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Message par Invité Sam 26 Mar 2016 - 23:24

Les 3 cerveaux du manager


Entre Réflexion, Emotion et Pulsion
Cette nouvelle théorie nous la devons à Paul MC LEAN, Neurochirurgien, qui dans les années 70 indique une vision synthétique du cerveau en trois couches qui se seraient superposées au fil de l’évolution : le cerveau triunique.
Il élabore la théorie des trois cerveaux, modèle structural qui va être validé par de nombreuses études scientifiques selon lesquelles trois cerveaux distincts sont apparus successivement au cours de l’évolution.
Selon lui, le cerveau n’est pas seulement une affaire d’hémisphère droit et gauche. Il décrit trois grandes étapes évolutives de l’histoire des espèces et en parallèle, trois principales strates de développement anatomique et fonctionnel qui constituent notre cerveau.


 
De quoi s’agit-il ?
Du plus « ancien » au plus « récent », nous trouvons :

  • Le reptilien
  • Le limbique
  • Le néo-cortex

 
I.  LE REPTILIEN : 500 millions d’années
Cerveau de l’instinct (paleo-cortex)
Le  cerveau reptilien, cerveau primitif, le plus ancien, dont la fonction est d’abord la survie de l’individu et de l’espèce assurant les comportements et réflexes nécessaires à la survie (faim, soif, reproduction, réflexe de fuite, combat avec risque mortel).
Il est à la base de nos réflexes innés : celui qui régule nos comportements.
C’est donc le cerveau des comportements de survie immédiate. 
C'est-à-dire : manger, boire, reproduire notre espèce. 
C’est à lui que nous devons d’être en vie.
Il assure les fonctions vitales de notre organisme en contrôlant la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, l’équilibre.
Il revendique son territoire.
Ses  sens sont l’olfaction et la gustation.
Ses comportements sont primitifs et centrés sur la faim, la sexualité, la fuite, l’agressivité, les rituels. Il correspond donc au : Comportement instinctif.
 
II. LE LIMBIQUE : Entre 150 et 200 millions d’années
Cerveau de la compétition.
Sa fonction est la sociabilité, l’affectivité et l’affirmation de soi.
C’est le cerveau émotionnel, le cerveau de la séduction et de la soumission, de l’intimidation et de l’affrontement. Il est adaptable, réagit par l’émotionnel, la compétition. 
Il mémorise les comportements agréables ou désagréables et est donc responsable des émotions chez l’humain. Il revendique son rang social et l’image de soi. Ses sens sont surtout auditifs et kinesthésiques.
C’est le siège de nos jugements de valeurs, souvent inconscients qui exercent une grande influence sur notre comportement. Comportement humaniste et social.
 
III. LE NEO-CORTEX : 4 millions d’années 
Cerveau le plus récent de la création et de l’anticipation
C’est le cerveau "intelligent" qui permet l’analyse, le langage, l’anticipation d’actions, la pensée abstraite.
C’est grâce à lui que se développera le langage, la pensée, l’imagination, la conscience.
Le néocortex est tourné vers la nouveauté, la mobilité, la différenciation
Il anticipe, il associe. Le langage est son fonctionnement préféré
Il revendique la connaissance. Son sens le plus développé est la vision
Fonctionnement : abstraction, anticipation, association, langage : 
Revendication : la connaissance, il aime apprendre, 
Sens : vision 
Il correspond au comportement mental
 
IV. LA PYRAMIDE DE MASLOW
Voici une représentation des trois cerveaux mis en évidence avec la Pyramide des besoins de Maslow.
news lifes - news lifes :) - Page 4 Pyramide_maslow
CLONINGER ajoute à son modèle, trois autres dimensions, dont il pense cette fois qu’elles définissent ce qu’il appelle « le caractère » qui serait plus influencé par les expériences éducatives. Ces trois dimensions du caractère sont :


  1. Autocontrôle : cette composante est associée à la bonne estime de soi, une croyance dans son pouvoir d’influer sur sa propre vie et son environnement, une capacité à se fixer des buts.
  2. Coopération : acceptation et compréhension des autres, empathie, altruisme sont les caractéristiques associées à cette deuxième dimension
  3. Auto-transcendance : les personnes qui ont un score élevé sur cette dimension ont le sentiment que leur vie a un sens, une sensation d’appartenance au monde, une vision spiritualiste plutôt que matérialiste



V. LIEN ENTRE LES THEORIES DE PAUL MAC LEAN ET ROBERT CLONINGER
Nous allons prendre comme point de départ la dimension « temps ».

  1. Roger est REPTILIEN : il est tourné vers le passé et il n’aime pas trop les changements.
    C’est le manque de sérotonine qui rend le reptilien négatif. Dans le cas d’excès de sérotonime, l’individu peut se mettre à rechercher les épreuves et à négliger les mécanismes de survie.
  2. Laetitia est LIMBIQUE : elle est dans le présent et agit impulsivement. Elle est active.
    Cerveau  limbique  >  Noradrénaline  >  Besoin de récompense
    Elle joue un rôle dans son attention, ses émotions, son sommeil, ses rêves et son apprentissage.
  3. Nathalie est NEO-CORTICALE : elle est tournée vers le futur.
    Elle est rapide et prévoyante. Elle cherche le progrès
    Néo-cortex  >  Dopamine  >  Recherche de nouveauté
    La Dopamine est un Neurotransmetteur impliqué dans le désir, le plaisir, le mouvement.
    Son déficit dans certaines régions du cerveau provoque la maladie de Parkinson.


En fait, nous sommes capables aujourd’hui de mesurer chez un manager, la manière dont il utilise les capacités de ses trois cerveaux grâce la mesure biopsychologique. Elle indique :


  • comment le manager gère les situations de stress qu’il traverse au travail
  • les points d’impacts dans son corps
  • les préconisations individuelles qui lui sont faites pour l’aider à traverser la turbulence.


Cette Mesure biopsychologique des trois cerveaux du manager nous permet d’évaluer :



  • Une AFE - Attitude Face à l’Epreuve très haute ou haute induit inquiétude et anxiété avec un comportement d’évitement ou de déni des épreuves.  
    Une AFE très basse 
    peut être révélatrice de recherche excessive d’épreuves. 

  • Un BR - Un Besoin de Récompense très bas et bas induit un comportement « froid » et indifférent, une attitude apparemment détachée.
    Un BR très haut induit une recherche permanente de contacts et de reconnaissance sans toutefois avoir un besoin de récompense exacerbé.

  • Une RN - Recherche de Nouveauté haute ou très haute nous indique un besoin répétitif de sensations nouvelles et complexes, avec le désir de prendre des risques physiques et sociaux pour y accéder
    Une RN basse 
    induit un comportement réservé.

  • Enfin, une  SB - Stabilité Biophysique à accomplir se manifeste par une forme  d’ « immaturité » du comportement, ou d’instabilité. Elle entraîne une perte importante de vitalité.
    Une SB est accomplie, ou presque accomplie, lorsque le tempérament de la personne apparaît comme relativement stable.

 
VI. DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DE NOS TROIS MANAGERS
Il s’agit là de caractéristiques générales. Retenez surtout qu’il s’agit de caricatures

Roger le REPTILIEN

Lorsqu’il se trouve en situation difficile va répondre par :


  • La fuite pour l’éviter,
  • Soit par lutte pour annihiler le sujet de l’agression
  • Soit par l’inhibition qui va générer de l’angoisse ou du stress chez lui


Il revendique son territoire
Il est bon au niveau du contrôle, de la qualité, pour travailler selon les instructions qui lui sont données. Sa pensée est stéréotypée, routinière. Il peut reproduire les mêmes tâches sur une très longue période. Il y trouve un certain confort.

Laetitia la LIMBIQUE

Lorsqu’elle se trouve en situation difficile va répondre par :

  • L’adaptabilité,
  • La réactivité émotionnelle,
  • La compétition,
  • L’anxiété cognitive


Est une affective très centrée sur la relation à l’autre ; empathique
Elle recherche l’approbation et la sympathie des autres
Elle est sociable et estime qu’il faut mettre en place des règles pour mieux travailler ensemble. Quand elle va bien elle sait s’affirmer. Elle revendique le rang social
Si gros manque affectif, elle se met à espérer le temps suivant. Elle cherche à l’extérieur ce qu’elle pourrait trouver à l’intérieur d’elle-même.

Nathalie la NEO-CORTICALE 

Lorsqu’elle se trouve en situation difficile, son « intuition » est en chute et sa pensée n’est plus claire. C’est une femme de mission, active et intuitive. Elle est ouverte à la pensée de l’autre. Elle aime la nouveauté et se différencier. Elle travaille rapidement mais s’ennuie si la tâche est répétitive. Elle a une autorité naturelle, mais ses réactions sont parfois vécues comme « vives » aux yeux des autres. Elle aime surtout apprendre et aime être étonnée.
 
VII. PLACE DES RESULTATS ET ECHECS DANS L’ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL

Pour Roger le reptilien :



  • Les résultats sont quantitatifs et utilitaires
  • Les échecs lui font peur parce qu’ils mettent sa sécurité en danger


Pour Laetitia la limbique :



  • Les résultats sont qualitatifs. Elle tient à son image
  • Face aux échecs : entraine la peur de régresser dans  le regard de l’autre


Pour Nathalie la néocortical :

  • Les résultats passent au second plan
  • Les échecs seront jugés conjoncturels
    « La bataille est perdue mais pas la guerre », ou elle dira  « c’est de la faute de l’autre » !



Dans notre prochain numéro nous aborderons :

  • Leurs « dominantes cérébrales » de nos trois managers,
  • Les combinaisons possibles
  • Leurs points forts et leurs points faibles dans le management de leurs équipes.



http://www.stressexperts.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=64:les-3-cerveaux-du-manager&catid=1:publications&Itemid=6

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Message par Invité Sam 26 Mar 2016 - 23:28

gwennaël a écrit:Bonjour, pour etre franc je trouve que tu a une interresante facililité a construire tes textes que je trouve très apaisants et instructifs. Very Happy Very Happy Very Happy

Wink

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Message par Invité Sam 26 Mar 2016 - 23:41

http://www.focusrh.com/IMG/pdf/secrets-de-recruteurs-david-bernard-assessfirst-.pdf

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 0:51

http://management.efe.fr/2012/12/07/communication-en-situation-professionnelle-6-conseils-pour-lameliorer/

Emotion(s), cognition, comportement (EMCO) 2011
Projet TDE


Distorsions du Temps et Emotion


Pendant plusieurs décennies, le peu de psychologues qui se sont intéressés au temps ont pour l’essentiel étudié les capacités de l’homme à estimer correctement le temps, et ont essayé de montrer que cette capacité repose sur le fonctionnement d’un mécanisme cérébral spécifique, qu'ils ont qualifié d'horloge interne. Toutefois les études en neurosciences n’ont pas réussi à trouver une simple structure cérébrale responsable de l’estimation précise du temps. Les seules structures qui joueraient un rôle critique dans la perception du temps seraient le noyau caudé et le putamen du striatum dorsal. 

De plus, il a été montré que l’amygdale, dont le rôle dans les processus émotionnels est bien connu, influence le striatum dorsal et le cortex préfrontal directement ou indirectement par l’intermédiaire de structures dopaminergiques. Finalement, le jugement du temps pourrait dériver des émotions dont on fait l’expérience et de leurs effets sur le cerveau. Bien que les modèles d’horloge interne soient encore les modèles dominants de la perception du temps, l’idée commence à émerger selon laquelle le temps ne serait pas traité pas un système spécifique d’horloge interne. 

Le temps serait une propriété émergeante du fonctionnement de notre cerveau et des états émotionnels dont on fait l’expérience. Dans l’objectif de mieux comprendre le temps psychologique, nous avons donc décidé de changer l’orientation de nos travaux en mettant de côté l’étude des capacités de l’homme à estimer avec précision le temps pour nous centrer sur les distorsions du temps produites par les émotions. Comment, quand et pourquoi l’homme a le sentiment que le temps se dilate ou se contracte sous l’effet des émotions? En d’autres termes, que nous disent les émotions sur le temps? 

L’étude des distorsions du temps provoquées par les émotions représente en effet une nouvelle voie de recherche pour parvenir à mieux comprendre les jugements temporels et à commencer à reconsidérer les modèles dominants d’horloge interne. Notre projet est donc de réaliser 4 séries de recherches. 

La première a pour objectif d’obtenir des données qui nous permettraient de valider une nouvelle théorie dite du « grounded time », du temps incarné (Droit-Volet, in press). L’idée sous-jacente au « grounded time » est que les jugements temporels seraient dérivés des états sensorimoteurs et émotionnels dont on fait l’expérience ou que l’on réactive durant les interactions avec notre environnement, notamment social. 

La seconde série de recherches a pour objectif d’étudier les effets des émotions sur la perception du temps et les mécanismes sous-jacents à ces effets, en étudiant à la fois l’estimation du temps de stimuli émotionnels et l’effet de l’état émotionnel sur la perception du temps. La troisième série de recherches sera réalisée dans une perspective comparative entre les hommes et les animaux, et avec des patients présentant des troubles émotionnels, comme l’anxiété ou la maladie d’Huntington. 

Finalement, comme les modèles d’horloge interne utilisés pour rendre compte de la perception du temps chez l’homme sont directement dérivés de ceux utilisés chez l’animal, sans examen approfondi des différences entre ces 2 espèces, nous étudierons le rôle des représentations du temps chez l’homme sur la manière dont il évalue le temps. 

La quatrième série de recherches portera donc sur la métacognition du temps et son impact sur les distorsions du temps. 

En conclusion, notre projet sur les distorsions temporelles provoquées par les émotions, réalisé dans une perspective comparative, nous permettra de mieux comprendre la spécificité des jugements du temps chez l’homme. 

Ceci nous permettra également d’élaborer un questionnaire de métacognition du temps favorisant la détection des distorsions pathologiques du "sens du passage du temps" et de mettre au point de nouvelles prises en charge aidant les personnes à reprendre le contrôle sur le flux temporel de leur vie et à améliorer la manière dont elles gèrent le temps.



http://www.agence-nationale-recherche.fr/?Projet=ANR-11-EMCO-0012
Emotion(s), cognition, comportement (EMCO) 2011
Projet STREEM


Les STratégies de REgulation EMotionnelle : approches multimodale, vie entière, et interculturelle.


Bien qu’elle constitue une problématique clef pour répondre à une demande sociétale forte autour de la qualité de vie et de la santé mentale de la population vieillissante, l'influence de l’âge sur les processus de régulation émotionnelle est une thématique neuve laissant nombre de questions encore non résolues. 

L’objectif de ce projet de recherche est d’examiner, dans une perspective vie entière, multimodale (i.e., cartoons humoristiques, musique, odeurs) et interculturelle, les capacités de régulation émotionnelle intrinsèque et extrinsèque d’adultes jeunes, d’âge moyen et avancé, sur la base de mesures comportementales et physiologiques mises en relation avec des variables différentielles (e.g., traits de personnalité ; stratégies de régulation), émotionnelles (e.g., anxiété, dépression) et cognitives (e.g., fonctions exécutives). 

Cette étude devrait permettre de confronter plusieurs cadres théoriques actuels sur la question du traitement des émotions avec l’avancée en âge (i.e., modèles SST, DIT, et SAVI) et déboucher sur une compréhension plus fine des interactions cognition-émotion avec l’avancée en âge pour l’exploration de nouvelles stratégies d’intervention (e.g., psychologiques, environnementales) et de prévention dans le domaine de la santé mentale.

http://www.agence-nationale-recherche.fr/projet-anr/?tx_lwmsuivibilan_pi2%5BCODE%5D=ANR-11-EMCO-0003
Coordinateur du projet :
Sandrine VIEILLARD (Maison des Sciences de l'Homme et de l'Environnement C. N. Ledoux)
sandrine.vieillard@univ-fcomte.fr 
Ca ne s'invente pas Smile (chut, sérieux)

http://ovsm.unige.ch/assets/files/articles%20de%20reference/tempseconomique.pdf
https://www.ctf-fce.ca/Publication-Library/ARTICLE-douance-Thora%20Bajard.pdf
http://depositum.uqat.ca/333/1/paulbrousseau.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=uIlN85MRwiI&feature=youtu.be
http://www.axiopole.info/2014/07/12/trois-cerveaux/
Une tringle à rideau à gagner pour celui qui nous montre qu’il existe en fait 4 cerveaux… Prise de tête ?

(la théorie du rideau, on y vient, on y vient)
http://www.epochtimes.fr/archive/front/14/3/24/n3509539/le-cur-fonctionnerait-il-comme-le-cerveau-.html
http://www.coaching-et-douance.com/2016/01/05/le-r%C3%AAve-lucide-un-outil-de-d%C3%A9veloppement-professionnel/
http://www.coaching-et-douance.com/douance/
http://www.coaching-et-douance.com/entreprise/
http://www.kaleidoblog.net/reflexion-sur-la-liste-des-traits-censes-definir-lindividu-surdoue/
http://www.kaleidoblog.net/wp-content/uploads/2014/02/caracteristiques-surdoues-et-souffrance-tableau.pdf


Dernière édition par Natatypique le Dim 27 Mar 2016 - 21:27, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 1:44

http://www.porte-voix.qc.ca/index.php?id=27&no_cache=1&tx_formationsportevoix_pi1%5BformationGenerale%5D=30&tx_formationsportevoix_pi1%5Baction%5D=show&tx_formationsportevoix_pi1%5Bcontroller%5D=FormationGenerale&cHash=2ea6e7a48812ca817f25d463f52ade97

(ceci n'est pas une incitation à prendre l'avion pour le canada pour aller suivre une formation)

https://madmagz.com/fr/magazine/586752#/page/1

http://www.vice.com/fr/read/surdoue-23-ans-591

http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/l-adulte-surdoue-apprendre-a-faire-simple-quand-on-est-complique_sh_27913

http://www.usinenouvelle.com/article/mettre-un-surdoue-sous-un-manager-moyen-bosseur-et-politique-est-catastrophique-expliquent-thierry-brunel-et-arielle-adda.N317729

http://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/les-surdoues-adultes-vus-par-une-49750

http://formerplushaut.com/comment-faire-face-a-un-surdoue/

https://www.sous-notre-toit.fr/apprendre-a-vivre-en-couple-au-quotidien-avec-un-surdoue/

http://www.subtilcoaching.fr/2015/02/10/z-comme-surdou%C3%A9/ 

(alors porose ? chut, sérieux)

(j'envoie un oeuf de Pâques a celui/celle qui trouve la "faute" chut, sérieux)

http://www.veillemag.com/Jerome-Bondu-IAE-Paris-Intelligence-et-Surdoues-dans-l-entreprise_a2781.html

(Pour en savoir plus : "Le dynamisme des concepts ou Dictionnaire de la terminologie « Dabrowskienne » publié en 1972 est un outil très utile pour comprendre l'ensemble de ses théories.)






Ben oui alors pourquoi les concepts ne sont plus dynamiques depuis 1972 ? (chut, sérieux)


(un programme ! une stratégie.....)


http://floraaubin.com/2015/04/02/structure-psychologique-de-ladulte-surdoue-non-diagnostique-colloque-aforpel-le-5-juin-2015/



http://www.scilogs.fr/raisonetpsychologie/les-enfants-intellectuellement-precoces-sont-ils-particulierement-anxieux/

Travaux de recherche sur la douance

www.zebrascrossing.net/f56-travaux-de-recherche-sur-la-douance


[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px;"]
[*]
[/list]

Travaux de recherche sur la douance - Rencontres entre zèbres (surdoués, HP, HQI) ... Qu'est-ce que la douance? par Thomas ... le Mar 29 Déc 2015 - 18:53 ...


Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy




[size=32]atypique


Définitions Web[/size]


Qui n'a pas de type déterminé; Qui est différent du type habituel
http://fr.wiktionary.org/wiki/atypique

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 3:44

atypiques un jour, atypiques toujours…


http://www.manager-go.com/blog/efficacite-du-manager/be-yourself-no-matter-what-they-say-ode-aux-atypiques

A plus forte raison s’ils sont entrepreneurs. Ils ont peut-être été comme vous, atypiques. Et le fait qu’ils soient devenus dirigeants d’entreprise ne signifie pas pour autant qu’ils sont rentrés dans le rang. Leur réussite leur a permis d’imposer leur vision et leur différence, qui est devenue un nouveau standard. Mais au fond d’eux, atypiques un jour, atypiques toujours…





I can give a voice, bred with rythm and soul 
The heart of a Welsh boy who's lost his home 
Put it in harmony , let the words ring 
Carry your thoughts in the song we sing 

Je te donne mes notes , je te donne mes mots 
Quand ta voix les emporte à ton propre tempo 
Une épaule fragile et solide à la fois 
Ce que j'imagine et ce que je crois 

Je te donne toutes mes différences, 
Tous ces défauts qui sont autant de chance 
On n'sera jamais des standards , des gens bien comme il faut (c'est pas vrai...)
Je te donne ce que j'ai ce que j'ai, ce que je vaux 

I can give you the force of my ancestral pride 
The will to go on when i'm hurt deep inside 
Whatever the feeling, whatever the way 
It helps me go on from day to day 

Je te donne nos doutes et notre indicible espoir.


Les questions que les routes ont laissé dans l'histoire
Nos filles sont brunes et on parle un peu fort
Et l'humour est là, poussant ? nos trésors.


Je te donne mes notes je te donne mes mots 

Les raisons qui me portent et stupide espoir.






(Mickael Jones, alors, au concert quand j'avais 16/17 ans, quand il s'est mis sur une chaise pour me la chanter, juste là devant moi, je m'étais déjà faite remarquer tu crois ? c'est encore plus "trop génial" à retardement ?)


Hat et typique sont dans un bateau.......


cat

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 12:39

http://papidoc.chic-cm.fr/549VieillirHeureux.pdf

-------------------------------------------------------------------------------------------------

http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=ancientxt&cel=&repert=alice&titre=cyrulnik1&num=307&id_auteur=&crit=



Accueil du site > cyrulnik1
A propos de Les Nourritures affectives, Boris CYRULNIK
Editions Odile Jacob.
 
L'objet de ce livre, l'affectivité, est très nouveau et pas très à la mode. C'est sûr que parler d'affectivité dans un monde de performances et de rentabilité, c'est quasiment inutile. L'émotion, c'est chose à bien baliser, maîtriser. Il ne faudrait pas laisser l'affectivité être la mesure de la qualité d'une rencontre.
L'affectivité telle que nous la présente Boris Cyrulnik, c'est au contraire une chose précieuse, essentielle, je dirais rigoureuse, pour un "vivre ensemble" qui se fait de rencontres nourrissantes au sens large du terme.
Car ce livre sur l'affectivité, je l'ai lu comme un livre sur la rencontre, sur ce qui se passe dans une vraie rencontre, sur comment une vraie rencontre peut ou non arriver. 
Ce livre, je l'ai lu comme un livre sur les nourritures, mais des nourritures d'un genre nouveau, des nourritures données justement par les rencontres où l'affectivité est ce qui permet de se rendre compte si les personnes qui se sont rencontrées, par hasard ou non, ont bien mangé, en ont eu du plaisir, de l'émotion, ou pas, ont pu se représenter aussi des choses, les faire entrer en résonance.
L'affectivité comme un merveilleux effet de vérité.
Bien sûr, il s'agit de manger au sens large, il s'agit non seulement de se nourrir au sens propre du mot, mais aussi et surtout sensoriellement, intellectuellement, intelligemment, dans une impression à la fois de retrouvailles, de résonance et de découvertes.
Bref, j'ai lu ce livre comme la reconnaissance d'une autre sorte d'oralité, où la faim porte aux rencontres, et où la satisfaction se mesure à l'affectivité.
L'affectivité comme un appareil interne, psychique, privé, absolument unique et singulier, aux mains de personne d'autres que soi et même pas, surtout pas, aux mains de sa propre mère, permettant la mesure, par méthode comparative se situant dans l'entre-deux de la rencontre, de l'effet de vérité de chaque rencontre vers laquelle le désir a porté.
La rencontre, le désir de rencontre, s'il est désir de rencontre d'un autre et non pas d'un même que soi, implique que notre faim se détourne de ce qu'on a à sa portée, qu'on s'en sépare, elle implique déjà un sevrage, un processus de désynchronisation par rapport à ce qui nous stimule dans la familiarité de notre contexte.
Qui s'en va à la rencontre a quitté sa mère et tout ce qui la représente, et a quitté sa filiation qui l'avait installé dans son milieu sécurisant.
Aller à la rencontre, dans un autre milieu, peut-être inquiétant, dérangeant, différent, mais aussi fabuleusement renouvelant, dépaysant, implique une transgression, afin de se trouver, en se nourrissant de rencontres à la fois sources de bifurcations et de ressourcements, une identité à nulle autre pareille, toujours en train de s'enrichir, de se rajeunir, de se surprendre, en particulier dans la possibilité du récit, de la biographie pour se présenter.
Mais aller à la rencontre, dans une aventure parmi les autres s'initiant par une séparation transgressive, mû par un désir paradoxal de ne rien perdre en pariant de célébrer des retrouvailles dans les rencontres elles-mêmes, au moment où rester aurait signifié perdre par l'usure, par l'absence de surprises, de nouveauté, implique d'avoir en soi, en mémoire, une sorte d'étalonnage, une sorte de modèle, pouvant de manière sûre faire reconnaître la qualité affective des retrouvailles dans l'inconnu de la rencontre.
Qui part, vorace, vers les rencontres, a en lui une référence unique, une mémoire biologique, affective, émotionnelle, et une culture bien intégrée, qui serviront d'unité de mesure dans l'entre-deux sensoriel de la rencontre.
Le fait d'avoir vécu des choses très affectives, très sensorielles, très biologiquement significatives avec sa mère dès la vie intra-utérine, cette qualité-là d'émotion, d'où celui qui part s'est échappé pour ne pas y étouffer de l'usure de la surprise, va toute la vie servir de référence dans la confrontation rythmique de la rencontre.
Comme si celui qui partait avait en fait le désir de retrouver dans l'extrême nouveauté et dépaysement de la rencontre la même intensité émotionnelle renouvelée que la première fois, dès la vie fœtale, retrouver les sensations comme elles se sont inscrites de manière naissante, comme elles se sont représentées biologiquement, sensoriellement. C'est dire si ce départ est quand même une sacrée fidélité!
Désir de retrouver, (comme dans une transgression de l'interdit, dans chaque rencontre, où la différence est si importante puisqu'elle renouvelle l'effet surprise, l'effet naissant de l'objet sensoriel inconnu, où la signification sensorielle et le sens d'un signal issu du milieu, de la rencontre, restent aussi merveilleux qu'une première fois, mais reconnus car il y a déjà des représentations psychiques, des références originaires) un état de commencement dans une source de renouvellement, la rencontre, qui implique en quelque sorte d'avoir quitté mère et père, mais en emportant avec soi, comme viatique, les références uniques, affectives et culturelles, qui viennent d'eux, pour pouvoir juger de la qualité de retrouvailles et de renouvellement de telle et telle rencontre.
L'affectivité, pour avoir cette certitude, via les sensations, l'émotion, le plaisir, et même l'impression d'autonomie et de liberté, d'être bien dans son milieu. La culture pour se rendre compte, en comparant les différences de culture entre la sienne et celle de l'autre, que les signaux sensoriels émis par une personne ne le sont pas n'importe comment, cette différence de culture le séparant de l'autre mais lui permettant aussi d'aller à la rencontre de la stimulation nouvelle qu'elle lui offre, comme un fœtus dans une matrice bien plus infinie que celle de sa mère aurait l'immense surprise d'avoir d'autres stimulations sensorielles que les habituelles. Comme dans cette matrice, comme au commencement, mais dans une fabuleuse différence, dans un renouvellement de stimulations incroyable.
Boris Cyrulnik insiste sur l'interaction entre le vivant et son milieu.
L'être humain lui-même est donc en interaction constante avec son milieu, qui s'enrichit et se renouvelle par les rencontres, les sensations qu'elles offrent et les paroles vibrantes de sens parce qu'elles viennent faire écho à quelque chose de notre histoire.
Il met en relief l'incroyable voracité du vivant pour le vivant.
En somme, c'est par voracité, par faim de ces fabuleuses sensations naissantes du commencement, de ce sens qu’a pris pour nous telle et telle chose de notre histoire, que nous avons le désir de nous séparer, de partir vers les rencontres, dans une transgression de l'interdit de l'inceste (ces sensations originaires, biologiques, affectives) dans des retrouvailles avec d'autres personnes.
Retrouver ailleurs, dans les rencontres, la même qualité naissante de sensations et de sens que dans la matrice originaire, n'est-ce pas une transgression de l'interdit de l'inceste qui respecte en même temps cette loi de l'interdit, puisque ce qui est coupé, tel un cordon ombilical, c'est le continuum biologique avec la mère ?
C'est l'affectivité, cette réponse biologique qui se fait en soi, qui se renouvelle dans chaque rencontre comme autrefois, mais jamais dans le même milieu, dans le même contexte. Le contexte de la mère biologique s'est transformé en contexte des rencontres. Et les signes, les mots et la parole, permettent cette mise en route. Permettent d'emporter avec soi, vivante, une mémoire et une faculté de représentation de ce qui restera absent, mais servira à juger, mesurer.
Alors, dit Boris Cyrulnik, la rencontre, c'est risqué. La rencontre se disait avant "le" rencontre, c'était sur les blasons l'animal se présentant de front. Chaque rencontre est d'abord agression, et il faut tout un travail, voire un rituel permettant d'instaurer un entre-deux sensoriel, pour pouvoir se côtoyer et mesurer la qualité affective et culturelle de la rencontre au moyen des références individuelles que chacun a emporté dans ses bagages.
La qualité affective, elle se juge en terme de sensations, de sens, de plaisir, d'émotion. Dans cette rencontre-là, je me sens merveilleusement bien, nous sommes en résonance, nous sommes, chacun des deux, revenus au pays du commencement, là où les surprises sensorielles étaient infinies.
La qualité culturelle, elle se juge au contraire, je crois, par un ensemble de règles, de rituels, qui fait que chacune des deux personnes qui se sont rencontrées peuvent aussi se séparer au nom d'une différence de culture, réitérant cette séparation que le fœtus, en fin de grossesse, sait déjà mettre en acte en se désynchronisant de sa mère pour devenir déjà autonome. Car il ne s'agit pas de fusionner, dans une rencontre! Il s'agit de se nourrir, selon cette autre et incroyable oralité.
Alors, il y a quelque chose, dans une rencontre, qui unit et qui sépare. C'est peut-être l'affectivité. Cette affectivité ne porterait-elle pas à se séparer, pour garder intacte l'intensité du commencement, à retrouver dans la prochaine rencontre? Et si chaque rencontre est nourrissante, transformante, alors une personne ne reste jamais la même justement en désirant retrouver la même intensité naissante des sensations et du sens dans d'autres rencontres, et donc deux personnes pourront se rencontrer souvent, elles ne seront, l'une en face de l'autre, jamais les mêmes.
A retenir, donc, à propos de cette affectivité, la singulière voracité du vivant à l'endroit de ce qui est vivant dans son milieu. Si on n'a pas cette faim-là, diffuse et impérieuse comme chez le fœtus, et urgente comme chez le nourrisson, mais allant se dire ailleurs, si on est gavé, on ne comprendra pas comment cette affectivité peut servir de pivot, d'unité de mesure, et d'effet de vérité dans les rencontres.
Boris Cyrulnik ancre cette importance vitale du contexte pour l’être humain, un contexte qui est changeant avec les rencontres, dans une étude du stade fœtal au cours duquel, stimulé par des signaux sensoriels maternels qui prennent pour lui des significations biologiques et du sens, le fœtus se constitue une représentation psychique, des traces qui lui permettent, dès avant la naissance, de commencer une désynchronisation par rapport au contexte biologique maternel qui le différencie de sa mère et le rend aussi capable, dès son premier jour, par ses sens et le sens qui existe déjà pour lui de percevoir les nouveaux signaux sensoriels extérieurs.
Le nouveau-né apporte déjà avec lui de toute sa vie intra-utérine une sorte de théorie, de mémoire organisée de toute son expérience sensorielle (olfaction, audition, toucher, se mouvoir, se représenter, se désynchroniser) qui lui permet d’ordonner sa propre perception sensorielle du contexte biologique et sensoriel maternel et du contexte culturel qui lui est désigné comme son groupe d’appartenance (on pourrait dire que ce contexte culturel, qui le sépare du contexte maternel pour le mettre dans un contexte de groupe social et de filiation, c’est ce qui fait écho à la première ébauche de séparation que de lui-même le fœtus a été capable de mettre en acte en se désynchronisant de sa mère, en prenant lui-même l’initiative de se représenter ce qui l’affectait). 
Le cerveau humain, différent du cerveau animal, permet de se représenter une chose absente avec la même intensité affective que si la chose était présente. L’animal ne réagit qu’à un contexte en quelque sorte biologiquement là. Du point de vue cérébral, du point de vue de son appareil psychique, le fœtus, juste avant sa naissance, est déjà capable de se séparer de sa mère simplement en se désynchronisant d’elle, par exemple en se mettant à bouger lorsqu’elle se repose, alors que jusque-là il réagissait en quelque sorte animalement à chaque stimulation au moment où elle se produisait.
Dans son livre, c’est en quelque sorte pour mettre en relief le désir vorace de l’être humain de se représenter, de renouveler, différencier, retrouver de manière naissante l’effet affectif qui résulte de l’interaction avec le contexte ( maternel, culturel, social, les rencontres) qu’il analyse à quoi pense le fœtus, à qui appartient l’enfant, qu’est-ce que c’est que l’inceste (en quelque sorte ne pas pouvoir échapper à un contexte maternel gaveur de stimulations pour aller vers le contexte de rencontres, ne pas pouvoir rompre un continuum biologique et sensoriel, l’inceste mère-fils étant alors le plus incestueux des incestes) et son interdit, à quoi sert la violence transgressive.
Voilà. Un livre dont je me suis affectivement nourrie !
Alice Granger-Guitard
17 août 2002


Dernière édition par Natatypique le Lun 28 Mar 2016 - 0:37, édité 2 fois

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Message par RupertDrop Dim 27 Mar 2016 - 12:58

Ouf quel quantité d'information!! Moi qui voulais de l'info je suis servi pour un bout de temps...
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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 13:00

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Message par RupertDrop Dim 27 Mar 2016 - 13:15

Que de livres! que de livres....tu as une bibliotheque bien complete, et moi dire que je n'ais pas commencer a lire celui de JSF. Trop d'information pour ma petite tete en ce moment. J'aimerais tellement avoir le temps de tout faire...ca reste quand meme frustrant!! que faire?
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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 14:41

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Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Lonely Lisa !
Devisée
Et tous à l'unisson

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Plus d'à quoi bon !
Des mots libres
Des maux
Démolition

Mélancolie
Par la porte opposée elle voit
Sa folie
Qu'elle va jeter plus loin
De toi

Rêver
Et fondre l'or
Faire de nos morts
Des immortelles

Aimer
Jusqu'à l'aurore
Aimer encore
Gagner le ciel

Lonely Lisa !
C'est bien ça,
Un peu de déraison
Lonely Lisa !
Devisée
Et tous à l'unisson

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Plus d'à quoi bon !
Des mots libres
Des maux
Démolition

Une révolution
Tous pour la même même partition
Et la routine pas que du bon
À moins de rêver

Il nous faut une révolution
Pour créer l'envie
L'âme est ainsi
Y a pas de génie sans grain de fo...
Sans grain de folie !

Aimer
Et fondre l'or
Faire de nos morts
Une immortelle

Rêver
Jusqu'à l'aurore
Aimer encore
Aimer le ciel

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Lonely Lisa !
Devisée
Et tous à l'unisson

Lonely Lisa !
C'est bien ça
Un peu de déraison
Des à quoi bon !
Des mots libres
Des maux
Révolution


MF


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L'onde
Est si calme
Un présage
D'automne
Là,
La peur s'engage
Sur mon visage
Le doute
Frissonne
Suis-je
Faite pour les rêves ?
D'une voix faible
Dis-moi
De ne plus être

À l'ombre
Risquer de n'être personne
L'on se cache et l'on se cogne
À l'ombre
On se coupe de soi-même
On s'arrache ainsi au ciel
À l'ombre
Et sentir que l'on se lâche
Que rien ni personne ne sache
Quand la nuit tombe
Las de cette vie trop brève
On devient l'ombre de soi-même

L'âme
Est la lumière
Mais l'âme erre
Sur tous les chemins
Mon cœur se ferme
Le diable harcèle
Mes lendemains
Et là
Sous les érables
Le froid se cabre
Mais toi, dis-moi
De ne pas être


À l'ombre (2012)
Paroles : Mylène Farmer
Musique : Laurent Boutonnat
Editions : Requiem Publishing
Extrait de l'album Monkey Me

Mylène Farmer - Elle a dit - Paroles

Nul Adonis
Nul artifice
Ni lois ni dieux
Elle sait y faire

Un brin nihiliste
Mélancolique
Parfois l'envie
Se foutre en l'air

Assise sur son lit
Le bleu dans le gris
Elle est différente
C'est sa manière

Elle n'a pas choisi 
Et quand on lui dit
Que ce n'est pas là
La chose à faire

Soins intensifs
À deux c'est moins triste
Dans son cerveau
Deux hémisphères

Le gai et le triste
Un jeu d'artifices
Pouvoir aimer
Comment le faire

La peur de ne pas
Savoir où aller
Qui nous attache à cette terre

Le coeur à l'endroit
Mais l'heure a sonné
Elle a mis le sien à l'envers


Elle a dit qu'elle aime
Elle a dit aussi le monde est tel
Que l'on fuit le bruit et les sarcasmes
Elle aimait sa vie
Et c'est son charme


Et si dans sa vie
Elle aura écrit
Tant de chapitres
Inutiles

Pour le plus petit
Mot qui a guéri
Sauver une âme
C'est si fragile

Assise sur son lit
Elle regarde "l'incompris"
Et elle n'en a plus rien à faire

Mais quoiqu'elle en dise
Elle aime une fille
Elle se sent au bord du rebord



Elle a dit (2012)
Paroles : Mylène Farmer
Editions : Requiem Publishing
Extrait de l'album Monkey Me 



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Message par jolindien Dim 27 Mar 2016 - 14:53

je connais éloge de la paresse...
même de rien faire cela me fatigue

jolindien

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 16:36

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Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Qu'il a tué son père, sa mère 
son frère, ses chats 
Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Que sur son passé il jette 
un regard las 
Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Que dans les night-clubs, 
la nuit il fait la nouba 
Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Il se sent si seul qu'il passe 


de bras en bras, tibidibidiwap 
dou wap 
Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Que pour cet amour il a 
ce désir la 
Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Que dans ses bras la nuit 
il pleure tout bas tibidibidiwap 
dou wap 
Il ne dira pas, non il ne dira pas 
Un geste, un sourire, il n'est 
déjà plus là.


E.DAHO


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H.F.T.


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Lyrics to Cet Air étrangetu as toujours cet air étrange 
quand tu dis que je suis ton ange 
ton gardien 
dans cette chienne d'existence 
chienne de vie.. 
que tu me ressens comme un double
que je suis ton fauteur de troubles
que tous les autres sont vraiment trop cons
et vraiment pourris
qu'au milieu des châteaux de sable,
je reste ton élément stable
et qu'avec moi, tu voudrais bien
manquer la vie
....
mais si tu flirtes avec les cîmes
tu entrevois aussi l'abîme
et que ça te fais très très peur mais aussi
très envie
...
tu m'dis avec cet air étrange
que lorsque nos corps se mélangent
c'est une ultime symphonie,
un pas vers l'infini
que tu me ressens comme un double
et que ça jette en toi le trouble 
et que nous sommes insolemment
gâtés pourris
....
mais si tu flirtes avec les cimes
tu entrevois aussi l'abîme
et que ça te fais très très peur mais aussi
très envie
que si tu flirtes avec les anges,
tu n'sais parfois plus sur quel pied danser
et tu t'enfuis
....
tu dis qu'artiste est invivable
je pourrais bien aller au diable
et bien souvent ouai,
tu me maudis
que cet amour t'est dépendance
que ce serait ta délivrance
de me dire adieu, au-revoir et pour tout
merci
....
alors tu n'as plus de tout
là-là-là-là
pis tu m'recherches partout
là-là-là
là-là-là
et c'est reparti...
....
tu as toujours cet air étrange
quand tu dis que je suis ton ange
ton gardien
dans cette chienne d'existence
chienne de vie
mais si tu flirtes avec les cimes
tu entrevois aussi l'abîme
et que ça te fais très très peur mais aussi
très envie
que si tu flirtes avec les anges,
tu n'sais parfois plus sur quel pied danser
et tu t'enfuis...


CERMI


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DéHarmant, chant, âge, à dos, G

Paroles de La Vie ContinueraJ'me démerde, 
Ce n'est rien, 
La pluie dans les yeux, 
Fermer son coeur, 
S'en remettre à Dieu. 
Je fais Mea Culpa,
L'amour ne suffit pas, 
J'ai fait ce que j'ai pu 
Avec ce que t'as pas.

Tu te démerdes plutôt bien, 
Le glam', le décor, 
Le goût de l'image et du confort.
Tu fais Mea Culpa, 
Non, mais tu te fous de moi, 
A faire ce que tu peux 
Avec ce que t'as pas.

Mes prières seront exaucées, 
Mes pensées, 
Qui ne sont que griefs et rejet, 
Deviendront indolores, 
Dans le bleu des accords 
Et la vie continuera, 
Ca ira, la mer effacera 
Toute trace de combat, 
Ca ira, ça ira, la vie continuera...

Désaccord entre l'âme et le corps, 
Même si la flamme au coeur brille encore, 
Tu fais mea culpa, 
Aimer tu ne sais pas, 
T'as fait ce que t'as pu 
Avec ce que t'as pas.
Mes prières seront exaucées, 
Mes pensées 
Qui ne sont que griefs et rejet, 
Deviendront indolores 
Dans le feu des alcools 
Et la vie continuera, 
Ca ira, 
La mer effacera 
Toute trace de combat, 
Oublie moi, 
La vie continuera ...

La douleur s'évapore, 
Dans le bleu des accords 
Et la vie continuera, 
Ca ira, 
La mer effacera 
Toute trace de nos pas, 
J'serais plus là, 
La vie continuera... 
J'serai plus là...

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:23

Bien vivre sa surréficience en société
 
Les normopensants sont indéniablement différents et ils le resteront.
 
Peu à peu vous pourrez intégrer leurs implicites, si vous arrivez à les capter et si vous acceptez d’assouplir votre idéalisme.
 
Sinon au moins vous saurez maintenant d’où viennent ces moments de gêne et de flottements inconfortables.
 
Apprivoiser la solitude
 
Mieux vaut être seul que mal accompagné, les asperger appliquent à la lettre.
 
Les gens sont vécus comme des envahisseurs, sont incompréhensibles et leur contact est épuisant.
 
Certains surefficients mentaux ne supportent pas du tout la solitude, ils préfèrent être mal accompagnés.
 
Ils se font alors vampiriser et la relation vire au cauchemar.
 
Se vivre comme différent ferme la porte aux contacts sociaux.
 
Certains préfèrent être maltraités par un pervers que tout seul. Un masochisme apparent alors qu’il n’est qu’un faute de mieux.
 
Vivre avec un manipulateur qui a fait le vide autour de vous et qui vous néantise vous fait vivre dans une solitude glacée.
 
On dira plutôt : pour pouvoir être bien accompagné il faut être capable de vivre seul
Apprivoiser la solitude, s’en faire une alliée.
La solitude choisie est ressourçante.
 
Certains surefficients mentaux sont atteints d’abandonnisme, paniquent à l’idée d’être abandonnés, et de fait construisent des liens trop serrés. Laisser la possibilité de prendre du recul et de la distance, ne pas étouffer les proches.
Besoin de reconnaissance et de réassurance peuvent être illimités
Exigent de l’autre une exclusivité absolue dans son voc absolu à lui
En reconstruisant l’intégrité et restaurant l’estime de soi, vous gagnez en consistance et en autonomie, plus peur de la solitude et l’abandonnisme devrait disparaître.
 
Gérer les critiques
 
Normaux pensants considérent la critique comme une aide pour s’améliorer
 
Les surréficients expriment leurs frustrations de ne pas voir respecter leur idéal.
 
Les manipulateurs cherchent à miner l’estime de vous pour mieux vous aliéner. Jusqu’à présent, votre susceptibilité était exacerbée. Les critiques vous mettent en vrac pour longtemps, ça va pouvoir changer.
 
Ne pas prendre les critiques à titre personnel. Celle qui critique vous en dit plus sur elle même que sur vous.
La logique est la suivante : je critique les comportements chez les autres que je m’interdis.
 
Amusez vous avec cet outil à décoder les tabous de vos critiqueurs. Et écoutez-les vous critiquer et repérez lequel de vos interdits personnels s’est manifesté.
 
Ne jamais oublier qu’on est inaccessible à un normo pensant. Ne pas attendre de feedback fiable de quelqu’un qui est dépassé et ne peut vous cerner dans votre globalité.
 
Si un normopensant critique votre instabilité, comprenez qu’il a horreur du changement.
S’il vous trouve trop émotif, rappelez-vous qu’avec son amygdale pépère, il est à l’abri des tempêtes émotionnelles ce veinard.
 
Certaines critiques disent les normo peuvent être de précieuses indications pour vous permettre d’évoluer. Auront leur effet pédagogique si vous les recevez au niveau comportements (voire de l’environnement si on vous dit que cette couleur ne vous va pas au teint),
 
Prendre la critique comme un feedback, si elle est pertinente, remerciez l’interlocuteur, si pas d’accord répondez sobrement c’est votre avis
 
Si ce qu’on vous critique est en fait un trait de surdouance, réjouissez vous, vous êtes repérée dans ce que vous êtes, alors avec le sourire confirmez « oui c’est vrai je suis trop….. »
 
SOIGNER SA BLESSURE DE REJET
 
Au delà de la peur de la solitude il y a la violence objective du fait d’être rejeté.
Tout le monde craint le rejet. Se faire rejeter par un groupe est une agression.
 
Ça arrivera de moins en moins car vous allez savoir naviguer entre votre surdou et la norme environnante. Bon jamais à l’abri d’un pervers qui détecte votre particularité, comme ce que vous êtes lui est odieux il peut monter tout un groupe contre vous. Dans ce cas développer les bons réflexes de survie.
 
De suite rechercher le lien social pour ne pas en faire une phobie. Allez voir des amis fiables, parlez à vos voisins, ou sortez faire des courses et discutez banalement avec un consommateur. Et soyez actif. Grace à elle j’ai fait tout mon ménage.
 
En général pour éviter l’isolement il faut diversifier son tissu social
Faites la distinction entre amis intimes, copains, connaissances et cultivez les trois.
Malgré la soif d’intensité, acceptez les relations superficielles et ne mettez pas d’affect et de l’intimité dans tous les liens. La profondeur pour le cercle intime.
 
Au lieu de fuir la peur du rejet, affrontez-la. Allez vers les gens. L’humour et l’autodérision peuvent aider. Si peur de paraître nulle, autant le paraître souriant et sympathique.
 
Accepter de se faire aider, implique de savoir demander si ce que l’autre peut vous apporter adaptée à ses possibilités.
 
Certains vous écouteront, d’autres vous aéreront et vous changeront les idées.
 
Si psy vérifier qu’il comprend la suff ment sinon ilsvous enfonceront plutôt que de vous aider.
 
La différence entre le fou et le sage/ le sage sait à qui ne pas parler.
 
Dans les cas de contact social, en cas d’incompréhension, surtout n’insistez pas. Faites vite marche arrière et changez de sujet.
 
CADRER SA BIENVEILLANCE
 
Ennuis commencent quand le besoin d’être aimé est plus fort que celui d’être respecté.
Ne pas donner priorité à son besoin d’être aimé car impossible d’aimer quelqu’un qu’on ne respecte pas.
 
On vous aime ou pas mais faites vous respecter, au moins votre intégrité ne sera pas entamée.
 

A l’age adulte plus besoin d’être approuvé, donc placer un videur à l’entrée de votre salon VIP pour trier la clientèle. Les vandales seront refoulés. Plus de faux self c’est votre vrai moi qui accueille, espiègles et chaleureux les gens qui vous méritent.

-------------------------------------------------------------

Classer rapport avec les autres
 
 
Stopper la spirale de la dépréciation, pour rationnaliser ce qui se passe démonter le mécanisme.
Pour comprendre les avantages et inconvénients, ce que l’on peut en faire et où aller.
Un accompagnement adapté
Pas simple d’encaisser, de revenir à soi, de déméler l’écheveau des blessures de l’enfance amplifiées par le surdon
 
Puis prendre la décision de se risquer à explorer de nouveaux horizons
Garder en tête qu’un surdoué est inquiet de l’échec.
Clairvoyant sur ses lacunes plutôt que sur ses talents
Et lucide sur l’anticonformisme plutôt que d’être conscient de sa créativité
 
Stopper la spirale de descente
 
Psy fini
Le surdoué dit : vous ne pouvez pas comprendre
Echec pour le psy et cuisant pour le surdoué
Pas une critique même si ça y ressemble
C’est un constat douloureux car espoir déçu
Aide extérieure médicalisée en plus se sentir coupable d’être pas comme les autres
Le surdoué pense qu’il ne tourne pas rond, qu’il est fou
Voir un psy c’est valider une folie inexistante
Psy : espoir d’être aidé et malaise demeure
 
Il faut tu dois
 
Satisfaire aux normes si on ne sait pas qu’il est non conforme
Mettre un périmètre au ressenti pour donner des clés pour se réconcilier avec soi
Permet de ne plus chercher à survivre mais pouvoir se développer.
 
Thérapeutes, éducateurs et professionnels n’ont pas de modèle pour aider le surdoué.
 
Le surdoué nie d’abord. Il verifie ensuite et valide la destabilisante réalité.
 
Trouver les contours du surdon. S’observer avec bienveillance. Rencontrer d’autres adultes surdoués. Ne pas avoir peur.
 
Des traits spécifiques et non des défauts
 
Recherche à identifier les caractéristiques
 
Impulsivité : ne plus agir
Curiosité : délimiter des objectifs
Grand besoin d’indépendance :
Haut niveau d’énergie :
Intuition : ne pas écouter les autres
Sensibilité émotionnelle : chacun se démerde
Non conformisme : ne plus dire
 
La rareté c’est dans le cumul de ses caractéristiques. La souffrance vient de là.
 
Ne plus créer pour les autres et ne pas redémarrer.
 
Bousiller ma moralité par rapport aux autres
 
Ne plus m’occuper des besoins et des droits des autres. Et dire ok aux autres. Ne plus chercher à comprendre.
Permettra de ne pas trop m’isoler
Modérer les réactions émotionnelles
Spectatrice
La peur vient du fait que les gens voient que je les cerne.
Le dilemme est d’ignorer ce que je perçois et répondre à une façade sociale ou assumer l’hostilité, donc la spontanéité est freinée
Apprendre à utiliser mon intuition pour savoir ce que je veux vraiment m’aidera à décider ce qui est bon pour moi et passer outre les humeurs des autres.
 
L’entécléchie
 
Adultes charismatiques, chaleureux et simples de contact
Sincères
Ils aident les autres à progresser
Trop de personnes recherchent leur compagnie et ne peuvent rien offrir
Je me sens envahi et me retracte, c’est surprenant pour les autres
Ça les déçoit et les met en colère
Comment me nourrir aussi des autres sans me vider.
 
Les tests ne sont pas fiables.
 
Scruter ses différences et détecter ses hypersensibilités
 
Quelques trucs pour repérer tout seul où on en est.
 
-          s’observer sans critique. Se rappeler des critiques et des compliments.
-          Les exentricités et bizarreries n’en sont pas mais sont un mode de fonctionnement
 
Avec une vision mécanique
Accepter ma sensibilité
Réperer les choses qui me touchent c’est neurologique donc les éviter.
Pour rien et pas seule à les vivre donc il faut s’affirmer.
 
Lumière, odeur et bruit quand on fait quelque chose
 
Isolement à organiser
 
En groupe : décrocher en s’abimant dans ses pensées
 
Les autres ne comprendront pas alors aller un moment ailleurs
 
S’accepter et verbaliser
 
Stress quotidien : exprimer quand on a besoin d’un moment de repos, s’attendre à des remarques déplaisantes.

Tout garder dans ma tête et montrer une humeur égale

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Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant (1/2)

Après le livre sur la scannitude de Jean-Philippe Touzeau, nous voilà repartis pour une exploration des personnalités créatives. Vous savez : ceux qui débordent d’idées et se posent sans cesse des myriades de questions.
Dans leur tête, ça va trop vite. Ils en ont marre des doutes, de cette conscience suraigüe des choses. Ils voudraient pouvoir enfin débrancher leur esprit.
Si vous vous reconnaissez dans ce tableau, Christel Petitcollin est là pour vous aider, puisque dans son livre Je pense trop, elle décrypte avec beaucoup de finesse le fonctionnement et la personnalité de ces surchauffés du bulbe qu’elle nomme affectueusement les surefficients mentaux. Et on y trouve aussi quelques solutions pour bien vivre cette spécificité psychologique.
Je vous propose de voir ensemble dans la suite de cet article quelques-uns des concepts les plus marquant du livre…

L’hypersensibilité et le foisonnement mental

Le livre commence par explorer une piste qui pourrait bien expliquer le foisonnement mental des surefficients mentaux. Il s’agit de l’hyperesthésie, qui fait tout simplement référence aux gens qui ont les sens plus développés que la moyenne.
Du fait de cette finesse de perception, les surefficients mentaux vivent les évènements de leur vie avec une intensité hors norme. A tel point qu’ils ont du mal à faire abstraction de ce qu’ils perçoivent. C’est ainsi qu’autour d’une table dans une soirée bruyante, ils peinent à saisir les paroles de leurs interlocuteurs, alors que le reste des convives y parvient aisément. Cela peut même les faire réagir brusquement : “Mais baissez-moi donc cette musique !”.
Hypersensibles, les surefficients mentaux sont avides de précisions. Ils chipotent pour des inexactitudes. Ils ont également du mal à supporter les reproches et la moquerie. En situation de stress, leur mental peut même se déconnecter. Du coup leur raisonnement est mis hors jeu, laissant échapper des actes ou des mots absurdes. Et cela n’arrange pas l’image qu’ils ont d’eux même : ils se trouvent tellement stupides. C’est pourquoi ils mettent en place des mécanismes de défense qui les font passer pour froid et insensibles.
Pourtant les surefficients mentaux sont dotés d’une grande empathie : ils ressentent aisément les sentiments des autres, même s’ils aimeraient bien ne pas ressentir leur souffrance. Car cette hyperempathie leur pèse : comme la personne empathique serait la première à souffrir du mal qu’elle ferait à autrui, elle est condamnée à la gentillesse. Et cela la rends vulnérable aux manipulateurs de tout poil.

Cerveau droit / Cerveau gauche

Nous avons déjà parlé des différences de fonctionnement entre l’hémisphère gauche du cerveau et l’hémisphère droit du cerveau, notamment le rôle crucial de la partie droite du cerveau dans le processus créatif. C’est pourquoi Christel Petitcollin est persuadée que les surefficients mentaux sont des neuro-droitiers.
Le trait le plus marquant des neuro-droitiers est leur pensée en arborescence. Confrontés à un sujet de recherche, ils aiment explorer sans retenue. Ils sont avides de détails. Ils ont beaucoup de mal à rester confinés dans un domaine particulier puisque chaque idée en amène 10. Du coup, ils rechignent à faire le tri. et sont plutôt désorganisés. Car chez les cerveaux droit, la prise de décision est un art : soit elle sera fulgurante, soit impossible.
Lorsque leur cerveau fonctionne à plein régime, avec un nombre de données important, les surefficients mentaux ressentent beaucoup de plaisir. C’est comme un moulin qui mouline : tant qu’il y a du grain à moudre, tout va bien. Par contre, ils sont très facilement sujets à la déprime lors d’un passage à vide. Ils tombent alors dans des questionnement et ruminement stériles produits par leur cerveau qui ne leur donne pas de répit.
Pour faire face à cette anorexie mentale, les surefficients doivent sans cesse alimenter leurs capacités mentales avec des apprentissages, des projets à réaliser ou encore des défis à relever.

L’idéalisme et le décalage avec la majorité des gens

A cause de leur spécificité, les surefficients mentaux ont souvent une faible estime de soi. Leur système de pensée différent des autres les rends sujets aux moqueries et à l’incompréhension de la part des autres. D’autre part, les difficultés à accepter l’imperfection les empêche de valider leurs réussites.
Leur idéalisme les transforme peu à peu en salon d’accueil VIP. Se sentant rejetés et abandonnés, ils recherchent l’agrément de leurs pairs et ont beaucoup de mal à dire non. On retrouve ici un comportement voisin de celui de la carpe pseudo-éclairée du livre La stratégie du dauphin.
De gaffe en gaffe, ils perdent leur spontanéité et développent un faux self. C’est à dire que ce qu’ils font ne correspond plus à ce qu’ils sont au fond d’eux. Cela crée un vide identitaire qui les rends une fois de plus vulnérables aux manipulateurs (tels que les requins du livre La stratégie du dauphin).
Ainsi s’achève la première partie de l’article. Dans la deuxième partie, vous trouverez un portrait des normopensants (les neuro-gauchers) et des solutions pour mieux vivre sa surefficience.

Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant (2/2)

 
Nous continuons aujourd’hui notre ballade à travers les idées marquantes du livre Je pense trop de Christine Petitcollin. Si vous n’avez pas encore lu la première partie, voici le lien pour y accéder : Je pense trop (1/2)

Les normopensants

Selon Christel Petitcollin, les surefficients mentaux représenteraient 15% à 30% de la population, ce qui est loin de la majorité des gens. C’est pourquoi elle emploi le terme normopensant pour désigner les gens qui ne sont pas surefficients mentaux.
Contrairement aux surefficients mentaux, les normopensants sont hypoesthésiques : leurs sens sont moins développés. Il en découle que leur niveau d’exigence est moins aigu, ce qui est plus confortable pour valider leurs aquis.
Ils savent aussi mieux détecter le signal faible dans le bruit ambiant : tout ce qui n’est pas utile est zappé automatiquement sans effort. Ils ne se laissent pas facilement distraire. Même s’ils produisent moins d’idées, moins de questions, moins d’originalité, le tout est mieux organisé.
Les normopensants aiment s’amuser et se distraire mais n’éprouvent pas le besoin de refaire le monde. Pour eux, les conversations profondes sont réservées aux moments de déprime. Ils se contentent donc de commenter les faits et gestes de leur entourage. Mais la médisance ne représente pas une grande part des conversations. Ces conversations légères sont simplement un besoin auquel ils s’adonnent pour resserrer les liens sociaux.
Les normopensants ne sont pas aussi idéalistes que les surefficients mentaux. Ils acceptent l’imperfection du monde et ne perçoivent pas la justice de manière aussi nette. Là où les cerveaux droits aiment bousculer les choses, les cerveaux gauches tempèrent : ce sont les garants de la stabilité. Ils ne conçoivent pas non plus le besoin d’être en amélioration constante puisqu’ils sont bien intégrés dans la société.
Enfin, ils sont doués d’une meilleure confiance en soi. La raison en est simple : épargnés par les questionnements et les doutes, ils sont assis sur de confortables certitudes. Ils peuvent donc s’engager dans l’action en étant confiants, avec un enthousiasme dénué de doute. Et comme ils ont su trouver leur place et développer leur confiance en eux, il s’autorisent à juger les autres avec beaucoup d’assurance.
De leur côté, les surefficients se sentent marginalisés : si 85% des gens vous disent que le ciel est rouge alors que vous le voyez bleu, combien de temps vont résister vos convictions ?

Les solutions

Ranger et organiser ses pensées
Lorsqu’on produit des idées en continu et que l’on accorde une importance égale à tous les détails, on a du mal à s’y retrouver facilement. Du coup c’est souvent le fouilli dans la tête des surefficients. Pour ranger tout cela, Christel Petitcollin propose donc deux outils. Le premier est l’utilisation des Mindmaps, ou cartes heuristiques, qui se prêtent bien à la pensée arborescente des surefficients.
L’autre outil, que j’ai trouvé très astucieux, ce sont les niveaux de pensée. Il consiste à encourager les surefficients à séparer les comportements des valeurs qu’ils perçoivent, ce qui permet aussi de relativiser les échecs.
Voici la hiérarchie suggérée, en partant du plus haut niveau de la pyramide :

  • La spiritualité : qui d’autre, dans quel but plus large ?
  • L’identité : quel est mon rôle ?
  • Les valeurs : pourquoi ?
  • Les capacités : comment ?
  • Les comportements : quoi ?
  • L’environnement : où et quand ?

Les surefficients ont tendance à rester dans les niveaux supérieurs de cette pyramide. Ils se perdent dans des débats d’idées et oublient de redescendre sur terre. Ils placent même les objets au niveau de l’identité (tels que le vieux pull porté en concert soigneusement conservé comme si c’était un morceau de soi).
Les normopensants sont par contre beaucoup plus proches des niveaux inférieurs. Et ils ne les connectent pas systématiquement à leurs valeurs.
Restaurer son intégrité
Les surefficients ont également besoin de travailler leur estime de soi. Il leur faut vaincre le perfectionnisme qui les plombent afin de pouvoir valider leurs réussites. Et cela implique de redécouvrir la confortable modestie d’être banal. Au lieu de relativiser leurs victoires d’un "Oui, mais…", ils doivent apprendre à s’octroyer de vrais bravos sans restriction.
Cultiver l’amour de soi peut également se faire par des outils d’introspection. Imaginez par exemple le petit enfant que vous avez été et montrez-lui que vous l’avez compris : vous n’étiez pas un enfant gauche et maladroit mais plutôt un surdoué. Puis licenciez ce saboteur intérieur qui vous fait ruminer vos défaites et engagez une petite voix intérieure plus positive, proche de celle d’un coach personnel.
Optimiser le fonctionnement de son cerveau
Afin d’optimiser le fonctionnement de leur cerveau, les surefficients ont intérêt à combler les besoins suivants :

  1. Nourrir leur cerveau d’apprentissages pour satisfaire l’appétit de leur cerveau droit
  2. Faire du sport pour canaliser leur énergie et combler leur déficit en sérotonine et en dopamine (hormones responsables du bien être et du niveau d’énergie)
  3. Explorer leur créativité en sollicitant leur cerveau droit sur des projets excitant contenant un certain degré d’autonomie et une bonne dose de chaleur humaine, source d’encouragements
  4. De l’art afin de satisfaire leur sensorialité : regarder du beau, écouter du mélodieux, ressentir du voluptueux, respirer des parfums, goûter des saveurs
  5. De l’affectif : savoir s’entourer d’amis intimes soigneusement sélectionnés pour l’amour sincère qu’ils vous portent

Bien vivre sa surefficience en société
Ce dernier point est critique car les surefficients souffrent souvent d’abandonisme : ils ont très peur de se retrouver seul. Du coup ils s’agrippent à leur entourage et les étouffent en exigeant d’eux une exclusivité absolue. Christel Petitcollin suggère plutôt d’apprivoiser la solitude. Car savoir vivre dans la solitude, à condition que ce soit une solitude choisie et ponctuelle, nous ressource et nous rends capables de mieux choisir qui nous accompagne.
Du fait de leur hypersensibilité, les surefficients mentaux souffrent aussi des jugements et des criques de leur entourage qu’ils perçoivent comme une agression permanente. Christel Petitcollin encourage donc à prendre un certain recul.
Pour pouvoir gérer les critiques, il faut d’abord être conscient que le feedback (les retours que l’on reçoit) de nos proches est souvent faussé. Il y a plusieurs raisons à cela, mais on peut déjà pointer du doigt les différences de fonctionnements entre normopensants et surefficients. Dans ce cas, on peut simplement en profiter pour mieux les connaitre et en apprendre plus sur leur façon de penser et leurs tabous. Mais il ne faut pas perdre de vue que ce feedback peut aussi être pertinent et utile.
Christel nous donne trois recours face aux critiques :

  • Si vous trouvez la critique pertinente : remerciez son auteur
  • Si vous n’êtes pas d’accord : dites simplement “c’est votre avis”
  • Si l’on vous présente comme un défaut ce que vous êtes, confirmez-le avec un sourire

En cas de rejet, recherchez immédiatement le contact social (que vous aurez pris soin de diversifier). Ou lorsque ce n’est pas possible, trouvez une corvée pour passer vos nerfs et évacuer cette frustration.
Enfin, méfiez-vous toujours lorsque votre besoin d’être aimé tends à surpasser votre besoin d’être respecté, puisqu’on ne peut pas aimer quelqu’un que l’on ne respecte pas. Installez donc un videur à l’entrée de votre salon VIP afin d’accorder votre bienveillance uniquement à ceux qui la méritent.

Conclusion

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire le livre Je pense trop de Christel Petitcollin, dont certains raisonnements ont été de vraies révélations pour moi comme par exemple l’aspect kinesthésique des surefficients.
Loin de s’encombrer de théories nébuleuses et de vocabulaires abscons, le livre est agréable à lire et on reconnait assez vite les situations décrites par l’auteur. D’ailleurs les citations des clients de Christel, qui est psychothérapeute, aident beaucoup à donner à cet ouvrage son aspect pratique.
Je salue enfin le côté neuro-droitier du livre, car il sort réellement des chemins battus et devrait permettre à tous ceux qui s’y reconnaissent de mieux comprendre et d’utiliser leur potentiel.

Reconnaissez-vous certains de vos comportements dans cet article ? Que pensez-vous des solutions proposées ? Je vous propose d’en parler dans les commentaires de cet article…


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L’adulte surdoué p115
 
Gérer les mecanismes de défense.
 
….. pour répondre aux agressions dont son self est victime, l’adulte surdoué doit apprendre à résoudre deux difficultés :
 
-          prendre conscience de la richesse de ses ressources….. réaliser que protéger son soi, ce n’est pas s’isoler, mais savoir vivre avec les autres, savoir donner et recevoir.
-          Savoir choisir le mécanisme de défense….. sept mécanismes, sept « défenses heureuses » permettent d’apaiser et de réduire les tensions :
 
1)      l’humour. Favorise généralement la mise à distance de sentiments douleureux mais souvent mal interprété quand il est le fait du surdoué car par de vérité et de dérision, toujours plus acérée et plus tranchée chez le surdoué peut agresser ou indisposer l’autre. Il doit veiller à ce que son humour ne soit pas sarcastique et ne soit pas la manifestation de sa supériorité intellectuelle
2)      l’affirmation de soi : elle permet de dire oui ou non, d’exprimer son avis et d’affirmer son identité, opération délicate pour un surdoué puisque perçu comme arrogant et sectaire, il doit donc moduler l’intensité de ses propos et comprendre que sa passion et sa flamme, dans leur radicalité peuvent donner l’impression à l’autre qu’il est écrasé
3)      le recours à autrui (ou recherche d’aide extérieure),…….cela soulage le stress ou les situations anxiogènes mais le surdoué a renoncé à son usage très tôt, dès premières blessures d’enfances car à eu le sentiment de ne pas être compris.
 

A finir

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:24

Brouillage et Décodage - Gérard Lopez

Voici un texte que je cite de Gérard Lopez, l'auteur du livre "Le vampirisme au quotidien".  Je l'ai trouvé sur un forum au détour d'un voyage sur Internet. Je me permets de le recopier et le mettre en forme ici.
Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si il est protégé, mais il est certain que ce texte appartient à son auteur : Gérard Lopez. Aussi, je trouve que c'est un bon résumé du livre  "Le vampirisme au quotidien" et qu'il aborde des sujets importants comme la domination, la maltraitance, le harcèlement moral, les emprises totalitaires et d'autres formes d'agressions.
A ce titre, je pense donc qu'il est important d'en parler et de diffuser le message. Bonne lecture donc...

Gérard Lopez
, Directeur de l'Institut de Victimologie de Paris.
Cet atelier postule l'existence d'un « système agresseur » qui permet la pérennisation des processus de domination dont les enfants, notamment, sont victimes. Mais ne nous y trompons pas, le système repose sur une implacable mécanique sacrificielle et déborde largement le domaine de la protection de l'enfance pour s'inscrire dans un système idéologique nécessitant une analyse philosophique de toutes les formes de domination.
D'une façon générale, les stratégies du système agresseur et ses émules, sont les mêmes quel que soit le champ dans lequel elles se déploient. On les décrit sous le titre générique d'emprise totalitaire, laquelle est une relation de domination destinée à détruire « l'autre » considéré comme une simple chose, au moyen de stratégies et de manipulations plus ou moins subtiles.
L'emprise constitue toujours un meurtre psychique... parfois évident : maltraitance physique, psychologique, sexuelle, négligences ; violences conjugales ; viols pédophiliques ; harcèlement sexuel ; entreprises totalitaires (État, sectes totalitaires, génocides) ; mais souvent, il s'agit d'un crime parfait, difficile à prouver, rarement puni : enfant « parfait », idolâtré, mais en réalité immolé sur l'autel de l'ancestralité et à jamais incapable de penser par lui-même ; entreprise de déstabilisation industrielle ou politique ; harcèlement psychologique au travail ou ailleurs. Les exemples littéraires abondent, personnellement je viens de tenter de faire une relecture du roman de Bram Stocker. Les ouvrages de Hannah Arendt, Alice Miller, de Paul-Claude Racamier, Giovanna Stoll et Maurice Hurni, Marie-France Hirigoyen, sont particulièrement éclairants. Les stratégies perverses se déploient dans les dimensions interpersonnelles, familiales, sociales et politiques.
Je commencerai par le brouillage et tenterai de réfléchir au débrouillage, nécessaire pour lutter contre les processus de domination.



 
Brouillage
Je laisserai de côté les crimes évidents pour insister sur les stratégies d'embrouille, d'emprise et de domination, qui sont d'autant plus redoutables que le pervers que j'appellerai « Vampire » en hommage à Bram Stocker, est habile, beau parleur, toujours bien conseillé.
Invisible dans le miroir, incapable de se remettre en question, il ignore tout sentiment de culpabilité. Habile à oeuvrer dans l'ombre, toujours masqué, il se déplace entouré par un nuage de fumée (sans feu...).
Il établit une relation d'emprise en utilisant, pendant le temps qui sera nécessaire, la séduction au sens biblique... avant de dévoiler ses véritables intentions destructrices.
Mais avant d'y parvenir, il se livre à toutes sortes de manipulation. Dans toute entreprise totalitaire, le secret est promu au rang de politique familiale ou institutionnelle. La proie n'obtient jamais la moindre explication. Pour mieux détruire, l'agresseur ne dévoile jamais ses batteries. Il fonctionne comme les terrifiantes polices secrètes des régimes totalitaires. Il sait admirablement faire alterner les périodes d'accalmie qui annoncent de redoutables orages.
L'isolement est une stratégie idéale pour porter, sans risque, une attaque. Les pères « incestueurs » déploient des trésors de perversité pour isoler leur victime. Ils sont également experts pour monter les membres de la famille les uns contre les autres, attiser les antagonismes, colporter des rumeurs, divulguer des faux secrets, faire et défaire les alliances de circonstance, selon le vieil adage : « Il faut diviser pour mieux régner » qu'utilise tout « bon décideur », où qu'il sévisse. Le vampire utilise, sans la moindre difficulté, le mensonge éhonté et les promesses mensongères, qu'il profère avec un aplomb formidable, « pour la bonne cause »... la sienne Il culpabilise subtilement sa victime qu'il parvient toujours à faire douter. Il trouve toujours d'excellentes justifications pour expliquer ses crimes. Il est passé maître dans l'art de la rhétorique perverse. Il manie, avec maestria, l'art du « double lien » face auquel il est impossible de se décider. On peut illustrer cette redoutable technique avec « Fous-Le-Camp », le nom du célèbre chien d'Yves Robert ou avec celui que choisit l'astucieux Ulysse pour embrouiller Cyclope : « Vient ici, Fous-Le-Camp ! » « Si je te bats, c'est pour ton bien... » surenchérit Alice Miller. Même technique du père incestueur qui déclare à sa fille : « Mais tu as raison ma chérie, écoute ton copain, porte plainte contre moi et surtout... n'oublie pas d'acheter des fleurs pour enterrer ta mère. » Qui ose prétendre qu'il fait pression sur sa proie ? Elle pourrait certes refuser ses avances sexuelles et le dénoncer, mais elle briserait sa mère et se retrouverait placée à la DDASS... si toutefois « on » la croit.
Le renversement des accusations constitue une tactique perverse bien rodée : la signature du vampire. Le « vertueux père incestueur », membre d'honneur d'une association de pères en colère, reporte systématiquement la responsabilité de son acte criminel sur sa victime, prétendument vicieuse, séductrice, perverse « polymorphe » ou en dénonçant l'attitude de sa victime, la consommation d'alcool, le travail, la fatigue.
La règle d'or de toute entreprise totalitaire, qu'elle soit interpersonnelle, familiale, sociale ou politique, consiste à ne jamais tenir compte de la réalité. « Les faits dépendent entièrement du pouvoir de celui qui peut les fabriquer » écrit Hannah Arendt. Les réponses toutes faites et les raisonnements simplistes sont plus flatteurs que la complexité désespérante, plus prompte à apporter des fausses solutions. L'économie stagnerait-elle ? La faute en incombe à l'immigration, à l'impérialisme américain, à la pensée unique, aux 35 heures, à la droite, à la gauche. Cette surenchère permanente est la condition de survie de tout mouvement totalitaire. Le moindre arrêt de mouvement pourrait stimuler la réflexion, permettre une remise en question : la pensée est en effet l'ennemi suprême de la perversion. L'exclusion sous toutes ses formes : emprisonnements abusifs, lynchages, campagne de déstabilisations, rumeurs, mauvais procès, campagnes de presses, meurtres... constitue l'arme suprême des entreprises totalitaires qui font régner la terreur pour s'imposer : en fait, « le totalitarisme a découvert un moyen de dominer et de terroriser les êtres humains de l'intérieur ».
Les victimes qui percent les intentions criminelles des agresseurs ont le plus grand mal à être reconnues, entendues. Elles passent régulièrement pour folles, menteuses, paranoïaques, à tort persécutées. Il n'est pas anodin d'être confronté à l'impensable : personne ne peut aisément concevoir le Mal absolu, surtout lorsqu'un être cher est directement impliqué. Il est difficile de dénoncer ses parents, son supérieur hiérarchique, un chef d'entreprise, un homme politique. Il est risqué d'affronter les puissants. Pour se défendre ou pour le plaisir de « tuer », les vampires savent porter des accusations sans preuve avec force et conviction. Les nuances n'existent pas. Ils hissent l'amalgame au rang de vérité. Ils savent que les braves gens pensent qu'il n'y a pas de fumée sans feu... Rien de tel dans certaines associations françaises qui accueillent les pères qui, dans le cadre de procédures de divorce, seraient victimes de fausses allégations d'agressions sexuelles, selon Bernard Fillaire, célèbre pour ses livres sur le totalitarisme sectaire. À l'association SOS Papa se tiennent des réunions « fausses allégations d'attouchements sexuels » : « les animateurs font parler les nouveaux. Il faut que ça sorte ! Dans cette permanence, il n'y a même pas la place pour un « très petit feu ». C'est le seul lieu où un père sait, les premières semaines suivant l'accusation, que sa parole ne sera pas remise en cause. Et même si rien ne garantit qu'il n'y a pas un « coupable » dans l'assemblée, ce qui les réunit est la force avec laquelle ils affirment leur innocence et leur droit de voir librement leur enfant ». Nous craignons en effet que des pervers contaminent ces commissions, mais qu'importe puisqu'on y affirme bien haut son innocence et son désir de voir librement son enfant pour... le dévorer tranquillement, peut être.



 
 
Décodage
On ne lutte pas contre la violence par la violence... mais par l'analyse des facteurs qui la pérennisent. Certes ! Mais il est possible de renoncer, par lâcheté, à lutter contre toutes les stratégies totalitaires, dures ou molles, en restant dans le cercle des indifférents. On tire de judicieuses leçons de l'histoire récente des pestes brunes et rouges du XX e Siècle. Les pays démocratiques ne purent pas rester indifférents à la montée du nazisme. Pensons aux conséquences des tristes accords de Munich signés par Chamberlain et Daladier le 30 septembre 1938. Pour éviter un conflit généralisé, la France et l'Angleterre donnaient leur aval à l'invasion des Sudètes. Seule concession d'Hitler : les Tchèques auront dix jours pour évacuer les territoires annexés.
Les personnes qui doutent frileusement qu'un certain totalitarisme règne dans certaines familles toxiques, les institutions, la politique économique mondiale, pourraient réfléchir aux risques que ces démissions leur font courir. Les personnes qui ont appris à se soumettre sans réfléchir s'inclinent devant l'autorité des puissants, laquelle symbolise l'autorité familiale... qu'on ne discute pas. Ce n'est pas pour rien que les régimes totalitaires embrigadent les jeunes, comme le font les sectes et les partisans d'un certain type d'éducation. D'autres pensent qu'il n'y a pas de fumée sans feu... ils ignorent tout du vampirisme, évidemment : les victimes de la Shoah l'auraient-elles mérité... un peu... juste un tout petit peu ? Inadmissible n'est-ce pas ?
Les enseignements de cette triste période indiquent qu'il existe deux solutions raisonnables : la fuite ou la résistance. Certains quittèrent l'Allemagne, changèrent de patronyme. Qui leur donnerait tort ? D'autres choisirent de résister. Il n'est pas possible de défier la terreur totalitaire, mais il est un devoir de résistance. Absolu et pas seulement intellectuel. Actif. Le silence est une forme de complicité. L'analyse des stratégies perverses, l'évaluation des forces et des faiblesses en présence sont une entreprise difficile et périlleuse. Il faut toujours déployer des efforts considérables pour vaincre ses propres résistances et celles des autres, confrontées à la « violence impensable ». Toutes les victimes d'emprise se heurtent à l'incompréhension qu'elles rencontrent de la part de leur entourage et dans tous les contacts avec les institutions. Ces aléas les rendent doublement victime. Les enfants massacrés n'espèrent aucune aide extérieure. Ils savent que les adultes se taisent souvent, même lorsqu'ils se présentent couverts de blessures à l'école. Des milliers de témoignages d'adultes le confirment : le déni a la peau dure. Lorsque la victime est capable de riposter, elle doit éviter les stratégies perverses car, sur leur terrain, les vampires sont les plus forts.
Il est préférable d'utiliser des armes dont ils ne peuvent pas même soupçonner qu'elles pourraient leur être fatales. Ils méprisent, par exemple, l'amitié dont ils préfèrent s'imaginent qu'elle sera incapable de résister à leurs attaques terrifiantes ou à l'usure du temps. Mais l'amitié est plus solide que la connivence perverse. Il faut également privilégier la transparence totale, car elle est indispensable pour maintenir les liens que les vampires s'acharnent à détruire. Les personnes victimes d'attaques totalitaires doivent renoncer à chercher un quartier général des agresseurs. Un vaste complot des jésuites émigrés, juifs, francs-maçons, constitue précisément l'explication ou la hantise habituelle des mouvements totalitaires. Mais les agresseurs se reconnaissent, ils flairent l'odeur du sang. Ils forment de redoutables bandes de loups : les réseaux pervers. Ils sont prompts à former des groupements d'intérêts, des associations de malfaiteurs. Experts en manipulation des personnes, des institutions et des médias, ils savent actionner les ressorts de l'indignation.
Le recours à la loi est, en bonne théorie, la meilleure façon de rétablir la vérité. Mais l'expérience prouve qu'il est tout simplement difficile de se défendre parce que le droit lui-même n'est pas adapté pour les protéger efficacement. Cependant, la tentation de se faire justice soi-même est la pire des choses... Au lieu de rétablir la vérité, elle transforme une authentique victime d'emprise en coupable véritable. On peut dire que le système d'inversion a atteint, dans ces cas particulièrement dramatiques, une forme de perfection dans l'horreur. La victime contrainte à faire justice elle-même constitue un déshonneur pour la Justice et la Démocratie. Il faudrait choisir la voie de la solidarité et de la résistance. La victime ordinaire d'un processus totalitaire est souvent isolée, souvent « décervelée ». Elle devrait faire appel à une association spécialisée dans la lutte contre les pervers : associations féministes, services d'aide aux victimes, associations de victimes. Elle pourrait aussi demander une aide à un professionnel de la santé ayant l'expérience de l'emprise que les vampires font subir aux personnes en général les plus faibles : les femmes, les enfants, les minorités, les exclus.
Car enfin ! Quand le mystère commence à s'éclaircir ! Quand le groupe solidaire est parvenu à démonter la logique totalitaire, il peut tenter de recourir à la loi. Mais gare ! Les tenants des idéologies de domination ne connaissent que les rapports de force et la haine. Nous sommes nombreux à savoir qu'il est périlleux de se mettre en travers de leur chemin. Il est impossible de négocier avec eux. Tous ceux qui y furent confrontés partagent cette opinion.



 
Pour conclure
Le système agresseur est bien rôdé. Il s'arc-boute sur les archétypes qui font de l'homme un loup pour l'homme et du sacrifice le fondement mythique de toutes les sociétés. La violence est inéluctable et le principe d'autorité patriarcal menacé, dit-on. Les tenants du maintien du lien familial à tout prix, attaquent les partenaires de la protection de l'enfance et plus largement des victimes d'agression ou d'emprise totalitaire. Des voix s'élèvent nombreuses en France pour clamer que les psychothérapies d'enfants sont plus nuisibles qu'utiles, que les mères manipulent leurs enfants pour attaquer les pères faussement accusés d'agressions sexuelles, que les enfants sont suggestibles sinon menteurs...
En dépit de toute logique, des statistiques ahurissantes circulent : « Selon les études, ces fausses accusations atteindraient 70 % des plaintes » écrit par exemple l'auteur de « La douleur des pères », qui ne dit pas de quelles études il s'agit... avant d'ajouter, péremptoire : « 90 % des fausses allégations d'abus sexuels concernent des enfants de moins de 5 ans ». Il est évidemment impossible de vérifier de tels chiffres qui se discréditent par leur caractère outrancier et leur manque de scientificité. Pour appuyer leurs dires, leurs partisans citent nommément des magistrats qui corroboreraient ces chiffres. Mais ceci ne constitue pas un argument valable, et en aucun cas une preuve, car si les adultes ne croient plus les enfants, on pourra bientôt atteindre le chiffre de... 100 % d'allégations mensongères !
Les défenseurs des enfants victimes subissent des attaques où l'inversion, la signature des vampires, triomphe : les professionnels qui font des dévoilements sont attaqués et dénoncés comme violeur de secret, les psychothérapeutes qui ont pour idéal de libérer les consciences, sont accusés d'être des gourous... et la rumeur accuse à tort certains défenseurs des victimes d'être tout simplement... des violeurs. Le déni est tenace et il faut sans cesse faire preuve d'intelligence et d'une solidarité sans faille pour dénoncer le système agresseur. Le décodage constitue une méthode des plus efficaces, car les pervers et les vampires, ne supportent pas la lumière : « Oui je pense avec force et avec ténacité à la victoire de la vérité qui se libère sur les mensonges qui purulent ; de l'authentique sur le toc ; de la connaissance qui se gagne sur l'imbécillité qui se pavane ; et des charmes de la créativité libidinale sur les miasmes inféconds de la perversité » écrivait, dans un de ces derniers écrits, Paul-Claude Racamier, grand spécialiste des vampires, à qui je rends ici hommage.



 
Bibliographie sommaire

  • Collectif féministe contre le viol, (2000).
  • Bulletin 2000 , 9, Villa D'Este, 75013, Paris. Eiguer A., (1989).
  • Le pervers narcissique et son complice , Paris, Dunod. Hirigoyen M.F., (1998).
  • Le harcèlement moral , Paris, Syros. Hurni M., Stoll., G., (1996).
  • La haine de l'Amour , Paris, L'Harmattan. Lopez G., (2000).
  • Le vampirisme au quotidien. Réflexions sur Dracula et la psychologie des vampires , Paris, L'Atelier de l'Archer (diff. PUF).
  • Miller A., (1984). C'est pour ton bien. Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant , Paris, Aubier
  • Montaigne. Racamier, P.-C., (1995).
  • L'inceste et l'incestuel , Paris, Les Editions du Collège.

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:26

Comment faire un surdoué?
 

La période pré-conception



Seuls les imbéciles et les tueurs d'enfants ignorent les origines à 63.27% génétiques du Q.I..
Comme vous ne faites partie d'aucune de ces deux catégories, faites en sorte d'augmenter au maximum vos capacités intellectuelles avant toute tentative de conception.
Pour ce faire, commencez par vous procurer des photos d'Einstein que vous prendrez ensuite soin d'afficher un peu partout chez vous, au bureau, ou comme fond d'écran pour votre computeur.
La durée d'exposition minimale pour obtenir un effet sensible se situe aux alentours de 5 heures/jour   (norme ISO-85451642335433).

Procédez de même en achetant des trucs de Mozart, le chanteur là;
 (Astuce: Préférez les reprises d'André Rieu, plus accessibles que les oeuvres originales; de même tournez-vous vers l'achat sur le internet, le Q.I. des acheteurs en ligne étant significativement plus élevé. (deux astuces pour le prix d'une, quel site foisonnant.))

Une fois cette ambiance de génie savamment distillée va commencer l'entraînement, le vrai.
A partir de maintenant, il faut accroître votre Q.I..
Munissez-vous d'ouvrages de référence tels que "Multipliez votre Q.I. par dix en moins de cinq minutes", "Devenez un génie en 7 leçons", ou consultez le site http://www.touslestestsdeqigratuitsetfiables.com.
A moins que vous n'aspiriez qu'à être un génie ordinaire, ne vous contentez pas de suivre les recommandations des précédentes sources;
entrainez-vous sans relâche, à la maison, dans le métro, préparez des cassettes des tests et écoutez-les en boucle toute la nuit (alternez avec du Mozart).

Enfin, de nombreuses études américaines ont prouvé qu'un contact répété avec des livres est significativement correlé avec un Q.I. élevé.
    (Physique quantique: r=0.85* ; Littérature russe: r=0.76* ; Roman de science-fiction : r=0.54* ; Télé Poche : r=-0.17)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comment faire un surdoué?
 

Le choix du partenaire









Vous êtes chaud(e)? Vous passez vos journées à lire des trucs auxquels vous ne comprenez rien et écouter de la musique que vous détestez?
C'est parfait, vous êtes sur la bonne voie!
Attention! Je n'ai pas dit que vous pouviez vous relâcher! Non mais!
Pas maintenant, alors que vous allez être incessamment confronté(e) au difficile choix du porteur de gamètes.
Heureusement, vous pouvez encore une fois compter sur notre générosité, puisque qu'un guide pratique liste ci-bas les meilleures techniques.

Première question que vous vous posez sans doute, quelles sont les caractéristiques du modèle optimal? (Si vous pensiez à autre chose, quoi que ce soit, vous êtes un(e) pervers(e).)
Car c'est en fonction de celles-ci que devront être choisis tant le lieu d'obtention, que les méthodes d'acquisition.
Et bien figurez-vous qu'il existe plusieurs modèles de valeur plus ou moins équivalentes, vous laissant tout latitude pour en choisir un qui réponde également à d'autres critères, vous évitant le calvaire d'une version qui dépareillerait en raisons de tenues vestimentaires par trop éloignées des vôtres, autorisant même à vous payer le luxe de snober les modèles ne communiquant qu'en langages exotiques auxquels vous n'entendez rien.(Utile en cas de présentation à vos parents ou amis)

Mais trêves de blablateries, voici tout de suite le premier modèle:






Einstein



news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001


Très bon modéle, malheureusement décédé, n'insistez pas, c'est sans espoir.








Un(e) scientifique pas connu(e)



news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image002
Microscope en option

Moins bien, que le précédent, peut néanmoins s'avérer tout à fait correct.
Disposant de connaissances extrêment pointues dans des domaines qui le sont tout autant (Microxénobioethnologie, mélange de divers liquides en milieu d'éprouvettes, multivers à 12 dimensions de forme torvoïdale), il est la garantie d'une intelligence certifiée parfaitement conforme à tous les standards existants.
Mais cette sécurité a un prix: il faudra se contenter d'une intelligence terne et bornée, parfaite pour obtenir un surdoué-calculateur de calendrier, mais sans espoir de voir éclore un vrai génie.

Ou trouver ce modèle? : Si c'est là vôtre choix, réjouissez-vous puisqu'il est plutôt facile à dénicher; on en rencontre pêle-mêle dans les laboratoires d'université, le conférences ennuyeuses, les clubs d'astronomie ou encore de déguisements en personnages de science-fiction...

Comment l'obtenir? : S'il ou elle semble se montrer distant(e), ce n'est qu'en raison de la nouveauté que représente certainement pour lui la nature de l'intérêt que vous lui portez. D'abord un peu effarouché(e), quelques questions sur sa discipline suffiront à lui faire prendre confiance, deux ou trois ouvrages liées à celle-ci devraient l'appâter, et pour finir, une attitude entreprennante sur le plan corporel ou un verbiage à l'eau de rose, selon qu'il s'agit respectivement d'un mâle ou d'une femelle, permettront de conclure cette acquisition.

N.B.: Attention, ce modèle est généralement équipé d'une blouse blanche de série non amovible.








Le maître d'échecs



news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image003
Illustration non contractuelle

Autre grand classique, le maître d'échecs sera le choix idéal si vous privilégiez le côté pratique; un simple jeu d'échecs à acheter à la naissance de l'enfant le voilà occupé pour le restant de ses jours. Economique et discret voilà à le mot d'ordre.
Et ce n'est pas tout, puisque cette règle s'appliquant aussi à l'âge adulte, votre concubin(e) se satisfera amplement du même traitement.
Une solution particulièrement adaptée donc si vous ne voulez pas surcharger votre emploi du temps, vous permettant de mener votre vie en parallèle.

Ou trouver ce modèle? :

Les plus malins l'auront peut-être deviné, il vous faudra chercher du côté des clubs d'échecs, des parcs avec des tables d'échecs, et de tous les endroits où on peut jouer aux échecs.

Comment l'obtenir? :

La méthode la plus simple reste encore de vous procurer du fil de nylon, de l'accrocher à un plateau d'échecs, puis sitôt la proie appâtée, de tirer délicatement l'appât jusqu'à chez vous.
Laissez ensuite votre nouvelle acquisition s'amuser avec son jeu et s'installer dans votre intérieur.
Il est probable que celle-ci ne remarquera même pas le changement d'environnement pour peu que ses besoins vitaux soient assurés.








Quoi, c'est tout? C'est déjà fini?



Rassurez-vous, la population des surdoués est très diversifiée et ne se limite pas aux cas présentés ci-dessus.
Comprenez cependant que le recueil de données demande du temps, ne serait-ce que par le traitement des observations comportementales effectuées par nos soins, seul garant d'une objectivité suffisante, et sans parler des phases d'essais pratiques pour lesquelles nous avons quelques difficultés à trouver des volontaires.

Cette page est donc amenée à s'étoffer tout au long de l'été, au fur et à mesures de nos nouvelles expériences et découvertes.
Sachez ainsi que nous avons commencé l'investigation de ce qui ressemble à un véritable club de rencontres pour surdoués, et qu'un test vous aidant à déterminer votre partenaire idéal est à l'ordre du jour.

(Retrouver où je l'ai ...... trouvé)

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:34

Comment reconnaître une personne "atypique" ?


Lorsque j'ai commencé à comprendre plus profondément le problème, je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à être atypique. Ce fut une première grande étape.
Puis je me suis demandé : "Où sont les autres ? Comment les reconnaître ?"
Au début, ce fut difficile. Puis j'ai pensé à mes amis, et j'ai trouvé dans la plupart d'entre eux des exemples majeurs de profils atypiques, vraiment pas difficiles à déceler !
J'ai aussi fait certaines approches d'études généalogiques de lignées familiales, qui me confirment ce qu'en disent certains psychologues spécialisés : "lorsqu'une personne est "atypique", au moins un de ses deux parents l'est aussi", il y a un facteur héréditaire ascendant (attention : pas nécessairement descendant) qui se vérifie. C'est extrêmement intéressant.
Je considère qu'une personne est très probablement "atypique" lorsqu'elle est sensible au minimum à trois des cinq secteurs suivants :
- Littérature
- Science et technique
- Art
- Sport
- Spiritualité
Un procédé, très personnel, que j'utilise pour déterminer si une personne est "atypique", consiste donc à lui parler de différents sujets, en observant dans lesquels elle est à l'aise.
Le but n'est pas de juger son niveau de connaissance, mais simplement de rencontrer son potentiel d'intérêt dans ces différents domaines. Il suffit qu'elle témoigne d'une ouverture ou d'une écoute, même s'il ne s'y connaît pas, le signe est très facile à déceler.
Exemple concret :
Si je constate que mon interlocuteur parle plusieurs langues étrangères (= littérature), qu'il pratique le vélo (= sport), qu'il est passionné d'informatique (= science), qu'il joue du saxophone (= art), et qu'il revient d'un temps de réflexion en solitaire (= spiritualité), je suis certain d'avoir en face de moi un réel profil atypique, un "surdoué" complet.
Une autre caractéristique qui me permet de reconnaître les "atypiques", c'est leur propension à ouvrir plusieurs sujets dans la même conversation, d'avoir une arborescence de pensée dans laquelle un sujet en appelle un autre, complètement différent, et où on passe d'un sujet à l'autre sans nécessairement avoir refermé le premier, tout en ayant conscience de la liste complète des sujets ouverts depuis le début de la conversation.
Relationnellement, il est indispensable que je sache si la personne avec qui je dialogue est une personne "normopensante" ou "atypique", car il faut que j'adapte au mieux ma structure d'expression.
Sinon, c'est le fiasco avec les "normopensants", qui ne comprennent pas de quoi je parle, ont peur de moi, me prennent pour un extraterrestre, et me rejettent pour se protéger, surtout lorsqu'ils sont en groupe.
Il y a encore d'immenses progrès à faire pour affiner cette approche de la différence.
Dans ce domaine-là, je ne suis, malheureusement, pas doué du tout !
La photo ci-dessous :
Voici une classe de 25 élèves, photo prise en 1970.
Statistiquement (5 à 10%), il s'y trouve au moins deux atypiques, mais sans doute un peu plus vu le contexte spécifique très élitiste de l'établissement scolaire en question.
Le jeune-homme à l'avant droit se tient d'une manière qui exprime clairement une distance par rapport au groupe. Il est atypique et a souffert, croyez-moi.



(Retrouver où je l'ai ...... trouvé)


Dernière édition par Natatypique le Lun 28 Mar 2016 - 0:07, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:36

Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Mimha » 16 Fév 2012 - 21:54
Bonjour.

Je voulais vous demander s'il vous arrivait parfois un genre de truc bizarre, qui m'arrivait à tout bout de champ quand je traversais ma période noire. C'est tellement bizarre que je ne sais pas à qui en parler, et ça me préoccupe. Voilà :

Quand je vais mal, et que je suis en état de vulnérabilité extrême, dans ces moments là je vis des montées d'émotions paroxysmiques qui occasionnent des effets inattendus... et plutôt inquiétants. Ma ligne internet coupe. J'en ai fait l'expérience avec plusieurs interlocuteurs différents, qui produisaient sur moi de brusques montées d'émotion. L'espace d'un instant je reste là, tétanisée par l'émotion, et je sais que la ligne va flancher. Et la ligne coupe. Presque systématiquement !

Au début, j'ai cru à un dysfonctionnement de mon modem. Pendant quelques mois, mon précédent ordi s'est mis à aller de plus en plus mal (mdr, je pourrais aussi parler de moi en disant pareil, mais sur le moment je n'ai pas fait le lien). La ligne coupait de plus en plus souvent, puis l'ordi s'est carrément mis à planter de plus en plus méchamment. Mais pas n'importe quand : quand j'étais sous le coup d'une violente émotion. Je l'ai mené à un spécialiste qui m'a dit n'avoir constaté aucun problème. Il l'a fait tourner une après-midi entière avec toute une batterie de tests, sans le moindre souci. Perplexe, je suis rentrée chez moi avec, et là vlan ! il m'a planté au nez sitôt allumé. J'étais tellement terrorisée à l'idée qu'il plante que c'est ce qui s'est passé. J'ai appelé une amie. Je lui ai passé l'ordi. Elle l'a testé pendant une heure sans le moindre problème. Je devenais folle.

J'ai commencé à vraiment me poser des questions quand j'ai acheté un deuxième ordi en croyant que le premier était fichu. Mais le problème de déconnexion a recommencé presque aussitôt. En fait, il suffit que je me prenne un coup au coeur pour que ma connexion lâche et que la ligne soit coupée. C'est insensé ! Je produis des interférences ??

En ce moment, je vais mieux. Mon ordi ne plante presque plus. Si un appareil peut se déglinguer, il ne peut pas se réparer tout seul ! Au secours, je ne sais plus que penser.

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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Paralea » 17 Fév 2012 - 17:54
Je n'ai jamais fait d'interférence avec mon ordi (lui et moi on est sur la même longueur d'onde).

Par contre parfois je suis prise d'une espèce de montée d'angoisse, un éclair de lucidité et je me dis "tu sais ce qui va arriver maintenant". Je visualise ou "préécoute" la scène. Et dans les 10 secondes ce que je viens de voir arrive. Le téléphone sonne et c'est bien la personne que je pensais et j'ai deviné les premiers mots de l'appel ou tout au moins le sujet alors que ce n'était pas prévu. Un autre arrive avec une enveloppe à la main, et je sais ce qu'il y a dedans alors que je n'ai jamais vu l'enveloppe et ne suis pas concernée. Enfin que des espèces de mini divination comme ça. Mais c'est toujours quand je suis émotionnellement à cran que cela se produit. Et je suis une habituée des rêves prémonitoires plus classiques. Bref tout ça me fout vaguement les chocottes... Empathie quand tu nous tiens ?

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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Tinuviel » 17 Fév 2012 - 18:41
Non, personnellement, ça ne m'est jamais arrivé... pas très pratique d'ailleurs !!

Mais mon compagnon, quand il était très stressé lors de son ancien boulot, avant les présentations publiques ou les prises de parole, parvenait à arrêter la montre de son entourage proche, c'est un peu le même genre de phénomène.

Tinuviel
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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Mimha » 18 Fév 2012 - 19:28
Q U O T E
"Bref tout ça me fout vaguement les chocottes..."
U N Q U O T E

Mdr, Para', c'est vrai que des fois j'en mène pas large. J'ai mes périodes à fantômes aussi. (En plus, j'habite dans une vieille maison). La nuit, je sens presque toujours une "présence" dans le corridor. Toujours au même endroit. Et ça, tu vois, ça me fout vraiment les jetons ! Le plus bizarre, c'est que la présence n'était pas là quand j'allais très mal. Je prenais des médocs (anxyolitiques et anti-dépresseurs) et ma maison me paraissait comme un cocon de sécurité ouatée. Pas la moindre présence ne me perturbait. Je suspecte donc que c'est mon cerveau (= mon imagination) qui la génère, mais j'aimerais bien que ça cesse quand même. Dans ces moments-là, le rationnel n'a pas de prise sur moi et je me paie des trouilles pathétiques.

Concernant tes flashes prémonitoires, je ne suis pas sûre d'avoir bien capté : ils se produisent quand tu es à fleur de peau, ou bien l'émotion est-elle la conséquence ?? Et c'est toujours du court terme ? (= l'évènement pressenti se produit dans les minutes qui suivent ?)
J'imagine que quand quelqu'un veut nous contacter, il doit sûrement "se mettre en émission sur notre longueur d'onde"... et du coup, si on est particulièrement sensible et réceptif, il ne me semble pas inimaginable qu'on puisse le pressentir. Je trouve ça assez fascinant.

Il m'arrive un truc un peu différent : la sensation, l'espace d'un instant, que j'ai déjà vécu ce moment là. Exactement le même, au détail près ! Ou alors, que je suis déjà venue en un lieu que je découvre pour la première fois. Mais par contre, ce phénomène n'est pas lié à un degré d'émotion particulier. Cependant, il me laisse toujours une sensation bizarre de dédoublement assez troublante et difficile à exprimer, même si je crois que tout le monde vit ce genre de chose.

Quant au coup des montres, c'est marrant : il arrêtait les montres des autres ?? Parce que moi, dans ma jeunesse (assez perturbée) je n'ai jamais réussi à avoir une montre qui fonctionnait correctement. Elles s'emballaient sans raison, ou elles s'arrêtaient. De guerre lasse, j'ai fini par ne plus en porter. (ça tombe bien, je déteste avoir ce truc au poignet, qui me signale la fuite du temps, comme si ma vie était du sable qui me coulait entre les doigts).

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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Paralea » 19 Fév 2012 - 20:15
Pour les "prémonitions" à très court terme. Cela se produit de façon très répété quand j'ai les nerfs à fleur de peau (comme en ce moment). Est-ce parce que je suis en "hyper-vigilance" en permanence ?

Pour des trucs très cons. Genre je me gare et en descendant de voiture, je me dis en sortant les clefs de la boîte aux lettres, il y a une lettre d'un tel ou une merde des impôts, alors que je n'attends rien de la personne ou des impôts, etc. Ça s'impose à moi et je sais grosso modo ce que ça raconte. J'ouvre la boîte et zou, machin m'a écrit (c'était pas prévu) ou les impôts me réclame des sous que je ne dois pas (pas prévu non plus). Ou au boulot, je suis en train d'écrire un mail tout en bavardant avec un collègue, je e bloque, dans ma tête je me dis, le téléphone va sonner, c'est machin, il s'est passé ça. Je ne dis rien. Ça s'est juste imposé à moi. Les collègues se demande pourquoi je me suis arrêtée en milieu de phrase, moi-même je ne sais plus ce que je racontais...Le téléphone sonne dans ma minutes et c'est machin pour raconter ça... Je comprends pas.

De la même façon, la leçon que je révisais la veille des examens (du brevet à la fac) a toujours était celle qui tombait le jour de l'examen. Au point qu'au lycée les camarades de classe qui me suivaient depuis la 6ème me demandaient ce que j'avais révisé. Je devine mes notes à l'avance aussi (mais ça c'est plus logique).

Les vrais rêves prémonitoires eux en général sont beaucoup moins marrant... A la mort de deux de mes oncles j'ai fait des rêves liés à eux à l'heure exacte de leur mort (pas prévues, surtout que pour l'un c'est une mort subite). Pour l'un c'était le cauchemar le plus terrifiant que j'ai fait et pour l'autre (celui de la mort subite) c'était au contraire très apaisant (et c'est le premier mort avec un visage serein que je voyais au moment de l'enterrement quelques jours plus tard). Bon y'en a d'autres des rêves du genre. Mais ça touche toujours des proches qui sont géographiquement loin.

Pour les sensations de déjà vu, ça le fait à tout le monde. C'est normal. C'est "le cerveau qui reboot"; C'est très désagréable comme sensation. quand j'étais gosse ça me donnait le sentiment que je rêvais ma vie et que je ne la vivais pas vraiment ou alors que j'étais en train de mourir et que le fil de ma vie était en train de se dérouler devant mes yeux, sans que je ne me rende compte de la situation... Mes premières mini-crise d'angoisse... La sensation de ne rien maîtriser...

Pour les montres, je n'en porte plus depuis 2006. Et tout ce qui ressemble de près ou de loin à une montre ou une pendule n'est jamais à l'heure chez moi, pourtant je le règle bien. La pendule à côté de moi avance de 6 minutes, l’horloge de la voiture retarde de 6 minutes, mon portable avance de 3 minutes. Il n'y a que le PC qui tient le choc ! Je ne sais pas si c'est le même phénomène...

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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Mimha » 22 Fév 2012 - 00:25
C'est dingue ce genre de phénomènes !

Je remarque deux choses intéressantes : lorsqu'un drame se produit, mettons un décès, toi tu n'es pas nécessairement en état de vigilance particulier. Cependant, tu le captes. Je pense que quand un drame se produit, il y a chez la victime un très fort dégagement d'émotion. Je ne sais pas quelle est la nature de ce dégagement d'émotion (une sorte d'énergie psychique ?) mais toi, tu le sens. Les animaux aussi le sentent. Donc ce n'est pas de l'affabulation : il se passe quelque chose. Il faut juste avoir une réceptivité assez développée pour le capter... comme toi !

Le fait d'être en état de stress augmente la vigilance. Et je remarque que quand tu as tes prémonitions, c'est toi qui est en état émotionnel. C'est très intéressant. C'est aussi à ce moment là que ma ligne internet flanche, mdr. Pour pousser plus loin la réflexion, je pense qu'être très réceptif doit aussi être lié à être très "émetteur" d'interférences et autres énergies encore mal identifiées. Certaines personnes très perturbées feraient même bouger des objets. Finalement, arrêter les montres, c'est un peu ça. Ma mère a connu deux épisodes de stress extrême dans sa vie, qui ont bizarrement coïncidé avec l'éclatement du carrelage mural de sa cuisine. Deux appartements différents, dans deux lieux sans rapport l'un avec l'autre. Le carrelage s'est fendu et s'est décollé du mur, et en l'espcae de quelques jours, plusieurs carreaux sont tombés. ça nous a vraiment foutu les jetons.

Ce qui est dommage, c'est de ne pas pouvoir capter ce qu'on aimerait : les chiffres de la loterie, par exemple, hi hi. Mais les boules n'émettent rien, hélas.

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Mimha
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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par dyspas » 07 Juin 2012 - 16:15
Bonjour

Pour faire une expérience il faut prendre deux baguettes de cuivre
pris dans un fil électrique d’environ 30 cm chacune

Plier chacune au environ de 1/3 de leurs longueurs
puis prendre dans chaque main celle ci
mettre vos bras à l’horizontale en prenant soin d’écarter vos mains

Vous pourrez en vous déplaçant ressentir une déviation des baguettes

Vous pouvez rechercher sur internet des documents sur les réseaux Hartmann

Pour faire simple nous sommes bien de l’énergie
qui dit énergie dit magnétisme (bio magnétisme dans notre cas )
Einstein a dit tout est énergie
tout est donc magnétique (champs magnétique)

pascal

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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par scorames » 07 Juin 2012 - 22:11


ha tien ,j'amais je n'aurais osé en parler ; effectivement ce type de choses m'est arrivé , j'associe cela a la loi d el'attraction, que tes ordres sois exocés
.

mais j'avoue que c'est troublant .


scorame
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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par ChaudDuBulbe » 10 Juin 2012 - 10:04
> Einstein a dit tout est énergie

Heu...oui... mais c'est un petit plus compliqué que ça.
La fameuse formule E=mc² cache des petites subtilités.

> tout est donc magnétique (champs magnétique)

Il y a différentes formes d'énergie et notamment l'énergie d'un corps au repos (son énergie de masse) n'est pas à 100% d'origine électromagnétique. C'est même tout le contraire !
L'essentiel de la masse d'un corps est du au régime utra-relativiste des quarks formant protons et neutrons : c'est de l'énergie cinétique (liée à la vitesse, au mouvement)!

Donc tout n'est pas magnétique !

Je pouvais pas laisser dire ça, quand même

ChaudDuBulbe (XY, 36, 34)

Ne prenez pas la vie trop au sérieux. De toute façon, vous n'en sortirez pas vivant !

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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Bonne-idée2 *cpte inactif* » 10 Juin 2012 - 16:13
CDB a dit :

> L'essentiel de la masse d'un corps est du au régime utra-relativiste des quarks formant protons et neutrons : c'est de l'énergie cinétique (liée à la vitesse, au mouvement)!

J'aime quand tu parles comme ça


(Bon OK, un message pour ne rien dire.)

(Le pire c'est que je crois que je comprends un peu.)

Second pseudo verrouillé à la demande du membre.
 
Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par ChaudDuBulbe » 11 Juin 2012 - 08:43
> J'aime quand tu parles comme ça

Comme tu aimes avoir mal je vais étayer mon propos par des chiffres :

masse du proton : 2400 MeV/c²
masse du quark up : 4 Mev/c² (limite haute)
masse du quark down : 8 Mev/c² (limite haute)

constitution du proton : uud
soit une masse attendue de 2*4+8 = 16 MeV/c²

ce qui ne représente que 6-7% de la valeur effective de la masse du proton !!!

Les quarks sont quasi-libres (mais confinés) dans les nucléons et atteignent une vitesse proche de celle de la lumière (ultra-relativistes). Le résidu de masse (93-94%) provient de l'augmentation de leur inertie avec la vitesse.

On entend souvent dire que la masse augmente avec la vitesse. Ce n'est pas exact. La masse en tant que quantité de matière reste constante. C'est l'inertie (la résistance au mouvement) qui augmente.

CQFD

> (Le pire c'est que je crois que je comprends un peu.)

VITE !!!! va consulter avant de devenir comme moi !

Tout ça n'a rien à voir avec la conversation initiale mais je peux pas m'en empêcher

ChaudDuBulbe (XY, 36, 34)

Ne prenez pas la vie trop au sérieux. De toute façon, vous n'en sortirez pas vivant !

ChaudDuBulbe
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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par glimmy » 14 Août 2012 - 11:24
Hello!

Personnellement je n'ai d'influence que sur les ondes radio: impossible de m'approcher d'un poste pour entendre mieux, il se mets aussitôt à gresiller...

Par contre je porte une montre tout les jours depuis l'age de 7 ans sans problème ( j'adore les montres moi! J'aime la notion du temps qui passe)

Mon ordi se fait vieux ( presque 7 ans quand meme!!) Et il plante mais je ne lui en veux pas lol

j'ai vécu de rares expériences de prémonition, mais je les voudrais plus nombreuses lol
Je devine seulement qui téléphone...
Par contre, j'ai eu des expériences de télépathie avec ma maman et uniquement avec elle: je me visualise en train de lui parler et elle entend ce que je dis, alors qu'aucun son ne sort de ma bouche...

Je ne suis pas étonnée de vos messages, je suis sure que ce genre de chose existe bien que la science n'en ai pas encore découvert les mécanismes...et c'est bien dommage!

Une bougie ne perd rien de sa lmière en la transmettant à une autre bougie...
glimmy
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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Museum » 14 Août 2012 - 21:42
Bonsoir Glimmy !

c'est curieux, je tombe ce soir sur ce fil (je ne viens pas souvent sur le forum), alors que ce matin, j'ai reçu un lien pour regarder cette vidéo :
www.youtube.com/watch?v=yFTleQPUWEs
Comme il s'agissait d'hypersensibilité, cela m'a intéressé au plus haut point. Et j'ai trouvé pas mal d'explications sur des questions que je me posais. L'orateur (un moine) appelle "médiumnité" le fait d'être hypersensible. Je trouve cela surprenant.

Je me suis bien reconnu dans la description de l'hypersensibilité, avec tous les inconvénients (être dans le gaz le matin au réveil, alourdi par tous les rêves de la nuit), etc. J'ai déjà pratiqué un peu la méthode Vittoz dont il parle, c'est vrai que ça a changé ma vie, et m'a permis de revenir à une vie normale. Mais là, avec les explications qu'il donne, ça me donne des pistes pour aller plus loin.

Moi qui cultivait mon hypersensibilité, je me rends maintenant compte que c'est ça aussi qui crée les problèmes qui m'empoisonnent l'existence. M'enfin, me voilà reparti pour une période de cogitation (cogito ergo sum)…

En ce qui concerne les ondes radio, à moi aussi, ça faisait ça dans une maison où j'ai habité. Mais j'ai toujours pensé que ça ne venait pas de moi, et que ça l'aurait fait avec n'importe qui d'autre de ma taille. Maintenant, je commence à me demander…

Tu parles aussi de la science qui pourrait expliquer les choses. Mais en ce qui me concerne, je ne crois pas à l'universalité de "la" science, parce qu'il existe bien d'autres moyens de connaissance que la science occidentale moderne. Et je suis convaincu que certaines choses ne seront jamais expliquées par "la" science, parce que hors des possibilités de celle-ci. J'ai (encore une concomitance !) reçu il y a quelques jours une pub pour un vieil article, qui m'a intéressé lui aussi au plus haut point, parce que c'est un de mes dadas : comment connaître sans devoir passer la réalité à la moulinette des équations mathématiques et des théorèmes ?
www.monde-diplomatique.fr/2006/05/LEVY_LEBLOND/13453

à plus !

Museum [ 51 | XY | 90 | pesm ]

[Aux hommes, le lion dit] : « Vos émotions échappent à l'effet régulateur du contexte parce que vos paroles créent un monde d'idées trop souvent coupées de la réalité sensible ! » (Boris Cyrulnik)

Museum
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Re: Émotion intense et effets bizarres
news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image001par Souris » 15 Août 2012 - 23:43

Bonjour Museum !

J'avoue avoir mieux compris après avoir écouté
https://youtu.be/Oeeqg8gVJU4 .
Cela demande peut être quelques connaissances théologiques pour être compris pour ce que cela est.
Quelqu'un m'a récemment expliqué avec pédagogie les différents niveaux de vie (vie sensible, etc..) et les niveaux "d'énergie". J'avoue que sans cette explication, je n'aurais pas très bien compris ces vidéos. (Expliquer étant bien le terme, et c'est ce que j'ai apprécié, pas de volonté de me convaincre, il a juste répondu à ma curiosité avec patience et clarté).

J'entends ces préceptes et cela me donne envie d'en savoir davantage sur les méthodes dont il parle dans la seconde vidéo (Vittoz,..). Je ne valide pourtant pas les postulats sur lesquels cela se fonde, comme je ne valide pas son contraire, je veux dire par là que je n'ai pas d'avis tranché quant au fait que l'humain n'est pas fait pour la mediumnité : cela peut paraitre sensé de le penser quant on a des explications plus poussées de certains théologiens comme cela peut également être perçu un formidable outil d'obscurantisme. Les argumentations contraires sont passionnantes, mais j'aurais vraiment peur de m'y perdre, dans leurs contenus comme dans le ton des opposants, j'aurais donc tendance à aller là d'où la sérénité et la paix émanent, mais je persiste sur la difficulté que j'aurais de toute façon à trancher. (Et je me préserve de la folie des hommes lorsqu'ils défendent leurs croyances, pris trop souvent d'une fièvre "missionnaires", il n'y a qu'à lire les débats autour des religions, y compris sur des forums de zèbres


Bref, ce n'est pas tout à fait le sujet du fil, j'espère donc ne pas trop "flooder" mais j'avoue que cette précision sur la 1ère vidéo m'a semblée importante.Merci pour donc pour cette réflexion et ce lien.
Et pour finir, il est amusant/confondant de voir comme l'éveil à la conscience du présent revient au travers de prismes aussi divers que des religions, des philosophies, des courants de développement personnel, etc... Je m'en vais de mon côté, creuser de ce côté là... Car la -gestion- (sic) émotionnelle reste en effet au cœur de mes problématiques, elles ont un tel pouvoir sur ma vie, le pouvoir de me faire basculer des jours entiers sur des analyses teintés de pessimisme alors qu'un rayon de lumière fait tout basculer, pas toujours facile mais bon
!

Merci pour ce fil et à bientôt...

Souris


(retrouver d'où ça sort)

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:51

LES DEGRES DE SURREFF


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Trop intelligent pour etre heureux? L’adulte surdoue au-dela des mythes
news lifes - news lifes :) - Page 4 PicExportError       Écrit par Claudine Girod-Boos
                   
La psychologue clinicienne Monique de Kermadec analyse la complexité de la problématique des personnes à haut potentiel et livre un message d’espoir.
CLAUDINE GIROD-BOOS

« Surdouance ou surdouement». Ce néologisme venu du Canada a des accents quelque peu barbares. Tant et si bien que nombre de spécialistes lui préfèrent son équivalent anglophone « gifted », moins connoté. On désigne par ces termes des « personnes qui se distinguent par une intelligence hors norme, une curiosité insatiable, un mode de fonctionnement arborescent, une hyperactivité et une hypersensibilité ». Un phénomène qui concerne près d’un million d’adultes en France. Des individus dont le quotient intellectuel est supérieur à 130.

Mais le QI ne fait pas tout! Loin de là. Si sa mesure est importante pour permettre aux individus concernés de nommer leur différence, le QI n’est en rien garant d’une existence épanouie. Bien au contraire, il peut être facteur d’entraves… A quoi reconnaît-on donc un adulte surdoué? « En consultation, le mot différence revient comme un leitmotiv. L’adulte surdoué se perçoit bien souvent comme un martien. Sa différence se manifeste par un regard sur le monde, une façon d’appréhender les choses… L’environnement lui paraît frivole, hostile, voire dangereux. Ces relations sociales sont compliquées. Lui-même apparaît au monde comme incompréhensible, difficile à vivre, sûr de lui et contestataire alors qu’il est lui-même chroniquement insatisfait, bien souvent déçu et en colère car il n’est pas compris», explique la psychologue clinicienne Monique de Kermadec.

Défiance et rejet envers les adultes à haut potentiel

Dans son ouvrage « L’adulte surdoué. Apprendre à faire simple quand on est compliqué » (Editions Albin Michel 2011), l’auteur insiste sur le fait qu’il faut dépasser une série de mythes si l’on veut appréhender la problématique des adultes à haut potentiel. « Non, l’adulte surdoué n’est pas omniscient. Non, avec le temps il ne dépasse pas nécessairement ses problèmes. Non, il ne comprend pas forcément sa surdouance pas plus qu’il n’a une image positive de lui. Oui, il déborde d’idées mais dans certaines circonstances. Oui, il se motive facilement à la condition qu’il puisse développer sa motivation. Non, il n’est pas admiré et ne se fait pas facilement des amis. Au contraire, il cristallise bien souvent l’envie et l’agressivité ».

Si le regard sur les enfants surdoués a beaucoup évolué ces quinze dernières années, le chemin à parcourir reste long pour les adultes. Ces derniers « sont encore confrontés bien souvent à une certaine méfiance quand ce n’est pas du rejet», déplore la psychologue dont la doyenne des patients, une mathématicienne âgée de près de 80 ans, n’a jamais été reconnue par son entourage. « La société perd ainsi des éléments qui pourraient contribuer de manière significative à ce monde», regrette Monique de Kermadec.

Un état d’esprit qui évolue tout au long de la vie

Un adulte surdoué fut un enfant à haut potentiel même s’il n’a pas été diagnostiqué. D’ailleurs, les adultes découvrent bien souvent leur surdouance au moment d’une consultation pour leurs enfants. « La douance est une sorte d’état d’esprit, de regard sur le monde qui évolue tout au long de la vie. On n’est pas adulte surdoué de la même façon à 20 ans, 30 ou 40 ans. On ne peut jamais en parler de manière définitive », défend la clinicienne. Et de renchérir: « L’adulte surdoué peut sortir de l’état de souffrance dans lequel il s’est aussi mis en partie lui-même. Il rationalise beaucoup. Il a donc du mal avec ce qui est plus affectif et le fait que son inconscient l’amène à agir d’une certaine manière. L’hyper-intellectualisation ne résout pas la souffrance de l’adulte surdoué car sa réponse est ailleurs que dans la pure compréhension intellectuelle des enjeux».

Un retard français

La France est-elle en retard dans la compréhension et l’intégration des adultes surdoués ? L’on peut légitimement se poser la question à la vue des unes des magazines féminins qui ont tendance à présenter le pays comme un réservoir de bipolaires, pervers narcissiques ou autres victimes du trouble de l’attention… « Sortir des normes est plus difficile chez nous que dans d’autres cultures. On peut accepter qu’un artiste peintre fasse des choses loufoques mais des idées nouvelles contestataires ont tendance à déranger au point que les personnes concernées peuvent développer des troubles ou des pathologies. Quand l’adulte surdoué est accompagné par sa famille et ses amis, il consolide une image positive de lui-même et est à même de donner toute la mesure de ses capacités. Si ce n’est pas le cas, il peut facilement se déprimer, abandonner et développer un sentiment de frustration et dépréciation », observe Monique de Kermadec.

Ainsi, le risque de mauvais diagnostics existe. Ce d’autant dans une société française où la consommation de médicaments psychotropes est un véritable marché pharmaceutique. « Il y a des adultes surdoués qui peuvent être bipolaires certes mais il n’y en a pas autant qu’on le donne à penser. D’autres sont perçus comme tels. Pourtant, il existe une grande différence entre la fuite de la pensée telle qu’on la retrouve chez l’hyperactif - qui ne peut pas se focaliser sur quelque chose - et un phénomène qui est de l’ordre du foisonnement d’idées chez l’adulte surdoué. 

Les deux doivent être bien distinguées et j’ose espérer que les professionnels de la santé mentale ne prescrivent pas des médicaments comme le lithium sans être vraiment sûrs du diagnostic de bipolarité. Les diagnostics doivent être portés par des personnes qui ont une véritable expérience clinique », rappelle la psychologue.

Plusieurs types d’intelligence

Monique de Kermadec, qui a rencontré près de 8000 familles en consultation, encourage les adultes surdoués à se faire accompagner par un professionnel afin de comprendre les facteurs qui l’ont conduit à développer un « faux-self », c’est-à-dire un mode de comportement destiné à répondre aux attentes des autres. « Pour progresser, il faut nommer sa différence et mettre en rapport sa douance et sa souffrance, affronter le faux-self et se connaître, mesurer la dépendance à l’approbation mais aussi dépasser le sentiment de culpabilité et consolider l’estime de soi. 

Le vœu formulé le plus souvent en consultation recouvre le besoin de se sentir aimé pour soi. », confie-t-elle. Et d’ajouter: «Je souffre chaque fois que l’on parle de l’adulte surdoué qu’en terme de souffrance».

Point de fatalité, assure la clinicienne. « L’adulte surdoué est le mieux nanti pour réussir à la condition qu’il parvienne à répondre à trois questions. Premièrement, qu’est-ce qui fait sens pour moi? Deuxièmement, qu’est-ce qui me procure du plaisir? Enfin, quelles sont mes forces? 

Ce qui a pu être vécu comme des faiblesses peuvent alors se transformer en atouts. Mais il faut pour cela investir tous les champs de l’intelligence sans oublier l’intelligence émotionnelle et l’intelligence sociale ». Et Monique de Kermadec de conclure : « Tous, malgré leur hypersensibilité, leur immense fragilité, peuvent parvenir à réussir leur différence. (…) 

Avec pour viatique conseil du philosophe et poète américain Emerson : L’enthousiasme est l’un des moteurs les plus puissants du succès. Quoi que vous fassiez, mettez-y toute votre énergie et toute votre âme. Marquez votre entreprise du sceau de votre personnalité. Soyez actif, énergique, enthousiaste et loyal, et vous atteindrez votre objectif. Rien de grand n’a jamais été obtenu sans passion ».

Einstein se trouve à un cocktail et un quidam vient l'aborder. 
Einstein demande : -"Quel est ton QI ? 
-"250", dit-il. 
Alors, Einstein lui parle de la relativité, de l'antimatière, des trous noirs, du silicium et des nano tubes... 

Un peu plus tard, une autre personne vient l'aborder. 
Einstein demande : -"Quel est ton QI ? 
-"150", dit-il. 
Alors, Einstein lui parle du droit international, des problèmes éthiques dus aux manipulations génétiques et des swaps de devises à spread indexés.... 

Un peu plus tard, une troisième personne vient l'aborder... 
Einstein demande -"Quel est ton QI ? 
-"100", dit-il. 
Alors, Einstein lui parle du gouvernement, de la pollution, du prix de l'essence, des bicylindres en V... 

Un peu plus tard, une autre personne vient l'aborder... 
Einstein demande : -"Quel est ton QI ? 
-"50", dit-il. 
Alors, Einstein lui parle de la Ferme des Célébrités, des Colocataires, de l'Ile de la tentation... 

En fin de soirée, une dernière personne vient l'aborder... 
Einstein demande -"Quel est ton QI ? 
-"Mon cul quoi?" demande-t-il. 
Alors Einstein lui demande : 
-"Et l'OM, ça va ?"





Biais cognitif
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Inférence
Les types de raisonnement rigoureux
Déductif (analytique)


  • Déduction (implication ou inférence universelle)


    • Syllogisme



  • Raisonnement par l'absurde (apagogie) ; par la contraposée


Inductif (synthétique)


  • Induction complète (étude de tous les cas possibles)

  • Raisonnement par récurrence (prouve le passage de n à n+1)


Abductif


  • Aucun


Les types de raisonnement non-rigoureux
Déductif


  • Aucun


Inductif


  • Induction généralisante/expérimentale

  • Raisonnement analogique

  • Argumentation (rhétorique)


Abductif


  • Abduction


Logique floue, modale, probabiliste, temporelle


  • Modalisation (possible, nécessaire), probabilités, temps


Les types de raisonnement faux
Paralogisme (Biais cognitif)
Sophisme (mensonge)
Source : projetconnaissance.free.fr
modifier news lifes - news lifes :) - Page 4 Clip_image002

Un biais cognitif est un motif ou système psychologique, cause de déviation du jugement.
L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à une pensée considérée comme correcte.
Les travaux en psychologie ont identifié de nombreux biais cognitifs propres à l'esprit humain à travers de multiples domaines : perception, statistiques, logique, causalité, relations sociales, etc. Du point de vue leurs effets, on peut distinguer entre autres des erreurs de perception, d'évaluation, d'interprétation logique.
Ces biais cognitifs ne sont généralement pas conscients. Leur caractérisation est importante aussi bien dans les domaines judiciaire que scientifique. La publicité exploite souvent des biais cognitifs pour faire passer ses messages (raisonnement fallacieux, oubli de la fréquence de base).
Certains de ces biais peuvent en fait être efficaces dans un milieu naturel tel que ceux qui ont hébergé l'évolution humaine, permettant une évaluation ou une action plus performante; tandis qu'ils se révèlent inadaptés à un milieu artificiel moderne.

Sommaire


 [masquer] 


  • 1 Liste de biais cognitifs


    • 1.1 Biais sensori-moteurs

    • 1.2 Biais attentionnels

    • 1.3 Biais mnésique

    • 1.4 Biais de jugement

    • 1.5 Biais de raisonnement

    • 1.6 Biais liés à la personnalité



  • 2 Autres biais du processus de décision, et aspects liés aux comportements sociaux

  • 3 Économie et finance, domaines phares de recherche des biais cognitifs

  • 4 Bibliographie

  • 5 Notes et références

  • 6 Articles connexes


Liste de biais cognitifs[modifier]


Biais sensori-moteurs[modifier]

S'agissant des processus sensori-moteurs, on parle par habitude plutôt d'illusions que de biais.

Biais attentionnels[modifier]


  • Biais d'attention (en) 

Biais mnésique[modifier]


  • Biais rétrospectif ou l'effet « je le savais depuis le début » 
  • Effet de récence — mieux se souvenir des dernières informations auxquelles on a été confronté 
  • Effet de simple exposition — avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive 
  • Effet de primauté — mieux se souvenir des premiers éléments d'une liste mémorisée 
  • Oubli de la fréquence de base - oublier de considérer la fréquence de base de l'occurrence d'un événement alors qu'on cherche à en évaluer une probabilité 

Biais de jugement[modifier]


  • Effet d'ambiguïté (en) — tendance à éviter les options dont on manque d'information 
  • Ancrage mental — influence laissée par la première impression 
  • Biais d'attribution (Attribution causale) — façon d'attribuer la responsabilité d'une situation à soi ou aux autres 
  • Biais d'autocomplaisance — se croire à l'origine de ses réussites mais pas de ses échecs 
  • Biais de statu quo — la nouveauté est vue comme apportant plus de risques que d'avantages possibles et amène une résistance au changement 
  • Biais d'immunité à l'erreur — ne pas voir ses propres erreurs 
  • Biais égocentrique — se juger sous un meilleur jour qu'en réalité 
  • Biais rétrospectif ou l'effet « je le savais depuis le début » 
  • Effet de halo — une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer 
  • Effet de simple exposition — avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive 
  • Effet Dunning-Kruger — les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence, alors que les plus compétents ont tendance à sous-estimer leur compétence 
  • Illusion de savoir — se fier à de mauvaises croyances pour appréhender une réalité et ne pas chercher à recueillir d'autres informations 
  • Effet retour de flamme (en) - croyance initiale renforcée en face de preuves pourtant contradictoires 
  • Tache aveugle à l’égard des préjugés (en) - tendance à donner plus de poids aux données introspectivement accessibles qu'aux préjugés externes 
  • Aversion à la dépossession - tendance à donner plus de valeur à un bien ou un service lorsque celui-ci est sa propriété 
  • Illusion monétaire - confusion d'un agent économique entre variation du niveau général des prix et variation des prix relatifs 

Biais de raisonnement[modifier]


  • Biais de confirmation d'hypothèse — préférer les éléments qui confirment plutôt que ceux qui infirment une hypothèse 
  • Biais d'évaluation de probabilités 
  • Biais de représentativité — considérer certains éléments comme représentatifs d'une population 
  • Biais de disponibilité — ne pas chercher d'autres informations que celles immédiatement disponibles 
  • Biais d'appariement — se focaliser sur les éléments contenus dans l'énoncé d'un problème 
  • Cadrage — la façon de présenter une situation influe sur la façon dont elle est interprétée 
  • Dissonance cognitive — réinterpréter une situation pour éliminer les contradictions 
  • Effet rebond — une pensée que l'on cherche à inhiber devient plus saillante 
  • Illusion des séries — percevoir à tort des coïncidences dans des données au hasard 
  • Perception sélective — interpréter de manière sélective des informations en fonction de sa propre expérience 
  • Réification du savoir — considérer les connaissances comme des objets immuables et extérieurs 
  • Effet de domination asymétrique (en) ou effet leurre - choisir pour un consommateur entre deux options celle qui est la plus proche d'une troisième option malgré la forte asymétrie d'information

Biais liés à la personnalité[modifier]


  • Biais culturel — biais lié au fait d'appartenir à un type de culture donné. 
  • Biais linguistique — ou hypothèse Sapir-Whorf selon laquelle les caractéristiques d'une langue influent sur la cognition de ceux qui la parlent 
  • Conformisme (appelé aussi effet Bandwagon (en)[1]) — chercher à ressembler à la majorité 
  • Effet boomerang (effet inverse au conformisme) - tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu 
  • Effet Barnum - accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même 

Autres biais du processus de décision, et aspects liés aux comportements sociaux[modifier]

À noter, au-delà du cognitif, lié à l'intellect, l'interférence inconsciente ou consciente de facteurs émotionnels (biais émotionnel) ou instinctifs. En fait, certains biais cognitifs résultent de biais émotionnels qui perturbent le processus cognitif. Toute prise de décision mettant en jeu, pour prendre une image, la tête, le cœur et/ou les tripes, est naturellement plus exposée à certains biais. Il s'avère donc utile de reconnaître les affects agissants en surveillant ces trois "organes" avant de décider.
L'individu n'étant pas isolé dans ses décisions, la psychologie sociale (phénomènes de groupe et de foule) apporte aussi un éclairage. Le biais cognitif est, selon les cas, exclusivement dû à l'individu, ou lié à la pression sociale sur cet individu. Certaines techniques de persuasion, propagande et manipulation mentale cherchent à exploiter ce travers.

Économie et finance, domaines phares de recherche des biais cognitifs[modifier]

Les divers types de biais cognitifs (ancrage, représentativité, cadrage…) ont particulièrement été mis en lumière par la finance comportementale comme étant source de diverses anomalies affectant les comportements économiques et l'efficience des marchés.
C'est du fait de ces travaux que le psychologue Daniel Kahneman a obtenu le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 2002.

Bibliographie[modifier]


Les références suivantes couvrent certains biais cognitifs.

  • Eric Lafon (2012). "Est-ce que quelqu'un m'entend?", Editions terre des graves (ISBN 978-2-917165-17-1
  • Rolf Dobelli (2008). "Arrêtez de vous tromper : 52 erreurs de jugement qu'il vaut mieux laisser aux autres...", éditions Eyrolles. 
  • Dan Ariely (2008). C'est (vraiment ?) moi qui décide. Flammarion (14 mai 2008) 
  • Malcolm Gladwell (2006); La force de l'intuition (titre anglais: Blink: The Power of Thinking Without Thinking (en)), édition Pocket (2007), édition Robert Laffon (2006) 
  • Steven Levitt (2006). Freakonomics. Editions Denoël 
  • Nassim Nicholas Taleb (2008) Le Cygne Noir. La puissance de l'imprévisible, Les Belles Lettres (2008). (ISBN 978-2-251-44348-5). 
  • Christophe Gautheron (2009). Comprendre les émotions qui interviennent dans le trading / Editions Valys (ISBN 978-2-915-401363). 
  • Nicolas Guéguen (2008). Psychologie du consommateur : Pour mieux comprendre comment on vous influence (ISBN 978-2100523122). 


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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 17:56

Shocked Ba mince, qu'elle production Shocked
Je me sens vieux tout d'un coup, me disant que ce qui me reste de vie peut me sembler un peu court pour lire tout cela...Pété de rire
En tout ca cela tombe bien, j'aime te lire Natatypique, et je me disais qu'une phase de lecture, plus que d'écriture me tentais bien Rolling Eyes
Merci pour tout ce contenu

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 18:58

Revz a écrit:
Shocked  Ba mince, quelle production Shocked 
Je me sens vieux tout d'un coup, me disant que ce qui me reste de vie peut me sembler un peu court pour lire tout cela...Pété de rire 
En tout ça cela tombe bien, j'aime te lire Natatypique, et je me disais qu'une phase de lecture, plus que d'écriture me  tentait bien Rolling Eyes 
Merci pour tout ce contenu


Ca n'est pas moi Smile Justement. Je souhaitais enfin mettre dans mon fil de présentation, de où me viennent plein de choses, ZB inclus Smile Je me remets à jour de où j'en étais en 2013...... environ..... quelque chose dans ce genre là. C'est un peu à "cause" de tout ça et tout eux/elles que je n'arrivais plus à faire des phrases Smile et je ne savais pas, ni n'avait le temps mental de trouver où il fallait mettre tout ça et j'en ai encore ....
Je retrouve comment je m'appelle.... Suis juste atypique moi, je ne suis pas testée. Et j'ai l'habitude de citer les auteurs ect tout ça. Et puis j'avais l'habitude que j'aimais beaucoup de faire des "fonds" de dossiers..... mais des choses se sont emballées en 2013.... et c'est des gros "fonds de dossiers" bien consistants, tout ça....
Donc je range mon fil. Je rassure tout le monde et je remercie d'ailleurs la modo et le forum, de m'avoir et de me laisser peut être encore un ou deux jours, mettre mes "sujets d'études ?" sur mon fil ?
De plus, si j'ai produit quelque chose d'un peu près potable parfois, il est important pour moi déjà de retrouver le "fil de de où ça me vient peut être" et d'autres choses.
mais je te rassure, je vais continuer à raconter ma petite vie simple ici Smile

http://docnum.univ-lorraine.fr/public/NANCY2/doc392/2006NAN21006.pdf


Dernière édition par Natatypique le Dim 27 Mar 2016 - 22:30, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 19:48

Situation no 1: Comment répondre au bavard envahissant ?
Problème: Il suffit parfois de lui demander l'heure et c'est parti: vingt minutes après nous sommes toujours à l'écouter... sans plus l'entendre. Craignant de le froisser (nous avons nos raisons), n'osant l'interrompre, nous prenons l'air intéressé, les pensées ailleurs, intérieurement agacés.
Dynamique: Le bavard se comporte ainsi avec tout le monde, suscitant les mêmes envies de fuite chez chacun. Envies qu'il capte immédiatement, ce qui l'incite à en rajouter, à élever le ton, à parler plus vite et abondamment... Il a besoin de l'attention d'autrui pour exister. Autant la lui donner, si nous ne pouvons pas nous dégager.
Réponse : Elle consiste à renoncer à fuir. A faire face! Il ne s'agit pas de "faire avec", mais de s'intéresser sincèrement au bavard. De l'écouter avec coeur, de le questionner, le relancer, lui demander des détails ... Obtenant l'attention qu'il recherche, nous grandissons aussitôt dans son estime, au point qu'il n'osera plus tellement nous retenir, de crainte de nous décevoir, lorsque nous lui signifierons enfin qu'il est temps de nous esquiver. Mieux: en demeurant sincère avec lui nous découvrons l'humain sous le bavard, nous y trouvons du plaisir et créons un lien relationnel fort. 
,,,© Léo Léderrey & collègues
Situation no 2: Comment aborder la personne jamais d'accord?
Problème: Certaines gens sont toujours sur la défensive. Nous appréhendons, avant même de leur parler, leur résistance systématique à la plupart de nos propositions.
Dynamique: Dans l'activité professionnelle, lors de rapports hiérarchiques, entre collaborateurs, conjoints, parents: une attitude de résistance a pour effet de figer l'entretien, voire de l'empêcher, révélant chez notre interlocuteur une tendance à l'évitement, motivée généralement par des peurs incontrôlables.
Réponse: Les tacticiens de la communication proposent d'anticiper la résistance de la personne, de la devancer. Cette technique de "préemption" utilise ses défenses plutôt que de les contrer ou de les contourner. Elle consiste à faire immédiatement mention de l'objection ou du refus auquel l'on s'attend, de le valoriser plutôt que de le minimiser ou de l'ignorer. 
Exemple: Je sais que cela va te déplaire, mais je pense..."; "Tu trouveras que c'est irréaliste, mais j'ai pensé..."; "Ce projet va te paraître difficile, parce qu'il l'est effectivement, mais..."; "Je sais que tu ne voudras pas, mais...". 
Lorsque la personne jamais d'accord est devancée dans sa riposte, déstabilisée elle manque généralement de réaction ou réplique faiblement, laissant une ouverture au dialogue. ,,,© Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment aborder la personne jamais d'accord?
En anticipant et verbalisant ses refus avant elle.


Situation n 3: Comment trouver la juste distance dans toute relation ?
Question: S'obstiner à vouloir défendre un point de vue risque de transformer tout entretien en un combat épuisant. Vouloir s'évertuer, au contraire, à accepter purement et sans objection les considérations d'autrui nous expose à l'envahissement. Où se trouve donc la juste distance, entre soi et l'autre?
Dynamique: De fait, cette "juste distance" n'est jamais qu'une vue de l'esprit. Comment la définirait-on entre deux personnes: sous un angle géographique? Affectif? Social? Intellectuel? Et que voudrait-dire "juste"? 
En vérité, aucun échange relationnel n'est comparable. Cette "distance", de quelque nature qu'elle soit, change constamment, en raison des gens en présence, de l'heure, du lieu, du temps, de l'humeur, de la disponibilité... Aucun "espace" idéal ne peut exister. Il faut le créer !
Réponse: On peut le faire aisément en cherchant ce qui pourrait contenter l'autre: Que voudrait-il (elle), juste maintenant, pour être content-e? Ce questionnement intérieur, qui nous oblige à nous sortir de nous-même, à nous intéresser aux facteurs immédiats de contentement de l'autre, est quasi magique! Mieux encore, si l'on se pose simultanément la question à soi-même. 
Cela instaure, sur le champ, une atmosphère de confiance, voire de complicité, au départ de tout entretien amical, professionnel. amoureux... Voir nos ateliers à ce propos © Léo Léderrey & partenaires
Situation no 4: Comment "faire plaisir" à tout le monde... ?

