Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
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Archiloque
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Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Bonjour !
Quand l'on me pose une question, je n'arrive pas à ne pas y répondre. Même si le moment pour répondre semble passé, que la personne semble ne plus vouloir de ma réponse, il faut que je la donne, car sinon, je me sens vraiment perturbé, mal à l'aise.
De même, il m'est plusieurs fois arrivé de vouloir dire quelque chose à un sujet mais de ne pas arriver à en placer une (et donc, ce que j'avais "préparé à dire"), de sentir que la conversation en changeait, mais, dès qu'il y avait une fenêtre, même si le sujet n'avait plus "rien à voir" (et encore, car je trouve toujours des liens entre les choses), "TAC ! ", je sortais ce que j'avais à dire, et je me sentais soulagé, allégé d'un fardeau. Alors ce n'était peut-être pas du tout reçu car considéré comme hors contexte et bizarre, mais peu m'importait : c'était enfin dit.
Note : j'utilise des temps du passé, car je ne vis plus ce genre de moments : je ne parle plus avec des gens qui n'ont rien d'autiste ou de familier et de bienveillant envers cela, "irl" (et c'est un soulagement que de ne plus côtoyer des personnes qui ne comprennent pas cela).
Est-ce que cela vous parle?
Quand l'on me pose une question, je n'arrive pas à ne pas y répondre. Même si le moment pour répondre semble passé, que la personne semble ne plus vouloir de ma réponse, il faut que je la donne, car sinon, je me sens vraiment perturbé, mal à l'aise.
De même, il m'est plusieurs fois arrivé de vouloir dire quelque chose à un sujet mais de ne pas arriver à en placer une (et donc, ce que j'avais "préparé à dire"), de sentir que la conversation en changeait, mais, dès qu'il y avait une fenêtre, même si le sujet n'avait plus "rien à voir" (et encore, car je trouve toujours des liens entre les choses), "TAC ! ", je sortais ce que j'avais à dire, et je me sentais soulagé, allégé d'un fardeau. Alors ce n'était peut-être pas du tout reçu car considéré comme hors contexte et bizarre, mais peu m'importait : c'était enfin dit.
Note : j'utilise des temps du passé, car je ne vis plus ce genre de moments : je ne parle plus avec des gens qui n'ont rien d'autiste ou de familier et de bienveillant envers cela, "irl" (et c'est un soulagement que de ne plus côtoyer des personnes qui ne comprennent pas cela).
Est-ce que cela vous parle?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Un peu que ça me parle ! ^^
J'ai moi aussi ce besoin de placer à tout prix ce que je veux dire, pas parce que je n'arrive pas à répondre, plutôt parce que je me suis retenue de couper la parole quand j'ai eu envie de le dire et que ça me semblait important. Avec cette idée du décalage dans le temps et du hors contexte vu comment la discussion a évolué.
De la même manière, je ressens un besoin incompressible de terminer mes phrases même si je suis interrompue ou si je vois que ce que je dis n'intéresse pas mon interlocuteur.
En revanche, je n'avais jamais associé ça à un trait autistique.
J'ai moi aussi ce besoin de placer à tout prix ce que je veux dire, pas parce que je n'arrive pas à répondre, plutôt parce que je me suis retenue de couper la parole quand j'ai eu envie de le dire et que ça me semblait important. Avec cette idée du décalage dans le temps et du hors contexte vu comment la discussion a évolué.
De la même manière, je ressens un besoin incompressible de terminer mes phrases même si je suis interrompue ou si je vois que ce que je dis n'intéresse pas mon interlocuteur.
En revanche, je n'avais jamais associé ça à un trait autistique.
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
1 : Est-ce que, vous aussi, vous êtes exactement comme ce que je décris sur ce sujet?Névromon a écrit:Est-ce que cela vous parle?
2 : Et vous? que pouvez vous
3 : Entendez vous des voix à la lecture de mon post?
4 : Autre?
1 : Idem Wyrdwynn, pas idem de la totalité du post initial, ce qui peut amener à 2 ->
2 : Pavé de longueur effarante qui me ferait écrire jusqu'à demain sans m'arrêter, garanti sans OGM, et sans liens Gogole.
3 : Non
4 : "Vous pouvez répétez la question?"
Cooooool- Messages : 308
Date d'inscription : 28/08/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Carrément, ça se passe au niveau du traitement spécifique (de l'information) avec un décalage sur l'instant présent.
je cherche à saisir toute la dimension et à faire tous les parallèles mais je suis occupée aussi à savoir "comment" la personne le dit, et comment ma réponse sera la plus claire. et les réponses prennent du temps, d'où ce décalage bizarre avec mon interlocuteur. j'ai conscience du problème.
je cherche à saisir toute la dimension et à faire tous les parallèles mais je suis occupée aussi à savoir "comment" la personne le dit, et comment ma réponse sera la plus claire. et les réponses prennent du temps, d'où ce décalage bizarre avec mon interlocuteur. j'ai conscience du problème.
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
ça me parle. J'ai sans doute des traits autistiques qui trainent, dans le fond. Et la conversation a toujours tendance à partir un peu trop vite ailleurs à mon gout, en effet. Dernière en date : une collègue me demande ce que je pense de la boite et de son produit, elle voit ma tête, et elle continue comme si j'avais fait une réponse complète, alors qu'elle est partie sur des conclusions assez fausses.
RonaldMcDonald- Messages : 11721
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je connais aussi ce phénomène, même si j'ai appris à souvent le restreindre en sachant que le temps de réponse était passé ; un peu comme sur ZC quand on tape une réponse à un fil, mais qu'en arrivant au point final, on se dit que ce n'est peut-être pas tant nécessaire que pour soi, on prévisualise, on voit que le fil s'est noyé dans un début de flood ou dans une autre itération de la pensée divergente et que notre réponse ne nous semble plus à propos. Alors on supprime le message ; ce qui est important c'était surtout de le formaliser pour soi et ça a été fait. Cela pourra être réutilisé quand le temps sera plus juste.
Il en va de même à l'oral, j'arrive (avec plus de frustration car le support est plus impulsif) à taire cette envie la plupart du temps, pas toujours évidemment. Mais quand je n'y parviens pas, le petit soulagement intérieur d'avoir pu formaliser n'est pas toujours une compensation à la hauteur du sentiment de décalage qu'apportera le silence de quelques secondes qui suivra l'intervention avant que la conversation reprenne sur son nouveau sujet, avec ce sentiment désagréable qu'en voulant mieux s'intégrer, on n'a fait qu'augmenter la distance relationnelle avec ceux avec qui on échange.
Alors quand j'y parviens, je garde ce développement pour moi, je me tais et j'écoute, j'essaie de retrouver et retisser les éléments de la nouvelle conversation que mes errances conceptuelles m'ont fait rater, afin que dans ma prochaine réponse dans ma réintégration au patchwork relationnel ne jure pas trop avec les nouvelles couleurs qu'elle a pris. Et pour la réflexion trouvée, je sais qu'elle est dans ma collection de tissus, qu'elle pourra être retravaillée et adopter de nouveaux motifs quand j'y penserai seul à froid et que j'aurai encore l'occasion de la proposer quand une conversation s'y prêtera où elle sera plus en harmonie. Et si ça ne vient pas, tant pis, j'essaierai peut-être de lui trouver un autre emploi, un texte, une idée, un dessin ou une ouverture vers d'autres réflexions.
J'apprécie donc quand je n'ai pas l'entêtement de suivre cette pulsion, ce qui comme toutes les pulsions, n'est pas forcément évident. C'est aussi dépendant, évidemment, de mon état de fatigue psychique.
Il en va de même à l'oral, j'arrive (avec plus de frustration car le support est plus impulsif) à taire cette envie la plupart du temps, pas toujours évidemment. Mais quand je n'y parviens pas, le petit soulagement intérieur d'avoir pu formaliser n'est pas toujours une compensation à la hauteur du sentiment de décalage qu'apportera le silence de quelques secondes qui suivra l'intervention avant que la conversation reprenne sur son nouveau sujet, avec ce sentiment désagréable qu'en voulant mieux s'intégrer, on n'a fait qu'augmenter la distance relationnelle avec ceux avec qui on échange.
Alors quand j'y parviens, je garde ce développement pour moi, je me tais et j'écoute, j'essaie de retrouver et retisser les éléments de la nouvelle conversation que mes errances conceptuelles m'ont fait rater, afin que dans ma prochaine réponse dans ma réintégration au patchwork relationnel ne jure pas trop avec les nouvelles couleurs qu'elle a pris. Et pour la réflexion trouvée, je sais qu'elle est dans ma collection de tissus, qu'elle pourra être retravaillée et adopter de nouveaux motifs quand j'y penserai seul à froid et que j'aurai encore l'occasion de la proposer quand une conversation s'y prêtera où elle sera plus en harmonie. Et si ça ne vient pas, tant pis, j'essaierai peut-être de lui trouver un autre emploi, un texte, une idée, un dessin ou une ouverture vers d'autres réflexions.
J'apprécie donc quand je n'ai pas l'entêtement de suivre cette pulsion, ce qui comme toutes les pulsions, n'est pas forcément évident. C'est aussi dépendant, évidemment, de mon état de fatigue psychique.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Wyrdwynn : j'essaie également d'éviter de couper la parole, et c'est d'ailleurs souvent ce qui "met mon dossier en-dessous de la pile" dans une conversation, qui m'ensevelit sous les interventions des autres participantes. Je ne sais par contre pas si j'ai besoin de terminer mes phrases à tout prix, par contre, car parfois, j'ai des conversations durant lesquelles je "surfe" sur les mots, n'ayant pas besoin de tous les sortir pour que l'autre comprenne mon idée alors que nous sommes en communion intellectuelle, ce qui donne des conversations de ce type :
"-Donc...
-Oui !
-Mais en même temps.
-Grave ! "
(et pour moi, c'est assez autistique, surtout ta "variante" de "devoir" finir tes phrases)
Cooooool : tu m'as sorti les sous-titres que tu as visualisés/perçus?
RonaldMcDonald : j'ai souvent cette histoire de vitesse de traitement en décalage. Tant que l'on reste sur un mode de traitement "habituel", "normal", je suis plus lent. Par contre, quand la conversation va à "mon rythme", et à propos d'un sujet qui m'intéresse, là, je vais très, très vite, en réflexion voire en débit de mots (et trop vite pour la majorité des gens dans le sens où je les vois largués). Étrange, ce côté "tout ou rien" !
Archiloque : tu finis en répondant à la question que j'allais te poser, justement.
Cependant, lorsque tu écris une réponse sur un forum tel que celui-ci, en un sens, même si tu ne la postes pas, c'est quand même sorti, non?
"-Donc...
-Oui !
-Mais en même temps.
-Grave ! "
(et pour moi, c'est assez autistique, surtout ta "variante" de "devoir" finir tes phrases)
Cooooool : tu m'as sorti les sous-titres que tu as visualisés/perçus?
RonaldMcDonald : j'ai souvent cette histoire de vitesse de traitement en décalage. Tant que l'on reste sur un mode de traitement "habituel", "normal", je suis plus lent. Par contre, quand la conversation va à "mon rythme", et à propos d'un sujet qui m'intéresse, là, je vais très, très vite, en réflexion voire en débit de mots (et trop vite pour la majorité des gens dans le sens où je les vois largués). Étrange, ce côté "tout ou rien" !
Archiloque : tu finis en répondant à la question que j'allais te poser, justement.
Cependant, lorsque tu écris une réponse sur un forum tel que celui-ci, en un sens, même si tu ne la postes pas, c'est quand même sorti, non?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Waho. Nevromon, je ne puis rien retrancher de ce que tu dis pour décrire ce que je ressens, vis également ; en revanche j’ajouterai une chose : cela me mine, me hante, me fait ruminer énormément lorsqu’un personne ne répond pas à une question que je lui pose.
J’ai connu certaines personnes qui, par exemple, ne répondaient qu’à une question sur deux que je posais à la suite — par message notamment, car cela permet d’agir ainsi plus facilement.
Quelle frustration, malaise pour moi dans ces situations, sans prise sur l’autre...
Or moi, je demeure constamment en prise, sur tout ce sur quoi je porte mon intérêt. Je ne sais pas lâcher l’affaire.
J’ai connu certaines personnes qui, par exemple, ne répondaient qu’à une question sur deux que je posais à la suite — par message notamment, car cela permet d’agir ainsi plus facilement.
Quelle frustration, malaise pour moi dans ces situations, sans prise sur l’autre...
Or moi, je demeure constamment en prise, sur tout ce sur quoi je porte mon intérêt. Je ne sais pas lâcher l’affaire.
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Ennaétéride :
(tu veux dire que tu n'arrives pas à savoir ce que tu ressens au sujet de ce que j'ai demandé? Ou que j'ai exprimé une partie de ce que tu vis? Ou autre? )
Ouiiiiii, je déteste que l'on ne réponde pas à mes questions, cela me frustre. Je tiens au moins à savoir pourquoi la personne ne répond pas, pour savoir si c'est parce qu'elle ne fait pas attention à mon propos, que j'ai abordé un sujet la mettant mal à l'aise et qu'elle ne se sent pas suffisamment à l'aise pour m'en parler, etc...
Surtout que lorsque je suis intéressé par une personne et/ou un sujet, j'ai tendance à poser des rafales de questions : c'est la façon dont mon enthousiasme "sort". Mais je crois que souvent, cela est reçu comme étouffant, écrasant.
(tu veux dire que tu n'arrives pas à savoir ce que tu ressens au sujet de ce que j'ai demandé? Ou que j'ai exprimé une partie de ce que tu vis? Ou autre? )
Ouiiiiii, je déteste que l'on ne réponde pas à mes questions, cela me frustre. Je tiens au moins à savoir pourquoi la personne ne répond pas, pour savoir si c'est parce qu'elle ne fait pas attention à mon propos, que j'ai abordé un sujet la mettant mal à l'aise et qu'elle ne se sent pas suffisamment à l'aise pour m'en parler, etc...
Surtout que lorsque je suis intéressé par une personne et/ou un sujet, j'ai tendance à poser des rafales de questions : c'est la façon dont mon enthousiasme "sort". Mais je crois que souvent, cela est reçu comme étouffant, écrasant.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je veux dire que je vis les choses comme toi, et que de ce que tu dis, rien ne m’est étranger. Si ce n’est que, lorsque je balance hors contexte ce que j’ai voulu dire depuis un moment, il m’arrive assez souvent de ne pas vouloir en rester au simple fait de m’être allégé d’une pensée qui me plombait, mais de vouloir orienter la conversation dessus. Le mec insupportable en somme !
Je tiens également au moins à savoir ce pourquoi une personne ne répond pas à une de mes questions posées explicitement. Sauf que la plupart du temps quand je relève qu’une question est passée à l’as de son attention, ça fait de moi quelqu’un d’oppressant, alors que je me trouve très légitime dans le fait d’exiger une réponse, ou à tout le moins la raison du blanc de réponse.
Beaucoup de similitudes en tout cas !
Pour de simples choses, très pragmatiques comme quelles courses faire, je suis capable de poser plein de questions, pour faire au mieux, correspondre parfaitement à ce que la personne veut.
Je tiens également au moins à savoir ce pourquoi une personne ne répond pas à une de mes questions posées explicitement. Sauf que la plupart du temps quand je relève qu’une question est passée à l’as de son attention, ça fait de moi quelqu’un d’oppressant, alors que je me trouve très légitime dans le fait d’exiger une réponse, ou à tout le moins la raison du blanc de réponse.
Beaucoup de similitudes en tout cas !
Pour de simples choses, très pragmatiques comme quelles courses faire, je suis capable de poser plein de questions, pour faire au mieux, correspondre parfaitement à ce que la personne veut.
Dernière édition par Ennaétéride le Mer 10 Fév 2021 - 20:20, édité 1 fois
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Non. (va me fatiguer à répondre à ta question courte...car répond, même sur ce canalNévromon a écrit:Cooooool : tu m'as sorti les sous-titres que tu as visualisés/perçus?
C'est juste pour dire qu'il y a au moins 3 façons de comprendre ta question finale.
Donc, d'un côté c'est OPEN (mais d'un autre, c'est FLOU) et ça permettra d'avoir le plus de chance qu'il y ait du monde qui y réponde.
D'un autre côté...c'est comme ton fil précédent auquel j'ai participé (mon côté curieux, où je suis là? dans quel univers? y a t-il une passerelle possible?) donc mon post, parle de communications...(ce qui est le sujet) différentes...et façon de poser un sujet ou un autre radicalement différente.
Imaginons...que je lance un sujet avec un questionnement sur moi même (aucune chance mais c'est pour un ex)
Il serait posé le plus précisément possible.
Mon style est : Le sujet c'est ça, HS s'abstenir ...ça s'est déjà vu du reste à certaines occasions que je lance un truc, et que je ne supporte pas le HS, je n'en lance pas beaucoup alors venir le pourrir....euh...
Car le respect minimum dans un fil lancé, c'est de ne pas l'être (donc de lire le sujet!)...ou de s'abstenir.
Y a qu'à dire que je suis un carré...ce qui ne m'empêche pas de répondre à d'autre type de forme, radicalement différente.
Je peux très bien me dire : "Tiens lui, il n'est pas du tout dans mon monde, mais il est sympa, alors je vais voir " puisque je suis curieux.
Comme la communication, c'est la vie...je pourrais en faire un pavé...à longueur inconnue, qui évidement ne serait pas une tentative de réponse à ta question courte mais...tous les modes de communications, avec des directions qui partent dans tous les sens, donc avec mon style d'écriture qui serait adapté à mon sujet...ce qui n'est toujours pas le cas ici.
J'espère que c'est limpide, car je suis au taquet, là
Cooooool- Messages : 308
Date d'inscription : 28/08/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je me sens désolé(e) pour ce que tu as vécu, et que tu tentes autant de te protéger. Sincèrement.
Je n'ai pas compris grand chose à ce que tu as écrit (mais j'ai essayé ! ), cela m'a plongée dans un état de confusion mentale, en un sens. Je crois...que tu as trouvé ma dernière question assez ouverte, et l'as explorée...?
Je n'ai pas compris grand chose à ce que tu as écrit (mais j'ai essayé ! ), cela m'a plongée dans un état de confusion mentale, en un sens. Je crois...que tu as trouvé ma dernière question assez ouverte, et l'as explorée...?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
... à force, je vais finir par explorer la question... ^^(et pour moi, c'est assez autistique, surtout ta "variante" de "devoir" finir tes phrases)
Sinon, la communion intellectuelle, oui, ça m'arrive, mais c'est extrêmement rare.
bon ça en revanche c'est un point que j'ai travaillé chez moi, mais juste parce que les questions m'agacent énormément, dans la mesure où je suis programmée à répondre, et que j'ai du mal à poser les limites devant une personne que je trouve intrusive. Du coup, je ne réponds que lorsque j'ai envie, mais en échange je ne pose pas (trop) de questions non plus.Ouiiiiii, je déteste que l'on ne réponde pas à mes questions, cela me frustre. Je tiens au moins à savoir pourquoi la personne ne répond pas, pour savoir si c'est parce qu'elle ne fait pas attention à mon propos, que j'ai abordé un sujet la mettant mal à l'aise et qu'elle ne se sent pas suffisamment à l'aise pour m'en parler, etc...
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je suis plutôt comme Wyrdwynn pour les questions, il y a aussi pour moi qu'il est plus évident de se taire que de mentir, surtout si on sait que notre vision, notre vérité, heurtera plus que le silence ; et j'évite aussi de les poser par conséquent.
Ce n'est pas forcément facile de regarder son passé et ses fonctionnements d'un œil clair, tant nos souvenirs restent des objets mouvants, mais je pense malgré tout que j'avais plus de craintes et cet égard et plus d'impatience quand j'étais plus jeune ; peut-être que la vie, les années passant, nous poussent à attendre moins. La déception est une blessure immonde et elle s'infecte facilement, il est parfois nécessaire d'adopter des stratégies pour s'en préserver. Sans nécessairement que ce soit conscient.
Ce n'est pas forcément facile de regarder son passé et ses fonctionnements d'un œil clair, tant nos souvenirs restent des objets mouvants, mais je pense malgré tout que j'avais plus de craintes et cet égard et plus d'impatience quand j'étais plus jeune ; peut-être que la vie, les années passant, nous poussent à attendre moins. La déception est une blessure immonde et elle s'infecte facilement, il est parfois nécessaire d'adopter des stratégies pour s'en préserver. Sans nécessairement que ce soit conscient.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
"Je n'ai pas compris grand chose à ce que tu as écrit (mais j'ai essayé ! ), cela m'a plongée dans un état de confusion mentale, en un sens."
C'est noté, je ne répondrais donc plus à tes questions ne voulant pas te mettre "dans un état de confusion mentale".
"Je me sens désolé(e) pour ce que tu as vécu, et que tu tentes autant de te protéger. Sincèrement."
On se connait?
Manipulation n°263 bis si voulue (je dois la démontrer? ) ou alors, comme tu l'as dit toi même, état de confusion mentale.
C'est un peu comme si moi, j'écrivais ça à un parfait inconnu ici...
Je me sens désolé pour ce que tu as vécu. Sincèrement.
(à pile ou face on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher, prêcher le faux pour savoir le vrai etc etc )
C'est noté, je ne répondrais donc plus à tes questions ne voulant pas te mettre "dans un état de confusion mentale".
"Je me sens désolé(e) pour ce que tu as vécu, et que tu tentes autant de te protéger. Sincèrement."
On se connait?
Manipulation n°263 bis si voulue (je dois la démontrer? ) ou alors, comme tu l'as dit toi même, état de confusion mentale.
C'est un peu comme si moi, j'écrivais ça à un parfait inconnu ici...
Je me sens désolé pour ce que tu as vécu. Sincèrement.
(à pile ou face on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher, prêcher le faux pour savoir le vrai etc etc )
Dernière édition par Cooooool le Mer 10 Fév 2021 - 21:39, édité 1 fois
Cooooool- Messages : 308
Date d'inscription : 28/08/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je connais ça aussi c'est parfois relou. Diderot a appelé ça "l'esprit de l'escalier" et ça reste appelé comme ça en psycho. Mais parfois ça permet d'être plus diplomate .
Invité- Invité
Cooooool- Messages : 308
Date d'inscription : 28/08/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Wyrdwynn : comment arrives-tu à ne pas répondre à une question, ou à dissuader/empêcher de t'en poser (pour éviter d'y répondre)?
Archiloque : Tu veux dire que tu as été déçu en ayant répondu à des questions (dans ton second paragraphe)?
Cooooool : Je ne t'adressais pas de reproche : je m'entraîne à exprimer mes émotions, afin d'être plus vraie, plus authentique.
Non, on ne se connaît pas, et je ne visais pas l'intrusion. J'ai cru sentir quelque chose. Je ne cherchais pas à te manipuler. C'est justement de cela que je parlais lors de mon message précédent : mais toutes les personnes croyant sentir des choses et les exprimant ne cherchent pas à manipuler. J'ai cru sentir de la souffrance derrière ton côté assez grinçant. C'est pour ça. Mais mes excuses, je crois que j'ai été intrusive. Cela m'arrive parfois.
Archiloque : Tu veux dire que tu as été déçu en ayant répondu à des questions (dans ton second paragraphe)?
Cooooool : Je ne t'adressais pas de reproche : je m'entraîne à exprimer mes émotions, afin d'être plus vraie, plus authentique.
Non, on ne se connaît pas, et je ne visais pas l'intrusion. J'ai cru sentir quelque chose. Je ne cherchais pas à te manipuler. C'est justement de cela que je parlais lors de mon message précédent : mais toutes les personnes croyant sentir des choses et les exprimant ne cherchent pas à manipuler. J'ai cru sentir de la souffrance derrière ton côté assez grinçant. C'est pour ça. Mais mes excuses, je crois que j'ai été intrusive. Cela m'arrive parfois.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Euh, dans l'absolu ça m'est arrivé, évidemment ; mais ce que je voulais plutôt signifier était que de mon côté, je préfère taire une réponse qui, je le sais, blessera parce qu'elle sera sincère. Par exemple, une ancienne amie auteure-metteuse en scène avait monté un spectacle qui ne m'avait pas plu, quand elle m'a posé la question, je ne pouvais pas répondre cela. Je n'ai donc pas répondu à la question. Pour éviter le silence, j'ai parlé d'un détail et de ce que retrouvais d'elle dans le spectacle, mais elle a tout de suite compris la ruse.
On a quand même fini au bar, tout allait bien.
Ça ne serait peut-être pas arrivé si j'avais plutôt dit que j'avais trouvé la pièce merdique et ennuyeuse.
Si je réponds à une question, ce n'est pas pour faire plaisir mais pour y répondre. Et si je pense que la réponse blessera, je préfère la garder pour moi que faire mal ; même si se taire est déjà une réponse, c'est tout de même assez souvent une réponse moins violente.
On a quand même fini au bar, tout allait bien.
Ça ne serait peut-être pas arrivé si j'avais plutôt dit que j'avais trouvé la pièce merdique et ennuyeuse.
Si je réponds à une question, ce n'est pas pour faire plaisir mais pour y répondre. Et si je pense que la réponse blessera, je préfère la garder pour moi que faire mal ; même si se taire est déjà une réponse, c'est tout de même assez souvent une réponse moins violente.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Mais qui te dis que certains silences ne sont pas plus douloureux que des mots.
Personne n'en est témoin.
Personne ne peut savoir.
Seulement supposer.
Pas de réalité, un non lieu dont le temps s'étire.
Ça peut être ça parfois le silence.
Et je crois que là, certains mots même blessant sont important.
Comprenne qui voudra
Personne n'en est témoin.
Personne ne peut savoir.
Seulement supposer.
Pas de réalité, un non lieu dont le temps s'étire.
Ça peut être ça parfois le silence.
Et je crois que là, certains mots même blessant sont important.
Comprenne qui voudra
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
psydonyme a écrit:Mais qui te dis que certains silences ne sont pas plus douloureux que des mots.
Personne n'en est témoin.
Personne ne peut savoir.
Seulement supposer.
Pas de réalité, un non lieu dont le temps s'étire.
Ça peut être ça parfois le silence.
Et je crois que là, certains mots même blessant sont important.
Comprenne qui voudra
Je comprends totalement !! En effet, les silences de courtoisie sont pires que tout.
L’exemple d’archiloque l’illustre parfaitement. Et j’y lis limite de l’égoïsme de n’avoir pas dit son réel ressenti, juste pour pouvoir passer un moment agréable. Ce n’est pas aider son (ancienne) amie que de ne pas lui pointer ce qui ne lui a pas plu dans la scène... pas besoin de dire : « c’est de la merde » mais la vérité « j’ai pas aimé car... mais ce n’est que mon ressenti personnel! » ça c’est de l’honnêteté tout à fait recevable. Elle a senti la ruse et n’en a rien dit, elle a fait bonne figure mais au fond d’elle, elle a du qd même être blessée et en plus elle ne sait pas ce qui clochait... perso ça m’énerve grave ceux qui font ça (arrondir les angles, être soi disant diplomate) car c’est eux qu’ils servent et non pas l’autre en face.
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Comme c'est possible qu'elle ait compris qu'il avait de bonnes intentions par rapport à leur relation. Elle seule sait.
Je ne saurais pas dire si c'est bien ou mal. Je fais le choix de ne pas choisir .
Mais je peux comprendre ton point de vue my_illusion.
En tous cas ça me questionne.
Ça m'intéresse le silence mais aussi la diplomatie. J'y reviendrai peut-être sur ce fil ou un autre. En tous cas j'aime bien les personnes qui ont des positions bien affirmées. La plupart du temps ce n'est pas mon cas. Le doute m habite :
Je ne saurais pas dire si c'est bien ou mal. Je fais le choix de ne pas choisir .
Mais je peux comprendre ton point de vue my_illusion.
En tous cas ça me questionne.
Ça m'intéresse le silence mais aussi la diplomatie. J'y reviendrai peut-être sur ce fil ou un autre. En tous cas j'aime bien les personnes qui ont des positions bien affirmées. La plupart du temps ce n'est pas mon cas. Le doute m habite :
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Archiloque : Je comprends mieux !
(vous me faites penser à la différenciation des différents types de silences, et donc à un autre sujet potentiel)
(vous me faites penser à la différenciation des différents types de silences, et donc à un autre sujet potentiel)
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Les non dits n’ont jamais rien de bon, je défie quiconque de me prouver que ça a du bon.
La vérité qui fait mal, qui dérange, est un inconfort avant tout personnel. Qui peut aimer qu’on ne lui dise pas la vérité? Privilégier une douleur sourde à une douleur pointue mais courte dans la durée? Les vrais amis ne peuvent-ils pas tout se dire?
En tout cas, je fais une allergie chronique à toutes ces personnes qui manquent de sincérité/honnêteté. Que j’sois rigide, je l’entends. Y’a rien qui justifie de masquer ou d’édulcorer. Faut vraiment se retirer ça de la tête. L’intention de dire son réel ressenti n’a pas pour intention de faire du mal, au contraire, la vie n’a rien de tout doux et tout beau, ça fait partie du jeu. Ne pas exprimer son réel ressenti c’est de l’hypocrisie... alors oui ne pas vomir son ressenti n’importe comment, ni n’importe quand.
Et si ça doit mener au rejet, c’est que ça devait se passer ainsi. Ceux qui préfèrent le déni s’assemblent.
Je cherche encore aujourd’hui la vérité sur des tas de choses qu’on m’a cachées, et je n’aurai probablement jamais les vraies réponses. Et ça troue le Q !
Soyons vrais!
La vérité qui fait mal, qui dérange, est un inconfort avant tout personnel. Qui peut aimer qu’on ne lui dise pas la vérité? Privilégier une douleur sourde à une douleur pointue mais courte dans la durée? Les vrais amis ne peuvent-ils pas tout se dire?
En tout cas, je fais une allergie chronique à toutes ces personnes qui manquent de sincérité/honnêteté. Que j’sois rigide, je l’entends. Y’a rien qui justifie de masquer ou d’édulcorer. Faut vraiment se retirer ça de la tête. L’intention de dire son réel ressenti n’a pas pour intention de faire du mal, au contraire, la vie n’a rien de tout doux et tout beau, ça fait partie du jeu. Ne pas exprimer son réel ressenti c’est de l’hypocrisie... alors oui ne pas vomir son ressenti n’importe comment, ni n’importe quand.
Et si ça doit mener au rejet, c’est que ça devait se passer ainsi. Ceux qui préfèrent le déni s’assemblent.
Je cherche encore aujourd’hui la vérité sur des tas de choses qu’on m’a cachées, et je n’aurai probablement jamais les vraies réponses. Et ça troue le Q !
Soyons vrais!
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
je connais cette volonté de " finir de dire " et les contre-temps qu'elle peut entrainer .
"(vous me faites penser à la différenciation des différents types de silences, et donc à un autre sujet potentiel)"
Cela serait interressant .
Par exemple un acteur de theatre vous dirait qu'il existe differentes qualités de silence du publique , du silence d'ennui au silence de fascination , d'écoute passionné , toute une gamme .
Un peu comme les differentes qualités d'amour des grec , d'eros a à agappe en passant par philos ...
Ainsi , le silence peut étre l'expression d'un non-dit , (qui d'ailleurs se transmet avec l'efficacté d'un virus ) , ou comme vecu comme une agression ( mepris ou indifference) , mais aussi l'expression d'une plenitude comme dans " les mots me manquent " lorsque la beauté ou la plenitude sont ressentis ou experimentés , un silence de communion connu des amoureux , alors le silence est le plus haut language .
ll n'y a pas encore , à ma connaissance , d'instrument assez precis qui mesure l'éventail de ces nuances , qui peuvent étre d'une grande subtilité .
A part , peut-étre , le coeur ...
( de personnes sensibles ? )
"(vous me faites penser à la différenciation des différents types de silences, et donc à un autre sujet potentiel)"
Cela serait interressant .
Par exemple un acteur de theatre vous dirait qu'il existe differentes qualités de silence du publique , du silence d'ennui au silence de fascination , d'écoute passionné , toute une gamme .
Un peu comme les differentes qualités d'amour des grec , d'eros a à agappe en passant par philos ...
Ainsi , le silence peut étre l'expression d'un non-dit , (qui d'ailleurs se transmet avec l'efficacté d'un virus ) , ou comme vecu comme une agression ( mepris ou indifference) , mais aussi l'expression d'une plenitude comme dans " les mots me manquent " lorsque la beauté ou la plenitude sont ressentis ou experimentés , un silence de communion connu des amoureux , alors le silence est le plus haut language .
ll n'y a pas encore , à ma connaissance , d'instrument assez precis qui mesure l'éventail de ces nuances , qui peuvent étre d'une grande subtilité .
A part , peut-étre , le coeur ...
( de personnes sensibles ? )
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
OK ça me bote je le lance dans la journée
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
psydonyme a écrit:Mais qui te dis que certains silences ne sont pas plus douloureux que des mots.
Personne n'en est témoin.
Personne ne peut savoir.
Seulement supposer.
Pas de réalité, un non lieu dont le temps s'étire.
Ça peut être ça parfois le silence.
Et je crois que là, certains mots même blessant sont important.
Comprenne qui voudra
Certains vont souffrir des mots, d'autres des silences.
Il n'y a pas de bonne manière de faire.
A part celle qui permet d'être en accord avec soi-même.
J'ai énormément de mal, justement. Je choisis le plus souvent d'essayer de détourner la conversation, ou de signifier mon agacement avec de l'humour, parfois, si je pense qu'elles peuvent l'entendre, je leur explique simplement que je n'aime pas les questions, mais le plus souvent je me contente d'éviter ces personnes.Névromon a écrit:Wyrdwynn : comment arrives-tu à ne pas répondre à une question, ou à dissuader/empêcher de t'en poser (pour éviter d'y répondre)?
Pas de recette miracle, ça dépend vraiment des gens : certains sont susceptibles, d'autres non, certains comprennent vite, d'autres non... ^^
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
"Il n'y a pas de bonne manière de faire.
A part celle qui permet d'être en accord avec soi-même."
Oui et c'est méme tout un art , voire le grand oeuvre .
A part celle qui permet d'être en accord avec soi-même."
Oui et c'est méme tout un art , voire le grand oeuvre .
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
(merci pour l'astuce de simplement le dire, Wyrdwynn)
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
My_illusion a écrit:Soyons vrais!
À quoi bon ?
Dire que vos propos sur ce forum sont tout aussi emplis d'hypocrisie et d'un étalement d'un égo surdimensionné dépourvu de considération pour les interventions d'autrui que ceux d'autres fats ordinaires qui ne savent répondre que par "moi je" et que vous ne semblez subsister dans votre détestation de vous-même, lié à vos difficultés de vécu, que par le maintien d'une misanthropie qui lui est d'un niveau supérieur, impliquant tout autant cette absence de remise en question devant les préoccupations et les questionnements des autres, ferait quoi pour ce forum, pour vous ou pour moi sinon que me faire passer pour un rustre (chose dont je ne me cache pas, par ailleurs) ? Surtout est-ce que cela apporterait au débat ou enterrait le fil sur un questionnement entre qui a été vilain et qui est le gentil apportant peut-être pour l'un ou l'une des protagonistes une certaine fierté, pourtant inexprimée, à s'être replacé au cœur de la discussion et donc prêt à débattre sur son sujet favori, sa personne ? Non, je trouverais ça plus sain de le garder pour moi et de respecter que ces idées ne sont que des perceptions et des ressentis nourris par mes propres biais, comme que ces avis et ces opinions personnels peuvent différer de ceux des autres et n'ont guère plus de légitimité absolue. Pour mon plus grand bien, sans doute, je n'ai accès dans ma lecture de vous qu'à vos partages ici qui, eux, me paraissent souvent rester très centrés, et aucunement aux éléments que vous vous forcez à sceller et que je n'aurais nulle grâce à tenter de forcer. Il y a des choses que l'on préfère garder pour soi. Ainsi, j'ai connu une utilisatrice qui, récemment, avait insisté pour obtenir la suppression de son carnet de bord, dans lequel elle craignaient d'avoir été trop vraie et de s'être trop livrée. Sans doute percevait-elle là l'idée que si être vrai est une nécessité vitale, elle doit avant tout s'appliquer à soi et à son propre respect intime. Je n'ai pourtant pas de jugement à cet égard, chacun va avec ses propres torts et ses propres fragilités. Pour notre survie et notre équilibre propre, certaines choses ont besoin d'êtres tues et gardées pour soi. C'est, je le crois, un soucis de préservation des plus animaux, essentiel donc. Mais il serait alors pour le moins osé pour elle de venir ensuite déclamer en sacerdoce le « Soyons vrais ! » Cela serait, dans le meilleur des cas, source d'un amusement cocasse. Comme je vais entamer la douze ou treizième ligne de ce paragraphe, il est possible que vous ne la lirez pas puisque vous n'aimez pas les pavés, mai j'ai pourtant cette idée que déverser son fiel et son amertume sans se soucier des blessures et des cicatrices sur lesquelles ils peuvent appuyer chez l'autre n'est pas une attitude digne ni éleveuse de l'âme, tout comme celle que s'arroger la primauté de détenir une vérité unique et universelle implique avant tout une absence de remise en question et d'empathie bien plus qu'une quelconque forme d'intégrité. Parfois, c'est plus judicieux de se taire, sans que cela n'empêche d'être, plutôt que de s'étaler sans se soucier du fait que l'autre est tout autant que nous. Surtout, cela ne rend pas la première attitude moins vraie à mes yeux. Bien sûr, je peux avoir tort, et on pourrait porter les débats vers la rhétorique de l'intime déchaîné, mais je ne suis pas certain que les gagnants en seraient ceux que vous ou moi pensons.
Alors oui, je préfère être cet « hypocrite » plutôt que blesser, je me sens pas moins en paix (certes, bien que tumultueuse) avec la personne que je suis. Je ne mens pas, pas même pour faire plaisir, j'essaie seulement de faire avec l'idée que l'autre a ses ressentis, quitte à ce que ce soit au coût d'un silence renfrogné. Que cela soit considéré par d'autres comme de l'hypocrisie, grand bien leur fasse, de l'autre côté du sas, peu me chaut.
Et cela écrit, quelle différence cela fait au monde que j'appuie sur Envoyer ou non ? Quelques kilo-octets de plus stockés dans une pollution tout aussi inutile que les remarques pleine de sous-entendus d'une personne dès lors qu'un esprit la caresse dans le sens du poil, pardon l'émerveille, cela sinon rien.
Mais puisque la doctrine est le « Soyons vrai ! » appliquons-la et au diable l'intérêt du débat et les réserves que je me donne par respect pour moi.
Pour revenir au sujet, on peut étudier cette réponse comme un cas d'école.
Était-il utile de répondre ? Je n'en suis absolument pas convaincu.
Après avoir posté une merde pareille, quelle serait la meilleure attitude à avoir ? Se taire ou chier à son tour et nourrir le pathétique ?
À chacun son avis sur la question.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
.
Dernière édition par My_illusion le Mer 3 Aoû 2022 - 16:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
My_Illusion, je vais te donner un exemple. Mettons, on est le soir, je suis en train de vaquer à mes occupations, mon fils de 3 ans vient me voir, il veut que je lui lise un livre de Franklin (ou de P'tit loup, suivant son humeur). Je peux être franc avec lui, et lui répondre "tu fais chier, j'aimerais finir la vaisselle d'abord", ce qui serait exactement vrai. Ou je peux lui dire "bonne idée, je vais lire avec toi, ça va être super". Je vais souffrir, j'en ai marre de lire toujours la même histoire...mais je sais aussi que ça se passera bien mieux pour le développement cognitif de mon fils si il peut encore travailler cette histoire. Donc je garde mes sentiments pour moi.
Ou alors ma grande (13 ans), qui n'a toujours pas avancé d'un iota dans sa recherche de stage. Je peux la plomber en lui disant qu'elle n'a aucune autonomie, qu'elle ne sait pas se démerder...ou je peux l'encourager en lui disant qu'elle peut le faire et que je vais l'aider. Evidemment, la deuxième solution est plus hypocrite. Mais elle est aussi bien plus pédagogique.
La question à se poser est : "Quel est le but de la communication?" Si le but est de faire progresser l'autre, alors la brutalité de la franchise n'est pas toujours, loin s'en faut, la meilleure solution. Parfois, oui, il faut frapper fort pour faire passer un message désagréable. Le plus souvent, non, il faut ruser, connaitre la cible, et l'amener à progresser là ou elle veut aller. Mon fils veut mieux comprendre ce monde. Ma fille veut un stage. Ma communication doit les aider en cela. Et si ça passe par une certaine dose d'hypocrisie, eh bien va pour l'hypocrisie.
Ou alors ma grande (13 ans), qui n'a toujours pas avancé d'un iota dans sa recherche de stage. Je peux la plomber en lui disant qu'elle n'a aucune autonomie, qu'elle ne sait pas se démerder...ou je peux l'encourager en lui disant qu'elle peut le faire et que je vais l'aider. Evidemment, la deuxième solution est plus hypocrite. Mais elle est aussi bien plus pédagogique.
La question à se poser est : "Quel est le but de la communication?" Si le but est de faire progresser l'autre, alors la brutalité de la franchise n'est pas toujours, loin s'en faut, la meilleure solution. Parfois, oui, il faut frapper fort pour faire passer un message désagréable. Le plus souvent, non, il faut ruser, connaitre la cible, et l'amener à progresser là ou elle veut aller. Mon fils veut mieux comprendre ce monde. Ma fille veut un stage. Ma communication doit les aider en cela. Et si ça passe par une certaine dose d'hypocrisie, eh bien va pour l'hypocrisie.
RonaldMcDonald- Messages : 11721
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Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je ne connais pas la volonté de l'auteur de ce fil : laisser la discussion se poursuivre ainsi ou revenir au sujet initial. Est-ce que c'est de la sidération lorsque tu ne peux pas parler ?
Proposition à prendre ou non : Est-ce que ça vous dit de swicher sur un fil sur le sujet du silence ?
https://www.zebrascrossing.net/t41331-le-silence-et-si-on-en-parlait#1792797
Proposition à prendre ou non : Est-ce que ça vous dit de swicher sur un fil sur le sujet du silence ?
https://www.zebrascrossing.net/t41331-le-silence-et-si-on-en-parlait#1792797
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Nous sommes au moins d'accord sur ce point.My_illusion a écrit:Ce qui fait que je m’éloigne de ceux qui jouent pas franc jeu.
Ce n'est qu'une question d'où nous mettons notre propre curseur.
Et concernant la pièce, tu ne sembles pas comprendre, mes avis et mes goûts sont relatifs à moi, d'autres ont apprécié le spectacle, les comédiens étaient contents de leur jeu et mon ancienne amie fière de sa réalisation. Sous prétexte que ça m'a déplu, que mes attentes au théâtre diffèrent, devais-je dire : « Franchement ce que tu as fait c'est de la merde ! » Je ne détiens pas de vérité universelle et ça aurait été vachement constructif et encourageant pour elle, pour le premier spectacle qu'elle montait à Paris. Si j'avais été critique de théâtre, ouais, peut-être que j'aurais dit ça, me pensant plus légitime à le faire, mais je suis allé voir le spectacle par amitié, pas par goût pour le thème traité.
Et quand elle m'a posé la question de savoir si j'avais apprécié, j'ai gardé pour moi en effet mes critiques, mais je n'ai pas fait semblant d'avoir apprécié non plus, j'ai répondu à côté. Puis quand elle m'a demandé plus simplement après si en fait j'avais pas aimé, je lui ai répondu : « bah oui… » Et tu sais quoi ? Elle ne voulait pas en savoir plus et ne m'a rien demandé d'autre, pas même pourquoi ça m'avait déplu. Je pense que ça la touchait assez, il n'y avait pas à en rajouter. Cette amie, je l'avais pour d'autres raisons que la scène, me donner cette violence à son égard ne me paraissait ni légitime ni nécessaire, et c'est pour ces raisons autres qu'on a pris un verre après et pas pour célébrer sa pièce.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Archiloque a écrit:My_illusion a écrit:Soyons vrais!
À quoi bon ?
Dire que vos propos sur ce forum sont tout aussi emplis d'hypocrisie et d'un étalement d'un égo surdimensionné dépourvu de considération pour les interventions d'autrui que ceux d'autres fats ordinaires qui ne savent répondre que par "moi je" et que vous ne semblez subsister dans votre détestation de vous-même, lié à vos difficultés de vécu, que par le maintien d'une misanthropie qui lui est d'un niveau supérieur, impliquant tout autant cette absence de remise en question devant les préoccupations et les questionnements des autres, ferait quoi pour ce forum, pour vous ou pour moi sinon que me faire passer pour un rustre (chose dont je ne me cache pas, par ailleurs) ? Surtout est-ce que cela apporterait au débat ou enterrait le fil sur un questionnement entre qui a été vilain et qui est le gentil apportant peut-être pour l'un ou l'une des protagonistes une certaine fierté, pourtant inexprimée, à s'être replacé au cœur de la discussion et donc prêt à débattre sur son sujet favori, sa personne ? Non, je trouverais ça plus sain de le garder pour moi et de respecter que ces idées ne sont que des perceptions et des ressentis nourris par mes propres biais, comme que ces avis et ces opinions personnels peuvent différer de ceux des autres et n'ont guère plus de légitimité absolue. Pour mon plus grand bien, sans doute, je n'ai accès dans ma lecture de vous qu'à vos partages ici qui, eux, me paraissent souvent rester très centrés, et aucunement aux éléments que vous vous forcez à sceller et que je n'aurais nulle grâce à tenter de forcer. Il y a des choses que l'on préfère garder pour soi. Ainsi, j'ai connu une utilisatrice qui, récemment, avait insisté pour obtenir la suppression de son carnet de bord, dans lequel elle craignaient d'avoir été trop vraie et de s'être trop livrée. Sans doute percevait-elle là l'idée que si être vrai est une nécessité vitale, elle doit avant tout s'appliquer à soi et à son propre respect intime. Je n'ai pourtant pas de jugement à cet égard, chacun va avec ses propres torts et ses propres fragilités. Pour notre survie et notre équilibre propre, certaines choses ont besoin d'êtres tues et gardées pour soi. C'est, je le crois, un soucis de préservation des plus animaux, essentiel donc. Mais il serait alors pour le moins osé pour elle de venir ensuite déclamer en sacerdoce le « Soyons vrais ! » Cela serait, dans le meilleur des cas, source d'un amusement cocasse. Comme je vais entamer la douze ou treizième ligne de ce paragraphe, il est possible que vous ne la lirez pas puisque vous n'aimez pas les pavés, mai j'ai pourtant cette idée que déverser son fiel et son amertume sans se soucier des blessures et des cicatrices sur lesquelles ils peuvent appuyer chez l'autre n'est pas une attitude digne ni éleveuse de l'âme, tout comme celle que s'arroger la primauté de détenir une vérité unique et universelle implique avant tout une absence de remise en question et d'empathie bien plus qu'une quelconque forme d'intégrité. Parfois, c'est plus judicieux de se taire, sans que cela n'empêche d'être, plutôt que de s'étaler sans se soucier du fait que l'autre est tout autant que nous. Surtout, cela ne rend pas la première attitude moins vraie à mes yeux. Bien sûr, je peux avoir tort, et on pourrait porter les débats vers la rhétorique de l'intime déchaîné, mais je ne suis pas certain que les gagnants en seraient ceux que vous ou moi pensons.
Alors oui, je préfère être cet « hypocrite » plutôt que blesser, je me sens pas moins en paix (certes, bien que tumultueuse) avec la personne que je suis. Je ne mens pas, pas même pour faire plaisir, j'essaie seulement de faire avec l'idée que l'autre a ses ressentis, quitte à ce que ce soit au coût d'un silence renfrogné. Que cela soit considéré par d'autres comme de l'hypocrisie, grand bien leur fasse, de l'autre côté du sas, peu me chaut.
Et cela écrit, quelle différence cela fait au monde que j'appuie sur Envoyer ou non ? Quelques kilo-octets de plus stockés dans une pollution tout aussi inutile que les remarques pleine de sous-entendus d'une personne dès lors qu'un esprit la caresse dans le sens du poil, pardon l'émerveille, cela sinon rien.
Mais puisque la doctrine est le « Soyons vrai ! » appliquons-la et au diable l'intérêt du débat et les réserves que je me donne par respect pour moi.
Pour revenir au sujet, on peut étudier cette réponse comme un cas d'école.
Était-il utile de répondre ? Je n'en suis absolument pas convaincu.
Après avoir posté une merde pareille, quelle serait la meilleure attitude à avoir ? Se taire ou chier à son tour et nourrir le pathétique ?
À chacun son avis sur la question.
Utile de répondre ?
Genre, est-ce que c'est utile d'exister aux yeux des autres ?
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Du tout.
Demande-t-on à une fleur de fleurir ?
Demande-t-on à une fleur de fleurir ?
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Opossum a écrit:Du tout.
Demande-t-on à une fleur de fleurir ?
Nope. Mais tu peux aussi y mettre de l'engrais ou du désherbant
Bin je crois quand même qu'il y a un besoin de communication pour se faire exister en même temps que l'autre.
Toujours "du tout ?"
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
C'est plus nécessaire qu'utile. On est par l'échange qu'on a aux autre. Je laisse l'existence à d'autres thématiques. Parfois le silence ouvre et parfois il ferme ; il en va de même des mots.
Quant au soi, je vais encore une fois reprendre cet exemple. Il faut ajouter que je n'étais pas seul, nous étions un groupe de cinq. Si je balançais « C'est de la merde ! », avis tranché, qui irait l'ouvrir après ? Et je me privais là de ces autres points de vue qui me permettaient de remettre ma lecture en perspective, dans la lumière d'autres regards, et ainsi de mieux percevoir et cerner tout ce qui m'avait gêné et me laissait cette désagréable impression. Leur lecture était parfois différente, parfois semblable en des points, mais en tout les cas pas moins légitime que la mienne, les entendre était plus constructif pour moi que de les avoir tu d'une morgue hargne et les laissaient mes accompagnants aussi exercer ce procédé. Surtout, et c'est l'essentiel, leur lecture de la pièce n'étaient pas moins vraie que la mienne pour eux.
La seconde question, mon amie me l'a posée seulement quand on s'était écarté pour cloper, peut-être aussi parce que si elle l'avait fait avant, elle savait qu'elle aussi aurait tu les autres avis.
PS : navré pour le HS (cependant pas totalement), Névromon.
Quant au soi, je vais encore une fois reprendre cet exemple. Il faut ajouter que je n'étais pas seul, nous étions un groupe de cinq. Si je balançais « C'est de la merde ! », avis tranché, qui irait l'ouvrir après ? Et je me privais là de ces autres points de vue qui me permettaient de remettre ma lecture en perspective, dans la lumière d'autres regards, et ainsi de mieux percevoir et cerner tout ce qui m'avait gêné et me laissait cette désagréable impression. Leur lecture était parfois différente, parfois semblable en des points, mais en tout les cas pas moins légitime que la mienne, les entendre était plus constructif pour moi que de les avoir tu d'une morgue hargne et les laissaient mes accompagnants aussi exercer ce procédé. Surtout, et c'est l'essentiel, leur lecture de la pièce n'étaient pas moins vraie que la mienne pour eux.
La seconde question, mon amie me l'a posée seulement quand on s'était écarté pour cloper, peut-être aussi parce que si elle l'avait fait avant, elle savait qu'elle aussi aurait tu les autres avis.
PS : navré pour le HS (cependant pas totalement), Névromon.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
"Plus nécessaire qu'utile" Ouais effectivement je trouve le mot plus juste.
C'est vrais que "C'est de la merde" sans rien derrière est un jugement qui peut réduire les possibilités d'interactions un peu creux quoi. Et tout à coup, plus rien. Plouf
C'est vrais que "C'est de la merde" sans rien derrière est un jugement qui peut réduire les possibilités d'interactions un peu creux quoi. Et tout à coup, plus rien. Plouf
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Exactement, nous ne sommes qu'un parmi les autres (ce qui a plusieurs lectures).
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Ouaip, je partage cette idée.
Ah quelle belle boule à facette que la réalité !
Les jugements sans avoir les éléments d'un contextes sont très fréquents. Question d'économie j'imagine. Alors oui, c'est ça aboutit souvent à de la connerie. Je ne peux pas m'empêcher de me demande si la connerie n'est pas inhérent à l'être humain finalement...
Ah quelle belle boule à facette que la réalité !
Les jugements sans avoir les éléments d'un contextes sont très fréquents. Question d'économie j'imagine. Alors oui, c'est ça aboutit souvent à de la connerie. Je ne peux pas m'empêcher de me demande si la connerie n'est pas inhérent à l'être humain finalement...
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
(ah non, c'est pas un hors-sujet - et puis même si c'était le cas, ce sont vos mots, je n'ai pas à m'attribuer un rôle de juge ou je ne sais quel autre : pour moi, quand on lance un sujet sur un forum, il ne nous appartient pas, et j'aime bien voir ce qu'il devient, comment il vit, voir la teneur des échanges)
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
C'est sympa Névromon ) Ba du coup le sujet a fait un bébé. La famille du fil s'agrandit
Par rapport à ton sujet initial, le cerveau n'aime pas beaucoup les incohérences, il faut qu'il comble les "trous". Ca te parle ?
Par rapport à ton sujet initial, le cerveau n'aime pas beaucoup les incohérences, il faut qu'il comble les "trous". Ca te parle ?
Invité- Invité
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Je t'en prie. Hum, je pense que ce fait de combler les trous, c'est le principe-même de l'imagination ! D'ailleurs, je ne peux apprécier une œuvre qui ne laisse pas la mienne s'exercer un minimum.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
Voilà que je reviens. Oui, le terme utile ne sonne pas bien, comme si l'on pouvait s'en passer comme d'une option, dans telle ou telle situation. C'est nécessaire car l'image que l'on a de soi se construit dans les échanges et qu'une porte de discussion fermée, involontairement ou non, prive d'une certaine image de soi consciente, toute relative qu'elle soit.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Sentiment de nécessité de dire quelque chose que vous aviez "préparé à sortir"
My_illusion a écrit:Soyons vrais!
Quand est-on vrai... sur un forum ?
Au moment où l'on explose, parce que ceci s'est passé le matin, cela l'après-midi, puis le coup final qui fait que... "bam" ? et bah ouais, c'est toi qui prends parce que ... bah... ben, j'ai mal dormi... (serais-je plus vraie ?)
Au moment où on ne dit rien, persuadé qu'on comprendra plus tard la nuance qui a dû nous échapper ? ou qu'on ne dit rien... tellement... non, c'est juste ... pas possible de répondre, parce que ça obligerait à un long HS qui n'apporterait rien à la discussion ?
Au moment où l'on reprend son argumentaire pour mieux se faire comprendre, et qu'au passage on en retire les fautes, puis les exagérations ? où l'on choisit un autre smiley ?
Au moment où, après avoir travaillé la question, l'on revient avec une idée plus aboutie ?
Je ne pense pas que ce soit vraiment "être vrai" qui est demandé, ici
Ça exprime seulement la frustration de ne pas pouvoir entendre convenablement des mots sans intonation, sans accusation ou compliment. La frustration de ne pouvoir répondre émotionnellement correctement, alors qu'il suffirait de répondre sans émotion justement, seulement sur le sens des mots.
Pourquoi vouloir tout voir en émotionnel ?
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
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