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C'est sympa de mettre tout ceci librement à disposition. Il faudrait diffuser ton livre auprès des nouveaux élèves qui suivent ta formation. Je pense que beaucoup trouveraient tes conseils très utiles.

Bon, sur ce je vais manger un morceau. Lire ta ''dissection d'une écrevisse-langoustine'' m'a mis en appétit !

Je n'ai pas lu l'ouvrage en intégralité mais j'ai parcouru toutes les pages. Il y a peut-être un aspect naïf du côté des trucs et astuces mais, avec le ton positif et la richesse de la documentation, cela contribue sans doute faire de cet ouvrage un modèle du genre. Il est à la fois utile et agréable. Je suis impressionné. Si j'étais élève dans cette filière, je pense que je ferais de ton livre une bible. D'un autre point de vue, il est presque dommage qu'il soit aussi centré sur une formation et un concours, dans la mesure où nombre de conseils que tu donnes sont sans doute applicables à d'autres.

Whaaa, il m'arrive parfois de flatter la capacité de travail des femmes, mais alors là c'est impressionnant. Félicitations tardives pour ta réussite au concours.

C'est toujours intriguant de se demander comment ça se passe dans la tête des autres, et là je dois dire que je me suis régalé. Tu pousses tellement le souci du détail que je n'ai jamais eu une telle opportunité d'assister en direct à un mode de pensée.

Déjà l'acharnement à réussir me laisse pantois. Il me parait quasiment pathologique, je dis bien « il me parait », à moi, feignasse devant l'éternel.

petitlotusrouge a écrit:J’étais tellement motivée pour présenter un bon dossier et être prise en prépa que j’ai travaillé sans limites au lycée. J’ai fait ce qu’on appelle communément un « burn-out », se manifestant pour moi par une fatigue intellectuelle, physique, et une perte de poids très alarmante.

Ce qui rend plus compréhensible toute la partie consacrée aux règles à respecter pour se protéger, alimentation, sommeil, stress, avis des autres, remarques des enseignants, réputation.

On sent que tu as vraiment envie d'utiliser ta valeur, tu vas chercher tout ce qui est à ta disposition pour la confirmer. De l'infusion du soir aux stoïciens.

petitlotusrouge a écrit:J’ai passé le concours agro-véto 2014 avec un an d’avance (née en 1995). Je l’ai réussi en 3/2 en terminant 189ème aux écrits, puis 123ème aux oraux.
J’ai alors intégré l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT).

On va dire que « majore de prépa » c'est le teaser, et « ne finir que 123ème aux oraux » le pleaser. Les premiers de la classe sont rarement les plus populaires, même s'ils sont très sympathiques à l'origine. 123ème, ça va, ça te rend humaine comme disent les neuneus.
C'est la vie, on est tenté de croire qu'on gagne la reconnaissance en étant majore, et on s'aperçoit qu'ils vous apprécient parce que vous n'êtes « que » 123ème.

petitlotusrouge a écrit:Certains sont identifiés comme « intellectuellement précoces », ce qui est mon cas. Cette condition n’est pas indispensable pour réussir en prépa, mais je reconnais que c’était pour moi une chance, qui m’a permis de « voir » de manière intuitive et naturelle les démarches à suivre dans les raisonnements des différentes matières.

C'est super intéressant ta manière de décrire ton surdon, le coté c'est pas indispensable, mais ça aide, mais je n'ai pas de mérite, mais je vous rappelle quand même que je l'ai, mais avec finesse. Et encore une fois de chercher à expliquer en quoi ce talent de naissance te donne un avantage.
Je le ressens d'autant plus que la suite de ton ouvrage m'a donné l'impression que tu n'étais pas du tout intuitive. Tu as une capacité de travail qui m'épate, j'aurais bien aimé en disposer, mais le coté intuitif m'échappe complètement. Pour moi tu compliques les choses à loisir.

Et on retrouve ce double-discours concernant le surdon. Je l'ai, je tiens à le rappeler, mais ma valeur ne repose pas que sur ça, je m'organise, je travaille, je travaille et je travaille encore, l'important c'est le travail.
Bon, oui, mais enfin, à moins de 120 de QI les chances de réussite au concours de veto sont un peu minces quand même.

Je te cite encore :

petitlotusrouge a écrit:Se dire que l’on a un QI un peu moins élevé que d’autres dans une promo ne doit pas nous servir « d’excuse » pour moins s’impliquer et se dire que nous avons moins de chances.
Chacun doit apprendre à exploiter ses capacités, quelles qu’elles soient.

