Ici, postez les choses qui vous ont aidé, vos solutions

Vous êtes chaleureusement invités à déposer ici, dans le pot commun des solutions (trucs positifs constructifs qui font avancer... ou apprécier le sur-place ) :

• les choses qui vous ont aidé à résoudre un problème, surmonter une difficulté, vous épanouir, franchir des étapes, aimer la vie...
  
• les choses qui marchent pour vous, qui vous aident au quotidien à contourner les pièges, à tirer le meilleur du monde...
  
• vos trucs et astuces, vos recettes de grand-mère... ou vos simples pistes prometteuses.
  

Venir partager votre expérience personnelle, avec l'espoir qu'elle pourra inspirer autrui. Ou pas
Dire les choses que vous avez comprises et comment vous avez fait pour les réaliser, les comprendre, et surtout les intégrer vraiment.
Citer des phrases ou des livres qui ont eu un effet positif sur vous.
Etc...

Ah aussi : des solutions, il y en a déjà plein de parsemées dans le forum. Alors je laisse leurs auteurs voir s'ils ont envie de mettre ici des pointeurs vers leurs posts (avec extraits alléchants ?), qui permettraient à ce sujet de se transformer en fil conducteur, en visite guidée du forum selon la thématique des pistes prometteuses.

Je ne sais pas ce qui m'arrive, je dois être un peu malade , mais je ne vais pas être contre pour une fois

Tout est encore très loin d'être parfait, mais il y a déjà une nette amélioration par rapport à quelques mois auparavant, que je pense que ça vaut le coup de venir en en parler un peu.

Ca a déjà été de réussir à prendre de bonne décisions. D'arrêter de me croire capable de tout faire tout seul, et d'accepter le fait d'avoir besoin d'aide. D'avoir été capable de prendre la décision d'aller chercher cette aide. D'accepter que des gens puissent vouloir m'aider de la même manière que je serais prêt à aider n'importe qui.
De commencer à me rapprocher de moi aussi. D'accepter d'être aussi, ce petit être tout fragile, tout délicat, tout plein d'amour, tout naïf, tout heureux de vivre, tout vivant, tout curieux, tout sensible, et qui était enfermé dans une prison dorée, protégé du monde exterieur, protégé de ses réactions, protégé par tout un tas de barrières, mais qui n'était pas protégé de lui même, et qui avait aussi besoin s'exprimer, de liberté d'ouvrir ses ailes quite à se les bruler, qui avait besoin de tendresse, de douceur, d'amour, de confiance, d'assurance, d'acceptance, de volonté, et qui n'en pouvait plus de se battre quelque part contre lui-même pour s'éviter les désillusions, se protéger jusqu'à s'enfermer à double tour, et s'interdire tout ce dont il avait besoin.
D'avoir trouvé quelque part des miroirs, des gens capables de me renvoyer des images de moi, que je ne pouvais/voulais plus/pas voir. D'avoir trouver des gens en qui je puisse faire confiance, à qui je puisse raconter des choses qui n'arrêtaient pas de tourner dans ma tête, d'avoir pu laisser voir à quelqu'un des parties de moi que je gardais enfermées.
D'être capable d'accepter que qui je suis peut avoir de la valeur, possiblement plus que ce que je laisse paraitre. D'accepter d'être et de laisser paraitre celui qui est enfoui. D'accepter les choses positives qui sont aussi en moi.

Je ne suis pas sur que tout aie sa place ici (sur ce post) mais bon voilà, si vous n'êtes pas content, je suis contre
J'espère au moins avoir été clair, car une relecture gacherait tout

PY a écrit:une relecture gacherait tout

Effectivement, je suis contre !

