Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
4 participants
Page 1 sur 1
Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Bordel.
Je suis donc zèbre/HPI/surdoué (rayez les mentions inutiles).
Et d'un coup, tout semble prendre une certaine cohérence. Je regarde ma vie avec cette nouvelle grille de lecture.
Et alors que je n'y avais jamais rien compris, alors qu'à force de tout remettre en question j'en étais arrivé à ne plus savoir du tout qui j'étais, voilà que le diagnostic me donne, enfin, un semblant de début d'identité.
Oui.
Mon cerveau tourne à cent à l'heure. Déconstruit tout. Me regarde agir et commente en permanence. Remet tout en question. Analyse. Tente obstinément de comprendre la logique globale de ce qui m'entoure. Cherche des réponses à des questions qui n'en ont pas. Le sens de la vie? Pourquoi ? A quoi bon? Jusqu'à l'épuisement. Comme si 90% de la mémoire vive de mon cerveau était occupée à essayer de défaire les nœuds que j'ai dans la tête. Du coup il ne reste pas beaucoup de puissance disponible pour le reste.
Oui.
J'ai des "facilités", et je suis doué dans des trucs dont je ne sais même pas comment je les ai appris. Et surtout je me sens sous-doué pour tout un tas de trucs qui semblent évidents aux gens qui m'entourent. Comme les relations humaines. Les terminaisons des verbes au présent de l'indicatif. Ou le fait de profiter de la vie dans sa simplicité.
Oui.
Je ressens hyper fortement les émotions et les désirs des autres, je me focalise dessus, et, voulant les satisfaire, j'arrondis les angles, je me ponce, je veux me faire rentrer dans leurs attentes, jusqu'à ne plus savoir m'écouter, ne plus savoir me respecter, jusqu'à me dissoudre. Et malgré les efforts que je déploie pour aller vers les autres, je me sens seul.
Oui.
Je m'ennuie extrêmement vite, mais des fois, je connecte avec des énergies d'une intensité hallucinante. Lorsque le cerveau se focalise, lorsque les questions s'arrêtent. Que tout devient naturel, évident et plein. Par la musique. Le sport. Le sexe. Et d'autres trucs. Moments de repos psychique. Le reste du temps je me bats avec moi-même.
Oui.
Je suis perfectionniste, idéaliste. J'ai aussi des émotions super fortes parfois, qui me sautent au visage et me font tomber à la renverse, peut-être pour se venger de n'avoir pas assez été écoutées avant. Ah oui, j'ai oublié comment on fait pour s'écouter.
Et oui...
J'ai régulièrement des phases de dépression existentielle, comme celle, violente, que je traverse depuis quelques mois, et à la suite de laquelle je suis en arrêt maladie et tente de réfléchir à une (deuxième) reconversion pro.
Alors, peut-être que ce diagnostic va me permettre de faire taire une partie des questions qui me prennent tant d'énergie. Pour le "qui suis-je ?", j'y vois déjà un peu plus clair.
C'est un grand pas. Enfin, je crois. Peut-être que je vais pouvoir arrêter de lutter contre des parties de moi qui ne sont pas modifiables.
... Et m'accepter, qui sais ?
... Et même, peut-être, soyons fous : trouver ma place ?
Je suis donc zèbre/HPI/surdoué (rayez les mentions inutiles).
Et d'un coup, tout semble prendre une certaine cohérence. Je regarde ma vie avec cette nouvelle grille de lecture.
Et alors que je n'y avais jamais rien compris, alors qu'à force de tout remettre en question j'en étais arrivé à ne plus savoir du tout qui j'étais, voilà que le diagnostic me donne, enfin, un semblant de début d'identité.
Oui.
Mon cerveau tourne à cent à l'heure. Déconstruit tout. Me regarde agir et commente en permanence. Remet tout en question. Analyse. Tente obstinément de comprendre la logique globale de ce qui m'entoure. Cherche des réponses à des questions qui n'en ont pas. Le sens de la vie? Pourquoi ? A quoi bon? Jusqu'à l'épuisement. Comme si 90% de la mémoire vive de mon cerveau était occupée à essayer de défaire les nœuds que j'ai dans la tête. Du coup il ne reste pas beaucoup de puissance disponible pour le reste.
Oui.
J'ai des "facilités", et je suis doué dans des trucs dont je ne sais même pas comment je les ai appris. Et surtout je me sens sous-doué pour tout un tas de trucs qui semblent évidents aux gens qui m'entourent. Comme les relations humaines. Les terminaisons des verbes au présent de l'indicatif. Ou le fait de profiter de la vie dans sa simplicité.
Oui.
Je ressens hyper fortement les émotions et les désirs des autres, je me focalise dessus, et, voulant les satisfaire, j'arrondis les angles, je me ponce, je veux me faire rentrer dans leurs attentes, jusqu'à ne plus savoir m'écouter, ne plus savoir me respecter, jusqu'à me dissoudre. Et malgré les efforts que je déploie pour aller vers les autres, je me sens seul.
Oui.
Je m'ennuie extrêmement vite, mais des fois, je connecte avec des énergies d'une intensité hallucinante. Lorsque le cerveau se focalise, lorsque les questions s'arrêtent. Que tout devient naturel, évident et plein. Par la musique. Le sport. Le sexe. Et d'autres trucs. Moments de repos psychique. Le reste du temps je me bats avec moi-même.
Oui.
Je suis perfectionniste, idéaliste. J'ai aussi des émotions super fortes parfois, qui me sautent au visage et me font tomber à la renverse, peut-être pour se venger de n'avoir pas assez été écoutées avant. Ah oui, j'ai oublié comment on fait pour s'écouter.
Et oui...
J'ai régulièrement des phases de dépression existentielle, comme celle, violente, que je traverse depuis quelques mois, et à la suite de laquelle je suis en arrêt maladie et tente de réfléchir à une (deuxième) reconversion pro.
Alors, peut-être que ce diagnostic va me permettre de faire taire une partie des questions qui me prennent tant d'énergie. Pour le "qui suis-je ?", j'y vois déjà un peu plus clair.
C'est un grand pas. Enfin, je crois. Peut-être que je vais pouvoir arrêter de lutter contre des parties de moi qui ne sont pas modifiables.
... Et m'accepter, qui sais ?
... Et même, peut-être, soyons fous : trouver ma place ?
