Café broyé
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Re: Café broyé
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La consommation ostentatoire du néant?Oui, ça a un sens très clair, qui est en lien avec sa thèse-phare, que le titre la société du spectacle résume, mais mal.
Exemples : acheter cher des fringues de mauvaise qualité mais à la mode ou d'une marque à la mode uniquement pour les arborer et montrer son appartenance à un groupe. Lire Closer ou regarder des émissions de télé-réalité et (pour) en parler.
Aller en vacances dans un endroit qui est censé faire rêver, se prendre en photo et les poster sur les réseaux sociaux au bord d'une piscine, dans un hôtel international sans âme, et dans des sites touristiques pour lesquels on n'a aucun intérêt autre que d'offrir un décor à ses vacances et une justification extérieure à sa migration forcée, voulue par d'autres.
Barthes en parle dans Mythologies, je me souviens du salon de l'auto, et de la bien nommée cuisine spectaculaire.
Dernière édition par Lorelei le Lun 24 Juin 2019 - 23:05, édité 1 fois
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Café broyé
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Quand la philosophie nous mène dans l'ornière, c'est une dystraction.Hortense, je me demande si tu n'as pas une (grande?) difficulté avec une abstraction trop grande dans les mots, donc avec une métaphore, une analogie, une image, l'attribution d'un sentiment à une chose par glissement de proximité, bref avec énormément de procédés littéraires en usage dans la poésie comme avec l'inévitable conceptualisation de la philosophie.
Il semble que le sens t'échappe lorsque les mots ne se rapportent pas suffisamment à des objets concrets ou à des associations de termes concrets et abstraits qui te sont déjà familières, voire éprouvées.
Dernière édition par Lorelei le Lun 24 Juin 2019 - 23:15, édité 1 fois
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Café broyé
Narkyss: Oups, humour ? Où ?
Qu'est-ce qui n'est pas vrai ? Voilà bien une matière où le langage sert à se détacher de la réalité, à embrouiller l'autre, sous prétexte de communiquer. Une matière qui sert à former de grands orateurs, ceux là même qui défendront les pires ordures quand ils feront une belle carrière d'avocat, ou qui grimperont au sommet de l'échelle politique.
Bras de fer langagier pour anéantir l'autre et prendre le pouvoir. Qui a dit que l'humanité avait fait un bon en avant (un bon positif, pacifiste) quand le langage a été inventé ? Si le langage est un outil puissant, il sert surtout à détruire.
Lorelei: pourquoi donc choisir ces mots là ?
Qu'est-ce qui n'est pas vrai ? Voilà bien une matière où le langage sert à se détacher de la réalité, à embrouiller l'autre, sous prétexte de communiquer. Une matière qui sert à former de grands orateurs, ceux là même qui défendront les pires ordures quand ils feront une belle carrière d'avocat, ou qui grimperont au sommet de l'échelle politique.
Bras de fer langagier pour anéantir l'autre et prendre le pouvoir. Qui a dit que l'humanité avait fait un bon en avant (un bon positif, pacifiste) quand le langage a été inventé ? Si le langage est un outil puissant, il sert surtout à détruire.
Lorelei: pourquoi donc choisir ces mots là ?
Invité- Invité
Re: Café broyé
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Hortense : parce qu'ils expriment sa pensée, sa vision, son sentiment, son ressenti.Que penses-tu de ce que j'ai ajouté plus haut?
P.S. L'art de l'enfumage, ou, pire, une expression absconse pour être pris(e) (oui je pense à Julia Kristeva) au sérieux alors que le propos est intelligent mais pourrait s'exprimer bien plus clairement et simplement, cela n'existe que trop! J'ai été obligée d'en lire...
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Café broyé
Lorelei a écrit:.La consommation ostentatoire du néant?
Oui, ça a un sens très clair, qui est en lien avec sa thèse-phare, que le titre la société du spectacle résume, mais mal.
Exemples : acheter cher des fringues de mauvaise qualité mais à la mode ou d'une marque à la mode uniquement pour les arborer et montrer son appartenance à un groupe. Lire Closer ou regarder des émissions de télé-réalité et (pour) en parler.
Aller en vacances dans un endroit qui est censé faire rêver, se prendre en photo et les poster sur les réseaux sociaux au bord d'une piscine, dans un hôtel international sans âme, et dans des sites touristiques pour lesquels on n'a aucun intérêt autre que d'offrir un décor à ses vacances et une justification extérieure à sa migration forcée, voulue par d'autres.
Barthes en parle dans Mythologies, je me souviens du salon de l'auto, et de la bien nommée cuisine spectaculaire.
Moi je pousserais même plus loin : contempler des œuvres d'art et se mettre en avant par une connaissance, lire le journal, "s'informer" pour en parler, bavarder, etc etc.
Ce n'est pas tellement du spectacle que je dirais, plutôt du "paraître", et je mets entre guillemet car j’inclurais bien ça dans une dimension plus élargie, qui rejoint l'ennuie donc.
Qui touche toutes les couches de la société et déborde largement sur notre quotidien, bien plus que nous n'osons le penser, et que nous n'osons nous concerner nous-même.
Sur ce, je retourne regarder X-men.
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Re: Café broyé
Je suis assez d’accord avec Hortense, et je me méfie beaucoup des gens qui emploient des gros mots. Dans le lot y’a des honnêtes, mais pour combien d’enfumeurs ?
Chuna- Messages : 22222
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Re: Café broyé
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lol NarkyssOui, bien entendu, tous ces aspects aussi, c'est bien la thèse de Debord qui touche à des questions existentielles fondamentales comme à une écologie fondamentale.
L'ennui ne concerne pas tout le monde. Il y a différentes manières d'être, ce qui est fascinant. Dominique Lussan parle de 4 "lignes d'être", ça m'avait parlé en l'écoutant et je m'étais pleinement reconnue dans une, et j'ai pu mieux comprendre une amie en particulier et d'autres personnes en général. J'aime beaucoup son approche, l'idée que selon notre état intérieur, nous ressentons différemment cette manière d'être fondamentale, en positif ou négatif.
Chuna : Il y a des enfumeurs, mais il sont difficiles à distinguer de la cohorte des médiocres. Un enfumeur est assez intelligent pour faire semblant, un médiocre n'a tout simplement rien d'intelligent à dire, mais peut le dire avec un vocabulaire disciplinaire qui n'est pas accessible à tous. Seul quelqu'un maîtrisant un minimum ce vocabulaire peut en général démasquer la nullité ou la manipulation dans le propos.
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Café broyé
Lorelei a écrit:.lol Narkyss
Oui, bien entendu, tous ces aspects aussi, c'est bien la thèse de Debord qui touche à des questions existentielles fondamentales comme à une écologie fondamentale.
L'ennui ne concerne pas tout le monde. Il y a différentes manières d'être, ce qui est fascinant. Dominique Lussan parle de 4 "lignes d'être", ça m'avait parlé en l'écoutant et je m'étais pleinement reconnue dans une, et j'ai pu mieux comprendre une amie en particulier et d'autres personnes en général. J'aime beaucoup son approche, l'idée que selon notre état intérieur, nous ressentons différemment cette manière d'être fondamentale, en positif ou négatif.
Je préfère la piste de l'ennui et de la présence.
Qu'il serait vécu "selon notre état intérieur", serait totalement compatible avec cette idée.
L'ennui, c'est je crois, ce qui nous rapporte à la présence ou "l'inquiétude", certain, ne sachant disposer d'aucun "vie intérieure" ne serait pas en mesure de le supporter disons, certains trouverons toujours de quoi s'occuper, se divertir. Et cela peut se faire aussi bien façon snob que beauf, selon milieu culturel et patati.
L'ennui nous rapporterait vers le ce quoi l'on fuit.
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Re: Café broyé
Sinon, X-men c'est complètement con.
Tellement humain.
"Attends je vais t'aider même si t'en as pas envie, mais si, mais si, c'est pour ton bien"
Mais fout lui la paix ! au lieu de faire chier et de faire craquer tout le monde.
Tellement humain.
"Attends je vais t'aider même si t'en as pas envie, mais si, mais si, c'est pour ton bien"
Mais fout lui la paix ! au lieu de faire chier et de faire craquer tout le monde.
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Re: Café broyé
"Jean a perdu le contrôle"
Oui voilà, c'est l'autre, c'est pas parce que vous la traquez et la laissez pas cinq minutes seule en voulant la ramener de force qu'elle a craqué !
Ah les bon sentiments humains j'te jure, parfois y'a rien de pire pour foutre la merde et le chaos.
Oui voilà, c'est l'autre, c'est pas parce que vous la traquez et la laissez pas cinq minutes seule en voulant la ramener de force qu'elle a craqué !
Ah les bon sentiments humains j'te jure, parfois y'a rien de pire pour foutre la merde et le chaos.
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Re: Café broyé
Chuna a écrit:Je suis assez d’accord avec Hortense, et je me méfie beaucoup des gens qui emploient des gros mots. Dans le lot y’a des honnêtes, mais pour combien d’enfumeurs ?
J'aimerais ça pouvoir employer des gros mots , mais la censure veille
St'ban- Messages : 10478
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Re: Café broyé
Narkyss a écrit:"Jean a perdu le contrôle"
Oui voilà, c'est l'autre, c'est pas parce que vous la traquez et la laissez pas cinq minutes seule en voulant la ramener de force qu'elle a craqué !
Ah les bon sentiments humains j'te jure, parfois y'a rien de pire pour foutre la merde et le chaos.
Encore un exemple de ce qui arrive quand les parents n'écoutent pas leur fille.
J'ai trouvé le professeur complètement stupide, il ne m'avait pas laissé ce souvenir.
Re: Café broyé
Bof.
Sinon Lorelei, je pensais aussi à la fascination. Le spectacle finalement offre une fascination.
Ne serait-ce pas d'une sorte d'hypnose générale finalement, ce dont parle Debord ?
Mais cela reviendrait donc à dire qu'il y un "laissé" de quelque chose, un oubli.
Et j'aurais bien envie de revenir à l'être.
Mais je me dis aussi, finalement, n'avons-nous pas quelque part toujours été dans le spectacle, la fascination, l'aliénation et l'hypnose jusqu'a "l'auto-hypnose".
Nous sommes des enfants de l'imaginaire disait Ortega Y Gasset, et je crois, que notre tendance, est de repousser cet "imaginaire", cette hypnose, cette fascination, en dehors de nous même, projeté à l'extérieur. Comme ces enchaînés, qui, fascinés par un mur d'ombre, ne peuvent s'en soustraire.
Il y a de la magie, de la beauté, du fascinant, de la sorcellerie si l'on veut en nous, mais nos regards se portent bien souvent trop en dehors.
Ou bien se coupent, ne voyant que la surface de ce qu'il nommerons irrationalité etc...et projetterons eux-aussi leurs ombres à la manière d'une autre fascination, perverse parfois, fascinés quand même.
Sinon Lorelei, je pensais aussi à la fascination. Le spectacle finalement offre une fascination.
Ne serait-ce pas d'une sorte d'hypnose générale finalement, ce dont parle Debord ?
Mais cela reviendrait donc à dire qu'il y un "laissé" de quelque chose, un oubli.
Et j'aurais bien envie de revenir à l'être.
Mais je me dis aussi, finalement, n'avons-nous pas quelque part toujours été dans le spectacle, la fascination, l'aliénation et l'hypnose jusqu'a "l'auto-hypnose".
Nous sommes des enfants de l'imaginaire disait Ortega Y Gasset, et je crois, que notre tendance, est de repousser cet "imaginaire", cette hypnose, cette fascination, en dehors de nous même, projeté à l'extérieur. Comme ces enchaînés, qui, fascinés par un mur d'ombre, ne peuvent s'en soustraire.
Il y a de la magie, de la beauté, du fascinant, de la sorcellerie si l'on veut en nous, mais nos regards se portent bien souvent trop en dehors.
Ou bien se coupent, ne voyant que la surface de ce qu'il nommerons irrationalité etc...et projetterons eux-aussi leurs ombres à la manière d'une autre fascination, perverse parfois, fascinés quand même.
Invité- Invité
Re: Café broyé
http://www.eris-perrin.net/2014/11/la-fascination.html
Et ça me fait penser et me renvoie aussi à l'idée d'archétype Jungien.
Et ça me fait penser et me renvoie aussi à l'idée d'archétype Jungien.
