les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque

-Océan- a écrit:Si tu veux une certitude, en voilà une, qui peut transformer une crainte en force : tout passe, tout est temporaire.
Alors cette peur que dans deux mois tout soit remis en question peu devenir la force : ce qui est pénible aujourd'hui est comme le reste, temporaire

^^
C’est vrai. Je me rappelle que ça m’avait effleuré à un moment, y a quelques semaines (je me disais que si les choses pouvaient changer sans que je le prévois, rien n’interdisaient qu’elles changent en mieux même si je n’y croyais pas du tout), mais c’est mieux dit et plus juste
Merci, je vais m’endormir sur ces belles paroles <3

Bon d’après l’article sur le fil des incels, c’est pas que les jeunes

En plus de l’isolement social qui est sans doute la cause principale

•On est dans une société malgré tout de répression sexuelle (par rapport à d’autres sociétés ayant existé au vingtième siècle, dans lesquelles (j’ai plus le nom) les enfants se masturbent en public, et le seul tabou sexuel est : relation adulte-enfant, relation entre membres de la famille)

•On est dans une société de la peur du sexe. J’ai appris ça par discussion et ça m’a surprise, mais il y a des gens qui ont peur d’avoir des relations sexuelles (bon là on parle quasiment que de la pénétration) en raison du risque de grossesse et d’IST. Il y a des jeunes qui ont vraiment très peur. On nous rabâche sans cesse de se protéger de se protéger de se protéger car ça peut être très grave, mais qu’en même temps AUCUNE contraception n’est entièrement fiable. Il s’agirait de doser. C’est pas forcément très très grave tout le temps, et y a des moyens fiable à quasiment 100%. A part l’abstinence rien est fiable à 100%, et certains embrassent donc l’abstinence à défaut d’embrasser autre chose (bah oui, quid d’attraper la mononucléose? Y a des complications en plus! Mais oui dans 0,00001% des cas (bon je sais pas le vrai chiffre hein) ça pourrait tomber sur moi!) à cela s’ajoutent l’anxiété galopante chez les jeunes aujourd’hui, et on a le combo pour la récession sexuelle par peur. Il faut pas promouvoir le sexe risqué, mais juste modérer les propos (protégez-vous et oui y a des moyens efficaces. La balance bénéfice risque est largement positive). Le plus grand risque c’est de s’empêcher de vivre et d’aimer par peur… et qu’on arrête de faire la morale aux jeunes hein, des adultes qui ont eu des enfants par accident j’en connais des paquets :/. On est plus responsables qu’eux et ils essaient de nous faire peur

• l’influence du porno ne serait pas à négliger d’après d’ex consommateurs qui m’en ont parlé (en plus de maltraiter les actrices et de véhiculer une très mauvaise image des femmes, selon l’un d’entre eux , ça peut faire comme un trouble alimentaire: à la base, on aime bien, et à trop en consommer on peut développer des troubles. Sans oublier l’anxiété de performance). Perso j’en ai jamais regardé (et je compte pas commencer, j’ai un certain orgueil à n’en avoir jamais regardé) donc je m’en remets à eux pour cela. Il paraît qu’il y a des livres sur le sujet que je lirais bien un jour.
Et plus précisément sur le sexe: c’est du sexe très facile*. On n’a pas à se soucier de son.sa partenaire. Alors on a moins envie de faire l’amour avec une vraie personne dont il faut prendre soin. Le porno ça renfermerait sur soi et ça isolerait
* j’imagine que c’est plus facile que la masturbation ou les textes érotiques, autrement ils devraient avoir le même effet. C’est sans doute encore plus stimulant

• radicalisation religieuse. Les jeunes sont plus religieux aujourd’hui qu’auparavant

• le travail, les études, trop lourds. Fatigue -> baisse de la libido. Ou envie de coqueliquer, mais non il faut bosser. Ou juste pas le temps de socialiser, et on retombe encore une fois sur l’isolement

Finch a écrit:

Transidentité, pas transsexualité. Ça n'existe pas, techniquement, puisque cela n'a rien à voir avec l'orientation sescuelle (l'on peut être transpédé, lesbienne, hétéro, asexuel·le, tout comme une personne cisgenre). Le terme est un reliquat d'un temps préhistorique où c'était une maladie à soigner, comme l'homosexualité. La dépsychiatrisation étant chose acquise, ce mot est tombé aux oubliettes où je vous saurai gré de l'y laisser moisir.

chose acquise ? pas si sûr

ce salaud de Cyrulnik évoque l'homosexualité comme maladie mentale dans un ouvrage de... 2016. Il a pas capté qu'on n'est plus au XIXe, le pauvre. La stigmatisation et la psychiatrisation de la différence est un danger qui menace toujours... Restons vigilants. Pas hypervigilants, pas paranos, Mais prudents et vigilants. Les abus, ça existe encire de nos jours. J'en suis la preuve vivante...

C'est un peu comme pour les droits des femmes, ce n'est jamais acquis, il faut toujours se battre. Ou rester sur ses gardes. A la moindre crise économique, HOP ! on se retrouve en plein recul... un grand classique de l'Histoire.

bon, je retourne mater RuPaul's Drag Race, moi. Y'a que ça de vrai. Et Queer As Folk, la série british d'origne, celle des années 90.

PLus récente, la série Sex Education est savoureuse aussi, et instructive. Avec au moins un perso HP dans la distribution.

Je trouve bizarre cette société qui navigue entre les extrêmes du puritanisme/répression et de la pornographie.

Quant au cri de l'inceste et du viol, personne ne veut l'entendre...

Don't be a crybaby, no one cares