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Bonsoir Ben,
Et c'est la phase du soulagement :-)
Profite-en, parfois cette sensation ne dure pas longtemps. Il y a tant de zèbres différents qu'il devient difficile de comprendre au fond ce qu'est un zèbre et d'en trouver un compatible avec toi. Et là, le doute reprend alors.
Bienvenue à toi Ben ;-)
Et c'est la phase du soulagement :-)
Profite-en, parfois cette sensation ne dure pas longtemps. Il y a tant de zèbres différents qu'il devient difficile de comprendre au fond ce qu'est un zèbre et d'en trouver un compatible avec toi. Et là, le doute reprend alors.
Bienvenue à toi Ben ;-)
Invité- Invité
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Bienvenue!
Une petite mise en garde tout de même: passer du temps sur ce forum peut avoir pour effet indésirable de mettre encore plus de bordel dans ta tête, de te poser un certain nombre de questions supplémentaires et de te mener à remettre en question le concept même de douance... On t'aura prévenu
Quête d'identité et quête professionnelle... comme je te comprends! Pas évident de trouver des réponses à ses questions, d'autant plus quand on traverse une dépression puisqu'elle modifie à la fois nos comportements (moindre capacité à agir, repli sur soi,...) et nos perceptions (vision pessimiste des choses, émotions parfois exacerbées, plus grande susceptibilité,...). Mais de pas en pas, en persévérant, on finit sûrement par y arriver... enfin sans doute... je l'espère...
Euh... sincèrement tu peux te considérer surdoué en terminaisons des verbes au présent de l'indicatif (à moins que tu ne te sois fait corriger? ) et même en orthographe de façon générale, parce qu'au vu de ce qu'on lit sur le forum tu es bien bien bien au-dessus de la moyenne (au moins 3 écarts-type à vue de nez)
Pour apprendre à s'écouter, une méthode est de commencer par se demander plusieurs fois dans la journée: "comment je me sens?" et de chercher à identifier de la façon la plus précise possible son ressenti. Souvent c'est plus facile à faire quand on est seul et/ou dans une activité calme parce qu'autrement on est emporté par le flux de l'action ou par tout ce qui se passe autour de nous. La deuxième étape consiste à se demander "qu'est-ce que je voudrais / de quoi ai-je besoin?". On ne sait pas toujours répondre à cette question mais en se la posant régulièrement, des idées commencent à venir. Et la troisième étape consiste à essayer de prendre en compte son ressenti et ses besoins face aux autres, et les affirmer du mieux qu'on peut. Tout ça nécessite pas mal de petites expérimentations et de temps, mais personnellement j'arrive mieux à savoir ce que je ressens, je parviens mieux à m'exprimer et je me retrouve moins souvent à subir ce que veulent les autres.
Qu'est-ce que tu appelles "connecter avec des énergies d'une intensité hallucinante"? Il ne s'agit pas de sensations qui se passent à l'intérieur de toi?
Est-ce que tu prends un traitement pour faire face à ta dépression existentielle? Si tu vis régulièrement de telles périodes, tu n'as pas été diagnostiqué en dépression chronique? Lorsque tu n'es pas en dépression, est-ce que ton cerveau tourne de la même façon et est-ce que tu as tout de même des questionnements existentiels?
Comme je suis pour le petit grain de folie qui donne du sens à la vie, je te souhaite de trouver rapidement ta place!
Une petite mise en garde tout de même: passer du temps sur ce forum peut avoir pour effet indésirable de mettre encore plus de bordel dans ta tête, de te poser un certain nombre de questions supplémentaires et de te mener à remettre en question le concept même de douance... On t'aura prévenu
Quête d'identité et quête professionnelle... comme je te comprends! Pas évident de trouver des réponses à ses questions, d'autant plus quand on traverse une dépression puisqu'elle modifie à la fois nos comportements (moindre capacité à agir, repli sur soi,...) et nos perceptions (vision pessimiste des choses, émotions parfois exacerbées, plus grande susceptibilité,...). Mais de pas en pas, en persévérant, on finit sûrement par y arriver... enfin sans doute... je l'espère...
Euh... sincèrement tu peux te considérer surdoué en terminaisons des verbes au présent de l'indicatif (à moins que tu ne te sois fait corriger? ) et même en orthographe de façon générale, parce qu'au vu de ce qu'on lit sur le forum tu es bien bien bien au-dessus de la moyenne (au moins 3 écarts-type à vue de nez)
Pour apprendre à s'écouter, une méthode est de commencer par se demander plusieurs fois dans la journée: "comment je me sens?" et de chercher à identifier de la façon la plus précise possible son ressenti. Souvent c'est plus facile à faire quand on est seul et/ou dans une activité calme parce qu'autrement on est emporté par le flux de l'action ou par tout ce qui se passe autour de nous. La deuxième étape consiste à se demander "qu'est-ce que je voudrais / de quoi ai-je besoin?". On ne sait pas toujours répondre à cette question mais en se la posant régulièrement, des idées commencent à venir. Et la troisième étape consiste à essayer de prendre en compte son ressenti et ses besoins face aux autres, et les affirmer du mieux qu'on peut. Tout ça nécessite pas mal de petites expérimentations et de temps, mais personnellement j'arrive mieux à savoir ce que je ressens, je parviens mieux à m'exprimer et je me retrouve moins souvent à subir ce que veulent les autres.
Qu'est-ce que tu appelles "connecter avec des énergies d'une intensité hallucinante"? Il ne s'agit pas de sensations qui se passent à l'intérieur de toi?
Est-ce que tu prends un traitement pour faire face à ta dépression existentielle? Si tu vis régulièrement de telles périodes, tu n'as pas été diagnostiqué en dépression chronique? Lorsque tu n'es pas en dépression, est-ce que ton cerveau tourne de la même façon et est-ce que tu as tout de même des questionnements existentiels?
Comme je suis pour le petit grain de folie qui donne du sens à la vie, je te souhaite de trouver rapidement ta place!
Invité- Invité
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
... Et m'accepter, qui sais ?
Ta conjugaison est au poil ! Tu fais d'un présent un futur déjà accompli !
Car oui, tu le sais déjà !
Pardonne moi si je me suis trompée. J'ai l'impression à te lire que je peux me permettre ma petite remarque à la con bienveillante et amusée.