Ben oui mais non, à 110 de QI tu peux te ruiner la santé, ça reste un concours. Travail, effort, travail, reconnaissance, travail, effort, que déchoit si je faiblis.

Et puis bon, moins s'impliquer, quitte à rater le concours, c'est pas encore un délit. Ce n'est pas une qualité, ce n'est pas un mérite, c'est un mauvais moment à passer.

petitlotusrouge a écrit:Certaines prépas ont peut-être des résultats moins bons et une réputation moindre, mais elles offrent un état d’esprit un peu moins stressant et pesant (c’était mon cas).

Ouais, ça c'est assez typique des surdoués. Ils choisissent souvent des écoles de rang B pour échapper à l'aspect normatif standardisé des rangs A. Là où ne réussissent que les bêtes de travail, les machines.

Bon, de mon tout petit point de vue, tu es une bête de travail. Le boulot que tu abats ne cesse de m'impressionner.

petitlotusrouge a écrit:Ne vous lancez pas dans des réflexions complexes avec seulement 20 minutes devant vous. Par exemple le midi, si vous n’avez qu’une heure, profitez de cette heure en prenant le temps de manger. De même aux pauses, ne dépensez pas de l’énergie pour relire un cours ou travailler. Vous devez déconnecter votre esprit, et celui-ci en sera d’autant plus vif pour la suite.

Nomdidiou, t'es vraiment une bête de travail.
Je n'ai appris que tardivement le boulot d'assimilation et d'élaboration que fait le cerveau tout seul, sans effort, quand il mouline tout seul, à la condition de lui foutre la paix. Les temps de latence lui sont indispensables pour gérer.
Ceci dit, encore une fois, quand j'avais une heure pour manger, il ne me serait pas venu à l'esprit de bosser pendant ce temps-là.

Mais alors c'est dans les chapitres suivants que j'ai pu gouté la différence de mode de pensée. Pour te la jouer simple, ce qui semble te simplifier la vie me complique totalement les choses. Deux manières de penser bien différentes.

petitlotusrouge a écrit:Utilisez des exemples simples pour retrouver des concepts généraux. Par exemple en mathématiques, certains (dont moi) ne se souviennent jamais si, dans un système d’équations, avoir n inconnues < p équations implique d’avoir un ensemble de solution vide ou infini. Ecrirez simplement une 1ère équation : x=1, puis une 2ème équation
: x=2.
Vous avez n = 1 et p = 2, et x ne peut être égal à la fois à 1 et à 2, donc n inconnues < p
équations implique que le système n’ait pas de solution.

Ton système de mémorisation est un véritable cauchemar pour moi. Je le trouve totalement contre-intuitif, pire qu'un labyrinthe.

petitlotusrouge a écrit:En embryologie, pour se souvenir que, au niveau du mésoderme, le splanchnopleure est situé du côté intérieur du coelome (contrairement à la somatopleure) Splanchnopleure ? il s’planque !
Encore une fois, ce n’est pas très français, mais l’important est que cela fonctionne.

Yo, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Moi, ce qui m'épate c'est que ça puisse fonctionner pour toi. C'est passionnant.
Je n'aurais jamais fait confiance à une consonance, trop aléatoire. Parce qu'on peut se planquer à l'extérieur, non ?
Alors que splanchno c'est les tripes, et que les tripes sont rarement à l'extérieur. Où alors il y a un blème.

Mais il y a pire, je veux dire en terme de différence dans la manière de se servir de ses neurones.

petitlotusrouge a écrit:En biologie, il est facile de retrouver le sens de circulation du sang dans les branchies de la truite et de la moule, simplement en se souvenant du sens de circulation de l’eau dans les branchies du poisson.
L’eau circule de l’extérieur vers l’intérieur d’une branchie de poisson. Comme le système d’hématose du poisson est à contre-courant, le sang du poisson circule de l’intérieur vers l’extérieur de la branchie (il est donc oxygéné vers l’extérieur). Et pour la moule, on retient que c’est encore l’inverse, et donc que le sang circule de l’extérieur vers l’intérieur (il est donc oxygéné vers l’intérieur).

