En cliquant ici, j'accepte les conditions.
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En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Salut,
1) Je me permets de créer une deuxième présentation parce que la première contient des écrits qui remontent à tellement longtemps qu'elle ne me décrit plus du tout !
Cela finit par poser un problème à la fois moral et pratique, notamment vis-à-vis des nombreuses filles jeunes et belles qui me déclarent leur flamme régulièrement. Je dois expliquer que "ça n'est pas moi", que "c'était peut-être vrai il y a 10 ans, 5 maxi", que "arf, un jour j'effacerai ces vieux textes". Je ne demande pas pour autant qu'on la verrouille, cette ancienne présentation... Qu'elle vive sa life, je m'occuperai d'elle en temps voulu.
2) Par ailleurs, j'aimerais beaucoup, si vous lisez ces lignes, que vous n'écriviez pas sur ce fil.
C'est une requête, c'est, ma volonté, mon souhait, ma préférence. Un service que je vous demande. Pour une raison qui m'échappe, certains vont la violer, parce que c'est ce que j'ai toujours toujours observé, parce qu'apparemment, "commenter est plus fort qu'eux". Voilà une maladie inexplicable qui atteint hélas son pic à notre époque. J'aurai été contemporain de ce mal, que voulez-vous y faire.
On a beau le dire et le redire, expliquer que "je préfère un message privé", que, "vraiment ça me met très mal à l'aise", car c'est toujours à côté de la plaque ou en décalage, que "ça m'agresse", qu'il n'y a pas, tout autour du tableau de la Joconde, un livre d'or où n'importe qui vient déposer son jugement. On a beau préciser tout cela, eh bien on observe des personnes qui "me bafouent en âme et conscience". Qui s'arrogent la dérogation, tranquillement. Ils sont titillés, démangés, ils doivent s'opposer et s'affirmer.
J'insiste : même un commentaire gentil, même une remarque bienveillante EST pour moi une agression. C'est à dire que, en écrivant nonobstant l'introduction que je rédige, vous "passez outre" ma sensibilité, vous me "molestez", vous "créez de la peine", et d'ailleurs vous vous signalez donc aux yeux de tous comme étant ce type de personne => ayez-en conscience.
Cette personne qui, en connaissance de cause, en dépit du malheur qu'elle ajoute au monde, aux dépens de sa victime qu'elle prétend même parfois charrier ou aider mais qu'elle brutalise en réalité, cette personne "immature" et violente qui ne respecte pas l'altérité. Dont l'empathie est inférieure à celle des autres, et moindre quand elle n'a pas un visage sous les yeux. Cette personne courageuse pour insulter les autres automobilistes quand elle roule au volant de sa voiture, mais qui jamais ne se permettrait ça dans une salle d'attente chez le médecin.
Cette personne qui a ce besoin irrépressible de "poster", précisément là où on lui dit de ne pas le faire, alors qu'il y a des milliers de "topics" à portée de souris et où elle serait la bienvenue pour "l'ouvrir".
Cette personne qui chez moi crée gêne et embarras, en particulier quand elle trouve drôle son petit esprit de contradiction : comment peut-on trouver drôle ce qui est téléphoné et je dirais ... photocopié, puisque déjà vu des milliers de fois ? Là encore, la personne se signale par cette lourdeur et c'est encore pire quand elle est assumée ou revendiquée.
Cette personne aussi qui veut te rappeler les règles d'un forum. Je les connais ! En quoi cela m'interdit-t-il de soumettre une requête, accompagnée du récit que le refus de coopérer suscite en moi ?
Voilà, c'est mon appel du 18 juin : merci d'y répondre par un silence absolu, en vous abstenant d'écrire ici.
Et en prouvant votre élégance, qui a quelque chose à voir avec la retenue, la discrétion, le fair-play, le tournage dans la bouche de sa langue et le tournage des doigts au dessus du clavier et non pas leur insertion dans l'engrenage qui discrédite parce que c'est du temps de perdu que le conflit virtuel-réel.
Vous êtes simplement invités à lire, à méditer, et à lire de nouveau.
Merci de votre compréhension !
1) Je me permets de créer une deuxième présentation parce que la première contient des écrits qui remontent à tellement longtemps qu'elle ne me décrit plus du tout !
Cela finit par poser un problème à la fois moral et pratique, notamment vis-à-vis des nombreuses filles jeunes et belles qui me déclarent leur flamme régulièrement. Je dois expliquer que "ça n'est pas moi", que "c'était peut-être vrai il y a 10 ans, 5 maxi", que "arf, un jour j'effacerai ces vieux textes". Je ne demande pas pour autant qu'on la verrouille, cette ancienne présentation... Qu'elle vive sa life, je m'occuperai d'elle en temps voulu.
2) Par ailleurs, j'aimerais beaucoup, si vous lisez ces lignes, que vous n'écriviez pas sur ce fil.
C'est une requête, c'est, ma volonté, mon souhait, ma préférence. Un service que je vous demande. Pour une raison qui m'échappe, certains vont la violer, parce que c'est ce que j'ai toujours toujours observé, parce qu'apparemment, "commenter est plus fort qu'eux". Voilà une maladie inexplicable qui atteint hélas son pic à notre époque. J'aurai été contemporain de ce mal, que voulez-vous y faire.
On a beau le dire et le redire, expliquer que "je préfère un message privé", que, "vraiment ça me met très mal à l'aise", car c'est toujours à côté de la plaque ou en décalage, que "ça m'agresse", qu'il n'y a pas, tout autour du tableau de la Joconde, un livre d'or où n'importe qui vient déposer son jugement. On a beau préciser tout cela, eh bien on observe des personnes qui "me bafouent en âme et conscience". Qui s'arrogent la dérogation, tranquillement. Ils sont titillés, démangés, ils doivent s'opposer et s'affirmer.
J'insiste : même un commentaire gentil, même une remarque bienveillante EST pour moi une agression. C'est à dire que, en écrivant nonobstant l'introduction que je rédige, vous "passez outre" ma sensibilité, vous me "molestez", vous "créez de la peine", et d'ailleurs vous vous signalez donc aux yeux de tous comme étant ce type de personne => ayez-en conscience.