Vraiment, je te sens comme quelqu'un, qui sans doute yoyotte entre les hauts et les bas, mais qui rebondit toujours ! Je sens que ça va le faire !
Bienvenue à toi !
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
...
Dernière édition par Ben44 le Mar 16 Jan 2018 - 2:17, édité 1 fois
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
@my_illusion :
Merci pour la mise en garde. Je prends note
@tempête
Bah c'est en QI verbal surtout que j'ai pété les scores. Mais les terminaisons des verbes, je sais pas, ça rentre pas, je suis jamais sur!
Si, ce sont des sensations qui se passent à l'intérieur de moi, mais je le ressens comme une connexion à une espèce d'énergie qui serait toujours là mais à laquelle on ne serait pas toujours connectés. Et en gros les moment où je suis vraiment bien c'est ces moments ou je connecte, quel que soit le moyen de connexion que j'utilise. Mais c'est une interprétation personnelle.
Alors le diagnostic de dépression existentielle c'est moi qui l'ai posé tout seul, ma psy avait juste dit dépression. Et personne ne m'a parlé de dépression chronique, même si j'en ai fait une autre grosse il y a trois ans, et même si, en prenant du recul, je m'aperçoit que c'était latent depuis longtemps et qu'il fallait juste un choc émotionnel pour vraiment déclencher le truc.
Mon médecin traitant m'a prescrit des antidépresseurs (myrtazapine, mais ça marche pas alors je vais passer sur un autre bientôt). Intuitivement je pense que les antidépresseurs ne peuvent pas grand chose pour moi mais bon, j'ai vraiment rien à perdre à essayer. (question bonus: connaissez-vous un traitement médicamenteux qui semble être plus adapté que les autres à ce type de dépression? Car là mon médecin semble avoir choisi celui-là au petit bonheur la chance.)
Par contre un truc qui m'a fait vraiment du bien c'est de faire des retraites de méditation. J'ai pas trouvé plus efficace encore pour aller mieux.
J'ai eu une période d'environ un an l'année dernière où je n'étais plus en dépression, grâce à ça entre autres. Et dans ces moments hors-dépression, c'est le même fonctionnement mais en moins prononcé. En version bridée quoi.
Et au fait merci pour les petits exercices que tu proposes, je vais essayer.
@ Bimbang
J'ai pas compris
Profite-en, parfois cette sensation ne dure pas longtemps a écrit:
Merci pour la mise en garde. Je prends note
@tempête
Euh... sincèrement tu peux te considérer surdoué en terminaisons des verbes au présent de l'indicatif (à moins que tu ne te sois fait corriger? Suspect ) et même en orthographe de façon générale, parce qu'au vu de ce qu'on lit sur le forum tu es bien bien bien au-dessus de la moyenne (au moins 3 écarts-type à vue de nez) Dent pétée a écrit:
Bah c'est en QI verbal surtout que j'ai pété les scores. Mais les terminaisons des verbes, je sais pas, ça rentre pas, je suis jamais sur!
Qu'est-ce que tu appelles "connecter avec des énergies d'une intensité hallucinante"? Il ne s'agit pas de sensations qui se passent à l'intérieur de toi? a écrit:
Si, ce sont des sensations qui se passent à l'intérieur de moi, mais je le ressens comme une connexion à une espèce d'énergie qui serait toujours là mais à laquelle on ne serait pas toujours connectés. Et en gros les moment où je suis vraiment bien c'est ces moments ou je connecte, quel que soit le moyen de connexion que j'utilise. Mais c'est une interprétation personnelle.
Est-ce que tu prends un traitement pour faire face à ta dépression existentielle? Si tu vis régulièrement de telles périodes, tu n'as pas été diagnostiqué en dépression chronique? Lorsque tu n'es pas en dépression, est-ce que ton cerveau tourne de la même façon et est-ce que tu as tout de même des questionnements existentiels? a écrit:
Alors le diagnostic de dépression existentielle c'est moi qui l'ai posé tout seul, ma psy avait juste dit dépression. Et personne ne m'a parlé de dépression chronique, même si j'en ai fait une autre grosse il y a trois ans, et même si, en prenant du recul, je m'aperçoit que c'était latent depuis longtemps et qu'il fallait juste un choc émotionnel pour vraiment déclencher le truc.
Mon médecin traitant m'a prescrit des antidépresseurs (myrtazapine, mais ça marche pas alors je vais passer sur un autre bientôt). Intuitivement je pense que les antidépresseurs ne peuvent pas grand chose pour moi mais bon, j'ai vraiment rien à perdre à essayer. (question bonus: connaissez-vous un traitement médicamenteux qui semble être plus adapté que les autres à ce type de dépression? Car là mon médecin semble avoir choisi celui-là au petit bonheur la chance.)
Par contre un truc qui m'a fait vraiment du bien c'est de faire des retraites de méditation. J'ai pas trouvé plus efficace encore pour aller mieux.
J'ai eu une période d'environ un an l'année dernière où je n'étais plus en dépression, grâce à ça entre autres. Et dans ces moments hors-dépression, c'est le même fonctionnement mais en moins prononcé. En version bridée quoi.
Et au fait merci pour les petits exercices que tu proposes, je vais essayer.
@ Bimbang
Ta conjugaison est au poil ! Tu fais d'un présent un futur déjà accompli ! Razz Car oui, tu le sais déjà ! a écrit:
J'ai pas compris
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
J'ai essayé l'homéopathie et la méditation et les deux ont super fonctionné !
Mais surtout....surtout....se connecter à l'énergie dont tu parles.
C'est une question d'attention. Plus te le fais et plus le résultat devient instantané.
C'est tellement mieux que les antidépresseurs qui te bouleversent le cerveau!!
Super, ton avatar
Mais surtout....surtout....se connecter à l'énergie dont tu parles.
C'est une question d'attention. Plus te le fais et plus le résultat devient instantané.
C'est tellement mieux que les antidépresseurs qui te bouleversent le cerveau!!
Super, ton avatar
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Beh je te taquinais justement pour la seule faute que j'ai vue sur une terminaison de verbe.
Tu écris : Qui sais ?
Ça aurait du être : Qui sait ? Si tu mets le "s", c'est donc sous-entendu que c'est "je" sais.
Donc hem... je me suis dit que tu répondais à ta propre question.
Oui bah... je sors quoi !
