Des vers (dévers)
+12
fleurblanche
Cosmoxymoquark
Chanelle
Wiwi
Dark Feu-Nixe
florangeté
damien
Mélanie
Pulsifer du Cheshire
Fata Morgana
B!
janus
16 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
La moue
Pensive comme dans un livre
Elle fixe de sa moue, entre les mots bien trop censés les motifs de sa vue
Laisse le monde aux aveugles et à leur candeur imbécile
L'amour est périssable, l'amour erre et se perd
Chantent les voix raisonnables
Elle flâne entre deux temps
Atmosphère déployée mais lasse
Cherche entre deux danses
Un amour "perdu d’avance"
Une foi rassurante
Image miroir des assauts spleenétiques
Contrepoids mystique
Une lueur électrique
De toute évidence
Espérant, parmi tous les possibles une chance
Un je ne sais quoi résonnant
Diffus, béat
Incontrôlable
Elle cherche
Perçant des yeux mille postures
Mais ne voit que son regard.
La lueur se cache derrière son œil
Œil qu’elle ne peut voir.
Imagine mon amour
Que tu éclaires les choses sans même les toucher.
Imagine que tu rayonnes
Tu entendras ta musique
Pensive comme dans un livre
Elle fixe de sa moue, entre les mots bien trop censés les motifs de sa vue
Laisse le monde aux aveugles et à leur candeur imbécile
L'amour est périssable, l'amour erre et se perd
Chantent les voix raisonnables
Elle flâne entre deux temps
Atmosphère déployée mais lasse
Cherche entre deux danses
Un amour "perdu d’avance"
Une foi rassurante
Image miroir des assauts spleenétiques
Contrepoids mystique
Une lueur électrique
De toute évidence
Espérant, parmi tous les possibles une chance
Un je ne sais quoi résonnant
Diffus, béat
Incontrôlable
Elle cherche
Perçant des yeux mille postures
Mais ne voit que son regard.
La lueur se cache derrière son œil
Œil qu’elle ne peut voir.
Imagine mon amour
Que tu éclaires les choses sans même les toucher.
Imagine que tu rayonnes
Tu entendras ta musique
Re: Des vers (dévers)
grosse, grasse grisonnante
une grue suisse pisse son ennui
échassier alcoolique a la vessie distendue
joue a faire des chiffres jaunes dans le couloir de l'hotel
le groom la gronde et l'oiseau a demi lucide
gesticulant l'éclabousse lui et ses graules cirées au poil.
Voyant l'air furibond de l'uniforme court sur pattes
et faisant le lien entre l'odeur, la rougeur du visage pret a éclater du malheureux et l'outil toujours maintenu avec ferveur et gouttant son dernier millilitre, la grue ivre lance
au visage du groom
une liasse humide
imprégnée de petits fours et d'un champagne désormais orangé
(le saumon colore, on ne le dira jamais assez)
de billets de banque.
Le groom les ramasse
Et fais demi tour
contant son dû fraîchement gagné
La morale de cette histoire
est inexistante, ou peut être
l'argent sale sent la pisse
une grue suisse pisse son ennui
échassier alcoolique a la vessie distendue
joue a faire des chiffres jaunes dans le couloir de l'hotel
le groom la gronde et l'oiseau a demi lucide
gesticulant l'éclabousse lui et ses graules cirées au poil.
Voyant l'air furibond de l'uniforme court sur pattes
et faisant le lien entre l'odeur, la rougeur du visage pret a éclater du malheureux et l'outil toujours maintenu avec ferveur et gouttant son dernier millilitre, la grue ivre lance
au visage du groom
une liasse humide
imprégnée de petits fours et d'un champagne désormais orangé
(le saumon colore, on ne le dira jamais assez)
de billets de banque.
Le groom les ramasse
Et fais demi tour
contant son dû fraîchement gagné
La morale de cette histoire
est inexistante, ou peut être
l'argent sale sent la pisse
Re: Des vers (dévers)
"La Lumière"
Une tristesse soufflant en mon coeur ,
Une larme parmi tant de douleurs ,
Qui à jamais ne cessa de tomber ,
Sur mon être s'étant oublié ,
Un regard bleu azur s'y dépose ,
C'est un ange tenant une rose ,
J'humais son délicat parfum ,
Mon êtreté brillait enfin ,
Dans cette lumière si bienfaisante ,
Une quiétude si belle m'enveloppa ,
M'effaçant dans cette lueur si aimante ,
De ses caresses jaillit le nirvana .
Une tristesse soufflant en mon coeur ,
Une larme parmi tant de douleurs ,
Qui à jamais ne cessa de tomber ,
Sur mon être s'étant oublié ,
Un regard bleu azur s'y dépose ,
C'est un ange tenant une rose ,
J'humais son délicat parfum ,
Mon êtreté brillait enfin ,
Dans cette lumière si bienfaisante ,
Une quiétude si belle m'enveloppa ,
M'effaçant dans cette lueur si aimante ,
De ses caresses jaillit le nirvana .
damien- Messages : 22
Date d'inscription : 05/06/2011
Age : 36
Localisation : Nîmes
Re: Des vers (dévers)
Muette distraction, à mes pieds entremêlée,
Cette rue où je tombe, des nues désertée,
Je me cogne à tes murs et murmures de soie,
Tel un aigle boitant dans l'aurore en émoi,
On traînera derrière un baluchon d'orgueil,
Des débris de colère, des regards en deuil,
Vivre? Point de répit. Partir? Ailleurs, ici,
La lie de douleur écorche sa messe en si.
Cette rue où je tombe, des nues désertée,
Je me cogne à tes murs et murmures de soie,
Tel un aigle boitant dans l'aurore en émoi,
On traînera derrière un baluchon d'orgueil,
Des débris de colère, des regards en deuil,
Vivre? Point de répit. Partir? Ailleurs, ici,
La lie de douleur écorche sa messe en si.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Courant dans les couloirs, au virage des soirs,
Le halètement bref d'une respiration rauque,
Où aller dans la vie? La panique, l'espoir,
La contradiction des jours et l'esprit glauque,
Rire de ce rire bête qui vous intègre
A l'unisson, rire? ... A se tordre la tête
A se glisser seule dans les grincements aigres
D'un engrenage de métro à l'heure de pointe...
Ahahahah y a-t-il une émoticône qui rie à en pleurer?
Le halètement bref d'une respiration rauque,
Où aller dans la vie? La panique, l'espoir,
La contradiction des jours et l'esprit glauque,
Rire de ce rire bête qui vous intègre
A l'unisson, rire? ... A se tordre la tête
A se glisser seule dans les grincements aigres
D'un engrenage de métro à l'heure de pointe...
Ahahahah y a-t-il une émoticône qui rie à en pleurer?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Aux objets trouvés.
