Le fil des parents satisfaits des relations qu'ils ont eu avec les profs de leurs enfants, c'est ici

Oui, je sais, on pèsera pas lourd.
Mais on s'en fout, on est quand même là.
Donc, je disais donc... que si vous voulez que ça se passe bien avec les profs de vos enfants... j'ai testé pour vous la méthode Cuicui.

j'ai testé pour vous la méthode Cuicui a écrit:

Le coup de pied retourné ?

^^

Je t'aurais bien demandé de développer, mais ça m'aurait coûté un paquet de Tagada.
Je préfère bouffer mes fraises, j'suis complètement accro.

Encore un radin.

En tant que prof ce topic m'interesse

Nan, mais je ne dirai rien de plus : ça pourrait faire tâche dans le paysage de la douance.

Et ceux qui n'ont pas d'enfant mais pour qui ça c'est bien passé avec les profs ? Ils peuvent jouer ?

Plus sérieusement, je pense que si on laisse les gens faire leur boulot, une grande majorité d'entre eux le font à peu près correctement. Pour le métier de parents, faut encore voir ce que disent les statistiques mais aucune évaluation n'a encore été mise en place.
D'autre part, ce n'est pas en sautant à la gorge, ni au cou d'ailleurs, qu'en tant que parents on participe à la bonne relation entre nos enfants et eux.
Il y aura toujours le coannard de service et la grosse pétasse pour lui tenir le flambeau. Ils sont inévitables. Ils font beaucoup de bruit mais ils ne sont pas majorité.
Bref, moi je suis reconnaissante envers tous les profs de mes enfants, .

Oui, oui, Mily. Tire une carte...
J'en fais partie aussi. Je garde de supers souvenirs de certains profs.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé l'école. Le plaisir d'apprendre et de découvrir. Je posais beaucoup BEAUCOUP de questions...

Pataton, lui aussi mène une scolarité décomplexée. J'ai de très bons rapports avec ses enseignants. Depuis le CP, nous faisons le point tous les deux mois. Je n'interfère pas dans ce qui se fait en classe et je soutiens mon fils dans les "efforts" qu'il a à faire. Résultat ? Tout va biieennn. Super plaisant comme situation car tout le monde est de bon aloi.

Vivement le collège !

Étant prof, ça m'intéresse forcément. Jeune prof, vacataire en plus, et prof principal depuis cette année.
donc des tonnes de choses à apprendre


côté élève, j'ai de bons souvenirs de certains, l'école ne m'a pas traumatisée, ya eu du bon du moins bon, mon souci c'était plutôt les camarades que les profs ^^

Je tire la carte "l'école ça aurait était génial sans les autres gamins".
Mes parents m'ont vite mise en établissement privé, en pensant que cela me conviendrait mieux.
J'ai eu énormément de chance en primaire, dans une école de campagne avec une classe unique de la maternelle GS au CM2. J'ai pu apprendre à lire en avance sans sauter de classe. Et ensuite continuer sur cette lancée.

Au collège, je suis passée pas loin de la catastrophe, mais j'ai été remise sur les rails par des professeurs attentifs.
Le problème c'était surtout les autres gosses. Parce qu'il faut pas se leurrer, l'école privée, c'est avant tout la punition "si t'améliore pas tes notes, on t'envoie dans le privé !". Dans certaine classe, ça ressemble plus au camp de redressement qu'à l'école. Ambiance aux intercours ...

Y'a pas que les profs, je pense aussi pas mal aux "pions". Certains ont tiré la sonnette d'alarme quand ils ont vu que ça allait un peu trop loin. Et ensuite ils ont fermé les yeux quand j'ai décidé d'encastrer mon bourreau pré pubère dans une poubelle.

Ah ouais sinon l'autre jour, j'ai entendu une collègue dire qu'elle avait privé son fils de son activité extra-scolaire parce que ses résultats scolaire étaient en baisse. Je trouve ça dommage, elle se prive d'un élément de comparaison.

Mily a écrit:Je tire la carte "l'école ça aurait était génial sans les autres gamins".

Tiens, j'ai tiré la même .
En 4è, j'en avais même fait des crises de tétanie.

Mais globalement, avec les profs ça s'est plutôt bien passé. Idem, je posais pas mal de questions, et ça donnait de la dynamique à la classe - chose qui était appréciée par les profs. Ceci dit, en maternelle/primaire, j'étais dans l'école où ma mère était instit' alors forcément, ça introduit un biais.

Aujourd'hui, nos deux loulous sont en maternelle. Forcément, on n'a que peu de recul mais les deux instits auxquelles nous avons eu affaire jusqu'à présent sont franchement à l'écoute. En même temps, nous ne sommes pas sur leur dos en permanence … Nous avons juste indiqué à  l'instit' de petite section la précocité de notre aîné, ça correspondait à un moment où ça se passait mal à l'école, et elle a vraiment bien réagi. Nous supposons qu'elle en a aussi parlé au directeur puis à l'instit' de moyenne section pour préparer la rentrée suivante. Résultat cette année ça se passe super bien, il est dans une classe double niveau (je suppose que ça lui convient, même s'il est à peu près aussi bavard que moi …).
Notre deuxième est cette année en petite section avec la même instit' et elle nous réclame d'aller à l'école même le week-end .


Juste une précision : ils sont en école publique, mais on a la chance d'être dans un secteur très favorisé côté scolaire. Je suppose que c'est plus facile pour les profs que dans des endroits moins favorisés, ne serait-ce que socialement parlant. Encore que, du coup, il y a pas mal de parents persuadés du génie de leur petit protégé ...

Pour parler sérieusement, j'avoue que je plains les profs qui m'ont eu en classe à partir du Lycée... qu'est ce que j'ai pu les embêter ! Un en particulier, qui était incapable de donner des cours à des élèves de seconde. C'était un prof de fac à l'origine qui a atterri là je ne sais trop pourquoi... Il ignorait totalement les élèves, faisait des cours comme à la fac, ne voulait jamais répondre aux questions... Bref, j'ai cherché à le pousser à bout afin que le proviseur décide enfin de nous donner un autre prof. J'ai honte quand j'y repense, mais au moins, au bout de 6 mois, notre prof est resté mais on nous a donné d'autres cours en plus avec un autre prof, qui lui nous était adapté...

Il y a eu une seule prof avec qui je me suis bien entendue, que je respectais et pour laquelle j'avais un profond respect. La seule qui ne me considérait pas comme une ratée. La phrase qu'elle m'a dit lors de notre dernière sortie scolaire avant le bac, je ne l'oublierais jamais. J'avais décidé d'arrêter après mon bac pour aller bosser (ce que j'ai fait d'ailleurs) et elle m'avait dit : "Tu devrais continuer tes études, c'est dommage tu as un énorme potentiel". Je lui avais alors répondu que ca ne servait à rien, car je n'en ferais pas une et que je ne continuerais pas à faire perdre de l'argent à mes parents...

Sinon, actuellement, mon fils est en CP, et il a vraiment une institutrice géniale. C'est elle qui nous a alerté des soucis qu'il avait avec ses camardes, qu'il ne comprenait pas leurs codes et qu'on devrait chercher de l'aide. Il faut dire qu'elle à une fille Aspie... Quelle chance nous avons de l'avoir !

Bonsoir,
J'aimerais bien que les parents des gamins de ma classe viennent témoigner par ici. Ca me ferait du bien au moral...
Alain.