Tu écris : Qui sais ?
Ça aurait du être : Qui sait ? Si tu mets le "s", c'est donc sous-entendu que c'est "je" sais.
Donc hem... je me suis dit que tu répondais à ta propre question.
Oui bah... je sors quoi !
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Bienvenue Ben44
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
@Bimbang : OK, got it !
@Zarbitude : je suis curieux : tu fais quoi comme méditation et tu prends quoi en homéopathie ?
@Lainie : merci !
@Zarbitude : je suis curieux : tu fais quoi comme méditation et tu prends quoi en homéopathie ?
@Lainie : merci !
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
J'ai pratiqué la méditation Hésychaste avec Jean-Yves Leloup.
Pour ce qui est du traitement homéopathique, j'ai consulté un médecin homéopathe qui m'a interrogée de manière très approfondie ( un peu à la manière psy ) pour me concocter une préparation tout à fait personnelle, en relation avec mes problèmes précis de l'époque.
Je ne saurais plus retrouver la composition mais de toutes manières, c'est clair que ça ne fonctionnerait pas pour quelqu'un d'autre, tu comprends ?
PS: la curiosité est un excellent défaut
Pour ce qui est du traitement homéopathique, j'ai consulté un médecin homéopathe qui m'a interrogée de manière très approfondie ( un peu à la manière psy ) pour me concocter une préparation tout à fait personnelle, en relation avec mes problèmes précis de l'époque.
Je ne saurais plus retrouver la composition mais de toutes manières, c'est clair que ça ne fonctionnerait pas pour quelqu'un d'autre, tu comprends ?
PS: la curiosité est un excellent défaut
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
@Zarbitude : ok, j'avais jamais pensé que l'homéopathie puisse aider pour des problèmes psy.
Et sinon, c'est drole, tu as l'air de comprendre de quoi je parle quand je parle d'énergie... Et toi, quels sont tes moyens de "connecter"?
Et sinon, c'est drole, tu as l'air de comprendre de quoi je parle quand je parle d'énergie... Et toi, quels sont tes moyens de "connecter"?
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
J'avais tellement peur de me "déboussoler" le cerveau avec des anti dépresseurs, que j'ai tenté l'homéopathie
Mon cher cerveau
Bin tu vois, il se trouve que je pense que tout est énergie.
Et aussi qu'il existe une énergie "primordiale", une énergie créatrice.
Que celle-ci se trouve absolument partout et que donc, forcément, logiquement, elle se trouve en moi.
A un moment de ma vie, il m'a semblé logique de l'appeler Dieu.
Mais c'est pas obligatoire
Moi, j'ai besoin de visualiser et aussi de m'identifier. Et je préfère m'identifier à cette énergie plus qu'à n'importe quoi d'autre.
Mon moyen, pour me connecter, c'est l'amour. L'amour pour cette énergie, que je trouve merveilleuse d'intelligence, de sagesse.
Je suis émerveillée rien qu'à la pensée de cette beauté.
Je suis émerveillée par l'intelligence, en fait.
Cette intelligence se trouve partout, dans la moindre de mes cellules.
Et chacune de mes cellule sait ce qu'elle doit faire sans que personne ne lui dise.
De là à penser qu'elles ont une conscience....
Et moi, j'ai cette conscience, la conscience de cette énergie créatrice.
Et puisqu'elle est en moi, c'est assez facile de m'y connecter.
Et toi, raconte.....
Mon cher cerveau
Bin tu vois, il se trouve que je pense que tout est énergie.
Et aussi qu'il existe une énergie "primordiale", une énergie créatrice.
Que celle-ci se trouve absolument partout et que donc, forcément, logiquement, elle se trouve en moi.
A un moment de ma vie, il m'a semblé logique de l'appeler Dieu.
Mais c'est pas obligatoire
Moi, j'ai besoin de visualiser et aussi de m'identifier. Et je préfère m'identifier à cette énergie plus qu'à n'importe quoi d'autre.
Mon moyen, pour me connecter, c'est l'amour. L'amour pour cette énergie, que je trouve merveilleuse d'intelligence, de sagesse.
Je suis émerveillée rien qu'à la pensée de cette beauté.
Je suis émerveillée par l'intelligence, en fait.
Cette intelligence se trouve partout, dans la moindre de mes cellules.
Et chacune de mes cellule sait ce qu'elle doit faire sans que personne ne lui dise.
De là à penser qu'elles ont une conscience....
Et moi, j'ai cette conscience, la conscience de cette énergie créatrice.
Et puisqu'elle est en moi, c'est assez facile de m'y connecter.
Et toi, raconte.....
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Hello,
C'est intéressant ta façon de voir les choses. Donc toi tu peux connecter assez facilement?
Moi c'est plus compliqué. La plupart du temps je n'y arrive pas.
Quand je ne suis pas connecté je nage dans le bourbier de mon cerveau, un genre de marais brouillon, inefficace, plein de nœuds qui m'enserrent et contre lesquels je me débat (ce qui a pour conséquence de les resserrer encore plus), de questions et de négativités. Je suis absorbé là-dedans au détriment du reste, et donc je ne suis pas vraiment dans le monde, pas vraiment vivant quoi.
Et puis il y a ces moments ou je connecte. Dans ces moments-là, plus de questions, plus de doutes. Plus de bourbier. Mon cerveau est focalisé (car oui, comme tu le dis, ça a vraiment à voir avec l'attention), efficace, et je me sens plein, ancré en moi-même et en même temps beaucoup plus ouvert sur l'extérieur.
J'ai encore vécu un de ces moments, hier, assez intense, en travaillant mes katas au cours de karaté. J'avais passé une journée dans le bourbier, je me suis forcé à y aller car je sais que ça me fait souvent du bien. L'entrainement a commencé et je suis progressivement rentré dedans, jusqu'au moment où on a commencé à bosser sur le kata que je travaille actuellement. Et là j'ai vraiment ressenti cette connexion de façon très intense. J'étais concentré, je savais où j'allais, ce que je devais faire. J'étais relié à moi-même, et en même temps hyper conscient de ce qui m'entourait. Et quand je suis sorti j'étais encore dans cet état, dans cette espèce de légèreté, d'évidence. Ressourcé.
Et comme je l'ai dit il y a plusieurs moyens pour moi d'atteindre cet état, le plus puissant et durable étant les retraites de méditation (j'ai fait pas mal de Vipassana).