Mes dents se déchaussent
Je me sens comme objet trouvé
ou perdu, peu importe
On vibre, agite mon habitacle et me lance
Des objets en chute libre frôlent mes mouvements et la saccade m'empêche de les éviter.
Ils sont poussés par leur poids
Objets aperçus, évalués
Jamais trouvés.
Des Bleus.
On note les différentes collisions
Étaient elles prévisibles ?
Le sacrosaint diagramme le dira en temps voulu.
Il m'abreuvera de mots
Viande, Sacre, Fourmilière
Des enveloppes scellées attendent comme les mots leur tour
L'heure ou l'instant ou elles trouveront seules leur sens.
Elles peuvent attendre. je m'en mords la langue au troisième degré.
Je suis un objet trouvé
Employé d'un centre de tri.
Affairé à recevoir
outre ces messages contradictoires
une insulte, un beau et une direction différente.
Sous la saccade
les données éclatent
Non, les données sont l'éclatement
Mes dents se déchaussent
Je me sens comme objet trouvé
ou perdu, peu importe
On vibre, agite mon habitacle et me lance
Des objets en chute libre frôlent mes mouvements et la saccade m'empêche de les éviter.
Ils sont poussés par leur poids
Objets aperçus, évalués
Jamais trouvés.
Des Bleus.
On note les différentes collisions
Étaient elles prévisibles ?
Le sacrosaint diagramme le dira en temps voulu.
Il m'abreuvera de mots
Viande, Sacre, Fourmilière
Des enveloppes scellées attendent comme les mots leur tour
L'heure ou l'instant ou elles trouveront seules leur sens.
Elles peuvent attendre. je m'en mords la langue au troisième degré.
Je suis un objet trouvé
Employé d'un centre de tri.
Affairé à recevoir
outre ces messages contradictoires
une insulte, un beau et une direction différente.
Sous la saccade
les données éclatent
Non, les données sont l'éclatement
Re: Des vers (dévers)
J'enlève, c'est trop mauvais...
Dernière édition par Zinzin&co le Jeu 06 Oct 2011, 20:57, édité 1 fois
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
L'obole sous la langue, prête au lent voyage,
les fleuves surgissant au long de nos orages,
Je te cherche à travers les ombres et les bois,
L'amour est-il mon but, ma vie, ou bien ma foi?
J'erre de ciel en ciel, et te recherche en vain
Car tu n'existes pas, tu n'es pas dans ma main,
Les lignes se coupent au nord en un destin fatal,
Je boirai jusqu'à lie les remords d'un grand bal.
La gloire n'est pas pour moi, les lumières brillent en vain
En vain, je creuse un trou blême où tuer d'entrain,
Quelque espoir de grand fou autrefois qui vécut,
Et me disait d'un ton, ce ton si convaincu
Des chevaliers qui combattent pour les voeux d'amour:
"Chaque jour je t'attends et t'attendrai toujours..."
les fleuves surgissant au long de nos orages,
Je te cherche à travers les ombres et les bois,
L'amour est-il mon but, ma vie, ou bien ma foi?
J'erre de ciel en ciel, et te recherche en vain
Car tu n'existes pas, tu n'es pas dans ma main,
Les lignes se coupent au nord en un destin fatal,
Je boirai jusqu'à lie les remords d'un grand bal.
La gloire n'est pas pour moi, les lumières brillent en vain
En vain, je creuse un trou blême où tuer d'entrain,
Quelque espoir de grand fou autrefois qui vécut,
Et me disait d'un ton, ce ton si convaincu
Des chevaliers qui combattent pour les voeux d'amour:
"Chaque jour je t'attends et t'attendrai toujours..."
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Pluie. Lente, entêtante, pluie. Retour au temps
Où son signal me disait:"la voie est libre, tu peux sortir!"
Pluie. Papillons d'eau. Ruissellements. Ondulations.
Joies liquides des trottoirs vernis. Même si mes chaussures
De pauvre, autrefois, buvaient les minuscules rivières
où telles des coques de bateau, les feuilles
Partaient pour d'étranges voyages, tandis que mes pieds
Clapotaient dans un bruit de marée montante,
Glissant de flaque en flaque, d'île en île, parfois
S'accrochant aux grilles des arbres ponctuant les avenues
O rappelle-toi ces longues trajectoires de comète
Palissées d'immeubles de pierre, toi, solitaire,
Ton manteau usé, ton regard parti dans l'eau,
Cette envie de pleurer maintenant que personne
Ne t'observait, dans la douceur des cieux gris,
Solitude où tu étais presque heureuse, misérable
Pourtant, malaimée, intruse, avec ce désir
De t'enfuir, incapable de comprendre pourquoi,
Pourquoi, tu n'étais pas celle que tes parents voulaient,
Tu n'étais qu'une déception pour ces gens,
Ces contempteurs d'intellectuels, ces toujours-présents
Qui continuent leur oeuvre bête et méchante,
Si bien que tu ne reviens plus sur tes pas,
Le long de ces allées désaimées de Versailles,
Tu évites le retour de crainte de reprendre les traces
D'une souffrance jamais refermée,
Tu te promènes sous la pluie des chemins
Odorants d'autres parcs, tu t'interroges:
Pourquoi, pourquoi? Tu n'auras pas de réponse,
Tu te battras contre des murs de silence
Tandis que ton cœur finira de clapoter
Dans un bruit de marée montante,
Déserté, triste mais tranquille,
De gouttelettes tendres, où chuintent
Et flottent des poèmes comme
des coques de navires en papier...
Où son signal me disait:"la voie est libre, tu peux sortir!"
Pluie. Papillons d'eau. Ruissellements. Ondulations.
Joies liquides des trottoirs vernis. Même si mes chaussures
De pauvre, autrefois, buvaient les minuscules rivières
où telles des coques de bateau, les feuilles
Partaient pour d'étranges voyages, tandis que mes pieds
Clapotaient dans un bruit de marée montante,
Glissant de flaque en flaque, d'île en île, parfois
S'accrochant aux grilles des arbres ponctuant les avenues
O rappelle-toi ces longues trajectoires de comète
Palissées d'immeubles de pierre, toi, solitaire,
Ton manteau usé, ton regard parti dans l'eau,
Cette envie de pleurer maintenant que personne
Ne t'observait, dans la douceur des cieux gris,
Solitude où tu étais presque heureuse, misérable
Pourtant, malaimée, intruse, avec ce désir
De t'enfuir, incapable de comprendre pourquoi,
Pourquoi, tu n'étais pas celle que tes parents voulaient,
Tu n'étais qu'une déception pour ces gens,
Ces contempteurs d'intellectuels, ces toujours-présents
Qui continuent leur oeuvre bête et méchante,
Si bien que tu ne reviens plus sur tes pas,
Le long de ces allées désaimées de Versailles,
Tu évites le retour de crainte de reprendre les traces
D'une souffrance jamais refermée,
Tu te promènes sous la pluie des chemins
Odorants d'autres parcs, tu t'interroges:
Pourquoi, pourquoi? Tu n'auras pas de réponse,
Tu te battras contre des murs de silence
Tandis que ton cœur finira de clapoter
Dans un bruit de marée montante,
Déserté, triste mais tranquille,
De gouttelettes tendres, où chuintent
Et flottent des poèmes comme
des coques de navires en papier...
