juste, la peur

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Fab. Fabrice
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Message par doom Mer 11 Oct 2017, 18:57

juste la/les peur(s)

vos définitions
ce que vous en faite, votre conscience associée à sa(ses) présence(s) en vous, moteur de comportement, antinomie du désir

bien sur, les refs internet, et visions de philomen professantes seront utiles, mais plus encore vos définitions/ressentis en tant qu'influence sur vos êtres, et sur les autres

la peur moteur
empathie, associativité et dépendances
le biologique et ce que nous en faisons
l'image mentale de soi, des autres en tant qu'outil de construction intérieure via les peurs associées

si possible, pas trop de mots valises/concepts, vérité, réalité, etc

bien à vous
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Message par Fab. Fabrice Mer 11 Oct 2017, 20:33

La peur est une barrrière, juste une barrière mais une barrière mentale, celle de l'intégrité

(Ceci n'inclu pas qu'elle soit infranchissable, cela demeure du domaine du choix, c'est tout)

J'espère ne pas être "trop" tout ce que tu ne veux pas ici
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Message par doom Mer 11 Oct 2017, 20:50

en mentale, entends tu conceptualisée, de soi ?
celle qui te semble concernée par mes propos ?

J'espère ne pas être "trop" tout ce que tu ne veux pas ici

je ne connais ce de trop

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Message par oyans Jeu 12 Oct 2017, 00:11

La peur a toujours été effective, surtout à l'apparition de ma maladie.
Sa présence a introduit un comportement dogmatique, comme certaines règles de vie.
Ces règles ont eu pour effet, de transformer, de moduler mon appartenance au monde, en calquant de façon biaisée, ce dit comportement octroyé par une cette cause est devenu, au lieu d'en être transit, une certaine capacité de réflexion.
Il eut fallu que cette énergie néfaste devienne acte créatif, donc je dirai moteur, mais pourquoi?

La cessation de la vie, l'appartenance au gouffre où se perd toutes poussières, n'était que le prémisse, d'une prise de conscience violente, violente à tel point, que je fus saisi par l'idée de mort: la peur étant le sentiment vague de péricliter définitivement, sans même que je ne sus prouver ce grand acte d'amour ou d'agapée.
En effet la peur, la mort ne cesse, de me rappeler, malgré tous mes efforts, à la simple et dénudée vérité: vérité propre à soi, où s'instaura l'envie insatiable de se sentir vivre voire même d'exister, lorsque mes idées les plus originales devinrent la soupape et l'apaisement nécessaire à m'éloigner de ce châtiment corporel ineluctable.


Quant à mes connaissances passées et à venir, j'essayais de garder une bonne entente, sans inclure obligatoirement l'énergie qui me faisait muée, en un être catalogué, d'original, car mon originalité ne dépendit, à savoir, que de deux motifs; la sublimation et la disparition.

Cette période dura 11 ans et je fus très prolixe.

Maintenant j'en déduis que cette énergie que j'avais centralisée inopinément, c'est mise à disparaître, sans qu'il n'y est de raison, enfin j'ai ces raisons, elles sont dans l'acceptation au lieu du déterminisme, des conditions climatologique et aussi, certainement, le fait étrange d'accéder à l'ultime connaissance, nous ne savons rien de la mort, c'est un mystère.
Je m'emploie donc à une étrange confrontation, entre la sensation de penser, ce qui adviendra, en y impliquant une certaine fatalité irrémédiable.

L'obscurité m'étreint, glisse au fil de mes pensées, quand je décidai de ne me livrer qu'à la lecture, ce qui, par une telle assiduité pouvait enchaîner plus rapidement ma décrépitude, j'en vins à parler de mes 43 ans et je pense sans l'avoir souhaiter que l'âge entraine un relativisme pesant où la peur perd de son importance et j'y perd par cela même ce désir de transformer ce temps passé sur cette si petite planète, en une œuvre digne de l'existence qui m'a été, par je ne sais combien de coups du sort, octroyée.

Il m'apparait dès lors, que la peur si nourricière, me délivra l'âme, le tout était devenu poésie, l'intermédiaire entre ce que la maladie m'avait volé et mon devenir incertain s'y jouait.
Juste statue de glaise, je devins un être à part entière, le jour où je compris que tout était vanité et qu'une vie n'était rien que vanité.
Il s'opéra en moi un léger égotisme mélange de Martin Eden et de Nietzsche
J'avais en moi ce sentiment destructeur, ce qui ceintura durablement l'effet de la peur, qui la fit ployer définitivement à l'aune de mes 40 printemps.

J'aborde ma 43 éme année avec une plus grande sérénité, peut-être d'ailleurs trop grande...
C'est comme si je m'enterrai vivement, pensant que la vie n'était qu'un mauvais rêve et que seule la mort pourrait m'en délivrer.

mais ici, incertitude!
Ambivalence avec la résurgence d'un combat à mener de bout en bout et ce goût fatidique et inépuisable d'une grande fatalité.