Le problème est que j'ai vraiment du mal à provoquer volontairement ces connexions, et que plus j'en ai besoin plus c'est dur. Comme si mon cerveau était un animal sauvage hyper puissant, et que la plupart du temps c'est lui qui me domine et me fait tourner en bourrique dans ma cage. Il ne se laisse pas dompter facilement, le salaud ! Mais parfois, dans ces moments jouissifs, je prends le contrôle, et alors je profite pleinement de l'instant et je deviens vraiment moi-même. Apaisé et efficace.
Voilà, c'est pas facile à expliquer. Mais globalement, je connecte quand je mets mon mental sous contrôle. Comme si je m'extrayais du brouillard d'abstraction créé par mon esprit, pour m'ancrer dans le réel. Et dans ces moments-là, je me sens comme un transmetteur : je reçois de l'énergie de je ne sais où, elle passe par moi et ressort sous une forme ou une autre (musique, mouvements du corps...). Tout prend sens et semble évident.
rhââââ lovely!
C'est intéressant ta façon de voir les choses. Donc toi tu peux connecter assez facilement?
Moi c'est plus compliqué. La plupart du temps je n'y arrive pas.
Quand je ne suis pas connecté je nage dans le bourbier de mon cerveau, un genre de marais brouillon, inefficace, plein de nœuds qui m'enserrent et contre lesquels je me débat (ce qui a pour conséquence de les resserrer encore plus), de questions et de négativités. Je suis absorbé là-dedans au détriment du reste, et donc je ne suis pas vraiment dans le monde, pas vraiment vivant quoi.
Et puis il y a ces moments ou je connecte. Dans ces moments-là, plus de questions, plus de doutes. Plus de bourbier. Mon cerveau est focalisé (car oui, comme tu le dis, ça a vraiment à voir avec l'attention), efficace, et je me sens plein, ancré en moi-même et en même temps beaucoup plus ouvert sur l'extérieur.
J'ai encore vécu un de ces moments, hier, assez intense, en travaillant mes katas au cours de karaté. J'avais passé une journée dans le bourbier, je me suis forcé à y aller car je sais que ça me fait souvent du bien. L'entrainement a commencé et je suis progressivement rentré dedans, jusqu'au moment où on a commencé à bosser sur le kata que je travaille actuellement. Et là j'ai vraiment ressenti cette connexion de façon très intense. J'étais concentré, je savais où j'allais, ce que je devais faire. J'étais relié à moi-même, et en même temps hyper conscient de ce qui m'entourait. Et quand je suis sorti j'étais encore dans cet état, dans cette espèce de légèreté, d'évidence. Ressourcé.
Et comme je l'ai dit il y a plusieurs moyens pour moi d'atteindre cet état, le plus puissant et durable étant les retraites de méditation (j'ai fait pas mal de Vipassana).
Le problème est que j'ai vraiment du mal à provoquer volontairement ces connexions, et que plus j'en ai besoin plus c'est dur. Comme si mon cerveau était un animal sauvage hyper puissant, et que la plupart du temps c'est lui qui me domine et me fait tourner en bourrique dans ma cage. Il ne se laisse pas dompter facilement, le salaud ! Mais parfois, dans ces moments jouissifs, je prends le contrôle, et alors je profite pleinement de l'instant et je deviens vraiment moi-même. Apaisé et efficace.
Voilà, c'est pas facile à expliquer. Mais globalement, je connecte quand je mets mon mental sous contrôle. Comme si je m'extrayais du brouillard d'abstraction créé par mon esprit, pour m'ancrer dans le réel. Et dans ces moments-là, je me sens comme un transmetteur : je reçois de l'énergie de je ne sais où, elle passe par moi et ressort sous une forme ou une autre (musique, mouvements du corps...). Tout prend sens et semble évident.
rhââââ lovely!
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Si si, moi je trouve que tu expliques très bien
Pour moi, avec le temps, ça devient de plus en plus facile.
Tu sais, c'est pareil que pour l'exercice corporel, il faut s'entraîner régulièrement pour obtenir des résultats.
La méditation permet de calmer le cerveau, de même que lorsqu'on l'oblige à fixer son attention sur un truc qu'on aime, comme toi avec les arts martiaux.
Il faut ruser avec lui
Et quand t'as bien rusé, alors, alors....il se passe des choses incroyables, à l'intérieur!
Moi j'ai l'impression, dans ces moments-là, d'avoir accès à une autre forme d'intelligence, je l'appelle l'intelligence du coeur. C'est complètement différent de l'intelligence "rationnelle".
Et puis cette sensation de bien être intense....rhâââ, c'est trop bon
Du coup, forcément, on en redemande!
Souvent je demande cette aide à mon "ange". D'abord j'ouvre mon coeur et puis je demande.
C'est comme un guide intérieur, un GPS incorporé
Gitta Mallazs ( scribe du fameux livre "Les dialogues" ) disait que l'ange gardien, c'est la partie de l'être humain "qui sait", parallèlement à l'autre partie "qui fait".
J'ai beaucoup aimé cette description et j'ai commencé à parler avec cette partie de moi "qui sait".
Et c'est incroyable parce qu'effectivement, pour l'avoir testé, il y a là un savoir qui n'est accessible que si on est connecté.
En même temps qu'une source incroyable d'amour qui se traduit par un bien être merveilleux lors de ces connections.
Apaisé et efficace....oui, c'est tout à fait ça!
Tout se met à "couler de source" et la vie devient facile.
Yesssss, even more than lovely, indeed
Pour moi, avec le temps, ça devient de plus en plus facile.
Tu sais, c'est pareil que pour l'exercice corporel, il faut s'entraîner régulièrement pour obtenir des résultats.
La méditation permet de calmer le cerveau, de même que lorsqu'on l'oblige à fixer son attention sur un truc qu'on aime, comme toi avec les arts martiaux.
Il faut ruser avec lui
Et quand t'as bien rusé, alors, alors....il se passe des choses incroyables, à l'intérieur!
Moi j'ai l'impression, dans ces moments-là, d'avoir accès à une autre forme d'intelligence, je l'appelle l'intelligence du coeur. C'est complètement différent de l'intelligence "rationnelle".
Et puis cette sensation de bien être intense....rhâââ, c'est trop bon
Du coup, forcément, on en redemande!
Souvent je demande cette aide à mon "ange". D'abord j'ouvre mon coeur et puis je demande.
C'est comme un guide intérieur, un GPS incorporé
Gitta Mallazs ( scribe du fameux livre "Les dialogues" ) disait que l'ange gardien, c'est la partie de l'être humain "qui sait", parallèlement à l'autre partie "qui fait".
J'ai beaucoup aimé cette description et j'ai commencé à parler avec cette partie de moi "qui sait".
Et c'est incroyable parce qu'effectivement, pour l'avoir testé, il y a là un savoir qui n'est accessible que si on est connecté.
En même temps qu'une source incroyable d'amour qui se traduit par un bien être merveilleux lors de ces connections.
Apaisé et efficace....oui, c'est tout à fait ça!
Tout se met à "couler de source" et la vie devient facile.
Yesssss, even more than lovely, indeed
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Waouh, quelqu'un qui me comprend
Tu vois moi j'en arrive à me dire que pour être à peu près heureux il faudrait que je connecte le plus souvent possible, et si possible, vu qu'on y passe beaucoup de temps, que mon boulot me permette cette connection. Mais quel boulot pourrait permettre ça ?? ? Je cherche encore
Tu vois moi j'en arrive à me dire que pour être à peu près heureux il faudrait que je connecte le plus souvent possible, et si possible, vu qu'on y passe beaucoup de temps, que mon boulot me permette cette connection. Mais quel boulot pourrait permettre ça ?? ? Je cherche encore
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Te souviens-tu de la première fois où tu étais connecté ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Non. Avant je n'avais pas conscience de ces choses là. Mais c'est sans doute par la musique, en en écoutant d'abord, puis en en jouant....
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Ben44 a écrit:Si, ce sont des sensations qui se passent à l'intérieur de moi, mais je le ressens comme une connexion à une espèce d'énergie qui serait toujours là mais à laquelle on ne serait pas toujours connectés. Et en gros les moment où je suis vraiment bien c'est ces moments ou je connecte, quel que soit le moyen de connexion que j'utilise. Mais c'est une interprétation personnelle.
J'ai déjà entendu parler de ce que tu évoques car j'ai un temps eu des croyances ésotériques. Personnellement, je n'ai pas vécu ce genre de sensations ou de "connexions", ce qui a sans doute fait partie des raisons pour lesquelles j'ai abandonné toute vision spirituelle. En tous cas, si ça te fait du bien, tu as raison de le rechercher, même si intuitivement je dirais qu'il faut savoir raison garder, et ne pas chercher à vivre ce genre de sensations intenses trop souvent.
Ben44 a écrit:Quand je ne suis pas connecté je nage dans le bourbier de mon cerveau, un genre de marais brouillon, inefficace, plein de nœuds qui m'enserrent et contre lesquels je me débat (ce qui a pour conséquence de les resserrer encore plus), de questions et de négativités. Je suis absorbé là-dedans au détriment du reste, et donc je ne suis pas vraiment dans le monde, pas vraiment vivant quoi.
Et puis il y a ces moments ou je connecte. Dans ces moments-là, plus de questions, plus de doutes. Plus de bourbier. Mon cerveau est focalisé (car oui, comme tu le dis, ça a vraiment à voir avec l'attention), efficace, et je me sens plein, ancré en moi-même et en même temps beaucoup plus ouvert sur l'extérieur.
(...) Et là j'ai vraiment ressenti cette connexion de façon très intense. J'étais concentré, je savais où j'allais, ce que je devais faire. J'étais relié à moi-même, et en même temps hyper conscient de ce qui m'entourait. Et quand je suis sorti j'étais encore dans cet état, dans cette espèce de légèreté, d'évidence. Ressourcé.
(...) Mais parfois, dans ces moments jouissifs, je prends le contrôle, et alors je profite pleinement de l'instant et je deviens vraiment moi-même. Apaisé et efficace.
(...) Tout prend sens et semble évident.
Une question me turlupine: est-ce que pour toi "être soi" équivaut à "être bien": se sentir plein, efficace, très conscient, déterminé,... ? Quand on ne va pas bien, qu'on a des émotions douloureuses ou qu'on est dans le brouillard, on n'est pas soi? Est-ce qu'il y a derrière ça un idéal qui rejette la souffrance, qui considère qu'elle n'est pas "la vie" et n'a rien à faire en nous?
Ben44 a écrit:Alors le diagnostic de dépression existentielle c'est moi qui l'ai posé tout seul, ma psy avait juste dit dépression. Et personne ne m'a parlé de dépression chronique, même si j'en ai fait une autre grosse il y a trois ans, et même si, en prenant du recul, je m'aperçoit que c'était latent depuis longtemps et qu'il fallait juste un choc émotionnel pour vraiment déclencher le truc.
J'ai l'impression qu'à posteriori, il est toujours possible de trouver des éléments de mal-être qui laissaient entendre un terrain dépressif, mais bon, entre faire une dépression et ne pas en faire une, il y a une sacrée différence quand même, non?
Ben44 a écrit:Mon médecin traitant m'a prescrit des antidépresseurs (myrtazapine, mais ça marche pas alors je vais passer sur un autre bientôt). Intuitivement je pense que les antidépresseurs ne peuvent pas grand chose pour moi mais bon, j'ai vraiment rien à perdre à essayer. (question bonus: connaissez-vous un traitement médicamenteux qui semble être plus adapté que les autres à ce type de dépression? Car là mon médecin semble avoir choisi celui-là au petit bonheur la chance.)
Une rapide recherche sur internet me laisse penser que la "dépression existentielle" n'existe pas officiellement (c'est surtout le milieu de la douance qui emploie ce terme!), et qu'il n'y a pas d'AD qui lui soit spécifiquement dédié. Mais ton médecin ou un psychiatre sauront sans doute mieux te dire ça que moi, qui n'ai qu'une expérience personnelle de la dépression et des AD. Je ne sais pas si ton médecin a choisi la myrtazapine au petit bonheur la chance, les AD ont différents modes d'action, et celui-ci agit via la sérotonine et la noradrénaline (voir ici). Certains AD agissent à la fois sur la dépression et sur l'anxiété mais celui-ci se limite à la dépression.
Pourquoi penses-tu que les AD ne peuvent pas grand-chose pour toi?
