article sur les surdoués au travail
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article sur les surdoués au travail
je partage avec vous ce qu on vient de m envoyer.
la journée de 2 heures de taf et passer le reste du temps a faire semblant me parle bien.. et vous?
la journée de 2 heures de taf et passer le reste du temps a faire semblant me parle bien.. et vous?
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
C'est ce que j'ai fait aujourd'hui... Mais je me suis mal organisée, pour une fois (tout fait à la fin), ce qui fait que je vais sortir un peu tard.
Je vais lire l'article plus tard, là, l'ordinateur ne veut pas l'afficher...
Je vais lire l'article plus tard, là, l'ordinateur ne veut pas l'afficher...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: article sur les surdoués au travail
Merci.. il manque une petite partie et j avoue que je n arrive pas à deviner .
Peut on avoir un lien ?
Peut on avoir un lien ?
lightyear- Messages : 70
Date d'inscription : 15/04/2011
Age : 62
Localisation : PARIS
Re: article sur les surdoués au travail
Moi, comme pseudo-ingénieur dans une société de service, je passais tout mon temps à ne rien faire. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un de plus intelligent pour autant.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: article sur les surdoués au travail
Merci Fée face à la mer pour l'article. Il est intéressant et apporte quelques petites nouveautés (je trouve).
Quand je faisais de la recherche, je luttais luttais... pour arriver à travailler au moins 6 heures... je ne comprenais pas comment les autres faisaient pour faire 8 h de boulot... Je saturais, besoin de changer de tâches, de variété.
La routine et le manque d'intérêt des missions confiées m'endormaient. Le manque de liberté aussi. Passer pour un employé peu fiable, indécis, colérique... perte de motivation... sentiment d'exclusion... solitude.
Pouvoir mener des recherches personnelles, là c'aurait déménagé! ... faut pas rêver.
Maintenant, je suis chez moi, je ne travaille plus, je ne cherche même plus. Je m'occupe des enfants, je fais des arts. Je vis mais suis-je utile à la société ?? Cette inutilité sociale fait un vide au fond de moi.
Quand je faisais de la recherche, je luttais luttais... pour arriver à travailler au moins 6 heures... je ne comprenais pas comment les autres faisaient pour faire 8 h de boulot... Je saturais, besoin de changer de tâches, de variété.
La routine et le manque d'intérêt des missions confiées m'endormaient. Le manque de liberté aussi. Passer pour un employé peu fiable, indécis, colérique... perte de motivation... sentiment d'exclusion... solitude.
Pouvoir mener des recherches personnelles, là c'aurait déménagé! ... faut pas rêver.
Maintenant, je suis chez moi, je ne travaille plus, je ne cherche même plus. Je m'occupe des enfants, je fais des arts. Je vis mais suis-je utile à la société ?? Cette inutilité sociale fait un vide au fond de moi.
Democrite- Messages : 95
Date d'inscription : 22/02/2012
Age : 50
Re: article sur les surdoués au travail
Merci à Fée et à Luc.
Un article très vrai, mais sans réelles solutions. J'ai un peu l'impression que c'est la routine de la douance : on connait le problème, mais comme aucun recruteur n'aura l'intelligence ou la folie de recruter sur le thème de la douance (ce qui, dans notre magnifique pays, s'apparenterait à une discrimination contre les autres) la situation n'est pas près de changer.
Tu élèves tes enfants au lieu de laisser la télé les éduquer ? C'est utile. Peut-être pas pour la société mais pour l'humanité. Idem pour les arts. Faire peu et bien, dans l'harmonie, est plus utile que d'essayer de sauver le monde. Le wu-weï, toujours le wu-weï.
Un article très vrai, mais sans réelles solutions. J'ai un peu l'impression que c'est la routine de la douance : on connait le problème, mais comme aucun recruteur n'aura l'intelligence ou la folie de recruter sur le thème de la douance (ce qui, dans notre magnifique pays, s'apparenterait à une discrimination contre les autres) la situation n'est pas près de changer.
Democrite a écrit:Maintenant, je suis chez moi, je ne travaille plus, je ne cherche même plus. Je m'occupe des enfants, je fais des arts. Je vis mais suis-je utile à la société ?? Cette inutilité sociale fait un vide au fond de moi.
Tu élèves tes enfants au lieu de laisser la télé les éduquer ? C'est utile. Peut-être pas pour la société mais pour l'humanité. Idem pour les arts. Faire peu et bien, dans l'harmonie, est plus utile que d'essayer de sauver le monde. Le wu-weï, toujours le wu-weï.
Re: article sur les surdoués au travail
The Broken Vow a écrit:
Un article très vrai, mais sans réelles solutions. J'ai un peu l'impression que c'est la routine de la douance : on connait le problème, mais comme aucun recruteur n'aura l'intelligence ou la folie de recruter sur le thème de la douance (ce qui, dans notre magnifique pays, s'apparenterait à une discrimination contre les autres) la situation n'est pas près de changer.
Oui merci pour l'article, bien intéressant. A mettre sous le nez d'un patron éventuellement à informer ? En tout cas je garde.
Je ne pense pas que l'intelligence ne soit à attendre que du côté du recruteur, je m'explique. Si on se connait assez bien (forcément mieux depuis qu'on se sait hp) alors je trouve plus facile de naviguer dans les eaux molles et insondables du monde du travail. Et si on a pas de "brillant bosseur" sous le coude, pour aider à accoucher des bonnes idées ou approches qui pourraient se pointer (comme le faisait steve jobs), alors une solution pourrait être le jeu de rôle. Exple : un jour j'ai une idée/un concept/un process nouveau/marrant ou qui me semble porteur, et le reste de la semaine je joue le rôle de le tester, voire de le mettre en oeuvre, en passant tous les péages, les classiques : expliquer, motiver, justifier, démontrer, valider, essayer...
En fait assez souvent : ça marche. Et ça me permet de triper tout seul, après avoir fait le boulot attendu (qui peut se faire assez vite finalement - le plus long c'est ce que me suis imaginé moi-même)
Peut-être bien que le mode de fonctionnement surdoué est trop minoritaire pour que l'on puisse imaginer que cela soit enseigné dans les écoles de RH. Donc on pourrait soi même se définir (en entretien ou autre) avec d'autres mots qui tilteraient/qui sont des "cases" connues (créatif, rapide, émotionnel, imaginatif...). Quelqu'un à déjà testé ça et pourrait en parler ?
The Broken Vow a écrit:
Faire peu et bien, dans l'harmonie, est plus utile que d'essayer de sauver le monde.
Tout à fait d'accord ! Mais pas si simple à ressentir pour ma part
Re: article sur les surdoués au travail
Pas mal ton idée de jeu de rôle, mais difficile à réaliser je pense. Il y a toujours une part de jeu, de masque social dans le travail, mais poussé à ce degré, je pense que ça me ferait retomber dans le piège du faux-self. Ce n'est que mon avis.
Le truc que les gens oublient, c'est que le travail n'a pas vocation à épanouir les gens. C'est une rengaine liée à un certain "progrès social", mais en vérité, le travail a chronologiquement eu pour but :
1/ de survivre
2/ de créer de la richesse captée par une minorité
3/ d'empêcher les gens de devenir oisifs à la suite des révolutions techniques
L'oisiveté, c'est dangereux, les gens pourraient réfléchir.
Certains se plaignent du taux de récidive à la sortie des prisons. Rien d'original, puisque qu'historiquement la prison n'a pas pour vocation de réinsérer les gens mais de les dé-insérer. Le travail c'est exactement pareil. Les suicides chez Orange, c'est un visage de la réalité historique.
L'épanouissement au travail, c'est comme le "bonheur", un nouveau bien de consommation pour les cadres bobos qui lisent "Psychologie magasine".
Attention toutefois, je ne dis pas qu'il n'y a pas de gens épanouis au travail. Cela s'explique de deux manières :
1/ l'épanouissement (le vrai) est une anomalie sociétale lié à des individus chanceux ou volontaires qui ont créé les conditions de leur épanouissement
2/ le révisionnisme personnel qui fait que les gens s'accommodent de la contrainte et pensent être épanouis. A ce sujet, il y a une conférence en anglais sur youtube, sur la faculté humaine à générer de la satisfaction à partir des situations inéluctables. "how the mind creates synthetic happiness" quelque chose comme ça.
Le truc que les gens oublient, c'est que le travail n'a pas vocation à épanouir les gens. C'est une rengaine liée à un certain "progrès social", mais en vérité, le travail a chronologiquement eu pour but :
1/ de survivre
2/ de créer de la richesse captée par une minorité
3/ d'empêcher les gens de devenir oisifs à la suite des révolutions techniques
L'oisiveté, c'est dangereux, les gens pourraient réfléchir.
Certains se plaignent du taux de récidive à la sortie des prisons. Rien d'original, puisque qu'historiquement la prison n'a pas pour vocation de réinsérer les gens mais de les dé-insérer. Le travail c'est exactement pareil. Les suicides chez Orange, c'est un visage de la réalité historique.
L'épanouissement au travail, c'est comme le "bonheur", un nouveau bien de consommation pour les cadres bobos qui lisent "Psychologie magasine".
Attention toutefois, je ne dis pas qu'il n'y a pas de gens épanouis au travail. Cela s'explique de deux manières :
1/ l'épanouissement (le vrai) est une anomalie sociétale lié à des individus chanceux ou volontaires qui ont créé les conditions de leur épanouissement
2/ le révisionnisme personnel qui fait que les gens s'accommodent de la contrainte et pensent être épanouis. A ce sujet, il y a une conférence en anglais sur youtube, sur la faculté humaine à générer de la satisfaction à partir des situations inéluctables. "how the mind creates synthetic happiness" quelque chose comme ça.
Re: article sur les surdoués au travail
Mmm, bof. C'est dur ce que tu dis, ça me semble peut être un peu empreint de colère non ? , ça ne correspond pas tout à fait à ce que je perçois de la réalité du monde.
Je veux bien croire qu'il y a une part de "manipulation des masses", plus précisément, une somme de manipulations patentes. L'économie de marché, la libre concurrence et la société de consommation sont des pièges dont on commence à voir le cadre, et la remise en question des postulats de départ. Mais de là à dire que "le travail" en général fait partie d'une vaste conspiration empêchant les gens de réfléchir...
Le bonheur pourrait être défini comme l'absence de souffrance, et là Bouddha n'a pas attendu psychologie magazine pour sortir des articles
Selon moi, l'épanouissement au travail c'est donc indépendant de notre système économique (ici : le capitalisme). Et ça a toujours existé. Parce que les humains cherchent partout à vivre sans souffrance (le fameux bonheur) donc que ce soit au travail, en couple, leur santé, leur progéniture, leur environnement... oui les conditions de l'épanouissement peuvent être renforcées par chacun, chaque jour. Ou dégradée. Le fameux karma. Sinon ok avec toi que le "révisionnisme", comme tu dis, existe, il suffit de voir les populations les plus vulnérables, c'est d'ailleurs lié à cette même notion de créer son épanouissement.
C'est du marchandage mental ? En tout cas il ne faut pas se décourager pour si peu ( spécial dédicace à ton myspace)
On peut le voir comme ça, c'est sur. Pour autant en se connaissant bien, je pense qu'il est possible d'être heureux et de s'épanouir dans sa vie tout en ayant un travail, et que celui-ci peut avoir un rôle significatif dans l'épanouissement personnel.
Je veux bien croire qu'il y a une part de "manipulation des masses", plus précisément, une somme de manipulations patentes. L'économie de marché, la libre concurrence et la société de consommation sont des pièges dont on commence à voir le cadre, et la remise en question des postulats de départ. Mais de là à dire que "le travail" en général fait partie d'une vaste conspiration empêchant les gens de réfléchir...
Le bonheur pourrait être défini comme l'absence de souffrance, et là Bouddha n'a pas attendu psychologie magazine pour sortir des articles
Selon moi, l'épanouissement au travail c'est donc indépendant de notre système économique (ici : le capitalisme). Et ça a toujours existé. Parce que les humains cherchent partout à vivre sans souffrance (le fameux bonheur) donc que ce soit au travail, en couple, leur santé, leur progéniture, leur environnement... oui les conditions de l'épanouissement peuvent être renforcées par chacun, chaque jour. Ou dégradée. Le fameux karma. Sinon ok avec toi que le "révisionnisme", comme tu dis, existe, il suffit de voir les populations les plus vulnérables, c'est d'ailleurs lié à cette même notion de créer son épanouissement.
C'est du marchandage mental ? En tout cas il ne faut pas se décourager pour si peu ( spécial dédicace à ton myspace)
Le truc que les gens oublient, c'est que le travail n'a pas vocation à épanouir les gens.
On peut le voir comme ça, c'est sur. Pour autant en se connaissant bien, je pense qu'il est possible d'être heureux et de s'épanouir dans sa vie tout en ayant un travail, et que celui-ci peut avoir un rôle significatif dans l'épanouissement personnel.
Re: article sur les surdoués au travail
Tout à l'heure j'écoutais une émission où quelques chocolatiers étaient questionnés par quelques journalistes, tous ces gens avaient l'air parfaitement épanouis, les uns comme les autres ayant un métier qui les passionne. Ca n'empêche pas qu'en même temps plein de gens meurent de froid, de faim ou d'autre chose. Alors, être épanoui au travail, à condition d'avoir de belles grosses oeillères et de laisser la misère du monde à la porte de l'entreprise ? Ca me semble le minimum. Car comment être épanoui face à la misère du monde ?
Re: article sur les surdoués au travail
[quote="The Broken Vow"]Merci à Fée et à Luc.
Un article très vrai, mais sans réelles solutions. J'ai un peu l'impression que c'est la routine de la douance : on connait le problème, mais comme aucun recruteur n'aura l'intelligence ou la folie de recruter sur le thème de la douance (ce qui, dans notre magnifique pays, s'apparenterait à une discrimination contre les autres) la situation n'est pas près de changer. quote]
Tu m'enlèves les mots des doigts!
Un article très vrai, mais sans réelles solutions. J'ai un peu l'impression que c'est la routine de la douance : on connait le problème, mais comme aucun recruteur n'aura l'intelligence ou la folie de recruter sur le thème de la douance (ce qui, dans notre magnifique pays, s'apparenterait à une discrimination contre les autres) la situation n'est pas près de changer. quote]
Tu m'enlèves les mots des doigts!
Segva- Messages : 345
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 49
Localisation : Dans le coin du cercle
Re: article sur les surdoués au travail
Democrite a écrit:
Maintenant, je suis chez moi, je ne travaille plus, je ne cherche même plus. Je m'occupe des enfants, je fais des arts. Je vis mais suis-je utile à la société ?? Cette inutilité sociale fait un vide au fond de moi.
Je suis dans le dilemme maintenant que je suis retournée sur appel. Mais je me dis que tôt ou tard quelconque situation choisie deviendra morose. Évidemment celle des enfants est plein de sens mais lorsqu'arrivera le jour où ils partiront et n'auraont plus autant besoin de ma présence, je ferai quoi? Les arts c'est un bon accompagnement mais est-ce suffisant?
J'aimerais bien avoir de tes nouvelles, savoir où tu en es aujourd'hui! Surtout question pratico-pratique finacièrement parlant...
Merci!
Segva- Messages : 345
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 49
Localisation : Dans le coin du cercle
Re: article sur les surdoués au travail
The Broken Vow a écrit:
Le truc que les gens oublient, c'est que le travail n'a pas vocation à épanouir les gens.
Peut-être, mais certains pays ont réussi à permettre une organisation des journées non pas autour du travail, mais autour de la personne et de tout ce qui est nécessaire pour son épanouissement (du temps pour la famille, le sport, les loisirs).
Je pense à la Norvège en particulier qui est pourtant considéré comme un pays riche.
J'aimerais bien comprendre pourquoi nous n'y arrivons pas. Enfin, je comprends en partie, mais...
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
le cas n'est pas général... de ne pas y arriver
J'ai en effet le sentiment d'avoir eu une existence professionnelle enrichissante.
Pour autant, j'ai en général considéré que le temps gagné sur les projets accomplis (par rapport au temps donné au autres) me revenait de droit...
C'est pas l'avis des Hierarques en général, mais j'ai assez souvent pu en conserver un peu pour développer mes propres connaissances...
Ceci dit, les dites connaissances restaient dans le cadre général du boulot, donc pas forcement perdues pour l'entreprise...
Devenu à mon tour Hierarque... (ça arrive aussi), j'ai admis comme normal de permettre de l'investissement perso dans les équipes... C'est une richesse qui
a) donne du plaisir au collègue dans leur travail
b) peut déboucher sur de la plus-value pour le service.
J'ai en effet le sentiment d'avoir eu une existence professionnelle enrichissante.
Pour autant, j'ai en général considéré que le temps gagné sur les projets accomplis (par rapport au temps donné au autres) me revenait de droit...
C'est pas l'avis des Hierarques en général, mais j'ai assez souvent pu en conserver un peu pour développer mes propres connaissances...
Ceci dit, les dites connaissances restaient dans le cadre général du boulot, donc pas forcement perdues pour l'entreprise...
Devenu à mon tour Hierarque... (ça arrive aussi), j'ai admis comme normal de permettre de l'investissement perso dans les équipes... C'est une richesse qui
a) donne du plaisir au collègue dans leur travail
b) peut déboucher sur de la plus-value pour le service.
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
paoline a écrit:Je pense à la Norvège en particulier qui est pourtant considéré comme un pays riche.
C'est aussi un tout petit pays, une population moitié de celle de la région parisienne. Malheureusement, les pays les plus avancés sur le plan du respect de la dignité humaine, qu'il s'agisse des droits de l'homme, de la citoyenneté, du niveau de vie, de l'épanouissement des êtres humains, tous ceux qui lancent des initiatives remarquables, sont de petits pays et j'ai peur de la conclusion : c'est extrêmement difficile de reproduire la même chose, au-dessus de quelques millions d'habitants.
Mais c'est vrai que le fait qu'on ne se penche JAMAIS sur leur exemple rend perplexe. En France, c'est "le modèle allemand" ou "le modèle US" et c'est tout.