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Poesie, envolees lyriques, odes et autres expressions!
Salut a tous,
Depuis quelques temps, je me suis mis a ecrire des bouts de rimes, et quelques petits textes a tendance metaphoriques ou poetiques.
Je me suis dit que certains d'entre vous devaient egalement le faire, alors pourquoi ne pas partager certaines de nos creations!
Pas besoin d'etre Rimbaud ou Beaudelaire, soyons nous.
Et je me lance:
La vie est belle
La vie est cruelle
La vie est une chienne
Mais je la veux mienne
Fidele a moi-meme
Je seme
Mes idees, doutes et envies,
Mon envie de la vie.
Sans cesse le ressac
Des idees me met a sac.
Exprimer, partager, experimenter
Sont mes actions sur le chemin de l'Identite
Mes sentiments bien que violents
Servent a mon elan
L'equilibre interieur
tel un seigneur
parcourera le chemin
pour elir un matin
domicile en mon etre
et enfin chasser le paraitre.
Ce chemin sinueux
Et boueux
Dans les arcanes de mon passe
me permettra de depasser
le malaise et les doutes
qui aujourd'hui m'encroutent
Quoi de plus fidele qu'une chienne?
C'est pour cela que je la veux mienne.
A vous maintenant
Depuis quelques temps, je me suis mis a ecrire des bouts de rimes, et quelques petits textes a tendance metaphoriques ou poetiques.
Je me suis dit que certains d'entre vous devaient egalement le faire, alors pourquoi ne pas partager certaines de nos creations!
Pas besoin d'etre Rimbaud ou Beaudelaire, soyons nous.
Et je me lance:
La vie est belle
La vie est cruelle
La vie est une chienne
Mais je la veux mienne
Fidele a moi-meme
Je seme
Mes idees, doutes et envies,
Mon envie de la vie.
Sans cesse le ressac
Des idees me met a sac.
Exprimer, partager, experimenter
Sont mes actions sur le chemin de l'Identite
Mes sentiments bien que violents
Servent a mon elan
L'equilibre interieur
tel un seigneur
parcourera le chemin
pour elir un matin
domicile en mon etre
et enfin chasser le paraitre.
Ce chemin sinueux
Et boueux
Dans les arcanes de mon passe
me permettra de depasser
le malaise et les doutes
qui aujourd'hui m'encroutent
Quoi de plus fidele qu'une chienne?
C'est pour cela que je la veux mienne.
A vous maintenant
Wiwi- Messages : 57
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 41
Localisation : Brisbane Australie
Re: Des vers (dévers)
En voici quelques unes, retrouvées au gré de la chance.
Plusieurs niveaux de lecture, mais les trouver n'est pas le but. Ils parlent à ceux qui reconnaissent.
Certaines sont parfois avec une double-lecture plus câline, mais j'ai sélectionné volontairement les "softs" (quoique). ^^
Parfois je me dis que je devrais arrêter de vouloir les mettre traduisibles et compréhensibles, pour revenir à un mode plus complexe...
Celles-ci doivent dater d'environ 1-2 ans.
Eaux vives qui coulez,
Remparts avez brisés,
Force instillée.
Que voulez-vous mener?
Tout défaire
Pour tout refaire.
Mais souhaite-t-on
Seulement de cette façon ?
A la porte avez frappé.
Frontière de ce que l'on pensait...
Etre.
Et chaque visite, l'âme qui tremblait.
Renaitre.
Invisible bruit qui tonne
Aux côtés de la douce énergie.
Sonne...
Mais qui donc entrera ?
Terreur
Qui brise le coeur,
Toujours plus forte,
Prend de l'ampleur.
Quand donc cessera?
Et puis un jour cette porte...
Au lieu de craindre par-derrière elle,
On l'ouvre ! Haut-les-coeurs !
Et soudain tout cesse...
Tout s'il en se tresse.
Et ne restent plus qu'elles.
Chêne qui s'éveille
Vent bruisse
Glisse
S'immisce.
Chantent doux soupirs,
A travers cette feuille
Lignes se couchent.
Lire?
Au pied tombent babouches
Silence et Vent tout effeuillent
Brui'sse. Livre.
Des voiles...
Dansent et reviennent vagues ad
Eternam. Liens qui vers l'ivresse
Voguent et me dé-riv ' ...
Ô Isthme, langue de terre qui s'insinue, ho.
Idylle de l'océan, tangue aussi ...
Lis du Vent pour que voi' l
Embarque vers le doux délice.
Fragiles Ailes de soie, chrysalide,
Attendent que se décident
Les Heures
De bonheur.
Plumes qui blessent
Et tiennent en laisse,
Poids leurre
De tant d'Amour
Lourd.
Tant à porter sur ses épaules.
Blocs blessent,
Tiennent en liesse.
Pourquoi tant d'émoi
Qui foudroie?
Mais que faire
De Sept Enfers?
Mais que peut-on
Donc En-Fer...
Tenir et forger.
Plusieurs niveaux de lecture, mais les trouver n'est pas le but. Ils parlent à ceux qui reconnaissent.
Certaines sont parfois avec une double-lecture plus câline, mais j'ai sélectionné volontairement les "softs" (quoique). ^^
Parfois je me dis que je devrais arrêter de vouloir les mettre traduisibles et compréhensibles, pour revenir à un mode plus complexe...
Celles-ci doivent dater d'environ 1-2 ans.
Eaux vives qui coulez,
Remparts avez brisés,
Force instillée.
Que voulez-vous mener?
Tout défaire
Pour tout refaire.
Mais souhaite-t-on
Seulement de cette façon ?
A la porte avez frappé.
Frontière de ce que l'on pensait...
Etre.
Et chaque visite, l'âme qui tremblait.
Renaitre.
Invisible bruit qui tonne
Aux côtés de la douce énergie.
Sonne...
Mais qui donc entrera ?
Terreur
Qui brise le coeur,
Toujours plus forte,
Prend de l'ampleur.
Quand donc cessera?
Et puis un jour cette porte...
Au lieu de craindre par-derrière elle,
On l'ouvre ! Haut-les-coeurs !
Et soudain tout cesse...
Tout s'il en se tresse.
Et ne restent plus qu'elles.
Chêne qui s'éveille
Vent bruisse
Glisse
S'immisce.
Chantent doux soupirs,
A travers cette feuille
Lignes se couchent.
Lire?