Bon courage et bonne chance pour la suite
Invité- Invité
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Ben44 a écrit:Non. Avant je n'avais pas conscience de ces choses là. Mais c'est sans doute par la musique, en en écoutant d'abord, puis en en jouant....
J'ai remarqué que ça arrive quand on aime très fort quelque chose...ou quelqu'un.
Du coup, je me suis mise à la recherche des choses qui ouvrent mon coeur.
Désormais, je peux très bien m'extasier devant une petite pâquerette :-)))
J'appelle ça "les petits plaisirs de la vie".
Et Dieu sait qu'ils sont nombreux quand on y porte son attention.
Et il me semble que ça peut très bien contribuer à éradiquer toute forme de dépression.
Tellement de gens ne portent leur attention que sur "ce qui ne va pas" alors qu'en fait, il y a plein de choses "qui vont très bien".
Tu aimes quoi comme musique et comme instrument ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
@Tempête
Eh bien, je ne crois pas. Car en effet, ce qui est intense est plutôt le niveau de concentration et de présence au monde, et non pas forcément le sentiment de plaisir, de jouissance physique que pourrait donner par exemple une drogue.
Ce qui est intense, c’est que toute la partie du cerveau qui était occupée à faire et défaire des nœuds en interne (et en pure perte ) devient disponible pour interagir avec le réel, que ça soit en termes de ressenti (plus d’attention est portée sur les sensations physiques que d’habitude) ou d’action (les décisions se prennent plus vite).
Alors encore une fois, non. La souffrance fait partie intégrante de la vie. A titre perso je ne crois pas trop au nirvana comme décrit par le bouddhisme, c’est-à-dire un état ou l’on ne souffre plus du tout.
Par contre à mon avis la souffrance se divise en deux parties : la première est inhérente à la situation (exemple au hasard : tu es dans la merde parce que tu as perdu ton taf), et la deuxième est une couche de souffrance parasite que ton esprit ajoute à ça. Exemple : tu commences à penser que tu es une merde vu que tu n’as plus de taf, tu commence à angoisser par rapport à ce que vont penser les gens de toi etc.
Cette deuxième partie est donc créée par ton esprit, et pourtant parfois c’est elle qui te génère le plus de souffrance. Or, cette partie-là, on peut s’en débarrasser… Et justement dans ces moments-là c’est ça que je ressens : la souffrance existe mais je l’accepte, et je la ressens vraiment, elle est réelle, ce n’est pas une création de mon cerveau.
Et donc pour moi quand on est dans le brouillard, qu’on ne va pas bien, ce n’est pas qu’on est pas soi mais plutôt qu’on y a plus accès, justement, à cause de ce brouillard mental qui nous empêche d’avoir les pieds sur terre…
C’est pas très clair je crois ? C’est vraiment pas facile à exprimer tout ça !
Clairement !
Parce que je pense que ce qu’il me faut c’est un plus grand accès à moi-même, une attention accrue au réel, et que les AD ont plus tendance à troubler la perception qu’autre chose. Et c’est ce côté-là qui me fait peur. J’ai peur que ça me perde encore plus.
Cela dit je sais aussi les effets positifs que ça peut produire sur la chimie cérébrale, donc, tu vois, je les prends quand même.
Merci en tout cas pour tes questions pertinentes qui m’obligent à préciser ma pensée ! (et peut-être à demain, si tu vas au meeting de Nantes)
@Zarbitude
J’aime vraiment toutes sortes de musiques. Du moment que c’est bien fait. J’adore Beethoven, mais Beyonce a aussi fait des trucs vraiment extraordinaires.
Et je joue de la gratte (principalement), du piano (un peu moins), et je chante.
« intuitivement je dirais qu'il faut savoir raison garder, et ne pas chercher à vivre ce genre de sensations intenses trop souvent. »
Eh bien, je ne crois pas. Car en effet, ce qui est intense est plutôt le niveau de concentration et de présence au monde, et non pas forcément le sentiment de plaisir, de jouissance physique que pourrait donner par exemple une drogue.
Ce qui est intense, c’est que toute la partie du cerveau qui était occupée à faire et défaire des nœuds en interne (et en pure perte ) devient disponible pour interagir avec le réel, que ça soit en termes de ressenti (plus d’attention est portée sur les sensations physiques que d’habitude) ou d’action (les décisions se prennent plus vite).
« Une question me turlupine: est-ce que pour toi "être soi" équivaut à "être bien": se sentir plein, efficace, très conscient, déterminé,... ? Quand on ne va pas bien, qu'on a des émotions douloureuses ou qu'on est dans le brouillard, on n'est pas soi? Est-ce qu'il y a derrière ça un idéal qui rejette la souffrance, qui considère qu'elle n'est pas "la vie" et n'a rien à faire en nous? »
Alors encore une fois, non. La souffrance fait partie intégrante de la vie. A titre perso je ne crois pas trop au nirvana comme décrit par le bouddhisme, c’est-à-dire un état ou l’on ne souffre plus du tout.
Par contre à mon avis la souffrance se divise en deux parties : la première est inhérente à la situation (exemple au hasard : tu es dans la merde parce que tu as perdu ton taf), et la deuxième est une couche de souffrance parasite que ton esprit ajoute à ça. Exemple : tu commences à penser que tu es une merde vu que tu n’as plus de taf, tu commence à angoisser par rapport à ce que vont penser les gens de toi etc.
Cette deuxième partie est donc créée par ton esprit, et pourtant parfois c’est elle qui te génère le plus de souffrance. Or, cette partie-là, on peut s’en débarrasser… Et justement dans ces moments-là c’est ça que je ressens : la souffrance existe mais je l’accepte, et je la ressens vraiment, elle est réelle, ce n’est pas une création de mon cerveau.
Et donc pour moi quand on est dans le brouillard, qu’on ne va pas bien, ce n’est pas qu’on est pas soi mais plutôt qu’on y a plus accès, justement, à cause de ce brouillard mental qui nous empêche d’avoir les pieds sur terre…
C’est pas très clair je crois ? C’est vraiment pas facile à exprimer tout ça !
« J'ai l'impression qu'à posteriori, il est toujours possible de trouver des éléments de mal-être qui laissaient entendre un terrain dépressif, mais bon, entre faire une dépression et ne pas en faire une, il y a une sacrée différence quand même, non? »
Clairement !
Pourquoi penses-tu que les AD ne peuvent pas grand-chose pour toi?
Parce que je pense que ce qu’il me faut c’est un plus grand accès à moi-même, une attention accrue au réel, et que les AD ont plus tendance à troubler la perception qu’autre chose. Et c’est ce côté-là qui me fait peur. J’ai peur que ça me perde encore plus.
Cela dit je sais aussi les effets positifs que ça peut produire sur la chimie cérébrale, donc, tu vois, je les prends quand même.
Merci en tout cas pour tes questions pertinentes qui m’obligent à préciser ma pensée ! (et peut-être à demain, si tu vas au meeting de Nantes)
@Zarbitude
J’aime vraiment toutes sortes de musiques. Du moment que c’est bien fait. J’adore Beethoven, mais Beyonce a aussi fait des trucs vraiment extraordinaires.
Et je joue de la gratte (principalement), du piano (un peu moins), et je chante.
Ben44- Messages : 20
Date d'inscription : 02/12/2017
Re: Paumé... Mais peut-être plus tant que ça?
Ben44 a écrit:Eh bien, je ne crois pas. Car en effet, ce qui est intense est plutôt le niveau de concentration et de présence au monde, et non pas forcément le sentiment de plaisir, de jouissance physique que pourrait donner par exemple une drogue.
Ce qui est intense, c’est que toute la partie du cerveau qui était occupée à faire et défaire des nœuds en interne (et en pure perte ) devient disponible pour interagir avec le réel, que ça soit en termes de ressenti (plus d’attention est portée sur les sensations physiques que d’habitude) ou d’action (les décisions se prennent plus vite).
Ah ok, je n'avais pas compris ça comme ça. C'est plus clair pour moi à présent, et ça me parle plus. Il faut que je réfléchisse davantage pour déterminer si j'ai déjà vécu quelque chose s'en approchant.
Ben44 a écrit:Par contre à mon avis la souffrance se divise en deux parties : la première est inhérente à la situation (exemple au hasard : tu es dans la merde parce que tu as perdu ton taf), et la deuxième est une couche de souffrance parasite que ton esprit ajoute à ça. Exemple : tu commences à penser que tu es une merde vu que tu n’as plus de taf, tu commence à angoisser par rapport à ce que vont penser les gens de toi etc.
Cette deuxième partie est donc créée par ton esprit, et pourtant parfois c’est elle qui te génère le plus de souffrance. Or, cette partie-là, on peut s’en débarrasser…
Je fais le parallèle avec la souffrance "normale", causée par les événements de la vie vs la souffrance "pathologique" due à des problèmes d'estime de soi, d'anxiété, de dépression... Par contre, pour moi, les deux sont créées par l'esprit (par quoi d'autre, sinon?) sauf que la première est adaptative, utile, alors que la seconde est nocive.
Ben44 a écrit:Et justement dans ces moments-là c’est ça que je ressens : la souffrance existe mais je l’accepte, et je la ressens vraiment, elle est réelle, ce n’est pas une création de mon cerveau.
Là, forcément, je ne te suis plus trop, étant donné que pour moi le cerveau est à l'origine de toutes nos souffrances psychiques, qu'elles soient normales ou pathologiques. Et je ne comprends pas trop comment tu peux "ressentir vraiment la souffrance" tout en étant dans un état que tu qualifies de très positif. Quand on ressent vraiment la souffrance, on pleure, on crie, on hurle, on tremble, on est envahi de tristesse... Est-ce que dans l'état que tu décris tu n'aurais pas plutôt conscience de ta souffrance, mais justement en étant plutôt détaché d'elle? Ou alors c'est parce qu'on ne parle pas de la même souffrance: je parle plutôt d'émotions (c'est ce qui me vient en 1er à propos de la souffrance) alors que tu parles plutôt de nœuds au cerveau (ce que je connais aussi, et qui est effectivement une souffrance, surtout quand il y a une lutte intérieure, je trouve) donc ce n'est peut-être pas pareil...
Ben44 a écrit:C’est pas très clair je crois ? C’est vraiment pas facile à exprimer tout ça !
C'est clair que c'est pas facile à expliquer ce genre de choses, d'autant plus qu'on n'a pas forcément les mêmes références et expériences en tête. Mais bon, à force, on arrive à peu près à se comprendre je crois
Ben44 a écrit:Parce que je pense que ce qu’il me faut c’est un plus grand accès à moi-même, une attention accrue au réel, et que les AD ont plus tendance à troubler la perception qu’autre chose. Et c’est ce côté-là qui me fait peur. J’ai peur que ça me perde encore plus.
Cela dit je sais aussi les effets positifs que ça peut produire sur la chimie cérébrale, donc, tu vois, je les prends quand même.
Je comprends tout à fait. J'ai mis très longtemps à prendre un 1er AD, et après en avoir essayé deux qui n'ont pas marché, j'ai laissé passer encore un an avant de retenter.
Ben44 a écrit:Merci en tout cas pour tes questions pertinentes qui m’obligent à préciser ma pensée ! (et peut-être à demain, si tu vas au meeting de Nantes)
J'avais peur que tu me trouves relou avec toutes mes questions, mais si ça t'a servi, tant mieux alors!
Je ne serai pas au café zébré cet après-midi (j'ai du y aller la dernière fois en juin peut-être). Je ne suis pas très à l'aise au milieu d'un (gros) groupe dans un café, et je privilégie les IRL balade et jeux de société. Il y a moins de monde qui y participe, et j'aime bien rencontrer ou retrouver des personnes autour d'une activité.
J'espère que ta première IRL sera une bonne expérience!
Invité- Invité
Sujets similaires
» Oui, mais non. Ou alors peut-être ?
» [L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Mais tant qu'à y être choisissez du bon.] Après une cuite.
» [L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Mais tant qu'à y être choisissez du bon.] Après une cuite.
» Peut-être zèbre ou peut-être juste poney bizarre?
» Liméa - "zèbre, peut-être... mais ça ne va pas mieux"
» [L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Mais tant qu'à y être choisissez du bon.] Après une cuite.
» [L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Mais tant qu'à y être choisissez du bon.] Après une cuite.
» Peut-être zèbre ou peut-être juste poney bizarre?
» Liméa - "zèbre, peut-être... mais ça ne va pas mieux"
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum