la course du yoyo

Mon amour était un yoyo, tantôt il montait aux cieux, tantôt il glissait au fond des abimes: j'espérais la lumière les mains pleines de nuits, je ne savais plus que dire, ni que faire, cela tournait à l’œuf pourri! Quand je dis oui se répercute son nom, mais personne même l'écho n'entendit OUI... que dire, ni que fer, sa peau rude comme je ne bande plus, brillait l'albâtre en des mots généreux et son regard fuyait dans un espace vaporeux, peut-être étais-je fou alors?

Une phrase de ma bouche d’Égout et Pigalle s'illuminait ostracisante, blessante telle une coulante, j'étais en horreur de moi avec toi...  Maintenant que tu n'es plus, que tu n'es plus las, toutes voix malsaines sont parties et c'est pour cela que je préfère le poisson frais du port, que la congélation irrémédiable de tous mes torts, dans le supermarché, du partage où je ne lècherai pas ta vitrine!.
J'étendis ce yoyo encore, à la même hauteur que celle du caniveau, tandis que, vraiment! mes tripes dégoulinaient sous mon manteau, ohlalala je me méprise, j'ausculte, j'abdique et j'incise, que reste t-il de nos amours mangeant les restes de mon assiette de boulghour?

C'est un yoyo magique, il ouvre les portes, puis les fermes, avec lui il y a toujours des ouvertures...

Le yoyo, c est bien, mais le bilboquet, c est pas mal aussi.

c'est très joli ce que font ces pros du yoyo

bilboquet ça me fait penser à Bilbo le hobbit