Comment optimiser son potentiel ?

N'ayons pas peur des (gros) mots

J'en appelle à vos lumières : tout est dans le titre ;
dans tous les domaines (études, temps libre, développement personnel; relations...),
sous tous les angles : comment faire fonctionner efficacement la machine pour atteindre nos buts ? Que faire de notre temps d'avance ? Que faire pour la société, le monde, les autres ?.,
toutes formes de techniques (dites spécial Z type carte mentale...) etc. etc .

agir!!!

Etant donné que chaque Z est différent, "fonctionne" differemment alors je pense qu'il n'y a pas une unique méthode... chacun doit avoir sa méthode.

...Je n'ai pas encore trouvé la mienne ! Malheureusement ...

Effectivement chaque individu est différent. A chacun(e) sa méthode correspondant à ses aspirations. Maintenant je ne pense pas qu'un zèbre ait un quelconque devoir vis à vis de la société à quelque échelon qu'il se trouve.
Optimiser un potentiel est comme une vaste entreprise qui n'a pas de fin mais peut prendre quelques directions: travail de connaissance sur soi, développement d'une conscience spirituelle, empathie, sens critique, curiosité intellectuelle, sens logique, etc. Travail immense qu'il faudrait préalablement décrypter avant d'entreprendre.

Oui mais le fais-tu pour toi ou pour les autres ? Si tu n'es pas publié(e) l'expression de ton écriture reste celui d'un monde intérieur par définition caché, à moins que les aspirations t'amenant à coucher tes propres mots sur le papier soient suffisamment puissantes (en terme de valeur absolue) pour ne pas mourir et garder une résonance. Il est possible d'un point de vue spirituel que toute pensée, toute émotion perdure +ement ou -ement. Lire le très bon ouvrage de David Leadbeater: "les formes pensées". Alors là oui tu influes sur le monde.

Sur ce sujet, il faut toujours passer au delà de l'ennui. Au départ d'un nouveau projet il y a l'excitation intellectuelle, puis rapidement la mise en oeuvre qui est fastidieuse.

Il faut se forcer, toujours se forcer.
Perfectionner le moindre détail, tout en suivant un schéma global de réalisation.

Bref, il faut se sortir de l'habitude paresseuse d'avoir toujours plein d'idées, mais de n'en réaliser aucune.

Comment optimiser son potentiel ?

se connaitre, ne pas se mettre de barrière (fausses généralement) et avancer, foncer, faire les choses avec son cœur, ses valeurs, et là ... c'est très puissant !

(tient tient, se serait pas concept Dabro en résumé rapide çà ?)

Il semble qu'on est beaucoup à souffrir de ce problème du trop plein d'idées qu'on ne réalise que très rarement. Notre énergie s'épuise très rapidement dans la phase de réalisation, du coup on se dit que cette idée n'était peut-être pas si bonne, et on repart dans l'excitation d'une nouvelle idée...

En gros c'est un cercle vicieux qu'on ne peut rompre qu'en se forçant (quoiqu'on a tous une volonté limitée, mieux vaut se créer des "barrières passives" qui nous forcent à continuer sur la même idée, tant qu'on est pas arrivés à notre vision). Notre force c'est d'avoir une vision précise de ce qu'on veut. Notre faiblesse, c'est la réalisation. Il faut garder ça en tête dans les moments de doute, pour retrouver des forces pour mettre un coup de collier supplémentaire

Pug.

Inarius a écrit:Sur ce sujet, il faut toujours passer au delà de l'ennui. Au départ d'un nouveau projet il y a l'excitation intellectuelle, puis rapidement la mise en oeuvre qui est fastidieuse.

Il faut se forcer, toujours se forcer.
Perfectionner le moindre détail, tout en suivant un schéma global de réalisation.

Bref, il faut se sortir de l'habitude paresseuse d'avoir toujours plein d'idées, mais de n'en réaliser aucune.

Ohlàlà merci, c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre, et c'est dit de manière si claire que je ne peux plus nier l'évidence.
"se forcer se forcer", c'est justement ce que le surdoué ne sait pas faire car on aime le défi mais on déteste l'effort dans tout ce qu'il a de laborieux. Mettre le doigt sur le fait que c'est celà , l'effort et l'ennui, qui sont les principaux freins à la réalisation optimale de notre potentiel, ça permet de savoir à quoi on doit s'attaquer. Merci merci donc.