Whaa putain l'usine à gaz. Mais comment fais-tu pour mémoriser tout ça ?
Le sang appauvri en oxygène s'enrichit au contact de l'eau, il est plus oxygéné en fin de branchies. Point.
Pour moi, je dis bien pour moi, le sens de circulation chez la moule n'est pas inverse, il est le même, sauf que la moule fait circuler l'eau oxygénée à sa manière, en pompant.

J'ai émis l'hypothèse que tu avais une capacité incroyable pour mémoriser des enchainements de séquences. Mais que je simplifiais le plus possible ces alignements par une mémoire visuelle.

petitlotusrouge a écrit:Je ne peux que ré-insister sur l’importance du français dans l’intégralité des matières. J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises précédemment, et j’en reparle ici car c’est un point fondamental pour vos compétences. Vous êtes censé avoir toutes les connaissances dans votre cerveau, votre seule difficulté au final, c’est de les restituer de manière ordonnée et en français correct sur un papier.

Alors ça, faudrait le dire aux zèbres ici-bas, certains ne l'ont toujours pas percuté.

petitlotusrouge a écrit:Aimant écrire des fictions, j’ai parfaitement conscience de ce phénomène. Cela consiste en « préférer ne rien écrire, plutôt que d’écrire quelque chose d’imparfait».

OK, OK, les gars, je suis un peu lourd. Mais c'est la demoiselle qui le dit.

petitlotusrouge a écrit:Manger des gâteaux en pleine épreuve, moi je dis oui !
Certains professeurs nous ont reproché de perdre du temps à manger pendant les DS, mais ça peut redonner un sacré coup de fouet. Il est facile d’écrire d’une main et de manger un gâteau de l’autre, donc en théorie, vous ne perdrez pas de temps

Encore une fois, ton souci de la performance me laisse pantois. Ta préoccupation de l'avis des profs aussi, c'est pas eux qui vont passer le concours.

petitlotusrouge a écrit:Oui, ce n’est pas complètement faux, mais ça ne représente qu’une partie infime de l’eau de la paroi. En effet, il faut considérer le phénomène en trois dimensions, et on voit alors que la majorité de l’eau contourne le plasmodesme en restant dans la paroi pectocellulosique.

Putain oui, c'est tellement évident que l'eau passe autour des trous que je ne vois même pas ce qu'il y a à retenir. J'aurais eu sans même y penser le schéma d'une paroi percée de trous. Ton système est un vrai cauchemar pour moi. Il marche pour toi, mais dieu que je le trouve compliqué. Bah oui, l'eau circule moins au niveau des pores, c'est sure.

J'ai trouvé la lecture de ton bouquin absolument passionnante, on en apprend énormément sur ta manière de penser. Ce qui te parait simple me parait monstrueusement compliqué, et l'inverse est sans doute vrai.

petitlotusrouge a écrit:Même si, pour réussir la prépa, sont avantagés ceux qui ont naturellement des facilités, beaucoup de choses se jouent à la volonté.

Voilà, voilà, pour ceux qui n'auraient pas encore bien conscience des qualités que tu réussis à cumuler.

Ce qui m'impressionne le plus chez toi, ce sont des choses dont tu ne parles pas.
Que tu réussisses à vouloir communiquer, je trouve ça énorme. Que tu cherches à faire profiter les autres de ton expérience aussi. Comme si, tant qu'à en chier, autant que ça serve aux autres. Chapeau.
Que tu sois le graphic-designer du site de ton école, cette socialisation me bluffe.

Ton ouvrage est un véritable tableau des expositions pour comprendre comment ça fonctionne dans ta tête. Je n'ai jamais lu un truc aussi précis. On sent ce qui te pousse, on devine tes besoins, on apprend tes valeurs, ton mode de vie, ta relation avec ton environnement familial, ton caractère, tes faiblesses, ton besoin de reconnaissance, ton souci de partager.

Whao, je ne m'étais pas régalé comme ça depuis longtemps.

J'ai pris un sacré coup de vieux. Les canaux potassiques c'était un sujet de DEA dans ma jeunesse, niveau thèse de science.

Dans la série « on est des grands malades », j'écrivais de la main gauche pendant toute l'année. Je ne voulais pas prendre le risque de rater le concours si je me pétais le poignet droit juste avant. Chaque seconde compte.

Je te souhaite de t'épanouir dans ta carrière.

