D'où vient le déclic ? (compréhension / acceptation des rayures)

Depuis tout petit, mes parents ont fait de leur mieux pour m'expliquer qui j'étais et m'aider à accepter mon fonctionnement atypique.
Cependant , j'étais dans le déni de moi même, de mes valeurs, de mes émotions, et de mes rayures.

Puis au fur et à mesure que je me suis pris des gamelles dans la vie, un élan de ras-le-bol m'a piqué à vif et m'a donné envie de chercher.
De là , m'est venu une furieuse passion pour la psycho : j'ai mis des mots sur mes blocages et ça m'a vraiment beaucoup aidé à "me retrouver"
(phobie sociale, dépendance affective, troubles anxieux, personnalité évitante, névrose, résignation, croyances limitantes etc.)

MAIS du coup, je me dis : chaque élément, petit à petit, à mené à un déclic.
Mais il n' y a pas eu "un" déclic, c'était subtil.

Par contre, quand j'ai lu le livre de Jeanne Sciaud Facchin pour la première fois, et quand j'ai regardé une vidéo sur youtube qui parlait de zèbre, là oui, j'ai ressentit un vrai déclic.
Comme j'aime à le dire, j'ai pour la première fois, été appelé par mon vrai nom. Je ne pouvais pas me reconnaitre seul, il fallait que quelqu'un me nomme pour que je me reconnaisse.
J'étais pas obligé de lire un bouquin , je pouvais aussi faire saint jaques de compostelle par exemple : c'est en voyageant que notre esprit grandit de ses nouvelles expériences. Ainsi, j'aurais dépassé un peu mes conditionnements, mais pas encore assez (pas assez voyagé).

On peut dire que chacun est unique mais que les processus psychologiques sont quand même assez identique chez tous les humains.
Qu'est ce qui a produit le déclic chez vous ?

Pensez vous qu'il y ai une procédure à proposer ?

On peut dire que chacun est unique mais que les processus psychologiques sont quand même assez identique chez tous les humains.

C'est amusant, c'est un peu ce que je bredouillais en te répondant sur l'autre fil.

la rencontre dans la vraie vie de vraies zèbres, pas des impostures comme on peut en trouver partout. Les impostures, tu les vois de loin, ils sont lâches et cruels et narcissiques (et jaloux.ouses)
Les vrais, ça fait comme un éclair dans le regard, on se parle comme si on se connaissait depuis toujours et tout va plus vite.