venir par ici... ça, ça m'a aidée. A renoncer à être toujours en façade la fille forte et inaltérable qu'ils voulaient que je sois, à accepter d'être au grand jour ce que je suis au fond. C'est tout un ensemble de choses, au même moment... Venir ici, et puis vous rencontrer en vrai pour certain(e)s. Quitter la vie que je n'aimais pas, la vie insupportable de normalité que j'essayais de construire pour être comme tous les gens. Le bilan psycho ensuite m'a aidée aussi à cesser de me dire que j'étais dingue. Et la lecture d'un bouquin de Christophe André (les états d'âmes). Je commence à avancer sur un nouveau chemin, et je m'y sens si bien... Merci d'ailleurs aux Z du sud (je pense en particulier à MonkeyDLuffy, Jeccia, JeanLouis, Elenius, Lenski, Lorève, Mathilde) votre rencontre initiale a été déterminante (merci aussi pour tous les moments que nous avons passé ensemble par la suite). Merci à tous ceux aussi que je croise sur ce forum et dont les paroles font écho en moi comme si nous étions tous les petits morceaux d'une même entité (Morgane, Torcol, Nicoco, ceux qui sont partis... entre autres... pour ne pas faire un post de huit pages ...)
Dire merci m'aide. Oser vous dire que je vous aime aussi (tellement de gens réservent ça au seul être "aimé" au sens charnel, et je trouve ça tellement dommage). collectif tiens, dans ma grande bonne humeur matinale.

Ce qui m'a aidé : une chanson écrite par quelqu'un qui est devenu une très bonne amie et chantée par une autre amie. Cette chanson s'appelle "Juliette" et elle parle d'une jeune fille boulimique qui se cache derrière ces kilos. Je l'ai entendu il y a 2 ans pour la première fois, elle a été le déclic et comme me l'a rappelé une fois Marie Guerraz (la chanteuse) "l'essentiel est invisible pour les yeux". Cette chanson et cette citation me permettent d'avancer quand l'image que me renvoie le miroir est un peu trop difficile à supporter.
Elles m'ont donné le courage de me regarder en face et de commencer à réorienter ma vie, à arrêter de cacher mon petit moi derrière une apparence trompeuse (être, paraître ou disparaître, telle est la question, n'est ce pas Nicoco ?)
Bonne année à tous

J'aime beaucoup ton message PY.
Ca a été un peu la même chose pour moi.

Accepter que tout seul on n'y arrive pas.
Avoir de l'indulgence pour soi, ce qui ne veut pas dire non plus céder à la facilité, mais commencer par accepter ce qu'on est et voir que ça n'a pas que des mauvais côtés.
Et puis demander de l'aide....

Ce qui m'a paru étrange, c'est qu'à partir de ce moment-là, j'ai commencé à rencontrer les gens qu'il fallait au moment où il le fallait...

Waowww, je suis partie hier soir en laissant ce nouveau sujet vide, comme une petite chaussette timide accrochée à la cheminée, et ce matin, que vois-je ? Plein de cadeaux scintillants ! Finalement j'adore Noël, merci !!      

Pierre-Yves, tu n'imagines pas comme le simple fait que tu dises ne pas être contre me fait plaisir. Ca c'est un sacré cadeau . Et pour le reste du message, surtout stp ne touche à rien, il est parfait

Éléa, merci de nous montrer l'exemple avec tes mercis
Blog de Christophe André : Psycho Actif.

Merci Bichou92, merci Vega.

Oui, c'est un beau cadeau Merci à vous qui avez osé

avec plaisir

Vega a écrit:J'aime beaucoup ton message PY.
Ca a été un peu la même chose pour moi.

Accepter que tout seul on n'y arrive pas.
Avoir de l'indulgence pour soi, ce qui ne veut pas dire non plus céder à la facilité, mais commencer par accepter ce qu'on est et voir que ça n'a pas que des mauvais côtés.
Et puis demander de l'aide....

Ce qui m'a paru étrange, c'est qu'à partir de ce moment-là, j'ai commencé à rencontrer les gens qu'il fallait au moment où il le fallait...

oh, oui, j'ai beaucoup aimé ton message PY...je suis touchée par ce que tu exprimes et la clarté avec laquelle tu le fais. Comme je vous rejoins, toi et Vega...
oui, Vega, moi aussi je trouve drôle de n'avoir cessé de rencontrer sur le chemin "les gens qu'il fallait au moment où il fallait", quelquechose qui remet un peu de synchro dasn tout ce bordel, ce brouillard...et sentir à nouveau le soleil... j'ai traîné un état de convalescente après, debout, mais les jambes légèrement flageolantes...et puis les forces reviennent à petit...et après, ça devient carrément BON! ....
ce qui m'a aidé a été sans conteste de m'ouvrir, de ne plus me mentir, de me décentrer, de devenir bienveillante avec moi avant toute chose...prendre conscience de mes goûts, mes couleurs, mes besoins...
ce qui m'a aidé c'est d'avoir pu pleurer tout ce que j'avais à pleurer de profond, comme un deuil...
ce qui m'a aidé ce sont les décisions que j'ai su prendre pour être enfin moi-même, aussi difficiles ont-elles été et même si elles m'ont laissée au bord du vide...
ce qui m'a aidé c'est d'avoir fini par accueillir ce vide, dans sa totalité...pour pouvoir enfin me remplir à nouveau...d'une vie qui me ressemble vraiment
ce qui m'a aidé ce sont les personnes bienveillantes qui ont jalonné ce chemin difficile, des proches, des inconnus, des compagnons de passages....que de messages reçus...
je peux mesurer aujourd'hui le chemin parcouru, avec le coeur en sourire, et l'âme au repos de plus de justesse, de tendresse, d'amertume digérée.

putain, j'écris vraiment des conneries parfois

Il y a longtemps ce qui m'a aidée c'est la confiance des autres, et puis chaque personne que j'ai croisée, elles m'ont beaucoup appris en me parlant d'elles...

Ca a été de me parler à moi-même, quand j'avais besoin de réponses que je ne trouvais pas, en faisant se répondre plusieurs voix parallèles (la raison, les émotions, les rêves, les envies, la colère...) et en écrivant...et de dépasser mes peurs, pour aller chercher les choses qui pouvaient me manquer, les cultiver, les faire exister, les partager...

Ce qui m'a aidée c'est ma confiance en l'humain aussi, parce qu'elle se voit, et génère plutôt des choses belles en retour...Certains profs aussi m'ont aidée en me donnant de la matière

L'imaginaire m'a beaucoup aidée, non comme refuge coupé du réel, mais comme passerelle vers un ailleurs où on pouvait se ressourcer...Les grands auteurs, et philosophes, et personnages des livres dont il me reste l'impression floue, que je les ai croisés...Et le cinéma : m'a apporté de pouvoir changer de point de vue, une arme formidable...

Mes échecs et les coups dans la gueule, m'ont aidée car ils m'ont appris à m'adapter et à être créative...

L'humour et le recul critique aussi, m'ont aidée à affronter des choses en les regardant autrement...

Le message d'Elea aussi m'aide, je me reconnais dans la fille forte et inaltérable que d'autres veulent que l'on soit, et que l'on soit "toujours", sans faille...brrrrrr

je repasserai, ce sujet est une bonne idée !

PY a écrit:putain, j'écris vraiment des conneries parfois

Merci de les écrire avant moi, comme ca j'ai juste à dire "bah a peu pret tout pareil...enfin pour une bonne moitié, le reste j'ai pas encore assez de recul"

Je vote pour les conneries de PY!!

Vega a écrit:Je vote pour les conneries de PY!!

Me too

C'est pas encore fini, cet espèce de complot, dont un malheureux post a semble-t-il été l'instigateur?

Au risque de me répèter, je vote contre

Ben c'est pas grave on peut aussi voter pour en ce qui concerne les gens qui votent contre

Je ne retrouve plus le fil des trucs intéressants, alors je poste ça ici.

Un texte intéressant sur l'amour et les relations amoureuses.
http://sosdeprime.com/amour_durable.htm

Extrait qui m'a intéressé le plus:

Q : Où est l’erreur ?

La rencontre amoureuse échoue le plus souvent lorsqu’elle se réduit à la rencontre de deux « adultes – enfants » dont la demande affective est bien trop lourde pour l’autre. C’est ce qui se passe lorsque nous sommes dans la quête inconsciente d’une relation fusionnelle ou dans la dépendance affective. Nous croyons alors être des adultes et nous sommes des enfants qui ont mal grandi. L’enfant intérieur nous guide inconsciemment.

Q : De quoi s’agit-il ?

Comme au fond d’une poupée russe nous conservons tout au fond de nous de multiples enfants intérieurs. Ces enfants intérieurs ce sont les faces cachées inconscientes de notre personnalité. Moins nous en avons conscience et plus ils règnent sur nos émotions et nos besoins.

Q : Que conserve-t-on de l’enfant qui sommeille au fond de soi et à quoi ressemblent ces enfants intérieurs ?

Ces enfants intérieurs ont deux facettes. Il y a l’enfant intérieur, gai et spontané, curieux et enthousiaste. Cet enfant veut apprendre, construire et maîtriser de plus en plus son environnement. Face aux difficultés il s’adapte, il est créatif.

Mais il y a d’un autre côté, à l’opposé, l’enfant carencé affectivement, malheureux, triste ou en colère, angoissé par la peur de l’abandon ou du rejet et dont l’élan créateur est plus ou moins freiné.

Q : Quels sont les effets de cette carence affective ?

L’enfant intérieur carencé affectivement, a stocké en mémoire d’innombrables sentiments d’impuissance qui amènent l’adulte-enfant qu’il est devenu à se recroqueviller sur lui-même et à fuir la réalité ou bien à s’installer dans des stéréotypes de révolte chronique.

L’enfant intérieur carencé affectivement ne se comporte pas de façon rationnelle ni logique.

Q : Cet enfant intérieur blessé n’est-ce pas du passé ?

Notre enfant intérieur blessé fait de notre moi adulte un petit moi égocentrique. L’enfant blessé réclame à corps et à cris une mère ou un père de substitution. Parfois l’enfant intérieur est furieux, triste ou terrifié. C’est lui qui exige que l’on réponde à ses moindres désirs. Il tyrannise notre adulte, sa vision est catégorique et rigide. Avec lui c’est tout tout de suite ou jamais…

Q : Pourquoi retrouver l’enfant blessé en soi ?

Pour aimer il faut d’abord guérir de ses blessures d’enfance. L’enfant intérieur blessé tire d’autant plus les ficelles de notre comportement que sa véritable importance n’est pas reconnue c'est-à-dire que nous ne tenons pas compte de ses souffrances, que nous les ignorons.

Il faut le retrouver et lui accorder symboliquement toute la compassion dont il a besoin.

Q : Et l’enfant intérieur libre, gai et spontané, créatif aussi que devient-il ?

L’enfant créatif est le plus beau visage de notre enfant intérieur. Il nous donne le goût d’aller de l’avant, d’entreprendre et de rebondir sans cesse après les échecs inévitables dans tout chemin de vie.

Il vit dans l’ici et maintenant sans ressasser le passé. Chaque jour est un jour nouveau. Chaque découverte est une occasion de s’émerveiller. Sa passion première est la curiosité.

C’est cet enfant intérieur tout au fond de nous qui a soif d’échange et de partage.

Chaque fois qu’il tombe il se relève. Il exprime ses émotions de façon simple par le rire ou les pleurs. Il est capable de s’émerveiller vingt fois par jour. Il est sincère. Il est authentique.

Mais pour beaucoup d’entre nous les ressources de cet enfant intérieur créatif ne sont pleinement accessibles pour l’adulte que nous sommes devenus qu’après avoir aussi retrouvé l’enfant triste au fond de soi, avoir fait le deuil de ses attentes inassouvies et guéri ses blessures affectives.

Une pensée pour les petits enfants-huitres........ (parce que trop repliés...)

Il y a autant de sujets à développer que de posts. Flemme.
C'est une catégorie que tu aurais dû créer Gigi, avec un topic par réponse

Phil a écrit:

C'est l'enfant gai, joyeux, enthousiaste capable de rebondir, de s'ouvrir, de s'adapter, de découvrir, d'oser... dont je me méfie le plus.

Hein ? Se méfier de l'enfant ?? Mince alors

Sinon heu...en situation de piétinements de sabots, j'essaie l'action. Faire, agir, poser des jalons (qui payeront plus tard), semer des choses comme le petit Poucet, bref, éviter l'immobilisme et la statufiction ou "faire autre chose", faire autrement...

Oui, il est trop inadapté au monde, trop prêt à s'enflammer, à trop espérer, à se créer son propre monde, et la chute après est brutale.

Une citation de je-ne-sais-plus-qui (Churchill je crois): "les hommes ordinaires s'adaptent au monde, les grands hommes adaptent le monde à eux".

Courage!

Ah...moi j'ai un enfant qui n'a pas peur de la chute, qui se prend des gamelles mais qui remonte sur le vélo...aimer apprendre ça aide, on chute de moins haut, moins souvent et on se relève plus vite...les chutes, les erreurs sont d'ailleurs inhérentes aux expérimentations...plus on les accepte, plus on apprend...

Je suis un peu comme toi phèdres.
L'enfant chez moi, c'est celui qui me fait avancer parce qu'il y croit toujours.

Je me dis souvent que l'enfant est trop ... naïf

Zacha a écrit:Je me dis souvent que l'enfant est trop ... naïf

En tant qu'adultes, je crois qu'il faut s'efforcer de perdre la naïveté tout en conservant l'innocence...

Justement l'enfant en moi n'est pas une adulte
Je ne vois pas comment lui faire perdre cette naïveté qui est beaucoup trop en décalage avec le monde pour être saine

Phil a écrit:

Zacha a écrit:Je me dis souvent que l'enfant est trop ... naïf

En tant qu'adultes, je crois qu'il faut s'efforcer de perdre la naïveté tout en conservant l'innocence...

C'est difficile ça Phil, t'aurais pas un truc par hasard ?

Lol ah mais non, je m'insurge ! L'astuce réside dans le fait que l'extrême naïveté est aussi souvent l'extrême intelligence (l'Idiot, Candide, etc...)

Il est (l'idiot, le candide) celui qui sait dire et voir la vérité (qui sort de la bouche des......), et sait interroger, la faisant ainsi naître aux yeux de l'autre (la vérité)........

ne pas dissocier, ne pas dissocier !!

Zacha a écrit:C'est difficile ça Phil, t'aurais pas un truc par hasard ?

Je ne suis pas magicien...

Abandonner sa naïveté, c'est ne plus croire au père Noël ou que l'on vit chez les Bisournous, c'est voir le monde tel qu'il est, avec toute la violence, la cruauté, le cynisme, la petitesse, l'orgueil, etc. C'est accepter que nous sommes des êtres ordinaires, que nos parents le sont, etc. C'est aussi reconnaître que chacun-e porte des blessures...

Conserver son innocence, c'est ne pas tomber dans l'excès inverse, voir le mal partout et/ou se sentir coupable de l'état du monde. Responsable de notre vie, bien sûr. C'est commencer par coopérer (comme dans le dilemne du prisonnier). C'est croire a priori en l'innocence de l'autre...

mmm bon on est à peu près d'accord

d'accord aussi avec vous 2.

Innoncence et lucidité, arriver à conserver sa fraicheur et sa spontanéité malgré les épreuves, tout en grandissant grace à ces épreuves.
Surtout, surtout surtout, ne pas s'enfermer et se durcir parce que c'est la même chose que mourir...

L'humour, l'humour et la bonne humeur

Pas parce que je m'en méfie, qu'il ne pointe pas son nez de temps en temps...

Hommage à tous les vraiz zèbres et à toutes les personnes vraies et vraies personnes...qui souffrent.

Mode humilité "off" pour la circonstance...merdre

Nous sommes "like a hobbo", de partout et de nullepart, toujours en mouvement, en évolution,"notre père nous a dit de toujours dire la vérité et c'est le meilleur conseil qu'on ait reçu. Notre mère nous a averti que nous croiserions certains qui tenteraient de profiter...Nous lui avons répondu maman, eh, ils prendront ce qu'ils prendront, que serait la vie sans quelques erreurs...Comme un vagabon d'une famille désunie" nous suivons notre chemin en essayant de partager les valeurs du coeur, le chant et la guitare...

Nous sommes le pianiste sur l'océan, qui ne peut descendre à terre...nous savons rester humbles et nous taire, nous savons nous situer et nous sommes lucides, tant sur nos faiblesses que sur nos points forts, capables de reconnaître les deux, sans artifice...Toujours à la hauteur de ce que nous prétendons être. Mais si un autre se pointe, vaniteux, présomptueux, avec pour intention cachée un combat qui n'est pas le notre, celui de la concurrence, c'est lui qui se tait...désarmé...face à meilleur que lui. Meilleur au sens du Bon du Bien et du Beau...

Nous sommes le pianiste sur l'océan, capable de lâcher les freins dans la tempête et de jouer du piano, nous promenant à un rythme grisant sur le plancher du bateau...

Nous ne sommes pas Sylar, ce puits sans fond, ce trou noir qui doit détruire l'autre pour lui prendre ce qu'il a à donner...Nous sommes des Peter Petrelli capables de reproduire pour nous-même ce que nous voyons de bon chez les autres...Capables de "faire exister" en "devenant réellement" de belles choses et de transformer les choses laides...

Nous avons en nous la capacité à cultiver notre jardin, apprendre de nouvelles recettes, les partager en les disant aux autres...Certains échangent et s'en trouvent grandis, et nous de même, d'autres pillent sans jamais rien apprendre...

Nous sommes :
Je sais où la trouver
elle sait où me voir
toujours employés
à réduire les écarts
quand on l'approche enfin
aussi près qu'on aille
on ne possède rien

Nous sommes exactement ce que nous sommes et devons être. Point de stratégie, de masques sociaux, de jeux de pouvoirs inconscients, nous sommes vérité et justice. Nous sommes conscience.

Nous sommes défenseurs des veuves et orphelins, nous pouvons regarder sans peur notre portrait de Dorian Gray, point n'est besoin de le cacher dans le grenier...

Nous sommes l'enfant, le naïf, le sage et le fou...

Ne nous regardons pas dans les miroirs déformants qui ne sont que caricature de l'humain tristement non-développé, qui n'a pas eu de temps à se consacrer à lui-même...Qui ne s'aime ni ne sait vivre avec lui-même, qui se leurre, qui a peur, qui développe des système de défense, qui use de stratégie, sans jamais s'ouvrir avec confiance...Nous n'avons pas besoin de nous crever les yeux pour voir le vrai et le sage, ce sont nos yeux qui crèvent les mensonges et les illusions...

Parce que nous existons, j'ai fait la paix avec l'humain. Merci. Parce que nous existons, je garde confiance. Je refuse la peur, et la défiance. Je refuse le combat au couteau dans le dos, je tourne le dos sans crainte. Ou j'ouvre mes bras...

Plaignons-les les lâches, les peureux, les aigris, les pourris, laissons-leur le fardeau de ne pas dormir la nuit, le poids des crimes qu'ils ont commis...Prenons-les par la main, montrons leur le chemin, prions qu'ils ne regardent pas le doigt ces gros malins, montrons-leur les horizons lointains, les possibles, les autres points de vue, et laissons-les piocher à leur rythme en leur faisant confiance...

C'est la vie ! L'oeil chargé d'une joie involontaire,
Elle rêve de chevaux en respirant le froid
Tu le connais, lecteur, ce beau sentiment là
Très sincère lecteur, - mon semblable, - mon frère!

Heu voilà pouêt

Phèdre, je suis en train de devenir cette toile sur laquelle est peinte le portrait de Dorian.

"I sent my soul through the invisible to that after-life to spell, and by and by he returned to me, and answered I myself am heaven and hell." (Citation à vérifier mais l'idée est là.)

Je présente cette toile à qui me fait face et lui retourne ce qu'il m'envoie. Comme le portrait, je ne flétris l'image de l'autre qu'après qu'il m'ait montré ses flétrissures. Les beautés et générosités magnifient ma peinture.

J'aimerais apprendre à devenir une Méduse et stupéfier les violences.

Ah le miroir...il ne ment jamais (mieux vaut de beaucoup se fier aux apparences dit Goldman) lol

Je te souhaite de magnifier ta toile au point de transformer le miroir en catalyseur à merveilles (si si...c'est possible...) hein ? j'ai pas dit "facile"

Au hasard d'une recherche, je tombe sur ce conseil:

Si vous désirez réussir dans une entreprise quelconque, tracez-vous un plan d’action et dressez une liste de vos objectifs.
Énumérez toutes les étapes nécessaires dans l’ordre.
Précisez comment vous allez mesurer votre succès à chaque étape.
Rayez de vos listes tout ce qui fait que vous devez attendre passivement que quelqu’un d’autre agisse avant que vous ne puissiez continuer.
S’il vous est impossible d’atteindre vos objectifs sans aide, choisissez les meilleurs personnes possible pour vous aider et prêtez attention à leurs conseils.
Cochez chaque point de la liste une fois qu’il est complété.
Si vous n’arrivez pas à en compléter un, ne blâmez pas autrui et trouvez-vous un plan de rechange avant de passer au point suivant.
Quand vous avez atteint tous vos buts, dressez-vous une nouvelle liste et recommencez.
Avoir atteint son but n’est habituellement pas aussi satisfaisant que lutter pour y arriver.
Et puis, il y a des buts qui n’en vaillent pas vraiment la peine.
Vous ferez bien de revoir les vôtres régulièrement et d’élaguer un peu.

C'est bien dit, je trouve, peut-être que ça aidera les sous-doué-e-s de l'organisation (comme bibi).

détente, calme, simplicité, amour et honte...

voui car voyez-vous, personne ne sauve personne, mais ce qui nous sauve de nous-même, c'est la honte...

et lorsqu'une personne face à vous se fait honte, et que vous vous faites honte face à elle, vous êtes enfin sains et saufs comme avec les oeuvres d'art...

un bon moyen de s'en rendre compte, c'est d'observer.

un de mes ex la dernière fois que je suis passée le voir, il a fait sa vaisselle, mortel !!!!!

pardon hein...heu...mais ça aide vraiment

l'âge
la philo
(pas les cours de philo, hein )

On ne doit pas avoir la même définition de honte, parce que pour moi, c'est plus ce qui empêche de sortir de chez soi, ce qui empêche de s'ouvrir, ce qui fait se renfermer sur soi, ce qui dégrade l'estime de soi. C'est aussi de ne pas s'accepter, de ne pas s'aimer tel que l'on est, de ne pas se montrer tel que l'on est. Alors un peu comme dans le cas de la vaisselle ou après avoir fait une connerie, pourquoi pas, mais pas plus pour moi.

Pareil!
+1 000 000 !!!!!!!!!

ah mais oui mais non ! lol ! on parle pas de la même...
j'en parle d'une qui "donne envie d'être meilleur" pas qui pétrifie

mais je comprends...

quant à mon grand âge, bah des fois je suis une vieille conne à mes heures

Un livre qui est selon moi un "must-have", un petit bijou : "Chevaucher son tigre", de Giorgio Nardone.
Condensé des stratagèmes essentiels, manuel de self-défense maline du zèbre en milieu hostile !

Un psy, qui est aussi un adepte des arts martiaux donne des adages de comportement, volontiers paradoxaux, pour se sortir des situations compliquées et délicates.

Chacun de nous, dit un proverbe chinois, va se coucher chaque nuit auprès d’un tigre. On ne peut savoir si, au réveil, il voudra nous lécher ou nous dévorer. C’est une belle image de la relation que nous avons avec nos propres limites.

Mais ce tigre peut-il devenir un sage ? Il faudrait qu’il cultive son adresse et approfondisse ses connaissances.

À cet égard, on pourrait lui conseiller de lire ce livre. Il y prendra connaissance des trois principales traditions qui nous proposent des stratagèmes pour atteindre nos objectifs : la tradition grecque de l’intelligence rusée (celle d’Ulysse), l’art chinois de la guerre, et la rhétorique de la persuasion, des Sophistes à Pascal.

De ces stratagèmes, Giorgio Nardone s’est efforcé de saisir la structure, car ce ne sont pas de simples recettes à copier, mais des principes à partir desquels on peut construire des interventions particulières. Ils nous aideront à surmonter les obstacles et dénouer les inextricables enchevêtrements de la vie avec une élégance tout orientale, et pourquoi pas ? un brin de légèreté.

Giorgio Nardone, psychothérapeute, psychologue, dirige le Centre de thérapie stratégique d'Arezzo (Italie), et enseigne la psychologie clinique à l'université de Florence. Il est l'un des principaux représentants de la thérapie brève stratégique, dans la lignée de l’École de Palo Alto. Auteur notamment de L’Art du changement (L’Esprit du temps, 1993) et de Stratégie de la thérapie brève (Seuil, 2000), écrits en collaboration avec Paul Watzlawick.

Je me suis permise de le copier dans le fil des arts martiaux, ici, et me rue sur le site d'Amazon pour le commander. Merci Gigi !!

Faire deux choses que je n'aime pas en même temps, l'une à résultat immédiat (type vaisselle), l'autre à résultat différé : "réviser" une prise de parole en public.

Ouais, moi je fais comme toi aussi ! Toutes les occasions sont bonnes pour "réviser".

Moi ce qui m'aide beaucoup c'est d'écrire, dans le moindre détail, ce que je ressens, ce que je vis, ce qu'il se passe dans ma vie.
Et une fois que tout est sorti et que j'ai bien tout analysé, froisser le papier et le jeter. Pour moi c'est comme le digérer.