi
ADR : ah ben tiens, t'es là toi
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Frères et sœurs... On se bagarrait jusqu'à en péter quelque chose à la maison, mais on s'arrangeait bien pour ne pas se faire gauler, ou pas. On a même simulé un cambriolage une fois
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Au Mily-mètre près
Princesse Déconne a écrit:Frères et sœurs... On se bagarrait jusqu'à en péter quelque chose à la maison, mais on s'arrangeait bien pour ne pas se faire gauler, ou pas. On a même simulé un cambriolage une fois
Et ça a marché ?
Mon frère m'a brulé avec un fer à repasser, et je lui ai planté une fourchette dans la main. Mais solidaires dans la punition.
Moi j'aimais bien les punitions en fait, ça se résumait à "tu restes dans ta chambre et tu fais pas de bruit". Je demandais que ça.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Non, malheureusement on avait oublié un détail... que c'était trop louche un cambriolage sans vol
La fourchette, il paraît qu'on s'en est servi pour montrer nos nouveaux poissons rouges à nos cousines
La fourchette, il paraît qu'on s'en est servi pour montrer nos nouveaux poissons rouges à nos cousines
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Au Mily-mètre près
Faîtes caguer les donzelles, moi j'étais l'cadet et avec le droit d'aînesse bonjour...
N'empêches que mon frangin bien que ce soit mon opposé en quasi tout il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, à coup de dico qu'il me prenait ; donc ma question et la suivante :
-Dois je y dire merci ou lui refaire apprendre la lévitation à l'horizontale une énième fois pour la peine ?
N'empêches que mon frangin bien que ce soit mon opposé en quasi tout il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, à coup de dico qu'il me prenait ; donc ma question et la suivante :
-Dois je y dire merci ou lui refaire apprendre la lévitation à l'horizontale une énième fois pour la peine ?
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Au Mily-mètre près
Princesse Déconne a écrit:Non, malheureusement on avait oublié un détail... que c'était trop louche un cambriolage sans vol
La fourchette, il paraît qu'on s'en est servi pour montrer nos nouveaux poissons rouges à nos cousines
Bah oui tiens
Liste des conneries qu'on faisait :
- Arracher les pieds de haricots verts du jardin pour pas les retrouver dans nos assiettes.
- Accuser le chien
- Monter des "pestacles" interminables de tours de magie (d'après nous) et d'acrobaties
- Obliger nos parents à les regarder
- Monter une brocante dans le jardin avec les antiquités de la grand-mère (mon frère, ce commercial né)
- Mordre le gamin du voisin jusqu'au sang
- accuser le chien
- Faire un élevage de fourmis sous l'escalier - dire qu'elles sont venues là toutes seules (avec la boite de sucre)
- Faire des "pestacles" de marionnettes interminables avec nos chaussettes à l'arrière de la voiture (5 heures de route avec deux petites voix suraiguës qui arrêtent pas de blablater ... mes parents sont des saints)
- Découper les rideaux pour faire des déguisements pour nos "pestacles"
- Aller à l'école en chaussons et sans cartable
- Tartiner les cheveux de mon père de crème Nivéa (rebaptisée crème "Mitéa") pendant sa sieste. Feindre l'innocence.
- Couper les franges de mes copines avec mes ciseaux à papier à la maternelle. Déjà une vocation de coiffeuse.
- Essayer de creuser un piscine dans la cour, et essayer de remplir le trou de terre meuble avec des seaux d'eau (tout cela en habits du dimanche, avant le déjeuner rituel chez la Reine Mère, sinon c'est pas drôle).
J'avais persuadé mon frère (j'avais 6 ans, lui 4) que les extra-terrestres allaient venir nous chercher et qu'il fallait faire des réserves à la cave. On détournait les courses du placard pour les cacher dans notre abri, en s'imaginant que nos parents seraient trop fiers qu'on leur sauve la vie ...
Mais tu m'étonnes qu'ils ont jamais cédé à nos demandes insistante d'avoir un troisième camarade de jeu ...
Citation de môman : les autres parents s'inquiètent quand leurs enfants crient. Moi, je m'inquiète quand ils sont silencieux.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
- C'est quoi ça ?
- Ton frère.
- J'en veux pas !
- Tu vas avoir un petit frère. Tu es contentes ?
- Papa va ramener sa maitresse à la maison. Tu es contente ?
Parfois, quand j'entends des parents, je me dis que les enfants ont raison de penser que les adultes ne comprennent jamais rien.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Au Mily-mètre près
Numero6 a écrit:- C'est quoi ça ?
- Ton frère.
- J'en veux pas !
- Tu vas avoir un petit frère. Tu es contentes ?
- Papa va ramener sa maitresse à la maison. Tu es contente ?
Parfois, quand j'entends des parents, je me dis que les enfants ont raison de penser que les adultes ne comprennent jamais rien.
Les joies de l'enfance...
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
" Et toi tu dois être sa petite sœur ! " entendue mille fois.
NON, son grand-frère ! Elle c'est ma PETITE SŒUR !
NON, son grand-frère ! Elle c'est ma PETITE SŒUR !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Citation de môman : les autres parents s'inquiètent quand leurs enfants crient. Moi, je m'inquiète quand ils sont silencieux.
Dans la même veine, une mémé, parlant de mes enfants: "C'est mieux de devoir leur dire 'Arrête!' que 'Bouge!', n'est-ce-pas?"
Oui, c'est mieux...
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 59
Localisation : location unknown
Re: Au Mily-mètre près
10 ans d'écart avec mon frère, qui exerçait son droit d'ainesse comme au moyen âge.
#Les gentilles :
Me péter au nez dans l'escalier.
Jeter mes jouets préférés et m'accuser ensuite de tout perdre.
# les mitigées
Vers 5 ou 6 ans, ne pas m'attendre à vélo, lui en demi-course , moi avec un vélo en fonte, sur de looonnnnguueeees montées. S'en plaindre auprès des parents.
#Les méchantes
M'ebouillanter la jambe au deuxième degré profond puis feindre l'innocence. 3 mois de tulle gras, je vous hais.
M'enfermer dans le noir une demi journée à la cave avec le croque mitaine.
Faire tomber une armoire dans ma chambre, courir chercher le père en m'enjoignant d'attendre, puis me prendre une trempe car il m'a désigné coupable. Drame de l'innocence.
Et bien non, pas d'affection fraternelle particulière. En plus, il est devenu prof d'histoire....
#Les gentilles :
Me péter au nez dans l'escalier.
Jeter mes jouets préférés et m'accuser ensuite de tout perdre.
# les mitigées
Vers 5 ou 6 ans, ne pas m'attendre à vélo, lui en demi-course , moi avec un vélo en fonte, sur de looonnnnguueeees montées. S'en plaindre auprès des parents.
#Les méchantes
M'ebouillanter la jambe au deuxième degré profond puis feindre l'innocence. 3 mois de tulle gras, je vous hais.
M'enfermer dans le noir une demi journée à la cave avec le croque mitaine.
Faire tomber une armoire dans ma chambre, courir chercher le père en m'enjoignant d'attendre, puis me prendre une trempe car il m'a désigné coupable. Drame de l'innocence.
Et bien non, pas d'affection fraternelle particulière. En plus, il est devenu prof d'histoire....
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Au Mily-mètre près
Gabriel a écrit:Et bien non, pas d'affection fraternelle particulière. En plus, il est devenu prof d'histoire....
Ah ouais, dur ... le mien il vend du vin en Alsace :-/
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Bon aujourd'hui c'est la journée sans râler :-D
Parce que c'est bien aussi de voir les choses positives de la vie.
- "On casse des trucs toutes la journée et on est payé pour ça, c'est le meilleur job du monde" : aujourd'hui je vais rendre visite à mes collègues de l'atelier Résistance des Matériaux, ils vont me laisser casser des trucs chauffés à blanc avec une masse
- Hier on m'a proposé de racheter mes chaussettes (sales) pour 50 $ (et j'ai refusé).
- Mon risotto aux courgettes est une tuerie et ce week-end je fais un cheesecake.
- TGI Friday !
Bonne journée !
Parce que c'est bien aussi de voir les choses positives de la vie.
- "On casse des trucs toutes la journée et on est payé pour ça, c'est le meilleur job du monde" : aujourd'hui je vais rendre visite à mes collègues de l'atelier Résistance des Matériaux, ils vont me laisser casser des trucs chauffés à blanc avec une masse
- Hier on m'a proposé de racheter mes chaussettes (sales) pour 50 $ (et j'ai refusé).
- Mon risotto aux courgettes est une tuerie et ce week-end je fais un cheesecake.
- TGI Friday !
Bonne journée !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Cheesecake! J'en veux!
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 59
Localisation : location unknown
Re: Au Mily-mètre près
zeHibou a écrit:Cheesecake! J'en veux!
Moi aussi z'en veeeeeeeuuuuuuxxxxx
@Mily - j'étais absente ces derniers jours car je me suis rendue dans la capitale pour passer ZE test!
Et moi pas avoir de smartphone donc coupée du monde virtuel d'Internet
Pas mal ton contact... je crois qu'il est maintenant temps pour moi d'écrire mon fil de présentation
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Nan t'attendais de passer le test pour faire un fil de présentation ?
Bon, j'ai hâte de lire ça :-D
Bon, j'ai hâte de lire ça :-D
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Nan t'attendais de passer le test pour faire un fil de présentation ?
Bon, j'ai hâte de lire ça :-D
Hahaha non quand même pas... j'étais juste paresseuse.
Là je me dis juste que c'est la bonne occasion.
(C'est qui qui voulait t'acheter des chaussettes sales?!?!?! )
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Hop, deuxième jour sans râler.
Je ne vais pas regarder les infos, ça ne changera rien à ce qui se passe, et ça ne fera que pourrir mon moral tout neuf.
Le monde attendra pour m'envoyer son malheur dans la face.
Je ne vais pas regarder les infos, ça ne changera rien à ce qui se passe, et ça ne fera que pourrir mon moral tout neuf.
Le monde attendra pour m'envoyer son malheur dans la face.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Pourquoi t'en as à vendre ?
Ca peut s'arranger
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Nan t'attendais de passer le test pour faire un fil de présentation ?
Bon, j'ai hâte de lire ça :-D
It's readaaaaaaayyyyyyy
https://www.zebrascrossing.net/t26008-le-brouillard-est-termine-je-suis-une-tigresse-certifiee
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Au commencement était le vide,
Travailler, se nourrir, s’abrutir et dormir. Les journées s’écoulaient tranquillement, dans un petit brouillard douillet. Des journées entières sans aucun intérêt.
J’écoutais en penchant la tête les autres, ceux qui savaient, ceux qui parlaient de leur vie si intéressante. Ils avaient des idées, bien tranchées. De la culture, cette fameuse culture qui m’était si mystérieuse. A quoi bon. Je suis devenue maître en l’art d’écouter sans entendre.
Sourire, faire la potiche. Le dernier film, le dernier album de machin, le dernier potin. Surtout, surtout ne pas aller plus loin. Réfléchir, c’est désobéir. Réfléchir, c’est souffrir. Il vaut mieux danser et oublier. The DJ saved my life.
Aucune curiosité, aucun intérêt, quelques rares éclaircies. Des jours sans voir personne, scotchée à un écran. La vaisselle qui s’empile dans l’évier, le courrier qui déborde de la boîte aux lettres … l’indifférence. Ne pas voir c’est ne pas ressentir. Ne pas savoir c’est ne pas s’indigner. Ne pas vouloir, c’est une bonne raison de ne pas faire.
Surtout ne rien dire. Sourire, cacher, faire comme si tout allait bien. Je brode sur le thème de « qu’as-tu fait de ton week-end ? ». La vérité, c’est que je n’ai rien fait, encore une fois. Pas la force, pas l’envie. Et surtout pas de témoin de cette longue, lente descente.
Le prêt à penser est plus confortable que la haute-culture. Il suffit de choisir son camp, ici les bons, ici les mauvais. La collection printemps-été 2016 est arrivée, c’est l’heure du défilé. Il suffit de choisir sur un portant la pensée dessinée pour vous, un modèle, une couleur et une taille. Les magazines dictent la tendance, tout est déjà parfaitement accordé sur le mannequin dans la vitrine d’iTélé. C’est aussi simple que de taper le code de la visa sur un clavier. Quelques minutes plus tard, vous voilà dehors, à balancer à bout de bras ce qu’il faudra penser cette saison. Confortable comme des leggins coton élasthanne fabriqués à Taïwan.
La remontée fut longue et lente aussi. Un pas devant l’autre. Seule. Comment dire qu’on essaie d’aller mieux quand on a toujours prétendu aller bien. Je vais mieux, je vais bien. L’équilibre est fragile, une certitude ébranlée, une émotion trop violente et le vide est là. Il semble plus profond vu d’en haut, plus froid, plus dur. Je ne veux pas y retourner.
Je ne sais plus combien de temps cela a duré. Je ne suis pas sûre que cela soit terminé. Je ne sais pas quel nom poser sur le vide.
Je le remplis de tout ce que je trouve, de livres, d’idées, de conversations, de musique. Je veux tout voir, tout lire, tout savoir. Je tricote à la main et je couds à petits points mon propre chemin. C’est plus long, c’est plus difficile, et souvent, c’est raté, il faut ajuster, mesurer, découdre, recoudre, couper un biais, ou tout déchirer et recommencer.
Mais savoir c’est voir. Apprendre, c’est comprendre. Ecouter, c’est douter. Le sol est meuble, je m’enfonce à chaque pas mais j’avance. Le vide se remplit encore un peu plus chaque jour, mais il est toujours là, menaçant. Je l’ai perçu dans l’ombre hier, un œil absent sur l’écran. J’ai entendu un cri de terreur, ou de douleur peut-être. Un enfant ? Une femme ? Et rien. Aucune envie de révolte, aucun sentiment d’injustice, et pas une larme à verser sur ce monde. J’ai eu envie d’ouvrir mes vieilles malles et de ressortir le prêt-à-penser, pour m’en envelopper encore une fois.
Ils iront bruler des bougies, ils diront des prières. Ils poseront des questions et chercheront des coupables. Sans moi. Moi je n’ai plus envie. Pour cette fois, ce sera moi d'abord.
Travailler, se nourrir, s’abrutir et dormir. Les journées s’écoulaient tranquillement, dans un petit brouillard douillet. Des journées entières sans aucun intérêt.
J’écoutais en penchant la tête les autres, ceux qui savaient, ceux qui parlaient de leur vie si intéressante. Ils avaient des idées, bien tranchées. De la culture, cette fameuse culture qui m’était si mystérieuse. A quoi bon. Je suis devenue maître en l’art d’écouter sans entendre.
Sourire, faire la potiche. Le dernier film, le dernier album de machin, le dernier potin. Surtout, surtout ne pas aller plus loin. Réfléchir, c’est désobéir. Réfléchir, c’est souffrir. Il vaut mieux danser et oublier. The DJ saved my life.
Aucune curiosité, aucun intérêt, quelques rares éclaircies. Des jours sans voir personne, scotchée à un écran. La vaisselle qui s’empile dans l’évier, le courrier qui déborde de la boîte aux lettres … l’indifférence. Ne pas voir c’est ne pas ressentir. Ne pas savoir c’est ne pas s’indigner. Ne pas vouloir, c’est une bonne raison de ne pas faire.
Surtout ne rien dire. Sourire, cacher, faire comme si tout allait bien. Je brode sur le thème de « qu’as-tu fait de ton week-end ? ». La vérité, c’est que je n’ai rien fait, encore une fois. Pas la force, pas l’envie. Et surtout pas de témoin de cette longue, lente descente.
Le prêt à penser est plus confortable que la haute-culture. Il suffit de choisir son camp, ici les bons, ici les mauvais. La collection printemps-été 2016 est arrivée, c’est l’heure du défilé. Il suffit de choisir sur un portant la pensée dessinée pour vous, un modèle, une couleur et une taille. Les magazines dictent la tendance, tout est déjà parfaitement accordé sur le mannequin dans la vitrine d’iTélé. C’est aussi simple que de taper le code de la visa sur un clavier. Quelques minutes plus tard, vous voilà dehors, à balancer à bout de bras ce qu’il faudra penser cette saison. Confortable comme des leggins coton élasthanne fabriqués à Taïwan.
La remontée fut longue et lente aussi. Un pas devant l’autre. Seule. Comment dire qu’on essaie d’aller mieux quand on a toujours prétendu aller bien. Je vais mieux, je vais bien. L’équilibre est fragile, une certitude ébranlée, une émotion trop violente et le vide est là. Il semble plus profond vu d’en haut, plus froid, plus dur. Je ne veux pas y retourner.
Je ne sais plus combien de temps cela a duré. Je ne suis pas sûre que cela soit terminé. Je ne sais pas quel nom poser sur le vide.
Je le remplis de tout ce que je trouve, de livres, d’idées, de conversations, de musique. Je veux tout voir, tout lire, tout savoir. Je tricote à la main et je couds à petits points mon propre chemin. C’est plus long, c’est plus difficile, et souvent, c’est raté, il faut ajuster, mesurer, découdre, recoudre, couper un biais, ou tout déchirer et recommencer.
Mais savoir c’est voir. Apprendre, c’est comprendre. Ecouter, c’est douter. Le sol est meuble, je m’enfonce à chaque pas mais j’avance. Le vide se remplit encore un peu plus chaque jour, mais il est toujours là, menaçant. Je l’ai perçu dans l’ombre hier, un œil absent sur l’écran. J’ai entendu un cri de terreur, ou de douleur peut-être. Un enfant ? Une femme ? Et rien. Aucune envie de révolte, aucun sentiment d’injustice, et pas une larme à verser sur ce monde. J’ai eu envie d’ouvrir mes vieilles malles et de ressortir le prêt-à-penser, pour m’en envelopper encore une fois.
Ils iront bruler des bougies, ils diront des prières. Ils poseront des questions et chercheront des coupables. Sans moi. Moi je n’ai plus envie. Pour cette fois, ce sera moi d'abord.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Ne laisse pas les mauvaises pensées paralyser ton esprit, danse !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
- Salut Cristina, ça va ?
- Mily, ma chériiiiiiiiiiiiie, mais ça fait un baille.
- Oui, oui, je sais, j'ai pas regardé les Reines du Wishfull thinking depuis des mois, je suis déconnectée de la tendance là.
- Mais c'est pas possible ma chériiiiiie on va t'arranger tout ça, tu vas voir, ça va être magnifaïk !
- Hop la, hop la, Cristina, je te préviens, ça va pas être facile ce coup ci, déjà, je regarde plus la télé.
- Mais ma chérie c'est la ca-tas-trophe, faut absolument te faire un mind relooking !
- Tu crois ? Non parce que finalement, je trouve pas ça si mal, regarde, j'ai écrit un petit truc sur l'île Gorée, j'ai l'impression qu'on nous a pas tout dit.
- Alors, non, ma chérie, je t'arrête tout de suite, tu vas pas commencer d'accord ? On va commencer par les bases. iTélé, Facebook, le Gorafi.
- Non, mais c'est plus mon style tu comprends, j'ai perdu l'habitude.
- Mais c'est terriiiiiiiiible, comment on va faire ? Tu vas quand même pas mettre des bonnets péruviens et des ponchos non plus ?
- Mais non, t'inquiète pas, j'en suis pas là encore, le look punk à chien, je souffre avec le tiers-monde tout ça, c'est un peu trop mainstream. Non je me disais que je pouvais être libre, mais quand même avec du style tu vois.
- Genre ? Tu vas pas devenir bobo quand même, manquerait plus que tu mettes à manger vegan ? Porter des tongs ?
- Bobo ? Moi ? Arrêtes, faudrait que je jette mes ballerines Repetto et mes perles ? Non, non, on touche ni aux souliers vernis, ni aux serre-têtes. Pas négociable.
- Ouh la la, je comprends plus rien. C'est vraiment le bazar là dedans.
- Ha ben je t'avais prévenue, je suis perdue. Je pensais faire un vide grenier avec tous les lieux communs, les idées préconçues, les généralités à la con. Chais pas, t'en dis quoi ?
Cristina ? Cristina ? Allooooooooo ?
- Mily, ma chériiiiiiiiiiiiie, mais ça fait un baille.
- Oui, oui, je sais, j'ai pas regardé les Reines du Wishfull thinking depuis des mois, je suis déconnectée de la tendance là.
- Mais c'est pas possible ma chériiiiiie on va t'arranger tout ça, tu vas voir, ça va être magnifaïk !
- Hop la, hop la, Cristina, je te préviens, ça va pas être facile ce coup ci, déjà, je regarde plus la télé.
- Mais ma chérie c'est la ca-tas-trophe, faut absolument te faire un mind relooking !
- Tu crois ? Non parce que finalement, je trouve pas ça si mal, regarde, j'ai écrit un petit truc sur l'île Gorée, j'ai l'impression qu'on nous a pas tout dit.
- Alors, non, ma chérie, je t'arrête tout de suite, tu vas pas commencer d'accord ? On va commencer par les bases. iTélé, Facebook, le Gorafi.
- Non, mais c'est plus mon style tu comprends, j'ai perdu l'habitude.
- Mais c'est terriiiiiiiiible, comment on va faire ? Tu vas quand même pas mettre des bonnets péruviens et des ponchos non plus ?
- Mais non, t'inquiète pas, j'en suis pas là encore, le look punk à chien, je souffre avec le tiers-monde tout ça, c'est un peu trop mainstream. Non je me disais que je pouvais être libre, mais quand même avec du style tu vois.
- Genre ? Tu vas pas devenir bobo quand même, manquerait plus que tu mettes à manger vegan ? Porter des tongs ?
- Bobo ? Moi ? Arrêtes, faudrait que je jette mes ballerines Repetto et mes perles ? Non, non, on touche ni aux souliers vernis, ni aux serre-têtes. Pas négociable.
- Ouh la la, je comprends plus rien. C'est vraiment le bazar là dedans.
- Ha ben je t'avais prévenue, je suis perdue. Je pensais faire un vide grenier avec tous les lieux communs, les idées préconçues, les généralités à la con. Chais pas, t'en dis quoi ?
Cristina ? Cristina ? Allooooooooo ?
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Cristina est ptetr pu là... mais nous si
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Si je peux avoir des lieux communs avec quelques personnes, je suis preneur !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Ah ben dites moi où pour les lieux communs quand je serai du bon côté de l'Atlantique. Que je profite encore un peu de ma réduction sur le train
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
'Lut,
Je crois que pour ta prochaine brocante, la Cristina sera en lieu et place de la tête de gondole de ton étale pour 1 buck la vie et, si elle n'est pas bazardée, il restera toujours une poubelle en fin de journée.
Vive les perles et mort aux cochons fussent ils des gorets !!!
Je crois que pour ta prochaine brocante, la Cristina sera en lieu et place de la tête de gondole de ton étale pour 1 buck la vie et, si elle n'est pas bazardée, il restera toujours une poubelle en fin de journée.
Vive les perles et mort aux cochons fussent ils des gorets !!!
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Au Mily-mètre près
Wééééé ça doit être trop bien la Haute-Savoie en plus.
Faut prendre quoi comme chaussures ?
Faut prendre quoi comme chaussures ?
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
"To be or not to be...
- Non, c'est pas ça. Je suis. Point barre. Y'a pas de "Je suis ou Je ne suis pas + COD". Le COD il nous emmerde, il nous prend la tête, et il ne peut combler le vide, le con ! l'enculé !
- Ok ! So... "I AM".
- Mouais...
- What else ?
- Ben c'est mieux avec quand même...
- With what ?
- Ben avec les autres !
- But the others comblent le vide ?
- Non.
- But, but, but, how can I comble le vide ?
- Ben tu peux pas. Le vide ne se comble pas, sinon, ce ne serait plus du vide et s'il n'y a plus de vide, il n'y a plus de plein non plus, il n'y a rien et rien, on ne peut pas le concevoir. Le vide s'accepte et se vit avec les autres, parce qu'eux aussi vivent ce vide (plus ou moins, on refoule, on compense... certains n'en ont pas conscience et comblent leur vide affectif en donnant leur n°de CB sur le net pour valider le fait qu'ils soient majeurs sur des sites de rencontre russes...). On est aussi vide que plein par essence, autant qu'on est vivant et mort. Toute l'absurdité de la vie réside dans cette équation qui se révèle pendant la crise existentielle : je suis vivant parce que déjà mort, je suis heureux parce que déjà triste, je suis satisfait parce que déjà insatisfait... Bref, Shakesmind, on trinque ?"
- Non, c'est pas ça. Je suis. Point barre. Y'a pas de "Je suis ou Je ne suis pas + COD". Le COD il nous emmerde, il nous prend la tête, et il ne peut combler le vide, le con ! l'enculé !
- Ok ! So... "I AM".
- Mouais...
- What else ?
- Ben c'est mieux avec quand même...
- With what ?
- Ben avec les autres !
- But the others comblent le vide ?
- Non.
- But, but, but, how can I comble le vide ?
- Ben tu peux pas. Le vide ne se comble pas, sinon, ce ne serait plus du vide et s'il n'y a plus de vide, il n'y a plus de plein non plus, il n'y a rien et rien, on ne peut pas le concevoir. Le vide s'accepte et se vit avec les autres, parce qu'eux aussi vivent ce vide (plus ou moins, on refoule, on compense... certains n'en ont pas conscience et comblent leur vide affectif en donnant leur n°de CB sur le net pour valider le fait qu'ils soient majeurs sur des sites de rencontre russes...). On est aussi vide que plein par essence, autant qu'on est vivant et mort. Toute l'absurdité de la vie réside dans cette équation qui se révèle pendant la crise existentielle : je suis vivant parce que déjà mort, je suis heureux parce que déjà triste, je suis satisfait parce que déjà insatisfait... Bref, Shakesmind, on trinque ?"
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Au Mily-mètre près
Ouais... bon... j'suis pas certaine d'être très drôle... et encore moins rassurante... Mais c'est comme ça qu'on m'aime, non ?
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:- Salut Cristina, ça va ?
- Mily, ma chériiiiiiiiiiiiie, mais ça fait un baille.
- Oui, oui, je sais, j'ai pas regardé les Reines du Wishfull thinking depuis des mois, je suis déconnectée de la tendance là.
- Mais c'est pas possible ma chériiiiiie on va t'arranger tout ça, tu vas voir, ça va être magnifaïk !
- Hop la, hop la, Cristina, je te préviens, ça va pas être facile ce coup ci, déjà, je regarde plus la télé.
- Mais ma chérie c'est la ca-tas-trophe, faut absolument te faire un mind relooking !
- Tu crois ? Non parce que finalement, je trouve pas ça si mal, regarde, j'ai écrit un petit truc sur l'île Gorée, j'ai l'impression qu'on nous a pas tout dit.
- Alors, non, ma chérie, je t'arrête tout de suite, tu vas pas commencer d'accord ? On va commencer par les bases. iTélé, Facebook, le Gorafi.
- Non, mais c'est plus mon style tu comprends, j'ai perdu l'habitude.
- Mais c'est terriiiiiiiiible, comment on va faire ? Tu vas quand même pas mettre des bonnets péruviens et des ponchos non plus ?
- Mais non, t'inquiète pas, j'en suis pas là encore, le look punk à chien, je souffre avec le tiers-monde tout ça, c'est un peu trop mainstream. Non je me disais que je pouvais être libre, mais quand même avec du style tu vois.
- Genre ? Tu vas pas devenir bobo quand même, manquerait plus que tu mettes à manger vegan ? Porter des tongs ?
- Bobo ? Moi ? Arrêtes, faudrait que je jette mes ballerines Repetto et mes perles ? Non, non, on touche ni aux souliers vernis, ni aux serre-têtes. Pas négociable.
- Ouh la la, je comprends plus rien. C'est vraiment le bazar là dedans.
- Ha ben je t'avais prévenue, je suis perdue. Je pensais faire un vide grenier avec tous les lieux communs, les idées préconçues, les généralités à la con. Chais pas, t'en dis quoi ?
Cristina ? Cristina ? Allooooooooo ?
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Très bon oui!
Si je peux me permettre aussi
De plus:
J'adore
Si je peux me permettre aussi
De plus:
"On est aussi vide que plein par essence, autant qu'on est vivant et mort. Toute l'absurdité de la vie réside dans cette équation qui se révèle pendant la crise existentielle : je suis vivant parce que déjà mort, je suis heureux parce que déjà triste, je suis satisfait parce que déjà insatisfait... Bref, Shakesmind, on trinque ?"
J'adore
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Wééééé ça doit être trop bien la Haute-Savoie en plus.
Faut prendre quoi comme chaussures ?
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Rooooh trop bien je vais pouvoir mettre mes bottes de yéti...
Mais ? Au mois de juillet ?
Y'a une version orteils à l'air ?
Mais ? Au mois de juillet ?
Y'a une version orteils à l'air ?
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Rooooh trop bien je vais pouvoir mettre mes bottes de yéti...
Mais ? Au mois de juillet ?
Y'a une version orteils à l'air ?
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Aux Antilles on appelle ça des Mika. Ou des "sandales à junkies"
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:
Aux Antilles on appelle ça des Mika. Ou des "sandales à junkies"
Pourquoi des Mika?!
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
C'est le nom de la marque il me semble : http://loisirs.europan.fr/category/sandales-mika/
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Méduse c'est le modèle et Mica c'est la marque
Et claquettes à Junkies l'utilisation locale ...
Et claquettes à Junkies l'utilisation locale ...
- Grocery shopping:
J'ai profité de la pause déjeuner pour faire des courses
Ouais, je sais, on s'en tape de ma life, mais quand même
Comme j'ai l'air un peu perdue dans le magasin de bricolage, un vendeur vient à ma rescousse. Je lui tends ma liste :
1 kg de lessive de soude 100% chlorure de potassium (ou de sodium s'ils ont pas l'autre)
1 boite de gants de chimiste
Des lunettes de protection
Des masques
1 becher gradué de 2 litres et 2 de 500ml
1 thermomètre sans contact
1 mixeur plongeur
1 spatule 100% plastique, surtout pas de manche en bois
Bon là, il commence un peu à me regarder de travers. Il me demande d'où je viens, il ne reconnaît pas l'accent. Il me demande si la soude c'est pour déboucher mon évier, et me conseille un autre produit, mais j'insiste. Je veux de la soude 100% pure. Rien d'autre.
Il part avec ma liste en secouant la tête, hésite, fait demi tour et me demande mon nom ...
"Heisenberg !
- Pardon ?"
- Non, euh, je voulais dire, Mily ... "
Résultat des courses, j'ai les masques, les béchers, la spatule, les gants, les lunettes et le thermomètre ...
Mais il me manque le principal la soude et le mixeur plongeur.
J'ai déjà le reste des ingrédients dans ma cuisine et/ou ma salle de bain.
Alors ? Qu'est ce que je vais faire ce week-end ?
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:Méduse c'est le modèle et Mica c'est la marque
Et claquettes à Junkies l'utilisation locale ...
Eh ben, je sais tout maintenant! Chiche
(On ne devrait pas permettre de vendre des choses aussi LAIDES )
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
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