Au pied tombent babouches
Silence et Vent tout effeuillent
Brui'sse. Livre.
Des voiles...
Dansent et reviennent vagues ad
Eternam. Liens qui vers l'ivresse
Voguent et me dé-riv ' ...
Ô Isthme, langue de terre qui s'insinue, ho.
Idylle de l'océan, tangue aussi ...
Lis du Vent pour que voi' l
Embarque vers le doux délice.
Fragiles Ailes de soie, chrysalide,
Attendent que se décident
Les Heures
De bonheur.
Plumes qui blessent
Et tiennent en laisse,
Poids leurre
De tant d'Amour
Lourd.
Tant à porter sur ses épaules.
Blocs blessent,
Tiennent en liesse.
Pourquoi tant d'émoi
Qui foudroie?
Mais que faire
De Sept Enfers?
Mais que peut-on
Donc En-Fer...
Tenir et forger.
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
.. exercices de dévotion ...
regarde là, dessus la colline le bedeau vers la chapelle
cahotant, affalé dans sa carriole par le bardot tirée,
dépenaillé et la respiration alourdie
par la vinasse dans sa tripaille encavée
vois-tu là-haut sur la montagne la bigote inepte
vers le christ en fer se pressant,
enfouie sous sa mante sombre, de camelot souris morte,
une rêche cordelette pour tout demi-ceint,
les pieds trébuchant sur les cailloux de son calvaire;
ses mains tordues par la goutte serrent en tremblant
un rosaire cauteleux qui a trop servi ...
mais dans le ciel qui soudain s'obscurcit,
un oiseau noir immense, funeste et décharné,
se met à tournoyer au-dessus de leur tête,
ses claquements de gueule résonnent
et l'effroi me glace le sang ...
... et voici venu le temps de la confusion et des terreurs anciennes ...
un vent aigre s'est levé et le sinistre augure
continue son ballet mécanique
dans une furie d'entrechoquements d'os et de métal
regarde là, dessus la colline le bedeau vers la chapelle
cahotant, affalé dans sa carriole par le bardot tirée,
dépenaillé et la respiration alourdie
par la vinasse dans sa tripaille encavée
vois-tu là-haut sur la montagne la bigote inepte
vers le christ en fer se pressant,
enfouie sous sa mante sombre, de camelot souris morte,
une rêche cordelette pour tout demi-ceint,
les pieds trébuchant sur les cailloux de son calvaire;
ses mains tordues par la goutte serrent en tremblant
un rosaire cauteleux qui a trop servi ...
mais dans le ciel qui soudain s'obscurcit,
un oiseau noir immense, funeste et décharné,
se met à tournoyer au-dessus de leur tête,
ses claquements de gueule résonnent
et l'effroi me glace le sang ...
... et voici venu le temps de la confusion et des terreurs anciennes ...
un vent aigre s'est levé et le sinistre augure
continue son ballet mécanique
dans une furie d'entrechoquements d'os et de métal
Chanelle- Messages : 185
Date d'inscription : 24/09/2011
Age : 51
Localisation : quelque part entre Thulé et Avalon parfois en stage chez les Anasazis, projette une expédition transe ibérienne
Re: Des vers (dévers)
Du style poème de Georges Sand à Alfred de Musset? Hum? Intéressant mais fort difficile à écrire, quoique j'ai remarqué que vous y excelliez. Je reviens au free-vole.Kara a écrit:En voici quelques unes, retrouvées au gré de la chance.
Plusieurs niveaux de lecture, mais les trouver n'est pas le but. Ils parlent à ceux qui reconnaissent.
Certaines sont parfois avec une double-lecture plus câline, mais j'ai sélectionné volontairement les "softs" (quoique). ^^
Donnez voix au chat pitre
Et non au singe hurleur,
Au chat persan sans titre,
Aux félins du bonheur,
A celui de gouttière
Ne voulant pas se taire,
Ce chat déterminé
Miaulant à plein nez...
Du paradis des bêtes
Ils reviennent causer,
A qui mieux mieux, s'entêtent
A déterre minet...
Rien ne sert de miauler,
Faut ronronner à point.
C'est pour un bol de lait
Sage conseil d'appoint
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Derrière les feuilles d’herbe
Le tronc prisonnier de lierre
Dans une tranche de nuit
Comme un partage d’encre
On n’observe rien, on s’aveugle,
On n’entend rien, on devine
Les restes de bruine
Les reliefs d’une dévoration
Celle de mon âme par la nuit
Celle de mon cœur par l’exil
Celle de mon sommeil par un ultime espoir
Le tronc prisonnier de lierre
Dans une tranche de nuit
Comme un partage d’encre
On n’observe rien, on s’aveugle,
On n’entend rien, on devine
Les restes de bruine
Les reliefs d’une dévoration
Celle de mon âme par la nuit
Celle de mon cœur par l’exil
Celle de mon sommeil par un ultime espoir
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Invité- Invité
Invité- Invité
des vers j'en ai
des vers j'en ai plein mon chapeau
ils sont sympa ou bien chameau
des vers j'en ai plein mon chapeau
mais aujourd'hui ils seront beaux
des vers à pied des vers en strophe
ils sont bien là et m'apostrophent
toujours sortir ils se bousculent
mais n'osent encore alors reculent
des vers j'en ai plein ma musette
des rouges, des blancs et même des gris
des vers j'en ai plein ma musette
quand je les bois ça tourne en tête
des vers qui chantent ou qui déchantent
ils me rassurent ou bien me hantent
des vers qui fuient et qui s'écoulent
tant pis pour moi les larmes roulent
des vers j'en ai plein la casquette
ça me suffit je fais la fête
des vers j'en ai ras la casquette
oh c'est bien dur d'être zébrette
ils sont sympa ou bien chameau
des vers j'en ai plein mon chapeau
mais aujourd'hui ils seront beaux
des vers à pied des vers en strophe
ils sont bien là et m'apostrophent
toujours sortir ils se bousculent
mais n'osent encore alors reculent
des vers j'en ai plein ma musette
des rouges, des blancs et même des gris
des vers j'en ai plein ma musette
quand je les bois ça tourne en tête
des vers qui chantent ou qui déchantent
ils me rassurent ou bien me hantent
des vers qui fuient et qui s'écoulent
tant pis pour moi les larmes roulent
des vers j'en ai plein la casquette
ça me suffit je fais la fête
des vers j'en ai ras la casquette
oh c'est bien dur d'être zébrette
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Voiture, train, avion
Deux pièces, villa, château,
Cercueil...
Avec ou sans roues
Cette série de petites boîtes absurdes
Pour la nomade que je suis.
***
Le senti ment-il?
La santé mentale...
Attacher, lier, tisser, baguer
Cœur claustrophobe.
Aimer avec la liberté pour caution.
***
Gifle existentielle.
"Tu comprendras plus tard"
M'avait-on affirmé.
J'attends toujours.
Des question jamais retombées sur le sol.
***
Yeux mi-clos des fatigués,
Visages fermés,
Retour.
La parole est au silence.
Deux pièces, villa, château,
Cercueil...
Avec ou sans roues
Cette série de petites boîtes absurdes
Pour la nomade que je suis.
***
Le senti ment-il?
La santé mentale...
Attacher, lier, tisser, baguer
Cœur claustrophobe.
Aimer avec la liberté pour caution.
***
Gifle existentielle.
"Tu comprendras plus tard"
M'avait-on affirmé.
J'attends toujours.
Des question jamais retombées sur le sol.
***
Yeux mi-clos des fatigués,
Visages fermés,
Retour.
La parole est au silence.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Hier,
je ne voyais que bonté en toi,
tes yeux tendres posés sur moi,
le doux surnom que tu nous donnais.
Malgré toutes tes absences,
je croyais que tu nous aimais,
que tu travaillais dur,
pour offrir un toit à tes enfants.
Mon regard innocent chérissait tant,
ce père fatigué et soucieux d'antan.
Je pardonnais ton impulsivité,
causant ces marques sur nos corps,
pensant à notre culpabilité.
Aujourd'hui,
je ne vois que perfidie en toi,
tes yeux mielleux posés sur moi,
les basses insultes que tu m'envoies.
Tu nous fuyais par tes absences,
je sais que tu nous détestais,
que tu travaillais "dur",
pour t'offrir tes plaisirs indescents.
Mon regard douloureux voit tant,
ce père malsain et envieux maintenant.
Je ne peux pardonner ton impulsivité,
causant ces marques dans nos cœurs,
pensant à ta culpabilité.
Demain,
je ne vois rien, plus de doute,
car aujourd'hui, se sépare notre route.
je ne voyais que bonté en toi,
tes yeux tendres posés sur moi,
le doux surnom que tu nous donnais.
Malgré toutes tes absences,
je croyais que tu nous aimais,
que tu travaillais dur,
pour offrir un toit à tes enfants.
Mon regard innocent chérissait tant,
ce père fatigué et soucieux d'antan.
Je pardonnais ton impulsivité,
causant ces marques sur nos corps,
pensant à notre culpabilité.
Aujourd'hui,
je ne vois que perfidie en toi,
tes yeux mielleux posés sur moi,
les basses insultes que tu m'envoies.
Tu nous fuyais par tes absences,
je sais que tu nous détestais,
que tu travaillais "dur",
pour t'offrir tes plaisirs indescents.
Mon regard douloureux voit tant,
ce père malsain et envieux maintenant.
Je ne peux pardonner ton impulsivité,
causant ces marques dans nos cœurs,
pensant à ta culpabilité.
Demain,
je ne vois rien, plus de doute,
car aujourd'hui, se sépare notre route.
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Zoo urbain
Une cage vide pour animal invisible.
Peut-être se cache-t-il ?
La pancarte de son nom est découpée.
Pancarte fantôme pour animal fantôme
On remarque encore en rouge, accrochée à la cage,
L’inscription :
« Attention aux risques de morsures »
J’en déduis :
Les animaux fantômes mordent encore.
Une cage vide pour animal invisible.
Peut-être se cache-t-il ?
La pancarte de son nom est découpée.
Pancarte fantôme pour animal fantôme
On remarque encore en rouge, accrochée à la cage,
L’inscription :
« Attention aux risques de morsures »
J’en déduis :
Les animaux fantômes mordent encore.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Cette lumière de fin du jour, ce point d'interrogation,
Rumeur de pierre délitée, éloignement des voix.
Combien futiles les dernières vitres éclairées
Des bureaux, travail en miettes sorti
Du spasme ordinaire d'un siècle
Aussi absurde que le précédent!
Monde aussi lisse qu'un galet,
Combien je hais,
Sans vie
Sans âme,
Ta face
glabre!
Rumeur de pierre délitée, éloignement des voix.
Combien futiles les dernières vitres éclairées
Des bureaux, travail en miettes sorti
Du spasme ordinaire d'un siècle
Aussi absurde que le précédent!
Monde aussi lisse qu'un galet,
Combien je hais,
Sans vie
Sans âme,
Ta face
glabre!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Et voici que prend vie du beau néant l' étincelle
aimant mourir dans l' infinitude de son être
si procréatrice que par nature éteint celle
qui fera d' elle ce qu' elle était déjà sans naître
aimant mourir dans l' infinitude de son être
si procréatrice que par nature éteint celle
qui fera d' elle ce qu' elle était déjà sans naître
Cosmoxymoquark- Messages : 147
Date d'inscription : 31/10/2011
Age : 44
Localisation : rennes
Re: Des vers (dévers)
Loic a écrit:
d't'façon, j'suis nul en poèmes
L'eau qui hoquette, hic!
Naît pas nulle
Vals' sur la moquette, chic
Campanule,
Quand lasse, hâle à laver
A été lessivée
L'eau qui hoquette hic,
Naît pas nulle...
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
- Les yeux
- Ces yeux dont j’ignore la couleur,
- Pourquoi, pourquoi vers moi ?
- Ces yeux parlent sans peur
- Comme des métiers de soie;
- Ils filent des métaphores
- Tissent des liens dieux,
- Dans l’espace ils sont corps,
- Intrigants et curieux;
- Ces yeux sont des couteaux,
- Des lames sans concessions,
- Brillants, perçants, étaux
- Aux mâchoires de passions,
- Ils analysent, blessent
- Furètent plus profond;
- Sous couvert de caresses,
- Ils tuent chaque plafond
- De mes univers blêmes.
- Chaque détour pour eux
- N’est jamais un problème.
- Leurs regards insidieux
- N’hésitent pas au seuil
- De mon malaise ancien,
- Ils fouillent au cercueil
- La momie de mes riens,
- Les néants du désir,
- La recherche éperdue,
- Le dernier des soupirs,
- Ou un vieux loup pendu.
- Ces yeux sont obsession,
- Se croient-ils souriants ?
- J’ai fui en trahison
- Leurs regards suppliants.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Ouah ! En lisant j'ai eu une sensation de déjà vu !!!
Je suis la rivière
J'ai la lumière en bandoulière
je chantonne en chemin
à travers les bassins
Je suis la lyre
couleur de porphyre
j'égrène des joyaux
sous les arbrisseaux.
J'ai la lumière en bandoulière
je chantonne en chemin
à travers les bassins
Je suis la lyre
couleur de porphyre
j'égrène des joyaux
sous les arbrisseaux.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Poème sexy
Une demoiselle de nacre tendre et rose
parfumée de nuit, ombre de velours
qui s'étire fauve, fraîche et dispose,
vapeurs de volupté tout autour.
Du jardin viennent des trilles,
un oiseau en amour s'égosille,
la chemise rose qui baille
un sein à lire en braille.
Je désire la buée de tes lèvres
et le rubis caché dans tes douceurs
voler à tire d'aile entre tes ailes
faire un malheur dans tes dentelles. Dame, que tu es belle.
Le crissement du voile sur tes hanches
le frou-frou soyeux de tes yeux pervenche
si je cueille la perle sertie
au creux de la corolle le confetti,
alors je ne veux plus aller à Venise
mais croquer quelque cerise
tandis que l'oiseau du jardin
nous entraîne vers son ciel
dans un fracas de plumes à baldaquin.
parfumée de nuit, ombre de velours
qui s'étire fauve, fraîche et dispose,
vapeurs de volupté tout autour.
Du jardin viennent des trilles,
un oiseau en amour s'égosille,
la chemise rose qui baille
un sein à lire en braille.
Je désire la buée de tes lèvres
et le rubis caché dans tes douceurs
voler à tire d'aile entre tes ailes
faire un malheur dans tes dentelles. Dame, que tu es belle.
Le crissement du voile sur tes hanches
le frou-frou soyeux de tes yeux pervenche
si je cueille la perle sertie
au creux de la corolle le confetti,
alors je ne veux plus aller à Venise
mais croquer quelque cerise
tandis que l'oiseau du jardin
nous entraîne vers son ciel
dans un fracas de plumes à baldaquin.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Des vers (dévers)
Inquiétude
Chaque journée est un adieu,
Chaque heure est la dernière.
Ce cisèlement de lumière
Cache un bagage hideux.
L’étreinte d’un moment heureux
Est façade en faillite,
La confiance aux murs de granit
Se mue en lac douteux.
Même une main posée sur l’autre,
Un regard bienveillant
Sont des messages inquiétants
Comme chutes de plâtre.
Chaque journée est un adieu,
Chaque heure est la dernière.
Ce cisèlement de lumière
Cache un bagage hideux.
L’étreinte d’un moment heureux
Est façade en faillite,
La confiance aux murs de granit
Se mue en lac douteux.
Même une main posée sur l’autre,
Un regard bienveillant
Sont des messages inquiétants
Comme chutes de plâtre.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Le temps flotté
Ride l'eau
Et la bouche
Mal tendue
Le temps flotté
Se tend dans la chute
Le cœur, même et autre,
Au bout se mélange
Le temps flotté
Sur mon corps d'encre noire
Mouroir mouvant
De moi et d'autres
Les bouts du chemin et du temps,
Se rapprochent.
L'âme flottée
S'en vie ensemble.
*******************************
Le dé-
Devant la vitrine sale
D'un moi mal lavé
Je me barbouille de verve
Et je me mal -figure
De mal en plaie au monde
Je dé-boule
Dans la gorge aride
Je dé-marche des routes énormes
Je dé-tourne le clou d'un rêve
Mal accroché
Je dé-tresse les cris de l'âme
Et ma pensée me dé-figure
**********************************************
Le froid se heurte sonnant
A mes épaules grincées
Fauche la chaleur muette
De mes bras sourds
Au bruissement soudain plus cristallin des feuilles
On sent que l’air devient hiver.
Les oripeaux laineux lentement chus du bleu matinal
S'accordent des pâleurs incarnates
L'horizon bref se veine de pistaches écarlates et cuites solaires
Tout en bas, des hères aveugles
*************************************
Ride l'eau
Et la bouche
Mal tendue
Le temps flotté
Se tend dans la chute
Le cœur, même et autre,
Au bout se mélange
Le temps flotté
Sur mon corps d'encre noire
Mouroir mouvant
De moi et d'autres
Les bouts du chemin et du temps,
Se rapprochent.
L'âme flottée
S'en vie ensemble.
*******************************
Le dé-
Devant la vitrine sale
D'un moi mal lavé
Je me barbouille de verve
Et je me mal -figure
De mal en plaie au monde
Je dé-boule
Dans la gorge aride
Je dé-marche des routes énormes
Je dé-tourne le clou d'un rêve
Mal accroché
Je dé-tresse les cris de l'âme
Et ma pensée me dé-figure
**********************************************
Le froid se heurte sonnant
A mes épaules grincées
Fauche la chaleur muette
De mes bras sourds
Au bruissement soudain plus cristallin des feuilles
On sent que l’air devient hiver.
Les oripeaux laineux lentement chus du bleu matinal
S'accordent des pâleurs incarnates
L'horizon bref se veine de pistaches écarlates et cuites solaires
Tout en bas, des hères aveugles
*************************************
pelure- Messages : 8
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 60
Localisation : dans une joyeuse pistache
Re: Des vers (dévers)
On se ramasse
Morceau par morceau
Plainte d'un matin mal engagé
Dans les serrures d'un premier espace
On se rassemble
Comme pour une lenteur
Sous les feuilles mortes
Grouillent les gouttes
On se reprend
Doigt après doigt
Ligne après ligne
Pour réapprendre un sourire.
Morceau par morceau
Plainte d'un matin mal engagé
Dans les serrures d'un premier espace
On se rassemble
Comme pour une lenteur
Sous les feuilles mortes
Grouillent les gouttes
On se reprend
Doigt après doigt
Ligne après ligne
Pour réapprendre un sourire.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Je reste admirative devant de nombreux vers.
Machin- Messages : 29
Date d'inscription : 15/06/2011
Age : 29
Localisation : Dans mes chaussures
Re: Des vers (dévers)
L'espoir,
De la soude versée,
Pour entretenir la cicatrice,
Celle de la liberté,
Qu'il faut toujours garder à vif,
Ne jamais oublier.
De la soude versée,
Pour entretenir la cicatrice,
Celle de la liberté,
Qu'il faut toujours garder à vif,
Ne jamais oublier.
Mor_IsH- Messages : 402
Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 44
Localisation : 93
Re: Des vers (dévers)
L’hallali sonne aux halliers
Comme la chasse à courre
S’allie au calame,
Salit sa flamme
S’en alla en larmes
Et se rendit à l’infâme.
La liberté ou l’Amor.
Hélas, elle passe l’arme
A gauche et s’alarme
De guerre lasse,
Devant le sentiment,
A l’aube aimé, au soir haï,
De naufrage en échouage
Sur les rives et dérives
La Liberté ou l’Amor
Brûlant ses vaisseaux
Larguant les amarres
De veines en déveines,
Du cœur en cordes,
Le nœud coulant autour de la vie
Laquelle s’enfuit dans l’indicible
Art de la Fugue.
La Liberté ou l’Amor
Passion bleue des cendres
Jusqu’où redescendre
Dans la déraison ou la fuite
Ou bien mourir, ou bien mourir,
L’alternative risible
Du précipice à venir
La Liberté ou l’Amor
Malgré l’art de l’esquive
Où vibrent lyres et délires
Sur l’ultime esquif
Des élans des lents souvenirs,
Malgré le gré des vagues
Et le gué du ruisseau
Au fil ténu se remémore
La Liberté ou l’Amor.
