Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
+5
paela
Wise
tyler
bluecat
Bird
9 participants
Page 1 sur 1
Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Puisque nous sommes très officiellement à partir d'aujourd'hui sept milliards d'humains à vivre sur* - régner sur * - se partager la* - avoir échoué sur* Terre, quels seraient selon vous les idées et principes à promouvoir pour une Déclaration Universelle des Devoirs de l'Homme et de la Femme ?
* (rayez les mentions inutiles, ou personnalisez...)
* (rayez les mentions inutiles, ou personnalisez...)
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
hommes et femmes ont le devoir de se traiter mutuellement en égaux *
*avec mention particulière pour les femmes qui sont priées de ne pas faire trop sentir aux hommes leur évidente infériorité dûe entre autres à un bout de génome manquant (2è patte du Y) ainsi qu'à leur retard évolutif les gardant plus près des cavernes que nous. on les aimes bien alors faut être gentilles avec eux
*avec mention particulière pour les femmes qui sont priées de ne pas faire trop sentir aux hommes leur évidente infériorité dûe entre autres à un bout de génome manquant (2è patte du Y) ainsi qu'à leur retard évolutif les gardant plus près des cavernes que nous. on les aimes bien alors faut être gentilles avec eux
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
La notion de propriété me pose souci actuellement, d'un point de vue large et global, sur ce thème. J'avais failli ouvrir un topic pour avoir vos avis dessus.
Comment résoudre la propriété individuelle, puis celle collective, en respectant l'humanité entière d'un point de vue spatial, mais aussi dans le temps qui s'écoule.
Et comment limiter les débordements actuels qui découlent de la notion de propriété.
Poser comme tu le fais la notion de "devoir", au lieu de "droit" est extrèmement pertinent.
De fait, cela deviendrait pour mon avis actuel (pas encore fixé):
- la propriété individuelle d'une commune ne peut dépasser tel ratio par rapport à la propriété collective de la commune, et inversement. (ratio à établir)
- ne peut être propriétaire dans une commune, qu'un habitant local.
- une proportion fixée en ratio d'habitations de résidence, peut devenir propriété d'un non-habitant de la commune, mais ne pourra pas être dépassé. (résidences secondaires, ou de location)
- un ratio obligatoire de la commune n'est ni individuel, ni collectivité de la commune, non exploitable tout court et reste libre naturellement ou seulement entretenu pour sécurité: avec une part forestière, et une part déboisée (pour les gens du voyage, les campeurs)
- un ratio qui ne peut être dépassé peut inclure des zones industrielles, mais elles sont autorisées uniquement pour les propriétaires de résidence principale sur la commune. Ce ratio doit être à distance fixée des habitations pour les industries à stockage ou transformation classée dangereuse.
- certaines communes peuvent être inclues dans un groupement à visée touristique, et donc avoir des ratio particuliers bien évidemment.
En ces termes, il n'est plus possible d'avoir la propriété d'un local commercial ou industriel en-dehors de sa commune d'habitation principale. Afin de résoudre des problèmes actuels et de recentrer les ressources, les intérêts locaux, le dialogue.
Donc, si un non-résident souhaite s'installer en commercial, ou bien en industrie, il doit alors passer par la location annualisée. Ce qui rend son impact dans le local bien plus pertinent. Si cela devient dangereux, inadapté, alors son bail ne sera pas renouvelé.
On peut aussi moduler, avec les locaux commerciaux et industriels interdits à la propriété, et uniquement locatifs envers la commune. Ainsi, le bail enrichit la commune quoi qu'il arrive.
Et pas de soucis de dérapage polluant, sinon, hop bail non-renouvelé l'année suivante.
Comment résoudre la propriété individuelle, puis celle collective, en respectant l'humanité entière d'un point de vue spatial, mais aussi dans le temps qui s'écoule.
Et comment limiter les débordements actuels qui découlent de la notion de propriété.
Poser comme tu le fais la notion de "devoir", au lieu de "droit" est extrèmement pertinent.
De fait, cela deviendrait pour mon avis actuel (pas encore fixé):
- la propriété individuelle d'une commune ne peut dépasser tel ratio par rapport à la propriété collective de la commune, et inversement. (ratio à établir)
- ne peut être propriétaire dans une commune, qu'un habitant local.
- une proportion fixée en ratio d'habitations de résidence, peut devenir propriété d'un non-habitant de la commune, mais ne pourra pas être dépassé. (résidences secondaires, ou de location)
- un ratio obligatoire de la commune n'est ni individuel, ni collectivité de la commune, non exploitable tout court et reste libre naturellement ou seulement entretenu pour sécurité: avec une part forestière, et une part déboisée (pour les gens du voyage, les campeurs)
- un ratio qui ne peut être dépassé peut inclure des zones industrielles, mais elles sont autorisées uniquement pour les propriétaires de résidence principale sur la commune. Ce ratio doit être à distance fixée des habitations pour les industries à stockage ou transformation classée dangereuse.
- certaines communes peuvent être inclues dans un groupement à visée touristique, et donc avoir des ratio particuliers bien évidemment.
En ces termes, il n'est plus possible d'avoir la propriété d'un local commercial ou industriel en-dehors de sa commune d'habitation principale. Afin de résoudre des problèmes actuels et de recentrer les ressources, les intérêts locaux, le dialogue.
Donc, si un non-résident souhaite s'installer en commercial, ou bien en industrie, il doit alors passer par la location annualisée. Ce qui rend son impact dans le local bien plus pertinent. Si cela devient dangereux, inadapté, alors son bail ne sera pas renouvelé.
On peut aussi moduler, avec les locaux commerciaux et industriels interdits à la propriété, et uniquement locatifs envers la commune. Ainsi, le bail enrichit la commune quoi qu'il arrive.
Et pas de soucis de dérapage polluant, sinon, hop bail non-renouvelé l'année suivante.
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Commencer par vraiment reconnaitre le droit" naturel"(les droits de l'homme par exemple) opposable au droit positif (l'accumulation de loi appliqué de facon hypocrite); alors que c'est plutot le droit positif que l'on oppose au droit naturel.
tyler- Messages : 621
Date d'inscription : 27/02/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
.
Dernière édition par Wise le Lun 20 Fév 2012 - 19:40, édité 1 fois
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Wise a écrit:Je ne pense pas à des "devoirs" ; mais à des interdictions, des limites en fait.
les humains ne posent pas vraiment de problèmes par ce qu'ils ne font pas ; mais bien par ce qu'ils font. c'est notre sur-activité qui est dangereuse.
donc il faut "freiner"...
(ne pas trop consommer, ne pas être "trop" riche, avoir un seul logement...).
selon moi, la première chose la plus importante à faire pour pouvoir vivre à 7 milliards sur terre, c'est d'interdire la richesse ("exessive"), mettre fin au "luxe".
En te lisant, je réalise l'utopie du topic...
Sur ce seul point de la richesse matérielle, comment arriver à poser de telles règles au niveau mondial? Et quels chocs faudrait-il pour que l'humanité parvienne à se les imposer d'elles-mêmes, à s'auto-discipliner (la chose la plus difficile pour l'homme selon le Dalaï Lama)?
Décroître pour les uns, accepter de ne jamais croître au niveau espéré pour les autres (en considérant la croissance dans sa dimension économique classique, c'est à dire exclusivement quantitative)?
Par quel biais l'humanité pourrait-elle arriver à se convaincre qu'elle peut vivre qualitativement mieux avec moins de biens matériels ?
Et comment aménager une transition économiquement viable ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
L'utopie...
Sous le règne de la Monarchie Absolue, elle a bien existé non ?
Pour l'abolition de l'esclavage aussi ?
Pour les Droits ensuite égaux des Hommes de Couleur ?
Alors...
Et eux aussi en ont eu des transitions à faire, et à répéter "leur" utopie...
Vivre mieux ? Suffit de regarder la tête des gens dans le métro.
Un peu d'humanité, un sourire. Et ça c'est gratuit.
EDIT: et parler aux gens, "se" parler...
Sous le règne de la Monarchie Absolue, elle a bien existé non ?
Pour l'abolition de l'esclavage aussi ?
Pour les Droits ensuite égaux des Hommes de Couleur ?
Alors...
Et eux aussi en ont eu des transitions à faire, et à répéter "leur" utopie...
Vivre mieux ? Suffit de regarder la tête des gens dans le métro.
Un peu d'humanité, un sourire. Et ça c'est gratuit.
EDIT: et parler aux gens, "se" parler...
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Kara a écrit:L'utopie...
Sous le règne de la Monarchie Absolue, elle a bien existé non ?
Pour l'abolition de l'esclavage aussi ?
Pour les Droits ensuite égaux des Hommes de Couleur ?
Alors...
Et eux aussi en ont eu des transitions à faire, et à répéter "leur" utopie...
Oui, je suis d'accord : l'utopie, c'est aussi ce qui n'est pas encore réalisé.
Mais par rapport aux défis présents, il y a le facteur temps qui est bien plus aigu que lors des crises précédentes, à un un point où l'humanité - qui a toujours besoin d'éprouver la souffrance d'une situation pour réellement se contraindre à changer son comportement - n'a jamais eu à l'expérimenter.
Nous savons que nous allons être rattrapés par les conséquences du fonctionnement économique qui s'est développé depuis un siècle et demi : pollution, accidents industriels ou nucléaires, catastrophes climatiques, etc... Mais nous (à l'échelle de l'humanité) ne ferons pas les efforts nécessaires avant d'avoir été physiquement (et suffisamment durement) touchés par leurs effets.
Le problème, c'est que pour la première fois dans l'histoire humaine il me semble, c'est à l'échelle universelle que nous allons rencontrer ces effets, et dans une dimension inimaginable. Cette dimension ne risque-t-elle pas de dépasser notre légendaire capacité d'adaptation ? N'avons-nous pas trop confiance en elle ? N'arrivons-nous pas au point jusqu'ici inédit où notre intelligence et notre technologie ne parviendront pas à nous sauver ? La mèche est allumée, depuis longtemps, sa flamme court devant nous, de plus en plus vite. Arriverons-nous à la rattraper à temps ?
Dans des discussions récentes sur ces sujets, il m'a été très souvent renvoyé en substance : "Il faut croire en l'homme, jusqu'ici on s'en est toujours sorti" (et en sous-entendu : "quel pessimisme...").
Sans pessimisme aucun, j'ai simplement peur que ce credo arrive à sa limite et que trop peu en soient véritablement conscients (et moi-même qui exprime ces idées dont je vois à quel point elles dérangent la grande majorité des gens, je pense être bien en-dessous du niveau de conscience nécessaire face à ces enjeux).
Combien de temps faudrait-il à une Déclaration des Devoirs de l'Homme et le la Femme pour s'imposer à une époque où le jeu financier est infiniment plus pris au sérieux que la 6° disparition massive des espèces qu'ait connu la Terre depuis son origine (pour ne citer que cet exemple) ?
L'Humanité paraît si peu adulte... Est-ce qu'il nous reste assez de temps pour grandir ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
J'ai un souci.
Je tourne en rond toutes les probas et hypothèses depuis plusieurs semaines, pour un ou des textes possibles de constitution, de déclaration des droits etc...
J'en arrive à la même conclusion chaque fois:
un texte idéal ou mieux perfectionné, n'empêchera pas son détournement. Sa non-application aussi. Il suffit de voir comment actuellement, et même avant, tout fut et est finalement beau sur le papier, mais complètement irréalisé.
Liberté ? non.
Egalité ? non plus.
Fraternité? pas vraiment non plus, surtout dans une société de consommation individuelle.
Donc ?
- tout être humain a le droit de vivre, et le devoir de vivre dans le respect des autres, un enfant restant sous la responsabilité de ses parents sinon de la communauté.
- tout être humain ne peut prendre pour sa propriété individuelle, plus que nécessaire, et sans s'approprier un bien collectif ou utile à tous.
- tout être humain est libre de refuser ce qui contredit ces principes, et toute cause visant à établir des exceptions ou des ajouts ne pourra être valide.
Pas besoin de plus.
La complexité tue les principes de base.
De même que toute "excuse" ou réglementation ajoutée ne mène qu'à la confusion ou à son détournement initial.
Le reste ? Construit par les gens, selon le libre choix. Et non-institutionnalisé. Plus d'abus de pouvoirs.
Plus de règles folles visant à rendre impossible tout contrôle, mais en rendant néanmoins les abus largement possibles en toute impunité. Illogique, donc mauvais et nocif.
Disons que c'est comme l'Art Abstrait: l'essence même n'a pas besoin d'effets en tous sens. L'essentiel suffit. Et reste ainsi visible.
Je tourne en rond toutes les probas et hypothèses depuis plusieurs semaines, pour un ou des textes possibles de constitution, de déclaration des droits etc...
J'en arrive à la même conclusion chaque fois:
un texte idéal ou mieux perfectionné, n'empêchera pas son détournement. Sa non-application aussi. Il suffit de voir comment actuellement, et même avant, tout fut et est finalement beau sur le papier, mais complètement irréalisé.
Liberté ? non.
Egalité ? non plus.
Fraternité? pas vraiment non plus, surtout dans une société de consommation individuelle.
Donc ?
- tout être humain a le droit de vivre, et le devoir de vivre dans le respect des autres, un enfant restant sous la responsabilité de ses parents sinon de la communauté.
- tout être humain ne peut prendre pour sa propriété individuelle, plus que nécessaire, et sans s'approprier un bien collectif ou utile à tous.
- tout être humain est libre de refuser ce qui contredit ces principes, et toute cause visant à établir des exceptions ou des ajouts ne pourra être valide.
Pas besoin de plus.
La complexité tue les principes de base.
De même que toute "excuse" ou réglementation ajoutée ne mène qu'à la confusion ou à son détournement initial.
Le reste ? Construit par les gens, selon le libre choix. Et non-institutionnalisé. Plus d'abus de pouvoirs.
Plus de règles folles visant à rendre impossible tout contrôle, mais en rendant néanmoins les abus largement possibles en toute impunité. Illogique, donc mauvais et nocif.
Disons que c'est comme l'Art Abstrait: l'essence même n'a pas besoin d'effets en tous sens. L'essentiel suffit. Et reste ainsi visible.
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Ah j'attendais les résultats de ta démarche parce que je me disais justement que les textes fondamentaux étaient déjà bien faits car bien pensés à la base et je me demandais comment tu parviendrais à les améliorer de manière effective.
Mettons qu'on puisse à partir de ces trois "lois" construire des petites lois comme on construirait une théorie, en restant toujours en accord avec les lois de base, ça serait une bonne chose non?
Ensuite il faudrait les respecter ces lois, parce que ça:
(encore une fois, pardonne mon pessimisme )
Je suis on ne peut plus d'accord, mais je donne à la complexité la vertu de guider tous ceux qui ne peuvent faire les choses simplement. Et j'en fais partie, et je sais que sans le tissus complexe des règles qu'on met autour de ça pour me guider, je ne respecterais pas les principes que tu présentes.La complexité tue les principes de base.
Mettons qu'on puisse à partir de ces trois "lois" construire des petites lois comme on construirait une théorie, en restant toujours en accord avec les lois de base, ça serait une bonne chose non?
Ensuite il faudrait les respecter ces lois, parce que ça:
ça implique déjà que toute l'humanité soir "guérie", pas facile à intégrer!- tout être humain ne peut prendre pour sa propriété individuelle, plus que nécessaire, et sans s'approprier un bien collectif ou utile à tous.
(encore une fois, pardonne mon pessimisme )
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Le problème de la complexité, c'est que cela étouffe ensuite les principes de base qui étaient bons.
Et plus le temps passe, plus on ajoute, modifie, complexifie.
Et c'est ainsi que l'on arrive alors aux dérives actuelles. Ou que d'autres civilisations se sont écroulées sur elles-mêmes. parce que devenues trop complexes, elles étaient devenues "trop" tout court.
On érige des "droits" nouveaux, on fabrique des exceptions "pour le bien de tous" ou pour "le bien individuel", ou temporaires, et finalement, peu à peu, on crée une structure complètement à l'ouest du projet de départ. Dont le texte fondateur et sur le papier "semble" parfait, ou très humain, très bon... Mais qui est devenu inapplicable ou irréalisable concrètement.
Si notre civilisation veut survivre, elle se doit de resimplifier. Ou refaire de zéro, et s'interdire de complexifier quoi que ce soit. Aucune dérogation aux principes de base, aucune.
* pas d'exploitation de terres étrangères, les rendre aux pays concernés.
* fraternité égalité liberté: là aussi, arrêter de "voler" ce qui appartient à d'autres pays. C'est à eux et ils en feront ce qu'ils veulent. Sans compter les peuples "envahis" qui n'ont plus qu'un bout de terrain pour vivre. Et au niveau culturel aussi. Comment peut-on se dire civilisés en vivant sur le vol des matières premières et des cultures d'autres civilisations ?
* comment peut-on vivre en sachant que notre essence produite rend des enfants athmatiques dans les régions où on la produit? Y compris des régions françaises !
Ce n'est pas en attendant que l'on guérisse qu'on va aboutir à quoi que ce soit. On arrivera juste à voir émerger de nouveaux dictats "bien-pensants" qui fixeront là encore des lois pour dire comment bien penser et comment bien se persuader que ces vols honteux sont humains et évolués...
Un humain civilisé, aujourd'hui, vole les ressources des pays avec ses titres de propriété qu'il a lui-même rendu "légaux".
Un humain civilisé, aujourd'hui, rend malade à vie les enfants des communes ayant des industries polluantes.
Le commerce national-international et les industries ne respectent aucun des principes de base: liberté, égalité, fraternité. AUCUN.
EDIT: si, des choses variantes ou complètement nouvelles, on peut en faire plein. aucune civilisation n'était identique, ne l'est encore. D'autres émergeront aussi.
Mais en les basant sur de bonnes idées, on aboutit chaque fois à la même dérive: le "trop", le complexe, qui rend incontrôlable ensuite et mène à perte.
Et plus le temps passe, plus on ajoute, modifie, complexifie.
Et c'est ainsi que l'on arrive alors aux dérives actuelles. Ou que d'autres civilisations se sont écroulées sur elles-mêmes. parce que devenues trop complexes, elles étaient devenues "trop" tout court.
On érige des "droits" nouveaux, on fabrique des exceptions "pour le bien de tous" ou pour "le bien individuel", ou temporaires, et finalement, peu à peu, on crée une structure complètement à l'ouest du projet de départ. Dont le texte fondateur et sur le papier "semble" parfait, ou très humain, très bon... Mais qui est devenu inapplicable ou irréalisable concrètement.
Si notre civilisation veut survivre, elle se doit de resimplifier. Ou refaire de zéro, et s'interdire de complexifier quoi que ce soit. Aucune dérogation aux principes de base, aucune.
* pas d'exploitation de terres étrangères, les rendre aux pays concernés.
* fraternité égalité liberté: là aussi, arrêter de "voler" ce qui appartient à d'autres pays. C'est à eux et ils en feront ce qu'ils veulent. Sans compter les peuples "envahis" qui n'ont plus qu'un bout de terrain pour vivre. Et au niveau culturel aussi. Comment peut-on se dire civilisés en vivant sur le vol des matières premières et des cultures d'autres civilisations ?
* comment peut-on vivre en sachant que notre essence produite rend des enfants athmatiques dans les régions où on la produit? Y compris des régions françaises !
Ce n'est pas en attendant que l'on guérisse qu'on va aboutir à quoi que ce soit. On arrivera juste à voir émerger de nouveaux dictats "bien-pensants" qui fixeront là encore des lois pour dire comment bien penser et comment bien se persuader que ces vols honteux sont humains et évolués...
Un humain civilisé, aujourd'hui, vole les ressources des pays avec ses titres de propriété qu'il a lui-même rendu "légaux".
Un humain civilisé, aujourd'hui, rend malade à vie les enfants des communes ayant des industries polluantes.
Le commerce national-international et les industries ne respectent aucun des principes de base: liberté, égalité, fraternité. AUCUN.
EDIT: si, des choses variantes ou complètement nouvelles, on peut en faire plein. aucune civilisation n'était identique, ne l'est encore. D'autres émergeront aussi.
Mais en les basant sur de bonnes idées, on aboutit chaque fois à la même dérive: le "trop", le complexe, qui rend incontrôlable ensuite et mène à perte.
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Je me régale à vous lire en me disant qu'il y a quelque chose à creuser dans le rapport simplicité / complexité. Je trouve les trois formules de Kara à la fois formidablement économes et vastes en applications. Mais donnant forcément lieu à interprétation, et c'est là que la complexité s'en mêle (et que les ennuis commencent).
Je pense quand même que le fait que la morale économique soit totalement dissociée de la morale en général pose un véritable problème schizophrénique.
J'apprends tous les jours à mes enfants les limites qu'il me semble ne pas falloir dépasser dans le respect de l'autre et de son bien.
Mais ils évolueront dans un monde où c'est exactement le viol de ces principes qui constitue... le principe de base. Ecrase le plus petit. Ne partage rien. Livre l'avenir au hasard. Sois cupide, entasse, entasse même l'inutile. Tu as le droit d'abuser de la bonne foi et de la confiance de l'autre s'il a la faiblesse de te l'accorder. N'aies aucune obligation de respect pour ta parole (à moins qu'elle n'ait été fixée par écrit, et encore). Ne fais rien gratuitement, tarifie, et tire profit d'une façon ou d'une autre, de TOUS les actes de la vie. Etc...
C'est insupportable au niveau des relations personnelles, et toute la machinerie économique mondiale repose sur cet insupportable. Quand et comment les choses ont-elles pu nous échapper à ce point ?
Pour ma part, je pense qu'un de mes devoirs est de me détourner de cette schizophrénie chaque fois que je le peux, de construire petit à petit une façon de vivre qui privilégie :
- le droit de chaque peuple à disposer de ses propres ressources, alimentaires au tout premier chef.
- la préservation écologique de la planète.
- l'égalité des droits entre humains et le refus d'une certaine forme de pouvoir individuel.
Quand on veut rentrer dans les détail, ça suppose des tas d'ajustements... et j'ai l'impression de n'être qu'au début d'une démarche d'élagage, de simplification et de recentrage de ma vie (c'est drôle d'ailleurs de voir à quel point il est complexe d'essayer de simplifier sa vie !).
Des renoncements aussi, mais qui au final ne me paraissent jusqu'ici pas si pesants (donc je n'ai dû renoncer à rien de vital ou important. Donc ce que j'ai enlevé était véritablement de l'ordre du superflu. Pourquoi n'arrivais-je pas à le voir ?).
Ça implique aussi de ne pas chercher pour ces choix et actes une quelconque reconnaissance. Pas vraiment dans le flux de l'époque, non?
Je pense quand même que le fait que la morale économique soit totalement dissociée de la morale en général pose un véritable problème schizophrénique.
J'apprends tous les jours à mes enfants les limites qu'il me semble ne pas falloir dépasser dans le respect de l'autre et de son bien.
Mais ils évolueront dans un monde où c'est exactement le viol de ces principes qui constitue... le principe de base. Ecrase le plus petit. Ne partage rien. Livre l'avenir au hasard. Sois cupide, entasse, entasse même l'inutile. Tu as le droit d'abuser de la bonne foi et de la confiance de l'autre s'il a la faiblesse de te l'accorder. N'aies aucune obligation de respect pour ta parole (à moins qu'elle n'ait été fixée par écrit, et encore). Ne fais rien gratuitement, tarifie, et tire profit d'une façon ou d'une autre, de TOUS les actes de la vie. Etc...
C'est insupportable au niveau des relations personnelles, et toute la machinerie économique mondiale repose sur cet insupportable. Quand et comment les choses ont-elles pu nous échapper à ce point ?
Pour ma part, je pense qu'un de mes devoirs est de me détourner de cette schizophrénie chaque fois que je le peux, de construire petit à petit une façon de vivre qui privilégie :
- le droit de chaque peuple à disposer de ses propres ressources, alimentaires au tout premier chef.
- la préservation écologique de la planète.
- l'égalité des droits entre humains et le refus d'une certaine forme de pouvoir individuel.
Quand on veut rentrer dans les détail, ça suppose des tas d'ajustements... et j'ai l'impression de n'être qu'au début d'une démarche d'élagage, de simplification et de recentrage de ma vie (c'est drôle d'ailleurs de voir à quel point il est complexe d'essayer de simplifier sa vie !).
Des renoncements aussi, mais qui au final ne me paraissent jusqu'ici pas si pesants (donc je n'ai dû renoncer à rien de vital ou important. Donc ce que j'ai enlevé était véritablement de l'ordre du superflu. Pourquoi n'arrivais-je pas à le voir ?).
Ça implique aussi de ne pas chercher pour ces choix et actes une quelconque reconnaissance. Pas vraiment dans le flux de l'époque, non?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Cette remarque m'a rappelé cette citation de Léonard de Vinci :Bird a écrit:(c'est drôle d'ailleurs de voir à quel point il est complexe d'essayer de simplifier sa vie !).
"La simplicité est la sophistication ultime."
Analyser jusqu'au moindre détail, puis prendre de la hauteur et synthétiser à l'extrême... un boulot de zèbre, non ?
Je relance ce post, étant tombé dessus lors de recherches sur les devoirs de l'homme...
Autant il existe plus que nécessaire de liens à propos des droits, autant il n'y a presque plus rien pour les devoirs !
Le plus pertinent que j'ai pu trouver est dans une lettre de Gandhi à l'UNESCO, écrite en 1948 :
J'apprécie au plus haut point le qu'il convient de remplir d'abord...J’ai appris de ma mère, illettrée mais fort sage, que tous les droits dignes d’être mérités et conservés sont ceux que donne le devoir accompli. Ainsi, le droit même à la vie ne nous revient-il que lorsque nous remplissons le devoir de citoyen du monde. D'après ce principe fondamental, il est probablement assez facile de définir les devoirs de l'Homme et de la Femme et de relier chaque droit à un devoir correspondant qu'il convient de remplir d'abord. On pourrait montrer que tout autre droit est seulement une usurpation pour laquelle il ne vaut pas la peine de lutter.
Pour l'anecdote, j'ai trouvé entre autres :
- "Problèmes et aspects des droits de l'homme", recueil de réponses faites à UNESCO en 1948, dont est extraite cette phrase de Gandhi,
- une "Déclaration Islamique Universelle des Droits de l'Homme" datant de 1981
- une "Déclaration pour une éthique planétaire" remontant à 1993
- une "Déclaration Universelle des Droits de l'Humanité", sous la direction de Corinne Lepage en 2015 à l'occasion de la COP21.
Je rajoute un livre intéressant, le "Code pour une éthique globale" de Rodrigue Tremblay, qui ne manque pas de pertinence !
Car poser le problème des droits, c'est poser en même temps celui des devoirs, qui est toujours oublié dans nos cultures conquérantes où s'applique invariablement la loi du plus fort (cf "peuplez la Terre, et soumettez-là !"). Et leur cadre commun, à mon sens en tous cas, est bien celui d'une éthique qui les chapeaute, et qui relève de l'esprit de la loi. On dit que nul n'est sensé ignorer la loi, mais comme c'est évoqué plus haut, la loi devient illisible par sa complexité - je n'ose pas imaginer la place que prendrait l'impression ne serait-ce que de l'ensemble des codes disponibles sur Légifrance ! même les avocats, spécialistes du domaine, en ont des interprétations différentes ! - alors que dans le même temps elle bafoue les préceptes élémentaires, à commencer par ceux édictés dans la DUDH...
Ceci d'autant plus qu'un code éthique, c'est concis et tout à fait compréhensible par le commun des mortels, en tous cas bien plus court et facile qu'un code de loi !
Voilà... si ça vous dit de continuer...
Et je dois dire que moi aussi j'ai pris plaisir à vous lire
Thierryev- Messages : 3
Date d'inscription : 29/05/2016
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
j'ai trouvé ça très intéressant moi aussi.
malheureusement le dernier message avant le tien remonte à 2011, il est fort probable que les auteurs des messages que tu as lus soient passés à autre chose depuis bien longtemps.
malheureusement le dernier message avant le tien remonte à 2011, il est fort probable que les auteurs des messages que tu as lus soient passés à autre chose depuis bien longtemps.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Mais pas du tout !!!
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
En terme de devoir il me semblerait juste que les gens bénéficiant d'aides (Chômeurs ou Personnes au RSA) ou que les prisonniers travaillent pour la communauté en échange. Par exemple remplacement de fonctionnaire, nettoyage de lieux et monuments publics, cultiver une terre pour la cantine de l'école...
Je vous laisse le soin de reformuler pour que l'énoncé ressemble à quelque chose de plus constitutionnel.
Je vous laisse le soin de reformuler pour que l'énoncé ressemble à quelque chose de plus constitutionnel.
Antoine30- Messages : 33
Date d'inscription : 03/06/2016
Age : 45
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Je pensais plutôt à ce genre de choses, c'est-à-dire une Déclaration Universelle des Droits et Devoirs Humains, en phase avec les défis actuels : http://droitshumanite.fr/DU/
Dernière édition par Bird le Mar 21 Juin 2016 - 19:27, édité 2 fois
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Antoine30 a écrit:En terme de devoir il me semblerait juste que les gens bénéficiant d'aides (Chômeurs ou Personnes au RSA) ou que les prisonniers travaillent pour la communauté en échange. Par exemple remplacement de fonctionnaire, nettoyage de lieux et monuments publics, cultiver une terre pour la cantine de l'école...
Je vous laisse le soin de reformuler pour que l'énoncé ressemble à quelque chose de plus constitutionnel.
Pour créer encore plus de chomages. Excellente idée !
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
@Bird
c'est effectivement la suite des travaux de Corinne Lepage que je citais... mais je ne donne guère de crédit à une DDHumanité, politique, qui ne ferait que suivre le chemin de la DDHomme, que l'on sait largement piétinée, au national comme à l'international, bien malheureusement.
@Antoine30
désolé de répondre tardivement
Peut-être que je me trompe, mais j'entends de la rancoeur dans votre propos, qui pose les devoirs des autres, de ces devoirs qui donnent des droits... par exemple à imposer un travail !
Mettre 'dans le même sac' chômeurs et prisonniers, c'est un peu dur, non ? Le prisonnier est condamné pour une faute pour laquelle il a été reconnu coupable - et pour laquelle il 'paye' par privation de liberté - alors que le chômeur, dans le contexte actuel, n'est pas nécessairement un profiteur et en tout cas pas fautif !
De même, laisser penser qu'un fonctionnaire est interchangeable, certains devraient apprécier...
Pour revenir à la phrase de Gandhi, quel serait votre devoir, vis à vis d'un indigent (en France, n'avoir que le RSA+APL, c'est être sous le seuil de pauvreté) ? Ne lui venir en aide que s'il travaille en échange ? Que devient alors le droit au travail, avant même de parler de droit au travail décent ? Que devient la notion d'aide ? Comment la dissocier de l'avilissement ? Vivre, ou survivre...
Notre système est basé sur l'argent et le profit, la pénurie et la compétition, l'envie et la peur...
Par exemple, la peur des migrants est liée à la nourriture et à la sécurité. Pourtant on sait que la Terre, en l'état actuel, peut nourrir 12 milliards d'humains (rapport Ziegler de la FAO, 2009... pas nécessairement financé par les lobbies agro-alim
Pourriez-vous vous mettre à la place de ces gens fuyant sur les routes avec un ballot sur l'épaule : si vous aviez le choix, ne préféreriez pas votre 'chez-moi' et la terre sur laquelle vous avez grandi, celle où sont vos proches, morts et vivants ? Si vous étiez privé des nécessités de base, que seriez-vous prêt à faire, pour vous et vos enfants ou vos parents ?
Comment imaginer un monde sans argent, sans compétition, sans pénurie organisée... ? Ou, pour être positif, un monde d'échange, de sobriété suffisante (Pierre Rabhi la décrit heureuse), de collaboration, de créativité, de développement personnel... Vivre ou survivre, encore...
Selon Albert Einstein 'il est impossible de résoudre un problème avec le mode de pensée qui l'a engendré.' Pour moi comme pour d'autres, le changement de paradigme est en cours, qu'on le veuille ou non, qu'on accepte de le voir ou non. Aussi, je vous laisse le soin de faire quelques recherches, par exemple sur le concept de 'revenu de base' (si les pays nordiques y réfléchissent, c'est que ce n'est pas si absurde que certains le laissent entendre...), sur les travaux de Bernard Friot, ou encore sur l'approche EBR, management par les ressources, chère à Jacque Fresco...
Que je sois réellement ou pas favorisé par la nature (je n'ai pas fait de test type HP ou HQI), en termes d'efficience intellectuelle et d'hypersensibilité empathique, pour reprendre Jeanne Siaud-Facchin, je considère qu'un tel état me donne le devoir de réfléchir aux possibilités d'apporter mon grain de sel pour un meilleur de l'humanité.
On attribue souvent à Mandela une phrase qu'il a prononcée lors de son investiture, et qui revient à Marianne Williamson :
c'est effectivement la suite des travaux de Corinne Lepage que je citais... mais je ne donne guère de crédit à une DDHumanité, politique, qui ne ferait que suivre le chemin de la DDHomme, que l'on sait largement piétinée, au national comme à l'international, bien malheureusement.
@Antoine30
désolé de répondre tardivement
Peut-être que je me trompe, mais j'entends de la rancoeur dans votre propos, qui pose les devoirs des autres, de ces devoirs qui donnent des droits... par exemple à imposer un travail !
Mettre 'dans le même sac' chômeurs et prisonniers, c'est un peu dur, non ? Le prisonnier est condamné pour une faute pour laquelle il a été reconnu coupable - et pour laquelle il 'paye' par privation de liberté - alors que le chômeur, dans le contexte actuel, n'est pas nécessairement un profiteur et en tout cas pas fautif !
De même, laisser penser qu'un fonctionnaire est interchangeable, certains devraient apprécier...
Pour revenir à la phrase de Gandhi, quel serait votre devoir, vis à vis d'un indigent (en France, n'avoir que le RSA+APL, c'est être sous le seuil de pauvreté) ? Ne lui venir en aide que s'il travaille en échange ? Que devient alors le droit au travail, avant même de parler de droit au travail décent ? Que devient la notion d'aide ? Comment la dissocier de l'avilissement ? Vivre, ou survivre...
Notre système est basé sur l'argent et le profit, la pénurie et la compétition, l'envie et la peur...
Par exemple, la peur des migrants est liée à la nourriture et à la sécurité. Pourtant on sait que la Terre, en l'état actuel, peut nourrir 12 milliards d'humains (rapport Ziegler de la FAO, 2009... pas nécessairement financé par les lobbies agro-alim
Pourriez-vous vous mettre à la place de ces gens fuyant sur les routes avec un ballot sur l'épaule : si vous aviez le choix, ne préféreriez pas votre 'chez-moi' et la terre sur laquelle vous avez grandi, celle où sont vos proches, morts et vivants ? Si vous étiez privé des nécessités de base, que seriez-vous prêt à faire, pour vous et vos enfants ou vos parents ?
Comment imaginer un monde sans argent, sans compétition, sans pénurie organisée... ? Ou, pour être positif, un monde d'échange, de sobriété suffisante (Pierre Rabhi la décrit heureuse), de collaboration, de créativité, de développement personnel... Vivre ou survivre, encore...
Selon Albert Einstein 'il est impossible de résoudre un problème avec le mode de pensée qui l'a engendré.' Pour moi comme pour d'autres, le changement de paradigme est en cours, qu'on le veuille ou non, qu'on accepte de le voir ou non. Aussi, je vous laisse le soin de faire quelques recherches, par exemple sur le concept de 'revenu de base' (si les pays nordiques y réfléchissent, c'est que ce n'est pas si absurde que certains le laissent entendre...), sur les travaux de Bernard Friot, ou encore sur l'approche EBR, management par les ressources, chère à Jacque Fresco...
Que je sois réellement ou pas favorisé par la nature (je n'ai pas fait de test type HP ou HQI), en termes d'efficience intellectuelle et d'hypersensibilité empathique, pour reprendre Jeanne Siaud-Facchin, je considère qu'un tel état me donne le devoir de réfléchir aux possibilités d'apporter mon grain de sel pour un meilleur de l'humanité.
On attribue souvent à Mandela une phrase qu'il a prononcée lors de son investiture, et qui revient à Marianne Williamson :
Que dire a fortiori d'une personne... disons favorisée !Notre peur la plus profonde n'est pas d'être inapte.
Elle est que nous puissions être doté d'un pouvoir sans commune mesure.
C'est notre clarté, pas nos zones d'ombres, qui nous effraie.
On n'apporte rien au monde en se dévalorisant.
Il n'est pas éclairé de se faire plus petit que l'on est, simplement pour rassurer les autres autour de nous.
Nous sommes tous conçus pour briller, comme les enfants.
Ce n'est pas donné qu'à quelques-uns, c'est en nous tous.
En laissant briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres le pouvoir d'en faire autant.
Thierryev- Messages : 3
Date d'inscription : 29/05/2016
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Le droit d'être pied nu au travail, à l'école...
A par cela je n'ai pas d'idée d'avancée sociale... Je ne vois pas d'autre combat majeur à mener pour la planète.
^^
A par cela je n'ai pas d'idée d'avancée sociale... Je ne vois pas d'autre combat majeur à mener pour la planète.
^^
lynx- Messages : 92
Date d'inscription : 16/03/2014
Age : 34
Localisation : Lyon
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Thierryev a écrit:Comment imaginer un monde sans argent, sans compétition, sans pénurie organisée... ? Ou, pour être positif, un monde d'échange, de sobriété suffisante (Pierre Rabhi la décrit heureuse), de collaboration, de créativité, de développement personnel... Vivre ou survivre, encore...
C'est ce que je suis en train de faire. Je pensais à un "management participatif"* des chômeurs, des personnes au RSA ou même des prisonniers. Le but n'étant pas de forcer les personnes mais de leur laisser le choix, de leur permettre de s'épanouir tout en étant utile à la société. De ne pas prendre le métier d'un autre mais d'en faire un qui n'existe peut être pas ou pas assez développé voir qui n'existe plus, être et se sentir utile à la société sans forcément s'occuper de la rentabilité. Personnellement j'ai connu chômage et RSA et j'avais le sentiment d'être une charge pour la société alors que pendant cette période j'aurai pu faire des choses utiles ne serait ce par exemple que replanter des arbres sur les collines ravagées par un incendie, on pourrait imaginer donner du temps à un ingénieur pour faire des recherches, créer des ateliers pour les zèbres scolarisés voir donner des séances de méditation scolaires ou publiques, faire un potager publique etc...
[HS ON] J'ai une définition assez personnelle du travail car si pendant 3 jours consécutifs je n'ai pas pris de plaisir à travailler, je démissionne[HS OFF]
"management participatif"* cf google ou youtube
Antoine30- Messages : 33
Date d'inscription : 03/06/2016
Age : 45
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Bird a écrit:Puisque nous sommes très officiellement à partir d'aujourd'hui sept milliards d'humains à vivre sur* - régner sur * - se partager la* - avoir échoué sur* Terre, quels seraient selon vous les idées et principes à promouvoir pour une Déclaration Universelle des Devoirsde l'Homme et de la FemmeHumain ?
Voilà.
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Remplacer toutes les lois/regles du monde par 3 choses:
Ta liberté s’arrête ou commence celle de ton prochain
amour
bienveillance
Ta liberté s’arrête ou commence celle de ton prochain
amour
bienveillance
Invité- Invité
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Oui. Très bien. Validé.Narkyss a écrit:Bird a écrit:Puisque nous sommes très officiellement à partir d'aujourd'hui sept milliards d'humains à vivre sur* - régner sur * - se partager la* - avoir échoué sur* Terre, quels seraient selon vous les idées et principes à promouvoir pour une Déclaration Universelle des Devoirsde l'Homme et de la FemmeHumain ?
Voilà.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Déclaration Universelle des Devoirs de L'homme et de la Femme
Même pas en page deux et on est déjà passé d'une déclaration de droits à du management de la ressource humaine.
A ce sujet, désolé de casser l'ambiance mais
Rien ne t'empêchait d'aller proposer tes services aux associations des alentours, il n'y manque jamais de besoins. Tu aurais trouvé sans aucune difficulté des lieux où faire tout ça (voire tu l'as fait, je n'en sais rien, mais dans ce cas ta formulation m'étonne...)
En revanche, institutionnaliser ce genre de chose, ça veut dire mettre des moyens absolument démentiels, une sorte de de Pôle Emploi bénévole, pour faire réellement correspondre les besoins aux compétences. Parce que déjà, les services civiques aboutissent, dans un certain nombre de cas, à nous (les assos) mettre dans les pattes des personnes incompétentes par rapport à nos besoins et pas très motivées. Alors un service "bénévole-obligatoire", c'est bon, c'est l'autoroute vers le n'importe quoi complet.
Et encore, même si ça marchait bien, il ne s'agirait pas d'aboutir à ce résultat d'avoir des entreprises employant des chômeurs bénévoles au lieu de créer des emplois...
La clé de tout "droit de l'homme", c'est son inaltérable et imprescriptible dignité. Tout ce qui le réduit à une espèce d'élément fonctionnel, à gérer comme une pièce détachée, est constitutif d'un système de pensée qui écrase sa dignité; c'est le système de pensée de l'esclave technique dénoncé il y a déjà 70 ans dans La vingt-cinquième heure. Nous pensons l'homme, nous nous pensons nous-mêmes comme des éléments remplaçables d'une organisation ayant une seule morale, la production, et réduisant toute chose à sa valeur technico-économique.
A ce sujet, désolé de casser l'ambiance mais
Personnellement j'ai connu chômage et RSA et j'avais le sentiment d'être une charge pour la société alors que pendant cette période j'aurai pu faire des choses utiles ne serait ce par exemple que replanter des arbres sur les collines ravagées par un incendie, on pourrait imaginer donner du temps à un ingénieur pour faire des recherches, créer des ateliers pour les zèbres scolarisés voir donner des séances de méditation scolaires ou publiques, faire un potager publique etc
Rien ne t'empêchait d'aller proposer tes services aux associations des alentours, il n'y manque jamais de besoins. Tu aurais trouvé sans aucune difficulté des lieux où faire tout ça (voire tu l'as fait, je n'en sais rien, mais dans ce cas ta formulation m'étonne...)
En revanche, institutionnaliser ce genre de chose, ça veut dire mettre des moyens absolument démentiels, une sorte de de Pôle Emploi bénévole, pour faire réellement correspondre les besoins aux compétences. Parce que déjà, les services civiques aboutissent, dans un certain nombre de cas, à nous (les assos) mettre dans les pattes des personnes incompétentes par rapport à nos besoins et pas très motivées. Alors un service "bénévole-obligatoire", c'est bon, c'est l'autoroute vers le n'importe quoi complet.
Et encore, même si ça marchait bien, il ne s'agirait pas d'aboutir à ce résultat d'avoir des entreprises employant des chômeurs bénévoles au lieu de créer des emplois...
La clé de tout "droit de l'homme", c'est son inaltérable et imprescriptible dignité. Tout ce qui le réduit à une espèce d'élément fonctionnel, à gérer comme une pièce détachée, est constitutif d'un système de pensée qui écrase sa dignité; c'est le système de pensée de l'esclave technique dénoncé il y a déjà 70 ans dans La vingt-cinquième heure. Nous pensons l'homme, nous nous pensons nous-mêmes comme des éléments remplaçables d'une organisation ayant une seule morale, la production, et réduisant toute chose à sa valeur technico-économique.
Invité- Invité
Sujets similaires
» Déclaration universelle des droits du citoyen de 2020
» Déclaration universelle des droits de ... l'humain - étude de texte
» Homme (femme)s. Aimez vous les femme (hommes)s chiantes ?
» Etre zèbre nous donne-t-il des devoirs...
» Ahem... ça me rappelle les devoirs de début d'année de mon enfance....
» Déclaration universelle des droits de ... l'humain - étude de texte
» Homme (femme)s. Aimez vous les femme (hommes)s chiantes ?
» Etre zèbre nous donne-t-il des devoirs...
» Ahem... ça me rappelle les devoirs de début d'année de mon enfance....
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum