L'Albatros
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L'Albatros
Bonjour !
J'espère que vous connaissez-tous le poème "L'Albatros" de Charles Baudelaire (je ne sais pas vous mais je suis très sensible à la poésie ), sinon, il n'est pas trop tard pour le connaître !
Le voici :
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Je ne vais pas refaire une analyse détaillé, mais il compare le poète à l'albatros qui est bien dans son élément mais une fois dans le monde du commun des mortels il est malhabile, un étranger (héhé ça me rappelle Camus ça ) etc...
Mais... si vous remplacer albatros par surdoué (c'est cool ça à le même nombre de pied, j'aurais préférè "zèbre" mais il n'y a que 2 pieds ) quelle interprétation donneriez-vous à ce poème ? Même sans remplacer albatros par "surdoué" ou autre synonyme à 3 pieds, ne pensez-vous pas que l'albatros peut décrire le zèbre (hum... Baudelaire, zèbre à son heure ?) ? Bon je vais pas détailler mon analyse du poème en prenant le Diomedeidae comme une métaphore du zèbre (ça serait très loooong), mais je serais assez curieux d'avoir vos avis sur le sujet !
Bonne nuit pour celles et ceux qui ne dorment pas encore !
P.S. : désolé de ne pas avoir répondu à mon post de présentation, mais j'ai été occupé et j'ai un peu oublié d'y répondre et là en voyant tous les nouveaux posts de présentations je voulais pas déterrer mon topic...
P. S. 2 : je ne savais pas trop où le mettre alors j'ai posté ici, ce poème pourrait être une définition poétique du zèbre !
P.S. 3 : on est bien d'accord, P.S. c'est bien Post Scriptum hein
J'espère que vous connaissez-tous le poème "L'Albatros" de Charles Baudelaire (je ne sais pas vous mais je suis très sensible à la poésie ), sinon, il n'est pas trop tard pour le connaître !
Le voici :
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Je ne vais pas refaire une analyse détaillé, mais il compare le poète à l'albatros qui est bien dans son élément mais une fois dans le monde du commun des mortels il est malhabile, un étranger (héhé ça me rappelle Camus ça ) etc...
Mais... si vous remplacer albatros par surdoué (c'est cool ça à le même nombre de pied, j'aurais préférè "zèbre" mais il n'y a que 2 pieds ) quelle interprétation donneriez-vous à ce poème ? Même sans remplacer albatros par "surdoué" ou autre synonyme à 3 pieds, ne pensez-vous pas que l'albatros peut décrire le zèbre (hum... Baudelaire, zèbre à son heure ?) ? Bon je vais pas détailler mon analyse du poème en prenant le Diomedeidae comme une métaphore du zèbre (ça serait très loooong), mais je serais assez curieux d'avoir vos avis sur le sujet !
Bonne nuit pour celles et ceux qui ne dorment pas encore !
P.S. : désolé de ne pas avoir répondu à mon post de présentation, mais j'ai été occupé et j'ai un peu oublié d'y répondre et là en voyant tous les nouveaux posts de présentations je voulais pas déterrer mon topic...
P. S. 2 : je ne savais pas trop où le mettre alors j'ai posté ici, ce poème pourrait être une définition poétique du zèbre !
P.S. 3 : on est bien d'accord, P.S. c'est bien Post Scriptum hein
Lagides- Messages : 6
Date d'inscription : 28/01/2016
Re: L'Albatros
Bien sûr que Baudelaire était un zèbre !
Dans tous les cas, j'en suis intimement convaincue. L’Albatros est quand même l'exemple le plus frappant, mais on peut aussi penser à sa constante recherche de l'âme sœur et la solitude chronique qui se dégage de ses poèmes. C'est d'ailleurs ça qui l'a tué, il a tenté de noyer sa pensée dans l'opium le sexe et l'absinthe... ça lui a pas réussi. Mais oui, je pense profondément qu'il faisait partie des trop intelligents/sensibles pour être heureux. Je pense même qu'il était synesthète, mais ça, bien sûr, on ne peut pas en être sûr ^^
En tous cas, merci d'avoir rappelé
Baudelaire à ma mémoire, je vais me relire les fleurs du mal <3
Dans tous les cas, j'en suis intimement convaincue. L’Albatros est quand même l'exemple le plus frappant, mais on peut aussi penser à sa constante recherche de l'âme sœur et la solitude chronique qui se dégage de ses poèmes. C'est d'ailleurs ça qui l'a tué, il a tenté de noyer sa pensée dans l'opium le sexe et l'absinthe... ça lui a pas réussi. Mais oui, je pense profondément qu'il faisait partie des trop intelligents/sensibles pour être heureux. Je pense même qu'il était synesthète, mais ça, bien sûr, on ne peut pas en être sûr ^^
En tous cas, merci d'avoir rappelé
Baudelaire à ma mémoire, je vais me relire les fleurs du mal <3
molloy- Messages : 82
Date d'inscription : 03/05/2016
Age : 29
Localisation : aujourd'hui
Re: L'Albatros
En gros Baudelaire parlais de la ferrari qui ne peux rouler que sur un rallye et que si elle s'essaie sur une route normale, elle passe pas. Si, si elle traverse les champs, ca elle peut le faire. À condition de ne pas se faire attraper par les flics. Ferrari oui, mais sur une route adaptée c'est pas évident. Voila l'interprétation de ce poème que je fais. Je peux me tromper.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: L'Albatros
Je ne crois pas... L'oiseau, l'albatros en l’occurrence, ne tourne pas en rond sur un circuit, au contraire, il peut aller partout, vite, loin, seulement, s'il se retrouve immobile cinq minutes, posé sur terre, ses ailes l'handicapent. Le poète est comme l'oiseau qui ne peut se poser, sauf que lui, il est sur la terre, "exilé sur le sol", ça n'est pas un prétentieux qui ne se dit à l'aise que dans les hautes sphères, au contraire, si Baudelaire est une ferrarie, alors, il aurait les roues crevées. Il ne peut pas rouler sur toutes les routes, pas même sur un circuit, parce qu'il n'appartient pas au sol, et pourtant, c'est là qu'il se trouve.
molloy- Messages : 82
Date d'inscription : 03/05/2016
Age : 29
Localisation : aujourd'hui
Re: L'Albatros
Lagides a écrit:Même sans remplacer albatros par "surdoué"
Zèbre n'est pas poète...
Il dit que le poète est en dehors, et doit être en dehors, déployer ces ailes, parcourir, survoler, plonger, s’élever, se déployer.
Mais que le commun des mortel se moque bien de cet être là, le réduisant à un composant d’idéologie, de fantasmes, de moqueries etc..
Parce que le poète suis ses instincts, est animal, et découvre de plus près sa nature, et que ça, on ne peut même pas le voir.
On dit que les artistes, poète sont des "fous", des névrosés, et pourquoi croyez-vous ? ah oui, aujourd'hui on a trouvé une belle réponse toute simple : le dsm.
Surtout pas parce son énergie est contenue, retenue, humilier, insulter, mépriser. non, si il souffre à ce point, la faute a la biologie.
et puis après tout comme disais Artaud, C'est normal aussi de se couper une oreille.
Il est des lieux dangereux.
Quand le poète aura compris ça, ses ailes il les déploieras et soufflant sur les autres, il s'elevera et se moquera bien de ce monde. De cette torcherie d'illusions qui se prends pour vérité.
Zèbre le poète ? non.
Zèbre c'est quoi d'ailleurs ? Je bosse dans un métier ou je rencontre énormément de monde, j'adore rencontrer, découvrir., échanger. Et des zèbres alors, ça grouillent de partout.
Je ne sais pas pour qui se prends le zèbre, mais c'est un animal comme les autres.
Toutes les pensées qui défilent ici, tout les genres, je croise ça a chaque coins de rue, ça grouillent, ça grouillent. Il n'y a rien de plus haut ici qu'ailleurs.
Le poète n'est pas un zèbre, c'est un oiseau.
Il plane, voyage, et parfois se pose.
Et un jour, il ne sera plus l'albatros de Baudelaire, mais celui qui redescend, plie ses ailes avec plaisir, parce que la terre c'est bon aussi. Il sera celui qui descendra sur les ports, avec le rire et ira taverner avec le marin. Et le marin lui demandera ce qu'il a vu et l'albatros les yeux de feu, racontera et demandera au marin "et toi ?", et tout deux, trinqueront à la vie, à l'océan.
Il faut que l'albatros apprenne a aimer, la terre, le marin et a ne pas se laisser prendre par eux, a ne pas voler autour d'eux, mais plus loin, là ou il n'est vu.
Il devra apprendre à ce qu'il ne soit pas cru, pas pris au sérieux, il devra apprendre à être un bouffon, et se moquer de ça.
Il doit s'ancrer en lui.
La poésie manque cruellement à la terre.
L'envol manque cruellement aux marins.
Invité- Invité
Re: L'Albatros
J'ai découvert Baudelaire à 11 ou 12 ans, en 4e, quand une élève de ma classe a lu "une Charogne" à la fin de son exposé.
J'ai filé au CDI emprunter le livre.
Je n'avais aucun a priori.
J'avais juste adoré.
J'ai ouvert le recueil. Premier poème : "Bénédiction".
Pas besoin de bourrage de crâne pour comprendre que c'est un dieu.
Il suffit de le lire et d'être sensible.
J'ai filé au CDI emprunter le livre.
Je n'avais aucun a priori.
J'avais juste adoré.
J'ai ouvert le recueil. Premier poème : "Bénédiction".
Pas besoin de bourrage de crâne pour comprendre que c'est un dieu.
Il suffit de le lire et d'être sensible.
Invité- Invité
Re: L'Albatros
Pouchkine a écrit:
Poète est pas oiseau (faut voir à la poésie qu'il répond, dans l'art du vers libre elle est au dessus de tout la gadji...). L'analyse du poète machin-mon-cul, c'est quand même puissant quand t'as 17 ans et que la prof veut entendre parler de spleen plutôt que de grand connard qui se jointe à l'opium. Faut imaginer la fresque là, si tu commences à détruire un monument de la poésie française en cours de français, t'es direct parti pour les repêch au bac. Et quand en plus on fait dans la pensée unique, c'est pas avec l'oral que t'auras la mention (on s'marre !)
Allitération, métaphore, croisée, embrasser, alexandrin c'est qu'une question de souplesse ça. D'esprit. Si tu commences à lire du Baudelaire avec l'a-priori qu'on en donne, forcément que t'aimes ou pas, tu vas y trouver des circonstances atténuantes pour le côté maître de l'azur. Objectivité mes chiottes dans l'analyse, impossible de mettre en adéquation Baudelaire avec Dante, ou le poète du coin, forcément, la poésie c'est une affaire d'esthétisme, y'a qu'à lire l’odyssée en grec ancien pour s'apercevoir de la grande arnaque, du coup regard biaisée de base. Toujours les mêmes analyses avec toujours les mêmes rhétorique, plof, la considération grandiose du poète. Comme si le gadjo shooté à l'opium tappé dans le raisonnement quantique quand il écrit son truc, mais ça, faut d'jà avoir écrit shooté ou bourré pour le comprendre.
Et quand t'as 17 ou 35 ans, t'as toujours l'idée avancée, bourrage de crâne que le baudelaire, hé bah, c'était un dieu. Exactement comme Staline mode stakanov – évité le point godwin du coup, suivez mon regard... Chaînon manquant oblige tu l'analyse en tant que tel, ce serait balo d'analyser une autre poésie des fleurs du mal, passé les 5 plus connus, reste pas grand chose de transcendant. J'te dis victor Hugo, tu me dis demain dès l'aube, Rimbaud le dormeur du val, Boris vian, la poésie en forme de gadjo. Et toujours personne pour me citer du Dante, holly shit on touche le graal.
L'albatros (faut qd même revenir au sujet passé l'intro 'son auteur était junkie')(ça file un truc à graillé différent) c'est la lapalissade du poète, la caricature ultime du gonze qui s'incarne dans une considération. Wesh les marins ces bâtards, wesh les poètes au d'ssus c'est le soleil, wesh téma la métaphore, téma le mal de vivre, téma comme je vole, téma mes ailes, tu les vois, ow ?! Téma ! Icare était pas plus dégueulasse, il a eu la même fin, plotch, aile ou pas, il s'est méchamment crashé. Toute la beauté du truc de Charles, pas baudelaire l'autre en supra, retranscrire l'émotion au moment présent, pas à coup d'opium mais de gnôle, faut quand même voir la différence de production, un parle de prince, l'autre de gros dégueulasse (tu me diras l'opium est plus puissant niveau hallu.)
Grosse différence d'analyse si on met les deux en exergues, tu vois que l'albatros, c'est l'irréel par excellence, la psycopathologie du vers. Je pose mes lignes, j'ai une histoire de merde, je mets tout ça en rime, et basta ! on est dans le mythe. Et alors si en plus je me taillade les poignées sur mes 4 lignes, je touche le contrat d’édition et ma page en 40 langues dans le wiki mondial 150 ans plus tard, destiné de roi. La magnificence de la chose, impossible de s'extraire de l'image qu'on se fait du poète, l'albatros c'est le manifeste du typos qui s'incarne dans l'idée qu'il se fait de lui. Un grand tournant dans la psychanalyse du poète.
Vouais, quand t'es en mode blaz total, que t'es en mode je maudit la vie, j'écoute mad world et du kyo, tu peux level up, et t'attaquer au fleur, tu seras pile dans le trip de l'autre. Si en plus, tu relis bien 4, 5 fois l'albatros, histoire de cerner toute la puissance de l'oxymore en conclusion (t'es vraiment sûr ?), et de te dire 'putain c'est vrai ce qu'il dit' t'as pile dans la carnation qu'on se fait de çui qu'analyse la poésie, un gros babar poisseux qu'a pas piger que la beauté de Charles ou charles, vers ou prose, c'est quand même leur non-analyse.
Je ne vais pas trop discuter le fond - parce qu'il y aurait beaucoup à dire et que je n'aime pas trop les débats hâtifs qui reposent sur des impressions personnelles - mais j'ai tout de même une question du point de vue de la forme (qui j'espère ne paraîtra pas péremptoire) : t'exprimes-tu toujours de cette façon, ou bien est-ce un style adopté spécifiquement pour le forum ?
Invité- Invité
Re: L'Albatros
Aube a écrit:t'exprimes-tu toujours de cette façon, ou bien est-ce un style adopté spécifiquement pour le forum ?
Ouais parce que si c'est juste pour nous, pas la peine de te donner cette peine.
Invité- Invité
Re: L'Albatros
Pouchkine a écrit:faut voir que ce que j'écris soit quand même un minimum stylisé, au moins pour moi.
Tant que tu te comprends, c'est le principal.
Invité- Invité
Re: L'Albatros
J'enseigne les lettres et c'est toujours un bonheur d'aborder des textes de ce niveau ... un texte qui m'a toujours inspiré !
guerguel- Messages : 4
Date d'inscription : 20/11/2017
Localisation : Avranches
Re: L'Albatros
Je faisais des recherches sur le complexe de l'albatros et suis tombé sur ce post alors je fais un petit crochet par là.
C'est drôle comme chacun peut avoir une interprétation différente de ce texte.
Personnellement, je vois ici la complainte d'un toxicomane qui pourrait se résumer de la sorte :
"Ma sensibilité est telle que (comme les albatros) j'ai besoin de planer pour ne pas m'effondrer (supporter ce monde)".
A mon avis, ce texte peut s'appliquer à presque toute situation ou état pouvant conduire à une dépression, ce qui est le cas des rayures.
C'est drôle comme chacun peut avoir une interprétation différente de ce texte.
Personnellement, je vois ici la complainte d'un toxicomane qui pourrait se résumer de la sorte :
"Ma sensibilité est telle que (comme les albatros) j'ai besoin de planer pour ne pas m'effondrer (supporter ce monde)".
A mon avis, ce texte peut s'appliquer à presque toute situation ou état pouvant conduire à une dépression, ce qui est le cas des rayures.
Bra212- Messages : 38
Date d'inscription : 12/12/2017
Re: L'Albatros
"Ces volatiles sont connus pour détenir le record de la plus grande envergure de toutes les espèces d'oiseaux actuels, celle des grands albatros du genre Diomedea pouvant atteindre 3,4 m, rendant la phase d'envol difficile. Ils planent en revanche sans effort grâce à ces grandes ailes, en utilisant les vents pour les porter sur de grandes distances, comme le font à leur image les planeurs."
"Les albatros parcourent de grandes distances sans effort particulier."
(Source: Wikipedia)
Au cas où quelques zèbres auraient besoin d'une figure d'identification plus charismatique.
"Les albatros parcourent de grandes distances sans effort particulier."
(Source: Wikipedia)
Au cas où quelques zèbres auraient besoin d'une figure d'identification plus charismatique.
666ème degré- Messages : 13
Date d'inscription : 12/03/2018
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