Comme la chasse à courre
S’allie au calame,
Salit sa flamme
S’en alla en larmes
Et se rendit à l’infâme.
La liberté ou l’Amor.
Hélas, elle passe l’arme
A gauche et s’alarme
De guerre lasse,
Devant le sentiment,
A l’aube aimé, au soir haï,
De naufrage en échouage
Sur les rives et dérives
La Liberté ou l’Amor
Brûlant ses vaisseaux
Larguant les amarres
De veines en déveines,
Du cœur en cordes,
Le nœud coulant autour de la vie
Laquelle s’enfuit dans l’indicible
Art de la Fugue.
La Liberté ou l’Amor
Passion bleue des cendres
Jusqu’où redescendre
Dans la déraison ou la fuite
Ou bien mourir, ou bien mourir,
L’alternative risible
Du précipice à venir
La Liberté ou l’Amor
Malgré l’art de l’esquive
Où vibrent lyres et délires
Sur l’ultime esquif
Des élans des lents souvenirs,
Malgré le gré des vagues
Et le gué du ruisseau
Au fil ténu se remémore
La Liberté ou l’Amor.
Dernière édition par Dark Fée-Nixe le Lun 12 Mar 2012, 19:31, édité 1 fois
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Métamorphose
Vois ! J’ai sectionné mes antennes, rebouché
Mon énième oeil et rajouté
Les quelques accessoires usuels à brancher
Court-circuitant l’étrangeté.
Je me suis amputée des bras surnuméraires,
D’ailes en titane oxydé,
De ces lobes devinant le futur pervers
Issus d’un cerveau galvaudé.
Humaine ou martienne ? Mon être est indécis.
O curieuse métamorphose !
Trop férocement vit cette humanité-ci,
Hommes dont je crains tant l’osmose !
Vois ! J’ai sectionné mes antennes, rebouché
Mon énième oeil et rajouté
Les quelques accessoires usuels à brancher
Court-circuitant l’étrangeté.
Je me suis amputée des bras surnuméraires,
D’ailes en titane oxydé,
De ces lobes devinant le futur pervers
Issus d’un cerveau galvaudé.
Humaine ou martienne ? Mon être est indécis.
O curieuse métamorphose !
Trop férocement vit cette humanité-ci,
Hommes dont je crains tant l’osmose !
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Jérome Bosch et la nef des fous de mathématiques
Fous, riez !
Ce cheval est
Point carré, ni cône.
Mon jeu bloque.
Des cartes
S’éparpillent.
Dans la nef
Se penchèrent mythes
Et grâces boréales.
Le lion est Bosch
Qui peint claire eau
Des hommes, mal y a vain.
Mal, grand jeu !
Cette sarabande
Implore à vingt lis
Où ville s’ignore
Sa fange normée
Où Dieu donné
Est repris !
Quand d’entre le(s) gens
Dresse l’entregent
De la folie à faire mat
Et appeler Satan,
-Car temps gère main du jeu-
Le coche y perd
Sa voie comme
Son identité de bœufs, où
Se crochette le poisson
Frères des atomes
Transformés en fleurs,
A dame art,
Telle or.
NB 26 noms de mathématiciens à retrouver dans la nef.
Fous, riez !
Ce cheval est
Point carré, ni cône.
Mon jeu bloque.
Des cartes
S’éparpillent.
Dans la nef
Se penchèrent mythes
Et grâces boréales.
Le lion est Bosch
Qui peint claire eau
Des hommes, mal y a vain.
Mal, grand jeu !
Cette sarabande
Implore à vingt lis
Où ville s’ignore
Sa fange normée
Où Dieu donné
Est repris !
Quand d’entre le(s) gens
Dresse l’entregent
De la folie à faire mat
Et appeler Satan,
-Car temps gère main du jeu-
Le coche y perd
Sa voie comme
Son identité de bœufs, où
Se crochette le poisson
Frères des atomes
Transformés en fleurs,
A dame art,
Telle or.
NB 26 noms de mathématiciens à retrouver dans la nef.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Prière en songe pour le coeur,
Prière au coeur pour que je songe
A la divine qui ne fait peur,
A l'apeurée qui ne se ronge.
Vienne beauté, ultime offrande
Offrant les goûts, les odorantes,
Les touches fines, musiques grandes,
Cadeaux des cieux, courbes luisantes.
Abandonné à ses méandres,
Emprisonné, mais pas cloîtré,
Ses liens je ne saurai les fendre
Car ils seront ma liberté.
Prière au coeur pour que je songe
A la divine qui ne fait peur,
A l'apeurée qui ne se ronge.
Vienne beauté, ultime offrande
Offrant les goûts, les odorantes,
Les touches fines, musiques grandes,
Cadeaux des cieux, courbes luisantes.
Abandonné à ses méandres,
Emprisonné, mais pas cloîtré,
Ses liens je ne saurai les fendre
Car ils seront ma liberté.
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Toi l'enfant entre des bras, triste oiseau
Apeuré, battu, trahi, forcé, bel
Enfant aux yeux agrandis qu'on force à mendier
Apeuré, battu, trahi, forcé, bel
Enfant qui chante comme une marionnette,
Apeuré, battu, trahi, forcé, bel
Enfant...
Si tes parents avaient été non des hommes
Mais des loups!
Apeuré, battu, trahi, forcé, bel
Enfant aux yeux agrandis qu'on force à mendier
Apeuré, battu, trahi, forcé, bel
Enfant qui chante comme une marionnette,
Apeuré, battu, trahi, forcé, bel
Enfant...
Si tes parents avaient été non des hommes
Mais des loups!
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Je ne sais combien durera le temps des nuits.
Il faut briser toutes les montres.
Combien durera chaque morceau de ma nuit,
Maillon assemblé à chaque autre.
La nuit s’accommode d’inutiles tristesses,
De très vaines béatitudes,
Où je m’invente une existence et la finesse
De triomphantes certitudes.
Dans ce sommeil profond traversé par Kali,
Je me vautre, crie, me repose,
Vie minuscule, fourmi entre les fourmis,
Je garde l’âme ouverte aux roses.
Il faut briser toutes les montres.
Combien durera chaque morceau de ma nuit,
Maillon assemblé à chaque autre.
La nuit s’accommode d’inutiles tristesses,
De très vaines béatitudes,
Où je m’invente une existence et la finesse
De triomphantes certitudes.
Dans ce sommeil profond traversé par Kali,
Je me vautre, crie, me repose,
Vie minuscule, fourmi entre les fourmis,
Je garde l’âme ouverte aux roses.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Au zoo
N’ayez crainte, n’ayez crainte !
L’amour ne mord pas,
On l’a enfermé dans un zoo
Par précaution.
Ne lui donnez pas à manger.
Il est interdit de donner à manger
Aux animaux !
Regardez la pancarte !
Et puis il doit jeûner….
Il ne vous regardera pas :
L’amour est aveugle.
Il a l’air triste, c’est usuel.
Ce sont les barreaux
Qui lui donnent cet air.
Vous pouvez approcher,
Il ne bougera pas.
C’est un amour éduqué.
Les coups de trique
Lui ont appris à vivre.
Allons, fais risette
Aux visiteurs !
Vous savez,
Il fait l’attraction ici
Car c’est le dernier
De son espèce.
N’ayez crainte, n’ayez crainte !
L’amour ne mord pas,
On l’a enfermé dans un zoo
Par précaution.
Ne lui donnez pas à manger.
Il est interdit de donner à manger
Aux animaux !
Regardez la pancarte !
Et puis il doit jeûner….
Il ne vous regardera pas :
L’amour est aveugle.
Il a l’air triste, c’est usuel.
Ce sont les barreaux
Qui lui donnent cet air.
Vous pouvez approcher,
Il ne bougera pas.
C’est un amour éduqué.
Les coups de trique
Lui ont appris à vivre.
Allons, fais risette
Aux visiteurs !
Vous savez,
Il fait l’attraction ici
Car c’est le dernier
De son espèce.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
À l’ombre de sa prison intérieure,
dans l’ombre de son lit,
l’ombre de son être s’est couchée.
Qui pourrait croire que d’une telle obscurité,
de cette écurie sombre,
surgirait une telle lumière ?
dans l’ombre de son lit,
l’ombre de son être s’est couchée.
Qui pourrait croire que d’une telle obscurité,
de cette écurie sombre,
surgirait une telle lumière ?
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Invité- Invité
Re: Des vers (dévers)
Amis, sur le lac la lumière crépitait.
C'était un enchantement d'enfant.
Je regardais ces étoiles qui luisaient
et déposaient à mes pieds, un firmament.
J'ai marché dans l'ombre mue
d'un pas égal dans les lueurs
mon cœur revivant était comme nu
ayant enfin oublié toute peur.
J'ai pensé "poésie", quelque chose en moi a souri.
Que cela soit parfait ne doit pas être un souci !
il s'agit de jeter quelques lignes sur la page
de ces instants de grâce un simple témoignage.
C'était un enchantement d'enfant.
Je regardais ces étoiles qui luisaient
et déposaient à mes pieds, un firmament.
J'ai marché dans l'ombre mue
d'un pas égal dans les lueurs
mon cœur revivant était comme nu
ayant enfin oublié toute peur.
J'ai pensé "poésie", quelque chose en moi a souri.
Que cela soit parfait ne doit pas être un souci !
il s'agit de jeter quelques lignes sur la page
de ces instants de grâce un simple témoignage.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Des vers (dévers)
Hiroshima
Le jour J
A l’heure h
La mort M,
Par la bombe A
Dans le cadre de l’Histoire
Avec un grand H,
Au temps t,
Au point xo
Vers le point x1,
Pendant que s’écoulera delta t
Sur une distance delta x,
Abattra un nombre N
D’êtres humains anonymes,
(N c’est pour la statistique !).
Ce qui marquera le point sur le i
De l’inéluctable.
Le jour J
A l’heure h
La mort M,
Par la bombe A
Dans le cadre de l’Histoire
Avec un grand H,
Au temps t,
Au point xo
Vers le point x1,
Pendant que s’écoulera delta t
Sur une distance delta x,
Abattra un nombre N
D’êtres humains anonymes,
(N c’est pour la statistique !).
Ce qui marquera le point sur le i
De l’inéluctable.
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: Des vers (dévers)
Il y aurait à dire d'un crayon qui s'évade par vague sur une feuille ...
Se porter tous les jours, faire avec, lutter pour avoir le choix de faire un choix,
Celui de faire, de défaire, et refaire, Pénélope du dessein.
Vous savez faire son dessin, le faire en faisant, en découdre et le défaisant, refaire ...
Un dessin, ce qui peut s'imaginer, fait de traits de rêves, un peu d'ici, beaucoup d'ailleurs,
tracé hachuré qui se béquille pour tenir debout
Vous savez un dessin celui qui fait tenir les hommes debout
Un début de chose en quelque sorte, une idée sur fil de soi, toujours recommencée, sans crayon
Puis un jour il faut se la faire l'idée en soie : oublié le papier d'avant, à l'envers, plié, froissé
Pour une version crayon de couleurs écrite à plein
Et un dessin enfin debout.
On est bien là au début des choses ...
Se porter tous les jours, faire avec, lutter pour avoir le choix de faire un choix,
Celui de faire, de défaire, et refaire, Pénélope du dessein.
Vous savez faire son dessin, le faire en faisant, en découdre et le défaisant, refaire ...
Un dessin, ce qui peut s'imaginer, fait de traits de rêves, un peu d'ici, beaucoup d'ailleurs,
tracé hachuré qui se béquille pour tenir debout
Vous savez un dessin celui qui fait tenir les hommes debout
Un début de chose en quelque sorte, une idée sur fil de soi, toujours recommencée, sans crayon
Puis un jour il faut se la faire l'idée en soie : oublié le papier d'avant, à l'envers, plié, froissé
Pour une version crayon de couleurs écrite à plein
Et un dessin enfin debout.
On est bien là au début des choses ...
A vos desseins, posés à quatre mains
arôme naturel- Messages : 140
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 57
Localisation : en mouvement
Re: Des vers (dévers)
Comment faire d'une rime un hymne ?
Raconter l'histoire du vent en un chant ?
Je voudrais renaître parmi les fleurs
m'élever comme une corolle libre de toute peur.
Un grand printemps viendra t-il sur ce monde
une fête de lumière nous entrainant dans une ronde ?
Je bâtis sur quelques mots l'espoir de toute une vie
des mots que porte une voix que je suis.
Mais il y a un suspens, une lourde attente;
au seuil du nouvel univers cet appel me hante.
Raconter l'histoire du vent en un chant ?
Je voudrais renaître parmi les fleurs
m'élever comme une corolle libre de toute peur.
Un grand printemps viendra t-il sur ce monde
une fête de lumière nous entrainant dans une ronde ?
Je bâtis sur quelques mots l'espoir de toute une vie
des mots que porte une voix que je suis.
Mais il y a un suspens, une lourde attente;
au seuil du nouvel univers cet appel me hante.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Vers, vous avez dit vers ? [Clermont-ferrand]
» Nos poèmes
» Vers la fin du malheur
» Et vers Montpellier ...
» Vers l'Islande !
» Nos poèmes
» Vers la fin du malheur
» Et vers Montpellier ...
» Vers l'Islande !
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum