Le livre qui vous a le plus aidé

"Je pense trop- comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin
de vraies pistes et une approche parlante et très proche de ce que je ressens(enfin), tout le contraire des livres recommandés généralement que je trouve assez froids au final.^^

pas vraiment les livres ou écrivains qui m'ont aidé, on va plutôt dire "penseur qui m'ont fait accepter mon coté sombre",

Charles Bukowski, Alain Soral ( jusqu'à misère du désir ), Nietzsche, Beigbeder ( 99 francs un délice, Nouvelles sous ecstasy ), Confucius, Sun Tzu ( Art de la guerre ( pur chef d'oeuvre)), Hemingway, j'en oublie tant....
Actuellement je m'attarde sur les penseurs russes

"Comment je suis devenu stupide" de Martin Page (beaucoup l'ont cité ici).
Je pourrais parler aussi de "On s'habitue aux fins du monde", du même auteur, mais je l'ai trouvé un peu déprimant. Je ne sais pas si on peut dire qu'il m'a aidé même s'il était très chouette.

"A Long Way Down" de Nick Hornby (titre original) qui remonte le moral un peu à la façon de "Little Miss Sunshine".

Et mention particulière à "Be Different" de John Elder Robison (titre original) qui, bien que "guide pour les Aspergers, proches d'Aspergers, geeks et autres inadaptés" (c'est pas moi qui le dit, c'est le titre) m'a rassurée.

Ou pas.

Quand tu te reconnais dans 80% des traits d'un Aspie (la difficulté à comprendre les signaux attendus dans un contexte social en moins).

La plume écarlate
De M.J. Rose

C'est l'un des livres, voir le seul, qui m'a vraiment parlé.
Du passé de l'héroïne jusqu'à sa façon de réagir en tant que femme, sa sensualité (plus que sa lubricité maladive...), la fibre artistique et l'éveil des sens via les mots, la photographie, les courbes d'une sculpture, tout ça... Tout m'a parlé.
Le fait que ce soit du "semi épistolaire" aussi (l'héroïne étant l'auteur de lettres amoureuses/coquines).
Le principe même que l'héroïne écrive pour autrui avant de le faire pour elle même, qu'elle ne se donne même pas "voix au chapitre", n'ose pas vivre par rapport à ce qu'on a voulu qu'elle soit avant, ça me touche.

Il y a des passages qui m'ont marqué également, des mots, de la poésie littéraire.
Le passage de son ex, au début du livre, qui lui écrit :

"Je suis désolé que nous nous soyons disputés.
Me pardonneras-tu ?
Dans cette ville sereine, pleine d'intrigues et chargée de sensualité, je repense sans cesse à ce que je t'ai demandé, au mensonge que tu as dit, je le comprends à présent, dans notes intérêt à l'un et à l'autre.
Le fait que j'ai pu être jaloux de ton passé, je ne peux l'effacer. J'étais obtus. comme les rues sinueuses de Venise. Je savais d'après ta conversation au téléphone que tu parlais à un ancien amant. Je voulais savoir qui il était. Pourquoi il t'appelait encore et ce qu'il voulait. Pourquoi tu lui avais parlé pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Ce qu'il représentait pour toi. Ce qu'il signifiait toujours pour toi. Et s'il était au coeur des problèmes que nous avons quand nous faisons l'amour.
Mais à présent, après avoir tempéré mes émotions, je sais que nous devenons qui nous sommes à cause de la personne que nous étions, de ceux que nous avons connus, et de ce que nous avons fait. Et pour t'aimer, je dois aimer tous les hommes que tu as connus. Je dois être reconnaissant de chaque baiser qui s'est posé sur tes lèvres, de chaque langue qui s'est glissée en haut de tes cuisses. De chaque doigt qui a effleuré ta joue. De chaque main qui a caressé tes seins. De chaque regard qui t'a vue nue. De toutes ces choses - Mon Dieu... de tous ces hommes - qui ont fait de toi la femme que j'aime.
Un jour, quand nous serons vieux et usés, je veux que nous nous regardions en souriant, toujours jeunes et vivants de tout ce que nous avons fait et de tout ce que nous avons été, tout ce que nous nous sommes donné l'un à l'autre. Pour y arriver, je dois apprendre à aimer ce que je déteste."


Comme un ami m'a dis vis à vis de moi même et que je trouve particulièrement adapté pour décrire ce livre :
Ce n'est pas une histoire de tabous, mais plutôt de pudeur.
Il y a de l'élégance et de la dignité dans tes joies, tes peines et dans tes démarches.
C'est la fraîcheur et l'ouragan des 20ans... La passion, nue.

Mémoires d'Hadrien :je m'y suis reprise à trois fois avant de pouvoir entrer dans ce roman. Mais cela en valait la peine. A sa lecture, j'entendais la voix de cet homme, profonde, sage. J'avais le frisson en sentant la vacuîté de la vie exprimée avec intensité. Finalement, que reste-t-il ? Même après une vie d'empereur?

A la recherche du temps perdu : quand je dis que j'aime cette oeuvre, généralement, je rencontre des yeux arrondis, interrogateurs. Encore le thème du temps (oui, je suis "un peu" obsédée par le temps). Ce grand fileur de vies. Les reflets de la mémoire.Mirages? Réalités? Et le style en tiroir de Proust! J'aime ces mots, cette atmosphère... La danse de tous ces désirs, de tous ces espoirs. Ces personnages me donnent le tourni et la sinuosité de leurs destins me fascine.

Idem :

"Je pense trop- comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin

Ce fut une révélation libératrice pour moi... c'est à partir de là que j'ai commencé à vivre...

Cela a déja été cité mais Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche est un livre indispensable pour les zèbres. C'est un livre de zèbre écrit par un zèbre pour des zèbres (même si évidemment Nietzsche n'emploie pas le terme hein! mais il en a comment le dire,.. l'intuition,.. pour employer un terme faible), et surtout c'est un livre sans complaisance pour les zèbres, se réunir en troupeau de Zèbres ne règlera pas le problème! Il faut éviter le troupeau quel qu'il soit (je schématise à l'extrême mais lisez-le pour les détails!). Tout les livres de Nieztsche sinon en général.

Également les livres de René Daumal (le mont analogue, la grande beuverie), les poèmes de Roger Gilbert-Lecomte, et les textes de leur revue commune "le grand jeu".

Les chants de Maldoror de Lautréamont, ses lettres aussi. Voila pour quelques classiques de "Livres de Zèbres pour Zèbres" ;-). Il y'en a bien d'autres bien sur.

Le bottin.
Sans lui je n'arrivais pas à attraper le Nutella quand j'étais môme ...

Cécile (Ex-Exichiante) a écrit:Idem :

"Je pense trop- comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin

Ce fut une révélation libératrice pour moi... c'est à partir de là que j'ai commencé à vivre...

Idem aussi Je suis bien plus apaisée depuis cette lecture à usage pratique.
Et aussi :
"Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués" de Béatrice Millêtre.
"Faut-il manger les animaux ?" de J Safran Foer.
Quelques livres de psychanalyse aussi.

Sinon principalement des films et des blogs plutôt que des livres.

La peur des autres & L'estime de soi ((Christophe André)
La cause des enfants & La difficulté de vivre (Françoise Dolto)
Plus fort que la haine (Tim Guénard)
Personne n'est parfait (Hirotada Ototake)
Les manipulateurs et l'amour (Isabelle Nazare-Aga)
L'enfant surdoué (Jeanne Siaud-Facchin)

cramique a écrit:

Cécile (Ex-Exichiante) a écrit:Idem :

"Je pense trop- comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin

Ce fut une révélation libératrice pour moi... c'est à partir de là que j'ai commencé à vivre...

Idem aussi Je suis bien plus apaisée depuis cette lecture à usage pratique.

ah, donc je suis pas le seul

Foreigner a écrit:Le bottin.
Sans lui je n'arrivais pas à attraper le Nutella quand j'étais môme ...

Foreigner, je trouve cette intervention un peu téléphonée

Le dictionnaire.

Le dictionnaire.

Moi aussi. Le Lexis Larousse de 1980.

Sur une île déserte, où sur mes falaises de marbres, il m'aidera à me souvenir de la civilisation.

C'est varié ce qu'on trouve ici !
Pour ma part, quelques livres m'ont aidée à me construire.

Lors de mon divorce, deux livres m'ont particulièrement aidé à passer le cap difficile de la rupture, et m'ont accompagnée dans la décision de voir la vérité en face.
Benoîte Groult, avec Ainsi soit-elle, qui n'est pas un livre tout jeune, mais qui reste bien d'actualité. Je ne saurais même plus en citer des passages ou en retenir une phrase particulière. Mais il me semble que ce livre me disait "prend ton envol", comme un encouragement...

Un deuxième livre m'a aidé à ouvrir les yeux pendant cette période, c'est Il partiront dans l'ivresse de Lucie Aubrac. A première vue, rien avoir avec ce que je vivais. Rien ? Ce livre parlait de défendre et rechercher la vérité à tout prix. Si des personnes comme Raymond et Lucie ont pu se sortir d'une situation aussi terrible, alors je pouvais arriver à me sortir de la mienne, quitte à vivre des moments durs...

D'autres livres m'ont aidée à voir la vie autrement, et là je citerai Le corps à ses raisons de Thérèse Bertherat. Qui m'a aidée à avoir une nouvelle vision de mon corps, très respectueuse. Apprendre à s'aimer, c'était important, surtout à l'adolescence lors que je l'ai découvert...

Mon premier et inoubliable livre : l'encyclopédie autodidactique quillet, version grand format après guerre - je ne m'en suis jamais séparé malgré la vie très mouvementée que j'ai vécu jusqu'à présent.

Après j'ai pu avoir toujours en format après guerre, l'encyclopédie de l'aviation puis celle du rail.

Quand j'ai demandé ensuite à ce qu'on me donne un précepteur pour que je puisse commencer à étudier sérieusement (non je ne vous dirais pas à quel âge), je pensais aux 'sciences dures', on m'a gentillement regardé avec un regard condescendant ... damned !

fenotte a écrit: je citerai Le corps à ses raisons de Thérèse Bertherat.

je le note

Mon livre culte : "Le Soleil se lève aussi"

Très proche de ce que j'ai vécu depuis ma vie adulte... Avec 80 ans d'écart

La voie du non-attachement : c'est un livre bouddhique qui m'a permis de me défaire des souffrances liées à l'attente que les gens me comprennent. Car celles-ci étaient bien souvent toujours décues.

Le corps ne ment jamais de Alice MILLER psychanaliste allemande, morte récemment. Cela aidé à me défaire définitivement de l'attente que j'avais d'être aimée mes parents telle que je suis.

Le Portrait de Dorian Gray, Oscar WILDE

Moi le livre qui a "changé ma vie", c'est l'alchimiste de paulo coelho. Avec le recul ça serait surement pas la même chose, mais quand je l'ai lu, j'imaginais tellement pas la vie de cette manière là que je me suis prise à rêver et à relativiser aussi

.

Le Portrait de Dorian Gray (the Picture of Dorian Gray), Oscar Wilde

Aucun,
mais Dostoïevski (Le Souterrain puis autres oeuvres) m'a bouleversé car interpellé comme jamais (c'était moi ! relu plus tard l'effet était moindre mais j'en garde à jamais cette émotion inconnue jusqu'à lors, et depuis non ressentie avec le même trouble).

Le Talon de Fer, de Jack London. Il décrit la société capitaliste et son évolution. D'une certaine façon, il a décrit au début du XXe siècle tout ce qu'il s'est passé dans le monde depuis...

Le dictionnaire

"LE" livre ? Sans hésitation, Imparfaits, libres et heureux de Christophe André. Un immeeeeense soulagement depuis que j'ai commencé - parfois sans m'en rendre compte - à appliquer ce qu'il y a dedans. Je le conseille à tous ceux qui ne se sentent pas à l'aise avec eux-mêmes, toujours trop ceci, toujours pas assez cela, toujours peur de quelque chose, pas forcément une grande peur mais une petite angoisse ou même juste une gêne sournoise qui vient gâcher des moments qui pourraient être heureux si elle n'était pas là... Zèbres ou non, on s'en fiche, ce bouquin fait du bien !

(Et si vous voulez vous faire rapidement une petite idée de ce qu'il raconte, il y a quelques vidéos qui traînent sur le Net, une où il parle de "comment retrouver l'estime de soi", une où il intervient à la Fnac St Lazare, une interview sur tv Vendée, et bien d'autres mais ces trois-là sont mes préférées ^^)

"trop intelligent pour être heureux" de Jeanne Siaud-Facchin, jai pleuré comme un bébé en m'y reconnaissant et pour la première fois de ma vie je n'était plus seul

"Le guerrier pacifique" de Dan Millman, une autobiographie plus ou moin romancée à propos d'une histoire incroyable, touchante et pleine d'humour. Il parle de lui même, "Dan" un jeune athlète en mal de vivre, qui rencontre à un moment de sa vie un vieux plein de sagesse qu'il surnomme "Socrate", qui va lui en mettre plein le gueule mais avec beaucoup d'affection et lui apprendre devenir un "guerrier pacifique" et un amoureux de la vie. C'est un livre à lire absolument, ne serait-ce que pour la magie de cette histoire.

l'alchimiste de Paulo Coelho,  que j'ai lu a l'adolescence. Je ne sais plus exactement quand, mais vers les 14-15 ans

Bonjour,

Voici certains livres qui m'ont vraiment appris, épaulé. Si cela peut aider...

1. La Sociologie des organisations de Philippe Bernoux (Un livre pour comprendre l'entreprise)
2. Saint-Germain ou la Négociation de Francis Walder (Un livre pour comprendre la négociation)
3. Race et histoire de Claude Lévi-Strauss (Un livre pour comprendre l'autre)
4. Les Cyniques grecs de Collectif (Un livre pour comprendre la philosophie)
5. Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier (Un livre pour comprendre l'amour)
6. Lorenzaccio, texte intégral de Alfred de Musset (Un livre pour comprendre le romantisme)
7. Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar (Un livre pour comprendre la sagesse antique)
8. Les misérables de Victor Hugo (Un livre pour comprendre la miséricorde)
9. Le Comte de Monte-Cristo de Alexandre Dumas (Un livre pour comprendre la vengeance)
10. Histoires de pouvoir de Carlos Castaneda (Un livre pour comprendre le monde des esprits)
11. Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien de Marie-France Hirigoyen (Un livre pour comprendre le harcèlement)
12. Comment se faire des amis de Dale Carnegie (Un livre pour comprendre le développement personnel)
13. La voie du samouraï de Thomas Cleary (Un livre pour comprendre la stratégie guerrière japonaise)
14. Les Rois maudits de Maurice Druon (Un livre pour comprendre l'histoire de France)
15. Métamorphoses de l'âme et ses symboles de Carl-Gustav Jung (Un livre pour comprendre l'esprit humain)
16. Flash ou le Grand voyage de Charles Duchaussois (Un livre pour comprendre la drogue)
17. Souffrance en France : La banalisation de l'injustice sociale de Christophe Dejours (Un livre pour comprendre le monde du travail)

Et d'autres...

"L'esprit du geste" de Robert Faure

Nutty_Pr a écrit:Mon premier et inoubliable livre : l'encyclopédie autodidactique quillet, version grand format après guerre

L'encyclopédie Quillet est désormais introuvable !!!
Un copain l'avait... j'ai plusieurs fois rêvé de la lui piquer !   

Pour moi :

En fac, à Angers : Les chemins de la liberté. JP Sartre. Les 3 tomes.
Une révélation.

Beaucoup plus tard : La politique du rebelle de Michel Onfray. L'électrochoc déterminant.

Fabuliotte a écrit:

Nutty_Pr a écrit:Mon premier et inoubliable livre : l'encyclopédie autodidactique quillet, version grand format après guerre

L'encyclopédie Quillet est désormais introuvable !!!
Un copain l'avait... j'ai plusieurs fois rêvé de la lui piquer !   

Neuve, peut-être, mais d'occasion, c'est possible.

http://www.priceminister.com/offer/buy/164698762/nouvelle-encyclopedie-autodidactique-quillet-de-aristide-quillet.html

Ainaelin a écrit:http://www.priceminister.com/offer/buy/164698762/nouvelle-encyclopedie-autodidactique-quillet-de-aristide-quillet.html

Merci M'sieur.
Dessein m'a aussi indiqué Le bon coin.

Des réflexes que je n'ai pas.

J'étais persuadée que les propriétaires refuseraient de se défaire d'un joyau pareil.

Je repense à un autre livre qui fut une révélation et :

Femmes qui courent avec les loups.
Clarissa Pinkola Estés

J'y ai appris (un peu tard) à écouter mes intuitions.

DoomGopher a écrit:Le bottin
j ai calé moult meubles avec , une fois j ai fait taire une blonde qui chantait faux

, j en ai balancé plusieurs sur des navalés  ... bref un super ouvrage

Alors je remet celui là car j'ai pris le fou rire.... merci  il faut voir la vidéo mais je ne suis pas autorisée à la poster

Sinon moi c'est :

Psychologie de la peur : Craintes, angoisses et phobies de Christophe André

Et bien sûr Trop intelligent pour être heureux ? : L'adulte surdoué de Jeanne Siaud-Facchin

Quelqu'un à lu : L'adulte surdoué - Apprendre à faire simple quand on est compliqué de Monique de Kermadec (c'est peut être pas l'endroit pour demander...)

Apprendre à faire simple quand on est compliqué

Un truc m'échappe: ce n'est pas un sous-titre de Béatrice Millêtre ?

Fata Morgana a écrit:

Apprendre à faire simple quand on est compliqué

Un truc m'échappe: ce n'est pas un sous-titre de Béatrice Millêtre ?

En tout cas j'ai le livre sous les yeux... et c'est bien le sous titre de Monique de Kermadec

Celui de Milletre, c'est Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués

ou ca



je ne me souviens plus

Un Oui-Oui, il a calé la table un bon moment, sinon un dictionnaire.

Il n'y a pas un livre qui m'a plus aidé qu'un autre. A différents moments de ma vie et concernant des domaines divers de la construction de mes identités, certains livres sont arrivés et ont éclairé mon chemin.
Je passe sur Trop intelligent pour être heureux. D'autres en parle mieux que moi.
Dans la solidification de mon identité politique et philosophique en tant qu'adulte, deux livres sortent du lot: You Can't Be Neutral on a Moving Train, de Howard Zinn, ainsi que Critique de la raison pure de Kant.
Mais tout petit, ce qui a fait de moi qui je suis, c'est Dragon Ball.

Celui de Milletre, c'est Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués

Ah oui c'est ça !

Si j'enlève les livres à contenu spirituel, au sujet desquels je me suis déjà prononcé je réalise que j'ai lu récemment (merci philin) un ouvrage qui compte : "La conscience malheureuse" de benjamin Fondane. Un petit chef d'œuvre qui pose de sacrées questions... à ceux qui disent apporter des réponses ! Ed Verdier. Dans les mains d'un surdoué, ça peut faire des étincelles ! Si quelqu'un le lit, j'aimerais connaître les réactions.

Fata Morgana a écrit:"La conscience malheureuse" de benjamin Fondane.

C'est curieux je suis tombée dessus cet après-midi...
Bon...

La couverture me revient.
Je crois qu'il est déjà cité ailleurs sur le forum.

Fata Morgana, peux-tu en dire quelques mots ?

Euh...C'est une lecture des plus éminents philosophes placés devant leurs partis pris parfois inconscients.
Fondane est un poète d'origine Roumaine, mort dans un camp nazi et qui dans cet ouvrage bouscule quelques statues de commandeurs de grands philosophes en mettant l'accent sur l'inadéquation de la "raison", idole du genre, avec la réalité.
C'est superbement écrit, il y a un fin humour, très documenté, pointu et impertinent. A mes yeux, c'est un must.
Lis-le, si tu as deux sous à dépenser, et raconte-moi ça !

Fata Morgana a écrit:Euh...C'est une lecture des plus éminents philosophes placés devant leurs partis pris parfois inconscients.
Fondane est un poète d'origine Roumaine, mort dans un camp nazi et qui dans cet ouvrage bouscule quelques statues de commandeurs de grands philosophes en mettant l'accent sur l'inadéquation de la "raison", idole du genre, avec la réalité.
C'est superbement écrit, il y a un fin humour, très documenté, pointu et impertinent. A mes yeux, c'est un must.
Lis-le, si tu as deux sous à dépenser, et raconte-moi ça !

Merci beaucoup !!!
Ces derniers temps, je passe tellement de temps ici que j'ai une moitié de bibliothèque à rattraper.
Mais l'idée de bousculer des choses me plaît.

Spoiler:

Pour le moment : "L'Intelligence émotionnelle" - Daniel Goleman.

La légitimité démocratique

Le peuple est la source de tout pouvoir démocratique. Mais l’élection ne garantit pas qu’un gouvernement soit au service de l’intérêt général, ni qu’il y reste. C’est pourquoi un pouvoir n’est désormais considéré comme pleinement démocratique que s’il est soumis à des épreuves de contrôle et de validation à la fois concurrentes et complémentaires de l’expression électorale majoritaire. Il doit se plier à un triple impératif de mise à distance des positions partisanes et des intérêts particuliers (légitimité d’impartialité), de prise en compte des expressions plurielles du bien commun (légitimité de réflexivité), et de reconnaissance de toutes les singularités (légitimité de proximité). D’où le développement d’institutions comme les autorités indépendantes et les cours constitutionnelles, ainsi que l’émergence d'un art de gouvernement toujours plus attentif aux individus et aux situations particulières.

Professeur au Collège de France. Il a consacré une trilogie à l’histoire des institutions démocratiques.

http://classiques.uqac.ca/contemporains/moscovici_serge/age_des_foules/age_des_foules.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Moscovici

un des fondateurs de la psychologie sociale je ne l'aime pas mais il a écrit la bible dans ce domaine.
apres on s'en sert dans le sens qu'on veut.
c'est le pere de Pierre.