Comme tu ne le souhaite pas, je n'intégrerai en rien la réalité, car tu l'as mentionné au début, de ne pas en faire un leitmotiv prépondérant, à la sensation de peur.

Je rajouterai juste cette petite analyse, que la peur ne se détermine que de manière différente à chaque âge de la vie, qu'elle est multiforme et difficilement contournable, sauf lorsque la réalité ne cachant plus ses secrets et que la lassitude de vivre reprend le dessus.
Je cherche quand même à opérer divers changement dans l'acceptation, du moins l'acceptation n'est pas, selon moi un fait indétrônable mais le fait d'une nouvelle mutation ou transition.
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Message par doom Jeu 12 Oct 2017, 01:24

merci oyans

(ah ,sans réalité dans le texte, c'est dur )
que la peur si nourricière, me délivra l'âme, le tout était devenu poésie

sans doute conscient que tout phrasé sera inadéquat pour te répondre, ( juste impossible, je crois, en bien bienpensance )
la peur de la mort, de ce que tu en fais devant l'inéluctable que tu fais tien

ta réaction en deux stades, et l'évolution de cela

et moteur

les choses et ce que nous en faisons, dont ce ne tu nous dis de l'usage de ce sentiment/sensation
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Message par Zeuxis Jeu 12 Oct 2017, 01:26

la peur ?












































































je ne connais pas ce mot

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Message par doom Jeu 12 Oct 2017, 01:40

est ce une page blanche de ta représentation de ce concept qui souvent se distribue dans le corps physique, la chair et la considération de l'esprit à ce propos
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Message par Zeuxis Jeu 12 Oct 2017, 02:46

l'inconscient s'exprime



parfois il n'a rien à dire
mais le fait savoir clown

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Message par JimTOnic_bzz Jeu 12 Oct 2017, 02:57

En ce moment je fait des cauchemards assez monstrueux. Correspondant a des peurs.

J'les prends comme des adaptations de mon cerveau face à l'adversité.

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Message par doom Jeu 12 Oct 2017, 03:13

présomptueusement, je parierai sur nature compensatoire biologique, si ça est, c'est utile
le cerveau n'arrête jamais, et associe pour corrélations, structures et économies d'énergie

associe tu les peurs en anti-matière des désirs ( en véhicules de concepts approximatifs )
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Message par JimTOnic_bzz Jeu 12 Oct 2017, 03:18

Au vue des expériences touchées du doigt dans mon dernier post, je dirais que oui, doom.

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Message par doom Jeu 12 Oct 2017, 03:26

c'est une hypothèse ( non étayée assez pour credo )
et ne puis dire

me semble que désirs et peurs sont étroitement liés, dit la palisse

de ce que sera ce fil, sera certainement une somme de ces antagonismes
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Message par JimTOnic_bzz Jeu 12 Oct 2017, 03:28

Et donc apportera un résultat null, voir undefined, la somme des antagonismes n'étant autre que la somme de limites, celles ci se trouvant opposées au sens mathématique ?

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Message par doom Jeu 12 Oct 2017, 04:35

point de volonté professante, des visions et richesses induites de regards, auto gestion éventuelles

et lupasco nous instruit sur la logique contradictoire, ce ci étant hors sujet présent
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Message par Invité Jeu 28 Juin 2018, 00:05

J'ai peur de poster sur ce fil.

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Message par Merlin Dim 26 Aoû 2018, 19:24

Les peurs issues d'une accumulation liée à nos expériences et ne chercheront qu'à sortir et faire de nous des êtres libérés et brillants d'une intense lumière une fois le processus évolutif engagé et accompli sur le chemin du qui suis-je?
Viendra alors en fin de processus la peur la plus profonde qui est bien celle de l'intensité de la lumière en soi et de la manifestation de notre singularité d'être plus vivant que vivant dans un nouvel espace intérieur au sein du cosmos par le logos que nous habitons en soi alors dans la cité au travers du juste, de ce qui a pris place en soi...

Sur ce chemin là, j'avais de nombreuses peurs, j'ai désiré plus que tout être et vivre au monde et le renversement de l'être, appelé la dimension de l'être chez les philosophes a eu lieu et par la suite, il y a une continuité...

La clef n'est-elle pas le désir et son intensité en tant que principe premier qui initiera la suite et engendrera le processus, ce qui n'est pas l'oeuvre d'une croyance mais d'une volonté de satisfaction très présente en soi et de tout ce qui se mue...

Les peurs sont l'essence même de la vie, brûler les peurs, c'est être lumière, c'est être vivant pour de vrai dans le monde et transcender cette peur d'être cette lumière dans le monde et d'assumer cette intensité tout en humilité.

Au départ, la chenille a-t-elle le choix d'accumuler ou pas des peurs...?

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