Problème: Chacun est différent. Lorsque nous sommes simultanément avec plusieurs personnes au caractère bien trempé, comment "faire pour bien faire" avec chacun? Véritable casse-tête lors de certaines réunions dites "sensibles".
Dynamique: La nature humaine, dans sa spontanéité, est le plus souvent égocentrique. Lorsqu'elle évolue, devient adulte, s'affine et apprend à souffrir puis à partager, elle découvre aussi comment s'ouvrir aux différences. Mais elle y met le temps, l'individualisme demeure en effet un réflexe bien ancré
Réponse: Lorsque nous côtoyons simultanément plusieurs personnes, un moyen de ne pas s'y perdre est d'aller dans le "sens du symptôme" de chacun. Cela revient à adopter d'emblée une attitude d'ouverture se traduisant par un OUI spontané à tout ce qui nous est proposé. 
Mais "caresser la bête dans le sens du poil" n'implique pas de se sacrifier, ni de se révéler hypocrite ou menteur. Il suffit d'entrer dans le jeu d'autrui avec sincérité et curiosité, afin ENSUITE seulement de pouvoir affirmer soit notre accord soit un refus. Peuvent alors surgir d'autres propositions...
Situation no 5: Comment agir avec la personne "brouillonne" ?
Problème: Il/elle parle de tout à la fois, ouvre des parenthèses sans fin, se perd dans ses raisonnements, se reprend... L'ennui nous guette, si ce n'est l'agacement poli.
Dynamique: Son esprit "brouillon" ne manque pourtant pas de bonne volonté: il se veut connaisseur, bien informé et voudrait donc tout nous dire à la fois. Hélas, ses deux hémisphères cérébraux "l'intellectuel et l'artiste", c'est-à-dire le logique et l'irrationnel se court-circuirtent sans fin !
Réponse: La P.N.L. (j'ai du y prendre des trucs en passant je ne sais où en coup de vent ? qui étudie les structures sémantiques propose, entre autres solutions, de guetter les imprécisions de langage de l'esprit brouillon. Et de bondir sur chacune d'elles afin de les clarifier. 
A titre d'exemple, les mots ci-dessous, soulignés et en italique, indiquent où "bondir", et ceux entre ( ) quelles clarifications demander: C'est difficile pour moi d'y arriver... (à quoi?). L'autre jour on (qui on ?) m'a dit que... Il y a des moments (lesquels?) où je pourrais tout casser... (en faisant quoi'?). Lorsque je trouve des gens (lesquels?) désagréables (en quoi le sont-ils)... Nous (nous qui?) avons vécus une situation (laquelle?) qui justifiait de... C'est une table moderne, de belle couleur (laquelle?) que ce magasin vend à un bas prix... (combien?). J'ai peur de ne pas y parvenir (à quoi?) car l'enjeu est élevé (lequel?) (en quoi l'est-il?)... Il est triste à l'idée d'aller là-bas (où?), car on (qui?) va le lui faire payer... (comment?). C'est pas facile (en quoi est-ce difficile?) de travailler avec eux...(qui?). Etc. D'être ainsi invitée à clarfier chaque mot imprécis renvoie la personne au fond de sa pensée et à l'essentiel de ce qu'elle veut dire. Elle en devient plus claire et plus facile à suivre. 
© Léo Léderrey & partenaires
Situation no 6: Comment exprimer des sentiments ?
Problème: Réservée, certaines personnes expriment difficilement ce qu'elles vivent intérieurement.
Dynamique: Et pourtant: l'on peut être réservé et néanmoins vivre intensément des sentiments tels que l'élan du coeur ou de l'âme, la colère, la tristesse, la peur, la joie... Communiquer à partir de tels ressentis implique toutefois de se dévoiler, de se montrer vrai, vulnérable, authentique et donc de s'exposer. D'où le problème, pour beaucoup !
Réponse: De fait, exprimer des sentiments n'a de valeur que s'ils reflètent ce qui est vécu et ressenti à l'instant où ils surgissent en soi-même, et non avant ou après que le "train" est passé. La personne réservée, toutefois, peine à quitter "sa tête" et à "parler vrai". 
Afin de se montrer plus libre, spontané, on peut chercher comment s'exprimer directement à partir de ce qu'on ressent, intérieurement, et non à partir de ce qu'on en pense! Il faut savoir que cela s'apprend. Nous animons des ateliers spécifiques, à ce sujet: 
voir ici Voir également notre livre. © Léo Léderrey & partenaires.
Situation no 7: Comment accueillir l'autre, alors qu'on préférerait fuir...?
Problème: Face à certaines personnes, lors de circonstances précises, notre premier mouvement est parfois de fuir, de se replier ou simplement de se taire.
Dynamique: Les situations justifiant ce repli sont multiples et complexes. On peut cependant les diviser en deux groupes. D'une part, des facteurs personnels (indisponibilité, fatigue, etc.) peuvent nous couper de l'autre, bien qu'il soit sans reproche. 
Mais ce peut être aussi le contraire: bien que nous soyons parfaitement disponibles, l'autre peut nous maintenir à distance par son comportement excessif, par ce qu'il est ou représente de déplaisant à nos yeux, etc.
Réponse: Il est parfois préférable d'accepter le contact avec l'autre, malgré notre résistance. Afin d'y parvenir, rien ne sert de se forcer, il faut s'ouvrir. 
Cela ne peut se faire au moyen d'un effort intellectuel, puisque notre résistance est plutôt d'ordre intime (opposée à réfléchi); L'attitude d'ouverture face à l'adversité est certes difficile à réaliser. Il faut s'y exercer. 
Mais ses résultats sont on ne peut plus gratifiants, encourageants et suivis de découvertes étonnantes sur les autres en général, et sur soi-même en particulier. © Léo Léderrey & partenaires
Situation no 8: Comment rééquilibrer notre couple?
Problème: Lorsque nous nous trouvons mal dans notre couple, qu'il est en crise, nous nous demandons parfois si notre partenaire est finalement la bonne personne, pour nous. Nous pensons alors à prendre de la distance, voire à nous séparer pour trouver enfin l'alter égo...
Dynamique: L'expérience montre que l'idée de cet "autre soi-même" est illusoire. Au départ, en effet, le partenaire amoureux que l'on s'est attiré n'est jamais que le miroir de ce que nous sommes nous-mêmes, en partie. Au fil de la relation, après l'enchantement mutuel, quand se révèle peu à peu la réalité de l'autre, que les masques tombent, des différences apparaissent qui nous semblent élargir le fossé. En vérité, ces contrastes ne sont pas le problème; c'est notre regard sur elles qui le constitue. 
C'est pourquoi nos différences représentent autant d'occasions d'établir un nouvel équilibre dans notre couple si nous apprenons à les considérer, plutôt que de les décrier.
Réponse: La solution consiste donc à considérer nos différences comme nécessaires - sur le moment - à nos cheminements respectifs; ceci, selon une approche donnant à chacun de vivre les expériences dont il a besoin pour se réaliser, à cet instant précis de son parcours. 
L'harmonisation du couple s'en trouve progressivement renforcée. Jusqu'à retrouver un nouvel équilibre, riche de vie, de complicité, d'amour et de respect mutuel. © Léo Léderrey & partenaires.

Situation no 10: Comment nourrir une relation, l'intensifier ?

Problème: Comment me rapprocher d'elle ou de lui? Renforcer notre relation toute fraîche ? Lui faire comprendre que je me plais en sa présence ? Obtenir son attention...
Dynamique: Etre en bonne relation avec un être lui donne une présence vivante à nos sens. Les personnes avec qui nous n'avons plus de relation ne subsistent en nous qu'à l'état de souvenir (bon ou mauvais). La relation, en tant que phénomène vivant, implique un mouvement de part et d'autre. 
Il n'y a pas de relation si ce mouvement n'est qu'à sens unique. C'est le retour ou la réponse qui alimente le phénomène relationnel et le fait vivre, en participant à son mouvement.
Solution: On nourrit la relation en la verbalisant, en exprimant ce que nous lui trouvons de positif. En disant ce qui va bien, qui nous plaît, nous touche chez l'autre dans ce qu'il est ou dans sa façon d'être. Ces signes positifs de reconnaissance construisent, renforcent la relation. 
Ils font que deux personnes s'apprécieront davantage. L'on évitera cependant les déclarations décalées ou tardives. C'est à l'instant même où elle nous touche, qu'il faut parler d'une situation, décrire ce qui en elle nous interpelle, le plaisir qu'elle nous procure. © Léo Léderrey & partenaires
Memo-clé: Comment nourrir une relation, l'intensifier ?
 
Situation no 12: Retrouver la détente et aussi sa libido, par le massage.
Problème: Votre partenaire est tendu-e? Offrez-lui un bon massage "maison".
Dynamique: Le massage élimine efficacement les tensions corporelles, physiques et mentales. Une personne tendue mentalement ne peut, en effet, qu'être tendue physiquement. Les tensions non résolues, accumulées, se font sentir de toutes sortes de façons: maux de tête et de dos, irritabilité, fatigue... mais aussi par leurs conséquences sur le plan sexuel. 
Pour beaucoup de gens, leurs tensions corporelles sont si profondes que la détente orgastique a rarement lieu. Les mouvements convulsifs agréables leur sont impossibles parce que douloureux et gênants dans tous les sens du terme. 
Quoi qu'elles en disent, nombre de personnes ont peur de s'abandonner à de fortes émotions sexuelles et en sont incapables. Dans ce sens, le massage joue un double rôle thérapeutique. Non seulement permet-il d'évacuer les tensions et les émotions refoulées, mais il favorise également la communication entre deux personnes.
Solution: Par le massage, on se libère progressivement de ses tensions, on accepte le contact et l'on redécouvre aussi sa sexualité, voire des dimensions sensorielles et sensuelles inconnues jusqu'alors. Il y a le massage intuitif, qui se laisse guider par l'inspiration du moment et par les réactions du partenaire; 
Le massage sportif s'intéresse davantage aux tensions proprement dites. Les ouvrages ne manquent pas, en librairie, sur toutes les techniques en ce domaine. Voir aussi, ci-contre, notre ateliers. ,,,© Léo Léderrey & partenaires
Situation no 13: Comment survivre à la rupture amoureuse,
la séparation, la souffrance affective:
En situation de rupture affective le corps est le premier à réagir: noeuds à la gorge, estomac noué, mains moites, tensions, stress, agitation, absence d'appétit... prennent le dessus. Il est alors difficile sinon impossible de rester serein-e, lucide et de poser des choix raisonnés. 
Un travail de "décharge émotionnelle" est tout d'abord indiqué. A faire, de préférence sous le contrôle d'un psy ou d'un animateur de développement personnel.
Ensuite, seulement, peut intervenir un travail de réflexion, à "corps reposé", afin de sortir des ruminations mentales, de clarifier vos priorités actuelles et de refaire surface.
Partant, il est indispensable de reprendre conscience de vos richesses intérieures, de vos ressources et qualités personnelles. La confiance en soi provient bien du regard que l'on porte sur SOI-même, et non de celui de l'autre sur soi.
Situation no 15: Comment répliquer spontanément ?
Problème: Intimidé ou embarrassé, il nous arrive de rester sans réponse durant un échange. Ou d'avoir la réplique, mais de manquer de réflexe, de spontanéité et de se reprocher après coup de n'avoir pas su dire ceci ou cela.
Dynamique: Lorsque l'échange est terminé, que l'on "se retrouve dans l'escalier", nous viennent alors toutes sortes de répliques, les unes plus bonnes que les autres. Et de se demander pourquoi nous n'avons pas riposté puisque nous avions tous les éléments pour le faire. Nous "savions" et pourtant...! Timidité? 
Manque de confiance en soi? Emotion? 
Impressionnabilité...? Peu importe la cause, le problème vient d'une coupure d'avec soi-même, non d'avec les autres.
Réponse: La meilleure "présence d'esprit" vient en effet de la capacité de s'impliquer entièrement et immédiatement. 
De "se voir soi-même, de s'imaginer, de se ressentir" dans la situation décrite ou évoquée, (de se mettre à la place de...) puis de réagir à partir de cette perception personnelle, et non de ce qu'il serait de bon ton de répondre. 
La réplique - dès lors qu'elle relève plus d'une perception personnelle que d'un discours - en est d'autant plus spontanée, authentique et immédiate. Surtout lorsqu'elle surgit à l'instant-même où l'on se connecte à l'événementiel. ,,,© Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment répliquer spontanément ?
Situation no 16: Comment "maîtriser" (gérer) une forte émotion?
Problème: Qu'elle soit de colère, de tristesse, de joie, de honte... une émotion est toujours physiologique, ressentie généralement dans la sphère du ventre, du plexus, de la gorge (nouée).
Dynamique: Il fut un temps où il fallait apprendre à les "maîtriser". Autrement dit, à les retenir ou les contenir, surtout ne pas les montrer, et donc plutôt les refouler. Ayant finalement compris que tout refoulement ne fait que renforcer et aggraver le problème, on se mit de préférence à "gérer" ses émotions, à les reconnaître et les utiliser... tant qu'à faire, puisqu'elles sont la manifestation de l'être affectif. 
Toutefois, les émotions ont ceci de déplaisant qu'elles surviennent souvent là et surtout quand on ne voudrait justement pas les reconnaître ! De manière envahissante.
Réponse: Lorsque on ne peut lutter contre, mieux vaut faire avec. L'émotion étant un vécu sensoriel physique, on peut rester dans ce registre en déplaçant "simplement" le lieu de ce vécu. 
Par exemple, en dirigeant avec insistance l'attention vers une autre région du corps (de préférence un pied, une main en contact avec un objet) afin d'amplifier la sensation présente à cet endroit. De maintenir ainsi son attention fixée sur une autre perception sensorielle, une autre partie du corps, suffit très souvent à nous déconnecter de l'émotion non désirée. © Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment gérer une émotion non désirée?
Situation no 18: Comment se protéger contre l'indiscrétion, la curiosité... ?
Problème: Que l'échange soi vif, long, délicat ou tourne quasiment à l'interrogatoire policier, l'on se sent parfois pris de court, ne sachant plus que répondre pour bien répondre. Astuce!
Dynamique: Certaines gens ont la désagréable manie de poser continuellement des questions, se montrant soit d'une curiosité insatiable soit d'une muflerie invétérée. Parfois, aussi, c'est leur droit ou leur devoir que de se renseigner, questionner, sonder, demander... à la limite de l'indiscrétion. Nous n'avons pas toujours envie de répondre! Comment éviter la confrontation, habilement ?
Réponse: Une astuce simple, si aisée qu'on n'y pense rarement, croyant devoir fournir une réponse à tout prix, consiste simplement à ne répliquer que par des contre-questions! Reste, toutefois, à le faire "gentiment ", sans agressivité, en étant vraiment intéressé. 
Exemple: "Qu'as-tu fait hier...?"- "Cela t'intéresse de savoir ce que j'ai fait hier ? Oui, qu'as-tu-fait? En quoi cela peut-il t'être utile?" Ou: N'aimerais-tu pas plutôt savoir ce que...? Ou encore: Je voulais justement te demander à toi, où tu étais hier...? Etc. Le contre-questionnement habilement et sincèrement mené est le meilleur des remparts contre l'indiscrétion. A tester! ,,,© Léo Léderrey & partenaires
Situation no 20: Comment "briser la glace"... ?
Problème: Une première rencontre, des retrouvailles, un entretien sensible... peuvent nous amener à vouloir faciliter le rapprochement ou calmer le jeu... Et donc à nous montrer plutôt ouverts que sur la défensive.
Dynamique: Que se passe-t-il, lorsqu'une personne au visage habituellement fermé, morne, taciturne se met soudain à sourire ? C'est comme un rayon de soleil perçant les nuages. Il y a différentes qualités de sourires: l'authentique, le spontané qui illumine le visage; le carnassier qui ne trompe pas (brrr!); le commercial invariablement forcé, froid, mécanique qui s'allume et s'éteint comme un automate; le sourire timide à peine esquissé; celui des enfants, irrésistible; celui, amusé, de la personne âgée... 
Le sourire, lorsqu'il est sincère, jaillissant du coeur, ouvre les portes, met en confiance, favorise le dialogue, attire le regard, donne envie de sourire en retour. Le sourire intérieur existe aussi, qui est une disposition à s'ouvrir à la vie, aux autres, à ce qui advient. 
On ne peut sourire intérieurement tout en montrant un visage fermé. Mais on peut très bien faire semblant de sourire tout en demeurant fermé intérieurement. Toutefois, ce sourire-là ne fait pas illusion longtemps. L'homme qui ne sait pas sourire ne doit pas ouvrir une échoppe (Proverbe chinois).
Réponse: Si nous ne sommes pas disposés à sourire, le meilleur moyen est de faire en sorte d'en avoir sincèrement envie. 
Pour éviter, cependant, de tomber dans le sourire mécanique, un consultant recourt à l'astuce suivante: "Avant de rencontrer une personne, je veille toujours à m'arrêter un instant durant lequel je songe au dernier instant heureux qui m'est arrivé, où à celui à venir, s'il en est. Cette pensée amène irrésistiblement sur mes lèvres un sourire... et j'aborde la personne encore tout empreint de joie."

Situation no 21: Comment se comporter avec les "huîtres" ?
Problème: Elles évitent la conversation, font semblant de pas entendre, sont méfiantes et défensives, ne répondent que par des monosyllabes...Têtes à claques!
Dynamique: "L'huître" à ceci de particulier qu'elle n'a simplement pas envie de s'ouvrir. N'est-ce pas son droit ? Pourquoi vouloir la forcer? C'est lui donner de l'importance que de vouloir à tout prix la faire parler. Et, secrètement, ça lui plaît. 
Donc, elle en rajoute, s'enfermant dans le mutisme tout en nous surveillant du coin de l'oeil, l'air de rien. Si l'on insiste, elle nous entraîne dans un rapport de force stérile, inutile, épuisant. Pourquoi perdre son énergie à vouloir l'approcher... si elle persiste à fuir?
Solution: Il y a plein de gens tellement plus intéressants, cherchant la rencontre, le dialogue... Si "l'huître" veut se couper du monde, consciemment ou non, c'est son problème. Pas le nôtre. La meilleure attitude reste la distance, après lui avoir signifié notre intention de renoncer à lui "courir après". © Léo Léderrey & partenaires
Situation no 22: Comment se défaire de l'éternelle victime ?
Problème: Elle se plaint sans cesse, nous prend à témoin de ses malheurs, paraissant constamment "au bord du gouffre".
Dynamique: Lui demander gentiment "comment ça va?" est inutile: elle a toujours quelque chose qui ne va pas. Même quand tout va bien. Qu'une oreille compatissante s'ouvre à ses doléances, elle y déverse aussitôt ses jérémiades sans fin. 
Ne rien lui demander revient au même: elle s'arrange pour bouder, faire la tête, si bien qu'on lui demande inévitablement si quelque chose ne va pas. Bingo, la voilà remontée à bloc! Sans oublier, au passage, d'en vouloir au monde entier naturellement responsable de ses misères...
Solution: C'est sa façon à elle, d'exister. L'éternelle victime retire de notre attention à ses plaintes un sentiment d'importance qu'elle ne sait trouver autrement. Comment ne pas se laisser piéger? Lui tourner le dos? Pas toujours facile. 
Alors autant faire face: et en rajouter, noircir davantage encore le tableau: Tu dis que tu as mal au poignet? Quelle horreur! Il t'a répondu agressivement? J'espère que tu vas déposer plainte! Tu te sens à ce point fatigué(e)? Pourquoi n'arrêtes-tu pas immédiatement tout...? Etc.. Porter, ainsi, l'exagération à son comble finit par devenir comique et désamorce la victime qui devient subitement positive pour ne pas paraître ridicule. Enfin ! © Léo Léderrey &
Situation no 23: Comment se comporter avec les pessimistes ?
Problème: Ils sont le plus souvent mécontents du présent, inquiets pour l'avenir et toujours enclins à penser que les choses vont mal tourner. Ils ont l'art de nous faire douter de nous-même... si l'on n'y prend garde!
Dynamique: La personne pessimiste l'est généralement de nature. Tout, ou quasiment, lui fait peur. Elle voit toujours le "verre à moitié vide". Un seul nuage dans le ciel bleu est pour elle présage de mauvais temps. 
Finalement, elle se crée de la souffrance inutilement et en distille constamment autour d'elle. En sa compagnie, il faut être fort pour ne pas se laisser destabiliser par ses pensées sombres. On a presque envie de la plaindre, de partager son pessimisme sur tout et rien. Passer quelques heures avec elle est déprimant.
Réponse: Lui faire remarquer qu'elle est pessimiste ne sert strictement à rien. En revanche, contrarier systématiquement son penchant négatif peut être amusant pour soi-même et l'amener, elle, à en comprendre incidemment le côté destructeur (sans le lui dire). 
"Contrarier" signifie ici prendre méthodiquement le contre-pied de chacune de ses affirmations. Exemple, elle dit: cette personne est désagréable... Répondre: Moi, je la trouve sympathique... Elle dit: Le temps devient mauvais - Rép. Chic, je vais en profiter pour... 
Elle dit: Je n'ai plus rien à me mettre - Rép: Tu en as de la chance, pour toi c'est simple de s'habiller... Elle dit: Je n'y arriverai jamais (à ceci ou cela) - Rép. C'est génial d'être aussi sûr de soi ! Etc. ,,© Léo Léderrey & partenaires.
Mémo-clé: Comment se comporter avec les pessimistes?
Situation no 24: Comment ne pas se laisser impressionner par "l'autoritaire"?
Problème: Il ou elle élève la voix, fronce le sourcil, nous toise des pieds à la tête, avec défi, mépris, dédain, moquerie... On se sent "tout petit", sans oser répliquer, coupables...
Dynamique: L'autoritaire aime à ête obéi, commande, n'admet pas la contradiction. Sûr de l'impression qu'il produit sur les gens, il en est d'autant plus impressionnant. Et pourtant ! Qu'il ait raison ou non sur le fond, c'est sur la forme qu'il faut réagir. En soulignant le décalage qu'il y a entre sa façon (la forme) de dire les choses, et ses raisons de le faire, quelles qu'elles soient (le fond).
Solution: On dira: "J'entends ce que vous me dites et je pourrais être d'accord avec cela, mais votre façon de me le dire m'enlève toute envie de vous suivre." La personne autoritaire se voyant alors reconnue sur le fond de ce qu'elle dit mais non sur sa façon de le dire, en est le plus souvent déstabilisée. 
On en profitera pour ajouter: Pourriez-vous me le dire autrement, afin de me donner envie de vous suivre? De deux choses l'une: soit l'autoritaire "baisse le ton" afin de ne pas perdre la face, soit il persiste... Mais la "contre-attaque" a néanmoins eu lieu. Cela vous redonne immédiatement un peu d'assurance... vous permet de garder le contrôle. Mais attention de ne pas le reperdre! ©
Situation no 26: Comment ne pas paraître "coincé" avec autrui ?
Problème: La gorge sèche, les mains moites, l'estomac serré... nous éprouvons de la peine à nous concentrer et à parler en présence de telle personne ou dans telle situation. Comment retrouver son calme et "assurer le coup", comme on dit ?
Dynamique: L'inhibition qui nous empêche d'agir face à la critique d'autrui, de nous défendre, de nous exprimer ou de demander quoi que ce soit renvoie souvent à des expériences anciennes qui se sont mal passées. Elle génèrent en nous de l'insécurité ainsi qu'une anxiété difficile à cacher. Pour se défendre, en de tels moments, nous pourrions choisir l'agressivité, mais elle est strictement inefficace. Un autre moyen de se "lâcher", pour surmonter le blocage paralysant, est d'utiliser notre sens de la créativité. Aussi curieux que cela puisse paraître, cela marche dans toutes les situations de tension.
Réponse: Apprendre à "se lâcher" en laissant libre cours à notre imaginaire (créatif) permet de quitter la "réalité" du moment (inhibitrice), pour une autre "réalité" plus personnelle et confortable. Exemple: imaginer ou se représenter la personne qui nous intimide (réalité du moment) assise sur un cabinet de toilette, pantalons sur les genoux (réalité imaginée) change immédiatement notre état intérieur et débloque notre esprit! A chacun d'imaginer, de créer les "réalités" qui lui conviennent... © Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment ne pas paraître coincé-e?
 
Situation no 27: Comment savoir qui je suis, entre masculin et féminin ?
Problème: Que signifie, pour moi, masculin et féminin? Quelle est ma part de masculinité et de féminité? Et quelles valeurs est-ce que j'accorde à ces qualités, en moi-même, dans ma relation aux autres, dans mon couple, mon existence...
Dynamique: La masculinité et la féminité ne se laissent pas définir aisément. Y a-t-il un genre « naturel » qu'il s'agirait de retrouver en deçà des conditionnements, ou est-il dépendant du contexte culturel et historique, à réinventer dans chaque nouvelle période de l'évolution humaine? Cette question passe par une recherche sur les conditionnements masculins et féminins (compétition, agressivité, sexualité conquérante, séduction, crainte de l'homosexualité,) pour aller ensuite vers des expériences plus sensibles où le rapport à d'autres hommes et femmes, et le rapport à sa propre nature, se soutiennent réciproquement dans leur dévoilement.
Réponse: Alexis Burger, psychiatre gestaltiste suisse, vous propose d'explorer cette question à priori intime, d'une façon qui rompt avec l'habitude, à l'occasion de stages qu'il anime dans le désert tunisien. 
Ce processus intense de travail sur soi fait appel à la dynamique de groupe, au travail psychocorporel, à la Gestalt ainsi qu'à plusieurs techniques de développement personnel. Et, bien sûr aussi, à la présence forte du Sahara. 
Cette expérience, déjà réalisée avec succès depuis plusieurs années est décrite et illustrée sur http://www.surladune.ch
Situation no 28: Sortir du blocage psychologique
Problème: Le blocage psychologique, affectif, relationnel... et même existentiel, résulte le plus souvent de conflits intérieurs: la personne est tiraillée entre des désirs contradictoires, des intentions ou des objectifs opposés qui se révèlent très difficiles, voire impossibles à concilier.
Dynamique: Le blocage représente en effet deux forces contradictoires: une certaine envie d'aller dans une activité, une direction et, simultanément, une certaine crainte d'y aller. Conséquences: dysharmonie, déchirement ou tiraillements, inhibition de l'action, ruminations mentales, doute... Ces "conflits intérieurs" (souvent inconscients) épuisent et empêchent d'avancer. Ils peuvent déterminer des problèmes de santé, en s'accumulant.
Réponse: Méthode utilisée: apprendre à aller dans le mouvement et le vivant, harmoniser ses mouvements intérieurs et extérieurs. Cela s'apprend et s'entraîne. La dynamique qui en résulte, qui est à la base de toute vie et du changement, dénoue le blocage.
Situation no 29: Comment l'amener à me suivre ?
Problème: Nous souhaitons convaincre un ami, une connaissance, un parent... de nous accompagner au restaurant, à la plage, visiter une exposition, rencontrer d'autres personnes, etc. Peine perdue: il ou elle répond par la négative, et plus nous insistons plus "ça" résiste!
Dynamique: Toute personne ne s'engage dans une action que si elle est motivée ou si elle y est contrainte. Oublions la seconde raison (contrainte) et interrogeons-nous sur la première: lorsque nous invitons quelqu'un à nous suivre, quels arguments privilégions-nous? Ceux qui décrivent l'intérêt que nous trouvons personnellement à nous engager dans l'action proposée, ou ceux qui pourraient donner envie à l'autre de nous suivre, le motiver?
Réponse: Le plaisir, l'envie, sont des moteurs puissants. Pourquoi ne pas les utiliser pour "mettre en appétit" la personne à emmener avec soi"? Pour ce faire, encore faut-il chercher à se mettre à sa place, afin de mieux imaginer ce qui pourrait lui plaire, et de le lui présenter de façon (réelle et non hypocrite) adaptée à ses goûts, tendances, besoins, intérêts, désirs ... Cela demande de sortir un peu de soi-même, "d'entrer en l'autre" et donc de chercher la rencontre avec l'autre, plutôt que le pouvoir sur l'autre ! Pas forcément très facile à faire, mais toujours très payant sur le plan relationnel. © Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment l'amener à me suivre ?
En cherchant ce qui pourrait lui plaire.

Situation no 30: Comment bien s'entendre avec tout le monde ?
Problème: Lorsque deux personnes se parlent, au moins 3 éléments sont à considérer : 1. les deux personnes; 2. ce qu'elles se disent; 3. la façon dont elles le font. Or, toute relation recèle souvent des "non-dits" ...
Dynamique: Dans le fait de recevoir un cadeau, un compliment, une invitation... nous nous croyons parfois obligés de montrer notre reconnaissance alors que nous y sommes indifférents. 
Cette attitude prend alors la forme d'un "double message" où nos mots disent une chose alors que notre attitude générale trahit un sentiment contraire. L'autre personne ne sachant pas à quoi s'en tenir interprétera la situation à sa manière, rendant la relation fausse, non authentique.
Solution: Etre authentique, par exemple refuser clairement et poliment une invitation revient à se positionner, plutôt que de se sacrifier en disant "oui" pour faire plaisir. 
Exemple: "Je te remercie d'avoir pensé à moi, mais je n'ai pas faim en ce moment et préfère rester seul ce soir..." Trop d'acceptations "forcées" sont motivées par la peur de faire mal à l'autre, de casser quelque chose, de perdre l'amitié... Alors que la possibilité de se montrer authentique garantit la confiance réciproque et facilite la communication, donc la relation. © Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment bien s'entendre avec tout le monde ?
J'affirme ce que j'aimerais, je m'engage.

Problème: Ruminer - également sur le plan relationnel - revient à ressasser, remâcher, retourner sans cesse les mêmes soucis ou idées au sujet d'une ou plusieurs personnes. (Voir aussi fiche 14)
Dynamique: Dans ce cas de figure - où l'on ne peut s'empêcher de penser à l'autre - des représentations mentales nous assaillent continuellement, s'imposent à notre esprit, nous obsèdent.... 
Dans ces moments ruminatifs nous sommes distraits, coupés du monde et des autres. Souvent aussi anxieux, partagés entre autant de craintes que d'espoirs... et finalement indisponibles.
Solution: Il faut savoir que nous ne sommes pas responsables des pensées qui nous arrivent à tout moment, mais de ce que nous en faisons lorsqu'elles surgissent ! 
Un bon exercice pour couper court à toute rumination, parmi d'autres, est de reporter et de maintenir entièrement votre attention sur une action concrète: manger, regarder un objet, en toucher un autre, se déplacer, écouter un son... en utilisant tous nos sens. Les pensées alors sont freinées; on choisit ensuite d'accepter celles que l'on souhaite. On garde ainsi le pouvoir sur soi-même.
Mémo-clé: Comment sortir des "ruminations relationnelles"
Situation n 32: Comment se protéger de la personne envahissante ?
Problème: Il squatte votre appartement depuis trop longtemps. Vous avez envie de retrouver votre espace. Comment le lui dire sans le froisser.
Dynamique: Vous rentrez tard du travail, fatiguée, l'envie de vous écrouler sur le lit ou dans un bon bain chaud, sans parler ni voir personne. Las ! Votre partenaire est là, un peu encombrant avec ses questions, ses discours, sa façon bruyante de cuisiner puis d'occuper tout le lit. Acculée contre la paroi vous n'osez plus respirer ni bouger...!
Solution: Deux possibilités: soit il peut vivre ailleurs pendant quelques jours, le temps de vous refaire une santé. Soit il n'a pas "d'ailleurs" et vous devrez obtenir des heures de présence/absence (offrez lui un ticket de cinéma de temps à autres) pour être tranquille. Mais cessez de le subir, sinon vous courrez à la rupture forcée. Pour ne pas le perdre, dites-lui bien que votre demande d'espace n'est pas dirigée contre lui personnellement, mais que vous avez besoin de vous retrouver un peu seule durant quelques temps. S'il ne peut pas comprendre cela, il ne vous mérite pas, virez-le !
Je reporte toute mon attention sur ce que mes sens perçoivent.
Situation no 32: Comment se protéger de la personne envahissante ?
Problème: Il squatte votre appartement depuis trop longtemps. Vous avez envie de retrouver votre espace. Comment le lui dire sans le froisser.
Dynamique: Vous rentrez tard du travail, fatiguée, l'envie de vous écrouler sur le lit ou dans un bon bain chaud, sans parler ni voir personne. Las ! Votre partenaire est là, un peu encombrant avec ses questions, ses discours, sa façon bruyante de cuisiner puis d'occuper tout le lit. Acculée contre la paroi vous n'osez plus respirer ni bouger...!
Solution: Deux possibilités: soit il peut vivre ailleurs pendant quelques jours, le temps de vous refaire une santé. Soit il n'a pas "d'ailleurs" et vous devrez obtenir des heures de présence/absence (offrez lui un ticket de cinéma de temps à autres) pour être tranquille. Mais cessez de le subir, sinon vous courrez à la rupture forcée. Pour ne pas le perdre, dites-lui bien que votre demande d'espace n'est pas dirigée contre lui personnellement, mais que vous avez besoin de vous retrouver un peu seule durant quelques temps. S'il ne peut pas comprendre cela, il ne vous mérite pas, virez-le !
Mémo-clé: Comment se protéger de "l'envahisseur"
Je défends mon espace (ma bulle, mon territoire)
 
Situation no 33: Comment être plein de vie, bien vivant, dans toute relation?
Problème: Il arrive que l'on se sente "éteint", "hors service" (HS), déconnecté sur le plan relationnel. Plus rien ne passe, ni dans un sens ni dans l'autre.
Dynamique: Le plus souvent, c'est parce que notre mental à pris le dessus. C'est-à-dire que tout notre savoir, accumulé dans notre mémoire, nous impose à tort d'être attentif à ce que nous pensons, plutôt qu'à ce que nous ressentons, face à telle ou telle personne. Fondamentalement, l'autre reste toujours un inconnu imprévisible, déroutant, inattendu. Or, nous ne pouvons vraiment le rencontrer "là où il en est" que si nous nous ouvrons à ce que nous ressentons, en sa présence, et non si nous demeurons dans le mental rempli de tant de "connu"... que plus aucune ouverture à l'inconnu n'est possible! Nous en demeurons figés, inertes, passifs... comme des rocs.
Solution: Pour être plein de vie, bien vivant dans toute relation, c'est la "Voie du ressenti" qu'il faut suivre. Elle est vivacité et spontanéité, ne se préoccupe pas de ce qui est juste ou faux, bon au mauvais, riche ou pauvre. Le ressenti ne sait pas étiqueter les gens. Il fonctionne sans conclusion, c'est cela sa beauté, qui change constamment et fait son mystère. Il est complètement Vivant. © Léo Léderrey & partenaires

Mémo-clé: Comment être plein de vie... ? J'écoute ce que mon ressenti me dicte !
Comment retrouver la voie du ressenti ? Par exemple en suivant un atelier
Situation no 36: Comment cultiver la force du calme intérieur, face au stress ?
Problème: Qui perd son calme ou s'angoisse, voit son corps subir un stress lui enlevant toute chance de rester lucide et de sortir rapidement du problème du moment.
Dynamique: Qui cultive le calme intérieur jouit de son pouvoir, de ses atouts, de sa vitalité! Le corps et l'esprit gagnent en performances: réflexes plus rapides, facultés intellectuelles nettement améliorées, bien-être appréciable, confiance et joie de vivre...
Réponse: On peut s'entraîner à rester calme, face à toute situation irritante ou inquiétante. Une manière parmi d'autres est d'apprendre à décrocher de la cause de la tension. 
Cela se fait, par exemple, en ramenant immédiatement l'attention sur ce que l'un ou l'autre de nos cinq sens perçoit, "ici et maintenant", et en approfondissant cette perception sensorielle. Rupture garantie avec la cause mentale du stress! © Léo Léderrey & partenaires.
Mémo-clé: Comment garder son calme...
Je ramène et garde mon attention sur l'un de mes 5 sens
Situation no 37: Comment "lâcher prise"?
Problème: Dans toute relation, il peut nous arriver de nous entêter à vouloir obtenir ceci ou cela, coûte que coûte. Tout en sachant, intérieurement, que plus ça avance moins "ça va le faire" !
Dynamique: Lâcher prise c'est abandonner, renoncer, ne plus y penser et se tourner définitivement vers autre chose de totalement différent. C'est accepter de faire le deuil d'une chose, d'un avis, d'un sentiment... auquel on tient beaucoup!
Solution: La "visualisation" est ici recommandée: on commence par se représenter soi-même dans la situation à "lâcher". Par exemple, un voyage avec un ami. Puis, on se visualise ensuite dans une autre situation imaginaire: à la même date, en train de vivre au chose, avec quelqu'un d'autre, dans une autre intention, avec d'autres moyens, etc. L'important est ici de visualiser la scène avec le plus de détails possibles, comme si l'on y était vraiment. Ça aide énormément! © Léo Léderrey & partenaires

Mémo-clé: Comment lâcher prise?
En visualisant autre chose à la place!
Situation no 38: Comment se raccommoder lorsqu'on est en désaccord ?
Problème: Quand l'impossibilité de s'accorder, de s'entendre, voire d'exister ensemble, ne résulte pas de la mauvaise foi mais de différences essentielles.
Dynamique: Quand ces différences ne sont pas respectées surviennent alors les dissensions, dissentiments, oppositions et autres incompatibilités qui désunissent les gens et les brouillent parfois pour très longemps. Comment en sortir? On ne peut pas ! Du moins, aussi longtemps qu'on reste focalisé sur les différences. Car elles séparent.
Réponse: Par contre, oublier un peu les différences et rechercher plutôt - chez l'un et l'autre - les similitudes, les analogies, tout ce qui peut nous rapprocher, qui existe réellement, change radicalement la dynamique relationnelle. Elle ne divise plus, elle revalorise et réunit ! Il n'y a pas grand chose à faire, pour y parvenir: juste changer de regard. On peut s'y entraîner quotidiennement, lors de toute rencontre, même furtive. Les résultats sont immédiatement positifs et étonnants, du fait que l'autre, ressentant aussitôt la bonne disposition de notre regard, s'ouvre à son tour et favorise la rencontre. Voir à ce propos le programme de séminaire et week-ends animé par © Léo Léderrey & partenaires.
Mémo-clé: Comment agir face aux incompatibilités ?
Je recherche les compatibilités !
Situation no 39: Comment capter et garder l'attention d'autrui ?
Problème: Souvent, lorsque nous lui parlons, il (ou elle) nous écoute mais ne nous entend pas. Distrait, absorbé par autre chose, ils/elle est en réalité absent-e.
Dynamique: Cette incapacité d'être présent tient au manque de disponibilité de la personne. Elle est dans ses idées, occupée d'autre chose que de ce qu'on lui dit, plongée dans l'une ou l'autre préoccupation passée ou à venir. Cette distraction n'est rien d'autre que l'effet de la pensée.
Réponse: Il s'agit de l'en sortir en la ramenant à ce qui se joue "ici et maintenant". On y parvient de trois façons: 1. par la provocation; 2. en suscitant sa curiosité; 3. en lui lançant un défi. Exemple: 1. Je pense que tu n'es pas bien, en ce moment ! Non, pourquoi dis-tu ça? Parce que tu m'as l'air préoccupée... 2. As-tu remarqué cette petite tache sur ta joue ? (ou autre chose), d'où cela vient-il ? 3. Je suis certain que tu ne connais pas (ceci ou cela); ou Je me demande si tu arriverais à (...); On gardera ensuite l'attention de la personne - sur ce qu'on veut lui dire - en lui posant fréquemment des questions en lien avec ce dont on lui parle. © Léo Léderrey & partenaires.
Mémo-clé: Comment capter et garder l'attention d'autrui ?
Je lui pose beaucoup de questions
Situation no 40: Comment renforcer l'affirmation de soi ?
Problème: Quotidiennement, nous avons à nous exprimer, nous affirmer tant sur le plan professionnel que privé, familial, affectif... Or, quand une "situation" est difficile, que nous hésitons, devenons tendus, comment se décider et s'affirmer sans "se prendre la tête" ni s'angoisser?
Dynamique: Il est démontré que la personne qui a tendance à imaginer des "scénarios catastrophes", c'est-à-dire à craindre le pire avant chacune de ses décisions, développe et entretient en elle-même des tensions et un stress aussi néfastes qu'inutiles; A l'inverse, la personne dont la tendance est au rêve, à l'idéalisation excessive de ce qu'elle espère, se leurre et se prépare des lendemains qui déchantent ! Alors, comment faire pour bien faire?
Solution: En développant l'aptitude à percevoir, en soi-même comme autour de soi, "ce qui va ensemble", les "mouvements" qui tendent à concorder, s'assembler, coïncider... en privilégiant leur mise en rapport puis en apprenant à se décider et à s'affirmer à partir de cette harmonisation. La communauté scientifique porte un intérêt croissant à cette pratique d'élargissement de la conscience (Mindfulness Based Stress Reduction) qui compense l'une de nos tendances opposées qui est de voir le plus souvent ce qui "ne va pas ensemble". Tendance qui divise et use nos forces intérieures, plutôt que de les dynamiser. D'où l'avantage de s'entraîner à rechercher les concordances dans toutes choses, plutôt que les discordances © Léo Léderrey & partenaires
Situation no 41: Relations difficiles avec un parent ou la famille.
Problème: Une relation difficile avec un parent ou la famille est souvent pénible à vivre et peut, dans certain cas, durer longtemps. Plusieurs questions peuvent se poser à vous: Comment vous protéger? Devez-vous prendre de la distance ou tenter quelque chose pour remédier à la situation? Comment vous y prendre? Disposez-vous des qualités ou ressources nécessaires pour bien agir?
Le soutien personnalisé que nous vous proposons peut vous aider à répondre à ces questions, lors d'une séance individuelle d'orientation qui se déroule en trois étapes.
Ce soutien consiste à:
1. Examiner avec vous comment se présente la situation difficile, vécue avec l'un ou l'autre de vos parents ou en famille;
2. Etablir de façon précise qu'elle est votre attente, ce que vous aimeriez pouvoir changer dans cette situation difficile;
3. Renforcer vos qualités et ressources personnelles, pour y parvenir, et trouver les erreurs que vous faites, éventuellement;
Un suivi personnalisé peut vous être proposé, ensuite, si vous le souhaitez, pour vous faciliter la poursuite de ce travail de changement personnel. En fonction de vos besoins, ce suivi peut se faire de différentes façons: en séances individuelles ou en ateliers de groupe.
Situation no 43: Comment trouver la confiance en soi
Problème: Le doute, l'indécision, l'hésitation, la timidité... représentent autant de signes indiquant un manque de confiance en soi. Oui, mais qui est ce "Soi", exactement?
Dynamique: L'humain est riche de deux dimensions. L'une est faite de ses conditionnements, c'est-à-dire ses habitudes comportementales qui le font réagir toujours de la même façon aux mêmes situations: par exemple avec doute, indécision, timidité, etc. Cette dimension n'est pas le Soi, elle n'est que la personnalité: fidèle à elle-même, ne variant jamais.
Réponse: L'autre dimension - le SOI - est libre, souple, vivante, faite de spontanité et de créativité, changeante et donc libre. Trouver la confiance en soi consiste à contacter cette dimension-là lorsqu'on en a besoin. Cela s'apprend, se développe, s'enrichit progressivement. Voir, à ce propos, le livre ci-contre ainsi que les ateliers que nous animons, entièrement consacrés à cette seconde dimension. © Léo Léderrey & partenaires
Mémo-clé: Comment trouver la confiance en soi?
En contactant notre partie vivante
28. Qui suis-je ? Dans mes zones d'ombre et de lumière
On croit souvent bien se connaître, soi-même. Et pourtant ! Que savons-nous vraiment de nos zones d'ombre: ces conditionnements qui agissent en nous à notre insu, nous poussant à penser, à dire, à faire des choses que nous n'avons pas vraiment choisi de penser, de dire ou de faire ? Et que savons-nous vraiment de nos zones de lumière: ressource extraordinaire, potentiel dont nous n'utilisons consciemment qu'une infime partie ?
On distingue trois mobiles (ou "moteurs") humains qui sont à la racine de toutes nos intentions et actions: la peur (de souffrir, de manquer de ceci ou cela...); la recherche de plaisir ou de jouissances (dans quelque domaine que ce soit); les besoins fondamentaux (dont la satisfaction est nécessaire à notre existence: manger, dormir, désirer, aimer, etc.).
S'engager dans un travail autour de la question Qui-suis-je? permet d'apprendre à mieux saisir et comprendre ces trois moteurs qui nous gouvernent. Et, partant, de pouvoir apporter des changements importants dans notre vie personnelle, nos relations, nos activités... Ce travail de conscience approfondie est au centre d'un atelier entièrement consacré au Qui-suis-je ?
Moi... avec moi-même!



En 2009 je donnais une photocopie de ceci ci dessus et ci dessous, quand on me posait trop de questions......
Je suis contente en 2016 j'ai enfin, un peu près, regrouper tous mes œufs.


Dernière édition par Natatypique le Dim 27 Mar 2016 - 22:28, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 19:51

1. Je me sens souvent colérique, facilement agressif-ve....
Lorsque vous êtes agressif, que faites-vous ? Extériorisez-vous cette agressivité ou la retenez-vous, serrant les dents et le poing dans la poche?
Le psychiatre florentin Roberto Assagioli décrit l'agressivité comme: "une impulsion aveugle et despotique à l'auto-affirmation et à l'expression de l'être, sans aucune préoccupation des conséquences sur soi et sans aucun égard pour les autres". Ainsi, manifester notre agressivité à l'égard de quelque chose ou de quelqu'un revient surtout à la diriger contre soi-même.
L'agressivité représente donc une énergie naturelle. Le tout est de savoir canaliser cette force psychique. Pour y parvenir, nous pouvons modifier la cible de cette énergie sans toucher à sa force, c'est-à-dire l'utiliser simplement à autre chose qu'à détruire. Par exemple: chaque fois que je sens une tension/agressivité monter en moi j'utilise aussitôt cette force pour laver ma voiture, faire de l'ordre dans un tiroir, etc. L'énergie ainsi déviée sur un objet neutre perd de sa capacité de destruction, tout en conservant sa puissance devenue utile à des actions pacifiques. La tension est placée ainsi au service de la créativité. 
Question : Comment gérer ces moments destructeurs ?
Proposition : En utilisant leur force à autre chose. Par exemple, à une activité créative.
Expérience à vivre : Ici et maintenant, immédiatement, si vous êtes sous pression,
ou la prochaine fois que vous le serez, cherchez à quoi d'utile vous pourriez utiliser cette force
2. J'ai rarement envie de rire, je manque d'humour (A)

Vous retenez-vous parfois de faire de l'humour alors que vous en avez envie et que vous le pourriez ? Pratiquer l'humour, c'est prendre les choses de la vie avec une distance amusée, car elles n'ont que l'importance qu'on veut bien leur donner. Cela conduit au rire qui relâche les tensions, dénoue la gorge et le ventre, entres autres organes.En effet, en ne riant jamais ou peu, les muscles du visage se figent. D'où cet air triste et rigide de certaines personnes qui ne rient jamais et dont les traits du visage ont cet aspect figé et peu engageant. Le sens de l'humour dépend étroitement de la spontanéité et de la fluidité mentale. Celle-ci s'appuie sur le principe de l'association d'idées gratuites, qui déroute si souvent les gens sérieux qui s'accrochent obstinément à des raisonnements qu'ils aiment si logiques. La fluidité mentale s'exerce.
Par exemple, en laissant libre cours à votre imagination, oralement et rapidement, en exprimant ce qui vous passe par la tête, sans le juger ni le retenir. Construisez des associations d'idées. Laissez-vous imaginer les choses les plus folles et exprimez-les sur le champ. Lorsque vous êtes irrité, tendu, d'humeur sombre : efforcez-vous de rire au moins une minute (en cachette) en faisant bruyamment des hi-hi, ha-ha, ho-ho... tout en grimaçant un maximum. Cet exercice, qui exige un certain lâcher prise pour faire une chose aussi ridicule alors qu'on est justement si sérieux et préoccupé, déclenche précisément et invariablement un changement d'humeur. Un psychiatre, qui devait avoir le sens de l'humour noir, répondit à son client pour le rassurer : Ne vous en faites pas: vous ne souffrez pas du tout d'un complexe d'infériorité... vous êtes réellement inférieur ! 
Question : Comment garder l'humour et faire rire ?
Proposition : Relâcher-vous. Osez!
Expérience à vivre : Entraînez-vous à vous montrer irrationnel avec les personnes logiques, et vice versa
3. Parfois, je me sens inexplicablement fatigué-e
Quand et dans quelles situations vous sentez-vous le plus souvent fatigué-e? La fatigue est un signal d'alarme invitant à prendre garde, à s'arrêter un instant afin d'interroger le mode de vie, nos façons d'être et de penser. Il y a la fatigue-ras-le-bol d'une lassitude extrême face à des responsabilités lourdes à porter ; La fatigue-fuite de la personne qui voudrait simplement redevenir le petit enfant qu'on réconforte avec douceur; La fatigue-refuge du partenaire qui veut éviter une relation sexuelle non souhaitée ; La fatigue-indice suggérant une maladie silencieuse mais peut-être gravissime ; La fatigue-appel n'annonçant aucune maladie mais une demande d'attention de la part d'un membre de la famille ou de l'entourage ; La fatigue-sagesse-du-corps, réaction normale à l'effort physique, à la dépense d'énergie : régulatrice, elle remplit une fonction de rééquilibrage. Encore, faut-il l'écouter et savoir s'arrêter, se reposer ; Il y a encore la fatigue-baromètre de l'organisme qui réagit à des perturbations géophysiques ou atmosphériques ; La fatigue-boussole due aux changements d'horaires dans le cycle travail-repos ou dans les déplacements aériens aux longs cours ; La fatigue comme réponse au stress, etc.
Et que dire de la fatigue-couple qui provient d'un manque de communication, notamment dans le cadre familial et dans les relations entre conjoints ? L'UNESCO indique un pourcentage de divorce directement proportionnel à la fatigue-usure du couple qui ne communique plus. 80% de toutes les querelles familiales éclateraient la nuit, après un retour tardif du mari au foyer, en état de "fatigue"; Dis-moi comment tu te fatigues, je te dirai qui tu es... 
Question : Que faire lorsque surgit une grande fatigue?
Proposition : Interrogez-la, ce qu'elle a à vous dire sur vous-même!
Expérience à vivre : Lorsqu'aucune explication rationnelle n'apparaît, comparez votre fatigue aux exemples ci-dessus et prenez une décision. Ou consultez votre médecin.
4. J'aimerais savoir mieux communiquer.


Une règle de communication enseigne "que nous pouvons dire à autrui, par la négation, qu'une chose n'existe pas". Mais qu'il est "impossible à l'autre d'imaginer ou de se représenter la chose qui n'existe pas"! C'est là une erreur de communication fréquemment commise.
En effet, comment - en évoquant une chose ou une action qui n'a pas d'existence - (exemple: ne fais pas ceci, ne va pas là-bas, etc. .) peut-on espérer qu'autrui se la représente clairement, dès lors que l'action "est à ne pas faire". Au contraire, donner une directive de manière positive permet à la personne de construire immédiatement dans son esprit l'image de ce qui est à faire.
Par exemple : "Prend ton manteau car il fait froid " sera plus vite compris que : "Ne sors pas sans t'habiller car il ne fait pas chaud". Nous pouvons facilement nous représenter ce que nos cinq sens nous laissent percevoir... alors que le contraire est impossible. L'expression "le soleil te chauffera la peau" nous permet d'ores et déjà d'anticiper et de ressentir quelque chose, alors que de dire : "le soleil ne te réchauffera pas" n'évoquera pour nous rien de particulier. De même, l'injonction : "N'aie pas peur, ce chat qui vient-là ne va pas te griffer" n'aura que peut d'effet sur la personne craintive envers les animaux. Alors que: '"rassure-toi, ce chat aime se pelotonner et ronronner sur les genoux des gens" aura plus de chance de la mettre en confiance. Remplacez vos formulations négatives par des positives, vous serez mieux compris. 
Question : Comment être perçu plus clairement ?
Proposition : En utilisant des formulations que l'on peut facilement se représenter.
Expérience à vivre : Exercez-vous à remplacer vos phrases négatives par des affirmations positives. Exemple: plutôt que de dire: "je n'ai pas envie d'aller là-bas", dites de préférence où vous avez envie d'aller ! Ne dites pas ce que vous n'aimez pas, mais ce que vous appréciez ou préféreriez...


Phrase-clef pour l'entraînement :
Je fais en sorte que l'autre puisse visualiser ce que j'affirme, demande, veux faire, etc.
5. Je me sens souvent tendu-e, contractée-e.
Que faites-vous pour vous détendre? Nos tensions peuvent être musculaires, nerveuses, psychologiques, intellectuelles, affectives, émotionnelles... Nous avons tous une limite personnelle de tension, qu'il est bon de connaître, de ne pas dépasser et de savoir décharger de façon appropriée lorsqu'elle est atteinte
Quelques exercices : Laissez simplement retomber vos épaules, à chaque fois que vous y pensez. Au bureau, en voiture, debout ou assis il est très facile de vérifier si l'on est tendu en relâchant simplement les épaules. Elles ont en effet tendance à remonter lorsqu'on est nerveux, crispé ou inquiet. Etendez-vous 5 à 10 minutes au sol, sur le dos, jambes repliées et genoux relevés. Posez une main sur la poitrine, l'autre sur le ventre. Donnez-vous le temps de sentir sous vos mains votre souffle qui soulève naturellement le torse et l'abdomen.
Puis, effectuez une dizaine de respirations profondes. Restez ensuite quelques instants ainsi, sans rien faire, l'esprit dans le vague. 

Détente du visage : Isolez-vous et grimacez en étirant au maximum les muscles de la face. N'hésitez pas à tordre la bouche, rouler les yeux, plisser et déplisser le front... Il s'agit ici de détendre le visage, de faciliter le sourire. Peut se faire brièvement, n'importe où, en voiture (possibilité de crier) comme aussi dans l'ascenseur. Avant d'en sortir, de préférence! Déclenche souvent le rire en soi et modifie l'humeur avant "d'entrer en scène". Allongé-extension : au sol, couché sur le dos, jambes et bras cette fois tendus et écartés, le corps formant un X. Restez un moment tranquille, étirez chaque membre isolément comme pour l'agrandir. Puis de façon croisée, le bras gauche et la jambe droite durant 10 secondes, ensuite les deux autres membres, toujours de façon croisée. Si une crampe surgit laissez-la passer puis reprenez l'exercice. Détente rapide garantie ! 

Question : Comment me détendre rapidement ?
Proposition : En faisant de petites pauses dans la journée.
Expériences à vivre : Comme ci-dessus indiquées.


Phrase-clef pour les moments de tension:
Je me détends dès que je le veux, et non quand je le peux !


Répertoire d'autres situations

6. Parfois, je suis surpris-e des pensées qui me viennent !

Vous arrive-t-il de réfléchir sur votre façon de réfléchir ? Nous ne sommes pas responsables des pensées qui nous viennent, mais de ce que nous en faisons.
Les exercices de méditation aident à comprendre comment se forment nos pensées. Pour méditer, on s'isolera en un lieu tranquille, confortablement installé. Le dos si possible droit, les yeux mi-clos, l'on s'entraîne ainsi à acquérir une attention comparable à cet état de vigilance qu'à "le chat sur le point de saisir sa proie". 
La proie étant ici notre activité mentale, observée durant une dizaine de minutes au début, davantage ensuite. Avec de l'entraînement, la lucidité que procure cette méditation permet de saisir toujours plus finement l'origine des pensées qui nous arrivent comme autant de "vagues lointaines qui se précisent peu à peu avant de déferler". Nos pensées affluent dans un désordre total. A peine une pensée se présente-t-elle qu'une autre arrive et s'impose.
Il faut savoir que la plupart d'entre elles tirent leur force de deux "moteurs" fondamentaux, l'un animé par la peur: de ne pas être reconnu, d'être blessé, de manquer de ceci ou de cela, d'être abandonné, de mourir, pauvre, affamé, seul... L'autre "moteur" étant un réflexe mû par la recherche du plaisir. Nos activités sont conditionnées par ces moteurs qui orientent tous nos comportements dès les premiers âges de la vie. L'intérêt de la méditation est de pouvoir saisir et différencier ces deux réflexes, d'en comprendre les pièges et de parvenir à les éviter. 
Question : Comment comprendre mes pensées ?
Proposition : Par la méditation, entre autres.
Expérience à vivre : On peut se demander à tout moment si une pensée est motivée par la peur ou la recherche de plaisir. Et en tirer toute conclusion utile!


Phrase-clef :

Suis-je dans une pensée "de peur" ou de recherche de plaisir ?

7. Je me laisse trop facilement influencer par autrui.

On ne peut être soi-même en se fiant constamment aux autres, en suivant leurs idées, leurs livres, ce qu'ils proclament et disent. Nous pouvons rencontrer des êtres qui nous impressionnent, certes. Il est alors tentant de les prendre pour modèle et d'agir comme eux, lorsqu'on les admire.
Leur expérience est plus riche que la nôtre, leur parler plus noble et leur discours plus juste, pensons-nous. Toutefois, vouloir leur ressembler en les imitant, en adoptant leurs vues, en nous exprimant de la même façon et en adoptant parfois jusqu'à certains de leurs gestes et comportements, ne peut que nous éloigner de nous-mêmes. Bien que ces personnes méritent d'être admirées, nous avons à rester fidèles à nous-même. Car, en nous appuyant sur elles, en leur laissant la responsabilité de "décider à notre place", d'une certaine manière, nous ne faisons rien d'autre que de leur donner un pouvoir qui nous manque. Notre façon de penser et d'agir ne nous appartenant plus, nous devenons alors dépendants des personnes que nous admirons. 
A notre insu. Comment, dans ces conditions, avoir confiance en soi-même ?
Il nous appartient de découvrir et d'expérimenter nos vérités intimes en restant en accord avec nous-mêmes. Dans ce but, nous avons à trouver comment utiliser notre sensibilité propre, nos mots pour nous exprimer et notre façon personnelle de nous comporter. Combien de fois, dans la journée, sommes-nous vraiment en train : de dire ce que nous avons envie de dire, de faire ce que nous avons envie de faire, d'être là où nous avons envie d'être, plutôt que de dire, de faire ou d'être ce que d'autres nous proposent ?
Question : Comment rester moi-même ?
Proposition : En m'écoutant !
Expérience à vivre : Osez manifester votre vie intérieure, ce que vous ressentez et vivez personnellement.


Phrase-clef pour s'affirmer:
J'exprime ce que ressens plutôt que ce que j'en pense

8. J'ai rarement envie de rire, je manque d'humour (B).

Le rire est aujourd'hui pris très au sérieux! Aux USA certains hôpitaux ont aménagé depuis longtemps des "salles de rire" où les meilleurs films, livres et jeux comiques sont à la disposition des patients. Chez nous des clowns en blouses blanches s'occupent également à faire rire les enfants hospitalisés. Médecins et infirmières ont appris à utiliser le rire comme adjuvant thérapeutique.
Nous savons comment l'organisme humain sécrète ses propres substances anti-douleur : les endorphines (morphines naturelles) produites par le système nerveux, qui interviennent notamment dans la régulation de fonctions comme l'humeur. Le rire agirait indirectement au niveau des récepteurs sur lesquels se fixent ces endorphines, dans le cerveau. Une chose est certaine : le rire détend, améliore la digestion, le sommeil... Il s'oppose au stress et aux idées noires. En psychothérapie sa valeur thérapeutique est reconnue comme une décharge émotionnelle capable de neutraliser l'anxiété, de relâcher les tensions excessives. Il permet de dédramatiser les situations sensibles et de désamorcer les conflits explosifs. En Occident, nous comprenons parfois mal qu'on puisse rire dans un hôpital ou dans un lieu de souffrance. Alors que chez les Esquimaux la douleur d'autrui déclenche naturellement le rire.
Pour commencer, décidez comment vous pourriez vous amuser désormais deux fois par jour. Retenez les bonnes nouvelles, évitez les mauvaises. Cherchez le contact avec les rieurs, les gens de bonne humeur, distancez-vous des personnes se plaignant sans cesse. "Faites attention aux gens qui ne rient jamais, ils sont dangereux." ( J. César). 
Question : Comment devenir plus drôle ?
Proposition : Amusez-vous au moins deux fois par jour!
Expérience à vivre : Cherchez la bonne humeur autour de vous. Gardez-vous des gens sinistres!


Phrase-clef :
Je cherche à m'amuser. Si si!

9. J'ai le trac avant un examen, une épreuve, une rencontre...

Par l'imagination associée à la sensation corporelle, utilisez les fantastiques ressources du cerveau afin de vous préparer à ce que vous redoutez. Il suffit de vous imaginer en situation, de projeter mentalement la scène que vous allez devoir vivre (examen, rencontre, épreuve), comme si vous y étiez déjà, tout en essayant de ressentir jusqu'à votre corps en train de se mouvoir dans cette situation...
Votre cerveau transmettra automatiquement à l'ensemble de votre musculature, de votre système nerveux et à tout votre être des ordres précis qui les familiariseront à l'avance avec la situation redoutée. Au moment voulu, vous agirez comme si vous vous touviez dans une situation déjà connue, et n'aurez plus qu'à rejouer le comportement bien appris, mémorisé et bien répété.
Pour cet exercice de visualisation assurez-vous de ne pas être dérangé. Fermez les yeux, respirez profondément, tranquillement, relaxez-vous puis imaginez et entrez dans la scène choisie, en la "voyant" avec le maximum de détails : visualisez le décor de la pièce, le paysage environnant, la lumière, les ombres, la position de votre corps, les gestes que vous ferez à ce moment là... Faites cela sans effort, en vous amusant à laisser venir les images les plus inattendues, même si elles ne correspondent pas exactement à ce que vous prévoyez. Laissez-les passer, puis revenez à la situation voulue. Durée de l'exercice : de 10 minutes à plus, en respirant tranquillement. C'est ainsi que les sportifs se préparent, entre autres, pour les grandes épreuves! 
Question : Comment surmonter le trac ?
Proposition : En vous préparant à l'avance.
Expérience à vivre : Avant l'épreuve redoutée, la veille si possible, faire l'exercice proposé puis comparer, après coup, comment les choses se sont passées!


Phrase-clef pour neutraliser le trac :
Je me prépare à l'avance


10. Ça va mal dans notre couple

Notre image idéale du couple est très fortement imprégnée des modèles familiaux que nous avons eus à la maison. L'exemple que nous ont donné nos parents nous a fortement marqué. Voici 12 idées fausses à propos du couple :
Notre couple comblera notre solitude. - Il durera toujours. - Ce qui est à moi est à toi. - Nous nous dirons tout. - Les disputes nous seront néfastes. - On s'appartiendra l'un à l'autre. - La jalousie est une preuve d'amour. - Le but ultime du couple est les enfants. - En aimant il n'y a pas de difficulté. - Nous serons toujours complémentaires. - Nous dépendrons l'un de l'autre. - Le sacrifice est une preuve d'amour. - Tu répondras à tous mes besoins. - Nous ferons tout ensemble. - Nous partagerons tout. - Nos amis seront les mêmes. - Ensemble, nous serons toujours fidèles.
Les vrais droits du couple libre, tels que proposés de nos jours : Le droit de se dire non. - Le droit de disposer librement de son temps et de son argent. - Le droit d'avoir ses propres convictions et de ne pas en changer. - Le droit de prendre des décisions sans lui en parler préalablement. - Le droit de prendre des vacances sans l'autre. - Le droit de ne pas avoir envie de faire l'amour. - Le droit de ne pas dire à l'autre ce qu'on pense de telle ou telle chose. - Le droit de ne pas offrir d'excuses pour justifier certains actes. - Le droit de changer d'avis. - Le droit d'être illogique en prenant des décisions. Comparez avec votre vie de couple actuelle, et discutez-en! 
Question : Comment préserver notre couple ?
Proposition : Donnez-lui peut-être plus de liberté.
Expérience à vivre : Examinez à deux les propositions ci-dessus, puis comparez vos points de vue.


11. Je me sens insatisfait-e, sans raison apparente.

Nous naissons tous avec des besoins fondamentaux, et la plupart d'entre nous meurent après une vie de lutte sans en avoir satisfait un bon nombre. Le psychiatre américain Arthur Janov a défini les sept premiers besoins du nouveau-né : être nourri, tenu au chaud, tenu au sec, pris dans les bras, caressé, stimulé, pouvoir grandir et se développer à son propre rythme.
Nous avons connu nos premières tensions lorsque, bébés, certains de ces besoins n'étaient que plus ou moins satisfaits et que nous en ressentions de la souffrance. A l'inverse, à chaque fois que nous obtenions satisfaction à l'un ou l'autre de ces besoins, et que nous en ressentions une sensation agréable de détente, nous apprenions alors ce qu'est le plaisir. Devenus adultes, nous fonctionnons toujours selon le même processus: nos moments de détente et de plaisir les plus ordinaires proviennent de la satisfaction de besoins parmi les plus primaires : manger à notre faim, se rassurer lorsque nous sommes dans l'inquiétude, trouver du travail, être entendus, compris, reconnus, acceptés tels que nous sommes, etc.
Le sociologue A. Maslow a décrit cinq autres exigences fondamentales nécessaires à tout adulte - en plus de ses besoins physiologiques - qui demandent aussi à être satisfaits. Ce sont des besoins de sécurité, de communication et d'affiliation, d'estime et de considération, d'expression de soi et d'accomplissement. Chaque niveau ne devient conscient et ne peut être atteint que si les niveaux inférieurs ont été satisfaits. Un exercice intéressant à faire est d'être attentif à nos besoins les plus récurrents et à ce que nous en faisons lorsqu'ils surgissent: nous satisfaisons immédiatement certains d'entre eux et en refoulons d'autres: lesquels et pourquoi? Là se trouve souvent la raison d'un sentiment profond d'insatisfaction! ©️ Léo Léderrey & partenaires
Question : Comment combler ce "vide" ?
Proposition : Identifiez vos besoins refoulés.
Expérience à vivre : Notamment les besoins récurrents, et apprenez à les satisfaire.
12. J'ai de la difficulté à me concentrer.
Voici un exercice de concentration amusant et intéressant à faire. ll offre l'intérêt de vous maintenir dans un excellent état de concentration durant plus d'une heure après l'avoir effectué, s'il est bien exécuté. Il se fait en marchant, simplement, dans la rue, en ville, en campagne, en forêt...
Il s'effectue sur un rythme rapide de la marche. Mais on commencera par s'y essayer en marchant tranquillement, sans se presser. Il s'agit, au début, de laisser simplement votre regard errer puis se poser au hasard sur tel objet, telle personne, tel détail du paysage... peu importe quoi, tout en marchant. L'essentiel est de ne pas chercher quelque chose du regard, mais simplement de le laisser se poser ici ou là. Et à chaque fois que le pied gauche touche le sol, de prendre simultanément conscience de ce que le regard perçoit à ce moment précis, puis de le décrire mentalement en quelques mots brefs, de manière explicite.
Exercice à faire durant dix minutes au moins, davantage si possible, et sans s'arrêter. Au début, l'on parvient bien à décrire les objets que le regard accroche, puis peu à peu l'esprit à tendance à s'égarer, à vouloir penser à autre chose et à se laisser distraire. Ainsi, l'on se surprend à avoir posé plusieurs fois le pied gauche sans réaliser ce que le regard voyait. L'effort consiste donc à ramener l'attention sur ce qu'il accroche à chaque pas gauche. Au bout de quelques minutes l'esprit s'aiguise, les descriptions deviennent plus précises et rapides. Le rythme de la marche peut alors s'augmenter. A faire dans la journée tout en allant au travail, en se promenant, en allant acheter son journal, faire ses courses... Notamment avant une rencontre ou un travail important qui demandera un effort soutenu de concentration. 
Question : Comment rester attentif ?
Proposition : En exerçant la concentration, "comme un muscle"!
Expérience à vivre : Voir ci-dessus.


Phrase-clef :
Je profite d'entraîner ma concentration en marchant.

13. Je suis agité-e, dispersé-e, et pourtant je me sens bien?!

L'agitation est perçue le plus souvent comme une excitation intérieure tout à la fois agréable et pénible à vivre. De fait, il s'agit d'un état de tension. Mais nous aimons parfois éprouver une certaine tension. Par exemple, la tension musculaire peut aller dans le sens de la contracture mais aussi dans celui du tonus musculaire ; la tension psychologique peut devenir tonus mental... Ces états sont alors familièrement synonymes d'énergie, de plaisir, d'excitation agréable.
Nous connaissons tous des situations de tension qui nous procurent un certain plaisir : dans les compétitions sportives, les discussions animées, les jeux, les relations amoureuses, les voyages... La montée de l'excitation est en elle-même une expérience agréable parce nous sentons qu'elle aboutira à une libération, à une détente. Tout comme le chien impatient d'aller promener avec son maître qui lui met sa laisse sous le nez, nous pouvons être impatients et nous réjouir de plein de choses: finir notre journée de travail, quitter le bureau, sortir à l'air libre... De même, devant un bon repas qui nous fait saliver d'excitation, dans l'attente d'être servi et de manger.
Les rapports sexuels représentent un modèle de tension-plaisir parmi les plus forts : allant des préludes amoureux jusqu'à l'orgasme-détente. Mais quand la satisfaction du plaisir est exagérément reportée, que la détente ne peut avoir lieu, dans quelque situation que ce soit, les tensions, en s'accumulant, peuvent se transformer en un état particulièrement pénible. Non libérées, elles peuvent aboutir à de la fatigue, du stress et se somatiser, conduire à des maux physiques divers. Dis-moi comment tu relâches tes tensions, je te dirais qui tu es... 
Question : Que faire de cette agitation ?

Proposition : Veiller à ce qu'elle ne dure pas.
Expérience à vivre : Prenez conscience de la montée de l'agitation, et trouvez lui un exutoire avant qu'elle ne déborde.


Phrase-clef pour les moments d'agitation :
Je les soulage "au bon moment"


14. On ne m'accorde aucune attention, comme si j'étais invisible.

Votre comportement, dans les premiers instants d'une rencontre, dit tout de vous. On ne peut pas cacher ce que l'on est. Dans le domaine de la communication non verbale, notre corps, nos mouvements et gestes, nos attitudes disent mieux qui nous sommes que ne le pourraient nos plus savantes explications. Autrement dit, rien ne sert à cacher ce que l'on est. Etre soi-même, le plus naturellement possible et se montrer ouvert.
Bien des gens ne se rendent pas compte combien leur attitude fermée, repliée sur elles-mêmes, peut décourager autrui à entrer en contact avec elles. En société, une attitude courante est d'attendre d'être remarqué, que l'on vienne à nous, pour nous adresser la parole. Lors d'un premier rassemblement, tout le monde s'observe du coin de l'oeil, personne ne prend vraiment d'initiative. Chacun reste dans sa réserve.
Alors allons-y et que cela change! Désormais, soyez le-a premier-ère à tendre la main, souriez et présentez-vous par votre nom. A haute et intelligible voix. Ne restez pas isolé-e. Circulez dans la salle, allez au devant des autres et donnez spontanément votre avis sur la soirée, la manifestation, l'atmosphère, etc. Plongez-vous dans les discussions qui se créent, en posant plein de questions. Au début, certes, cela peut paraître difficile. C'est pourquoi il faut s'y forcer un peu, se jeter à l'eau, quitte à paraître un peu bizarre. Mieux vaut encore ça que de paraître coincé-e. Dites-vous bien que ce ne sera pas faute d'avoir essayé, si après avoir tenté d'entrer en communication avec une personne vous aurez dû y renoncer. Il y a encore plus timide ou craintif que vous. ©️ Léo Léderrey & partenaires
Question : Comment exister au regard d'autrui ?

Proposition : Allez au-devant des autres!
Expérience à vivre : Commencez par qui vous fait le plus peur! Après, c'est "du gâteau" !
15. Je doute souvent de moi, suis lent-e à me décider, à faire des choix.

Lorsque vous êtes dans le doute, qu'une décision vous est difficile à prendre, essayez la voie du coeur. LUI, sait à chaque instant la bonne réponse. Interrogez-le. Qu'est-ce que le coeur ?
Le coeur est en accord avec l'être profond ; c'est s'aimer soi-même, se respecter ; s'accorder de l'attention ; se pardonner ; être à l'écoute de l'enfant en soi ; laisser tomber le masque de l'adulte ; être complice avec soi-même ; aimer l'autre sans être dans le calcul ... Plus on apprend à s'aimer soi-même, mieux on sait aimer l'autre. La voie du coeur se manifeste dans la spontanéité, l'élan. Comme dans la compassion, la sympathie, l'envie immédiate de soulager, de venir en aide à qui est en détresse ou dans la souffrance sans se poser d'interminables questions sur le comment et le pourquoi. Qu'il s'agisse d'une personne, d'un animal blessé ou triste, d'une plante desséchée...
Lorsque nous avons un choix difficile à faire: se demander ce que ferait untel (qui a du coeur) à notre place, s'il se trouvait là... On peut préparer un repas avec du coeur, conduire sa voiture avec du coeur, choisir ses vêtements avec du coeur, c'est-à-dire ceux dans lesquels on se sent en harmonie avec soi-même, et non les choisir par habitude, de manière conventionnelle ou pour paraître. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point... (Pascal). ©️ Léo Léderrey & partenaires
Question : Comment me faire confiance ?
Proposition : En utilisant votre coeur.
Expérience à vivre : Avec qui que vous soyez demandez-vous ce qu "avoir du coeur" vous commanderait de faire.
16. Rien ne va plus, j'ai besoin d'aide psychologique
Une psychothérapie ou quelques stages de développement personnel peuvent vous remettre sur les rails. Cependant, bien des gens s'angoissent à l'idée de s'engager dans un "travail sur soi" en face à face ou en groupe. Or, c'est précisément cette peur qui peut constituer un bon départ du "travail sur soi", avec des répercussions immédiatement positives dans la vie courante.
Pour choisir la méthode thérapeutique ou de développement personnel qui vous conviendra le mieux, le thérapeute ou l'animateur qui vous fera avancer, faites des essais, soyez attentif à ce que vous ressentez intérieurement face à cette personne et à sa méthode. Ils doivent avant tout vous inspirer confiance. La personne la mieux qualifiée pour vous aider s'est préalablement investie elle-même dans un processus personnel et approfondi de travail sur soi, dans la méthode de son choix durant au moins deux ans, avant de se former professionnellement (3 à 4 ans) et de s'autoriser à prendre des clients. Un diplôme universitaire ne prouve en rien ses compétences. C'est sa formation pratique qui en atteste. La relation qui s'établit entre elle et ses clients peut être d'une grande intimité, souvent essentielle au succès du traitement. Pour cette raison - entre autres - le praticien se garde d'établir tout lien sexuel avec ses clients, ni avant, ni pendant, ni après le cheminement. Il ne faut pas craindre de lui poser quelques questions sur sa personne et sa pratique, avant de s'engager sous sa conduite. S'il est compétent il ne s'en offusquera pas.
Questions à poser : Quelle pratique ou méthode allez-vous utiliser pour m'accompagner ? (Si on l'ignore). Quelle est votre formation dans cette pratique ? Depuis quand l'exercez-vous ? Quels sont vos critères pour décider de mettre fin à notre relation de travail. Pourrions-nous procéder à une première séance d'essai avant que je ne m'engage ? Etc. ©️ Léo Léderrey & partenaires
Question : Où trouver de l'aide psychologique?
Proposition : Dans l'annuaire sous psychologue, psychothérapeute, psychiatre...
Vous pouvez aussi lire le livre cité en marge


Phrase-clef lorsque rien ne va plus:
J'appelle un psy et j'essaie!

17. Je culpabilise à l'idée de me faire plaisir

Pour bien des humains le plaisir éveille des sentiments mêlés. D'un côté, ils l'associent à l'idée de bien : les sensations agréables sont bonnes, les aliments qui nous donnent du plaisir sont bons, le livre qui se lit avec plaisir est un bon livre, etc... D'un autre côté, ils se méfient de tout ce qui procure du plaisir, dans la mesure où ils craignent que ce plaisir ne les entraîne sur des sentiers dangereux.
En vérité, d'un point de vue strictement scientifique, la perception du plaisir est purement biologique et sensorielle. Même le bonheur l'est ! Ce n'est donc pas du plaisir en tant que tel qu'il faut se méfier, mais de l'excès.
Un auteur chinois - à propos des spiritualistes qui n'admettaient pas que le bonheur puisse être physique - leur disait ceci :* "Vous ne me comprenez pas, vous qui prétendez que le vrai bonheur n'est que celui de l'esprit. Admettons-le donc, et disons immédiatement que l'esprit est une condition du parfait fonctionnement des glandes endocrines. Pour moi, il est beaucoup une question de digestion. Si les intestins de quelqu'un fonctionnent, il est heureux, si ses intestins ne fonctionnent pas il est malheureux. Tout est là! Pour ma part, il m'est impossible de dire si j'aime mes enfants spirituellement ou physiquement lorsque je vois leurs jambes dodues et que j'entends leur voix babillarde, ainsi je suis totalement incapable de distinguer entre les joies de l'esprit et celles de la chair. Quelqu'un aimera-t-il jamais spirituellement une femme sans l'aimer physiquement ? Est-il si facile pour un homme d'analyser et de séparer les charmes de la femme qu'il aime : le rire, le sourire, une manière de relever la tête, une certaine attitude envers les choses ? Après tout, une jeune fille se sent plus heureuse quand elle est bien habillée. Il y a une qualité qui élève l'âme dans le rouge à lèvres et la poudre et, dans le fait de se savoir bien habillée un calme spirituel et un équilibre, dont vous autres spiritualiste n'avez pas la moindre idée". (*Lin Yutang -L'importance de vivre). Buchet Chaste! 1963 Paris.)
Question : Jusqu'où puis-je aller, dans le plaisir ?
Proposition : Il n'y a pas de règle. A chacun de poser ses limites.
Expérience à vivre : Désormais, à chaque fois que vous éprouvez du plaisir tentez de dépasser un peu vos limites. C'est en les dépassant qu'on peut les reconnaître.


Phrase-clef pour les moments de plaisir :
Je dépasse un peu mes limites.

19. Je ne sais pas dire NON!

Certaines gens ont tendance à dire oui à tout et à rien, à ne jamais oser manifester leur désaccord, leur refus, ne sachant pas dire simplement et posément "NON". Comme d'accepter rendez-vous, commandes ou propositions de toutes sortes tout en sachant qu'elles ne pourront les honorer.
Comme aussi d'accepter un travail en sachant qu'on ne sera pas en mesure de le terminer et de le livrer à la date demandée ; d'admettre une idée alors qu'on pense exactement le contraire ; de dire oui à une invitation en fin de semaine alors qu'on voudrait aller ailleurs... Souvent, nous n'osons pas refuser par crainte de faire de la peine ou de décevoir, par peur d'être jugés, pour se montrer généreux, être appréciés, offrir de soi une image politiquement correcte... Il en est ainsi, encore, lorsqu'on accepte de sortir alors qu'on aimerait rester chez soi ; de se donner à l'autre alors qu'on voudrait dormir, lire, regarder la télévision ; de dire oui à un voyage qu'on sait pourtant ne pas avoir l'intention de faire ; d'approuver des conclusions contraires à notre point de vue par gain de paix...
Et ainsi, de se sacrifier, de se laisser entraîner, forcer, mener là où nous n'avons pas envie d'aller. Par défaut d'affirmation de soi, de confiance en soi. Et, de s'étonner ensuite d'être taxé d'hypocrite, de lâche, de béni-oui-oui ! Savoir dire NON, c'est prendre une décision, s'engager. Un NON clairement énoncé, à voix haute et convaincante, et pas un "non" évasif, incertain, laissant penser à l'autre que ce pourrait être "oui" s'il insistait un peu. Sans pour autant verser dans l'excès. Il vaut la peine de s'interroger sur nos envies et aspirations profondes, de se respecter soi-même et d'oser défendre notre opinion avant qu'il ne soit trop tard. Cela s'apprend ! ©️ Léo Léderrey & partenaires
Question : Comment m'affirmer?
Proposition : En vous exerçant à dire NON, lorsque vous pensez NON!
Expérience à vivre : Interrogez-vous souvent sur vos envies réelles de faire ceci ou cela, puis affirmez-le!
20. Je manque de volonté
L'effort de volonté, ou le fait d'adopter une ligne de conduite et de s'y tenir, est souvent vécu comme une contrainte, une souffrance que l'on s'inflige à soi-même. C'est aller contre ce que nous croyons être notre devoir et qui n'est, en réalité, que faux besoins, habitudes, conditionnements et autres comportements artificiels auxquels nous sommes attachés.
La vraie volonté consiste à laisser notre être authentique, notre nature profonde se manifester et vivre selon son rythme et ses besoins. Il s'agit de cette partie en nous qui est créative, qui a envie de faire plein de choses, nous donne de l'élan, nous réjouit par avance, réchauffe le coeur par son dynamisme et les joies qu'elle annonce. Et que nous étouffons si souvent. Cette forme de volonté n'est pas inexistante en soi, nous avons à la découvrir. Elle passe par la liberté d'agir selon nos propres choix. Encore faut-il en avoir et les reconnaître. D'où la nécessité de s'interroger sur ce qui est bon pour soi et qui nous convient vraiment : dans le couple, la solitude, le travail, les loisirs... plutôt que de se ruer dans l'activisme irresponsable. Lorsque des choix interviennent, il nous reste alors à décider comment nous y prendre pour les réaliser.
Le philosophe et psychologue italien Ferrucci a décrit les 4 ressorts* de l'acte volontaire: la conception (imaginer et choisir différentes choses) ; la délibération (s'interroger sur leur valeur pour soi-même) ; la décision (décider comment les obtenir) ; et l'exécution (passer à l'acte en accomplissant nos choix). Le 4e ressort de l'acte volontaire (l'exécution), sur lequel il nous apparaît si souvent difficile d'agir, peut s'exercer en s'habituant à contrarier nos schémas de fonctionnement, nos comportements habituels, c'est-à-dire en s'entraînant dans le sens opposé de nos habitudes les plus tenaces. A tout moment, dans la journée, se présentent des occasions de développer ainsi la volonté · 
* La psychosynthèse, P. Ferrucci Retz. Paris 1982
Question : Comment être constant dans l'effort ?
Proposition : En vous "amusant" à contrarier vos habitudes.
Expériences à vivre : Faire quelque chose dont vous n'avez pas envie; Retarder la satisfaction d'un plaisir; Poursuivre une activité cinq à dix minutes de plus, quoi que vous ayez envie de faire d'autre; etc.


21. Je mange trop de "cochonneries".
Quelle place la nourriture prend-elle dans notre vie ? Comment se passe la journée de notre estomac ? Certaines gens s'offrent un petit déjeuner royal, prennent le temps nécessaire pour en jouir : fruits, yogourts, pain toasté, thé de verveine ou de menthe... et sont tranquilles jusqu'au repas de midi, voire à celui du soir. D'autres personnes se lèvent à la dernière minute, ingurgitent en courant leur premier "noir", partent en coup de vent à leur travail et se retrouvent une heure plus tard soit à la boulangerie soit au tea-room du coin : croissants grassouillets, deuxième puis troisième café... Même scénario vers dix ou onze heures, avec sandwichs et bière ou apéro en ouverture. L'après-midi se passe entre les 4e et 5e café noir accompagnés de "taillés aux greubons" (morceaux de gras restant après la cuisson d'une viande que l'on fait frire et dont on garnit un pain ou un gâteau salé!!) si ce n'est de pâtés, de flûtes au sel avant l'apéritif de fin d'après-midi. Ce peuvent être aussi des croissants aux amandes, des éclairs au chocolat ou toutes autres pâtisseries plus ou moins délicates qui ponctuent la pause-travail : à chacun ses goûts et sa façon de se saboter.
Comment en sortir - pour autant qu'on y tienne - lorsque la boulangerie se trouve à six mètres, le bistrot le plus proche à douze mètres et la boucherie dans l'immeuble-même de son lieu de travail ? Ne parlons pas du chocolatier. Réponse : on ne peut pas en sortir ! C'est pourquoi il vaut mieux y entrer carrément et choisir simplement autre chose que du café, du jambon et des taillés aux greubons... Par exemple : au bistrot on demandera une eau minérale ou un jus de fruit, on mangera un biscuit ou un fruit qu'on aura eu soin d'apporter avec soi... On ignorera superbement la boucherie. Mieux encore : le matin, en se levant quelques minutes plus tôt on pourra se confectionner des "dix-heures" ainsi qu'un "goûter" appropriés, à prendre avec soi. Dur, dur... mais efficace ! ©️ Léo Léderrey & partenaires
 
Question : Comment manger plus sainement ?
Proposition : En mangeant des aliments nutritifs plutôt que nourrissants
Expériences à vivre : S'octroyer 15 minutes de plus le matin au lever pour déjeuner tranquillement et + sainement reste le meilleur des conseils.


Phrase-clef pour les moments de malbouffe :
Je ne mange pas moins mais mieux !

22. Je suis trop dans le passé ou l'avenir.
Beaucoup de nos tensions viennent de ce que nous sommes rarement en contact avec le présent qui EST la réalité. La facilité que nous avons à ressasser des événements passés ou à nous projeter dans l'avenir est stupéfiante. Le temps que nous passons ainsi à nous couper du présent est néfaste. Nous pensons et parlons longuement de ce que nous avons fait hier, ou de ce que nous voudrions faire, réussir, obtenir demain. Tout occupés à ces évocations, nous ne voyons même pas ce qui est en train de se jouer "ici et maintenant".
Voici quelques phrases célèbres, à ce propos : "Le passé et le futur n'existent pas ailleurs que dans nos têtes."/ "L'homme ne connaît en fait jamais rien d'autre que l'instant présent. Tout le reste n'est que souvenirs et projections." / "L'homme ne peut plus rien sur le passé qui est révolu, il ne peut rien sur le futur qui n'existe pas encore. Il n'a d'action que sur le moment présent." /" Sa seule possibilité de préparer le futur, c'est de bien vivre l'instant présent." /" Etre présent à une émotion, l'accepter, c'est précisément s'en libérer. La refuser, c'est la renforcer et s'éloigner du réel." /"La perception du plaisir dépend directement de la qualité d'attention au présent." Et cette très belle citation attribuée à Bouddha: " L'amour d'hier n'est que souvenir, l'amour de demain n'est qu'imagination, l'amour vrai est ici et maintenant."
Le seul moyen de vivre le moment présent est d'être toujours vigilant, attentif à ce qui est là. Exemples d'exercices faciles à faire pour s'y entraîner: en voiture, durant un moment ne pensez à rien d'autre qu'à ce que vous voyez devant vous et à ce que vous ressentez en conduisant. A table : consacrez-vous entièrement à ce que vous goûter, buvez, avaler... En marchant dans la nature ou ailleurs : à chaque pas gauche mettez un mot sur ce que voient vos yeux. Au travail et ailleurs : coupez-vous de vos pensées parasites et soyez le plus disponible possible à ce que vous faites. Ne s'entraîner que cinq minutes par jour à de tels petits exercices change la vie ! Mais il faut l'essayer pour s'en convaincre ! ©️ Léo Léderrey & partenaires.
Question : Comment être plus présent ?
Proposition : En accordant mon attention totale à ce que je fais "ici et maintenant".
Expériences à vivre : Manger 10 minutes, sans parler ni réfléchir, mais de façon sensorielle !
23. Je me sens impuissant-e, freiné-e dans tout ce que j'entreprends !
Il s'agit de ce sentiment d'impuissance, de frein intérieur nous empêchant d'avancer librement, que ce soit dans la profession, le couple ou la vie sociale. Tout ce que nous entreprenons peine à se réaliser, se heurte comme à un mur.
La cause de cette période de "repli ou de décrochage" est souvent à rechercher là où des conflits intérieurs nous tiraillent et nous retiennent de faire des choix. C'est-à-dire, là où nos pensées sont en mode rumination, où l'envie de s'ouvrir, d'avancer... s'est éteinte. Là où "le vivant est retenu" ! Il importe alors de se recentrer dans cette partie de soi-même qui n'est pas divisée, toujours égale à elle-même, inaltérable, pour repartir "du bon pied. "
On y parvient en apprenant à prendre de la distance par rapport à nos propres pensées, en les observant et en prenant conscience que "ce ne sont que des pensées" et non la réalité. Surgit alors un sentiment profond de détente à partir duquel on peut faire la part des choses, ne plus se sentir tiraillé et se relancer dans la vie active. Ce n'est pas facile, au début, cela demande de l'entraînement. Les techniques de méditation sont très utiles pour apprendre à voir défiler ses pensées sans s'y attarder et sans les juger. Voir aussi, à ce propos, notre site ©️ Léo Léderrey & partenaires
Question : Comment relancer la vie en moi ?

Proposition : En apprenant à méditer, par exemple.
Expérience à vivre : Détendez-vous, observez alternativement des pensées négatives puis positives, constatez les sensations différentes qu'elles génèrent en vous. Voyez bien que c'est vous qui en êtes responsables, non la réalité !


Phrase-clef pour les moments d'impuissance:
Je me recentre.

24. Je suis jaloux-se, et j'en souffre !

La jalousie vous ronge, vous empêche de dormir et de travailler. Votre partenaire en a marre. Vous ne savez plus comment en sortir et vous en souffrez.
La jalousie amoureuse puise ses racines dans la petite enfance. Elle est souvent fondée sur une séparation mal vécue: lorsque nous avons dû accepter de partager notre parent du sexe opposé avec l'autre parent. Si cela s'est mal passé (dans la souffrance) lorsque nous devenons adulte la crainte que cette souffrance ne resurgisse nous pousse inconsciemment à rechercher des signes d'infidélité chez nos partenaires. Cela, afin de nous protéger d'une nouvelle séparation (illusoire).
La jalousie est donc un phénomène naturel à l'oeuvre dans toute relation. Si elle est fondée, que votre partenaire vous trompe vraiment, il y a un deuil à faire. C'est la vie! Mais la jalousie peut être aussi projetée, imaginaire, provenant de notre propre tendance à l'infidélité sous l'effet d'une pulsion certes naturelle, mais déniée et donc refoulée. Si la projection est réussie, nous dénions nos propres fantasmes et accusons l'autre. Si elle est manquée nous reconnaissons en partie nos fantasmes et nous en servons pour reprocher à l'autre de vouloir en faire autant! La jalousie se soigne par un travail sur soi de développement personnel ou en psychothérapie. Il vaut la peine d'entreprendre un tel travail sous peine de souffrir toute sa vie. ©️ Léo Léderrey & partenaires.
Question : Comment ne plus être jaloux-se ?
Proposition : En commençant un travail sur soi !
Expériences à vivre : Téléphoner à un psy. demander un R.D.V. et lui exposer le problème.


Phrase-clef pour les moments de jalousie:
Je me soigne !
25. Je ne sais plus ce qu'est le plaisir !

Bien des gens confondent le plaisir avec la cause du plaisir. Ainsi, ils l'imaginent en termes de distractions, de sorties au restaurant, de relations sexuelles, etc. Mais ces "facteurs déclenchants" n'en sont pas pour autant le plaisir. En vérité, c'est notre capacité à nous ouvrir au plaisir qui le fonde. Et "plus de la même chose" (de distractions, de bons repas, de sexe...) ne nous procure pas forcément plus de plaisir, mais peut au contraire nous saturer, nous écoeurer, voire nous dégoûter...
Le pire ennemi du plaisir est la tension! Car il ne peut y avoir de plaisir dans un corps tendu, stressé, anxieux, replié sur lui-même. Pour comprendre la nature du plaisir, il faut en effet le mettre en opposition avec son contraire, les tensions musculaires, la fermeture excessive, la contraction, le blocage... qui sont l'autre face de la détente, qui fondent le déplaisir pouvant aller jusqu'à des douleurs d'intensité variable.
Pour retrouver la voie du plaisir, plutôt que de la rechercher à l'extérieur de soi, mieux vaut donc commencer par s'interroger sur notre propre capacité à nous détendre; à éprouver des sensations agréables généralement perçues comme quelque chose qui bouge en soi, s'écoule librement, vit, s'ouvre, frissonne... La science l'a bien compris, qui en vient à considèrer aujourd'hui la recherche de plaisir comme le meilleur système de prévention de la maladie et de promotion de la santé (lorsqu'elle ne conduit pas à la boulimie de plaisir). Ainsi, des travaux en psycho-neuro-immunologie, entre autres, décrivent comment le plaisir peut renforcer nos défenses naturelles. Certaines recherches montrent aussi que les individus qui partagent joie de vivre et plaisirs au quotidien mènent une vie plus longue, ayant moins de chance de mourir d'une crise cardiaque. ©️ Léo Léderrey & partenaires.
Question : Comment retrouver le plaisir ?
Proposition : En m'intéressant davantage à ce qui se passe en moi plutôt que hors de moi.
Expérience à vivre : Une journée de détente complète, seul-e avec soi-même !


26. Je me disperse trop ! Comment me recentrer ?

Se disperser, faire plusieurs choses à la fois, courir de droite et de gauche, s'occuper à des activités trop diverses et nombreuses épuise notre énergie et nous procure davantage de tensions que de résultats, puis finalement nous déprime !
Prise dans ce sens, la dispersion dans l'activité professionnelle est un des facteurs qui peut conduire à l'épuisement professionnel, au burnout. Dans le couple, la vie de famille et les relations en général, la dispersion consiste à parler le plus souvent de tout et n'importe quoi, à poser toutes sortes de questions sans intention bien précise. Plus personnellement, sur le plan existentiel, la dispersion excessive de l'esprit, des forces et de la pensée conduit à avoir une activité toujours plus réduite et à mener finalement une existence insipide.
Pour se recentrer, voire se re-sourcer, on peut apprendre à s'inspirer de l'attitude bouddhiste. Non pas dans une perspective religieuse, mais d'un point de vue psychologique. L'objectif suprême du bouddhiste est en effet la recherche d'harmonie dans toute chose. Par "harmonie" il faut comprendre "ce qui va ensemble", concorde, agence, réunit... Bref: qui identifie les relations réunissant les diverses parties d'un tout... et non les différences ! Etre dans la dispersion c'est se diviser à l'excès. Chercher à être dans l'harmonie, et à la voir dans toute chose, c'est se réunifier. Les résultats sont alors inversement proportionnel à la dispersion: notre énergie se concentre, les tensions cèdent au calme intérieur, la déprime laisse la place à l'enthousiasme, l'esprit, la pensée deviennent forts et la vie passionnante ! Voir à ce propos le programme de séminaire et week-ends animé par ©️ Léo Léderrey & partenaires.
 
 
Question : Comment me recentrer ?
Proposition : En recherchant "ce qui va ensemble" dans toute chose.


27. J'aimerais être sûr-e de ce qui est vrai, réel !

Nous n'aimons pas être pris au piège du mensonge, de celui qui falsifie la vérité, qui est de mauvaise foi. Nous nous méfions de l'illusion, de ses prétendues vérités. Nous avons besoin de savoir ce qui est vrai, réel. Car le doute et l'incertitude nourrissent peu à peu l'anxiété qui génère de la souffrance.
Or, nous savons bien que la "vérité" et la "réalité" sont des concepts très relatifs. "A chacun sa vérité", dit le dicton. Il n'est donc pas possible de distinguer ce qui est vrai du faux, autrement qu'en l'expérimentant soi-même, lorsque cela est possible. Du fait que toute expérimentation ne peut se faire que dans le présent (le passé et l'avenir sont impossible à expérimenter, sinon comme souvenirs ou projections mentales), nous avons à redécouvrir ce qu'est le présent. Le pouvoir du moment présent: une aventure des plus enrichissantes.
Vivre au présent signifie être. Etre pleinement là, ici et maintenant, dans le présent vivant. La pensée, qui rumine si souvent, doit être ramenée au maintenant. Dans la dimension du présent il n'y a ni inconstance, ni inquiétude ni jamais d'ennui, ce qui fait que chaque instant est neuf, riche et plein d'intérêt. C'est le Pouvoir de percevoir immédiatement ce qui est bon pour moi, qui EST ma réalité, ma vérité du moment. L'attention au présent ne connaît pas le mensonge ni le faux, (au besoin elle le débusque sur le champ) car elle est par elle-même ouverture, disponibilité "à ce qui est". Apprendre à vivre et jouir de la réalité immédiate du Présent est un cheminement très enthousiasmant et gratifiant. Il implique toutefois un travail sur soi, si l'on veut approfondir la démarche dans toutes ses possibilités et en profiter pleinement.
Question : Comment être sûr de ce qui est vrai, réel?
Proposition : En approfondissant et développant mon attention au Présent.

©️ Léo Léderrey & partenaires.

Bon ben à demain ou comment j'ai repris là où j'en étais.




Voilà pfff Smile


Dernière édition par Natatypique le Dim 27 Mar 2016 - 23:50, édité 1 fois

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Message par jolindien Dim 27 Mar 2016 - 22:42

dis si tu sors ton livre tu vas utiliser les pseudos ou les vrais noms?

la matière est là, ce qui est beau dans la matière c'est son organisation qui en fait la vie

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Message par Invité Dim 27 Mar 2016 - 23:22

jolindien a écrit:dis si tu sors ton livre tu vas utiliser les pseudos ou les vrais noms?

la matière est là, ce qui est beau dans la matière c'est son organisation qui en fait la vie


Les vrais noms de qui ?

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 2:06

Biais émotionnel
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Cet article est une ébauche concernant la psychologie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
 
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Cet article doit être wikifié (mars 2013).
La mise en forme de son texte ne suit pas les recommandations Wikipédia (style, typographie, liens internes, liens interlangues, etc. – vérifier la page de discussion où ces motifs peuvent avoir été précisés). Téléchargez le guide de syntaxe et modifiez !
Un biais émotionnel est un phénomène psychologique lié aux émotions. Il consiste en une distorsion de la connaissance et de la décision en raison de facteurs émotionnels.
Il se présente comme une réaction émotionnelle inadaptée à la situation et pouvant perturber la prise de décision. Il peut venir de l'individu lui-même, ou être un effet de la relation interpersonnelle, ou encore être conditionné par un effet de groupe.
Une personne sujette à un tel biais sera généralement encline :

  • à croire quelque chose qui a un effet émotionnel positif, qui donne un sentiment agréable, même s'il existe des preuves rationnels contraire.
  • à être réticente à accepter des réalités désagréables et donne une souffrance mentale, ou est une idée dérangeante car lié à une idée de souffrance : qui peut elle même être conditionné par d'autre effet ou biais. 


Sommaire


  • 1 Les effets des biais émotionnels
  • 2 Voir aussi

    • 2.1 Notes et références
    • 2.2 Articles connexes



Les effets des biais émotionnels


Les expériences en neurosciences ont montré comment les émotions et la cognition, qui sont présents dans différentes régions du cerveau humain des personnes, interfèrent entre eux dans le processus décisionnel, ce qui entraîne très souvent sur une primauté de l'émotion sur le raisonnement[1].
Ceci pourrait expliquer certaines réactions irrationnelles et dommageables et prouver que les mouvements qui pourraient avoir lieu pendant ces émotions sont biaisés (en cas de sur-optimisme ou sur-pessimisme par exemple).
Un biais émotionnel a des effets similaires à ceux d'un biais cognitif (il peut d'ailleurs être classé dans une sous-catégorie de ces biais). Toutefois la distorsion résulte d'un blocage de l'attention dû à l'affect plutôt qu'à l'intellect.

Voir aussi


Notes et références


  1. ↑ (en) Ramsay MacMullen, Feelings in History. Claremont, CA: Regina Books, 2003. Pp. iv, 198. ISBN 1-930053-25-8. $24.95. [[url=http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://ccat.sas.upenn.edu/bmcr/2004/2004-04-19.html&title=Ramsay MacMullen%2C Feelings in History. Claremont%2C CA%3A Regina Books%2C 2003. Pp. iv%2C 198. ISBN 1-930053-25-8. %]archive[/url]] sur ccat.sas.upenn.edu. Consulté le 8 novembre 2010.


Articles connexes


  • Biais cognitif

 
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Coaching CEOGM

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le coaching CEOGM est une méthode de développement personnel de la communication. Apparue dans les années 2000, elle est l'une des techniques européennes les plus répandues concernant les relations publiques et l'apprentissage de la maîtrise du langage non-verbal.
CEOGM est l'acronyme de force de : Conviction, Expression Orale, Gestuelle et Médiagénie. Concrètement, il s'agit d'un coaching individuel alliant un travail physique et vocal et ayant pour but d'optimiser sa communication interpersonnelle, de groupe et avec les médias.

Sommaire



  • 1 Le principe
  • 2 Les quatre axes

    • 2.1 La force de conviction
    • 2.2 L'expression orale
    • 2.3 La gestuelle
    • 2.4 La médiagénie


  • 3 Les applications
  • 4 Les coachs
  • 5 Les critiques
  • 6 Notes et références
  • 7 Bibliographie
  • 8 Annexes

    • 8.1 Articles connexes
    • 8.2 Liens externes



Le principe

Les bases du coaching CEOGM partent de la constatation que l'Homme doit réapprendre à garder de l’aisance et de la sincérité dans des contextes artificiels et générateurs de gros enjeux ou de tensions. Pour cela, la méthode CEOGM préconise de mener un travail physique de fond ainsi que d’apprendre quelques techniques - physiques et mentales - afin d’assurer le 100 % de sa communication en toutes situations. Les techniques sont, par exemple, la pose de voix, la prise de conscience de ses attitude, la signification de sa gestuelle et la congruence physique, appelée également « adaptation réciproque »[1].

Les quatre axes

Afin d'améliorer sa communication personnelle, la formation en CEOGM classique comprend quatre axes indissociables.

La force de conviction

Étant donnée que la conviction est « comme un moteur qui propulse toutes sortes de pensées, d’intentions, de mobiles, de raisons à défendre, à promouvoir sur le marché de la reconnaissance et du pouvoir[2] », le coaching CEOGM considère l'augmentation de la force de convaincre comme étant l'aboutissement de l'amélioration de sa communication et des effets produits chez les récepteurs. C'est donc en développant la précision de son message et la justesse de la forme que le communiquant gagne en capacité de conviction.

L'expression orale


La voix, le phrasé, la respiration et le ton, sont autant de facteurs qui composent la forme auditive d'un message et se doivent d'être soignés et réfléchis tout en gardant un maximum de naturel. Pour ce faire, les formations CEOGM insistent sur les techniques vocales et l'adéquation entre le corps et la voix, le ton et le message.

La gestuelle

La gestuelle tient une place importante dans le paralinguistique et elle est au coeur du coahing CEOGM. Qu'elle soit métaphorique, instinctive, consciente ou inconsciente, elle transmet des messages aux récepteurs et, lorsqu'elle est maitrisée, permet de compléter un discours ou de le nuancer. Le premier pas dans l'apprentissage est la détente du corps permettant ensuite un véritable ressenti corporel et des mouvements naturels. Ensuite, la gestuelle est décomposée en attitudes, postures, gestes et signes afin d'optimiser ces actions indépendamment. À noter que la gestuelle d'écoute ou passive est également comprise dans le CEOGM.

La médiagénie


Proposé par Philippe Marion (chercheur à l'Université catholique de Louvain) dès 1991, le concept de médiagénie est forgé sur le modèle de « photogénie ». Il signifie littéralement : qui « passe bien » dans tel ou tel média, ce qui s'y trouve mis en valeur. Dans le coaching CEOGM, la médiagénie est considérée comme l'aboutissement des axes précédents : C'est en communiquant efficacement et en s'adaptant au medium utilisé que le filtre médiatique peut être mis au profit du message à communiquer.

Les applications


  • En politique : la gestuelle, les attitudes, la maitrise de sa voix sont des outils essentiels dans tout message politique. Qu'il s'agisse d'une interview télévisée, d'un discours, d'une allocution ou d'une négociation, l'homme politique se doit de maîtriser parfaitement l'art de la communication. Le coaching CEOGM est alors un moyen d'être à l'aise en toute situation (négociations, discours, débat ou rencontre avec les syndicats) puis optimiser son langage non-verbal.


  • En entreprise : le coaching CEOGM se différencie des autres formes de mentorat d'entreprise en se concentrant exclusivement sur les capacités de communication interne ou externe. Il ne s'adresse alors qu'aux dirigeants, aux communicants et, dans certains cas plus rares, aux commerciaux. Il s'agira alors de développer sa manière de s'adresser aux médias, à ses clients ou à ses employés. Les notions de « première impression », « sincérité », « cohérence » et « dynamisme » sont alors au cœur de l'apprentissage ou du suivi.


  • Pour la communication personnelle : utilisé particulièrement par les célébrités naissantes ou artistes d'un tempérament timide ou non-habitués au monde médiatique, le coaching CEOGM leur permet de maîtriser au mieux leur image.


Les coachs

Durant l'ensemble de la formation d'un coaching CEOGM les intervenants sont, la plupart du temps, diversifiés. Il est important d'avoir des experts autant en travail physique, qu'en communication média voire en coaching personnel. Parfois, les coachs en CEOGM cumulent ces compétences.

Les critiques

Plusieurs psychologues et sociologues ont critiqués les promesses de progrès immédiat et de solution miracle[3]. Certes la globalisation du processus d'apprentissage communicationnel permet une optimisation de fond des compétences, mais cela se fait au prix d'un travail important. Les prédispositions de chacun en matière de communication influent sur les capacités des communicants en sortie de cours.
La formation des coachs a aussi été parfois pointée du doigt. Il n'existe pas de formation ni de diplôme pour les coachs en CEOGM.

Notes et références


  1. Michel Cohou in Le destin d'une voie rapide, Ed. PUM, 2000 (ISBN 978-2-8581-6500-1


  2. Tiré de : Jean-Claude Guillebaud, La Force de conviction, Seuil, 2005 (ISBN 978-2-7578-0110-9


  3. ↑ Dans la rubrique « Comprendre » du no 165, la revue Sciences humaines consacre quelques pages à une analyse du coaching en entreprise, abordé aussi dans le no 158 qui décrivait les « nouvelles formes de domination [...] ». 

Bibliographie


  • Geneviève Calbris et Louis Porcher, Geste et communication, Hatier-CREDIF, 1990 

  • Yves Winkin, La nouvelle communication, Seuil, Paris, 1981 (ISBN 978-2-0204-2784-5) 

  • Guy Barrier, La communication non verbale. Comprendre les gestes et leur signification, Thiron : ESF éditeur, 2006 (ISBN 978-2-7101-1767-4) 

  • Jacques Corraze, Les communications non-verbales, PUF, Paris, 2001 (6e édition) (ISBN 2130445632) 

  • Geoff Ribbens, Maîtrisez le pouvoir des gestes, Dunod, 2008 (ISBN 978-2-10-051004-7) 

  • Claude Jean Devirieux, Pour une communication efficace, Presse de l'Université du Québec, 2009 (ISBN 978-2-7605-1480-5) 

  • Jean-Claude Guillebaud, La Force de conviction, Seuil, 2005 (ISBN 978-2757801109) 

  • Geneviève Calbris, L'expression gestuelle de la pensée d'un homme politique, CNRS, 2003 (ISBN 2-271-06177-6)

Annexes

Articles connexes


  • Communication non verbale 

  • Communication politique 

  • Stratégie de communication 

  • Programmation neuro-linguistique 


Liens externes



  • (en) Site de référence international de Media Training

  • (en) Exploration de la communication non-verbale

  • (en) Thèse complète sur la médiativité


 
Relations publiques
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les relations publiques sont l'ensemble des méthodes et des techniques utilisées par des groupements (entreprises, syndicats, partis politiques, États) et par des groupements d'intérêts, pour informer le public de leurs réalisations, promouvoir leur image de marque, susciter de la sympathie à leur égard à l'extérieur et favoriser les bonnes relations à l'intérieur[1].
Cette communication se fait en général de façon plus personnalisée en intervenant par le biais de relais (système ou une organisation qui fait le lien entre deux ou plusieurs agents partageant le même objectif. Ce type de système est utilisé dans une large variété de domaines).

Sommaire

 

  • 1 Formes possibles 


  • 2 Outils 


  • 3 Notes et références 


  • 4 Voir aussi 

    • 4.1 Articles connexes 


    • 4.2 Lien externe



Formes possibles



Elle peut par exemple prendre la forme :


  • De parrainage d'opérations culturelles, sportives ou caritatives, ou des invitations à des fêtes ou opérations de prestige, 

  • L'entretien de contacts réguliers avec les médias et l'information régulière du public ou de personnalités ciblées sous forme notamment de lettres d'information (newsletters). 



Les relations publiques peuvent intervenir en soutien des relations presse, ou les générer.



C'est l'ensemble des activités de communication et d'information mises en œuvre :


  • À l'intérieur de l'entreprise (RP internes) pour instaurer et développer un climat de confiance, renforcer la cohésion entre ses différentes composantes, affirmer la culture d'entreprise, motiver les salariés... 
  • À l'extérieur de l'entreprise (RP externes) pour développer de bonnes relations entre l'entreprise et ses différents publics : clients, prescripteurs, fournisseurs, représentants des collectivités locales, presse... Elle crée ainsi un capital de sympathie et renforce son image.


Outils

Les outils des relations publiques ont deux types de cibles :


  • internes : journal d'entreprise, livret d'accueil des nouveaux collaborateurs, organisation de cérémonies, de tournois sportifs, repas de fin d'année, arbre de Noël... 

  • externes : lettres d'information, visites d'entreprises, journées portes ouvertes, communiqués et conférences de presse, plaquettes de présentation de l'entreprises, relais d'opinion sur internet, journaux, affiches, films, spectacles,... 


Les relations publiques interviennent dans :

  • La valorisation du capital ("réputation" d'une organisation ou d'une marque) 

  • La gestion de l'opinion 
  • La communication d'acceptabilité 

  • La communication de crise et sensible 


En France, les agences spécialisées dans les relations publiques sont regroupées (en partie) dans le syndicat Syntec Conseil en Relations Publics.

Notes et références



  1. Le Petit Robert Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française. 



Voir aussi



Articles connexes




  • Communication d'influence 


  • Livre blanc 


  • Relations presse 


  • Stratégie de communication 



Voir aussi (Pour mieux comprendre):

  • Quatrième pouvoir 


  • Cinquième pouvoir 




Dernière édition par Natatypique le Lun 28 Mar 2016 - 11:20, édité 1 fois

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 2:11

TU SERAS UN HOMME MON FILS



Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

                            Tu seras un Homme, mon fils.
 

Rudyard Kipling  
Tu seras une atypique  Very Happy Very Happy Very Happy cat


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Message par jolindien Lun 28 Mar 2016 - 5:39

quels noms

les noms des atypiques,



jolindien

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 10:13

Natatypique a écrit:

Ca n'est pas moi Smile Justement. Je souhaitais enfin mettre dans mon fil de présentation, de où me viennent plein de choses, ZB inclus Smile Je me remets à jour de où j'en étais en 2013...... environ.....

(...)


[justify]mais je te rassure, je vais continuer à raconter ma petite vie simple ici Smile
http://docnum.univ-lorraine.fr/public/NANCY2/doc392/2006NAN21006.pdf

Wa, ba c'est trop bien en tout cas Smile
Je pense aussi a me faire un fil comme ça, une présentation serait pas mal aussi, parce que bien que testé... je suis atypique aussi Smile Enfin, tout le monde ne l'est pas ? Rolling Eyes Laughing
A plaisir de te lire

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 11:36

Je l'avais lu avant 2013 (article Grand Public) sans savoir que je lirais Petit Colin ensuite....
Le manipulé : souvent un vrai gentil super dynamique


Avouez-le : vous vous dites que pour se faire berner aussi facilement par une autre être humain, il faut être quelque peu fragile et naïf ? Eh bien vous avez tout faux. "N'importe qui peut un jour être victime d'un manipulateur, au travail, en amour, dans sa famille, parmi ses amis... explique Christel Petitcollin. Personne ne peut prétendre être au-dessus de ça : leur piège se referme sans même qu'on s'en aperçoive."


Mais s'il fallait brosser un portrait du manipulé type, il serait à l'inverse de l'image de la petite chose faible et fragile. Lisez plutôt : 


 "Le manipulateur choisit souvent pour cible des personnes gentilles et bienveillantes, pleines de bonne volonté et conciliantes", remarque la thérapeute. Forcément : elles auront d'autant plus d'empathie pour le manipulateur et refuseront de croire qu'il puisse avoir un raisonnement aussi froid et vil que celui qu'on lui prête. "D'une manière générale, nous avons d'ailleurs tous tendance à défendre les manipulateurs, sans doute à cause de leur image "bien sous tous rapports"."

 Ce pervers narcissique (on l'appelle aussi comme ça) a également tendance à se rapprocher de personnes très dynamiques, pleines de joie de vivre, sociables. Ils sont à la fois fascinés et dégoûtés par ce comportement qu'ils sont incapables d'avoir. "Ils choisissent des gens très chaleureux pour venir s'y réchauffer, mais en même temps ça les énerve au plus haut point."


Finalement, ces personnes plus altruistes et empathiques que la moyenne se font avoir par leurs propres qualités, qui dans un autre contexte constituent bien sûr des atouts.
Si elles ne sont pas plus fragiles au départ, il est vrai, en revanche, qu'à l'arrivée, elles sont cassées et affaiblies. "C'est d'ailleurs une remarque récurrente de la part des proches : ils trouvent que la personne a changé, ils ne la reconnaissent pas." 


Evidemment, le manipulateur ne devient pas pervers et tyrannique dès les premiers jours, sinon il aurait peu de chances de voir une victime mordre à l'hameçon. Au début, tout relève donc du conte de fées, qu'il s'agisse d'une relation professionnelle ou personnelle. "C'est la phase de séduction, explique la psychothérapeute Christel Petitcollin. Sans que l'on s'en rende compte, c'est aussi la période où il prend ses informations. Il nous fait passer toute une batterie de tests pour voir ce qu'ils peuvent faire avec nous, jusqu'où ils peuvent aller."


Dans le même temps, ces manipulateurs vont s'ingénier à nous flatter mais aussi à créer une dette envers eux. Ces grands menteurs sont notamment très doués pour vous faire plein de promesses (des places pour le prochain concert, complet, de votre idole, un rendez-vous avec le DRH de la boîte de vos rêves, etc.), ce qui engendre deux conséquences, positives de leur point de vue :


 Ils créent une attente de notre part.
 Ils s'incrustent dans notre futur.


Bref, pour l'instant, tout va bien, rien à dire : on se laisse donc happer par cette nouvelle relation. C'est précisément au moment où le manipulateur sent que l'on est bien ferré qu'il estime qu'il peut tomber le masque. La descente aux enfers commence. "Souvent, il y a un événement précis qui marque la fin de la période idyllique et le début des ennuis, souligne Christel Petitcollin. 
Traditionnellement, au travail, ce peut être la fin de la période d'essai. Dans la vie privée, c'est parfois le jour même du mariage. 
C'est arrivé à un de mes patients, donc la femme s'est littéralement transformée ce soir-là. De petit ange de douceur et d'attention, elle est devenue indifférente et a passé la soirée à rire avec ses copines. L'emménagement, le fait de tomber enceinte (que ce soit du côté de l'homme ou de la femme)... Ces étapes peuvent induire le changement de comportement. Ce peut être aussi parce qu'on a fait une chose, insignifiante pour nous, mais qui selon lui mérite d'être punie. Exemple : vous êtes collègues et un jour vous avez refusé de déjeuner avec lui."


Le harcèlement va alors aller crescendo. Il se moque de sa victime, lui renvoie une mauvaise image d'elle-même, lui fait toutes sortes de reproches. Quoiqu'elle fasse elle a tort et lui est bien gentil de rester, vraiment, il va falloir qu'elle fasse des efforts. "Plus elle cède du terrain, plus le manipulateur va tenter de repousser ses limites." 
 

Pourquoi rester ?


Par ailleurs, le manipulateur va s'ingénier à éloigner tous les proches de sa proie, afin qu'elle ne puisse plus se confier ni se raccrocher à personne qui pourrait lui ouvrir les yeux. Il la veut complètement et entièrement pour lui. Ce qui n'est pas sans rappeler le procédé employé par les sectes. 
Mais alors, pourquoi ces victimes restent-elles sous la coupe de leur bourreau ? Quel agrément peuvent-elles y trouver ? Deux raisons, selon la psychothérapeute : "D'abord, elles sont nostalgiques de la personne sympathique qu'elles ont connu au début, elles croient que c'est de leur faute si elle a disparu et font tout ce qu'elles peuvent pour la faire revenir. Evidemment, ça n'arrive jamais. Ensuite, elles sont souvent animées par le besoin de comprendre. Or, il n'y a rien à comprendre. Cela peut donc durer des années." Mais c'est un état de fait que les patients ne comprennent que plus tard, une fois qu'ils ne sont plus sous l'emprise du manipulateur. 

Des conséquences toujours graves


La situation finit souvent par exploser, tout simplement parce qu'elle est devenue insupportable. "Les patients qui arrivent en consultation me disent la plupart du temps "j'allais y laisser ma peau". Cette phrase est systématique. De fait, ces victimes n'ont que deux options : soit l'instinct de survie l'emporte, soit elles y laissent effectivement leur peau. Pour moi, une bonne partie des 13 000 suicides inexpliqués en France chaque année est due au harcèlement, que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel."

Il défend son bourreau



Même lorsque la personne fait la démarche de consulter avant de poser un acte irrémédiable, elle est généralement très abîmée. "Pour ceux qui ne la connaissait pas avant, on se dit que c'est normal que cette petite chose fragile, faible et repliée sur elle-même soit tombée sous la coupe d'un manipulateur. Quant aux proches, leur discours est unanime : la victimes est méconnaissable", développe Christel Petitcollin. De cette relation, elle ressort épuisée, vidée, elle a perdu toute confiance en elle, souvent même elle croit qu'elle est folle, que tout le problème vient d'elle.

Une autre constante : le patient prend sans relâche la défense de son bourreau, lui trouve 1 000 excuses, explique que ce n'est pas de sa faute, etc. "En dehors du fait qu'il refuse de croire que cette personne a le fond méchant, admettre que c'est un manipulateur revient à admettre qu'on s'est fait manipuler, ce qui n'est évidemment pas facile."

Les signes à repérer pour détecter un manipulateur


 

Le meilleur moyen de s'en sortir sans égratignures, c'est encore de ne pas se frotter au manipulateur. En apprenant à les repérer, vous mettez donc toutes les chances de votre côté pour ne pas tomber dans leurs filets. Comme dans beaucoup de domaines, la prévention est là aussi le maître-mot. Voici trois éléments qui doivent vous faire fuir rapidement.


 Le manipulateur va vite, très vite, trop vite. Il vous connaît depuis moins d'une semaine et, déjà, vous êtes sa meilleure amie. Vous venez d'arriver dans votre nouvelle boîte et il mange déjà tous les jours avec vous, vous vous êtes rencontrés il y a deux jours et il parle déjà de partir en vacances ensemble. Trois mois plus tard, c'est la demande en mariage.  Et ainsi de suite. Mieux vaut donc prendre le temps de se poser, d'apprendre à connaître la personne. Si elle est trop insistante pour aller vite et que vous ne vous sentez pas à l'aise, fuyez.

 Autre caractéristique facilement décelable : le manipulateur fait toujours plein de promesses en tous genres. Exercez-vous à mettre en parallèle ses promesses avec ses actes. Par exemple, dressez une liste de ce qu'il vous a fait miroiter et une autre de ce qui s'est réellement produit. S'il n'y a aucune adéquation, c'est mauvais signe ! 

 Mais surtout : écoutez votre intuition. Toutes les victimes que Christel Petitcollin a reçues en consultation décrivent cette même impression de "quelque chose qui cloche" au premier abord. "Toutes ont entendu une sorte de sonnette d'alarme intérieure, qui leur disait "n'y va pas". Mais elles ne l'ont pas écoutée, car rationnellement, elles n'avaient au moment de la rencontre rien à reprocher à cette personne, bien sous tous rapports. Dans ce genre de situation, il ne faut pas rationnaliser, au contraire, il faut écouter ses émotions."
 
Comment se sortir de ses griffes ?


Prendre conscience que la situation n'est pas normale et vouloir faire cesser l'engrenage est un pas énorme. Mais le travail est loin d'être terminé. Au contraire, il commence. "Le processus de guérison est très long, car il faut absolument tout reconstruire", explique Christel Petitcollin. 


La première étape consiste à réécrire l'histoire avec le nouveau paramètre : c'était un manipulateur. Une fois qu'on a admis ça et que l'on dispose de cette nouvelle grille de lecture, on voit tout sous un jour nouveau. 
Attention, le fait d'ouvrir les yeux se révèle souvent très douloureux, parfois même insurmontable : réaliser puis admettre que l'autre ne nous a jamais aimé, qu'il a tout calculé et qu'aucun moment vécu n'était "vrai" est forcément difficile. "J'ai remarqué que les femmes finissent par l'accepter. Pour les hommes en revanche, c'est un cap qu'ils ont énormément de mal à dépasser."
Ca y est, le château de carte s'est écroulé, le patient a fait table rase de son passé. Tout reste désormais à reconstruire, à commencer par sa confiance en lui. "Je pense qu'il est nécessaire de se faire aider par un professionnel, estime Christel Petitcollin. L'ennui, c'est que tous les psys ne sont pas formés à détecter la manipulation. Si vous tombez sur un praticien qui connaît mal le sujet, vous risquez de vous enfoncer plus qu'autre chose. Un truc simple : au sortir de la première séance, on doit se sentir plutôt mieux et non plus mal, résultat inévitable si le praticien a mal appréhendé la situation." 

Se souvenir des mauvaises choses


Un conseil pour essayer de retrouver le fil de sa vie : essayer de se souvenir de la personne qu'on était avant de tomber sur ce manipulateur. "Si on arrive à se souvenir de la personne enjouée et dynamique qu'on était, et que l'on se fixe comme but de retrouver cette personnalité, il y a de bonnes chances qu'on y parvienne", estime la psychothérapeute.
La guérison est tout à fait possible. Le challenge va consister à ne pas retomber dans les pattes du manipulateur. 
Ce qui risque de s'avérer très tentant dans les premiers temps. Pour résister, Christel Petitcollin a un petit conseil tout simple : écrire sur un post-it le top 5 des horreurs que le manipulateur a pu vous faire. Une envie de l'appeler ? Il suffit de ressortir ce post-it et de le relire pour réaliser la bêtise que l'on est sur le point de faire. Si l'envie de l'appeler se fait trop forte (surtout qu'il risque de redevenir super gentil pour essayer de récupérer sa victime), la tactique consiste à se changer les idées, par exemple en sortant se promener SANS son téléphone. 
Comme pour l'envie de cigarette du fumeur qui essaie d'arrêter, la pulsion devrait s'estomper. Au fil des mois, ces envies seront de moins en moins fréquentes, jusqu'à devenir inexistantes : c'est la guérison. On jette alors un regard beaucoup plus détaché et froid sur ce qui s'est passé et sur celui qu'on a eu tant de mal à quitter, ce qui semble, une fois la guérison obtenue, franchement surprenant.
Proches : être présent sans insister


La situation des proches d'une victime de manipulation est particulièrement délicate. D'un côté, ils voient la personne s'enfoncer, devenir l'ombre d'elle-même, tout en sachant que c'est à cause de cette personne "difficile" dont elle vous décrit les exactions par le menu. De l'autre, elle défend farouchement son bourreau, lui trouvant toutes sortes d'excuses. Et plus les amis ou la famille essaient de lui faire entendre raison, plus elle s'énerve, quitte à leur en vouloir et à se fâcher avec ces proches qui ne lui veulent pourtant que du bien.
"C'est pourquoi il ne faut pas être trop brusque, estime Christel Petitcollin. Sinon, l'intéressé risque de couper tout contact, ne supportant plus d'entendre critiquer son manipulateur. Cela ne sert à rien d'essayer de lui faire entendre raison contre son gré, cela ne fonctionnera pas." Mieux vaut essayer d'aborder les problèmes de façon plus général. Exemple : "Trouves-tu normal qu'un homme fasse ceci à sa femme, qu'une mère exige cela de son enfant..." Peut-être la victime conviendra-t-elle alors que non, dans l'absolu, ce n'est pas normal.

Mots très durs


Parfois, le manipulateur a tant d'emprise que même cette technique ne fonctionnera pas. Tout ce que l'on peut faire alors, en tant que proche, est de continuer à être présent. C'est très important puisque, comme nous l'avons déjà souligné, les manipulateurs ont tendance à isoler leur proie et à faire le vide autour d'elle. "Maintenir la présence par un simple coup de fil peut aider, même si on ne se dit plus que des banalités, puisqu'aucun sujet ne peut être vraiment abordé. Mais appeler une fois par mois, pour prendre des nouvelles, dire qu'on est là et que l'on pourra toujours compter sur nous, c'est déjà beaucoup." 

Plus tard, lorsque la personne a réalisé que l'autre n'est qu'un manipulateur, en phase de guérison, c'est l'attitude inverse qu'il convient d'adopter. "On peut alors employer des mots très durs, il ne faut surtout pas édulcorer, détaille la thérapeute. Il faut encourager la victime dans sa démarche de séparation et insister sur le fait que c'est l'autre qui a un problème, pas elle, et qu'elle n'y peut rien. Même le thérapeute doit user de cette technique presque violente."
Apaiser la relation, une situation improbable


Une fois le manège du manipulateur détecté, vous vous dites qu'il est peut-être possible de maintenir le contact avec cette personne qui a beaucoup compté. Après tout, si vous êtes aujourd'hui consciente des grosses ficelles qu'il utilise, il y a peu de risques que vous retombiez sous sa coupe. Christel Petitcollin n'est pas précisément de cet avis. Pour elle, au contraire, l'idéal est toujours de couper les ponts. "C'est très difficile. Mais les personnes qui ne se sentent pas capables ou pas prêtes à le faire sont en général les plus vulnérables. Le risque de les voir replonger n'est donc pas négligeable." 


Pour la thérapeute, l'idée d'avoir une relation apaisée avec le manipulateur est illusoire. L'ennui, c'est qu'on n'a parfois pas le choix que de maintenir un lien avec lui, quand on a fait des enfants ensemble, par exemple, ou qu'on travaille dans la même entreprise. "Il risque alors de continuer à essayer de manipuler, en se servant des enfants comme vecteur par exemple. Il y aura toujours des mesquineries, il faudra toujours le recadrer. Tout ce qu'il pourra faire pour vous embêter, il le fera : oubli du carnet de correspondance, devoirs pas faits pendant le week-end de garde..."

Fausses disputes


Une technique que beaucoup d'anciennes victimes emploient : lui lâcher la bride sur une chose qui vous importe peu. Exemple : les devoirs ne sont jamais faits quand les enfants rentrent. Pour la forme, vous continuez de pester après lui, vous feignez d'avoir l'air contrarié. 
Ainsi, il a l'impression de réussir à vous embêter alors que, pour vous, c'est moindre mal : vous savez que les devoirs ne sont jamais faits et vous vous organisez autrement. "J'ai également une patiente que le père manipulait. Une fois qu'elle s'est libérée de cette emprise, elle ne pouvait pas vraiment couper les ponts avec toute sa famille. Donc aujourd'hui elle s'arrange pour avoir régulièrement une dispute avec son père, sur un sujet récurrent. 
En quelque sorte, il s'agit de contre-manipulation." Attention, en arriver là exige d'être d'abord complètement sorti de l'emprise de l'autre et d'avoir le recul nécessaire sur la relation. Ce que seul le temps permet. 
Guérir le manipulateur est illusoire


Vous l'avez compris : c'est bien le manipulateur qui est malade et non pas la victime. Alors pourquoi ne pas prendre le "mal" à la source et le soigner lui ? Pourquoi ne pas rechercher ce qui l'a bloqué dans l'enfance pour le faire évoluer ? 


Réponse : parce qu'il n'en a pas envie, tout simplement. Le manipulateur se sent généralement très bien dans son rôle et il est persuadé que ce sont les autres, et non lui, qui ont un problème. Pour la thérapeute Christel Petitcollin, puisqu'il n'a pas d'affect, la situation ne lui pèse aucunement. 


Pourtant, nombre d'entre eux acceptent de consulter un psy lorsque leur victime les menace de les quitter. "Mais le manipulateur accepte de consulter tout simplement pour faire croire qu'il  va changer. En général, il vient pour deux ou trois séances, bien souvent chez le même psy que sa victime, ce qui théoriquement ne devrait pas se faire. Il n'est pas rare qu'il utilise ces séances pour continuer à culpabiliser l'autre, en inventant même parfois des choses que le thérapeute lui aurait dites."
L'espoir subsiste pourtant : en 15 ans de pratique, Christel Petitcollin dit avoir vu deux personnes manipulatrices désirer réellement changer. Et y parvenir.






 

 Je l'avais lu avant 2013 (article Grand Public) sans savoir que je lirais Madame Petit Colin ensuite....

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 11:44

La Victime - Comment s'en sortir ?

 
 

 Il faut  souligner toute la DANGEROSITÉ d’une relation avec un Manipulateur qui peut se solder par une véritable TRAGÉDIE. En effet, si la majorité des victimes échappent fort heureusement à leur Manipulateur en prenant la fuite, certaines seront ASSASSINÉES, d’autres encore se DONNERONT LA MORT
 
 La prise de conscience de la victime : 

La Victime  est noyée par la méchanceté et les attaques de son Manipulateur qui font désormais partie intégrante de la relation. L’espoir d’un changement définitif disparaît au fil des mois. En effet, la Victime prend progressivement conscience de la véritable personnalité de son adversaire qui ne souhaite aucunement changer, et qui ne peut donc, en conséquent, être aidé. Elle comprend que cette relation la détruit à petit feu, et que ses efforts pour sauvegarder la relation  sont vains… L’idée de fuir le ring germe dans son esprit et ne la quitte plus. Assommée parallèlement par la culpabilité, elle ne parvient toujours pas à trouver la force de quitter définitivement son partenaire. 
 
 Les allers-retours : 

Toutefois, la prise de conscience de la Victime va se traduire par des ruptures à répétition… suivies de retours auprès de son tortionnaire. Et oui, force est de constater qu’il s’agit d’un véritable défi que de quitter un Manipulateur !  
 
Le Manipulateur voyant cela va rejouer la carte de la séduction pour retenir sa Victime et si cela ne fonctionne pas, il va utiliser l'intimidation ou la menace. Il va dire à la Victime qu'elle ne peut rien faire sans lui et qu'elle est en état psychologique  perturbée.
 
Pourquoi est-il si difficile de quitter un manipulateur pervers ? 

 
La réponse est simple : parce qu’il ne vous laisse pas partir. En effet, si il y a bien une chose que le Manipulateur  ne supporte pas, c’est que sa proie lui échappe, se dérobe. 
Dans ce cas, il fait tout pour la récupérer. Coûte que coûte. Les techniques mises en place sont diaboliques et visent principalement le talon d’Achille de la Victime, à savoir la culpabilité et la dépendance. 
Il lui dira également qu’il l’aime. Il lui répétera souvent. Il pleurera aussi. Beaucoup. C’est qu’il se sent perdu sans plus personne à dominer, à sadiser, à humilier. 
A ce propos, insistons sur le fait que, dans tous les cas de figure, c’est la Victime qui prend l’initiative de la rupture. Jamais l’inverse. Tout simplement parce que (en bon vampire affectif) le Manipulateur  a besoin de sa dose d’énergie vitale. 
Mais aussi parce que l’avantage d’être quitté, c’est qu’on s’attire la sympathie et le soutien de son entourage. Pour réussir à se débarrasser définitivement d’un Manipulateur , il faut faire preuve de ténacité, se montrer forte, intransigeante et insensible. Et, croyez-moi, il en faut des tentatives de rupture pour y parvenir.
 
La fuite :

Elle peut intervenir à l’issue de plusieurs mois, voir de nombreuses années. L’INSTINCT DE SURVIE de la Victime prendra le pas sur la peur, et lui donnera la force de s’en aller. Jugeant qu’il n’y a plus d’autres alternatives et que sa vie est en danger, la victime se détachera de son Manipulateur de manière définitive.

 
Certaines auront préparé leur départ clandestinement, d’autres se verront fuir du jour au lendemain sans aucune préméditation.
 
 Une victime qui se reconstruit : 
 
Une psychologue invitée dans une émission de Jean Luc Delarue précisait que la destruction de la Victime n’était pas inhérente à la durée de la relation. En effet, la Victime sera dans un état chaotique, qu’elle soit restée 10 mois ou 10 ans avec son Manipulateur
 
En revanche, cette même psychologue évoquait le fait qu’une Victime qui aura su s’extraire du cadre de  la manipulation suffisamment tôt parviendra plus rapidement à remonter la pente qu’une personne ayant vécu sous emprise de nombreuses années. 
 
En clair, l’étape de l’après Manipulateur est nécessairement LONGUE et DOULOUREUSE, et l’est d’autant plus si le Manipulateur est continuellement présent dans la vie de la Victime.
 
La Victime va passer par plusieurs étapes successives :
 
     - La prise de conscience : 
 
La rupture va être une révélation, et va conforter la Victime dans l’idée que son Manipulateur a, depuis le tout premier jour, des problèmes majeurs irréparables. De nombreux éléments vont lui revenir en mémoire : elle les verra sous un jour nouveau, non plus comme des « malentendus » mais comme des INDICES qu’elle n’a pas su interpréter, des pistes qu’elle a  occultées inconsciemment pour ne pas voir la réalité en face. Elle se confrontera aux dégâts engendrés par cette fâcheuse expérience. 
 
    - La culpabilité de « n’avoir rien pu faire » : 
 
Cette culpabilité, tant sollicitée par le Manipulateur lors de la relation, ne s’envolera pas du jour au lendemain. Elle continuera à tourmenter la Victime qui se sentira toujours, à certains moments, responsable du tournant qu’a pris la situation. Cette culpabilité disparaîtra progressivement, mais occasionnera des souffrances difficilement surmontables dans les premiers temps.
 
     - La dissipation du brouillard 
 
La Victime ne va cesser de dépenser une énergie considérable à ressasser cette relation. Toutefois, cette gymnastique psychique va porter ses fruits. En effet, notre Victime va finir par acquérir les éléments de compréhension qui vont lui permettre de s’extraire définitivement de cette emprise destructrice. 
 
En plus de se remettre en question, elle va finir par cerner la véritable personnalité de son manipulateur, et identifier précisément le piège dans lequel elle est tombée. Elle va prendre conscience qu’elle a, au cours de cette relation, été salie, abusée et humiliée.
 Paradoxalement, elle ne s’en sentira que mieux, car cette constatation signera la fin d’une culpabilité qui la rongeait jusqu’à présent.
 
 
     - La reconquête de l’estime et de la confiance en soi :
 
 La Victime, alors libérée d’un poids, va réapprendre à s’écouter et à se respecter. Elle cessera de nier ses désirs et s’accordera du temps pour les satisfaire. Elle identifiera les éléments de sa PROPRE PERSONNALITÉ qui l’ont conduit à tomber dans les griffes d’un être démoniaque, et mobilisera toute sa vigilance pour ne pas revivre une pareille expérience.
 
 De ce fait, elle évoluera dans une méfiance latente qui pourra, à certains moments, la faire basculer dans la paranoïa. Elle sera encore régulièrement sujette à des périodes de mal-être et à des cauchemars qui la renverront directement à son Manipulateur. 
 
La Victime aura toutefois, à ce stade de l’étape , fait des progrès considérables. Le temps sera un remède efficace pour lui permettre d’exorciser définitivement ses démons tenaces.
 
     - Une culpabilité qui change de visage : 
 
En effet, si la Victime culpabilisait auparavant d’avoir pu être responsable de cette situation catastrophique, elle culpabilisera désormais d’avoir été assez naïve pour ne pas avoir su démasquer la supercherie…et pour avoir accordé sa confiance à quelqu'un qui ne mérite pas ce titre.
 
Comme vous pouvez le constater, les cicatrices que les Manipulateurs infligent à leurs Victimes sont marquées au fer rouge…
 
La vie après  est source d’épreuves certes, mais aussi d’enrichissements qu’il faut savoir identifier pour se sortir grandi d’une expérience aussi douloureuse.
 



Profil de la victime
Si l'on a l'impression que les pervers manipulateurs, pervers narcissiques ou manipulateurs destructeurs (chacun choisi le terme qu'il préfère) sont tous clonés les uns sur les autres avec un mode opératoire quasi identique (détruire sa proie en lui faisant perdre toute identité sociale par la perte de son emploi, son logement et la garde des enfants), l'on peut constater aussi que les victimes se ressemblent toutes.

Les hommes comme les femmes sont autant victimes de ces tueurs psychologiques. Et oui la maltraitance psychologique n'est pas l'apanage des hommes bien au contraire. Mais hommes commes femmes, la proie favorite des pervers manipulateurs sont les personnes dites "surdoués".
Le lien entre les enfants surdoués/adultes qu'ils sont devenus et les pervers manipulateurs a déjà été mis en évidence par de nombreux psys. Les victimes retrouvent ainsi quasi systématiquement ces points communs :

- Ils sont autodidactes : se sont en règle générale d'anciens enfants surdoués qui s'ignorent mis au ban de l'éducation nationale qui n'a pas su les révéler.
- Ils sont hypersensibles, généreux, avec une certaine propension à la culpabilité.
- Ils réussissent assez brillamment dans tous les domaines qu'ils touchent même s'ils ne sont pas diplômés.
- Ils sont socialement bien intégrés, ont le sens de l'humour, sont assez "cool".
 
Les enfants nés de ce couple hériteront des capacités intellectuelles du parent surdoué, et de tout ce qui va avec : l'hypersensibilité, la difficulté d'intégration scolaire etc...
Et c'est a ce titre que les professionnels de la protection de l'enfance vont complètement passer à côté du point le plus important. Ils vont alors accuser le parent victime de créer des troubles psychologiques chez l'enfant, alors que la surdouance n'est pas un trouble psychologique mais neurologique (c'est un fonctionnement cérébral qui ne peut se changer). 
 
 
C'est donc à cause de leur manque de connaissance dans le domaine qu'ils demanderont à retirer les enfants au parent victime pour le placer soit chez le bourreau (qui lui cache ses troubles psychiatriques) ou en institution. Mais comme les enfants sont hypersensibles, les professionnels signent à ce moment là l'arrêt de mort des enfants qui développeront de graves séquelles psychologiques.
Chimie de la victime
 
La mémoire traumatique, trouble implicite de la mémoire émotionnelle, est une conséquence psychotraumatique des violences les plus graves se traduisant par des réminiscences intrusives qui envahissent la conscience (flash-back, illusions sensorielles, cauchemars) et qui font revivre à l’identique, tout ou partie du traumatisme, avec la même détresse, la même terreur et les mêmes réactions physiologiques, somatiques et psychologiques que celles vécues lors des violences. Anhistorique, non-intégrée, hypersensible, elle est déclenchée par des sensations, des affects, des situations qui rappellent, consciemment ou non, les violences ou des éléments de leur contexte, et ce jusqu’à des dizaines d’années après le traumatisme
 
 
Elle est particulièrement fréquente chez les victimes de violences sexuelles, de maltraitance dans l’enfance et d’actes de barbarie et de tortures, et elle est à l’origine des symptômes psychotraumatiques les plus graves, les plus chroniques et les plus invalidants.

Très difficile à calmer, la mémoire traumatique peut, particulièrement quand elle est parcellaire ou sensorielle, ne pas être identifiée ni reliée au traumatisme ce qui la rend d’autant plus déstabilisante et déstructurante (impression de danger et de mort imminents, de devenir fou). 
 
Elle s’apparente à une bombe prête à se déclencher à tout moment, transformant la vie en un terrain miné, nécessitant une hypervigilance et une mise en place de stratégies d’évitements et de contrôles épuisants et handicapants (évitements des situations, de sensations, de la pensée, des émotions) ainsi que d’auto-traitement par des conduites dissociantes qui permettent de s’anesthésier. 
Les mécanismes neuro-biologiques et neuro-physiologiques qui la sous-tendent commencent depuis quelques années à être bien connus et permettent d’élaborer des modèles théoriques qui éclairent la génèse de nombreux symptômes psychotraumatiques mais aussi de troubles psychiques associés très souvent présents et difficiles à comprendre chez les victimes comme les troubles de la personnalité, du comportement et des conduites (particulièrement les conduites à risque, les conduites auto-agressives et les addictions). 
Étude clinique et recherche fondamentale en neurosciences s’associent comme le souhaitait Freud pour proposer un modèle explicatif cohérent utilisable pour la clinique et le traitement.

Mécanismes à l’oeuvre :
Les mécanismes neuro-biologiques qui sont à l’origine de cette mémoire traumatique sont assimilables à des mécanismes de sauvegarde exceptionnels qui, pour échapper à un risque vital intrinsèque cardio-vasculaire et neurologique induit par une réponse émotionnelle dépassée et non contrôlée, vont faire disjoncter le circuit de réponse émotionnelle (comme dans un circuit électrique en surtension qui disjoncte pour sauvegarder les appareils). Le circuit neurologique en question est le système limbique dont les principales structures sont les amygdales, les hippocampes et le cortex associatif; 
lors d’un danger les amygdales, structures cérébrales sous-corticales qui contrôlent les réponses émotionnelles et la mémoire émotionnelle implicite sont activées et vont, avant même que le cortex sensoriel et associatif soit informé et puisse lire et interpréter l’événement, déclencher une réponse émotionnelle par l’intermédiaire de la production d’adrénaline par le système nerveux autonome (pour augmenter le rythme et le débit cardiaque la pression artérielle, la fréquence cardiaque et stimuler la glucogénèse) et de la production de cortisol par l’axe hypothalamo-hypohyso-surrénalien (pour stimuler la néoglucogénèse) dont le but est de fournir à l’organisme avec de l’oxygène et du glucose disponibles en grande quantité, les ressources en énergie nécessaires aux organes pour répondre au danger (affrontement ou fuite). 
 
Les amygdales donnent aussi simultanément des informations émotionnelles au cortex associatif pour qu’il puisse en tenir compte afin d’ analyser le danger et de prendre des décisions et à l’hippocampe, qui est le “logiciel” indispensable pour traiteret stocker les souvenirs et les apprentissages et aller les rechercher ensuite. Une fois les amygdales“allumées” elles ne peuvent se moduler ou s’éteindre que par l’action du cortex associatif et de son travail d’analyse et de prise de décisions, aidé en cela par la “banque de données” de souvenirs d’apprentissage et de repères spatio-temporels que lui a fourni l’hippocampe. 
Lors de violences extrêmes, incompréhensibles, confrontant à l’implacable entreprise de destruction de l’agresseur, à sa mort imminente, sans échappatoire possible avec une impuissance totale et faisant s’effondrer toute les certitudes acquises, le cortex et l’hippocampe sont dans l’incapacité de se représenter l’événement, de l’intégrer et de relier à des connaissances ou des repères acquis et donc de moduler ou d’éteindre les amygdales : 

la réponse émotionnelle reste maximale et les taux d’adrénaline et de cortisol deviennent toxiques pour l’organisme, toxicité cardiaque et vasculaire pour l’adrénaline(risque d’infarctus du myocarde de stress et d’hypertension maligne), toxicité neurologique pour le cortisol (risque épileptique et de mort neuronale par apoptose pouvant aller jusqu’à 30% du volume de certaines structures, hippocampe et cortex préfrontal), véritable “survoltage” confrontant à un risque de mort imminente qui entraîne la mise en place d’une voie de secours exceptionnelle qui va faire disjoncter le circuit limbique , déconnecter les amygdales et éteindre la réponse émotionnelle grâce à la secrétion par le cerveau de drogues dissociantes endogènes, endorphines et drogues “kétamine-like” (des antagonistes des récepteurs NMDA du système glutamatergique). 
 
Les amygdales sont éteintes et malgré les violences qui se poursuivent il n’y a plus de réponse émotionnelle donc plus de risque vital, plus de souffrance physique les endorphines produisant une analgésie. Les amygdales sont déconnectées des hippocampes, la mémoire émotionnelle ne va pas pouvoir être traitée et intégrée et va rester piégée : c’est la mémoire traumatique; les amygdales sont déconnectées du cortex qui ne reçoit plus d’information émotionnelle les stimuli traumatiques vont continuer d’arriver au cortex sensoriel mais ils vont être traités sans connotation émotionnelle et sans souffrance physique ce qui va donner une impression d’étrangeté, d’irréalité, de dépersonnalisation, d’être spectateur des événements, les drogues “kétamine-like” de plus entraînent des sensations detransformations corporelles et de distorsions spatio-temporelles : 
c’est la dissociation péri-traumatique.

Au total le risque vital lié au stress extrême généré par les violences est évité au prix d’une disjonction responsable d’une mémoire traumatique et de symptômes dissociatifs.

Pour éviter de déclencher la mémoire traumatique, des conduites de contrôle et d’évitement vont ensuite être mis en place par la victime. Mais quand ces conduites ne suffisent plus et que la mémoire traumatique “explose” entraînant détresse, terreur et angoisse insupportables, le plus souvent seules des conduites “d’auto-traitement” dissociantes dont la victime a fait l’expérience de leur efficacité vont pouvoir calmer l’état de détresse. 
 
Il s’agit alors de redéclencher la disjonction du circuit émotionnel en augmentant le niveau de stress pour recréer un niveau de survoltage suffisant,par des conduites agressives contre soi-même (tentatives de suicide, auto-mutilations) ou contre autrui,des conduites à risque de mise en danger, des prises de produits excitants (amphétamines) ou en le déclenchant directement par des drogues dissociantes (alcool, cannabis, héroïne....). 
 
Cette disjonction provoquée va entraîner une anesthésie affective et physique, une dissociation et calmer l’angoisse, mais elle va aussi recharger et aggraver la mémoire traumatique et créer une dépendance aux drogues dissociantes. 
Ces conduites dissociantes qui s’imposent sont à la fois paradoxales et déroutantes, douloureuses et incompréhensibles pour les victimes et pour les professionnels qui s’en occupent, elles sont responsables de sentiments de culpabilité, de honte, d’étrangeté, de dépersonnalisation et d’une vulnérabilité accrue face au monde extérieur et plus particulièrement face aux agresseurs, 
lesquels connaissent bien par expériences ces phénomènes dont ils profitent pour assurer leur emprise sur les victimes et pour les instrumentaliser (ils sont eux-mêmes aux prises avec une mémoire traumatique et ils utilisent les victimes pour gérer à leur place les conduites d’évitement et pour se dissocier grâce aux explosions de violence qu’ils leur font subir, ce qui permet aux agresseurs de s’anesthésier, les victimes étant leur “drogue”) .
 
Le pervers manipulateur
« Chez un pervers, la domination est sournoise et niée. 



La soumission de l'autre ne suffit pas, il faut s'approprier sa substance. »

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 12:03

J'avais tout ceci, mais pour ma part je déconseille très vivement d'analyser ou de te tenter d'analyser la situation tout(e) seul(e) et non soutenu(e) par un professionnel qui à mes yeux permet d'aider à faire convenablement la "part des choses, des domaines et des personnes", de surcroît ajouté d'une douance. Tout ceci à titre indicatif, ce sujet m'avait intéressée. Consultes assez rapidement, autant que tu le peux quelqu'un et sinon prends ton temps. Respires. cat

"

Evidemment, il ne s'agit pas de se méfier de chaque personne que nous trouvons sympathique. Heureusement, il existe de nombreux individus réellement affirmés qui n'ont pas besoin d'artifices ou de manigances pour être appréciés. 
Ils savent exprimer clairement et sincèrement leurs opinions, désirs ou sentiments. Les personnes affirmées respectent aussi les désirs, les besoins, les sentiments et les opinions des autres. "

La violence perverse au quotidien 
Marie-France Hirigoyen 

Un individu pervers est constamment pervers ; il est fixé dans ce mode de relation à l’autre et ne se remet en question à aucun moment. 
Même si sa perversité passe inaperçue un certain temps, elle s’exprimera dans chaque situation où il aura à s’engager et à reconnaître sa part de responsabilité, car il lui est impossible de se remettre en question. 
Ces individus ne peuvent exister qu’en « cassant » quelqu’un : il leur faut rabaisser les autres pour acquérir une bonne estime de soi, et pas là même acquérir le pouvoir, car ils sont avides d’admiration et d’approbation.
 
Ils savent naturellement manipuler, ce qui semble un atout dans le monde des affaires ou de la politique. On les craint également car on sait instinctivement qu’il vaut mieux être avec eux que contre eux. C’est la loi du plus fort.
 
La perversité ne provient pas d’un trouble psychiatrique mais d’une froide rationalité combinée à une incapacité à considérer les autres comme des êtres humains. 
Un certain nombre de ces pervers commettent des actes délictueux pour lesquels ils sont jugés, mais la plupart usent de leur charme et de leurs facultés d’adaptation pour se frayer un chemin dans la société en laissant derrière eux des personnes blessées et des vies dévastées.
 
Ne pas nommer la perversion est un acte encore plus grave, puisque c’est alors laisser la victime démunie, agressée et aggressable à merci.
Le premier acte de ces prédateurs consiste à paralyser leurs victimes pour les empêcher de se défendre.
Une personne qui a subi une agression psychique telle que le harcèlement moral est réellement une victime, puisque son psychisme a été altéré de façon plus ou moins durable.
 
J’ai choisi délibérément d’utiliser les termes agresseur et agressé, car il s’agit d’une violence avérée, même si elle est occulte, qui tend à s’attaquer à l’identité de l’autre, et a lui retirer toute individualité. C’est un processus réel de destruction morale, qui peut conduire à la maladie mentale ou au suicide. 
Je garderai également la dénomination de « pervers », parce qu’elle renvoie clairement à la notion d’abus, comme c’est le cas avec tous les pervers. Cela débute par un abus de pouvoir, se poursuit par un abus narcissique au sens où l’autre perd toute estime de soi, et peut aboutir parfois à un abus sexuel.
 
De petits actes pervers sont si quotidiens qu’ils paraissent la norme. Cela commence par un simple manque de respect, du mensonge ou de la manipulation. Nous ne trouvons cela insupportable que si nous sommes atteints directement. 
 
Puis, si le groupe social dans lequel ces conduites apparaissent ne réagit pas, cela se transforme progressivement en conduites perverses avérées qui ont des conséquences graves sur la santé psychologique des victimes. N’étant pas sûres d’être entendues, celles-ci se taisent et souffrent en silence.
 
La difficulté des transcriptions cliniques réside dans le fait que chaque mot, chaque intonation, pris séparément, paraissent anodins, mais leur ensemble crée un processus destructeur Cela ne les empêche pas de donner le change par ailleurs et de paraître tout à fait adaptés à la société.
 
Les agressions sont subtiles, il n’y a pas de traces tangibles et les témoins tendent à interpréter comme de simples relations conflictuelles ou passionnelles entre deux personnes caractérielles ce qui est une tentative violente de destruction morale et même physique de l’autre, parfois réussie.
 
Un individu narcissique impose son emprise pour retenir l’autre, mais il craint que l’autre ne soit trop proche, ne vienne m’envahir. Il s’agit donc de le maintenir dans une relation de dépendance ou même de propriété pour vérifier sa toute-puissance.
 
Le partenaire doit rester là pour être frustré en permanence ; il faut en même temps l’empêcher de penser afin qu’il ne prenne pas conscience du processus.
 
 
L’emprise est mise en place par un individu narcissique qui veut paralyser son partenaire en le mettant en position de flou et d’incertitude. Cela lui évite de s’engager dans une relation de couple qui lui fait peur.
 
Il la retient par un discours double…
 
La violence perverse apparaît dans les moments de crise quand un individu qui a des défenses perverses ne peut pas assumer la responsabilité d’un choix difficile.
Parfois il ne s’agit pas d’un mouvement pervers transitoire, mais de la révélation d’une perversité jusqu’alors occultée. 
La haine qui était masquée apparaît au grand jour, très proche d’un délire de persécution. Pour que cela soit crédité, il faut disqualifier l’autre en le poussant à un comportement répréhensible.
 
La victime aurait pu avoir une réaction violente devant cette trahison, auquel cas elle aurait été qualifiée de violente. Au contraire, elle s’effondre, et est considérée comme folle, dépressive. 
Dans tous les cas elle est en faute. Puisqu’elle ne se remet pas en faute par des réactions excessives, il ne reste que les insinuations et la médisance pour la disqualifier.
 
Les divorces d’avec un pervers narcissique, quel que soit celui qui est à l’initiative de la séparation, sont presque toujours violents et procéduriers. Les pervers maintiennent le lien par le biais des lettres recommandées, des avocats, de la justice. Plus la pulsion d’emprise est forte, plus grands sont le ressentiment et la colère.
 
Les victimes savent rarement utiliser la loi, alors que l’agresseur, étant très proche d’une structure paranoïaque, saura faire les procédures nécessaires.
Dans une manœuvre perverse, le but est de déstabiliser l’autre et de le faire douter de lui-même et des autres. Pour cela, tout est bon, les sous-entendus, le mensonge, les invraisemblances.
 
Au début, elle (la victime) se justifie, puis elle se rend compte que plus elle se justifie, plus elle paraît coupable.
 
A toutes les insinuations du persécuteur, il est impossible à la victime de répondre puisqu’elle ne sait pas à quoi il fait référence.
Seule la loi peut limiter la portée de la violence car le pervers narcissique tient à garder une apparence de légitimité.
 
Le refus de communication directe est l’arme absolue des pervers. La victime se trouve obligée de faire les demandes et les réponses et, s’avançant à découvert, évidemment commet des erreurs qui sont relevées par l’agresseur pour pointer la nullité de la victime. 
Le recours à des lettres recommandées agressives dans le sous-entendu ou l’allusion est une manœuvre habile pour déstabiliser sans trace. Il ne s’agit pas d’échange. C’est une agression unilatérale où l’agressé est empêché de réagir et de se défendre.
 
Un vrai pervers ne lâche jamais sa proie. Il est persuadé qu’il a raison, il n’a ni scrupule ni remords.
 
Cette situation ne résulte pas de malentendus consécutifs à une séparation passionnelle, mais d’un comportement pathologique de l’agresseur, qui entraîne chez la victime un comportement pathologique. 
Etant donné qu’il n’y a pas de dialogue possible entre eux, ils sont entraînés l’un et l’autre dans un cercle infernal, destructeur pour eux mais aussi pour les enfants.
 
 
Techniques du manipulateur
 
Etape 1: Se faire passer pour le contraire de ce qu’il est : 

Voici la base sur laquelle repose tout l’empire du Pervers manipulateur. Le principe est simple mais redoutablement efficace. 

En effet, le Pervers manipulateur, en adoptant un rôle aux antipodes de ce qu’il est réellement n’éveille pas la moindre méfiance à son égard. 
Qui pourrait, par exemple, soupçonner une assistante sociale de maltraiter ses 
enfants ? 


Ainsi le Pervers manipulateur va user de diverses méthodes : 


     - Il affirme le contraire de ce qu’il pense : de façon persuasive et convaincante ;


     - Il mime les comportements de la personne qu’il courtise : afin de convaincre sa victime qu’il incarne sa parfaite complémentarité ;


     - Il use de fausse modestie : Bien qu’il ne doute pas de sa supériorité, il s’affiche simple et humble ;


     - Il ment : Un Pervers manipulateur ne cesse de mentir en toutes circonstances.



Etape 2 : Séduire : 


Il s’agit de la suite logique pour notre Pervers manipulateur qui va, le temps d’amadouer sa proie, redoubler d’efforts pour justifier, en quelque sorte, le personnage fantastique qu’il affiche.

     - Il est on ne peut plus SERVIABLE : D’une manière générale, le Pervers manipulateur est toujours prêt à rendre service. 
Des heures supérieures pour faire plaisir à son patron aux coups de main rendus à la voisine du coin, le Pervers manipulateur met le paquet pour véhiculer l’image d’une personne sympathique, agréable et digne de confiance ;


     - Il use de compliments et de flatteries : Le Pervers manipulateur aime caresser son partenaire dans le sens du poil, pour un temps tout du moins…

Etape 3 : Se protéger : 

Tout le monde le sait, il est extrêmement difficile de faire semblant sur le long terme. C’est un peu comme garder son calme face à une personne qui vous énerve à un plus haut point. 

En effet, arrive inévitablement le moment où l’impulsivité reprend le dessus, et où vous vous laissez glisser vers la colère et l’offensive. Et bien, il en est de même pour le Pervers manipulateur. 
Les deux techniques précédentes nécessitant une énergie considérable, le Pervers manipulateur va faire en sorte de s’accorder quelques moments de calme pour ne pas se trahir lui-même.


     - Il cultive le mystère sur son passé : il préfère largement le suggérer plutôt que d’en parler explicitement. (Nous allons y revenir…)


     - Il répond de façon flou : nourrissant ainsi les doutes et les questionnements de sa victime ;


     - Il cloisonne ses relations : de façon à ne pas éveiller les soupçons sur son jeu de rôle bâti sur du vent et des mensonges ;  

     - Il attaque « en cachette » : C’est le principe de DISSIMULATION. Il se montre sous son vrai jour en "privé"...





Etape 4 : Se montrer ambivalent et paradoxal : 


Voici là une arme efficace utilisée nécessairement par tout bon Pervers manipulateur qui se respecte. En effet, sa discipline repose essentiellement sur le PARADOXE et l’AMBIVALENCE.


     - Il affiche des attitudes qui ne correspondent pas à ses paroles : 
Exemple : Le Pervers manipulateur se dira d’accord pour partir en vacances en Tunisie. Une fois sur place, il se montrera des plus exécrables, affirmant qu’il n’a jamais voulu passer ses vacances ici et que l’Egypte était sa destination favorite !


     - Il dit une chose et son contraire dans la même phrase : Principe totalement déstabilisant qui rend toute communication impossible. Le but est ici d’épuiser sa victime qui tentera tant bien que mal de pointer ces discordances. Elle finira par avoir le cerveau retourné, et c’est à ce moment précis que le Pervers manipulateur lancera ses plus tranchantes attaques, afin d’assommer littéralement sa victime. 


     - l’ « HUMOUR PERVERS  » : Le Pervers manipulateur aime par-dessus tout lancer des attaques sanglantes et vicieuses sous le prétexte de la rigolade. Sa victime ne saura pas si « c’est du lard ou du cochon », et c’est le but ! Le Pervers manipulateur se délecte de l’humour mesquin, piquant, et en use à outrance.

     - Il valorise et dévalorise : Le Pervers manipulateur aime se mettre sur un piédestal et dévaloriser parallèlement sa victime. Pour cela, il va :


          • Faire croire en sa supériorité : Le Pervers manipulateur sait tout mieux que tout le monde ; Dans sa forme narcissique il est le seul représentant de Dieu sur terre, il sait tout sur tout, il n’y a que lui, il a droit de vie ou de mort sur tout ce qui l’entoure


          • Dévaloriser l’autre : Le Pervers manipulateur se plait à dénigrer et à rabaisser sa victime ; La proie va ainsi perdre confiance en elle, ne plus savoir qui elle est et ainsi sera plus vulnérable. 


          • Calomnier : Le Pervers manipulateur ne cesse de critiquer implicitement ou explicitement son entourage, et en particulier les proches de sa victime. Il aime faire germer le doute dans l’esprit de cette dernière. 
Par la même occasion, il tente allègrement de semer les histoires et de provoquer des disputes, fatales l’espère-t-il… L’objectif étant de couper sa proie de toute relation et de tout contact avec amis, famille, …Il aura ainsi sa proie pour lui seul et en fera ce qu’il souhaite



Etape 5 se déresponsabiliser : Culpabilisation et victimisation 

Le Pervers manipulateur n’est pas  pour autant un modèle de courage, il ne va pas se mettre au devant en public : il n’assume pas ses prises de position, ses choix, ses actes. Pour se démettre de ses responsabilités, il dispose de toute une palette de stratégies sournoises et subtiles :


     - Il culpabilise l’autre : La culpabilisation est la marque de fabrique du Pervers manipulateur ! Rien de plus efficace que de pointer les tords (réels ou fictifs) de l’autre pour faire l’impasse sur ses propres responsabilités !


     - Il fait faire ses commissions par les autres : afin de pouvoir revenir sur ces dernières en feintant qu’elles n’ont jamais été affirmées par lui, mais par un intermédiaire ;


     - Il cache pour mieux montrer : Il ne communique pas clairement ses intentions, fait des allusions subtiles de façon à suggérer l’idée à sa victime. C’est le principe de l’INDUCTION. Ainsi, il peut  conduire une personne à faire quelque chose contre son gré sans n’avoir rien formulé explicitement. S’il se heurte à un refus, il lui suffira tout simplement d’affirmer qu’il n’a jamais rien demandé, et que sa victime frise la paranoïa ! L’induction est un moyen redoutablement efficace pour permettre au Pervers manipulateur de fuir ses responsabilités, et de culpabiliser sa victime par la même occasion ;


     - Il invoque des raisons logiques pour déguiser sa demande : Il s’agit là encore d’une manière sournoise de justifier toutes ses exigences ;


     - Il exige une attitude irréprochable de sa victime pour l'être à son tour : Ainsi, le moindre « faux pas » (réel ou imaginaire encore une fois) sera pointé par le Pervers manipulateur comme étant la source de son comportement irrespectueux. Il se plait également à "utiliser les principes moraux des autres" pour arriver à ses fins.


     - La VICTIMISATION : Tout un art ! Le Pervers manipulateur excelle dans cette pratique qui consiste pour lui à jouer la victime. Ce statut justifie pour lui ses moindres faits et gestes. Il l’utilisera sans relâche pour tantôt s’attirer la pitié de son entourage, tantôt culpabiliser son partenaire. Le Pervers manipulateur est talentueux pour pleurer sur commande et jouer au petit malheureux à qui la vie n’a rien épargné…

     - Il se fait passer pour « fou », « amnésique » : il n’hésitera pas à feindre la folie ou le trou de mémoire pour justifier ses pires actes.


Etape 6 La mauvaise foi : 


Voici là une belle caractéristique de la personnalité Pervers manipulateur. En effet, le Pervers manipulateur ne reconnaîtra JAMAIS un soupçon de tord et/ou de mensonge. S’il le fait, ça ne sera qu’à demi-mot, ponctué de justifications visant à le déresponsabiliser.


     - Il nie les évidences et la réalité : Montrez un frisbee à un pervers manipulateur si ce dernier le retourne et vous affirme que c’est un plateau à fromage, vous aurez beau lui montrer qu’il est écrit  frisbee au recto de l’objet, il continuera à vous soutenir en élevant de plus en plus la voix que c’est un plateau à fromage.


     - Il change de sujet au cours d’une conversation ou fuit l’entretien : En d’autres termes, il noie le poisson pour étouffer ce qui le dérange. Par la même occasion, il déstabilise son adversaire.


Etape 7 S’imposer au détriment d’autrui : 


Le Pervers manipulateur se plait à montrer qu’il a les cartes en main, et qu’il est en mesure de conduire les choses là où il le désire.


     - Il affirme des fausses vérités invérifiables : afin de faire perdre toute valeur aux critiques portées à l’encontre de ses arguments. Il impose de cette façon la fin d’une discussion, d’un débat ; 


     - Il utilise le dernier moment pour faire agir autrui : la victime n’aura plus le choix et se verra dans l’obligation de s’exécuter, sous peine de se heurter à un Pervers manipulateur outré par ce manque de collaboration !

     - Il menace ou fait du chantage ouvert.




Etape 8  S’approprier pleinement la victime : 

Avant dernier objectif du Pervers manipulateur : POSSÉDER sa victime. Pour cela, il procède de la façon suivante :


     - Il efface la limite entre sa victime et lui : Pour se faire, il s’approprie les qualités de sa proie, et lui délègue ses propres traits de caractère (principe de projection)


     - Il crée une relation de dépendance : après avoir coupé sa proie de tout son entourage, il inhibe la pensée critique de sa victime par le biais de ses attaques quotidiennes alternées par des phases de séduction. Il fait en sorte que la victime se sente responsable du climat malsain dans lequel elle évolue ( la victime est systématiquement un être qui a une forte propension à culpabiliser );


     - Il empêche la victime de satisfaire ses désirs : Pour le Pervers manipulateur, il n’y a de place que pour ses propres désirs. La victime est d’ailleurs là pour les satisfaire…


Etape 9. Détruire la victime :



Là est l’ultime but du Pervers manipulateur : Détruire sa victime. Pour cela, il procède de la façon suivante :



Il met en exergue toutes les méthodes précédemment citées et multipliant les attaques et les fréquences, la victime n’a aucun répit, isolée de tous, ayant perdu tous se repères, culpabilisant à outrance soit elle fuit en abandonnant tout derrière elle (le pervers le lui reprochera bien évidement si action en justice), soit elle reste et le pervers aura deux options soit dans un premier temps,  
il pousse sa proie au suicide, soit c’est lui qui part et mènera campagne de dénigrement et attaquera par tout moyen sa proie jusqu’à ce qu’elle craque (en se servant des enfants comme arme, des finances, des biens communs, ….)
 
 
 Le reconnaître :
 
Au delà de 10 réponses positives, on peut parler de pervers manipulateur, au délà de 25 réponses positives, il s'agira d'un pervers narcissique. Ne vous inquiétez pas, nous avons tous des traits de caractère que nous pouvons reconnaître dans ce questionnaire, sans pour autant faire de nous des personnes dangereuses. Suivez bien les consignes de comptage des réponses et vous saurez à qui vous avez à faire.
 
1- Il culpabilise les autres, au nom du lien familial, de l'amitié, de l'amour, de la conscience professionnelle, etc.
2- Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités.
3- Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions.
4- Il répond très souvent de façon floue.
5- Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments, selon les personnes ou les situations.
6- Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.
7- Il fait croire aux autres qu'ils doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et aux questions.
8- Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres: il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge.
9- Il fait faire ses messages par autrui ou par des intermédiaires.
10- Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner et peut provoquer la rupture d'un couple.
11- Il sait se placer en victime pour qu'on le plaigne : maladie exagérée, entourage "difficile", surcharge de travail, etc.)
12- Il ignore les demandes (même s'il dit s'en occuper).
13- Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins (notions d'humanité, de charité...)
14- Il menace de façon déguisée ou fait un chantage ouvert.
15- Il change carrément de sujet au cours d'une conversation.
16- Il évite ou s'échappe de l'entretien, de la réunion.
17- Il mise sur l'ignorance des autres et fait croire à sa supériorité.
18- Il ment.
19- Il prêche le faux pour savoir le vrai, déforme et interprète.
20- Il est égocentrique.
21- Il peut-être jaloux même s'il est un parent ou un conjoint.
22- Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.
23- Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.
24- Il utilise souvent le dernier moment pour demander, ordonner, ou faire agir autrui.
25- Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes, ses actes ou son mode de vie répondent au schéma opposé.
26- Il utilise les flatteries pour nous plaire, fait des cadeaux ou se met soudain aux petits soins pour nous.
27- Il produit un état de malaise ou un sentiment de non-liberté (piège).
28- Il est efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d'autrui.
29- Il nous fait faire des choses que nous n'aurions probablement pas faites de notre propre gré.
30- Il est constamment l'objet de discussions entre gens qui le connaissent, même s'il n'est pas là.
 
        Portrait du bourreau : (le pervers manipulateur ou narcissique)


Il est souvent très charmant au premier abord avec un aplomb déconcertant et sait être très persuasif. Puis son ton se fait monocorde, son discours condescendant, son air supérieur. Ses armes favorites : isoler, disqualifier, refuser la communication, brimer. Inutile de le(a) raisonner.


Il n'éprouve pas de culpabilité (devant la loi il peut faire semblant). Son talent : taper là où ça fait mal et se faire passer lui-même pour victime de la prétendue incompétence ou malveillance de son bouc émissaire.

Lorsque la cible décide de se soustraire à ses assauts, il peut faire preuve de gentillesse (pour la ramener dans ses filets), sinon il se cherche une autre proie.



        Portrait de la " victime "

Douée, consciencieuse, avenante, donne le meilleur d'elle-même. Des qualités que le pervers convoite. Vive et extravertie, qui exprime ses réussites et ses bonheurs. Généreuse, elle ne peut se résoudre à la perversité et il n'est pas rare qu'elle cherche des excuses à son bourreau.


Ce qui accroît sa vulnérabilité, c'est son sens des responsabilités et sa propension à se culpabiliser… elle admet trop facilement la critique et se tue à donner satisfaction.
les multiples facettes
                                               LES DIFFERENTS MASQUES DU MANIPULATEUR

Les manipulateurs se dissimulent souvent sous différents masques. Ils sont aussi passés maîtres dans l'art de modifier ces faux visages à volonté, selon la personne, la situation et le but visé. Le même individu ne peut posséder qu'un seul de ses profils ou bien plusieurs.

Le manipulateur dit sympathique

C’est le plus fréquent. Il est souriant, bon vivant, sait parfois se montrer attentif aux autres, mais ce n'est qu'un leurre. Il crée rapidement des relations de sympathie, mais pour maintenir les autres sous sa coupe. Il n'hésite pas pour cela à mentir, affabuler, se contredire, mais toujours avec bonne humeur. Et si vous percez à jour ses contradictions, il manipule les mots de telle façon que vous vous trouviez, vous, en état d'accusation mensongère. Et donc coupable.

La différence entre le manipulateur dit sympathique et la personne vraiment sympathique.

Evidemment, il ne s'agit pas de se méfier de chaque personne que nous trouvons sympathique. Heureusement, il existe de nombreux individus réellement affirmés qui n'ont pas besoin d'artifices ou de manigances pour être appréciés. 
Ils savent exprimer clairement et sincèrement leurs opinions, désirs ou sentiments. Les personnes affirmées respectent aussi les désirs, les besoins, les sentiments et les opinions des autres. 
Rien ne nous fait sentir qu'avoir des besoins, des opinions ou des sentiments différents des leurs soit illégitime, mal vu, dévalorisant ou culpabilisant. L'individu affirmé est bien dans sa peau, sans faux-semblants, souriant, avenant, respectueux et d'humeur égale. Il est limpide dans son esprit et dans son attitude. 
Il ne crée pas sans cesse de mauvaises surprises et instaure une stabilité dans ses relations professionnelles et sociales. Il ne cache rien de sa personnalité et n'a aucunement besoin d'écraser les autres pour se sentir valable. 
L'individu affirmé ne nie point ses défauts (même s'il n'est pas toujours aisé de les avouer et de les accepter) et reconnaît tout autant ses qualités. Cependant, il n'en fait pas une démonstration constante dans le but de prouver à autrui qu'il lui est supérieur ou que celui-ci lui est inférieur sur de multiples plans.

Le manipulateur séducteur

Il a du charme et sait se mettre en valeur. Mais il n'hésite pas à poser aux autres des questions embarrassantes en les regardant droit dans les yeux. Il répond toujours de façon détournée et évasive à celles qu'on lui pose. Il reste ainsi très mystérieux. Son but : faire naître chez l'autre la fascination. « La fascination nous réduit, jamais elle ne nous grandit », rappelle Isabelle NAZARE‑AGA. Une fois sa proie sous le charme, comme une souris entre les pattes d'un chat, il n'a plus qu'à s'en servir à son aise.

Le manipulateur altruiste

Plus subtil, celui-ci commence par faire preuve de générosité, et rend des services qu'on ne lui a même pas demandés. Il s'appuie ensuite sur le principe de réciprocité pour demander dix fois plus en retour, et sait très bien réveiller chez l'autre le sentiment de dette s'il sent la moindre résistance.
Sa phrase fétiche sera : "Avec tout ce que j'ai fait pour elle/lui !!!"
 
Le principe de réciprocité, bien connu des manipulateurs, stipule qu'il faut payer en retour les avantages reçus d'autrui. Cette règle s'ancre en nous au fur et à mesure que nous traversons les étapes de la socialisation. 
 
Ce principe a un côté utile dans la société. D'ailleurs, chacun d'entre nous a intégré, au cours de son éducation, cette règle liée aux obligations sociales. Et l'envers de ce précepte consiste en des sanctions sous forme de réprobations générales poussant les autres à nous qualifier d'impoli, d'ingrat et de profiteur, chaque fois que nous prenons sans nous efforcer de donner en retour. 
Comme nous ne souhaitons pas être mal jugés par nos semblables, nous jouons le jeu, la plupart du temps. Nous tombons alors dans le piège des manipulateurs qui cherchent à profiter de notre sentiment de "dette". Nous pouvons facilement être manipulés par des exploiteurs nous obligeant à accepter un échange non équitable. Le manipulateur altruiste est capable de nous donner de son temps, des cadeaux, ou de faire des propositions logiques qui nous arrangent sur le moment. 
Mais il exigera, avec plus ou moins de finesse, des efforts de notre part, en fin de compte bien plus considérables. Cet aspect du manipulateur le rend d''autant plus dangereux que nous sommes inconscients des mécanismes mis en jeu.Il crée la dépendance envers lui. Le "gentil" piège est refermé.

Le manipulateur cultivé

Celui-là étale ses connaissances et se montre vaguement méprisant pour ceux qui ne possèdent pas son savoir. Mais entraînez le sur un sujet qu'il connaît moins bien que vous, et il fuit immédiatement, toujours avec subtilité. Son but: se mettre en position d'autorité intellectuelle afin de susciter chez les autres un sentiment de déférence.

Comment se fait-il qu'un tel individu nous fasse cette impression ? 
Stanley Milgram, professeur en psychologie et directeur de recherches à l'université de New-York, qualifie ce phénomène de sentiment de déférence envers l'autorité. De nombreuses études ont démontré le caractère automatique de nos réactions de bienveillance envers des figures d'autorité très respectées. Nous n'avons naturellement pas le réflexe de douter des propos de personnes dont la profession est de "savoir". La soumission à l'autorité ou aux symboles de l'autorité (titre, vêtements, accessoires ....) n'est absolument pas consciente. 
Cette expérience explique et démontre le pouvoir d'un manipulateur qui possède une forme d'autorité (même illusoire). Il a le pouvoir de nous subjuguer et de nous faire admettre ce qu'il veut. Cette influence agit à notre insu. Nous sommes souvent vulnérables, également, autant aux symboles de l'autorité qu'à leurs réalités. Nous retrouvons bien sûr ces profils chez les hommes et femmes d"influence (hommes ou femmes politiques, patrons, travailleurs sociaux, magistrats....).
Se définissant comme les seuls représentants de Dieu sur Terre, ces manipulateurs, se sentant menacer dans leur toute puissance, détestent par dessus tout ceux qui atteignent leur niveau de culture et s'affairent à les écraser.

Le manipulateur timide

Il est rare et difficile à déceler. Il reste en retrait, souvent silencieux, mais juge les autres du regard sans jamais donner son avis lorsqu'on en a besoin. Il utilise parfois des intermédiaires pour faire passer son discours, s'attribuant ainsi la caution involontaire de ce messager. Il sème ainsi la zizanie et les soupçons dans tous les groupes qu'il fréquente.
 
Le manipulateur hypocondriaque
 
Il est en grande majorité féminin. Toujours malade, dans le but de se faire plaindre afin que les regards soient systématiquement tournés vers lui. Bien sûr s'il est dans cet état souffreteux c'est forcément toujours de la faute des autres qui ne prennent pas soin de lui. En réalité c'est lui qui ne prend absolument pas soin des autres préférant uniquement être tourné sur sa petite personne pour alimenter ses "maladies" et se faire plaindre.
 
Le manipulateur possessif
 
Le manipulateur tente d'exercer une emprise sur son conjoint et plus particulièrement sur ses enfants, refusant de voir que la société peut elle aussi les construire. Ils scolarisent les enfants tardivement remettant en cause systématiquement le système de l'éducation nationale (même si chacun sait que ce système est pourtant loin d'être parfait). 
Il veut garder ses enfants près de lui, le condamner à l'immobilisme, lui refusant les sorties scolaires, et l'entretenant dans une certaine psychose.
Il est de notre droit fondamental de refuser de scolariser nos enfants dans un système scolaire classique. Il ne faut donc pas confondre le parent qui justifie ses choix là en ne privant cependant pas ses enfants de s'épanouir socialement avec le parent manipulateur possessif qui veut garder ses enfants enchaînés à ses côtés.
Il sera pour le conjoint un être possessif et jaloux lui reprochant tout contact avec autrui. Ce sera celui qui vous fera une scène si vous souriez à la boulangère ou au boucher.
 
Le manipulateur dictateur

C'est le plus facilement repérable. Il est souvent agressif et autoritaire et réussit à obtenir ce qu'il exige par la peur qu'il suscite. Il est souvent conscient de ses manipulations, mais cela ne le dérange pas car il met le contrôle de soi et l'absence d'émotivité au rang des grandes qualités humaines, la faiblesse et l'affectivité des autres étant ramenées au rang des défauts majeurs
 
Le bourreau et sa victime
 
Il n'y a rien qui ressemble plus à un pervers manipulateur que sa victime et il n'y a rien qui ressemble plus à une victime de pervers manipulateur que le bourreau lui même !! Ca c'est un fait et c'est pourquoi les professionnels de la protection de la famille et de l'enfant confondent quasi systématiquement ces 2 personnages.
Le terme que j'utilise le plus dans le privé est "Manipulateur Destructeur". Il englobe vraiment tous les profils pathologiques de ces individus.
 
Pour vous j'utiliserais le terme que vous employez sans doute le plus qui est "Pervers Manipulateur". Terme assez générique, mais qui pourtant n'est qu'une facette du manipulateur destructeur. Une nuance existe entre le pervers manipulateur et le pervers narcissique. Cela étant dit, pour ne pas vous embrouiller trop l'esprit j'en resterais au terme générique de "Pervers manipulateur" pour vous expliquer la manipulation destructrice.
 
Le pervers manipulateur est un menteur pathologique, il peut être psychopathe, sociopathe, avoir de lourds troubles psychiatriques que pourtant il sait cacher à son entourage.
Comme, entre autres, il se victimise sans arrêt et sait être très convaincant, souvent sa victime endosse auprès des institutions le rôle du pervers manipulateur. Pourquoi ? parce qu'il sait accuser sa victime de ses propres travers. Et vous, pris de court, vous ne passer votre temps qu'à vous justifier.
 
Si le pervers et sa victime se ressemblent autant alors comment les reconnaître sans se tromper ?


Je ne vous donnerai bien évidemment pas la réponse ici, puisque les pervers manipulateurs adorent surfer sur ce genre de page pour prendre tous les éléments de la perversion et vous les "reclaquer dans la figure" en audience de justice ou auprès des institutions sociales. Je garderais donc ce secret pour vous préserver de leurs attaques et pour ne pas leur apprendre à véritablement se victimiser.
Cependant il existe une différence flagrante entre le bourreau et sa victime que seuls les spécialistes du sujet et les vraies victimes savent reconnaître.
Pour citer une femme que je respecte au plus haut point et qui se bat quotidiennement pour faire avancer cette cause, 
La psychiatre victimologue Genéviève PAGNARD, "il n'y a pas mieux pour reconnaître un pervers manipulateur qu'une victime qui en connait tous les rouages".
J'ai moi même, personnellement croisé le chemin et partagé la vie de certains d'entre eux. Tous à des degrés différents, avec des profils différents. Mais les "lumières rouges" s'allument très vite, une fois les mécanismes compris, j'ai su être sur mes gardes.
 
Il faut dire que je suis le profil type de la victime du pervers manipulateur. Très longtemps j'ai dit que "dans ma vie sentimentale, je suis un aimant à cons". Je n'étais pas si loin de la vérité en fait. Je suis effectivement un aimant à pervers manipulateur. Mais l'avantage aujourd'hui est que je sais les reconnaître et les contrer très vite.
 
Pour les contrer, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a que 2 : ou vous fuyez et vous ne vous retournez pas, ou vous contre-manipulez.
La contre manipulation est une guerre psychologique épuisante, d'autant plus que la manipulation destructrice ne fait pas partie de votre mode de fonctionnement. Mais vous êtes un être intelligent, en principe même plus que la moyenne. Alors vous avez en vous toutes les qualités pour apprendre à développer votre propre protection. Et vous avez un bon prof : votre bourreau lui même. C'est sur lui qu'il faut prendre exemple et uniquement sur lui. Assez curieusement d'ailleurs il est incapable de se défendre contre ses propres armes.
Cependant il a une longueur d'avance sur vous en matière de manipulation, alors il est souvent le meilleur. Mais la contre manipulation peut servir à dévoiler le pervers manipulateur et à le neutraliser.
Si vous voulez vous sortir ds griffes des pervers manipulateurs alors, il va vous falloir être fort. Dites vous bien que si vous êtes une honnête personne, la justice se contre fiche de l'honnêteté. Plus vous êtes malhonnête et menteur, plus elle vous donnera raison.
Comme l'histoire de ce père qui, après avoir vécu un enfer dans vie de couple, est privé de ses filles. Il n'a jamais trompé sa femme, n'a jamais été violent avec elle, s'est toujours occupé de ses filles que la mère, dont elle ne s'est jamais occupée, a finalement enlevées pour partir à 700 km. 
Elle a arraché les enfants au père par jalousie, n'acceptant pas que le père, qui était contraint de palier au manque affectif de la mère sur ses filles, s'occupe plus des enfants que d'elle. Son message symbolique en enlevant les filles n'est ni plus ni moins que "Tu as transféré l'amour que tu avais pour moi sur les enfants, puisque tu les aimes plus que moi, tu ne les aimeras plus et elles ne t'aimeront plus parce que je te les arrache".
La Justice a complètement occulté l'enlèvement des enfants par la mère, l'éloignement géographique volontaire, les maltraitances qu'elle fait subir à ses filles et a son ex époux. Le père ne comprend donc pas pourquoi, lui honnête homme, a pu être condamné par la justice des fautes de son ex.
Je lui ai répondu : "C'est dur à dire mais si tu l'avais trompée, frappée, voir même pire si tu avais violé tes filles, c'est toi qui en aurait la garde".
Bien entendu, nous n'en arriverons pas là.
De notre expérience nous connaissons donc les mécanismes de la manipulation destructrice et les petits détails qui nous font comprendre toute la différence entre la victime et le bourreau !
 
 Le pervers et la justice

"La loi est représentée par des êtres humains, plus ou moins conscients, plus ou moins consciencieux, plus ou moins influençables, plus ou moins au courant des pathologies psychologiques et des techniques de manipulation mentale.
 
Lorsqu’une procédure juridique oppose une personne honnête à un pervers manipulateur, c’est généralement de la personne honnête dont le juge va douter, et non du pervers manipulateur ! Ce n’est pas parce que le manipulateur est plus malin. C'est tout simplement parce que, pour le pervers, il n’y a aucune différence entre le bien et le mal. Puisque le pervers manipulateur pense toujours avoir raison, il en arrive à convaincre les autres de sa prétendue bonne foi. C’est aussi simple que cela !
 
Notre propre expérience nous a montré que la seule solution pour qu'un juge commence à entrevoir la réalité, c'est que la procédure devienne de plus en plus dure. Le pervers manipulateur ne peut accepter de s'expliquer. Il ne peut admettre la remise en question. Il est incapable de se justifier calmement face à une attaque en règle. S'il est poussé dans ses retranchements par la partie adverse et par le juge, le pervers manipulateur est capable de perdre son contrôle légendaire et de se dévoiler tel qu'il est, à la fois extrêmement pervers, très manipulateur et souvent  totalement narcissique.Il peut aller en audience jusqu'a tenir des discours totalement délirants.
Peu d'avocats sont capables de vous défendre face à ce type de psychopathes
 
Nous n'avons donc qu'un seul conseil à vous donner si vous êtes malheureusement obligé de vous battre contre un pervers manipulateur : plutôt que de fuir : Poussez-le toujours plus loin dans ses derniers retranchements, sans vous énerver, et toujours en présence de la Justice,  mettez le face a la réalité des faits et Peut-être arriverez-vous ainsi à gagner face à lui !
 
Une dernière recommandation : Si vous avez des enfants communs, sachez que le pervers manipulateur s'en prendra forcément à eux s'il n'arrive pas à vous détruire directement. Prenez donc soin de protéger vos enfants avant le combat, si c'est possible... Une fois le combat juridique démarré, le pervers prendra un immense plaisir à manipuler vos enfants pour mieux vous détruire ..."
Le cabinet est a votre service afin de vous aider à établir votre dossier, vous donner les premières bases pour vous reconstruire et vous accompagner ainsi que votre avocat tout au long de la procédure

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 12:28

jolindien a écrit:
quels noms

les noms des atypiques,



Où as tu vu des noms ? Soit les documents sont publics et accessibles sur le net et les documents ont été diffusés, puisque mis à la disposition du public via le net.
Soit ce sont des pseudos. 
Ce n'est pas à l'ordre du jour mais évidemment que si je racontais ma vie, de fait il est fort probable que je me ferais un plaisir de citer les personnes (déjà connues), ce qui est rigolo dans ta question, c'est que si j'écris un bouquin sur ma petite personne, en indiquant l'importance d'Axel Rose ou de David Gahan dans ma vie, je doute fort qu'ils soient mis au courant Smile ou que je leur fasse prendre d'énormes risques dans la vie Smile
Ils sont je crois, connus, depuis longtemps. Et je doute du fait que de fait si je l'étais par 20 personnes, cela provoque un énorme impact et une révolution dans leur vie Smile
Je n'ai donc pas compris le sens de ta question ou en quoi tu "pointes" la dessus.
Cette découverte de douance justement. Comme mon arrivée sur ce forum. Je savais déjà comment je fonctionnais, à savoir engranger des infos, de fait le fonctionnement cordes à noeuds et le mode d'interactions des normo pensants, j'avais appris à le pratiquer. Il prend ici pour mon cas tout son sens. Si je devais par exemple citer juste les personnes d'ici dont les propos ont eu un fort impact sur mon raisonnement, ça me ferait déjà non plus un seul bouquin, mais deux tomes Smile
L'extrapolation du lundi du coup : 
je me vois bien passer en procès : plaignant : ZB. Accusée : Natatypique.
Vous êtes accusée de n'avoir pas expressément tenu compte des grandes capacités d'évolution et de compréhension et d'analyse des personnes sous pseudo de ce site et d'avoir osé faire imprimer votre livre alors que plus de 50 personnes étaient en train de changer leur pseudo....ceci est une totale attaque aux droits d'auteur de : 
ah ben tiens l'un d'eux vient d'ailleurs de changer de pseudo pendant que je vous parle, nous sommes dans l'obligation de reporter la séance à dans deux semaines afin de faire mettre à jour les documents du dit procès en cours .... nous tiendrons d'ailleurs compte de la plainte de : Tigroubidounezébré qui vient d'arriver qui se plaint que vous ayez raisonné sur la phrase qu'il a écrite le 27 mars 2016 à 00.12.35 édité deux fois Razz ce qui déplace son propos à 00.12.45, greffier veuillez acter Smile

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 12:38

A l’école du caméléon
Amadou Hampaté Bâ (Mali)
 
 
Le caméléon est un très grand professeur.
 
Regardez-le.
 
Quand il prend une direction, il ne tourne jamais la tête. Faites comme lui. Ayez un objectif dans la vie et que rien ne vous en détourne.
 
Le caméléon ne tourne pas la tête mais c’est son œil qu’il tourne. Il regarde en haut, en bas. Cela veut dire : informez-vous. Ne croyez pas que vous êtes le seul sur la terre.
 
Quand il arrive dans un endroit, il prend la couleur du lieu. Ce n’est pas de l’hypocrisie. C’est d’abord de la tolérance et puis du savoir-vivre. Se heurter les uns les autres n’arrange rien. Jamais rien n’a été construit dans la bagarre. Il faut toujours chercher à comprendre l’autre. Si nous existons, il faut admettre que l’autre existe.
 
Si le caméléon avance, il lève un pied. Il balance ? Cela s’appelle de la prudence dans la marche.
 
Pour se déplacer, il accroche sa queue ainsi si ses pieds s’enfoncent, il reste suspendu. Cela s’appelle assurer ses arrières. Ne soyez donc pas imprudent.
 
Lorsque le caméléon voit une proie, il ne se précipite pas dessus mais il envoie sa langue. Si sa langue peut lui ramener, elle lui ramène. Sinon, il a toujours la possibilité de reprendre sa langue et d’éviter le mal.Allez doucement dans tout ce que vous faites.
 
Si vous voulez faire une œuvre durable, soyez patient, soyez bon, soyez humain.
 
Voilà. Si vous vous trouvez dans la brousse, demandez aux initiés qu’ils vous racontent la leçon du caméléon.


Dernière édition par Natatypique le Lun 28 Mar 2016 - 12:52, édité 1 fois

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 12:50

http://pierre.coninx.free.fr/lectures/dieudeslaborit.htm

Dieu ne joue pas aux dés
Henri Laborit
 
I
 
L’homme primitif chercha un certain ordre à travers le désordre apparent du monde. Un principe de causalité simpliste lui permit d’ordonner dans le temps les choses et les êtres, de fournir un sens à ses actions.
Il attribua aux choses et aux êtres une conscience et un comportement analogues à ceux qu’il sentait confusément vivre en lui. Ce monde devint pour lui un vaste espace où tout était vivant, conscient, hostile ou au contraire bienveillant et même favorable, si l’on savait en comprendre le langage, et dialoguer avec lui.
Il lui fallait trouver, parallèlement à ce monde, un autre monde, source et origine de ces objets et de ces créations plus ou moins semblables à lui, dont il faisait souvent sa nourriture, bien qu’en les respectant car il avait à les combattre, et ce fut le monde des dieux. Un monde invisible et présent, avec lequel il était préférable d’être d’accord parce que plus puissant que celui des hommes.
Déçu bien souvent par l’absence de causalité apparente des événements, il imagina donc une autre causalité, il imagina ses lois et tenta de s’y conformer, individuellement et en groupe.
Pour protéger sa propre existence, son bien-être, sa survie individuelle et celle du groupe, il dut obéir aux règles de cette causalité nouvelle, celle des dieux, qui devint avec les grandes religions monothéistes, beaucoup plus tard, celle de Dieu.
L’angoisse, celle qui résulte de l’impossibilité d’agir efficacement en l’absence de règles, fut alors occultée, par l’application de celles qu’il avait lui-même inventées, celles des Dieux.
Trop plongé dans l’absurdité quotidienne de son existence, il fit confiance à certains êtres, que l’ensemble des hommes d’une époque et d’un lieu considéra comme investis d’un pouvoir d’intercession entre les divinités et lui, pour lui fournir ces règles.
Mais elle servit aussi à l’établissement des dominances de certains groupes sur d’autres.
 
II
 
Un système nerveux sert à agir, c’est-à-dire qu’il permet à l’organisme qui en est pourvu de se déplacer dans sa niche environnementale et de contrôler son environnement, pour assurer d’abord l’assouvissement de ses besoins fondamentaux (boire, manger, copuler), et ensuite de se protéger des éléments qui dans cette niche, peuvent être dangereux pour sa survie, son plaisir.
Si l’espace dans lequel se trouve un organisme était vide, il n’aurait aucune raison d’agir sur cet espace.
C’est parce qu’il contient des objets et des êtres qui sont nécessaires au maintien de l’information-structure, au plaisir, ou au contraire des éléments qui sont dangereux pour cette conservation, que le système nerveux aura une raison d’agir. Si l’expérience lui apprend que certains objets, certains êtres situés dans son environnement sont nécessaires à son plaisir, et que dans le même espace un individu veut utiliser les mêmes objets, les mêmes êtres, dans le même but de renouveler ses actes gratifiants, une compétition entre ces deux individus va naître, chacun d’eux voulant conserver à sa disposition pour son bien-être personnel les objets et les êtres en question.
Il n’y a pas d’instinct de propriété, il y a simplement l’apprentissage par le système nerveux de l’agrément qui peut résulter de l’emploi ou de l’indispensabilité de garder à sa disposition des objets et des êtres gratifiants. Il n’y a pas non plus d’instinct de défense du territoire, il y a simplement un espace dans lequel les individus trouvent et veulent conserver à leur disposition des êtres et des objets gratifiants. Ces comportements ne sont donc pas innés mais résultent de l’apprentissage du plaisir. De la compétition va surgir entre ces deux individus une relation de dominance, l’un d’eux s’appropriant préférentiellement l’utilisation des objets et des êtres gratifiants. A partir de cette relation duelle, on peut observer comment se bâtissent, dans les sociétés animales, des relations beaucoup plus complexes aboutissant aux structures hiérarchiques de dominance à l’intérieur des groupes.
 
Chez l’homme, grâce aux systèmes associatifs cérébraux, à sa fonction imaginaire, le contrôle de l’environnement s’est fait de plus en plus par l’intermédiaire d’outils, qui ont fournis à l’espèce humaine des moyens beaucoup plus perfectionnés de se protéger contre l’environnement, et d’assurer sa survie – survie de l’individu ou survie des groupes. 
Ainsi le langage a dû prendre la forme syntaxique et grammaticale que nous lui connaissons aujourd’hui dès que les groupes humains se sont fixés au sol avec l’invention de l’agriculture et de l’élevage et que chaque individu ne fut plus un polytechnicien, mais un spécialiste dans une activité professionnelle particulière. Chaque activité participant à la cohésion de l’ensemble humain, il fallut dès lors que cette cohésion puisse se faire par la communication entre les individus qui le constituaient.
Mais à l’intérieur même de ce groupe humain, l’exploitation préférentielle des objets et des êtres gratifiants se fit par compétition et des échelles hiérarchiques apparurent. En réalité il semble bien qu’au début des populations néolithiques, sur des territoires particuliers, le fait d’accumuler des réserves de céréales et d’animaux domestiques permettant de ne plus craindre la famine pendant l’hiver et de ne plus être soumis aux aléas de la chasse, les relations interindividuelles qui s’établirent à l’intérieur du groupe furent d’abord des relations égalitaires et sans contrôle armé.
Mais, d’une part, l’accroissement démographique brutal qui résulta de cette transformation profonde de la vie des groupes et d’autre part le fait que tous les groupes n’étaient pas arrivés au même point d’évolution technique firent qu’il apparut des compétitions entre les groupes pour l’obtention de territoires et des objets que ces territoires permettaient d’accumuler. Par ailleurs, suivant les ressources qu’un espace géoclimatique était capable de fournir, cette technologie primitive favorisait l’accumulation de biens variables suivant les régions. Il s’ensuivit une augmentation considérable des échanges et la nécessité d’inventer des monnaies.
Mais le cerveau fronto-orbital de l’homme ne lui permit pas seulement d’inventer des outils et de transformer de plus en plus efficacement, grâce à eux, la matière puis l’énergie, mais il lui permit également l’invention d’armes de plus en plus efficaces, rendant possible dans le système de compétition qui s’était installé d’établir des dominations entre les groupes. Ce fut l’origine des guerres, pour l’appropriation de nouveaux territoires et des biens qu’on pouvait en extraire.
Depuis, ce même cerveau fronto-orbital et les langages, lui permettant de transmettre et de cumuler de génération en génération, des acquis techniques, ont permis à l’homme non plus seulement la transformation à son profit de la matière mais une utilisation extrêmement efficace de l’énergie physique. La dominance s’est établie sur la possession de ces acquis techniques, considérés comme la propriété de certains groupes qui leur ont donné naissance, et s’est imposée aux autres groupes par l’invention d’armes de plus en plus redoutables et dévastatrices.
Parallèlement, un discours logique dans l’ignorance complète de l’inconscient qui le porte a toujours trouvé des raisons, des alibis, des causes aux guerres, aux meurtres, aux génocides, aux tortures. Ce discours ne peut exprimer autre chose qu’un sous-ensemble abstrait d’une réalité insaisissable, mais conforme à l’intérêt d’un individu ou d’un groupe. Jamais ce discours n’est valable pour l’espèce entière.
L’homme a commencé par jeter son regard sur le monde qui l’environnait et qui était au début incompréhensible, monde dangereux dont il avait à se défendre en en connaissant les caractéristiques structurales. Il a donc découvert d’abord la physique, la thermodynamique et leur langage, les mathématiques. Son langage parlé lui faisant prendre de la distance par rapport à l’objet, le faisant déboucher sur des concepts, lui a fait croire à sa liberté.
En réalité, il fait partie comme toutes les autres espèces animales, de la biosphère et il est soumis à ses lois. L’animal, s’il n’obéit pas à ces lois, disparaîtra en tant qu’individu et en tant qu’espèce. L’homme au contraire a cru par sa technique qu’il pouvait ne plus leur obéir mais au contraire les contrôler, les utiliser.
En même temps, il a découvert un autre type d’angoisse, car son ignorance ou du moins sa croyance en sa liberté ne lui a pas permis de trouver de systèmes englobants, un niveau d’organisation pouvant lui dicter ses règles comportementales. Il les a donc inventées. 
Ce furent les mythes, les religions, les morales, les lois étatiques. Ayant alors à sa disposition des règles d’action, il pouvait agir et occulter son angoisse, l’angoisse étant pour nous fondamentalement liée à l’inhibition de l’action, dont les causes sont multiples, mais dont une des principales est le déficit informationnel. Et là encore, ces mythes, ces religions, ces morales, ces lois étatiques n’étaient jamais valables pour l’espèce toute entière, mais pour des sous-groupes agressifs et prédateurs.
 
III
 
Nous avons écrit qu’il nous semblait que la finalité de l’individu était aussi celle de l’espèce, survivre, mais qu’entre les deux s’interposait celle des groupes, ayant comme seule finalité la survie du groupe, que celui-ci croyait ne pouvoir réaliser que par l’établissement de sa dominance sur les autres groupes. 
Or un groupe est constitué d’individus, mais ce qui en établit la cohésion, à ce nouveau niveau d’organisation, c’est un ensemble de relations entre les individus et nous avons montré comment et pourquoi ces relations s’étaient toujours établies, depuis le début du néolithique en particulier, sur une échelle hiérarchique de dominance. C’est ainsi que l’individu ne réalisa sa survie qu’en se soumettant à cette échelle hiérarchique, en d’autres termes, en défendant la cohésion du groupe par soumission à ses échelles hiérarchiques de dominance, permettant l’établissement de la dominance du groupe sur les autres groupes humains.
 
Or ces échelles hiérarchiques de dominance ente les individus, entre les groupes d’individus, les Etats résultent elles-mêmes de comportements, émanant d’un niveau d’organisation biologique terriblement simpliste et mécaniste. 
Mais malheureusement, chez l’homme, on fait appel à la « pensée » pour s’affubler d’une défroque langagière prétendument logique, sûre de son bon droit, de ses jugements de valeur, sûre de l’exactitude de ses préjugés. Il s’agit d’une bouillie de pensées dites élaborées, ne traitant que d’un aspect, intéressé toujours, d’un sous-ensemble de sous-ensembles, et l’élevant au rang de vérité première. L’inconscience des discours politiques et de ceux qui les prononcent mène à cet égard à des réalisations parfaitement réussies. Il n’y a pas que les discours politiques dans ce cas sans doute, ceux concernant l’éthique, la morale (comme s’il n’existait que celle de qui en parle), la santé, la génétique, l’amour des autres… et de la patrie, qui ne comprend pas celle d’à côté, sont évidemment du même acabit.
 
Nous comprenons alors que si nous sommes distincts c’est que nous nous attachons à un seul niveau d‘organisation, celui qui nous « intéresse » le plus du fait de notre histoire personnelle, inscrite dans celle de notre culture. Je me méfie aussi de certains langages qui à partir de la notion de niveaux d’organisation admettent que le niveau « supérieur » commande à l’ « inférieur » et assurent que l’individu ne fait qu’exprimer la conscience de l’humanité. Pauvre conscience de l’humanité qui s’exprime alors par la peur, la jalousie, la haine, par le génocide et le meurtre d’une partie d’elle-même. Je pense au contraire que c’est la conscience parcellisée, en petits morceaux, de l’individu, qui aboutit à la conscience elle-même parcellisée de l’espèce et interdit à celle-ci de se totaliser.

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 13:03

Un extrait de "A la lumière de l'acacia" de Alain Pozarnik qui traite ici du respect et de la hiérarchie.

http://pierre.coninx.free.fr/lectures/lectures.htm

Honorer une fonction, 
C’est reconnaître son caractère indispensable dans l’édifice social, économique ou initiatique. Cette reconnaissance n’entrave en rien la liberté intérieure, alors que la confusion entre la fonction et l’homme qui l’assume conduit trop souvent à une déférence exagérée et paralysante. Aucun homme digne de ce nom ne mérite d’être vénéré surtout s’il tire son autorité de sa fonction.

Dans notre vie quotidienne, nous aimons être respectés, parce qu’une marque de respect nous semble être la reconnaissance de nos valeurs et que la vie de nos émotions, de nos idées et de notre corps a beaucoup de valeurs à nos yeux.

En fait, ce ne sont pas nos valeurs qui nous intéressent ou nous soucient, mais le respect. Imposer le respect nous préoccupe plus que de savoir s’il est vraiment mérité. Aussi, croyant que l’on ne respecte que ce que l’on craint, nous nous faisons craindre pour être respectés, et inversement, si quelqu’un ne se fait pas craindre de nous, nous ne le respectons pas.

Ainsi le respect n’est plus la reconnaissance d’une valeur mais celle d’un danger.

Le respect n’est pas crainte mais affection. L’affection naît lorsque nous n’espérons aucun avantage de quelqu’un, n’envions plus sa position et lorsque les préoccupations du mental ne remplissent plus le coeur

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 13:08

http://www.thehappinesstrap.com/upimages/la_s%C3%A9rie_compl%C3%A8te_des_fiches_d%E2%80%99exercices_accompagnant_Le_pi%C3%A8ge_du_bonheur.pdf

http://www.accomplissement-de-soi.org/pdf/emotions&angoisses.pdf




http://messaniexo75.carrefourpro.com/rapport-ControlezVosEmotions%20gu%C3%A9rirde%20la%20d%C3%A9pression.pdf

(pour ma part, j'ai mis des photos d'hommes en maillot de bain sur mon exemplaire retravaillé à ma sauce, ceci afin de respecter la parité  Very Happy)

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 13:43

J'en ai compris....

qu'il fallait d'abord vérifier si on est un : 



et il faut donc d'abord vérifier si oui ou non on est chauve, avant de partir à fond la caisse à couper les cheveux en 4.

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 16:11

Sur le Caméléon : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chamaeleonidae

....

Crêtes et cornes








Les caméléons sont souvent dotés de casques, crêtes et cornes. Ce sont des téguments que l'on retrouve plus ou moins développés chez toutes les espèces.
Certaines espèces comme Trioceros jacksonii ou T. johnstoni présentent de grandes cornes (jusqu'à 3 cm) sur le rostre. D'autres espèces ont une ou deux cornes, plus ou moins longues. Certaines espèces n'en ont pas du tout.


D'autres (Chamaeleo calyptratus par exemple) présentent une crête rigide très proéminente sur le crâne, comme les Punks.


D'autres encore ont une crête plus ou moins développée qui court sur le dos ou le ventre, parfois jusque sur la queue.

Quasiment toutes les espèces présentent une structure épaisse sur le dessus du crâne, un peu comme un casque........

-------------------------------------------------------------------------------------------------
     Il y a des chamallows et une crête possible et on peut mettre un casque.
Bon d'accord, mais (parce qu'il y a toujours un mais dans un doué dans une histoire,


         Dans la norme (à l'instant T car elle bouge aussi, ça ça doit les doués avec tous leur "mais" qu'ils mettent partout, et qui la bouge ou les pas doués qui la bougent aussi) :



La définition de base c'est ça

2. [Pour désigner une pers.]
− Usuel gén. péj. Celui qui change d'opinion, de manière d'être selon les circonstances. Il n'est rien qu'un caméléon, qui a fait le tour des idées de son temps (E. et J. de GoncourtJournal,1868, p. 420).

            Donc j'y reviendrais. Mais y'a déjà un biais. Dire ou passer pour un "caméléon" auprès d'une personne qui va partir d'une définition de base qui peut même aller en fait vers être un caméléon c'est être mauvais car manipulateur. On pourrait alors s'étonner du fait que ça puisse faire peur ?......

-------------------------------------------------------------------------------------------

Ensuite.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Rorschach (si plus petite j'ai vu des canards ou des lapins, ça m'intéresse Smile

--------------------------------------------------------------------------------------------------
Quelques pages de TIPEH - J.S.F.


J'ai toujours préféré pour m'y retrouver partir de mes faits réels plutôt que d'une base de science fiction issu de l'imaginaire de quelqu'un(e) qui de surcroît n'est pas moi.... 
(sûrement mon esprit de contradiction ? j'avoue...)
à la base même si cette personne porte des initiales qui font J.S.F., les personnages qu'elle a rencontré sont réels donc il était possible d'y prendre certaines choses.

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 16:55

Bon donc j'ai du me dire que je l'ai pas exprès mais j'étais plus dans le cadre et vu qu'au vu des directions je pouvais arriver à désabusée ?

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Page 258 : capa de rési ou pas.


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Donc j'ai du aller à la page 259

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news lifes - news lifes :) - Page 4 Photo165

Comme tu l'as lu comme moi, tu as lu cette page 261 pour recevoir plus de gratifications que de frustrations donc on est synchro

Je peux donc passer de suite à mon mode préféré où j'étais revenue : le mode kangourou

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puisque que moi et sombrer ça fait deux Smile Je suis une doudouille, quand je peux éviter de me faire mal.... (tiens peut être que j'ai un mode princesse en fait ... à suivre.

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Ca a donc fait des montagnes, des personnes en ont fait toute une montagne ? No lo sé.
Je trouve que tout ceci était bien balisé de façon à ce que je puisse me resituer rapidement et continuer à vivre des bonheurs quand même. Donc je n'ai pas remis en question la question de la douance, ni ce livre. Tu ne sais pas où je vais ? moi non plus Smile Je le saurais à la fin Smile
Sinon c'est lundi férié. Je vais aller faire un tour. Je ne suis toujours pas testée, les anti dépresseurs légers que j'ai demandé à mon médecin, il y a 15 jours trois semaines, vont l'effet que je souhaitais au moment où je le souhaitais c'est à dire depuis trois semaines.
J'ai toujours eu l'habitude de faire des fiches ou autre avec mes bouquins. Là sur 6 ans.... et logiquement à l'instant je peux toujours faire un schéma avec quelques petites flèches sur d'où ça part, où ça en est, où ça peut aller.
Là c'était n'importe nawak, la base s'effondrait, la mienne, et tout le monde à mes yeux partant dans tous les sens. Je ne mets ni en débat, ni en apprentissage quand c'est comme ça.
Et me vient à l'idée que je sais alors pourquoi en 2013 j'aurai foncé direct dans le labo du bonheur ? afin d'y mettre ce que j'avais déjà appris et classer pour être heureux au présent ? au jour le jour ? et que j'aurai voulu rapidement trouver dans tous les fils un peu près, les ingrédients pour retrouver d'un, et de deux pour maintenir mon équilibre.
Apparemment ça a fonctionné. Je dois analyser d'une certaine façon, de fait, j'étais restée sur son bouquin comme base, il en faut bien une que ce soit par la contredire ou l'approuver, mais tout en revenant à une base, approximativement approuvée sur certains points que je connais de moi.
Toute mon énergie a été mobilisée sur ne pas perdre mon équilibre minimum, le sens que j'avais pris, et tout ce dont j'ai besoin dans la vie. Je pense que j'ai perfectionné mon mode de triage à une vitesse éclair que je ne me connaissais pas, j'ai du laisser passer plein de choses drôles, plein d'enseignement, et j'ai je crois passer mon temps à réévaluer.
A me relire, et à suivre. cat

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 17:17

- Et là elle va dire : IL est très bien ce forum, tu vas voir.

- Il est très bien ce forum.

- T'as vu, je l'avais dit....

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 17:32

Penser à parler de la technique de l'ancrage et des étapes.
les 20 kilos que j'ai perdu à 20 ans (oh punaise c'est loin) c'est comme ça que je les ai perdu, donc celui qui voudra me convaincre que 20 kilos de perdu était une vue de mon esprit ou que sais je, j'ai eu la vue de la part de mon jean Wink il pourra essayer de me convaincre que ça ne fonctionne pas, chacun est libre, mais réussir à le faire ça sera autre chose...

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 17:35

Suite à un mp, je précise que le canard qui se trouve sur l'un des livres dont j'ai publié ici sur mon fil la couverture, n'a rien à voir avec certains petits canards qui vibrent ....

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Message par jolindien Lun 28 Mar 2016 - 17:57

Je n'ai donc pas compris le sens de ta question ou en quoi tu "pointes" la dessus.
Cette découverte de douance justement. Comme mon arrivée sur ce forum. Je savais déjà comment je fonctionnais, à savoir engranger des infos, de fait le fonctionnement cordes à noeuds et le mode d'interactions des normo pensants, j'avais appris à le pratiquer. Il prend ici pour mon cas tout son sens. Si je devais par exemple citer juste les personnes d'ici dont les propos ont eu un fort impact sur mon raisonnement, ça me ferait déjà non plus un seul bouquin, mais deux tomes

L'extrapolation du lundi du coup :
je me vois bien passer en procès : plaignant : ZB. Accusée : Natatypique.
Vous êtes accusée de n'avoir pas expressément tenu compte des grandes capacités d'évolution et de compréhension et d'analyse des personnes sous pseudo de ce site et d'avoir osé faire imprimer votre livre alors que plus de 50 personnes étaient en train de changer leur pseudo....ceci est une totale attaque aux droits d'auteur de :
ah ben tiens l'un d'eux vient d'ailleurs de changer de pseudo pendant que je vous parle, nous sommes dans l'obligation de reporter la séance à dans deux semaines afin de faire mettre à jour les documents du dit procès en cours .... nous tiendrons d'ailleurs compte de la plainte de : Tigroubidounezébré qui vient d'arriver qui se plaint que vous ayez raisonné sur la phrase qu'il a écrite le 27 mars 2016 à 00.12.35 édité deux fois Razz ce qui déplace son propos à 00.12.45, greffier veuillez acter

ou comment chercher la polarisation du déphasage...
Allez j'essaye d'être sérieux car j'ai bien rigolé avec ton post, et tu as parfaitement compris le sens (paradoxal) de ma question.



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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 18:41

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J'ai bien fait de faire mon tour comme d'habitude, pour vérifier la qualité de mes pouvoirs magiques à faire des nuances de couleur en doublé dans toutes ces vilaines nuances de gris. Tu te rends compte, il est des personnes qui vivant sans cesse sous un ciel bleu n'ont jamais vu un arc en ciel .... les pauvres Smile (non pas ces pauvres là, les z'autres.... bref).


Dernière édition par Natatypique le Lun 28 Mar 2016 - 18:44, édité 2 fois (Raison : Mais comment t'as su que..... catégorie je suis un phénomène non expliqué...)

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Message par jolindien Lun 28 Mar 2016 - 18:48

oui oui la lumière est polarisée!

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 20:26

Bonne Direction

Un blog qui partage des clefs pour se réaliser dans la vie et aller dans le bon sens

Pourquoi est-il inutile de « Sortir de sa Zone de Confort » ?







news lifes - news lifes :) - Page 4 Burningman


[size=16]Sortir de sa Zone de Confort, une formulation mal appropriée[/size]



Dans cet article je vais vous expliquer pourquoi je trouve cette formulation erronée et pourquoi il n’est pas nécessaire de « sortir de sa zone de confort ». Vous trouverez aussi les 4 points clefs pour développer vos capacités et vos savoirs-faire.



Nous sommes tous amenés un jour ou l’autre à devoir développer notre zone de confort. Que ce soit dans le cadre professionnel, amical ou intime, la vie nous fait grandir et si nous voulons prendre pleinement notre ampleur, nous avons à déployer nos compétences et à les laisser s’exprimer. Mais notre zone de confort est habituée à les garder sous silence.  Nous avons alors, à « sortir de notre zone de confort » pour exprimer notre potentiel.


Mais pourquoi est-ce si difficile ? Qu’est-ce qui nous retient et nous empêche de développer notre zone de confort ? Voici 4 points clefs pour réussir à prendre de l’ampleur.



1ER point _ la formulation : « Développer » votre zone de confort au lieu de « Sortir » de votre zone de confort



news lifes - news lifes :) - Page 4 Oser
Vous êtes-vous déjà demandé quel effet vous faisait la formulation de cette phrase ?  « Sortir de votre zone de confort »,cela vous motive-t-il ? Vous donne envie ?



Si j’y réfléchis, « sortir de ma zone de confort » ne me promet pas un moment agréable ou facile à vire. Je m’imagine faire un effort avec labeur. Cela me fait peur, ne me donne pas envie et présuppose de vivre un changement ou de la nouveauté de manière désagréable. Je n’aurai pas de confort puisque je « sors » de mon confort.  Je ne suis pas du tout motivée. Alors qu’en me disant « je vais développer ma zone de confort« , cela me stimule beaucoup plus.


Rien que le choix des mots influence considérablement l’énergie. Nous ne « sortons » pas de notre zone de confort en faisant de nouvelles choses, nous la « développons ». 


Lorsque nous cherchons à développer notre zone de confort, nous devons passer à l’action et faire des choses dont nous n’avons pas l’habitude. La nouveauté fait peur, nous ne pouvons pas nous y référer car nous n’avons pas d’expériences pour savoir comment nous allons nous en sortir. Il faut lâcher-prise et oser. C’est pourquoi il est dit communément que nous « sortons » de notre zone de confort. Mais sortir présuppose alors que nous ne sommes plus du tout en contact avec notre zone, hors c’est faux.
news lifes - news lifes :) - Page 4 Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2016-02-29-%C3%A0-17.10.17
C’est dans votre zone de confort que vous trouvez vos ressources, vos connaissances, voshabitudes et vos savoirs-faire.
Votre zone de confort est le fruit de votre expérience et c’est dans cette zone de confort que vos talents s’expriment. Pour la développer, il ne faut dont surtout pas « en sortir » mais bien rester en contact avec cette zone et chercher à la développer. Développer sa zone de confort, c’est puiser dans ses ressources pour les mettre en application dans un contexte inconnu. En les appliquant, vous arriverez à faire des choses dont vous ne vous sentiez pas capable auparavant.


Pour grandir, apprendre, découvrir et oser aller vers l’inconnu, vous ne devez pas vous infliger une expérience où aucun de vos repères ne seront présent. Vous pouvez très bien y aller en douceur. Petits pas par petits pas. À force d’expériences et d’entraînements, la nouveauté deviendra une habitude. Et sans même vous en rendre compte vous aurez progressé et acquis de nouveaux savoirs-faire. Faites toujours en sorte de développer votre zone de confort avec plaisir. C’est l’un des ingrédients les plus importants.



2eme point _ la motivation : Agrandir sa zone de confort est gratifiant.
news lifes - news lifes :) - Page 4 Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2016-03-01-%C3%A0-11.02.12
Votre zone de confort est un atout considérable et utile.  C’est ce que vous avez à portée de main. Ce sontvos connaissances, vos expériences, vos ressources, ce que vous savez et maîtrisez. Développer votre zone de confort permet d’élargir vos expériences et vos connaissances. Cela vous permet d’être encore plusperformant et à l’aise dans différents domaines.



Gardez toujours à l’esprit ce qui vous stimule. Agrandir votre zone de confort amène toujours un trac. Le bon dosage pour agrandir votre zone de confort est de ressentir cette nervosité mais de façon à ce qu’elle soit stimulante. Si vous êtes trop stressé et complètement figé de peur, là, vous ne pouvez pas agrandir votre zone de confort. La marche est trop grande. Essayez au maximum de séquencer et de construire des étapes qui vous donnent envie de relever le défi.



Surtout ayez la foi dans le fait que c’est possible d’y arriver. Si vous y croyez, vous y arriverez. Sinon ce n’est pas la peine d’essayer. De plus, le fait de savoir que vous allez y arriver et qu’effectivement vous réussissez est plaisant et agréable à vivre. Cela développe votre confiance en vous et vous donne envie d’aller plus loin.



news lifes - news lifes :) - Page 4 Croire-en-soi
3eme point la transformation : Développer votre zone de confort c’est devenir la meilleure version de vous-même



À force de développer votre zone de confort, vous devenez de plus en plus vous-même. Car vous faites appel à toutes les ressources que vous avez en vous.À force de vous habituer à la nouveauté, vous exploiter des qualités que vous n’avez pas l’habitude d’utiliser. La notion d’urgence, de stress que procure une expérience nouvelle, vous pousse à aller puiser en vous.  Vous découvrez alors de nouvelles ressources qui étaient déjà en vousmais que vous n’aviez pas l’habitude d’utiliser.


news lifes - news lifes :) - Page 4 Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2016-03-03-%C3%A0-10.50.33


Ainsi par l’expérience enrichissante qu’apporte toute démarche qui développe votre zone de confort, vous affirmez de plus en plus ce qu’il y a au fond de vous. Apprendre c’est se rappeler ce que l’on sait déjà. Vous développez votre capacité à appliquer des savoirs-faire dans des contextes nouveaux. Vous êtes de plus en plus à l’aise et de plus en plus vous-même dans n’importe quel contexte.


→ Exercice : Connaître ses atouts et ses forces



news lifes - news lifes :) - Page 4 Objectif



Faites le bilan de toutes les expériences que vous avez vécues qui ont développées votre zone de confort et notez tout ce que cela vous a apporté en terme d’expériences, de ressentis, de savoirs-faire etc…


Exemple : Actuellement je suis en train d’animer des séminaires en entreprise et cela me demande de développer ma zone de confort car c’est la 1ère fois que je fais cela. Cette expérience me demande d’agir vite, d’être réactive, de travailler rapidement sans avoir le temps de douter ou de me critiquer. J’en suis à mon 3eme séminaire, et déjà j’ai plus confiance en moi. Il y a encore 2 ans, je n’aurais pas du tout pu m’imaginer animer des séminaires. Voici une partie des atouts et forces que m’apporte cette expérience.


En prenant le temps de faire le bilan, vous allez vous rendre compte de tout ce dont vous êtes capable. Vous avez déjà pleins de qualités utiles pour développer votre zone de confort.



Vous pouvez aussi faire une liste de tout ce que vous aimeriez arriver à faire. Tous vos objectifs qui vous poussent à développer votre zone de confort.


Exemple : Créer mon stage de développement personnel, faire des vidéos au lieu d’écrire des articles, animer une conférence sur un sujet qui me tient à coeur… Tous ces projets me demandent de développer ma zone de confort et de dépasser ma peur.


Une fois votre liste faîte, vous pouvez d’ores et déjà noter les bienfaits que cela va vous apporter. Le plus important quand l’on se fixe un objectif est de se focaliser sur les résultats concrets que cela apporte. C’est cela qui stimule.


→ Tenez un Journal de fierté et de réussite



Notez tout ce que vous avez réussi en « développant » votre zone de confort. Qu’avez-vous appris ? Découvert de vous ? Vous pouvez aussi écrire vos fiertés de la journée même si elles n’ont pas de lien avec votre zone de confort. C’est une ressource incroyable. En écrivant tout ce dont vous êtes fière, vous le serez encore plus. À force d’entraînements, vous vous transformerez et développerez votre confiance.


Exemple : Je suis fière de m’être occupée de mon neveu de 5 mois, je suis fière d’avoir animée le séminaire, je suis fière de ce que j’ai transmis dans mon stage de théâtre, je suis fière du repas que j’ai préparé hier etc…


news lifes - news lifes :) - Page 4 %C3%A2me



4eme point la perception : Oser changer la perception que vous avez de vous-même



Votre jugement négatif sur vous-même et votre exigence est un frein pour développer votre zone de confort. Pour développer votre zone de confort, vous devez croire en vous.Cette conviction vous donnera l’énergie nécessaire pour vous dépasser.


Le plus grand frein est votre mental négatif, votre jugement. « Je suis nul, je suis bon à rien, à quoi bon » ou les « Il faut que je sois confiant, il faut que j’arrive à faire cela » etc… Les « il faut que », ne sont pas motivants.



Anecdote : J’anime des stages de théâtre pour des amateurs qui sont timides. Autant vous dire qu’ils ont l’impression de sortir de leur zone de confort en s’inscrivant. Mais durant le stage, je m’appuie sur ce qu’ils savent déjà faire. Je leur mets en évidence les qualités qu’ils ont déjà en eux. Je crois en eux à tel point que durant les exercices, ils découvrent finalement des capacités qu’ils ne pensaient pas avoir. Ils se découvrent et repartent avec une meilleure connaissance d’eux-mêmes et donc une confiance accrue.


La croyance en votre potentiel est primordiale. C’est pourquoi je vous invite à tenir votre journal de fiertés et de réussites pour petit à petit vous aimer encore plus et avoir une vision positive. Soyez votre meilleur ami. Prêtez attention à comment vous vous parlez. Parleriez-vous comme cela à votre meilleur ami ou à votre enfant ? Comment arriver à relever des défis si vous vous dites « Je vais essayer mais de toute façon, je le sais, je vais échouer ». La conviction profonde de votre réussite est l’ingrédient qui fera la différence.



Je vous souhaite de développer votre zone de confort. Passez à l’action dès maintenant. Agissez, osez, grandissez et amusez-vous ! Tout cela est un jeu. Suivez vos envies et votre grandeur !




http://bonnedirection.com/pourquoi-il-est-inutile-de-sortir-de-sa-zone-de-confort




J'aime beaucoup la reformulation reprise dans l'article de ce bloc et l'article :

1ER point _ la formulation : « Développer » votre zone de confort au lieu de « Sortir » de votre zone de confort


Dernière édition par Natatypique le Lun 28 Mar 2016 - 21:17, édité 1 fois (Raison : Mise en page)

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Message par Invité Lun 28 Mar 2016 - 23:59

Ceci est un brouillon (public Smile
news lifes - news lifes :) - Page 4 Luis-g10
Piqué sur le site Talent Différent.

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Message par Invité Mar 29 Mar 2016 - 2:39

Ca va.
Je vais pouvoir faire des résumés. Des dossiers.
Je vais peut être pouvoir discerner ce qui était de çi ou de ça
Le jour où j'ai rencontré ce monsieur dont j'ai tant parlé, j'ai dit : mais ça me touche.
Je suis contente d'avoir vécu tout ceci en étant moi.
Avec tout ce que je peux être ou toute l'intensité que ça a pu avoir.
Des déflagrations. Des déchirures. Des choses drôles ou que j'ai faites drôles.
Un truc du genre comme si je savais ce que ça allait changer. Puisque je l'avais prévu bien avant ce qui a changé et ce qui change.
Il va être important comme ça l'a été toute ma vie de raconter les choses convenablement.
Ne laisser aucun doute. Comme je n'en avais jamais laissé.
J'avais organisé ma vie au fil du temps en fonction d'un ensemble de choses qui sont importantes à mes yeux, qui étaient prioritaires.
Les jeunes vous avez le temps, prenez le.
J'ai pris le mien. Il faut oui d'accord gagner du temps sur le temps, mais pas tout le temps, pas au prix de certaines capacités ou au prix de sa santé, on peut tuiler je crois autrement.
Je n'avais jamais été à regarder le passé, sachant que les choses peuvent aller si vite.
C'est la lucidité, et la capacité d'analyse qui changent beaucoup de choses dans une découverte comme celle ça. et l'age aussi.
Maintenant ça va, j'ai sécurisé tout le périmètre.
J'ai eu une vie très riche, et très riche humainement, de fait, ça augmente ce mécanisme de tout revoir défiler, ça fait beaucoup de personnes, d'événements, je me suis en mode "zappage", moi qui ne zappait rien Smile. C'est fou. A vivre.
Alors que je l'avais toujours fait, j'ai eu peur de ne plus réussir à prendre sur moi, ça ça aurait été un échec mais pas dans le sens échec de douance, 
échec sur peut être des choses en lien avec la douance que j'avais peut être réussi à résoudre, 
même si je le voyais pas par ce prisme là en le faisant, 
de fait ça a ajouté une importance de tenir, non pas que rien n'était important mais que j'ai un vécu et que donc je relativise. J'ai 45 ans, je relativise comme quelqu'un de 45 ans. Sans accuser quiconque, j'ai toujours remarqué que j'avais un impact, ça doit se situer dans plein de choses psychologiques.
Donc ça aurait été plutôt un échec sur comment j'avais fait toute ma vie les choses dans un sens, avec une façon d'être, avec les efforts qui vont avec pas vers un objectif précis, pas avec des attentes, donc les paris étaient gagnés, j'avais réussi.
Si je suis quelque chose de particulier et que de fait ce sont des efforts sur ce que je suis de particulier, c'était important à mes yeux, très important, comme si ça m'avait donné une responsabilité.
Avoir beaucoup de choses dans sa boîte à outils. Je ne ressens pas de vide parce que je savais les choses, je les avais déjà analysées déjà. C'était plus que de savoir que j'étais particulière.
Devoir aussi longtemps mobiliser toute une énergie dont je savais qu'elle servait à plein de choses avant pour une connerie faite par quelqu'un un jour. Devoir recentrer ce que j'avais déjà centrée. Je n'avais pas de travail de deuils à faire, c'était fait.
Je pense que c'est surtout le fait de voir une aberration. Qui n'avait pas lieu d'être à cet endroit là à ce moment.
Créer pour créer. Mais récréer ce qui l'a déjà été !!!!.....mon esprit n'était pas content. Non pas parce que je me disais comme une douée, c'est pas logique, ça ne l'était pas.
Je revendique totalement mon coté Nounouille, comme tous mes autres cotés. J'ai passé 6 ans à limiter des impacts. Curieusement je connais encore plus en fait des problématiques, des solutions. Je savais que pour certaines choses, il n'y avait pas et effectivement il n'y a pas. C'est très prétentieux mais j'assume ça fait partie de mon vécu, j'ai été non pas fausse (j'ai juste gardé des choses pour moi) mais j'ai représenté des choses plus ou moins importantes pour des personnes dans ma vie.
De fait ça a ajouté aussi à ce que j'ai ressenti. Il est inutile de relater ces ressentis qui n'arrivent pas souvent. Tout le monde ne découvrira une douance dans le même contexte que moi. C'est impossible. C'était des événements et un contexte bien spécifique. Il est important pour moi de le préciser et de continuer à le faire dans ce sens.
L'age n'a pas d'importance dans certains cas mais il en a beaucoup dans l'autre. Etre un point de repère pour des adultes c'est différent que de l'être pour des enfants. Je suis assez bien placée pour savoir pourquoi. La vie est assez foutue pour trouver ce dont on a besoin au moment où on en a besoin.
Je m'étais déjà fait une raison sur tout un ensemble de choses depuis longtemps. C'est pour toutes ces choses que je sais ce qui a fonctionné pour moi dans ma vie.
Evidemment que je n'avais pas envie que l'on mette ça dans une case en fait. Pour moi, c'est l'inverse. C'est pour ça que je veux si ça n'est pas utile ne pas savoir un nombre. Tout le restant ça va, pas de problèmes, je n'ai pas de stress avec ça.
En fonction de ce que l'on va me dire, je saurai d'autres choses. Sur cette particularité, mais pas sur ce que j'en ai fait.
Mon humanité et ma sensibilité ont plus "douillé" pendant que ça allait vers une case. Pour moi donc mon vécu est important. Et il était important de le garder en l'état.
Boite à outils ou boite à solutions avec un "je sais pas quoi" en plus, ça ne va rien changer du tout, mais j'ai eu peur que ça le fasse. J'ai une grosse boîte à outils de la vie dans une vie simple.... c'est pour cela que je la trouve importante. Sans prétention. J'ai bossé à 20 ans, j'ai rompu à 25 ça n'est pas un drame, j'ai ensuite fait un ensemble de choses, j'ai rien validé. mais je l'ai fait. J'ai voulu que ce soit comme ça.
C'est une découverte par "accident". Je pense que c'est un truc que je sais faire qui a fait que ...j'ai le sentiment d'avoir pu remettre les choses dans leur ordre logique.
Après demain, je vais aller chercher mon billet de train, pour aller voir cette dame psychiatre, adorable, douce, il y a de fortes chances si je ne l'ai pas déjà dit que j'amorce aussi la voie vers un diagnostic, un test qui sait, en parallèle, moi j'appelle ça, du coup ici c'est drôle et curieux : décaler.
Ca a perturbé mon relationnel avec des personnes. Ca a perturbé tout mon château. Tout était rangé. Organisé. Je savais d'avance que je ne pourrais pas relativiser ça.
Il est important pour moi de préciser que ça a été une erreur d'une seule personne. Pardon pour la comparaison que je vais faire mais j'aurai été mariée, des enfants, tout va bien à 20 ans, ça n'aurait pas été du tout la même chose comme impact, me mettre cette idée en tête là où on ne s'y attend, sans le protocole de forme, a été d'une violence inouïe car mise en lien avec ma vie. J'avais des projets il y a 6 ans. Toute cette histoire a beaucoup touchée des personnes, celles qui comprennent un fonctionnement et qui finalement me connaissent désormais mieux que des personnes qui me connaissait depuis plus longtemps, c'est très curieux à vivre comme sensation. Se retrouver plus proches avec des non proches qui en même temps sont plus proches....
Je ne m'arrêtais jamais pour regarder en arrière. Je n'ai aucun regret de comment j'ai vécu, des expériences que j'ai faites, des personnes que j'ai rencontrées. Ca a été un énorme travail mental pendant 6 ans. Il est important pour moi de préciser que c'est parce que ça a été dans un contexte très particulier et afin que l'impact de cette personne soit arrêtée.
Puisque je savais que j'étais un espèce de diapason, et que cette découverte a confirmé des choses là dessus (Christel PetitCollin en parle dans son livre, je vais vous le faire aussi ensuite), en fait cette personne risquait d'inverser le diapason que j'étais et de faire boule de neige dans le sens totalement inversée de ma vie. Là n'était pas la question de ne pas pouvoir en parler, la question était d'agir contre cette personne afin qu'elle ne puisse en aucun cas être nocive.
Les dégâts ne sont pas importants, ça va. Mais il y en a eu certains, ça a été excessivement douloureux pendant. Ca a fait comme une erreur d'aiguillage et je l'ai vu, cette personne ne s'en rend compte qu'aujourd'hui. J'ai déduit les conséquences. Et j'ai du attendre les conséquences, en plus.
Je bosse depuis 24 ans maintenant. Le téléphone est pour moi comme un objet greffé. Comme la dactylo. J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie. Elle est bourrée d'anecdotes, de rencontres magiques,  J'ai vécu tout un tas de trucs géniaux. Et j'ai passé ma vie à transmettre. Et je n'ai pas voulu transmettre ces mauvais repères et ces "saloperies" en fait de repères de merde incohérents.
J'ai réussi sans savoir comment à faire que ça ne soit que de la faute de la personne qui a fait cette erreur que je pense volontaire par égo. Comme je n'aime pas raconter la vie des gens, il y a des parties qui resteront pour moi uniquement à vie.
Il semblerait que la déstructuration des propos viennent de parasitages. Un mode de tri qui se met en route. Ca va peut être un peu complexe parce que je suis 6 ans après cette découverte. Donc je ne suis plus comme il y a 6 ans. J'ai sûrement cherché des choses depuis six ans. Depuis là où ça n'était pas le moment. Par une personne qui n'a pas d'importance dans la société. Je n'ai donc pas eu ce truc de ne pas comprendre ce qui se passait. Tout mon coeur aux personnes à qui ça arrive sans qu'elles le comprennent.
Je me suis construite moi, je n'ai rien vécu de si terrible. Je n'en sais rien mais il sera important que je rectifie ici au fur et à mesure. Je suis heureuse d'avoir réussi à conserver le contrôle de moi et de mes propos. Car tout devenait ambigu, justement avec cette découverte en même temps.
De fait je remercie et je le ferais encore par la suite ce forum, des personnes, des personnes qui ont écrit des bouquins. Je vais mesurer Smile 
Peut être que oui la douance. Peut être que je comprends des trucs parce que j'ai vécu des trucs et qu'avec mes trucs, je vois plus de choses, j'ai vu plus de situations dans ces livres. J'ai pu les lire avec des références en tête. D'autres images, d'autres lieux, d'autres personnes.
Je pense aussi et j'en parlerais que j'ai donc connu des doué(e)s dans toutes les catégories. Pas parce que j'aurais trop d'assurance mais je suis déjà contente d'avoir verbalisé des choses potables à mon médecin qui est médecin, c'est important un médecin et d'avoir déjà verbalisé des choses potables à deux psychiatres professionnelles. Je n'aurais pas souhaité suivre une trame, je n'aurais pas souhaité mettre tout ça dans la section "je vais passer un test", il n'y avait qu'un seul livre à ma connaissance sur les adultes doués quand j'ai rencontré cette première psychiatre, surprise..... donc je me suis : y'a un truc, pas avec cette dame, y'a un truc avec moi Smile
Je sais que c'est rien de grave. 'Sinon on ne m'aurait pas laissée sortir :" mais je sais que c'est peut être important. Avoir pris des secondes de plus, comme je l'avais toujours fait. Pour être bien consciente. Je déconseille de ne pas aller chez son médecin prendre des anti dépresseurs légers tout de suite. Je n'y suis pas allée pour les raisons très particulières que je viens d'évoquer.
Je n'ai pas fait et garder en mémoire les choses qui sont en lien avec la douance. Justement pour pouvoir raconter ma vie telle qu'elle sans cette douance. Avant que si c'est utile la dissociation soit là.
C'est très impressionnant. Juste pour le pire, j'ai été choquée pas mal de fois de voir des personnes jonglaient avec certains thèmes. Philosopher sur du médical je dirais. Totale contradiction pour moi de surcroît mis en parallèle avec des choses que je vivais dans le réel, cette maman qui me dit : tu dois être ci. que puis je faire pour ton gamin ? au cas où en attendant. Te mettre devant et lui dire qu'il peut y arriver. Je l'ai fait, mais en tant que moi, et avec mes mots de Nathalie, atypique. Tous mes bagages sont dans ce mot.
Si ça prend une autre tournure, un autre mot, ça sera une autre vie, qui pourra rester pareille, c'est stabilisé, mais il y a un virage, une autre route en parallèle. Elle s'est amorcée il y a 6 ans et deux routes se sont ouvertes en juin il y a 2 ans devant cette chef de clinique.
Comme pour mon petit bouchon, mon petit cul, de 3 ans croisé dans l'escalier. Ne plus savoir. Je n'ai absolument aucun doute sur Nathalie l'atypique. J'en avais un désormais.
J'ai 45 ans de vie dans le bon sens avec bon sens. Je suis debout et saine d'esprit donc ça a fonctionné. L'intensité chez moi c'est depuis très longtemps réservé en privé. Comme tout un tas de choses que j'ai isolé. A tort ou à raison. Ca on va voir.
Merci de ne pas répondre à ce post ci (mais sinon je peux discuter de tout ce qui me concerne). 
J'aurai voulu ne pas avoir à l'écrire rédigé comme ça car ça n'est pas du tout dans ma philosophie et dans ma conception de la vie et de raconter les choses. Laisser des zones d'ombres et des part aux doutes peuvent avoir des impacts. Enterrer des choses qui me concernent personnellement n'est pas un problème pour moi, comme les resets. Enterrer cet événement sans le raconter ici où je suis passée (je pars pas hein Smile) ainsi qu'à des personnes responsables dans leur domaine d'activité respectif aurait été à l'opposé de toutes mes convictions sur des sujets sensibles. (les mécanismes du système de valeurs c'est autre chose). Je vais pouvoir réajuster ce que je dis dans le même fonctionnement que j'ai toujours eu, à savoir des référents accessibles à tous. (là j'aurai bien mis un petit tempo sur on efface pas le travail des autres Madame et de plus lorsqu'il est utile à beaucoup de monde Smile
Et si ça n'a pas d'importance, tant mieux. Très sincèrement. C'est du passé. Cette personne est un détail dans mon histoire et ce qui la concerne aurait encombré Smile (il n'y a donc pas de mystères, de déni de souffrance de ma part, il y a de la lucidité et une mise à distance qui a été faite quasi de suite dès le départ de ma part et il y a plein de choses à faire dans la vie. Il faut dans la vie se concentrer sur les personnes qui ont de la valeur et sont positives et constructives cat

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Message par Invité Mar 29 Mar 2016 - 2:41

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Message par Invité Mar 29 Mar 2016 - 2:43

C'était curieux que je ne puisse plus faire mes feedbacks à moi Smile 
dans mon fonctionnement et dans le fonctionnement Smile
- Tu vas voir, elle va encore encore dire qu'il est bien ce forum
- Il est bien ce forum, hein ?
- T'as vu, je l'avais dit  cat

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