Pugnace a écrit:Notre force c'est d'avoir une vision précise de ce qu'on veut. Notre faiblesse, c'est la réalisation. Il faut garder ça en tête dans les moments de doute, pour retrouver des forces pour mettre un coup de collier supplémentaire

J'aime ta façon de voir. Il est vrai qu'il faut garder en tête que c'est une force et ne doit pas être une barrière. Il ne reste plus qu'à mettre un switch dans le cerveau, pour que lorsqu'on constate les obstacles, les limites et l'imperfection de ce que l'on fait ou plutôt envisage de faire, on se réjouisse de la clairvoyance qui permet d'avoir cette information pour se mettre à la tâche de manière éclairée, plutôt que de s'en servir comme excuse pour ne pas tenter quoi que ce soit car on croit savoir d'avance pourquoi/comment ça échouera à être à la hauteur de nos attentes.

C'est très intéressant ta réponse, Pugnace. Je m'y reconnais complètement.
La mise en oeuvre, la réalisation des choses me lasse très vite. Combien de fois j'ai entendu ça petite : "finis ce que tu as commencé avant de passer à autre chose" !
J'ai regardé l'autre jour le témoignage d'un type qui s'est découvert surdoué sur le tard. Il expliquait ses résultats moyens au lycée par le fait que le zèbre n'apprends pas à travailler. Là aussi je me suis reconnue. Je n'ai jamais connu de grosse difficulté, mais disons que jusqu'au lycée j'avais d'excellent résultats sans jamais avoir besoin de travailler. Ca venait tout seul. Au lycée j'ai eu des bons résultats mais qui n'étaient plus "excellents", surtout dans les matières où il fallait... bosser ! Je m'en sortait correctement dans celles où il fallait "apprendre" (merci la super mémoire à court terme qui m'a toujours permis de lire le truc une fois à l'arrache le soir et de tout recracher le lendemain...). Ensuite une année d'Hypokhâgne où là je me retrouve avec plein d'autres littéraires dont une bonne partie était des bosseurs. Et là je n'ai pas réussi à "m'y mettre". Du coup je me suis dit que j'étais pas si bonne que ça finalement... Un peu mieux ensuite parce que dans le reste de mes études la majorité des matières était basé soit sur un apprentissage "bête", soit sur de la réflexion perso qui ne nécessite pas forcément un gros travail de préparation.
Donc conclusion, pour optimiser notre potentiel il faudrait "apprendre à travailler". Comment ? ça j'ai pas encore trouvé... (peut-être pas très envie non plus )

camomille3 a écrit:il faudrait "apprendre à travailler". Comment ?

En s'entrainant, tous les jours, l'important étant d'être régulier et de se laisser des pauses. C'est en tout cas la solution que j'ai trouvé, et elle fonctionne à merveille.

Oui mais on se rend bien compte, comme le dit bien Lena, que les réponses du type "se forcer", se flageller et s'arracher un ongle chaque fois qu'on a pas bien travaillé ne marchent pas très bien chez les zèbres. Il faut trouver du sens, peut-être titiller les émotions, mettre le travail en perspective dans un schéma plus grand, trouver des "petits trucs" qui font qu'on est obligé de travailler à tel moment. Ça peut être très con, comme enlever l'ordinateur du bureau pour éviter de passer 2 heures sur le net au lieu de bosser. Comme je l'ai dit, notre volonté est limitée. Dépendre d'elle c'est courir à la catastrophe. On y arrive pas, on le sait, et pourtant on ne cesse de se répéter "il FAUT que je bosse plus dur".

C'est aussi très important de recourir à des objectifs ambitieux, et de coucher sur le papier les choses qu'on veut faire. Ça nous engage plus.

Pugnace a écrit:les réponses du type "se forcer", se flageller et s'arracher un ongle chaque fois qu'on a pas bien travaillé ne marchent pas très bien chez les zèbres

Je n'ai jamais dit qu'il fallait s'infliger pareilles violences

S'entraîner signifie travailler chaque jour, au début un peu, puis de plus en plus selon nos besoins et objectifs, à la manière d'un sportif qui commence doucement pour apprendre connaître et maîtriser son corps et qui gagne finalement un jour une médaille. Ici il n'est pas nécessairement question de gagner des médailles, mais bien de commencer tout doucement et d'augmenter la difficulté chaque jour. Il y aura parfois des jours désastreux, d'autres où les progrès seront singuliers, mais il faut persévérer. Et persévérer ne signifie en aucune façon se faire une telle violence.

Je pense que la clé est d'une part de comprendre pourquoi l'on veut faire ses efforts (ce qui sous-entend de se questionner sur ses envies), et d'autre part de faire, d'avancer, même si la solution ne nous semble pas parfaitement parfaite ; le surdoué procrastine énormément, ce qui lui empêche d'expérimenter, or c'est de l'expérimentation que peut lui venir de nouvelles idées non pas sur les choses qu'il aimerait réaliser, mais sur la personne qu'il est et sur ses envies.

Le fond du problème est en fait simple : il s'agit de faire un choix de vie. Voulons-nous conserver l'inertie dans laquelle nous sommes, à certains égards confortable mais aussi médiocre, nous rendant malheureux et nous empêchant de prendre notre plein potentiel ? Ou sommes-nous prêts à faire les efforts qu'il faut ("faire un effort" ne signifiant pas se faire toutes les violences que tu décris) pour quitter ce chemin confortable mais insatisfaisant ? Si oui, alors il faut choisir. Et choisir c'est en fait renoncer ; pas à tout, pas de manière binaire. Mais accepter de favoriser tel sujet que l'on préfère au détriment d'un autre que l'on aime, certes, mais moins que le premier (favoriser ne signifiant pas "s'y concentrer totalement en abandonnant tout le reste", un peu de mesure...).

L'important est l'introspection, la réflexion honnête et pondérée sur soi : il n'existe aucune recette miracle, c'est à chacun de trouver sa voie, et de faire les efforts en conséquence.

Mon rêve d'ado (et pas que... je ferais bien la même pour le boulot maintenant) : pouvoir brancher un ordinateur sur mon cerveau. Comme ça, la machine traduirait automatiquement mes pensées ou intègrerait de nouvelles données dans mon cerveau, et je pourrais dormir tranquille...

Quant à savoir comment développer son potentiel... je crois que pour moi, le plus difficile est surtout de trouver dans quelle direction le développer. Après, je pense que ça ira tout seul... enfin sous réserve de trouver cette fabuleuse machine qui permettra à mon cerveau de faire les choses sans avoir besoin de moi

Merci

Merci pour vos réponses

Je voulais vous faire part d'une découverte aussi, justement à ce propos, je sais pas si certain d'entre vous connaisse : c'est le livre de Daniel Tammett, Embrasser le ciel immense. C'est un autiste savant, il connait un nombre incroyable de langues et donne des "trucs" pour perfectionner sa mémoire (par exemple pour retenir des chiffres, leur associer une image, une odeur...). Je le conseille vraiment car je l'ai trouve très bien écrit, c'est limpide et clair en plus d'être intéressant !

En s'entrainant, tous les jours, l'important étant d'être régulier et de se laisser des pauses. C'est en tout cas la solution que j'ai trouvé, et elle fonctionne à merveille.

C'est ce que je fais (avec mon projet actuel)
Je m'y "colle" tous les deux jours, le soir après 22h30 jusqu'à fatigue.
Le reste du temps je laisse ma pensée divaguer dessus, dès que j'ai un moment de libre, en organisant etc...
mais tous les deux jours après 22h30, je travaille effectivement dessus.
La satisfaction de voir que ça avance ENFIN

Pour optimiser son potentiel, il convient à mon avis d'en explorer les limites en apprenant déjà à mieux se connaître comme le suggère johndoe. Einstein n'aurait-il pas dit que « Une fois que nous acceptons nos limites, nous allons au-delà » (Once we accept our limits, we go beyond them) ?

• Puisse-je accélérer ma vitesse de lecture ? Réponse brève : oui, en lisant avec le doigt (eh oui ! Ça marche super bien). Réponse longue : s'inscrire à une formation de lecture rapide, car il faut un mentor pour nous pousser dans nos limites ;
  
• Comment capter plus facilement les signes que m'adresse mon intuition ? (là, je suis preneur de solution) ;
  
• Comment mémoriser encore plus facilement de grandes quantité d'informations utiles ?
  
• ...
  

Cependant, le terme limite est plutôt bloquant, revenons donc au potentiel en explorant ... nos forces. Pour cela, j'ai bien aimé le test proposé par le livre Découvrez vos points forts, de Buckingham et al., ou sa version plus récente, StrengthsFinder 2.0, si l'anglais ne vous rebute pas. Rien à voir avec le WAIS, juste un questionnaire d'une centaine d'alternatives, du genre « Préférez-vous travailler a) seul ou b) en groupe » (je caricature un peu).

Le résultat ? cinq forces et bien plus intéressant, des pistes pour les valoriser, et donc des éléments de réponse à ce thème.