Invité- Invité
Re: Café broyé
- Spoiler:
- Chuna : Il y a des enfumeurs, mais il sont difficiles à distinguer de la cohorte des médiocres. Un enfumeur est assez intelligent pour faire semblant, un médiocre n'a tout simplement rien d'intelligent à dire, mais peut le dire avec un vocabulaire disciplinaire qui n'est pas accessible à tous. Seul quelqu'un maîtrisant un minimum ce vocabulaire peut en général démasquer la nullité ou la manipulation dans le propos.
J’en ai croisé quelques uns ici. Qd j’avais vraiment pas confiance en moi, j’y comprenais rien, et je me disais que j’etais Vraiment con.
Aujourd’hui j’ai compris qu’il y avais des cons avec du vocabulaire. Bon, ça fait pas de moi qq1 de plus intelligent (je suis toujours aussi con) mais je me fais moins enfumer
Chuna- Messages : 22222
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Re: Café broyé
Mais carrément. T'as tout bon. Comme d'hab !Lorelei a écrit:Que penses-tu de ce que j'ai ajouté plus haut?
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Re: Café broyé
Bon, je vais encore faire trois litres de café, alors, si vous en voulez, servez vous, c'est dans la thermos (oui, je sais, je dis "la", parce que ça sous-entend "la bouteille thermos", en sachant que je devrais dire "la bouteille adiabatique" mais trop peu de gens comprendraient.
#moiaussijepeuxenmettrepleinlavuenonmais)
#moiaussijepeuxenmettrepleinlavuenonmais)
Invité- Invité
Re: Café broyé
Hortense a écrit:Bon, je vais encore faire trois litres de café, alors, si vous en voulez, servez vous, c'est dans la thermos (oui, je sais, je dis "la", parce que ça sous-entend "la bouteille thermos", en sachant que je devrais dire "la bouteille adiabatique" mais trop peu de gens comprendraient.
#moiaussijepeuxenmettrepleinlavuenonmais)
Un expresso et un
"la bouteille Thermos" ca me va, pourquoi vouloir faire compliqué quand on peut faire simple
St'ban- Messages : 10478
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Café broyé
Pour les gros mots, St'ban. Il parait que tu aimes ça, en plus.
Je vous mets un chocolat, avec l'expresso ou le café à diabétique. Et puis un petit biscuit aux amandes (sans sucre, pour Orto).
Je vous mets un chocolat, avec l'expresso ou le café à diabétique. Et puis un petit biscuit aux amandes (sans sucre, pour Orto).
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Café broyé
Hortense a écrit:Pour les gros mots, St'ban. Il parait que tu aimes ça, en plus.
Je vous mets un chocolat, avec l'expresso ou le café à diabétique. Et puis un petit biscuit aux amandes (sans sucre, pour Orto).
- Spoiler:
- oui les gros mots a partir de 10 octets
Dernière édition par St'ban le Mar 25 Juin 2019 - 12:51, édité 1 fois
St'ban- Messages : 10478
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Re: Café broyé
ortolan a écrit:Entre Nordistes et Belges, tu vas bien nous trouver des Spéculoos
Miam les speculoos
St'ban- Messages : 10478
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Re: Café broyé
ortolan a écrit: Un café adiabatique pour moi !
Avec quelques molécules de saccharose??
St'ban- Messages : 10478
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Re: Café broyé
Moi je crois que je vais prendre un peu d'acide acetylsalicilique. Et ce soir du tetrahydrocanabinol (nan c'est pour frimer)
Chuna- Messages : 22222
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ortolan- Messages : 13579
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St'ban- Messages : 10478
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Re: Café broyé
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J'espère qu'il reste du café dans la thermos adiabatique, aujourd'hui je suis preneuse! Une grande tasse. J'y tremperais bien des mini-florentins (sans chocolat!), mais je ne sais pas si la maison sert ça...
@Narkyss : je te vois creuser ton sillon avec plaisir depuis quelques semaines. Agréable de suivre ta pensée se déployer. .
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Café broyé
Je connais plus Florence pour ses géants (de l'Art) que pour ses minis...
Ou alors, est-ce l'amante cachée de Mickey l'Angelo ? Florentins à la menthe, c'est envisageable ?
Ou alors, est-ce l'amante cachée de Mickey l'Angelo ? Florentins à la menthe, c'est envisageable ?
Invité- Invité
Re: Café broyé
L'acide acétylsalicylique, j'évite, en raison du risque d'épistaxis (fréquents chez moi).
C12H22O11 aussi, j'évite, autant que faire se peut.
Certains jours, je me sens séparée du reste de l'humanité par une paroi de polyméthacrylate de méthyle. Comment la briser ?
J'ai repensé à cette difficulté avec les procédés littéraires... Je crois que ça tient pour partie aux souvenirs associés à la poésie. Les dimanches de baffes pour apprendre par coeur une poésie obligatoire, non choisie, non comprise, qu'il faudra réciter le lundi matin. Les cris, les pleurs, les larmes et autres procédés inefficaces à faire rentrer la leçon dans la caboche débile d'une bourrique... Peut-être davantage le mépris que les gestes, d'ailleurs... Il parait que le moteur de l'apprentissage, c'est le plaisir. La poésie est, chez moi, associée à la douleur.
Le "par coeur" (quelle drôle d'expression) m'a toujours écoeurée. J'aimais mieux retrouver par la logique. Mais quand il n'y a pas de logique, que fait-on ? Quand sur le papier sont versés des mots aussi mélangés que les notes de la musique contemporaine (je sens que Lorelei va réagir à ça aussi), immédiatement, le réflexe de rejet prend le dessus. La poésie, au lieu de me faire battre le coeur, a tendance à me le mettre au bord des lèvres (heureusement que je ne visualise pas le truc, parce que c'est un peu dégueulasse... en plus, ça n'est pas le coeur, c'est soit le cerveau, soit l'estomac... bref... passons...)
"La neige qui poudroie dans la solitude de notre enfance"... Cherchez pas... Vous trouverez pas mieux... (cf Kaamelott)
Eventuellement, si je suis de bonne humeur, l'absurdité ressentie pourra me mettre en joie (mieux vaut que l'auteur ne le sache pas). Plus rarement, je comprendrai une partie du discours et la musique des mots m'aidera à avaler le tout, et peut-être savourer un peu (sans reflux gastro-oesophagien associé). Mais disons que ça n'est pas le cas le plus fréquent.
Quant à la philo... Prenez des copies (de bac), faites en des copies, distribuez-les à plusieurs correcteurs, et comparez les notes... Inutile d'aller plus loin, je crois ?
@ Lorelei & Lamorak: je fais très bien les florentins. L'association caramel-fruits secs-chocolat a un effet boostant en cas de moral à zéro (j'avoue que si j'en avais, là, ça m'arrangerait). Par contre, c'est pas mal de boulot. Généralement, j'en prépare une fois pour les fêtes de fin d'année, au côté de diverses friandises à la pâte d'amande maison et d'écorces d'oranges confites (maison aussi). J'aimerais bien faire de l'angélique confite mais il faudrait que j'en plante (là, je sens que Lamorak va se régaler... à répondre... j'attends les vannes).
C12H22O11 aussi, j'évite, autant que faire se peut.
Certains jours, je me sens séparée du reste de l'humanité par une paroi de polyméthacrylate de méthyle. Comment la briser ?
J'ai repensé à cette difficulté avec les procédés littéraires... Je crois que ça tient pour partie aux souvenirs associés à la poésie. Les dimanches de baffes pour apprendre par coeur une poésie obligatoire, non choisie, non comprise, qu'il faudra réciter le lundi matin. Les cris, les pleurs, les larmes et autres procédés inefficaces à faire rentrer la leçon dans la caboche débile d'une bourrique... Peut-être davantage le mépris que les gestes, d'ailleurs... Il parait que le moteur de l'apprentissage, c'est le plaisir. La poésie est, chez moi, associée à la douleur.
Le "par coeur" (quelle drôle d'expression) m'a toujours écoeurée. J'aimais mieux retrouver par la logique. Mais quand il n'y a pas de logique, que fait-on ? Quand sur le papier sont versés des mots aussi mélangés que les notes de la musique contemporaine (je sens que Lorelei va réagir à ça aussi), immédiatement, le réflexe de rejet prend le dessus. La poésie, au lieu de me faire battre le coeur, a tendance à me le mettre au bord des lèvres (heureusement que je ne visualise pas le truc, parce que c'est un peu dégueulasse... en plus, ça n'est pas le coeur, c'est soit le cerveau, soit l'estomac... bref... passons...)
"La neige qui poudroie dans la solitude de notre enfance"... Cherchez pas... Vous trouverez pas mieux... (cf Kaamelott)
Eventuellement, si je suis de bonne humeur, l'absurdité ressentie pourra me mettre en joie (mieux vaut que l'auteur ne le sache pas). Plus rarement, je comprendrai une partie du discours et la musique des mots m'aidera à avaler le tout, et peut-être savourer un peu (sans reflux gastro-oesophagien associé). Mais disons que ça n'est pas le cas le plus fréquent.
Quant à la philo... Prenez des copies (de bac), faites en des copies, distribuez-les à plusieurs correcteurs, et comparez les notes... Inutile d'aller plus loin, je crois ?
@ Lorelei & Lamorak: je fais très bien les florentins. L'association caramel-fruits secs-chocolat a un effet boostant en cas de moral à zéro (j'avoue que si j'en avais, là, ça m'arrangerait). Par contre, c'est pas mal de boulot. Généralement, j'en prépare une fois pour les fêtes de fin d'année, au côté de diverses friandises à la pâte d'amande maison et d'écorces d'oranges confites (maison aussi). J'aimerais bien faire de l'angélique confite mais il faudrait que j'en plante (là, je sens que Lamorak va se régaler... à répondre... j'attends les vannes).
Invité- Invité
Re: Café broyé
Hortense a écrit:(là, je sens que Lamorak va se régaler... à répondre... j'attends les vannes).
Ma nature d'individu profondément maléfique m'empêchera bien évidemment de répondre pour cultiver le sentiment à la fois délicieux et infect de la frustration en toi. Ce qui est bien dommage car il est peu de chose plus jouissive que de planter un ange.
Invité- Invité
St'ban- Messages : 10478
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Re: Café broyé
Si tu plantes un ange, il va pousser ?
Sans le savoir, tu viens de me donner une clef (sur des évènements anciens) en parlant de "le sentiment à la fois délicieux et infect de la frustration en toi". C'est donc çaaaaaa !
Sans le savoir, tu viens de me donner une clef (sur des évènements anciens) en parlant de "le sentiment à la fois délicieux et infect de la frustration en toi". C'est donc çaaaaaa !
Invité- Invité
Re: Café broyé
Hortense a écrit:L'acide acétylsalicylique, j'évite, en raison du risque d'épistaxis (fréquents chez moi).
C12H22O11 aussi, j'évite, autant que faire se peut.
Certains jours, je me sens séparée du reste de l'humanité par une paroi de polyméthacrylate de méthyle. Comment la briser ?
J'ai repensé à cette difficulté avec les procédés littéraires... Je crois que ça tient pour partie aux souvenirs associés à la poésie. Les dimanches de baffes pour apprendre par coeur une poésie obligatoire, non choisie, non comprise, qu'il faudra réciter le lundi matin. Les cris, les pleurs, les larmes et autres procédés inefficaces à faire rentrer la leçon dans la caboche débile d'une bourrique... Peut-être davantage le mépris que les gestes, d'ailleurs... Il parait que le moteur de l'apprentissage, c'est le plaisir. La poésie est, chez moi, associée à la douleur.
Le "par coeur" (quelle drôle d'expression) m'a toujours écoeurée. J'aimais mieux retrouver par la logique. Mais quand il n'y a pas de logique, que fait-on ? Quand sur le papier sont versés des mots aussi mélangés que les notes de la musique contemporaine (je sens que Lorelei va réagir à ça aussi), immédiatement, le réflexe de rejet prend le dessus. La poésie, au lieu de me faire battre le coeur, a tendance à me le mettre au bord des lèvres (heureusement que je ne visualise pas le truc, parce que c'est un peu dégueulasse... en plus, ça n'est pas le coeur, c'est soit le cerveau, soit l'estomac... bref... passons...)
"La neige qui poudroie dans la solitude de notre enfance"... Cherchez pas... Vous trouverez pas mieux... (cf Kaamelott)
Eventuellement, si je suis de bonne humeur, l'absurdité ressentie pourra me mettre en joie (mieux vaut que l'auteur ne le sache pas). Plus rarement, je comprendrai une partie du discours et la musique des mots m'aidera à avaler le tout, et peut-être savourer un peu (sans reflux gastro-oesophagien associé). Mais disons que ça n'est pas le cas le plus fréquent.
Quant à la philo... Prenez des copies (de bac), faites en des copies, distribuez-les à plusieurs correcteurs, et comparez les notes... Inutile d'aller plus loin, je crois ?
Putain !!!!
Invité- Invité
Re: Café broyé
Il va pousser... un cri, oui.
Même dans mes maléfices, je suis éclairant, vois-tu.
Même dans mes maléfices, je suis éclairant, vois-tu.
Invité- Invité
Re: Café broyé
Hortense a écrit:Quant à la philo... Prenez des copies (de bac), faites en des copies, distribuez-les à plusieurs correcteurs, et comparez les notes... Inutile d'aller plus loin, je crois ?
Quant à ce point-là tout de même (je me permets de réagir suite à l'intervention de Narkyss) : sur quoi te fondes-tu, d'une part ?
Et quand bien même cela peut se vérifier en partie, ne crois-tu pas que cela interroge bien plus sur le niveau des correcteurs et leur qualification à corriger que sur la valeur de la discipline elle-même ?
Évaluer la philosophie elle-même est peut-être une question à poser, mais tous les raisonnements ne se valent pas pour autant.
Invité- Invité
Re: Café broyé
Dire que j'étais comme ça aussi avant, à parler de ça comme ça, que je ne savais pas.
Invité- Invité
Re: Café broyé
Lamorak: mais oui, ta lumière noire rend visible des pans entiers de ma triste vie. Reste à y mettre la magie blanche pour contrer toute cette... m...alédiction (?)
Narkyss: pareil, nous y voilà.
Au fait, je n'ai pas eu d'avis sur le site qui vend du tissu liège.
Pfff, vous écrivez en même temps que moi, je vais prendre du retard sur les réponses...
Narkyss: pareil, nous y voilà.
Au fait, je n'ai pas eu d'avis sur le site qui vend du tissu liège.
Pfff, vous écrivez en même temps que moi, je vais prendre du retard sur les réponses...
Invité- Invité
Re: Café broyé
Ca a été testé plusieurs fois (je n'ai pas de source sous la main, car je suis tarie). Je m'attendais à cet argument. N'empêche que ça ne donne pas envie d'y mettre son nez.Lamorak a écrit:Et quand bien même cela peut se vérifier en partie, ne crois-tu pas que cela interroge bien plus sur le niveau des correcteurs et leur qualification à corriger que sur la valeur de la discipline elle-même ?
Invité- Invité
Re: Café broyé
Hortense a écrit:
Narkyss: pareil, nous y voilà.
Pareil que quoi ? nous voilà où ?
Où es-tu donc Hortense ?!
Et non, non, non, ça n'a rien à voir avec les gifles et autre blocages que celui que de n'avoir pas pénétrés tes propres lacérations !
Oui Hortense, la poésie il faut la supporter, déjà il faut en lire avant de s'en faire un véritable avis.
Après oui, c'est de l'intériorité, donc de "l'émotionnel", et si pas capable, c'est pas la faute des gifles !
Moi aussi j'ai eu des bobos.
Et il faut faire le tri, parce que oui, le superficiel ça existe aussi.
Hortense a écrit:Au fait, je n'ai pas eu d'avis sur le site qui vend du tissu liège.
Crotte, zut !
J'ai déménagé, du voir la famille, du remonter pour travailler, je suis redescendue que vendredi et mon chat malade (mon bébé coincé chez le véto )
Et là j'ai trois semaines où je dois finir d'aménager, m'occuper du jardin, de mon esprit, de ma lenteur et je repars bosser.
Je verrais ça en automne, quand j'aurais plus à m'occuper du jardin et du dehors, ça remplacera.
Invité- Invité
Re: Café broyé
Où suis-je ? Bonne question...
Je parlais du mépris.
L'intériorité, l'émotionnel... si pas capable (ou trop capable pour pouvoir le supporter), où en est la cause ? Quel est le remède ?
Je parlais du mépris.
L'intériorité, l'émotionnel... si pas capable (ou trop capable pour pouvoir le supporter), où en est la cause ? Quel est le remède ?
Invité- Invité
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Café broyé
Hortense a écrit:où en est la cause ?
La peur ?
Hortense a écrit:Quel est le remède ?
La peur ?
Qu'en sais-je ! La tristesse ? La douleur ?
Ah il nous faudrait un Dieu, la place est disponible.
Invité- Invité
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