1er mail

Kingfisher a écrit:>>Je réponds à la question de Maureen quelques messages au dessus.
Je suis parti de "chez moi" parce que j'avais atteint un point de saturation. Un environnement de travail qui ne m'épanouissait pas, et dont j'avais fait le tour et le contour, depuis dix ans. Un cadre familial confortable et pratique mais qui devenait pesant (je mangeais chez mes parents tous les midis de semaine). Les suites d'une séparation amoureuse dont, objectivement, je ne suis toujours pas remis aujourd'hui. J'ai candidaté sur un poste, j'ai été retenu, et j'ai pu enchaîner tout le reste dans la foulée (déménagement...) Mais c'était plus dans une idée de fuite que de construction.

C'était un mouvement de fuite, vital, sinon j'aurais explosé en plein vol, mais après qu'on aie fuit, on se retrouve à un point où l'on n'avance pas si l'on ne construit pas.

Oui je le comprends totalement. Tu as eu raison. C'était vital, indispensable pour te trouver, retrouver, vivre et te reconstruire. Les choses n'arrivent pas par hasard (ton travail), tout a un sens.

Hier, j'étais à un colloque et un canadien a dit "on se construit par ruptures" : rupture sentimentale, familiale, d'habitudes, de boulot, géographique etc.. C'est courageux en tout cas

Maureen31, je te souhaite la bienvenue !
Pour ton questionnement, je ne peux pas vraiment t'apporter de réponse concrète basée sur un vécu car c'est encore tout récent pour moi...
Mais ce que je peux dire, c'est que j'ai foi en elle, j'ai foi en moi et j'ai foi en ce "nous" nouvellement construit et tout l'amour qui en ressort.
Pour moi, c'est entièrement possible de vivre à deux à conditions de savoir se laisser de la liberté (pas être collé en permanence ensemble, pas tout faire ensemble, ce genre de chose. Nous avons besoin, la plupart, de notre indépendance, notre autonomie), être dans l'écoute et également dans l'expression  de ces problèmes sans rentrer prendre l'autre pour seul confident (n'oublions pas la liberté...).

J'en profite aussi pour dire que je rejoins Saxi. Il y a de très belles personnes ici (Ortolan, cela va s'en dire, par ses conseils, sa bienveillance et son humour, et bien d'autres dont celles et ceux qui sont intervenus jusqu'à maintenant sur ce fil) donc ne pas s'arrêter à certains/es que j'ai lu...

@Kingfisher ton premier post sur fil m'a beaucoup ému. Je tiens à te dire que la bienveillance, le respect qui émanent des quelques interventions que j'ai lu de toi me poussent à te souhaiter de trouver celle qui saura t'apprécier comme tu sembles le mériter. Sincèrement.

Kingfisher a écrit:Quand on y rajoute l'amour, on y ajoute également une dimension supplémentaire. C'est comme deux galaxies qui se percutent, les étoiles qui se rentrent dedans, la matière qui vibre et rugit, les trous noirs qui s'entre-aspirent, pour le pire et pour le meilleur... Forcément, tout cela fait peur.

Alors là, c'est marrant. Je me suis dit presque mot pour mot la même chose hier en pensant aux galaxies en interaction comme dans le corbeau (ngc 4038 et 4039 pour celles et ceux qui aiment se perdre dans l'espace, plus que M51 des chiens de chasse où la notion "philosophique" qui pourrait s'en dégager serait plus négative). Bref, c'est tout à fait ce que je vis en ce moment et je le souhaite à tout le monde.

.

Je savais que ça te mettrai mal à l'aise, ce qui a rajouté un petit plaisir à l'expression de ces compliments néanmoins sincères !

Dumnos a écrit:Maureen31, je te souhaite la bienvenue !
Pour ton questionnement, je ne peux pas vraiment t'apporter de réponse concrète basée sur un vécu car c'est encore tout récent pour moi...
Mais ce que je peux dire, c'est que j'ai foi en elle, j'ai foi en moi et j'ai foi en ce "nous" nouvellement construit et tout l'amour qui en ressort.
Pour moi, c'est entièrement possible de vivre à deux à conditions de savoir se laisser de la liberté (pas être collé en permanence ensemble, pas tout faire ensemble, ce genre de chose. Nous avons besoin, la plupart, de notre indépendance, notre autonomie), être dans l'écoute et également dans l'expression  de ces problèmes sans rentrer prendre l'autre pour seul confident.

Bonjour et merci pour ton post.
Je suis ravie de savoir que tu vis une belle histoire et que tu es heureux à deux. Cela paraît donc possible.
Disons donc que j'arrive à 38 ans et que je n'ai simplement pas encore trouvé la personne qui me correspondait, vraiment. Au fond ce n'est peut être que ça ?
Une histoire de Moment donc. Certainement

Dumnos a écrit:
@Kingfisher ton premier post sur fil m'a beaucoup ému. Je tiens à te dire que la bienveillance, le respect qui émanent des quelques interventions que j'ai lu de toi me poussent à te souhaiter de trouver celle qui saura t'apprécier comme tu sembles le mériter. Sincèrement.

Merci pour ton retour Dumnos, du peu que j'ai lu de toi je sens la même énergie bienveillante. Ne change rien !

Kingfisher a écrit:Quand on y rajoute l'amour, on y ajoute également une dimension supplémentaire. C'est comme deux galaxies qui se percutent, les étoiles qui se rentrent dedans, la matière qui vibre et rugit, les trous noirs qui s'entre-aspirent, pour le pire et pour le meilleur... Forcément, tout cela fait peur.

Alors là, c'est marrant. Je me suis dit presque mot pour mot la même chose hier en pensant aux galaxies en interaction comme dans le corbeau (ngc 4038 et 4039 pour celles et ceux qui aiment se perdre dans l'espace, plus que M51 des chiens de chasse où la notion "philosophique" qui pourrait s'en dégager serait plus négative). Bref, c'est tout à fait ce que je vis en ce moment et je le souhaite à tout le monde.[/quote]
"Tel ce qui est en haut (dans le ciel, dans les astres), tel ce qui est en bas (sur terre, dans l'homme)". Un "vieux truc" de "sagesse ancienne". Périmée selon certains, mais qui a son fond de vérité...

Une histoire de moment en effet...
Mais aussi de travail sur soi, de compréhension de soi.
Avant ça, je n'étais clairement pas prêt pour une telle histoire. Je n'étais pas stable de bien des manières (sauf au niveau de la fidélité, c'est la seule chose pour laquelle j'ai toujours fait preuve de stabilité), aujourd'hui je vais de mieux en mieux (y a encore des bas, mais je me relève très très vite) Je me suis renforcé (entre autre en apprenant à me connaître et en travaillant sur mes traumas) et j'ai surtout appris à me protéger (le forum est un bon exercice d'ailleurs^^ mais j'ai encore un peu de boulot...).
Être optimiste joue aussi. Quand on est bien, qu'on sait ce qu'on veut, ça se ressent et on attire beaucoup plus de bonnes personnes (faut rester sur ses gardes quand même et ne pas succomber au syndrome du sauveur, par exemple. Je pense aussi à l'inverse qu'on devient beaucoup moins attrayant pour les PN. En général, c'est les "proies" faciles qu'ils cherchent. Mais faut faire gaffe sans être parano non plus).
Voilà un peu mon point de vue qui je l'espère pourra aider. Comme je le précise parfois, aucune vérité absolue dans mes propos, juste une analyse de mon vécu et de ce qui semble m'aider à aller sur une meilleure voie.

@ Kingfisher
Merci
J'essaie en général d'être bienveillant parce que quand je ne le suis pas (envers des personnes où on aurait tendance à se dire qu'elles le méritent), déjà ça me fait du mal et ça ne fait pas avancer la personne visée (enfin très très rarement), donc au final tout le monde est perdant. Après y a des gens, qu'on soit gentil ou salaud ou indifférent... C'est du pareil au même. Peut être là aussi une question de moment...
Et je suis bien d'accord avec toi pour "ce vieux truc". Y a toujours une part de vérité dans ces concepts. Ça ne parle pas à tout le monde et c'est un peu dommage. Pourtant, de mon point de vue, c'est juste une question d'interprétation personnelle et non des leçons toutes faites blessantes/humiliantes à balancer au visage des autres. Nous construisons notre propre chemin. Et ces phrases toutes faites sont pour moi des véhicules qui me permettent de construire et parcourir ce chemin avec un autre regard.

D'ailleurs, Maureen, ta citation "on se construit par rupture" me plait beaucoup car ça véhicule beaucoup d'idées différentes...
Rupture au niveau sentimental, puisque c'est le sujet, qui nous permet de tirer des enseignements.
Rupture au niveau psycho. Rompre nos mauvais schémas de pensées et nos blocages. Donc, entre autre, une meilleure approche de l'autre est possible.
Rupture avec soi, avec nos traumatismes et la personne meurtri, affaibli que nous avons potentiellement été (même si le vécu reste, donner moins d'importance à certains traumatismes peut, et j'insiste sur PEUT, aider à rompre avec la personnalité blessée qui en a résulté).

Dumnos a écrit:Une histoire de moment en effet...
Mais aussi de travail sur soi, de compréhension de soi.
Avant ça, je n'étais clairement pas prêt pour une telle histoire. Je n'étais pas stable de bien des manières (sauf au niveau de la fidélité, c'est la seule chose pour laquelle j'ai toujours fait preuve de stabilité), aujourd'hui je vais de mieux en mieux (y a encore des bas, mais je me relève très très vite) Je me suis renforcé (entre autre en apprenant à me connaître et en travaillant sur mes traumas) et j'ai surtout appris à me protéger (le forum est un bon exercice d'ailleurs^^ mais j'ai encore un peu de boulot...).
Être optimiste joue aussi. Quand on est bien, qu'on sait ce qu'on veut, ça se ressent et on attire beaucoup plus de bonnes personnes (faut rester sur ses gardes quand même et ne pas succomber au syndrome du sauveur, par exemple. Je pense aussi à l'inverse qu'on devient beaucoup moins attrayant pour les PN. En général, c'est les "proies" faciles qu'ils cherchent. Mais faut faire gaffe sans être parano non plus).
Voilà un peu mon point de vue qui je l'espère pourra aider. Comme je le précise parfois, aucune vérité absolue dans mes propos, juste une analyse de mon vécu et de ce qui semble m'aider à aller sur une meilleure voie.

Tu as tellement raison. Est-ce nous les zèbres qui avons ce passé en commun ? Ces traumas si lourds à porter, sur lesquels il faut longtemps travailler, afin de tout désactiver (enfin essayer), les relations merdiques et pourtant nombreuses (enfin pour moi) avec les PN, ces instabilités (oui, outre la fidélité je te rejoins), ce manque de protection de son être intérieur et être d'ailleurs, tout entier, les hauts et les bas (mieux gérer avec l'âge), ces doutes profonds et si intenses, parfois pour moi, qui me font pleurer des heures entières sous ma couette.
Est-ce que nous, croyez-vous ?

A le dire là, je suis à nu. J'ai les larmes qui montent. J'ai tellement désirer toute ma vie être enfin en accord avec moi, trouver des échos, ne plus me sentir isolée, même parfois, entourée de gens, trouver un sens à cette vie. Même à mon âge, je ressens cela encore vous savez. Des fois, je me sens le coeur gros, et ce n'est pas une métaphore. Or, je suis optimiste, j'ai plein de projets, je me veux positive, je me cultive et me nourris de tout. Mais, voilà, parfois, c'est simplement plus difficile. Je dis rien. Mais c'est là. Comme un creux en moi.

Tu as raison aussi sur les aides et accompagnements divers. je remercie la vie pour avoir mis sur mon chemin ces gens si bénéfiques, qui m'ont aidée et m'ont propulsé en moi, d'une certaine manière. Tout le travail sur moi m'a sauvée oui. J'étais ailleurs vraiment. Dans un faux self et une vie que je vivais sans être la bonne habitante.

Alors, vous lire, vous, aux 7 coins de la France. Wahou.. je suis émue. Non, ce que je dis fait sens pour vous et ce que vous me dites aussi. ça fait tellement de bien

Rhhhhôôôô..!!! Cébô tout ça !!! Allez !

Merci Maureen.
En tout cas, et c'est à titre perso, je trouve que ton optimisme se ressens dans tes écrits. Alors ne change rien là dessus.
Je ne pense pas qu'une sensibilité émotionnelle élevée soit notre croix rien qu'à nous (d'ailleurs, est-ce que tous les hp ont cette hyperémotivité ?). En revanche, c'est possible que chez nous se soit plus marquant du fait d'une capacité (besoin) à cogiter très importante. Peut-être que les non hqi ont plus de facilités à se détacher (plus rapidement ?) de ces émotions fortes qu'elles soit négatives ou positives?

Quoiqu'il en soit je vous fait un petit cadeau dans la même veine que celui de Saxi. A utiliser à volonté vers qui vous voulez  

Spoiler:

merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
trop bien ces messages et cette illustrations !!!

sans le s

enfin ces (car je viens de cliquer sur le lien) ! trop fan !!!

Maureen31 a écrit:

Plusieurs choses : ce que je perçois de toi, est du calme et de la sagesse. Je ne crois pas être arrivée à ce degré là de "maîtrise" car je n'arrive pas encore à garder mes mots, les dire à bon escient, ne pas rager de ne pas dire ce que je vois et ressens d'une situation quand j'y suis, c'st-à-dire, ce que tu appelles "neutre et détachée". Mais j'aimerais tendre vers ça oui.
Peut-être en effet, que c'est cela que je devrais mettre en application : me préserver en gardant pour moi ce que je pense.

Ce qui parfois me trahit est lorsqu'en couple parfois, je sens une chose et que l'on veut me faire croire le contraire. Je ne peux pas me taire, je trouve ça ou mensonger ou injuste. Et ça me révolte et donc je "balance".
Un exemple : le dernier en date, lors d'un repas en famille et lors d'une conversation anodine sur les lits mezzanines change de tête. Je m'arrête et lui dis que je vois qqchose qui ne va pas. Il me dit non, et soutient cela pendant de longues minutes. Mais, je ne lis pas ça dans son attitude et visage. Je le vois attristé et mal. Il finit par me dire qu'il a eu un souvenir de son ex et lui dans un lit mezzanine.
Bref.  Tout cela pour dire que je ne peux pas faire semblant de ne pas voir ce que vivent mes proches. Surtout lorsqu'on me ment.
Pour la petite histoire, cette anecdote a été une raison de rupture quelques jours après : il m'a reproché de devoir trop faire attention à ses pensées avec moi, car "je voyais tout".

Alors, verdict ? Je vais réfléchir à ton post car je pense que tu as peut-être une clé qui m'aiderait, je l'espère, à mieux vivre en couple.

La sagesse est aisée lorsqu'on n'est pas impliqué, appliquée à moi-même je ne l'ai pas encore atteinte!
Le calme est pour moi un besoin afin de me centrer, me découvrir, me définir, respirer, m'évader des fardeaux familiaux et personnels... et créer
Si j'ai de nombreuses perceptions "intuitives" (soit venant d'une observation fine, soit plus mystérieuse concernant le passé voire l'avenir) des gens et des situations, je ne traite automatiquement consciemment ces informations qu'ensuite, une fois seule ou avec une autre personne -dans le calme- ou si on me pose des questions. Certaines personnes comprennent à mes expressions ou attitudes que j'ai perçu des choses d'elles alors même que cela reste inconscient pour moi, c'est ma difficulté liée à l'intuition et elle est ardue à surmonter!^^

Il me semble qu'une clef pour toi serait de penser plus généralement les choses : ce n'est pas de garder tes perceptions pour toi qui constituerait une solution, mais d'améliorer tes relations aux autres, de trouver avec eux la juste distance, qui te ferait adopter avec eux l'attitude juste. T'obliger au silence ne serait qu'une aide provisoire, avant qu'un changement plus profond fasse que cela ne te devienne naturel de savoir quand et comment tu peux parler, et quand garder le silence (éventuellement éloquemment).
Tu t'es toi-même donnée sur quoi travailler : tes émotions et sentiments. D'où viennent ta rage et ta révolte, ton sentiment d'injustice et de mensonge? A quoi renvoient-ils dans l'ensemble de ta vie présente et passée? Que balances-tu et à qui? (Y a-t-il quelque chose de bien plus fondamental pour toi que tu n'as pas balancé à qui de droit?)

Concernant tes relations amoureuses, il me semble évident qu'un bon compagnon serait pour toi quelqu'un qui soit ravi de profiter de tes qualités d'observations pour mieux se connaître lui-même et travailler ce qui le bloque plus ou moins inconsciemment, et quelqu'un d'assez sûr de lui, de fiable et d'amoureux pour ne pas craindre ton intuition. Il faut tout de même mesurer ce que ton intuition peut avoir d'angoissant si tu l'exposes trop, elle ressemble à une volonté de contrôle et donc d'emprise, qui ressemble fort à une mère abusive ("Maman sait tout, voit tout..."). De ton côté, il va falloir que tu pardonnes les inévitables faiblesses de ton partenaire, qui vaudront sans doute bien les tiennes, même si lui ne les perçoit pas...

Cette histoire de mezzanine, ce n'était qu'un prétexte de rupture... Franchement, même si l'histoire avec son ex était glauque, l'homme avec lequel j'aimerais vivre serait capable de raconter cette histoire avec humour, de faire des mezzanines une blague privée (avec moi) ou publique. Le roman de la mezzanine, une histoire épiquement pitoyable et ridicule dont il serait l'anti-héros légendaire...
Un homme sans humour, ressassant ses vieilles histoires, pitié!

Pensée du matin : hypersensibilité, hyper-vigilance, intuition qui va jusqu'à voir le passé et l'avenir, tristesse et rage (je brosse à grands traits ce que j'ai lu de tes interventions) : tout cela me fait penser à ce que j'appelle un shining symptom en référence au film de Kubrick, où le petit garçon possède un don de voyance qui va lui sauver la vie ; le film suggérant par ailleurs qu'il est violé par son père. Bref, tu sembles avoir des symptômes de stress post-traumatique, quel que soit la nature de ce traumatisme bien entendu --je me demande si, pour reprendre Tinoco, la faillite précoce du modèle parental est toujours vécue sur un mode plus ou moins traumatique, et jusqu'à quel degré ; ou si c'est un traumatisme dont les parents n'ont pas pu/su protéger l'enfant (ce qui doit revenir au même pour lui), ou évidemment un traumatisme dont il seraient eux-mêmes les protagonistes, qui provoque souvent cette désillusion qui serait à l'origine du mode de pensée que Tinoco décrit comme celui de la "douance".
Quoi qu'il en soit, je te suggère de suivre cette piste avec un psychologue ou psychanalyste qui pratique l'EMDR (et/ou l'EFT, l'EMDR me semblant plus puissante).

Je te réponds en MP, car là, cela mérite d'une part de l'intimité et aussi, un bien précieux, celui de prendre soin de ce message, que tu m'as envoyé.

.

Hélice a écrit:

J’allais encore dire que cela peut sembler paradoxal mais, quand je vois comme je peine à reconstituer un cercle d’amitiés après ma séparation, cela ne me semble pas paradoxal du tout. L’envie ne fonctionne pas comme une lampe magique. ...Et d’autre part, car ce cercle d’amitiés avec qui on peut se développer, partager les passions, on peut échanger des services, de l’amusement, etc. permet de décharger fortement les attentes qu’on a envers notre couple. Je commence à divaguer un peu vers d’autres sujets…

Je reviens sur l'un des points que je voulais traiter. Je trouve très dommage qu’on ait besoin de « casser » pour nous reconstruire. Ça a été aussi mon cas, aujourd’hui je ne suis plus fier de ma résilience que je trouvais plutôt performante… j’ai été très élastique mais j’ai fini pour casser toute de même. J’aimerais être fait d’une matière plus fluide qui me permette de bénéficier d’une plasticité total pour m’améliorer en temps réel. Guérir sans marques… Est-ce qu’il est possible d’avoir une belle âme si elle est toutefois recouverte de petites (ou grosses) cicatrices ? Question rhétorique, hein ? Je n’essaye pas d’ouvrir un débat sur la beauté des imperfections. Je parle plutôt d’à quel point on reste un peu amers...
Bonne soirée !

Bonsoir Hélice,

Je te réponds, de loin mais de près, car je ressens la peine que tu as eu à écrire.
En vrac :
- je n'avais pas pensé à l'aspect amical . Je m'explique : si on se décharge en effet des émotions, sujets, discussions etc.., auprès d'amis nous ressemblant, nous mettons peut-être "moins la pression" à l'amoureux, à notre couple. Peut-être en effet. J'aime à penser que ce pourrait être l'amoureux en question qui soit l'ami aussi.
- Oui je suis consciente de mon "problème" communicationnel. Je travaille dessus hein. Cependant, je ne peux pas non plus faire comme si je n'étais pas celle que je suis. J'ai toujours été ainsi. Je suis rêveuse allez vous me dire, mais j'aimerais en effet, trouver un homme qui soit un peu comme moi, et accepte ce que je suis, sans voir tout en négatif. Je me dis que je travaille sur moi, fais tout pour m'améliorer, mais enfin, mon essence zébrée est là.
- Enfin, pour moi, casser pour évoluer fait parti de la vie. Je pense très intimement que la rupture est nécessaire parfois (peut-être plus pour nous, plus lucide, clairvoyant, je ne sais pas), souvent, tout le temps, pour maturer et devenir nous, pour devenir enfin "nous à deux".
Je ne dis pas que c'est facile non plus. Certains ont eu la chance sûrement de ne pas errer longtemps seul avant de trouver la personne qui lui correspondait. Le destin ou autre chose..

Bonne soirée en tout cas

.

Oui alors là je suis complètement d'accord avec toi.
Non t'inquiète pas, aucun cafard. Il me semblait qu'en clôturant ton mail, une petite lueur de tristesse avait pointé. Je me suis trompée et tant mieux alors
Bonne soirée à toi aussi

.

tu as raison, c'est bien mieux d'être une coureuse , c'est bien plus rigolo

Yeeeeeesssssss

Il est très beau ce fil :-))
Merci à toi Maureen, de l'avoir initié et à vous tous de l'avoir enrichi !
Cela fait partie de ces moments de grâce qui me font aimer Zebra :-)
Je m'en mêle rarement, par lâcheté, mais des lectures comme celles-ci me rassurent et me confortent dans l'idée qu'il ne faut pas renoncer aux autres ;-)
Je vous remercie de vous :-)

.

Merci Orangebleue

Déjà j'ai envie de vous dire à toutes et tous Merci!
Ça fait du bien un fil comme celui-ci...

@ Hélice Pour ma part je ne t'ai pas trouvé spécialement maussade. Juste des questionnements bien légitimes qui peuvent sembler enrobés d'une légère amertume mais rien de bien méchant.
Pas de quoi mettre le cafard (ou le bourdon, au choix... )
Et pour ta brique, désolé de te contredire mais je trouve que tu as enrichi la réflexion

Concernant l'amitié, c'est justement comme ça que mon histoire actuelle a commencé. Je ressentais le besoin (c'était presque vital) d'avoir UNE amiE. Parce que mes gros bourrins de potes métalleux, aussi sensibles qu'ils soient sous leur cuir, leur tignasse et tout le reste de la panoplie, ben il manquait quelque chose (ou y avait peut être un peu trop de bières et de testostérone sous les poils... ).
Puis j'ai rencontré cette jeune femme avec laquelle je suis maintenant. Tout est allé assez vite mais c'est bien par de l'amitié que tout a commencé.
Ce que je constate par rapport à mes précédentes relations (qui ont toutes débutées par une attirance d'abord physique et où "l'enjeu" de l'échange était clairement une relation de couple), c'est que c'est un peu comme si on se connaissait déjà. Il y a un naturel qui s'est installé. Alors il nous reste énormément de chose à découvrir l'un sur l'autre (et chacun sur soi également) mais je ne ressens pas de "gêne", ou ce sentiment "d'être un peu mal à l'aise" du début de la relation. C'est assez nouveau pour moi. La réciprocité sur bien des aspects, à commencer par les sentiments et la confiance, c'est aussi quelque chose d'inédit.
Bref, commencer une relation amoureuse par une amitié me semble, pour l'instant en tout cas, quelque chose de positif à bien des égards. Pour ce qui est du côté "confident/e" , je pense que c'est important d'avoir son cercle d'amis pour ça. Les raisons ayant déjà été évoqué. Ça n'empêche pas de se confier à l'autre dans le couple, mais avec parcimonie.

@Lorelei j'aime bien ton expression "shining symptom"^^
Et pour ce que tu évoques de Tinoco... Ça me fait penser à ce que j'entend, ou lis souvent ici, les schémas.
Les schémas traumatiques liés aux parents on est beaucoup à en avoir et il y en a de toutes sortes. Alors c'est vrai que les gens ont tendance à les reproduire, ces schémas, même (surtout?) quand ils en ont conscience. Je vais répéter à peu près ce que j'ai mis sur un fil de présentation il y a quelques temps :
Nous ne sommes pas nos parents! Nous pouvons faire le choix d'être differents, le choix d'être NOUS! Donc faut arrêter d'avoir peur. Peur de recommencer les mêmes erreurs, les mêmes fautes. Soyons celui/celle que nous avons envie d'être! À nous d'écrire la suite de notre histoire...
Pour ça je pense que la prise de conscience est le point de départ, mais ensuite il faut traiter les traumatismes.
Personnellement, et je te rejoins une nouvelle fois Lorelei, l'EMDR a été d'une efficacité sur moi assez impressionnante ! Un peu comme si on m' enlevait une couche de crasse.
J'ai l'impression d'être, un peu, une nouvelle personne alors que j'ai encore quelques séances à faire. Je me suis retrouvé dans des situations où mes réactions ont été complètement différentes (en nettement mieux) de ce qu'elles étaient avant les séances pour des situations identiques en tout point (je pense notamment au boulot).
J'ai fait un petit résumé de mes trois premières séances Ici. J'y mentionne également mon avis relatif aux limites éventuelles de cette méthode.
Je peux vous conseiller également ce petit livre qui est basé sur l'EMDR (un peu sur l'EFT aussi). Alors ça ne remplace pas une séance avec un psy spécialisé "EMDR" mais ça peut être une première approche intéressante et surtout un bon complément entre les séances.

Spoiler:

Et pour finir...
Coucou Orangebleue

Dumnos a écrit:
Les schémas traumatiques liés aux parents on est beaucoup à en avoir et il y en a de toutes sortes. Alors c'est vrai que les gens ont tendance à les reproduire, ces schémas, même (surtout?) quand ils en ont conscience. Je vais répéter à peu près ce que j'ai mis sur un fil de présentation il y a quelques temps :
Nous ne sommes pas nos parents! Nous pouvons faire le choix d'être differents, le choix d'être NOUS! Donc faut arrêter d'avoir peur. Peur de recommencer les mêmes erreurs, les mêmes fautes. Soyons celui/celle que nous avons envie d'être! À nous d'écrire la suite de notre histoire...

Tout à fait vrai... je rajouterai que vouloir également faire l'opposé de ce que les parents faisaient aboutit souvent, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à un résultat pourtant identique...

Kingfisher a écrit:

très joli

Dumnos a écrit:Déjà j'ai envie de vous dire à toutes et tous Merci!
Ça fait du bien un fil comme celui-ci...

Bref, commencer une relation amoureuse par une amitié me semble, pour l'instant en tout cas, quelque chose de positif à bien des égards. Pour ce qui est du côté "confident/e" , je pense que c'est important d'avoir son cercle d'amis pour ça. Les raisons ayant déjà été évoqué. Ça n'empêche pas de se confier à l'autre dans le couple, mais avec parcimonie.

Personnellement, et je te rejoins une nouvelle fois Lorelei, l'EMDR a été d'une efficacité sur moi assez impressionnante ! Un peu comme si on m' enlevait une couche de crasse.
J'ai l'impression d'être, un peu, une nouvelle personne alors que j'ai encore quelques séances à faire. Je me suis retrouvé dans des situations où mes réactions ont été complètement différentes (en nettement mieux) de ce qu'elles étaient avant les séances pour des situations identiques en tout point (je pense notamment au boulot).

Je vous rejoins pour l'EMDR, c'est assez incroyable, la vitesse de travail et les émotions qui remontent à la surface : assez impressionnant même !
Pour l'amiiié, je vais creuser cette piste, car elle me semble sage et saine ! Merci

car ça c'est un peu nous, se défaire de notre ancienne peau, seul, pour avancer à découvert et forts

Coucou !

Je viens de voir que tu es sur la ville rose..! J'y passe régulièrement mais va vraiment falloir que je m'organise mieux pour arriver à m'y arrêter le temps d'un kawa avec le beau monde du coin ! ^^
C'était un passage en coup de vent ! Bonne ap' !

tellement de choses que je ne comprends pas, tellement de choses que je voudrais expliquer.. me souvenir de mon nom.. Qui suis-je ?

Beau non? Pour moi, elle synthétise tout : la méchanceté des autres parfois qui nous oppresse et cette peau neuve, qui nous va, décidément, à présent, tellement mieux !

Des bisous

Saxifrage* a écrit:Coucou !

Je viens de voir que tu es sur la ville rose..! J'y passe régulièrement mais va vraiment falloir que je m'organise mieux pour arriver à m'y arrêter le temps d'un kawa avec le beau monde du coin ! ^^
C'était un passage en coup de vent ! Bonne ap' !

ah ouiiiiiiiiiiiiiii !!! trop bien

.

Maureen31 a écrit:Qui suis-je ?

C'est la question fondamentale... que fais-je ici ? Quel est mon rôle ? Suis-je utile ? N'en sont que des déclinaisons.
Et la réponse n'est ni un mot ni une phrase, mais un chemin à parcourir.

Kingfisher a écrit:

Maureen31 a écrit:Qui suis-je ?

C'est la question fondamentale... que fais-je ici ? Quel est mon rôle ? Suis-je utile ? N'en sont que des déclinaisons.
Et la réponse n'est ni un mot ni une phrase, mais un chemin à parcourir.

Kingfisher a écrit:

Maureen31 a écrit:Qui suis-je ?

C'est la question fondamentale... que fais-je ici ? Quel est mon rôle ? Suis-je utile ? N'en sont que des déclinaisons.
Et la réponse n'est ni un mot ni une phrase, mais un chemin à parcourir.

D'ailleurs j'en suis à plus de 160 pages de présentation sans y avoir encore répondu !!
Mais ze suis pas très rapide à la comprenette…

Saxifrage* a écrit:

Kingfisher a écrit:Blablah

D'ailleurs j'en suis à plus de 160 pages de présentation sans y avoir encore répondu !!
Mais ze suis pas très rapide à la comprenette…

Tsss tsss ! Ne sois pas si dure envers toi-même ! Et ton avatar est AUSSI un début de réponse !

Et ton avatar est AUSSI un début de réponse !

Faudrait peut-être que je remette ma grenouille !

Arfff... C'est vrai qu'elle met un peu de temps mais je trouve qu'elle a bien progressé.

Pas le fouet, pas le fouet, pas le fouet...
Plus sérieusement, Saxi, je trouve que tu as au contraire pas mal répondu à cette question (avec un peu d'aide des uns et des autres). Le fait que tu sois à l'écoute pour toi et pour les autres est une de tes grandes forces.
Reste le "Qui serai-je?" , et ça c'est en grande partie à toi d'écrire la réponse par ton travail intérieur quotidien... Et étrangement... Je ne suis pas inquiet.

Mais non j'avais mis un lien sur YouTube et ça me l'a enlevé. Là vous comprenez rien à mes phrases ... Pfff

Pfff si... Vous avez été productif j'avais pas vu que c'était plus haut !!!!!! Ralala

Vous êtes trop mignons d'amour

Pourquoi vous êtes pas tous sur Toulouse ? On aurait été boire une bonne bière fraiche ??