Gestion d'accès de colère grandissante...

... moyennement logique comme phrase.  

Je ne suis pas sûre d'être sur le bon salon (sinon, dites-le-moi et je change le sujet de place) et pas sûre de laisser le sujet ici. Pourquoi alors l'écrire, me demanderiez-vous ! Eh bien, je n'ai personne à qui me confier et je me suis dis que peut-être quelqu'un allait se reconnaître et que vos réponses et mon vécu lui seraient un peu utile. Et si je supprime, ce sera uniquement parce que je me serais dit que c'est bien trop personnel pour être sur un forum où des centaines de personnes passent chaque jour. Ou alors, je ferai quelques edit...

Alors, voilà.

Aujourd'hui, un jeudi bien chargé comme d'habitude. Cours, boulot, rdv chez ma psy et de nombreux trajets d'un lieu à l'autre.
Etant une personne qui en public ne montre que très peu ses émotions, j'ai tendance à intérioriser et à m'exprimer qu'une fois de retour chez moi ou en compagnie de mes proches.

Un problème se pointe. Ce problème étant une personne... une personne qui se prétend être extrêmement proche et le sauveur d'un membre de ma famille.

À la seconde où cette personne est entrée sur le lieu de mon travail (où je bosse avec ma mère), j'ai ressenti un frisson glacial me parcourir. Elle n'était pas nette, pas digne de confiance, à la fois pathétique et se croyant au dessus de tout le monde, me criait mon intuition. Comme d'habitude, je reste silencieuse et j'observe avec attention la discussion qui s'engage entre ladite personne et ma mère.
Plus la discussion avance et plus je remarque que je m'étais mise à gribouiller violemment sur un carnet. J'ai tenté de me distraire en triant divers piles, compter (j'ai dû compter jusqu'à 243...), me chanter des chansons, etc. mais je sentais la colère qui grandissait en moi de plus en plus rapidement.

Elle était mélangée à un sentiment de dégoût, de répulsion envers cette personne et ce qu'elle représentait, suivi de très près d'une grande tristesse envers ce membre de la famille qui nous avait délaissé alors que nous faisions tout pour l'aider... et une culpabilité, aurai-je pu ou dû faire plus ? Mais quoi ?

Je n'en revenais pas du calme qu'avait ma mère en repoussant chaque attaque indirecte et dissimulée derrière des paroles mièvres et sans goût de cette personne. Puis cette dernière a commencé à l'attaquer de manière verbale bien plus direct.
J'ai vu rouge. Au sens propre comme au figuré.
Mes pensées tournaient en rond, de nouvelles s'ajoutaient à chaque milliseconde, je bouillonnais littéralement au point d'en trembler.
Au moment où j'allais commencer à ouvrir la bouche pour lui dire tout ce que je pensais et le virer, on (cette personne ou moi...) a eu la chance qu'un nouveau client venait d'entrer dans la pièce nous obligeant à nous taire.
La personne est finalement partie très vite, en se prenant un grand vent de ma part lorsqu'elle a voulu me saluer. Moi qui suis toujours si polie, si gentille, si respectueuse...

Pendant que ma mère s'occupait du client, je me suis retirée dans la zone pour employés. Toute tremblante, je remarquais que les paumes de mes mains me faisaient souffrir. En regardant, j'ai réalisé que j'avais planté mes ongles dans mes paumes en serrant les poings... ça m'a effrayé. Et la seconde d'après, j'ai fini en pleurs par terre.

J'ai déjà eu quelques "crises" de colère.. mais ça n'a jamais été au point de ne pas remarquer que j'agissais d'une certaine manière, tout était encore contrôlé. Et je ne pleurais pas à la fin comme si je me libérais de toute la négativité en moi... Encore maintenant, en y repensant, toutes ces émotions refont surface, je ne suis toujours pas calmée... et là vient ma question. Comment gérez-vous tout ce flux d'émotions ?

Pour la petite histoire, j'ai été diagnostiquée hp en étant enfant mais je n'ai jamais cru qu'il s'agissait d'un trait important de ma vie, j'étais un zèbre refoulé jusqu'à il y a quelques mois. Et en me renseignant, je me suis vite acceptée comme je suis mais je remarque également que l'acceptation de mon moi intérieur a fait que mon faux moi commençait à s'effriter.
Je bloquais vraiment beaucoup de mes émotions et même mon imagination ou encore d'autres capacités caractéristiques aux zèbres... et depuis mon acceptation (qui s'est peut-être faite de manière trop rapide et donc trop violente), tout est amplifié.
Et je ne sais pas encore comment gérer tout cela.

Si vous avez des conseils même le plus petit, je suis preneuse ! Et je vous remercie d'avance.

Excuses-moi, il me semble qu'il y a un beau lapsus exploitable là (à moins que ce n'en soit pas un)

MissMiyo a écrit:Gestion d'accès de colère grandissante...

et non, gestion d’excès de : colère grandissante...?

WinstonKing a écrit:T jeune. Avé le temp ça pacera. 1 question de matûrité.
j'me rappel une fraze "pesé le pour et le kontre de la colèr, si + de kontre alor pa s'énervé, lécé filé. Respiré. Et oublié"

Hum... si seulement, c'était aussi facile ! XD Et c'est ce que je faisais avant, sauf que justement là, c'était différent ^^

Greysome a écrit:Excuses-moi, il me semble qu'il y a un beau lapsus exploitable là (à moins que ce n'en soit pas un)

MissMiyo a écrit:Gestion d'accès de colère grandissante...

et non, gestion d’excès de : colère grandissante...?

... pas vraiment c'était un accès de colère et un excès. Et j'ai tenté une antiphrase avec la partie "colère grandissante" vu que je n'avais pas vraiment remarqué sur le moment que j'étais vraiment en colère.
Je suis pas sûre de comprendre ce que j'explique XD

WinstonKing a écrit:Pourkoi ?

Très probablement parce que le problème me touchait trop. Avant aujourd'hui, je ne me suis jamais mise autant en colère. Je voulais protéger les deux membres de ma famille et ce que la personne disait me révoltait.

WinstonKing a écrit:compliké. pk la personnne te révolte?

Parce qu'elle a tenté de manière agressive de nous convaincre de rejoindre sa cause sans nous donner le choix, ni la liberté de donner notre avis.

Je peux te poser une question ? Bref je vais la poser
Peux tu la décrire, la personne ?

"je m'en fous"

Depuis quelques années, dans ma famille, ils disent tous "je m'en fous" après une seconde de conversation.
Déception amoureuse, échec personnel, faillite financière, engouement de mode ? "Je m'en fous" est devenu le seul alibi de leur colère.

Les synonymes de "je m'en fous" ne sont pas admis.

Trop de café peut-être ? Même un seul c'est trop.

MissMiyo a écrit:J'ai tenté de me distraire en triant divers piles, compter (j'ai dû compter jusqu'à 243...), me chanter des chansons, etc. mais je sentais la colère qui grandissait en moi de plus en plus rapidement.

Essaye plutôt la méditation lorsque tu te rends compte que tu es submergée par une émotion négative (colère ou attaque d'anxiété)
Tu te concentres sur ta respiration : tu respires normalement, mais en focalisant ton attention sur la sensation de l'air inspiré, puis de l'air expiré.
Tu essayes de rester concentrée sur ce seul point.
Si des pensées traversent ton esprit (ce qui est normal), tu ne les suis pas, et tu te reconcentres sur la sensation de l'air dans tes narines.

Le mieux est de t'entrainer en situation moins tendue pour commencer.
C'est important de bien se familiariser avec cette technique.

Si ca t'intéresses, il existe un CD audio (ou un MP3) avec une voix qui te guide pour cette technique de méditation.
Voir : https://tharpa.com/fr/produits-tharpa/cd-meditations-guidees-audio/meditations-pour-se-detendre.html
Bon ce MP3 correspond à une séance de méditation de 15 minutes, ce qui est bien pour s'entrainer, mais une fois que tu maitrises la technique, au bout de 30 secondes t'as un bon résultat.