Cette personne qui, en connaissance de cause, en dépit du malheur qu'elle ajoute au monde, aux dépens de sa victime qu'elle prétend même parfois charrier ou aider mais qu'elle brutalise en réalité, cette personne "immature" et violente qui ne respecte pas l'altérité. Dont l'empathie est inférieure à celle des autres, et moindre quand elle n'a pas un visage sous les yeux. Cette personne courageuse pour insulter les autres automobilistes quand elle roule au volant de sa voiture, mais qui jamais ne se permettrait ça dans une salle d'attente chez le médecin.
Cette personne qui a ce besoin irrépressible de "poster", précisément là où on lui dit de ne pas le faire, alors qu'il y a des milliers de "topics" à portée de souris et où elle serait la bienvenue pour "l'ouvrir".
Cette personne qui chez moi crée gêne et embarras, en particulier quand elle trouve drôle son petit esprit de contradiction : comment peut-on trouver drôle ce qui est téléphoné et je dirais ... photocopié, puisque déjà vu des milliers de fois ? Là encore, la personne se signale par cette lourdeur et c'est encore pire quand elle est assumée ou revendiquée.
Cette personne aussi qui veut te rappeler les règles d'un forum. Je les connais ! En quoi cela m'interdit-t-il de soumettre une requête, accompagnée du récit que le refus de coopérer suscite en moi ?
Voilà, c'est mon appel du 18 juin : merci d'y répondre par un silence absolu, en vous abstenant d'écrire ici.
Et en prouvant votre élégance, qui a quelque chose à voir avec la retenue, la discrétion, le fair-play, le tournage dans la bouche de sa langue et le tournage des doigts au dessus du clavier et non pas leur insertion dans l'engrenage qui discrédite parce que c'est du temps de perdu que le conflit virtuel-réel.
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♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
ma coloc russe, tatiana, a pleuré au moment de rédiger son commentaire airbnb devant moi. elle a fondu en larmes au moment d'écrire "merci pour cette très bon voyage". elle s'est alors excusée, m'expliquant qu'elle était toujours triste de quitter l'europe. Elle se considère comme asiatique, car native et toujours habitante de iekaterinbourg, dans l'oural à l'est si j'ai bien compris. ville où qu'on a assassiné le tsar et sa famille en 17, et où staline a transféré toutes ses usines lors de l'invasion allemande en 41... émoticône smile
là bas la température moyenne annuelle c'est 2 degrés et y a de la neige genre 5 ou 6 mois par an.
bref, elle a noué sur la poignée de la porte du balcon un ruban en m'expliquant que c'était la tradition qu'un invité fasse ça après avoir séjourné dans une chambre, comme un souvenir. je l'ai laissé et tout, mais heureusement que tout le monde ne fait pas ça parce que sinon ma chambre serait couverte de rubans.
nous touchons là un sérieux problème : je suis un marchand de sommeil et je le vis mal.
une fois j'avais entendu finkielkraut expliquer qu'il y avait une forme d'obscénité dans le fait qu'obama se soit rendu en pologne depuis les états-unis avec son jet privé pour des commémorations et n'était resté qu'une heure ou deux avant de repartir pour les states. que y avait un rapport aux distances un peu hybrissien anormal et que ça le gênait. je crois que cette interview remonte au moment où le volcan islandais au nom ikéesque à rallonge avait bloqué le trafic aérien pendant une semaine. finky s'en réjouissait je crois. breeeeef.
Tout ça pour dire que j'avais ressenti ce qu'il voulait dire sur l'obscénité du rapport au monde, et que maintenant je ressens pareil à propos de mes locations airbnb. il y a quelque chose "d'anthropologiquement anormal", à partager quelque chose pendant une semaine avec la russe gentille qui vient à paris une fois tous les 15 ans, et moi qui au moment de lui dire au revoir pense déjà à l'allemande qui arrive le soir même et pour laquelle je dois préparer la chambre. Pour la russe c'est un moment unique et émouvant (tout comme pour moi pourtant !) mais moi je dois enchaîner les réservations et accueillir à la chaîne.
j'ai l'impression de manquer de respect au logement, à la fille qui part et à la fille qui arrive. (oui je loue dans 85% des cas à des filles, "discriminer c'est la vie", comme dirait zemmour. (oui oui finky et zemmour je revendique mes références merciiii)).
samedi matin mon frère m'appelle pour me dire qu'il a raté son avion pour la suède car son train lyon-paris a eu 2h30 de retard. "suicide à avignon, gné". il a donc du dormir chez moi, alors que j'avais ma coloc allemande. évidemment il a sonné au moment où j'étais allé faire une mini course, se retrouvant nez à nez avec cette freibourgeoise d'ailleurs très mignonne. on a dormi dans le même lit et tout (avec mon frère), à 3 dans mon mini appart. le lendemain je pensais que ce serait un peu plus reposant, mon frère étant parti tôt, mais non, car l'allemande a raté son train le soir ! à cause du changement d'heure.. ! alors que je m'apprêtais à accueillir.... une slovaque !
DU COUP l'allemande m'a demandé si elle pouvait dormir une nuit de plus. C'était pas possible, mais j'allais pas la laisser dormir gare de l'est ou kécla 100 euros d'hotel............
alors elle est venue, et on a dû descendre à la cave chercher un matelas gonflable camping gaz à mettre dans la "micro cuisine couloir" sous mon lit mezzanine... tandis qu'on galérait à gonfler cette merde à minuit avec un souffleur trop bruyant, la slovaque (qui ne parle pas un mot de français) est arrivée ! vazy laisse tomber la situation trop zarbi, avec des valises partout et des mélanges de français d'anglais et d'allemand stressant pour expliquer ça à la slovaque (magnifique et hyper drôle + sympa, je le signale au passage..).
moi j'étais déjà épuisé mais donc le lendemain matin, hop, le réveil de l'allemande sonne à 6h30, je lui dis au revoir et elle part en embarquant mes propres clés pour une raison inconnue .
moi qui suis érotomane je me dis que c'est encore un acte manqué pour rester avec moi après le train manqué et d'autres trucs que j'ai remarqués.
elle est "nicht erreinbar" sur son téléphone quand je m'en aperçois, puis me rappelle "deux minutes avant le départ de son ZUG". tente de laisser mes clés au personnel de la gare mais personne ne veut les prendre ! ils ont apparemment pour consigne de ne rien accepter de la part des voyageurs. Là elle commence à me faire flipper, car elle a en tête de laisser mes clés et mon adresse à n'importe qui ! au chauffeur, à sa femme, à des amis de la soeur d'un mec qui fait le covoiturage....
Vazy que jvais me faire cambrioler jme dis !
Bref, j'ai réussi à m'arranger, trouver un triple des clés (le double je l'avais laissé à la slovaque moi !) et l'allemande me les a envoyé avec DHL, le mari d'arielle dondalle.
Tout ça est nerveusement épuisant.
mais je continue tel un rat judéo bolchévik capitaliste usurier, parce que ça me permet de mettre un peu de rebeu dans les épinards, pffff.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Vous le savez, une de mes plus grandes angoisses est que quelqu'un me demande de l'aider à garer sa voiture. Parler une langue étrangère, chanter, jouer un personnage au théâtre ce qui inclut donc les interactions sociales, manger en public, danser ou aider une personne à réussir son créneau, voilà quelques unes de mes phobies secrètes....
Eh bien figurez-vous que j'ai assisté dans la rue à une scène étonnante. Un homme debout sur le trottoir aidait son camarade en bagnole à reculer pour garer sa tuture.
Savez-vous l'astuce qu'il utilisa, beau témoignage de l'ingéniosité populaire à moins que ce soit une pratique normée d'entreprise de livraison ? Il tenait ses mains de telle sorte que ses paumes soient l'une en face de l'autre, comme pour mesurer une distance, mais sur l'axe vertical.
Plus le pare-choc arrière de l'automobile de son ami se rapprochait du pare-choc avant de l'automobile précédente, plus il réduisait l'écart formé par ses mains.
Peut-être que tout le monde connaît cette technique ? mais moi j'aurais plutôt eu tendance à gueuler "ouais, vazy, c'est bon, recule, okok, stooop" en faisait des gestes de la main genre "continue ouais vazy c'est bon t'arrête pas bébée".
Sans rapport aucun je souffre aussi d'un trouble de l'attention qui me fait oublier plein de trucs et accomplir d'épuisantes bêtises. ça se manifeste de plein de manières pénibles, comme toutes ces lessives que j'oublie dans la machine après les avoir lancées.
Bon bah là, depuis 6 mois, je jette régulièrement ma fourchette, une magnifique fourchette grand luxe que j'ai achetée exprès une fortune pour son ergonomie exceptionnelle et son éclat hors norme, je jette régulièrement ma fourchette à la poubelle.
Evidemment, 2 jours plus tard, je m'aperçois que j'ai pas de fourchette, alors là, je panique, fouille partout, ne comprends pas et me dis "zut, philippe, t'as pas fait une rechute ???". La mort dans l'âme je lance la procédure de sauvetage et je vide donc le sac poubelle 50L dans la baignoire pour retrouver un truc métallique brillant, au milieu de tonnes et de tonnes de présos usagers.
Tain, une fois mon père, en rentrant d'un long trajet Lyon-Nantes avait tèje sous mes yeux un billet de 50 sacs en voulant vider ses poches ! Heureusement que je l'avais vu dis-donc. Je pourrais aussi mentionner cette fois où on a fixé les vélos sur le toit de la ZX break et qu'on est sorti à toute bombe du parking pour soudain entendre un bruit comme t'as jamais entendu de ciel qui s'arrache parce que la hauteur était limitée à 2m.
Une seconde de déconcentration et hop on se retrouve à percuter le world trade center je veux dire c'est dangereux ce problème et j'ai pas trouvé encore trouver la solution.
Parfois tout roule, et puis hop, une petite contrariété ou perturbation émotionnelle vous embarque dans un embranchement imprévu, dans une succession d'incidents, car souvent "ça vole en escadrilles" comme dirait l'autre, et hop, on crashe 4 avions sur les états-unis la même journée.
Telle est ma lecture de l'histoire. Une étourderie originelle. Dieu a lancé sa machine à créer la vie et il a oublié le linge pendant 4 milliards d'années.., on attend maintenant qu'il revienne pour nous mettre dans le sèche-linge, et alors ce retour réchauffera nos cœurs.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
démantèlement d'un réseau islamiste : moktar possédait deux paquets de mentos fraicheur tandis que son cousin wahib à 500 km de là projetait d'acheter du coca pour soi-disant le boire.
la vigilance est l'affaire de tous.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Voici le résultat de mon travail qui est excellent et que je vous invite donc à lire.
C'était en géographie, je devais faire une dissertation de 5 pages sur l'intitulé suivant :
C'était en géographie, je devais faire une dissertation de 5 pages sur l'intitulé suivant :
"Les territoires français dans le monde"
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
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Je ne me remets pas du fait que la divine et excellente Valérie Lemercier ait été remplacée par Muriel Robin dans Les Visiteurs 2. La pauvre fait ce qu'elle peut mais on le sait tous, ce rôle était fait pour Valérie.
PS : Clavier est vraiment bon en fait ! D'ailleurs, je me faisais la réflexion que le scénario (des hommes du Moyen-Âge débarquant en l'an 2000) est presque secondaire.
La drôlerie de "Jacquouille" a moins à voir avec le fait qu'il vienne d'une époque lointaine qu'avec le fait que c'est une personne en situation de handicap mental. Ce personnage est en fait un charbé intégral planté au beau milieu des autres, une sorte de trisomique surexcité, d'idiot du village expansif et inarrêtable, de débile profond en décalage complet avec les différents drames qui se jouent autour de lui.
Jacquouille est un ahuri qui ne se déplace qu'en se ruant, toujours en train de gesticuler, de crier, de piocher de la nourriture, de tomber par terre, de remplir sa bouche de nourriture, de voler des objets, de mâcher de la nourriture en tripotant "dame ginette" la clocharde, etc.
