le vide, l'ennemi intérieur
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le vide, l'ennemi intérieur
Bonjour, je vous remercie pour votre attention
Ce n'est pas mon premier topic sur ce site où je viens de parler de mes problèmes, cette fois je crois avoir enfin cerné le nœud du bousin
J'ai 30 ans, je suis en couple depuis 3ans, mon métier ne me passionne pas mais me permet de vivre correctement, je sors peu, voit un peu de monde de temps en temps, je fais du sport. J'ai beaucoup pensé à changer de métier, à chercher à rencontrer plus de monde notamment des surdoués, bref des idées j'en ai à la pelle seulement ma motiv n'est plus là. Je ne sais pas démêler le vrai du faux quand à cette fameuse crise de la trentaine mais tout me lasse, j'en viens même à devenir nostalgique de l’époque où j'étais plus jeune et où je ressassais le passé. Là au moins je déprimais pour quelque chose, je savais pourquoi, donc ça finissait par passer, je laissais couler. Aujourd'hui quand je vois que même ma libido tend à diminuer je commence à me poser de vraies questions.
Le problème c'est que quoi que j'entreprenne à partir de maintenant (nouveau projet pros, rencontres de futurs amis, sexualité qui revient, etc...) la combativité ne peut pas être une option. Personne ne niera que sans gnaque, on ne fait pas grand chose à part se laisser vivre en se regardant le nombril. Seulement là ce vide existentiel, je n'en peux plus, c'est un véritable parasite, mort de la créativité, ça me bloque même pour écrire. Au bout d'un moment j'en ai un peu marre, c'est comme une colloque avec un gars qui foutrait jamais rien à part salir l'appartement. Je veux bien lutter pendant un moment mais là lutter contre soi à se forcer à se trouver des raisons de se lever le matin ça soûle un peu
Je voulais savoir est ce qu'on sort jamais de ce vide de la vie? C'est possible au bout d'un moment qu'il ne soit juste plus là? Existe-t-il des traitements médicamenteux qui lui font face, l'éjectent de votre tête, sans dégager au passage toute créativité, libido, et initiative de votre tête? Un traitement qui ne vous transforme pas en zombie? Que faire d'une telle absence d"enthousiasme?
Ce n'est pas mon premier topic sur ce site où je viens de parler de mes problèmes, cette fois je crois avoir enfin cerné le nœud du bousin
J'ai 30 ans, je suis en couple depuis 3ans, mon métier ne me passionne pas mais me permet de vivre correctement, je sors peu, voit un peu de monde de temps en temps, je fais du sport. J'ai beaucoup pensé à changer de métier, à chercher à rencontrer plus de monde notamment des surdoués, bref des idées j'en ai à la pelle seulement ma motiv n'est plus là. Je ne sais pas démêler le vrai du faux quand à cette fameuse crise de la trentaine mais tout me lasse, j'en viens même à devenir nostalgique de l’époque où j'étais plus jeune et où je ressassais le passé. Là au moins je déprimais pour quelque chose, je savais pourquoi, donc ça finissait par passer, je laissais couler. Aujourd'hui quand je vois que même ma libido tend à diminuer je commence à me poser de vraies questions.
Le problème c'est que quoi que j'entreprenne à partir de maintenant (nouveau projet pros, rencontres de futurs amis, sexualité qui revient, etc...) la combativité ne peut pas être une option. Personne ne niera que sans gnaque, on ne fait pas grand chose à part se laisser vivre en se regardant le nombril. Seulement là ce vide existentiel, je n'en peux plus, c'est un véritable parasite, mort de la créativité, ça me bloque même pour écrire. Au bout d'un moment j'en ai un peu marre, c'est comme une colloque avec un gars qui foutrait jamais rien à part salir l'appartement. Je veux bien lutter pendant un moment mais là lutter contre soi à se forcer à se trouver des raisons de se lever le matin ça soûle un peu
Je voulais savoir est ce qu'on sort jamais de ce vide de la vie? C'est possible au bout d'un moment qu'il ne soit juste plus là? Existe-t-il des traitements médicamenteux qui lui font face, l'éjectent de votre tête, sans dégager au passage toute créativité, libido, et initiative de votre tête? Un traitement qui ne vous transforme pas en zombie? Que faire d'une telle absence d"enthousiasme?
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: le vide, l'ennemi intérieur
Hello,
Je souffre un peu des mêmes symptômes que toi, un p***n de vide dans mon existence.
A cela s'ajoute une forme de "fuite" énergétique, qui fait que le fait d'entreprendre des choses me demande une énergie de dingue.
A ce jour, je n'ai plus l'énergie de tenir mon appartement propre, plus l'énergie de me faire à manger, plus l'énergie de faire des choses qui me plaisent (répéter la guitare, projets de romans à l'abandon). Je concentre ce qui me reste sur mon travail, mais passe parfois des demi-journées entières à procrastiner. Je pense friser un état de burn-out.
J'en suis actuellement à ce niveau dans mes réflexions :
-> faire des choses qui font sens, qui donnent du sens (je me suis inscrit dans une démarche spirituelle, initiatique, même si le début du chemin est presque trop "simple" ou "calme" ou "pas assez profond" pour moi),
-> passer d'un stade "réceptif" (je ressens les émotions, les idées, les impressions, les humeurs des autres, à un niveau hypersensible) à un stade "émetteur" (je crée, je fais, j'agis, j'extériorise ce que je sens à l'intérieur) ; en gros arrêter de recevoir et ressentir, et au contraire faire sortir à l'extérieur mon énergie intérieure,
-> poser des bases structurantes, des limites, un cadre (et c'est le point le plus dur pour moi : je ne suis pas sûr de mon projet de vie, donc pas moyen de trouver ou confirmer mon logement, mon cadre de vie),
-> remplacer la "mauvaise fatigue" par de la "bonne" fatigue (ce qui doit arriver naturellement si j'arrive à faire des choses, plutôt que les "recevoir").
-> ne pas avoir peur du vide, de la vacuité. Le vide est un espace nécessaire pour créer, s'incarner, exister. Mais nous ne devons pas bloquer nos intentions ou nos désirs dans ce vide, car on s'expose au risque de tomber dans un puits sans fond (genre tonneau de Diogène). Et le risque de dériver sur une addiction consacrée à remplir ce tonneau (en vain, forcément - pour ma part, la nourriture).
Je t'invite par exemple à te pencher sur le vide vu par les civilisations orientales, qui n'en font pas quelque chose de "vide" justement, de négatif. Ce n'est pas pour rien que le "zéro" a été importé depuis l'Inde par les mathématiciens arabes tandis que l'occident "stagnait" d'une certaine façon (relative hein) pour ne pas connaître ce concept.
Je ne sais pas si mes élucubrations te parlent... ?
Ah et je t'invite à regarder sur Tontube : "Et tout le monde s'en fout - le désir sexuel".
Je souffre un peu des mêmes symptômes que toi, un p***n de vide dans mon existence.
A cela s'ajoute une forme de "fuite" énergétique, qui fait que le fait d'entreprendre des choses me demande une énergie de dingue.
A ce jour, je n'ai plus l'énergie de tenir mon appartement propre, plus l'énergie de me faire à manger, plus l'énergie de faire des choses qui me plaisent (répéter la guitare, projets de romans à l'abandon). Je concentre ce qui me reste sur mon travail, mais passe parfois des demi-journées entières à procrastiner. Je pense friser un état de burn-out.
J'en suis actuellement à ce niveau dans mes réflexions :
-> faire des choses qui font sens, qui donnent du sens (je me suis inscrit dans une démarche spirituelle, initiatique, même si le début du chemin est presque trop "simple" ou "calme" ou "pas assez profond" pour moi),
-> passer d'un stade "réceptif" (je ressens les émotions, les idées, les impressions, les humeurs des autres, à un niveau hypersensible) à un stade "émetteur" (je crée, je fais, j'agis, j'extériorise ce que je sens à l'intérieur) ; en gros arrêter de recevoir et ressentir, et au contraire faire sortir à l'extérieur mon énergie intérieure,
-> poser des bases structurantes, des limites, un cadre (et c'est le point le plus dur pour moi : je ne suis pas sûr de mon projet de vie, donc pas moyen de trouver ou confirmer mon logement, mon cadre de vie),
-> remplacer la "mauvaise fatigue" par de la "bonne" fatigue (ce qui doit arriver naturellement si j'arrive à faire des choses, plutôt que les "recevoir").
-> ne pas avoir peur du vide, de la vacuité. Le vide est un espace nécessaire pour créer, s'incarner, exister. Mais nous ne devons pas bloquer nos intentions ou nos désirs dans ce vide, car on s'expose au risque de tomber dans un puits sans fond (genre tonneau de Diogène). Et le risque de dériver sur une addiction consacrée à remplir ce tonneau (en vain, forcément - pour ma part, la nourriture).
Je t'invite par exemple à te pencher sur le vide vu par les civilisations orientales, qui n'en font pas quelque chose de "vide" justement, de négatif. Ce n'est pas pour rien que le "zéro" a été importé depuis l'Inde par les mathématiciens arabes tandis que l'occident "stagnait" d'une certaine façon (relative hein) pour ne pas connaître ce concept.
Je ne sais pas si mes élucubrations te parlent... ?
Ah et je t'invite à regarder sur Tontube : "Et tout le monde s'en fout - le désir sexuel".
Invité- Invité
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