Bonjour,
Merci à vous pour vos commentaires, j'avais peur au début que mon écrit ne soit pas une bonne idée, je me suis donnée quand même du mal pour tout rédiger et au bout du compte, j'ai bien failli ne jamais le rendre disponible aux autres.
Pour ce qui est d'utiliser le "majore" comme "teaser", oui, c'est vrai que ce n'est pas empli d'humilité. Mais j'ai deux commentaires à ce sujet:

- le premier, j'ai utilisé ce fait pour que mon bouquin accroche plus par rapport à d'autres écrits du même genre (je ne suis pas la première à publier un livre sur la prépa, mais je n'en ai pas encore vu qui a été écrit par un majore, en tout cas en dehors des livres préparant aux concours type HEC). Je dois dire que le fait que ma méthode a fait ses preuves me donnent un peu plus de crédit je pense.

- le deuxième, je me suis toujours laisser écraser par l'humilité. Je m'interdisais d'exister, je voulais enfouir mes capacités, cacher toutes mes réalisations, pour réduire ma différence avec les autres et potentiellement être plus acceptée. Je suis tombée dans l'abnégation, et après des années à ne plus m'autoriser à défendre mes réalisations, un sérieux déficit d'estime de soi s'est mis en place. On m'a alors dit qu'il ne fallait pas avoir honte d'avoir réussi, et que même si ça peut gêner certaines personnes, il ne faut pas hésiter à dire ce que l'on est vraiment, ce que l'on fait, surtout si c'est pour aider d'autres (comme ce bouquin dont je n'ai pas d'utilité personnelle puisque j'ai eu mon concours). Après, bien sûr, cela n'empêche pas de garder conscience de ses limites et de ne pas tomber dans la suffisance!

Numero6, je me permets de répondre à tes arguments qui m'ont paru très pertinents:

Numero6 a écrit:à moins de 120 de QI les chances de réussite au concours de veto sont un peu minces quand même.

C'est vrai, mais peut-être était-ce du politiquement correct de ne pas le dire. Je me dit que chacun à sa chance, et que si jamais le candidat à moins de 120 de QI échoue, au moins il n'aura pas le regret de ne pas avoir essayé.

Yo, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Moi, ce qui m'épate c'est que ça puisse fonctionner pour toi. C'est passionnant.
Je n'aurais jamais fait confiance à une consonance, trop aléatoire. Parce qu'on peut se planquer à l'extérieur, non ?

Je suis d'accord, un certain nombre de moyens mnémotechniques peuvent nous piéger et avoir l'effet inverse de celui initialement recherché. Le fait est que je n'ai pas inventé ces méthodes, ce sont des moyens d'apprentissage qui nous ont été enseignés par nos professeurs, comme M. Lun, professeur de bio à Marcelin-Berthelot, pour ce mnémotechnique-ci. Même si j'en ai inventé quelques uns, les moyens mnémotechniques se transmettent de prof à élève et d'élève à élève d'année en année.

Ce qui te parait simple me parait monstrueusement compliqué, et l'inverse est sans doute vrai.

C'est le problème que je rencontre (et que de nombreux autres surdoués doivent rencontrer aussi d'ailleurs), ce qui me parait simple ne l'est pas forcément pour les autres et je n'ai pas moyen de le savoir sauf si on me le dit. Je suis désolée que vous n'ayez pas compris le passage. Après, je pense que le plus difficile à comprendre sont les exemples, ceux qui sont en plein dans le cursus bio, c'est à peu près clair pour ceux qui sont en prépa bio au moment où ils lisent le bouquin, mais si on lit les exemples sans être dans le bain (même moi avec du recul maintenant), c'est franchement obscur! J'ai fait lire mon livre à des personnes de différentes filières (pas beaucoup mais bon...), les idées de fond sont comprises, mais en effet, les exemples de BCPST sont franchement compliqués pour ceux qui ne sont pas dans cette filière.

Numero6 a écrit:Ton système de mémorisation est un véritable cauchemar pour moi. Je le trouve totalement contre-intuitif, pire qu'un labyrinthe.

Je ne suis pas surprise, j'espérais que mes "avertissements" au début du livre permettait aux lecteurs de piocher uniquement les passages qui leur parlent. Le but est de donner des idées aux autres pour qu'ils puissent trouver leur propre méthode de travail qui marche bien pour eux, selon leurs valeurs et leur manière de fonctionner.

Numero6 a écrit:Nomdidiou, t'es vraiment une bête de travail. [...] Ceci dit, encore une fois, quand j'avais une heure pour manger, il ne me serait pas venu à l'esprit de bosser pendant ce temps-là.
Mais alors c'est dans les chapitres suivants que j'ai pu gouté la différence de mode de pensée. Pour te la jouer simple, ce qui semble te simplifier la vie me complique totalement les choses.

Je me permets de désapprouver. Certes, un certain nombre de choses écrites viennent de moi, mais beaucoup sont applicables à la plupart des élèves (était-il une erreur de ma part de ne pas préciser d'avantage qu'est-ce qui vient de moi et qu'est-ce qui vient des autres?). Je ne sais pas si vous avez fait prépa, mais par exemple, si je conseille ne pas travailler pendant la pause du midi, c'est que les 3/4 des élèves en prépa le font, et qu'ils ne se donnent pas du temps pour reposer leur cerveau.

Si je suis super "tantillante" à donner des détails sur des sujets qui paraissent sans impact sur la manière de se gérer, c'est qu'en réalité, les exigences en prépa sont telles, qu'on est forcé de mettre en place des méthodes qui peut sembler être de l'hypercontrôle ou de l'obsession. Pourtant, je ne me suis pas montée tout ça toute seule, c'est en discutant avec les autres élèves, en partageant nos cours, nos révisions, nos manières de faire, que je vois que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui vont dans le détail, ceux qui cherchent à économiser de l'énergie, même au moment des repas!

Quant aux moyens de mémoriser qui paraissent excessifs, je peux vous garantir que vu la montagne de choses (parfois très complexes) à apprendre vitesse grand V,  ces moyens mnémotechniques sont très utiles. Et comme beaucoup de choses sont compliquées en prépa, ces moyens mnémotechniques apparemment difficiles, ne l'étaient pas plus que ça au vu du reste. Je me permets d'ajouter que ce n'est pas moi qui invente ceci, mais en partageant mes moyens mnémotechniques avec d'autres, je vois bien que certains les partagent ou décident de s'inspirer des miennes parce que ça marche. Donc je ne sais pas pourquoi ça paraît utile aux autres, mais si les autres m'ont demandé mes moyens mnémotechniques parce qu'ils les trouvaient bien, je pense que c'est parce qu'ils répondaient aux besoins de la prépa.

Merci pour vos messages, Numero6 et les autres, ça me fait plaisir de voir les différences de lecture d'un tel écrit! =)

petitlotusrouge a écrit:Bonjour,
Je suis nouvelle sur le forum. Avant tout, je suis ravie d'avoir pu trouver une communauté de zèbres qui organise des rencontres et échange librement sur internet. C'est toujours difficile de ne pas se sentir sur la même longueur d'onde que les "normaux-penseurs", probablement que tous ici comprennent cette problématique.
J'ai lu des discussions précédentes au sujet de demandes d'informations sur la prépa. Je me permets de faire un nouveau sujet pour présenter le travail que j'ai fait suite à ma prépa. Suite à un mal-être grandissant au lycée, conduisant à un burn-out et une phobie sociale, j'ai été déscolarisée et ait donc fait ma terminale au CNED.
J'ai néanmoins pu présenter un dossier pour les classes préparatoires et j'ai intégré une CPGE en BCPST pour passer les concours vétérinaires.

J'ai eu la chance que cela fonctionne bien et que ma manière de travailler (jugée inadéquate par mes professeurs au lycée avant le CNED) soit en fait tout-à-fait adaptée pour les classes préparatoires. J'ai été majore pendant toute cette formation et j'ai pu intégrer véto après 2 ans. Désireuse d'aider ceux pour qui la prépa reste encore un concept nébuleux, j'ai voulu apporter ma contribution et j'ai écrit un livre qui résume mes méthodes, mes manières de faire, qui m'ont permise d'assurer en prépa. ça n'a absolument rien d'une référence, vu que chacun est différent et développe sa propre méthode de travail, mais peut-être que ça donnera des idées, que ça apportera des pistes pour que chacun puisse développer au mieux sa manière de faire, en restant fidèle à ses objectifs et ses valeurs personnelles.

Sur ce, je vous transmets le lien du site que j'ai créé pour héberger mon écrit: http://celihaumont4.wix.com/lapartduncolibri
Si ça aide ne serait-ce qu'une personne, alors ce sera mission accomplie pour moi.

Zèbrement vôtre.

En tant que THQI je peux dire que les profs sont les pires cons que j'ai subi de toute ma vie.