A la différence du comte de Montmirail, son décalage n'est pas lié à l'époque d'où il vient, mais plutôt à sa déficience intellectuelle de zouave sur piles. Ce pauvre homme est un simplet hystérique qui ne tient pas en place, un Corky sous cocaïne qui épuise tout son monde, en particulier le spectateur, qui n'a plus la force de s'opposer au rire face au déchaînement de la fripouille.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
« M'analysant cet après-midi, je m'aperçois que mon système stylistique repose sur deux principes, et tout aussitôt, suivant la bonne règle de nos bons classiques, j'érige ces deux principes en règles fondamentales de tout art d'écrire: dire ce que l'on éprouve exactement comme on l'éprouve - clairement si c'est clair; obscurément si c'est obscur; confusément si c'est confus; et bien comprendre que la grammaire n'est jamais qu'un outil, et non pas une loi.
Supposons que je voie devant moi une jeune fille à l'allure masculine. Un être humain ordinaire dira simplement: "Cette jeune fille a l'air d'un garçon." Un autre être humain, tout aussi ordinaire, mais déjà plus conscient du fait que parler, c'est dire, dira d'elle: "Cette jeune fille est un garçon." Un autre encore, tout aussi conscient des devoirs de l'expression, mais poussé davantage encore par l'amour de la concision, ce luxe de la pensée, dira d'elle: "Ce garçon." Quant à moi, je dirai: "Cette garçon", violant la règle de grammaire la plus élémentaire, qui exige que s'accordent en genre et en nombre le substantif et l'adjectif. Et j'aurai fort bien dit; j'aurai parlé dans l'absolu, photographiquement, loin de la platitude, de la norme, du quotidien. Ainsi n'aurai-je pas parlé: j'aurai dit.
La grammaire, qui définit l'usage, établit des divisions légitimes mais erronées. Elle distingue, par exemple, les verbes transitifs et intransitifs; cependant, l'homme sachant dire devra, bien souvent, transformer un verbe transitif en verbe intransitif pour photographier ce qu'il ressent, et non, comme le commun des animaux-hommes, pour se contenter de le voir dans le noir. Si je veux dire que j'existe, je dirai "je suis". Si je veux exprimer que j'existe en tant qu'âme individualisée, je dirai "je suis moi". Mais si je veux dire que j'existe comme entité, qui se dirige et se forme elle-même, et qui exerce de la façon la plus directe cette fonction divine de se créer soi-même, comment donc emploierai-je le verbe être, sinon en le transformant tout d'un coup en verbe transitif ? Alors, promu triomphalement, antigrammaticalement être suprême, je dirai "je me suis". J'aurai exprimé une philosophie entière en trois petits mots. N'est-ce pas infiniment préférable à quarante phrases pour ne rien dire? Que peut-on demander de plus à la philosophie et à l'expression verbale?
Qu'ils obéissent donc à la grammaire, ceux qui ne savent penser ce qu'ils sentent. Que s'en servent au contraire ceux qui savent dominer leurs expressions. On raconte que Sigismond, roi de Rome, ayant commis une faute de grammaire dans un discours public, répondit à quelqu'un lui en faisant la remarque: "Je suis roi de Rome, et au-dessus de la grammaire." Symbole merveilleux! Tout homme sachant dire ce qu'il dit est, à sa façon, roi de Rome. Le titre est royal, et la raison en est de savoir s'être. »
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Me plaisent : les numéros 10(EU), 7(ITA), 5(FRA), 4(GB), 2(ALL), 1(RUS).
Je ne les aurais pas mis dans cet ordre en revanche !
Et j'aime bien aussi la Hatikvah (ISRAEL)
*Kiss*.......*Kiss*
*Kiss*...*Kiss*
*Kiss**Kiss*
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♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Ceux qui me connaissent savent que je dis toujours la même chose : j'ai le sentiment d'être une âme un peu plus pure que la moyenne des gens, "de la boue humaine alentours".
Je suis "câblé différemment", j'ai la finesse d'esprit, la vraie poésie que si peu saisissent, la malice, la lucidité "qui crucifie".
Et du coup, je ne parviens pas à trouver la ou les perles dans le torrent !
Au-delà de ça, c'est une sacrée souffrance, que d'être "zèbre au carré", je ne sais pas comment il faut dire. Je parle même pas de THQISME ou quoi hein, encore une fois c'est par la sensibilité que je diverge !
Qui comprend ?
Qui n'est pas empêtrée ? Je me sens cerné par des "humains-nœuds", des têtes de nœuds pour être trivial, or ça n'est pas ainsi que j'aurai les nœuds dans le ventre, les papillons comme disent les adolescentes.
Je m'adresse donc à n'importe quelle membre de l'élite capable d'accéder à la compréhension de ma facétie supérieure, à toutes ces qualités évidentes non perçues ni même soupçonnées par les personnes corrompues exactement comme des fichiers d'enregistrement excel ou word qui sont ratés et inutilisables, qu'on ne peut plus ouvrir !
Quelle fille est girly kawai par élan sincère et non par identitarisme-différencialiste-revendicatif-trash-HS ?
Quelle fille n'est pas ravagée par le féminisme immonde ?
Quelle fille est gênée par notre époque, sans pour autant encore une fois être dans la posture d'artiste tourmentée ?
Quelle fille reconnait les prodiges du temps présent mais déplore la racaillisation du monde et le grand remplacement qui crèvent les yeux et le cœur ?
Je ne trouve pas exactement le cocktail qui me convient...
Peu de prudence, beaucoup de "grosse pattes", de lourdinguerie...
Où est mon idéal de fille lunaire solaire ?
L'univers et moi sommes-nous seuls dans un univers plus grand encore ?
Une saine fille, des années 90, équilibrée sur son fil, pas "cynique" ou "amère" ou "timide d'esprit".
Une fille énergique, indépendamment de ses activités de voyages ou de sports, mais au niveau de sa pensée et de son regard rieur, à cause de l'absurdité des gens qui semblent être entièrement ce qu'ils sont, collés à eux-mêmes, ou à cause du prochain tour.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
J'aimerais rencontrer une personne qui ait la sagesse (selon moi) d'admettre qu'il n'y a pas (selon moi) de libre-arbitre. Que ce concept est une chimère, "une fiction", née d'une sorte d'instinct des hommes à trouver des fautifs, des coupables, parce que des responsables. Je crois déceler chez les défenseurs du libre-arbitre une incroyable et stressante immaturité. Considérer qu'il n'y a pas de libre-arbitre rend beaucoup plus modeste (car il n'y a pas de mérite) et beaucoup plus tolérant (car il n'y a que des "programmes informatico-humains plus ou moins réussis"). ça n'empêche pas d'avoir la haine contre eux, hein. Par exemple, on PEUT EVIDEMMENT être dégoûté de se faire mordre par un serpent atroce, mais, comment en vouloir à la "machine serpent", d'accomplir sa destinée-codage-biologique. Cela n'a aucun sens, tu es d'accord avec moi ? "c'est pas de sa faute, au serpent". Pour moi, tout est chimie, tout est causes et effets. Il ne saurait y avoir d'effet sans cause. D'ailleurs, le "moi" aussi est une fiction, une illusion, une commodité de langage et de pensée. En réalité, nous sommes tout entier "remplis de l'extérieur", par nos gènes, nos rencontres, notre éducation, vous connaissez le topo, notre chance ou non, etc. Perso rasso, Je ne trouve pas que cette vision du monde soit effrayante ou déprimante. Il s'agit d'accepter ce programme "qui se déroule en nous", et cela n'est pas incompatible avec le fait d'avoir des envies, des rêves, etc. Accepter l'existence impérieuse des déterminismes conduisant à une fatalité inextricable ne rend pas l'aventure humaine moins intéressante.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Tu vois, quand t'argumentes, tu dois anticiper les objections des autres et y répondre.
Les désamorcer.
Elles sont nombreuses.
Mais bien souvent, ces objections sont davantage des PROJECTIONS, en un mot des choses que TU N'AS PAS DITES, mais que l'autre suppute, extrapole, interprète, anticipe, voire déforme, bref, projette, en fonction de son "histoire/personnalité/prismes" à lui. C'est ultraaaa pénible relou fatigant !
Par ailleurs, il y a l'égo à gérer, la fierté, la volonté de l'autre de pas perdre la face, etc.
Il y a enfin cette espèce d'inertie, cette "réluctance" ou flemme à changer, ce confort de la non-remise en cause, qu'il faut affronter. En manifestant sa compréhension, en accompagnant et en prenant par la main notre "contradicteur-enfant".
Peut-être j'oublie des choses, mais, voilà quoi, argumenter, "c'est dur", c'est usant.
Avoir de l'avance sur autrui ne se transmet parfois pas, il faut parfois attendre si ce n'est renoncer.
Tout ce qu'on peut faire, croire faire, c'est simili "planter les fameuses graines de la prise de conscience".
Mais la "fleur" éclot en l'autre, à son rythme, lorsqu'on ne sait quelles conditions sont réunies, à un moment donné dans son cheminement personnel à lui.
Il arrive même parfois (relative ingratitude !) que cet autre ne se souvienne pas de son "cultivateur", allant jusqu'à s'approprier sa toute nouvelle découverte intérieure.
On transmet des connaissances, des émotions, mais la vérité et sa prise de conscience demeurent des "sautages de verrous" dont autrui seul a la clé.
"c'est quand il veut".
Tu vois ?
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Cependant, il est probable que je me destine à tout autre chose, puisque je me demande si mon année de stage n’a pas été l’occasion de révéler chez moi une caractéristique assez profonde, je veux parler d’une certaine incompatibilité avec le travail en entreprise, ou du moins avec la grande entreprise.
A certains moments en effet, j’ai vécu ce stage comme une forme d’aliénation. Ceci n’est pas du tout en contradiction avec ce qui a été énoncé plus haut. Il est une chose que de trouver fascinant l’organisation d’une fourmilière, il est en une autre que de vouloir être fourmi soi-même. Certes, j’ai été heureux d’en apprendre plus sur leurs modes de fonctionnement. Mais quelle n‘a pas été ma tristesse, certains jours, lorsqu’il s’est agi d’être à mon tour ce que j’appellerais une « fourmi salariée ». J’avais alors ce désagréable sentiment de n’être que la pièce interchangeable d’une machine-entreprise dont le seul but était de viser l’asymptote de la productivité maximale.
Ce que j’écris là n’est absolument pas, d’après moi, spécifique au stagiaire, et à son statut, mais vaut bien au contraire pour toute personne travaillant au sein d’une grande entreprise (donc cadres et directeurs compris). Il est à ce propos une phrase de Bismarck que je ne peux m’empêcher de reprendre à mon compte : « Le fonctionnaire prussien est comme un musicien dans un orchestre, qu’il soit premier violon ou qu’il joue du triangle, sans voir et sans influencer l’ensemble, il faut qu’il joue sa petite partie comme elle est écrite pour lui, qu’il la juge bonne ou mauvaise, mais moi, je veux faire de la musique comme je l’estime bonne, ou je n’en ferais pas du tout ».
Eh bien cette phrase, qui par ailleurs rend parfaitement compte de mes aspirations, illustre tout à fait ma conception de la grande entreprise, où selon moi, le cadre supérieur n’est pas autre chose qu’un ouvrier de l’esprit.
Seulement je ne pense pas qu’il soit plus reposant de proposer sa force de travail en neurones qu’en bras : alors qu’un technicien de surface peut toujours se payer le luxe d’être ailleurs au moins mentalement pendant qu’il nettoie, le cadre, lui, demeure continuellement sollicité jusque dans cet intime et ultime refuge qu’est l’esprit, tout en ayant donc l’obligation de rester lamentablement scotché devant son écran d’ordinateur.
Dès lors mon grand problème fut de comprendre comment il était possible pour mes collègues, ou devrais-je dire mes co-détenus, de supporter cette relative aliénation, voire parfois de l’endurer avec reconnaissance. Mon second grand problème étant de comprendre pourquoi j’en étais personnellement incapable, pourquoi un sentiment de détresse absolue a grandi en moi au fil des jours, pourquoi j’aspirais à « autre chose ».
Je livre ici mes pensées telles qu’elles se sont manifestées à moi dans la plus grande confusion. Confusion liée à la difficulté de les formuler et de les comprendre, mais confusion aussi, au sens de gêne, de honte presque, tant elles prennent à contre pied le discours ambiant de ces grandes entreprises.
En effet, au désarroi de se sentir malheureux dans son travail, vient en plus s’ajouter le sentiment de ne pas être sain d’esprit, de ne pas être normal. N’importe quel journal interne, ou témoignage collé dans l’ascenseur, vous apprendra que vos collaborateurs ne jurent que par le « dynamisme, l’enthousiasme, la motivation, l’implication ». Tous « s’épanouissent », et louent la « convivialité » de leur service. La performance et les superlatifs semblent être la norme, l’euphorie aussi. J’ai pu dénombrer une cinquantaine d’occurrences des mots sus-cités entre guillemets dans l’une de ces revues internes de quelques pages seulement.
Cet impératif d’accomplissement au travail a fini d’accentuer mon sentiment de malaise.
Je crois avoir compris que ce qui est principalement en jeu dans mon inaptitude à être un employé totalement satisfait et donc modèle, c’est la question du sens, de la cause qui m’anime. Il n’est pas tout de développer des « compétences » si l’on ne sait pour quoi les mettre en oeuvre, si l’on ignore à quoi on veut consacrer sa vie. Or, à aucun moment, je n’ai réussi à m’approprier la cause du Crédit Lyonnais ou de la Société Générale. Je ne me suis jamais senti lié à ces entreprises, je n’en étais ni le défenseur, ni l’ambassadeur ni même le membre. Pour reprendre la phrase de Bismarck, ils étaient des orchestres qui jouaient leur musique, je voulais jouer la mienne.
..........................
En fait, ce stage a révélé mon incroyable erreur. Je croyais qu’au nom de l’argent, je pourrais accepter de faire n’importe quel travail. Le tout étant d’étouffer légèrement ses aspirations un peu plus essentielles. Or, j’ai fait le terrible constat que ça ne marchait pas comme ça, et qu’il n’était pas d’avenir dans la (trop grande) compromission.
A certains moments en effet, j’ai vécu ce stage comme une forme d’aliénation. Ceci n’est pas du tout en contradiction avec ce qui a été énoncé plus haut. Il est une chose que de trouver fascinant l’organisation d’une fourmilière, il est en une autre que de vouloir être fourmi soi-même. Certes, j’ai été heureux d’en apprendre plus sur leurs modes de fonctionnement. Mais quelle n‘a pas été ma tristesse, certains jours, lorsqu’il s’est agi d’être à mon tour ce que j’appellerais une « fourmi salariée ». J’avais alors ce désagréable sentiment de n’être que la pièce interchangeable d’une machine-entreprise dont le seul but était de viser l’asymptote de la productivité maximale.
Ce que j’écris là n’est absolument pas, d’après moi, spécifique au stagiaire, et à son statut, mais vaut bien au contraire pour toute personne travaillant au sein d’une grande entreprise (donc cadres et directeurs compris). Il est à ce propos une phrase de Bismarck que je ne peux m’empêcher de reprendre à mon compte : « Le fonctionnaire prussien est comme un musicien dans un orchestre, qu’il soit premier violon ou qu’il joue du triangle, sans voir et sans influencer l’ensemble, il faut qu’il joue sa petite partie comme elle est écrite pour lui, qu’il la juge bonne ou mauvaise, mais moi, je veux faire de la musique comme je l’estime bonne, ou je n’en ferais pas du tout ».
Eh bien cette phrase, qui par ailleurs rend parfaitement compte de mes aspirations, illustre tout à fait ma conception de la grande entreprise, où selon moi, le cadre supérieur n’est pas autre chose qu’un ouvrier de l’esprit.
Seulement je ne pense pas qu’il soit plus reposant de proposer sa force de travail en neurones qu’en bras : alors qu’un technicien de surface peut toujours se payer le luxe d’être ailleurs au moins mentalement pendant qu’il nettoie, le cadre, lui, demeure continuellement sollicité jusque dans cet intime et ultime refuge qu’est l’esprit, tout en ayant donc l’obligation de rester lamentablement scotché devant son écran d’ordinateur.
Dès lors mon grand problème fut de comprendre comment il était possible pour mes collègues, ou devrais-je dire mes co-détenus, de supporter cette relative aliénation, voire parfois de l’endurer avec reconnaissance. Mon second grand problème étant de comprendre pourquoi j’en étais personnellement incapable, pourquoi un sentiment de détresse absolue a grandi en moi au fil des jours, pourquoi j’aspirais à « autre chose ».
Je livre ici mes pensées telles qu’elles se sont manifestées à moi dans la plus grande confusion. Confusion liée à la difficulté de les formuler et de les comprendre, mais confusion aussi, au sens de gêne, de honte presque, tant elles prennent à contre pied le discours ambiant de ces grandes entreprises.
En effet, au désarroi de se sentir malheureux dans son travail, vient en plus s’ajouter le sentiment de ne pas être sain d’esprit, de ne pas être normal. N’importe quel journal interne, ou témoignage collé dans l’ascenseur, vous apprendra que vos collaborateurs ne jurent que par le « dynamisme, l’enthousiasme, la motivation, l’implication ». Tous « s’épanouissent », et louent la « convivialité » de leur service. La performance et les superlatifs semblent être la norme, l’euphorie aussi. J’ai pu dénombrer une cinquantaine d’occurrences des mots sus-cités entre guillemets dans l’une de ces revues internes de quelques pages seulement.
Cet impératif d’accomplissement au travail a fini d’accentuer mon sentiment de malaise.
Je crois avoir compris que ce qui est principalement en jeu dans mon inaptitude à être un employé totalement satisfait et donc modèle, c’est la question du sens, de la cause qui m’anime. Il n’est pas tout de développer des « compétences » si l’on ne sait pour quoi les mettre en oeuvre, si l’on ignore à quoi on veut consacrer sa vie. Or, à aucun moment, je n’ai réussi à m’approprier la cause du Crédit Lyonnais ou de la Société Générale. Je ne me suis jamais senti lié à ces entreprises, je n’en étais ni le défenseur, ni l’ambassadeur ni même le membre. Pour reprendre la phrase de Bismarck, ils étaient des orchestres qui jouaient leur musique, je voulais jouer la mienne.
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En fait, ce stage a révélé mon incroyable erreur. Je croyais qu’au nom de l’argent, je pourrais accepter de faire n’importe quel travail. Le tout étant d’étouffer légèrement ses aspirations un peu plus essentielles. Or, j’ai fait le terrible constat que ça ne marchait pas comme ça, et qu’il n’était pas d’avenir dans la (trop grande) compromission.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Aujourd'hui j'ai marché 4 heures afin de rallier Paris à IKEA Floconville. Il a plu durant 100% du temps donc j'étais trempé trempé malgré ma capuche Dany Boonesque qui m'empêchait de voir les chauffards dans mes rétro visuels. Je la mettais derrière les oreilles comme des mèches de cheveux longs. Après un solide début Magenta Barbès Ordener Michelet Docteur Bauer Alain Roche, je me suis perdu comme une merde à Villeneuve La Garenne. J'avais préparé mon trottoir-trip en regardant l'itinéraire sur Google Mapsse (comme disent certains gens) durant 3 secondes chrono. Je fais ça par flemme, flemme de tout, et je la camoufle en disant que je fais ça pour progresser car soi-disant on apprend de ses erreurs sans filet, dans les conditions du réel, ce qui est vrai. Je trouvais pas de pont pour traverser la Seine vers le Nord, j'avais pas de téléphone normal pour m'aider, je connaissais pas le chemin, j'ai fait un tour de 1h30 pour revenir EXACTEMENT au même endroit, ça m'a donné envie de pleurer de rage et d'impuissance et d'incompréhension. Parfois tu crois que tu files tout droit ou que t'as tourné à 90 degrés celsius mais avec le jeu des micro variations effets d'optique en fait t'as pris un angle obtus aigu et bref t'as surtout fait demi tour depuis d'taleur tu t'éloignes en sens inverse de ta destination. Quoi qu'il en soit, j'ai pris un tram qui m'a emmené à Gare de Saint Denis puis un Transilien (ligne H) direction Franck en ville Le Plexus Robinson Crusoé. Je connais rien à cette zone horrible moi. A IKEA chui tombé amoureux d'une meuf de l'accueil, mais j'aimerais qu'on me croie quand je dis que je tombe amoureux, que c'est pas pour faire style. C'est que vraiment quand j'ai dû la quitter j'étais désespéré, en souffrance souffrante. J'aimais sa "façon de bouger", de renseigner les clients, d'être en hypervigilance immobile pour t'écouter de tout son être : elle buvait les clients. Brave personne qui sert avec amour en se déplaçant pour accompagner, en indiquant tout bien comment on imprime sa carte IKEA FAMILY si on l'a oublié ou quoi. Belle coupe de cheveux point fort, cheveux raides avec pince croco noire derrière et mèches sur les oreilles sur les côtés, avec sa chemise uniforme IKEA, son jean. Je l'aimais quoi. Je vais pas non plus aller poster sur ces sites de merde pour foutre mon annonce qui sert à rien "tu étais belle on s'est parlé 20 minutes à IKEA Franconville mercredi et j'ai bavé comme si j'avais la rage de toi. Veux-tu des enfants moi oui" En marchant j'ai vu des "sanisettes" au Nord de Paris dont je me sers parfois, aussi surtout pour les plans. Et là j'ai vu que comme c'est la Mairie de Paris bah la carte ne représente que les rues à l'intérieur du périph. Au-delà c'est tout blanc, comme coupé. La moitié de l'image est vierge. ça m'a choqué cette non-continuité territoriale, ce no man's land. Limite t'as l'impression d'une photocopie ratée, ou qu'un mec a fait "annuler l'impression" en plein milieu. Comme il pleuvait, les escargots étaient de sortie le long du parc de chanteraine et moi j'en ai écrasé deux avec mes Nike et bah putain le premier je croyais que c'était un caillou qui croustillait le second j'ai réalisé, et j'ai été "percé", "piqué" par une culpabilité infinie. J'ai voulu me tuer, enfin, "y a eu un trou noir", d'erreur irréparable, de crime contre l'humanité, d'impossible retour en arrière pour ce drame. Je respecte les escargots, là ils étaient mini et si nombreux que je les ai pris pour des pti cailloux, "du gravier", de la promenade piétonne le long du trame tu vois. Pffffffffffffffffffffffff. Après bah sinon, ça me fait marrer, ces gens qui sont dans l'inertie capillaire. Je pensais à eux, aujourd'hui. Ils restent bloqués sur un truc qui leur est peut-être vaguement bien allé à une époque. C'est le cas des Patrick Sébastien, des Bernard Tapie, des Candeloro Rebelle et Fidèle. Même s'ils pouvaient vivre 200 ans, ils changeraient rien. Enfin, c'est ptêtre le cas de tout le monde, sauf que tout le monde a des coupes très courtes anodines standards. Une Africaine qui attendait son bus, seule, m'a pris en pitié et a dit "écoutez, c'est UN SIGNE, je vais vous y conduire, au IQQQUEA, car j'habite à DEUX PAS." elle m'a fait prendre des wacouwssi la meuf, j'avoue l'espace d'un instant jme suis demandé si elle allait pas me mettre le grappin dessus. Si tout le monde pwend ce wacouwssi, pourquoi y a que toi et moi dans cette forêt ?? Allez j'exagère pour vous faire rire, mais, elle était ééétrange, la dame. "Mmmm, la mawche, c'est bien'. ça soigne". Elle m'a tué, avec son expression, "la marche, ça soigne". Moi je vis pour ça, pour cette poésie des enfants, des "allophones" et des lapsus. Des "mal dits heureux", comme j'aime à les appeler. Bref, je suis rentré avec un livreur à la sauvette, comme la dernière fois. Toujours très sympathique ces musulmans. Celui-là avait un fort accent et ne comprenait rien à ce que je lui disais. J'en avais déduis qu'il captait rien au français. Puis après son téléphone a sonné et j'ai vu qu'il avait un langage assez élaboré en parlant avec son interlocuteur à l'autre bout de son oreillette plaqué dans le tympan. "j'ai pas compris". Bah figurez-vous qu'il s'est mis à me raconter spontanément qu'en fait, il était complètement sourd, qu'il souffrait d’acouphène et que c'était HYPPPER la galère pour lui. Problème que je connais bien puisque ma mère a eu des acouphènes pendant 10 ans et que mon papa a eu des problèmes d'audition. Donc je vois bien l'isolement social dans lequel ça met, comme si t'es à l'étranger limite, et que t'as trop honte de faire répéter le mec 5 fois parce que tu piges rien à rien alors au bout d'un moment t'abandonnes. T'oses plus dire que t'as rien compris, tu tentes de faire genre t'acquiesces sauf que parfois ça passe pas vu qu'on t'a posé une question. T'es en tension permanente avec ce bluff de merde frustrant. Et je vous parle en connaissance de cause, non pas pour la langue étrangère, mais parce que j'ai eu des périodes de surdité vitèf. Je suis même allé voir deux fois l'ORL en me pensant complètement sourd, mais en fait j'entends très bien, c'est juste, m'ont-ils expliqué, qu'on est pas égaux au niveau de l'audition AVEC BRUIT DE FOND. J'ai aussi appris plus tard que certains profils peuvent avoir "un déficit d'inhibition latente", c'est à dire galérer à faire le tri entre le pertinent et le non pertinent, et ça handicape. Moi je filtre rien, bref, je suis sourd. "du moins ça a commencé comme ça chez mon père". En tout cas, à nouveau, super sympa, brave, le livreur, qui m'a aidé à monter les lourds cartons swedish dans les escaliers alors qu'il m'avait pas fait payer son tarif "manutentions" en plus du tarif ""transport au Q du camion"". Il a hyper insisté pour m'aider, comme le précédent. J'avais d'ailleurs raconté ça à quelqu'un, cette anecdote qui est comme un caillou dans la chaussure du racisme, car souvent le plus sympa qui te fait pas payer, c'est "le boulanger arabe du coin à l'ancienne", alors que le monde contractuel du blanc aseptisé ne te fait pas de cadeau j'ai l'impression. Mais ce quelqu'un m'avait répondu, "lol t'es con, ils font ça pour faire du repérage et connaître où t'habites afin de venir dès que t'auras le dos tourné te voler la télé IKEA que tu viens d'acheter et qu'ils viennent de te monter, grand naïf" Tu vois moi c'est pour ça que je sais plus quoi rien penser de rien. Chui là, interdit, je comprends rien, démuni face à l'impossibilité de mettre le monde en système tandis que les proba ne servent à rien par définition estimatrice. Y a que de l'égo pourri, de la sélection naturelle, des envies de baiser assouvies ou non, et la transcendance on la cherche où on peut.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
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Re: En cliquant ici, j'accepte les conditions.
Parmi les moments de douceur de la vie, il y a quand après la prise de sang qui a semblé durer une éternité, l'infirmière t'emmène dans une salle sans être humain avec un plateau pour toi, du "pain", une "portion" de "confiture fraise andros", une autre "portion abricot", et puis un "cube de beurre" président, doré, une tasse avec le lait qu'on te prépare et tu déverses toi-même la poudre de cacao vu que t'as le sachet, t'as même le droit au jus d'orange dans un vrai verre en verre. Tu t'installes, en faisant bien attention à pas t'évanouir à cause du prélèvement sanguin, et en gardant ton bras tendu comme un grand blessé, tu enlèves ton blouson doucement pour pas arracher le pansement qu'on t'a mis à l’intérieur du coude. Tu manges par cercles, "bouchée-gorgée", en méditant sur la vie et tes sensations d'être un convalescent dont on s'occupe, "tu reprends des forces", "quelques glucides", "bien méritées", "le pire est maintenant derrière toi", la journée va pouvoir commencer et d'ailleurs il fait soleil : ça se voit à la luminosité derrière les rideaux. L'infirmière a beau être noire, tu la tolères et la regardes marcher avec ses sabots pantoufles, pendant que les médecins s'affairent déjà. Tu vérifies que la cuillère est propre avant de te tartiner une dernière biscotte que t'as sortie de son sachet fraîcheur. Comme elles sont par deux, tu laisses la seconde biscotte pour le patient suivant, et d'ailleurs, tu te dis que tu vas pas rester trop longtemps car alors un autre être humain pourrait perturber ton bonheur d'être seul dans cette pièce. Tu demandes où que tu dois ranger quoi, dans l'évier, dans la poubelle, et la réponse inespérée c'est que tu peux laisser ça comme ça : "on" va s'en occuper. Tu dis au revoir et tu pars à pieds dans un autre hôpital de créteil répondre aux questionnaires "neuropsy" et passer un quatrième wais 4. La psychologue italienne est vraiment belle voire bonne, il faudra que tu la googlises en rentrant. Il m'arrive de la regarder en souriant et en pensant à sa beauté et puis je lui dis "vous me faites rire" alors elle semi rougit en "espérant que c'est positif" j'hésite à la demander en mariage mais j'ose pas, ce qui est une bonne chose vu que 10 minutes plus tard, c'est l'eye-tracking avec une autre docteure encore plus jolie, que je pense à demander en mariage avec la même sincérité que quand je voulais épouser la précédente meuf. On est dans le noir, dans un petit local, je suis épuisé, elle me propose tout le temps de faire des pauses, car "le but n'est pas de vous torturer, monsieur" et en réalité je ne pense qu'à l'embrasser parce que c'est impossible d'être aussi jolie. Cette fois je lui dis, qu'elle est belle, elle me répond que "ah, ça donne envie de revenir alors". oui, oui, ça donne envie d'aller et de revenir avec mon corps dans ton corps. Nos doigts se sont touchés quand elle m'a mis ses capteurs wifi pour mesurer la fréquence cardiaque, avec les scratch tu sais. Ils étaient froids. Au moment de la poignée de main pour se dire au revoir, j'ai ressenti qu'on s'emboîtait bien, j'ai ressenti notre compatibilité tellurique. Vous pouvez vous moquer comme on s'est moqué de guy roux quand il a annoncé en septembre la saison ratée de l'olympique de marseille, mais rira yainbe qui rira le dernier. Guy roux, ça reste l'homme du doublé coupe championnat en 96. La psychologue italienne, comme elle venait de Turin, je lui ai demandé si elle supportait la "youvé". Putain mais je sais pas ce que j'ai avec le foot désormais. Elle m'a répondu qu'elle s'en footait du foot, mais que à choisir, si elle était obligée, alors oui, elle supportait la vieille dame. Elle a dit que Turin restait quand même une toute petite ville, comparée par exemple à paris. Je sais pas à quel point c'est vrai. Un jour je prendrai le TGV Lyon Turin.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
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