Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ? La réponse probablement de arbre... à zèbre.

Ami(e)s à rayures (vous permettez que je vous appelle mes ami(e)s ? Les zèbres sont visiblement expansifs ) ,  qu'elles soient multicolores, monochromes ou bien même parsemées de pois jaunes (pourquoi jaunes ? j'en sais fichtre rien ) ,  ne dit-on pas que l'unité est dans la diversité ?

Hmmmmm, en fait c'est un peu ce qui m'amène parmi vous.

Depuis les temps immémoriaux de la création de mon être dérangé, j'ai bien senti qu'il y avait un truc qui ne "tournait pas rond", j'étais à mille lieues de penser que ça pouvait... tourner trop rond.
Lors d'une conversation impromptue avec une fille sur AdopteUnMinikeum, qui se disait HPI à la pensée différente, je n'ai bien-sûr eu de cesse de lui quémander quelle était cette différence et là :
" Big Bada Boum " pour paraphraser Leeloo dans Le Cinquième Élément.
Allez vas-y que je commence à m'intéresser au sujet, à tout disséquer, à tout recouper... p*tain mais c'est bien-sûr ! Une évidence !
Fichtre diantre, je croyais que tout le monde en était capable et que c'était tout ce qu'il y avait de plus normal. (non pas de smiley "LOL" , j'ai horreur du lol, je suis un intégriste de la riche beauté compliquée de notre noble langue moi madame)
Je passe bien-sûr sur les qualificatifs bizarre, à part, indéchiffrable, fou, malade, "va te faire soigner" , j'en passe et des pas meilleures parce que pas mûres, auxquels j'ai eu droit...

Je pense que je pourrais m’épancher ainsi des heures durant comme je sais si bien le faire - sans me donner la légitimité de le faire parce que... non je peux pas être capable d'avoir une pensée aussi richement complexe, c'est pas moi !  - mais il faut savoir raison gardée et en garder sous le coude.
Même quand cela vous semble illimité.

Je suis donc ici pour apprendre à me connaitre, de l'utilité de se faire diagnostiquer ou non, surtout de comment faire diagnostiquer mon fils (11 ans) parce que... si j'ai appris à me faire un faux self sans même le savoir et que ça se passe - relativement - sans encombre : c'est pas vraiment son cas et je pense avoir - enfin ! - mis le doigt sur ce qui merdoie.
Je pourrais peut-être aussi vous parler d'une passion toute particulière (parait que c'est aussi caractéristique de la zébritude ) qui ne m'a pas dévoilé ce que j'étais mais m'a aidée à m'épanouir, m'apaiser sans même savoir le bordel qu'était mon mode de pensée.

A vous les studios, vous en saurez plus si ça vous chante.

Tu collectionnes les hippocampes empaillés ?

Une seule solution descend de ta branche, les pieds sur terre c'est mieux.

Pourquoi ? Pour fouler le même sol immuable que la normalité qui l'est tout autant ?
Il y a un truc que j'ai toujours fait sans même savoir d'où venait ma différence, c'est la cultiver.
Et c'est pas maintenant que tout s'éclaire que je vais y renoncer bien au contraire ; je vois ça comme l'explosion des chaînes qui m'ont toujours empêché de m'envoler là où personne ne pourrait - ou n'oserait - aller. Alors que je sais pertinemment que c'est à ma portée.


Et non je collectionne pas les hippocampes, qu'elles soient empaillées ou non.
Si vous êtes vraiment curieux, vous trouverez sans même que j'en parle.

Personne ne dit que ce n'est pas à ta portée. Ce que je veux dire c'est ne préjuge pas trop vite. Tu es maître du chemin que tu veux prendre, n'entraine pas les autres en bouclier. La vie des autres, c'est leur vie. Leurs choix.
Vole donc vers toi même.
Bon voyage

Me servir des autres comme bouclier ?
Alors que toute ma vie j'ai été le leur sans même savoir ce qui me poussait à le faire ?
C'est peut-être même pour voler vers moi-même que j'ai pris conscience qu'il fallait que j'arrête de vivre pour les autres.

Bon... je crois qu'ici comme ailleurs, je vais éviter de dire ce que je pense.

nibuKo a écrit:
Bon... je crois qu'ici comme ailleurs, je vais éviter de dire ce que je pense.

Non non et non. Bien au contraire.

Cultive cultive ta différence !