Ici, postez les choses qui vous ont aidé, vos solutions

Dans le style, il y a le "manuel du guerrier de la lumière" de Paul Coelho... une source infinie... à lire, à ouvrir au hasard d'une question qui passe...

bonjour
je n'ai pris conscience d'être zèbre que cette année, en me documentant pour mon fils de 6 ans qui en présentait tous les signes. j'ai ouvert le livre de cécile bost et je me le suis pris comme une bombe, en pleine poitrine. je suis une caricature d'alter doué, et comme ça repose de savoir que finalement TOUT EST NORMAL ! il était temps, j'ai aujourd'hui 45 ans et j'en étais arrivée à une telle dose de no-self que les gens m'évitaient tellement je sonnais faux, et ce alors que j'étais si charismatique quand j'étais jeune. j'étais donc prête pour tout reprendre à zéro à la lecture de ce nouveau filtre de compréhension et donc prête à accepter une séance de kinésiologie lorsque la possibilité s'en est présentée. je vis loin de tout, c'était donc une formidable opportunité de travail sur soi à ne pas rater, le projecteur braqué vers mon vrai moi bien caché tout au fond, dans les abysses.
je recommande cette expérience à tous les zèbres perdus comme moi, car cette technique de déprogrammation du cerveau, ça fait gagner un temps considérable, en levée de blocages qui datent de la petite enfance, et qui deviennent des valises vraiment trop lourdes à la quarantaine, en énergie retrouvée, en santé physique mais aussi et surtout ça aide à oser être soi.
je n'ai dit à personne ce qui m'arrive mais les gens me trouvent maintenant lumineuse, et me demandent comment j'ai fait, pourquoi, comment ? je leur réponds mystérieusement "j'ai arrêté la pilule, je ne la supportais plus". cette réponse convient à tous. les hormones n'est-ce pas, c'est un truc trop bizarre !
j'ai suivi 3 séances correctement espacées, j'ai beaucoup pleuré, j'en ai bavé, mais au bout de 6 mois, me voici enfin prête à échanger avec vous. Et presque apaisée. Mes relations avec mon fils, qui sans surprise a été testé précoce cet été, se sont incroyablement enrichies, nous sommes devenus bien plus complices et mon mari semble respirer à nouveau, je devais être devenue impossible. je le surprends à sourire sans raisons parfois en nous regardant. En conclusion, je dirai que ça a nous a tous aidés.

Bonjour Zebravalia,

Celà pourrait m'intéresser, mais je ne connais pas du tout cette méthode, peut m'en dire plus au sujet de la Kinésiologie ?

bonjour leeloo
tu peux regarder ce lien http://www.neuro-training.fr/gestion-du-stress-developpement-personnel-marseille/
je t'envoie en mp les coordonnées de la kinésiologue qui m'a suivie pour qu'elle te renseigne sur les kinésiologues près de chez toi.
il faut savoir qu'après la 1ère séance, il n'est pas rare d'être très fatigué "du cerveau". à peine si on sait encore comment on s'appelle. ça passe. et on est beaucoup moins à plat après la 2ème. en espérant t'avoir aidée.

Pour ma part, la solution qui s'est imposée à moi, progressivement, c'est d'apprendre à me servir de ma différence comme levier pour avancer. Être plus sensible, plus changeant, plus intelligent, peu importe que ça sonne mélioratif ou dépréciatif, j'ai décidé que tout devait devenir constructif. J'ai eu du travail pour me faire à cette idée, mais c'est désormais un automatisme, et ça fait un bien fou ! ^^

Quand le cerveau travaille trop et voit des problèmes, il faut savoir lui mettre une bride et le guider vers la solution adéquate, au lieu de le laisser s'enfoncer dans cette voie

un livre, André Comte-Sponville "Le goût de vivre".
si comme moi vous n'avez jamais étudié la philo, que vous cherchez un livre dans lequel picorer (ce sont de petits textes), je vous le conseille chaudement.
rien que les pages sur le "sens de la vie", ça m'a donné un déclic. une autre façon de me poser des questions. c'est déjà beaucoup.

et une artiste, une vraie, dont j'ai vu une petite vidéo qui m'a boulversée (je vais pas spoiler l'histoire d'amour derrière...)

Marina & Ulay:

et du coup j'ai regardé tout le film-documentaire "Marina Abramovic - The artist is present".
un gros déclic sur le fait d'être "présent", sur la simplicité et l'intensité. et l'art, pour de vrai.
plein de bouquins philo-éso-religieux parlent de ça, mais c'est en regardant Marina que j'ai vraiment compris.

très bon topic  

Pour ma part, ça a été de découvrir mes grandes passions (les chevaux, la musique et les langues) et de me servir de ma différence pour donner le meilleur dedans et ça m'aide dans ma vie de tous les jours et dans mes relations avec les autres de savoir que je suis capable de m'épanouir grâce à mes propres décisions

Ecouter les gens.

La pratique de la radical honesty m'a beaucoup aidé. Radical honesty consiste à dire la vérité, quoi qu'il arrive. Évidemment, c'est un outils temporaire qui aide à mieux s'appréhender soi-même et les autres; même si certains en font un mode de vie à part entière.

Ce mode de vie a beaucoup de bon cotés:
- vous êtes obligés d'écouter les gens
- vous êtes amenés à gagner en humilité et en égo
- vous apprenez à agir, car vous êtes liés à vos mots
- vous apprenez à formuler vos phrases pour toujours suivre la vérité et l'honnêteté, sans être offensant ( à moins de vouloir être offensant!)

Une autre pratique qui m'a beaucoup aidée, c'est de prendre le monde avec amusement; transformer les choses en jeux, en choses fun. C'est naïf, peut être, mais c'est le pied.

UK09 a écrit:
Ce mode de vie a beaucoup de bon cotés:
- vous êtes obligés d'écouter les gens
- vous êtes amenés à gagner en humilité et en égo
- vous apprenez à agir, car vous êtes liés à vos mots
- vous apprenez à formuler vos phrases pour toujours suivre la vérité et l'honnêteté, sans être offensant ( à moins de vouloir être offensant!)

Une autre pratique qui m'a beaucoup aidée, c'est de prendre le monde avec amusement; transformer les choses en jeux, en choses fun. C'est naïf, peut être, mais c'est le pied.

J'aime beaucoup ! Après, je ne vois pas pourquoi il devrait être temporaire, si on apprend à le moduler ?

Ça peut faire faire des boulettes, mais des boulettes qui se corrigent !

Jasmine a écrit:
Ecouter les gens.

et m'écouter aussi
le qi gong, manger végétalien quand je peux, manger BIO quand je peux, ZC.

J'aime beaucoup ! Après, je ne vois pas pourquoi il devrait être temporaire, si on apprend à le moduler ?

C'est temporaire parce que cela pompe énormément d'énergie d'être constamment honnête. Il n'y a pas d'exception à la règle, pas de "petits mensonges", pas de demi-vérités. Soit on joue le jeu, soit on ne le joue pas.
La radical honesty, c'est être kantien dans un monde machiavéliste.

la la la la la.



la la la la.
Tout le monde s'en fou.

Me connaître moi-même.
M'accepter tel que je suis et accepter les autres tels qu'ils sont.
La curiosité et la volonté.
La maturité et l'expérience.
L'amour de la philo, des sciences et de la sagesse.
La foi en l'homme, en ce qu'il a de bon.
Les jeux vidéos (non, je déconne ! quoique...)

Et surtout, le désir de vivre pleinement ;-)

C12H23O2Na a écrit:Me connaitre moi-même.
M'accepter tel que je suis et accepter les autres tels qu'ils sont.
La curiosité et la volonté.
La maturité et l'expérience.
L'amour de la philo, des sciences et de la sagesse.
La foi en l'homme, en ce qu'il a de bon.
Les jeux vidéos (non, je déconne ! quoique...)

Et surtout, le désir de vivre pleinement ;-)

J'aime !

On peut pas être contre. La formule chimique n'a pas tort d'avoir raison. S'il conseillait de mettre du pain dans le bac à bébés du congélo, on serait moins à donf'.

j'ai essayé en la citant de mettre en exergue une notion que certains zèbres n'aiment pas et dont on a parlé il y a quelques heures, justement :
La maturité et l'expérience.
Ce ne sont pas des mots qui sont souvent utilisés sur le forum, j'ai l'impression...

Ouaip', et c'est l'experte de la catégorisation peu subtile (euphémisme) qui nous parle de maturité.

Et j'ai oublié d'ajouter : passer à l'action.
Je me pose toujours autant de questions, mais je ne les laisse plus m'empêcher d'agir - il suffit de les laisser tourner "en tâche de fond" et de ne pas y porter plus d'attention que ça ; elles finissent toujours par trouver une réponse ou tout simplement s'estomper.

Bonjour à tous,

Une des pistes les plus importantes pour comprendre nos difficultés et notre auto-sabotage, me semble de réfléchir dans quelle mesure nous avons peur de l'envie des autres (normopensants, etc), et trouver comment s'en protéger. Peut-être c'est même une caractéristique des zèbres: ne pas comprendre l'envie, les envieux. En être extrêmement blessé.
Je pense que tous les zèbres devraient lire l'opus de Helmut Schoeck, intitulé L'envie, une histoire du Mal. https://en.wikipedia.org/wiki/Helmut_Schoeck
La peur d'être envié par autrui est aussi vieille que l'homme, et beaucoup de religions ont même pensé que les dieux étaient jaloux de certains hommes trop exceptionnels. Cette peur est fondée, car l'envie est vraiment le Mal. L'envieux ne supporte pas qu'autrui le dépasse ne serait-ce que d'un milimètre. Il préfère rabaisser autrui plutôt que d'essayer de s'élever à son niveau. La conscience de son infériorité couplée au désir impossible à assouvir d'être comme l'autre, le plonge dans des affres de douleur, que nous ne pouvons soupçonner. C'est notre point aveugle, notre scotomisation du réel: nous ne voyons pas l'envie des autres, car nous aurions trop honte de ressentir quelque chose de semblable. Mais bien des gens se complaisent dans ce sentiment. C'est pour ces gens-là que Jésus a dit "ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et, se tournant contre vous, ne vous déchirent".
Le pire, c'est d'essayer d'aider un envieux, cela aggrave son mal et sa haine. Combien d'entre nous n'ont pas essayé cette méthode charitable pour ne pas perdre "un ami"? C'est pourtant le moyen le plus sûr de le perdre: car cela met du sel dans sa plaie. (relire Les mémoires dans un souterrain de Dostoïevski, pour avoir un aperçu de ce qui gît au tréfonds d'un esprit envieux) La générosité prodiguée sans arrière pensée souligne sa nullité et sa bassesse.
Sur le même sujet, il y a le magnifique texte de Hermann Melville, Billy Budd.
Bonne lecture.

Plein de choses différentes mais la dernière en date et qui m'a permis de faire un pas de géant : thérapie EMDR. Après ça match entre le thérapeute et bibi.

@Polyradiale : ça m'intéresse. Pourquoi les zèbres ne comprendraient pas l'envie ? Je serai surpris d'apprendre qu'aucun zèbre n'en ait fait l'expérience.
Personnellement, si je devais l'expliquer à quelqu'un de non envieux, je dirais que c'est surtout un profond sentiment d'injustice. C'est comme voir quelqu'un obtenir tout ce dont on a toujours rêvé mais qu'on n'arrive pas à obtenir, sans efforts - un peu comme ces premiers de la classe qui friment en disant qu'ils ont fait les devoirs en 5 minutes en regardant la tv, alors que ça nous a pris des heures et avec un resultat médiocre. C'est un sentiment d'infériorité douloureux à vivre et difficile à surmonter.

@C12H23O2Na
Avoir un sentiment d'injustice ne veut pas dire que l'on est vraiment victime d'une injustice. La nature est injuste, c'est tout. Deal with it. L'égalité n'existe pas, et on n'a pas besoin de la chercher. Ce qui est injuste, par contre, c'est d'égaliser ce qui est inégal, c'est de casser la gueule au premier de la classe parce que l'on ne peut pas faire comme lui.
Je crois que les zèbres sont moins sujets à l'envie, car en premier lieu, ils ne comprennent au départ sincèrement pas pourquoi les autres n'arrivent pas aussi facilement qu'eux à faire ce qu'ils font. Moi, j'avais sincèrement l'impression qu'on se moquait de moi, quand on me disait que certaines choses étaient difficiles à comprendre, alors que cela m'avait l'air clair comme de l'eau de roche.
Et les zèbres sont souvent paralysés par la haine qu'ils perçoivent chez autrui. C'est un mystère qui chez eux nécessite compréhension. Mais le Mal ne peut être compris, comme le dit Iago à la fin d'Othello: "Demand me nothing, What you know, you know." Il n'a rien à expliquer. Comme le Mal n'est pas rationnel, cela paralyse un zèbre, qui a besoin de comprendre, de faire sens. En plus, il a beaucoup de... mal à juste accepter que cela existe, point.

j'ai connu des "zèbres" jaloux. C'était des états-limites. Pour être plus sérieux, oui, j'ai vu même des THQI jaloux d'autres.

polyradial a écrit:Et les zèbres sont souvent paralysés par la haine qu'ils perçoivent chez autrui. C'est un mystère qui chez eux nécessite compréhension. Mais le Mal ne peut être compris, comme le dit Iago à la fin d'Othello: "Demand me nothing, What you know, you know." Il n'a rien à expliquer. Comme le Mal n'est pas rationnel, cela paralyse un zèbre, qui a besoin de comprendre, de faire sens. En plus, il a beaucoup de... mal à juste accepter que cela existe, point.

Comprendre le mal, non en effet c'est peine perdue - à moins d'accepter une des diverses interprétations philosophiques ou religieuses sur la question. Par contre, la haine et l'envie, ça ne me parait pas si mystérieux que ça. La psychologie et la psychologie évolutionniste n'ont-elles pas des théories explicatives à ce sujet ?

Quant à accepter que cela existe et qu'on n'y peut rien, oui je comprends.

Enfin soyons clair, je ne veux en aucun cas excuser l'envie ou la haine. Mais pour en être affecté, j'ai réalisé qu'il faut aussi que l'envieux reconnaisse, comprenne et s'explique à lui-même sa propre envie et sa haine pour s'en libérer ou, du moins, apprendre à la maîtriser. Tous les envieux ne se complaisent pas dans leur état.

Cela est vrai, mais c'est souvent difficile de reconnaître sa propre envie, voire impossible. Si on le fait, cela est sûrement bénéfique. Schoeck écrit à ce propos:

Contrary to the superficial view, the way out of envy is not the way of asceticism, or ostentatious abstinence, of the monastery or of solitude. All such activities and states of mind—should they derive from envy—remain bound up with the envious intention: by the emphasis on poverty the pleasures of the rich are turned to gall; yet others are to be tormented with feelings of guilt because of their comfortable circumstances. Whether this will make the envious man happy is questionable. The only activity that liberates from envy is that which fills us with new, different impulses,feelings and thoughts which, to be of help, have to be value-asserting, dynamic and forward-looking. To many, the desire to overcome their envy may have been a genuine incentive for positive achievement, and hence have led to satisfaction in a sense of achievement.