J'aimerais bien comprendre pourquoi nous n'y arrivons pas. Enfin, je comprends en partie, mais...
Et on peut être inquiet parce que les oligarques avides de presser les citrons tombent le masque et sous des airs de grandes personnes très raisonnables sont en train de mettre une pression d'enfer aux gouvernements pour qu'ils adoptent un modèle sociétal de plus en plus basé sur le broyage de l'individu au nom de la performance économique à ultra-court-terme. Celui qui peut apporter des idées originales pour peu qu'il bénéficie d'un minimum d'air pour respirer n'intéressera plus personne : trop compliqué à gérer, nécessite de réfléchir, ne rapporte qu'à moyen, voire à long terme.
Remarque, cela nous poussera à nous extirper de ce sinistre manège et à rallier les chantiers de construction d'autres sociétés. Je crois que nous n'allons plus avoir le choix.
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
Quand je faisais de la recherche, je luttais luttais... pour arriver à travailler au moins 6 heures... je ne comprenais pas comment les autres faisaient pour faire 8 h de boulot... Je saturais, besoin de changer de tâches, de variété.
Démocrite, je me retrouve complètement dans ces propos. J'ai jamais réussi à bosser vraiment plus d'1h30-2h d'affilée... besoin de faire autre chose, couper... et au bout de 9 ans de boulot, à force, la motivation...
ness- Messages : 183
Date d'inscription : 03/08/2012
Age : 47
Localisation : monde
Re: article sur les surdoués au travail
Sauf qu'il n'y a plus tellement de terres inconnues, ni même de terres du tout pour faire pousser ces constructions. Où qu'on aille, la propriété fait rage. Là aussi il faudra beaucoup de moyens, notamment financiers, pour disposer de suffisamment de liberté.Fusain a écrit:Remarque, cela nous poussera à nous extirper de ce sinistre manège et à rallier les chantiers de construction d'autres sociétés. Je crois que nous n'allons plus avoir le choix.
En plus, même si je suis disposé à prendre le bateau pour une île favorable, j'ai peur de trop charger la barque avec tout le bagage que j'aimerais sauvegarder.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: article sur les surdoués au travail
« Ces populations hypersensibles sont souvent plus adaptées à des postes d'experts qu'à un rôle d'encadrement. L'erreur classique d'un DRH est de les promouvoir managers sans les y avoir préparés »
Ah, j'aurai bien aimé que mon DRH lise ceci il y a quelques années (même s'il n'aurait certainement pas fait le lien avec moi) !
J'ai vécu et, pour parler vulgairement, j'en ai pris plein la gueule, d'en haut comme d'en bas.
Le pire a été d'être attaquée non pas sur la qualité de mon travail, mais sur ma personnalité : je n'étais pas comme il fallait.
Et j'ai eu beau essayer, à coup de formations et de remise en question permanente, impossible de me changer...
Pourtant, 1,2 millions de personnes en France, ce n'est pas rien. Il existe des tas de formations sur le thème de la communication, de la gestion des différents types de personnalités que l'on peut rencontrer... mais rien sur les Z, en tout cas dans les formations que j'ai suivies.
Sujet tabou peut-être ?
Pourtant, ça éviterait bien des déconvenues de part et d'autres si les employeurs étaient un peu mieux informés.
Espérons qu'il y en ai quelques-un qui lisent et s'intéressent à cet article.
Re: article sur les surdoués au travail
Mes supérieure se sont adapté a ma zébritude et font avec:
Travail routinier : pas bon , pas de tête oublis tous
Urgence: Instinct et prémonition au tops réagis vite et bien dans l'urgence.
Travail de recherche de Pb. Je suis un chien avec un os. Je vis et pense au problème jusque la solution final.Je suis celuis qui trouveras une solution et l'energie a la trouvée car interresser.
Mon Chef je le suspecte d'étre Zébre.
Par contre pour la direction entreprise et DRH Blocage impossible dans une entreprise régie par les syndicat de me faire progresser dans la carrière professionnel . Donc malgrés les bonne parole je n’évolue plus de poste. Car c'est loin d’être mon tour.
Donc je prépare mes valise et partira a cour terme dans une autre entreprise à l'étranger car des pays comme la Norvége reconnaisse volontiers les MEMSA en entreprise.
Travail routinier : pas bon , pas de tête oublis tous
Urgence: Instinct et prémonition au tops réagis vite et bien dans l'urgence.
Travail de recherche de Pb. Je suis un chien avec un os. Je vis et pense au problème jusque la solution final.Je suis celuis qui trouveras une solution et l'energie a la trouvée car interresser.
Mon Chef je le suspecte d'étre Zébre.
Par contre pour la direction entreprise et DRH Blocage impossible dans une entreprise régie par les syndicat de me faire progresser dans la carrière professionnel . Donc malgrés les bonne parole je n’évolue plus de poste. Car c'est loin d’être mon tour.
Donc je prépare mes valise et partira a cour terme dans une autre entreprise à l'étranger car des pays comme la Norvége reconnaisse volontiers les MEMSA en entreprise.
spirou- Messages : 84
Date d'inscription : 29/09/2012
Age : 50
Localisation : Marche sur l'eau
Re: article sur les surdoués au travail
http://www.talentdifferent.com/surdoues-au-travail-elements-cles-de-linnovation-en-entreprise-2485.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=surdoues-au-travail-elements-cles-de-linnovation-en-entreprise
gibus- Messages : 122
Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 38
Re: article sur les surdoués au travail
Oui c'est fort intéressant ! Bon évidemment j'y ai passé une partie de la nuit, donc là c'est moins cool le monde du travail, surtout ce matin, mais bon.
Re: article sur les surdoués au travail
Je viens de survoler le document
http://www.talentdifferent.com/surdoues-au-travail-elements-cles-de-linnovation-en-entreprise-2485.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=surdoues-au-travail-elements-cles-de-linnovation-en-entreprise
Ce qui est fou c'est que enfin je vois écris noir sur blanc ce que j'ai ressenti il y a 10 ans quand j'ai commencé à travailler et que ça a totalement foiré... le descrptif de l'organisation défavorable est celle qui était à l'oeuvre dans cette boîte de recherche ( les procédures déterminent le travail, pouvoir et influence dépendent essentiellement de notre échelon hiérarchique, le développement et les besoins des employés ne sont pas importants, les conflits sont évités). Cette liste me semble non exhaustive d'ailleurs, mais bon. J'en étais malade. Je ne voyais pas d'issu... Et plutôt que de m'écouter et de quitter fissa cette société à laquelle je n'étais pas adaptée, je me suis accrochée. J'ai fermé les yeux dès l'entretien d'embauche sur ce qui me faisait tiquer... trop peur de ne jamais trouver un emploi. bad choice. Enfin, 10 ans plus tard, je tente de mieux cerner ce qui me correspond et pas ce qu'il est de bon ton de choisir.
http://www.talentdifferent.com/surdoues-au-travail-elements-cles-de-linnovation-en-entreprise-2485.html?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=surdoues-au-travail-elements-cles-de-linnovation-en-entreprise
Ce qui est fou c'est que enfin je vois écris noir sur blanc ce que j'ai ressenti il y a 10 ans quand j'ai commencé à travailler et que ça a totalement foiré... le descrptif de l'organisation défavorable est celle qui était à l'oeuvre dans cette boîte de recherche ( les procédures déterminent le travail, pouvoir et influence dépendent essentiellement de notre échelon hiérarchique, le développement et les besoins des employés ne sont pas importants, les conflits sont évités). Cette liste me semble non exhaustive d'ailleurs, mais bon. J'en étais malade. Je ne voyais pas d'issu... Et plutôt que de m'écouter et de quitter fissa cette société à laquelle je n'étais pas adaptée, je me suis accrochée. J'ai fermé les yeux dès l'entretien d'embauche sur ce qui me faisait tiquer... trop peur de ne jamais trouver un emploi. bad choice. Enfin, 10 ans plus tard, je tente de mieux cerner ce qui me correspond et pas ce qu'il est de bon ton de choisir.
Democrite- Messages : 95
Date d'inscription : 22/02/2012
Age : 50
Re: article sur les surdoués au travail
Je relance le sujet avec un peu de retard mais je me sens assez concernée par cet article.
Récemment embauchée comme ingénieur dans une grande entreprise, je retrouve l'ennui de l'école. Après 3 mois sur mon poste, celui-ci ne m'occupait à peine la moitié de mon temps, et encore! Je supplie donc mon manager de me donner plus de travail. Je pars aussi plus tôt pour profiter un peu de ma vie. Cela se passe plutôt bien. C'est peut être juste perturbant pour mes collègues, qui ont l'impression que je ne suis jamais surbookée, que j'encaisse tout ce que l'on me donne en plus. Mais ô surprise, je ne suis plus l'intello (terme péjoratif à mon sens) mais quelqu'un de doué (flatteur pour le coup).
Au final, je m'ennuie, mais j'en profite pour suivre l'actualité, pour lire, pour développer mon réseau. Je pense que l'on peut faire de notre douance une force. Mais pour cela il faut savoir s'adapter, se fondre dans la masse quand nécessaire. C'est ça pour moi qui est le plus difficile. Je ne dois pas être aussi émotive que dans ma vie personnelle. J'ai donc posé des barrières. Je joue la comédie la plupart du temps, pour ne pas montrer mes angoisses permanentes.
Face à la RH, j'avais dit que j'étais très dynamique et que j'avais vraiment besoin de "challenge" au quotidien pour m'épanouir. C'était très bien passé. C'était ma manière d'exprimer cette différence. J'ai beaucoup insisté là dessus.
Quant à la question du management, je ne pense pas que la douance soit un frein, bien au contraire. Mon sens de l'observation me permet de détecter beaucoup de choses chez mes collègues et subalternes me donnant la possibilité de m'adapter, d'optimiser les relations. Je souhaite poursuivre dans cette voie. J'aime cette idée de réussir à booster les gens en essayant de mieux les comprendre.
Tout ceci parait surement un peu idéaliste, mais j'apprécie travailler en entreprise, j'apprécie le fait qu'être douée soit devenu une force et non plus une faiblesse.
Alors certes parfois le soir je craque car un collègue a été un peu agressif avec moi, car j'ai décelé une once d'énervement sur le visage d'un autre et j'en passe ; mais à côté de cela, je prends un malin plaisir à régler les situations, à trouver les failles. J'apprends à m'adapter malgré ma différence.
Récemment embauchée comme ingénieur dans une grande entreprise, je retrouve l'ennui de l'école. Après 3 mois sur mon poste, celui-ci ne m'occupait à peine la moitié de mon temps, et encore! Je supplie donc mon manager de me donner plus de travail. Je pars aussi plus tôt pour profiter un peu de ma vie. Cela se passe plutôt bien. C'est peut être juste perturbant pour mes collègues, qui ont l'impression que je ne suis jamais surbookée, que j'encaisse tout ce que l'on me donne en plus. Mais ô surprise, je ne suis plus l'intello (terme péjoratif à mon sens) mais quelqu'un de doué (flatteur pour le coup).
Au final, je m'ennuie, mais j'en profite pour suivre l'actualité, pour lire, pour développer mon réseau. Je pense que l'on peut faire de notre douance une force. Mais pour cela il faut savoir s'adapter, se fondre dans la masse quand nécessaire. C'est ça pour moi qui est le plus difficile. Je ne dois pas être aussi émotive que dans ma vie personnelle. J'ai donc posé des barrières. Je joue la comédie la plupart du temps, pour ne pas montrer mes angoisses permanentes.
Face à la RH, j'avais dit que j'étais très dynamique et que j'avais vraiment besoin de "challenge" au quotidien pour m'épanouir. C'était très bien passé. C'était ma manière d'exprimer cette différence. J'ai beaucoup insisté là dessus.
Quant à la question du management, je ne pense pas que la douance soit un frein, bien au contraire. Mon sens de l'observation me permet de détecter beaucoup de choses chez mes collègues et subalternes me donnant la possibilité de m'adapter, d'optimiser les relations. Je souhaite poursuivre dans cette voie. J'aime cette idée de réussir à booster les gens en essayant de mieux les comprendre.
Tout ceci parait surement un peu idéaliste, mais j'apprécie travailler en entreprise, j'apprécie le fait qu'être douée soit devenu une force et non plus une faiblesse.
Alors certes parfois le soir je craque car un collègue a été un peu agressif avec moi, car j'ai décelé une once d'énervement sur le visage d'un autre et j'en passe ; mais à côté de cela, je prends un malin plaisir à régler les situations, à trouver les failles. J'apprends à m'adapter malgré ma différence.
Aplouf- Messages : 26
Date d'inscription : 27/10/2011
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Localisation : Toulouse
Re: article sur les surdoués au travail
@anel tu as regardé là?
https://www.zebrascrossing.net/t8589-sensibiliser-l-environnement-professionnel-a-la-douance
ou /et là
https://www.zebrascrossing.net/t8586-des-realisations-concretes-manifestement-intelligentes
ou encore là
https://www.zebrascrossing.net/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes
bonne lecture.
https://www.zebrascrossing.net/t8589-sensibiliser-l-environnement-professionnel-a-la-douance
ou /et là
https://www.zebrascrossing.net/t8586-des-realisations-concretes-manifestement-intelligentes
ou encore là
https://www.zebrascrossing.net/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes
bonne lecture.
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
Je me rends compte que j'ai peut-être quelque chose à partager avec vous : allons-y.
Je lis dans ce topic "l'ennui" souvent ressenti de certains sur des postes. Le besoin de challenge, de compléter la journée par d'autres choses, etc.
Dans mon parcours varié et peu linéaire, je me suis souvent retrouvé (et je suis actuellement) en association et en ONG. En France, les structures sont bien souvent sous pression financière, donc les moyens sont limités, donc chacun porte 1,5 à 2 postes (en moyenne). Souvent, pas mal de tâches sont donc gérées un peu a minima (voire à l'arrache), ce qui participe à l'impression générale (ou au cliché) que les salariés associatifs sont moins capables qu'en entreprise. Pour certains autres au contraire, c'est un challenge de taille, au quotidien. Personnellement, j'ai pu, comme dirait l'autre "envoyer grave du pâté" en essayant de gérer la charge de travail avec la même efficacité que si j'avais un boulot normalement dimensionné. Ça occupe bien l'esprit, on peut pousser les limites. Et c'est grisant.
A l'étranger c'est la même chose, et en plus il faut gérer une autre langue et intégrer les contraintes culturelles diverses. Loin du cadre social, il est alors possible de gérer un équivalent de travail de dingue (on va dire : d'un interne français en hopital ). A fond donc. Et pas trop de risque de prendre la grosse tête, vu que les salaires sont assez bas, et qu'il faut presque tout faire soit même.
Aujourd'hui, je réalise en discutant avec vous que c'est peut être une des clés de compréhension du burn-out du surdoué : vouloir échapper à l'ennui, donc travailler pour éviter le désœuvrement. Est-ce pour ça (en plus des considérations éthiques ou altruistes), qu'il y a autant d'HP dans le secteur associatif ?
En tout cas, entre un boulot "plan-plan" ou on croit s'endormir sur sa chaise ou en réunion tellement y a rien à penser, et un boulot où on est toujours à la limite de ne pas y arriver, je ne sais toujours pas ce qui est le plus sain. D'un côté on frise la déprime, de l'autre l'épuisement physique et mental...
Je lis dans ce topic "l'ennui" souvent ressenti de certains sur des postes. Le besoin de challenge, de compléter la journée par d'autres choses, etc.
Dans mon parcours varié et peu linéaire, je me suis souvent retrouvé (et je suis actuellement) en association et en ONG. En France, les structures sont bien souvent sous pression financière, donc les moyens sont limités, donc chacun porte 1,5 à 2 postes (en moyenne). Souvent, pas mal de tâches sont donc gérées un peu a minima (voire à l'arrache), ce qui participe à l'impression générale (ou au cliché) que les salariés associatifs sont moins capables qu'en entreprise. Pour certains autres au contraire, c'est un challenge de taille, au quotidien. Personnellement, j'ai pu, comme dirait l'autre "envoyer grave du pâté" en essayant de gérer la charge de travail avec la même efficacité que si j'avais un boulot normalement dimensionné. Ça occupe bien l'esprit, on peut pousser les limites. Et c'est grisant.
A l'étranger c'est la même chose, et en plus il faut gérer une autre langue et intégrer les contraintes culturelles diverses. Loin du cadre social, il est alors possible de gérer un équivalent de travail de dingue (on va dire : d'un interne français en hopital ). A fond donc. Et pas trop de risque de prendre la grosse tête, vu que les salaires sont assez bas, et qu'il faut presque tout faire soit même.
Aujourd'hui, je réalise en discutant avec vous que c'est peut être une des clés de compréhension du burn-out du surdoué : vouloir échapper à l'ennui, donc travailler pour éviter le désœuvrement. Est-ce pour ça (en plus des considérations éthiques ou altruistes), qu'il y a autant d'HP dans le secteur associatif ?
En tout cas, entre un boulot "plan-plan" ou on croit s'endormir sur sa chaise ou en réunion tellement y a rien à penser, et un boulot où on est toujours à la limite de ne pas y arriver, je ne sais toujours pas ce qui est le plus sain. D'un côté on frise la déprime, de l'autre l'épuisement physique et mental...
Re: article sur les surdoués au travail
El bernardo a écrit:
En tout cas, entre un boulot "plan-plan" ou on croit s'endormir sur sa chaise ou en réunion tellement y a rien à penser, et un boulot où on est toujours à la limite de ne pas y arriver, je ne sais toujours pas ce qui est le plus sain. D'un côté on frise la déprime, de l'autre l'épuisement physique et mental...
Tu as raison, il faut réussir à trouver un juste milieu. Pour ma part j'ai choisi l'hyperactivité (milieu de rien du tout!) : mon boulot de cadre, de l'enseignement, 4 loisirs hebdomadaires et j'aimerais pouvoir en faire plus. Je suis au bord de la surchauffe parfois mais dès que j'arrête, rien ne va plus. Je crains les vacances comme quand j'avais 8 ans. Et je suis surtout épuisante pour mon conjoint.
En effet, dès que je ne réussie pas à être aussi forte que ce que je voudrais dans une des activités, c'est le drame. Je remets tout en question, mes capacités, etc...
Le surmenage est jusqu'à présent ce qui a le mieux marché pour moi. L'ambition et l'exigence (envers moi même) me font avancer. Par contre, je supporte de moins en moins l'échec.
Tu parles de s'expatrier, c'est la prochaine étape de mon côté...pour corser les choses.
En tout cas ton retour sur l'expérience associative est intéressante, ma meilleure amie (zébrée aussi) a fait ce choix. Ce qui lui pesait par contre était l'inertie des autres, elle voulait toujours faire plus, mieux. Elle a finalement arrêté au bout de quelques années et a choisi de passer le concours de l'ENA poussée par un besoin de vouloir faire bouger les choses. La vieille utopie consistant à espérer que l'on pourra peut être changer un peu le monde
Aplouf- Messages : 26
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Re: article sur les surdoués au travail
Je réagis un peu tard au post mais j'ai apprécié de lire cet article.
A savoir : je ne suis pas diagnostiquée et doute fortement d'être surdouée mais mon fonctionnement présente tant de similitudes!!! bref, oui pour "surefficience".
En attendant, je me retrouve très bien là-dedans. Après un choix d'études suggéré par mon père (qui ne m'emballe guère), je pars pour 5 ans d'expériences professionnelles très diverses. J'ai toujours eu des soucis avec au moins une personne sur chaque lieu de travail. Je suis souvent passée pour "celle qui sait tout" ET, en même temps SVP, "celle qui pose toujours trop de questions". Il m'est arrivé qu'on me dise de freiner mon boulot (discréditant celui des autres). Mes analyses sur le fonctionnement du travail passaient mal : ma clairvoyance était perçue comme déplacée (je n'ai jamais eu de poste à responsabilité) et j'avais du mal à expliquer mes idées (j'allais trop vite? on ne suivait pas ma logique?). Il m'est arrivé de faire des stat sur mon boulot et que ma chef me demande de les présenter à sa hiérarchie en son nom (lol). Le plus drôle est qu'elle ne savait pas les lire, je lui ai expliqué plusieurs fois sans savoir si elle avait su les présenter au final.
En tout cas, j'ai toujours été soit très appréciée soit vraiment détestée et rejetée, peu importe les niveaux hiérarchiques d'ailleurs.
J'ai aussi connu un boulot où je n'osais prendre de risque, m'estimant pas suffisamment experte : on m'a reprochée d'être incompétente. expérience douloureuse.
J'ai fini par faire un bilan de compétences... pas très probant... et je me suis réorientée vers l'enseignement (seul domaine qui restait après élimination : j'avais très envie, mais m'en sentais bien incapable : je me suis dit que la motivation pourrait p'tet m'aider à atteindre ce désir). L'idée était, bien entendu, le plaisir de transmettre (moi qui ai toujours détesté l'école) mais aussi d'être "tranquille" dans ma classe sans avoir de compte à rendre, recherchant la liberté d'initiative. Le comble? je travaille dans le spécialisé et suis une classe Education Nationale au sein d'un établissement.... ARG : rebelotte! Système très pyramidal, fonctionnement très "grosse machine" difficile à faire évoluer, beaucoup mais vraiment beaucoup de batailles de pouvoir que je ne comprends pas... Alors, c'est reparti : je passe mal. J'ai des revendications, des projets, des analyses... On me dit (paraît-il) très professionnelle, mais j'ai bcp de bâtons dans les roues, mes remarques sont mal interprétées, je passe pour une pédante en soif de reconnaissance (car trop émotive) et cette situation me fait bcp souffrir. Partir? Oui, je le peux. Mais mon rôle pédagogique (ce pourquoi je suis là) me plaît énormément!!! Mais voilà, il y a des tas de réunions, ça cause, ça cause, ça noie le poisson, ça ne se décide pas... et c'est sans parler de la guerre froide à laquelle tant de personnes participent. Ambiance invivable.
Pourtant, même si ça me pourrit le cerveau (mon homme en a sacrément marre), je trouve bcp de plaisir à travailler avec les gamins, j'aurais l'impression de les abandonner en partant... et je ne peux pas retrouver les conditions d'enseignement ailleurs (une classe entière me frustre : la gestion du groupe au détriment de la prise en charge de chacun m'est difficile, j'ai l'impression de tout bâcler).
Bref, entre épanouissement professionnel et persécutions personnelles (le mot est fort, mais c'est en tout cas l'effet que ça me fait, même si je m'en défends avec virulence, mon émotivité m'expose bcp trop!), je ne sais quoi faire....
Sinon parler de notre cerveau en entretien, je ne l'imagine pas! Se décrire inventif, oui. Mais se dire surdoué... ça risque de faire pédant et de faire peur aux chefs, non?
Je suis choquée de voir que si notre fonctionnement cérébral touche plus d'un million de personnes en France il n'y ait pas davantage de "pub" sur le sujet....
90% des surdoués qui s'ignorent! Wawe. L'idée de surefficience est arrivée à moi il y a qq semaines, franchement quel soulagement de lire que mes bizarreries sont "normales", dans mon cas au moins lol. On saurait plus tôt, on éviterait bien des souffrances. Je rejoins donc des mails ci-dessus : à nous de faire en sorte, avec ce qu'on a, ce qu'on est et ce qu'on vise, de nous adapter au mieux. En tout cas, en connaissant notre fonctionnement, c'est beaucoup plus facile de s'adapter il me semble (remarquez, je suis en congé mat depuis que je l'ai appris, je vais voir dans quelques mois si j'y arrive mieux! lol j'ai encore bcp bcp de travail à faire en rapport avec mon émotivité!).
Pour ce qui est du management, perso je le fuierai toujours me semble-t-il. Le rôle "d'expert" est plus simple à tenir à mes yeux. Gérer des personnes, sans être trop dans l'empathie, oufff... et en faisant avec des gens dont on perçoit bcp de traits de personnalité... ça me semblerait trop délicat pour moi. Prendre des décisions pour soi, tenter de faire comprendre ses points de vue, mais sans détenir trop de pouvoir, me semble amplement suffisant!
Question femme au foyer, c'est pas mon truc (j'attends pourtant le 3è) mais chapeau à celles qui s'y retrouvent!!! Perso, à chaque congé mat, je sens mon cerveau se vider de mes neuronnes! lol Et puis j'ai besoin de faire, produire, réfléchir... j'aimerais concevoir des trucs en dehors (mais mon boulot me prend bcp de temps -même s'il me permet aussi une sacrée part de conception, je "fabrique" presque tout et ma cellule familiale prend tout le reste!).
En tout cas, si tu t'y retrouves de prendre le temps d'élever tes enfants, je trouve ça beau, tout à ton honneur! A partir du moment où c'est ton choix, ne t'en sens pas frustrée!!!
Bon, j'ai p'tet trop parler de moi... je peine toujours à dire des choses sans justifier et donner les détails... pourtant j'essaie!!!
A savoir : je ne suis pas diagnostiquée et doute fortement d'être surdouée mais mon fonctionnement présente tant de similitudes!!! bref, oui pour "surefficience".
En attendant, je me retrouve très bien là-dedans. Après un choix d'études suggéré par mon père (qui ne m'emballe guère), je pars pour 5 ans d'expériences professionnelles très diverses. J'ai toujours eu des soucis avec au moins une personne sur chaque lieu de travail. Je suis souvent passée pour "celle qui sait tout" ET, en même temps SVP, "celle qui pose toujours trop de questions". Il m'est arrivé qu'on me dise de freiner mon boulot (discréditant celui des autres). Mes analyses sur le fonctionnement du travail passaient mal : ma clairvoyance était perçue comme déplacée (je n'ai jamais eu de poste à responsabilité) et j'avais du mal à expliquer mes idées (j'allais trop vite? on ne suivait pas ma logique?). Il m'est arrivé de faire des stat sur mon boulot et que ma chef me demande de les présenter à sa hiérarchie en son nom (lol). Le plus drôle est qu'elle ne savait pas les lire, je lui ai expliqué plusieurs fois sans savoir si elle avait su les présenter au final.
En tout cas, j'ai toujours été soit très appréciée soit vraiment détestée et rejetée, peu importe les niveaux hiérarchiques d'ailleurs.
J'ai aussi connu un boulot où je n'osais prendre de risque, m'estimant pas suffisamment experte : on m'a reprochée d'être incompétente. expérience douloureuse.
J'ai fini par faire un bilan de compétences... pas très probant... et je me suis réorientée vers l'enseignement (seul domaine qui restait après élimination : j'avais très envie, mais m'en sentais bien incapable : je me suis dit que la motivation pourrait p'tet m'aider à atteindre ce désir). L'idée était, bien entendu, le plaisir de transmettre (moi qui ai toujours détesté l'école) mais aussi d'être "tranquille" dans ma classe sans avoir de compte à rendre, recherchant la liberté d'initiative. Le comble? je travaille dans le spécialisé et suis une classe Education Nationale au sein d'un établissement.... ARG : rebelotte! Système très pyramidal, fonctionnement très "grosse machine" difficile à faire évoluer, beaucoup mais vraiment beaucoup de batailles de pouvoir que je ne comprends pas... Alors, c'est reparti : je passe mal. J'ai des revendications, des projets, des analyses... On me dit (paraît-il) très professionnelle, mais j'ai bcp de bâtons dans les roues, mes remarques sont mal interprétées, je passe pour une pédante en soif de reconnaissance (car trop émotive) et cette situation me fait bcp souffrir. Partir? Oui, je le peux. Mais mon rôle pédagogique (ce pourquoi je suis là) me plaît énormément!!! Mais voilà, il y a des tas de réunions, ça cause, ça cause, ça noie le poisson, ça ne se décide pas... et c'est sans parler de la guerre froide à laquelle tant de personnes participent. Ambiance invivable.
Pourtant, même si ça me pourrit le cerveau (mon homme en a sacrément marre), je trouve bcp de plaisir à travailler avec les gamins, j'aurais l'impression de les abandonner en partant... et je ne peux pas retrouver les conditions d'enseignement ailleurs (une classe entière me frustre : la gestion du groupe au détriment de la prise en charge de chacun m'est difficile, j'ai l'impression de tout bâcler).
Bref, entre épanouissement professionnel et persécutions personnelles (le mot est fort, mais c'est en tout cas l'effet que ça me fait, même si je m'en défends avec virulence, mon émotivité m'expose bcp trop!), je ne sais quoi faire....
Sinon parler de notre cerveau en entretien, je ne l'imagine pas! Se décrire inventif, oui. Mais se dire surdoué... ça risque de faire pédant et de faire peur aux chefs, non?
Je suis choquée de voir que si notre fonctionnement cérébral touche plus d'un million de personnes en France il n'y ait pas davantage de "pub" sur le sujet....
90% des surdoués qui s'ignorent! Wawe. L'idée de surefficience est arrivée à moi il y a qq semaines, franchement quel soulagement de lire que mes bizarreries sont "normales", dans mon cas au moins lol. On saurait plus tôt, on éviterait bien des souffrances. Je rejoins donc des mails ci-dessus : à nous de faire en sorte, avec ce qu'on a, ce qu'on est et ce qu'on vise, de nous adapter au mieux. En tout cas, en connaissant notre fonctionnement, c'est beaucoup plus facile de s'adapter il me semble (remarquez, je suis en congé mat depuis que je l'ai appris, je vais voir dans quelques mois si j'y arrive mieux! lol j'ai encore bcp bcp de travail à faire en rapport avec mon émotivité!).
Pour ce qui est du management, perso je le fuierai toujours me semble-t-il. Le rôle "d'expert" est plus simple à tenir à mes yeux. Gérer des personnes, sans être trop dans l'empathie, oufff... et en faisant avec des gens dont on perçoit bcp de traits de personnalité... ça me semblerait trop délicat pour moi. Prendre des décisions pour soi, tenter de faire comprendre ses points de vue, mais sans détenir trop de pouvoir, me semble amplement suffisant!
Question femme au foyer, c'est pas mon truc (j'attends pourtant le 3è) mais chapeau à celles qui s'y retrouvent!!! Perso, à chaque congé mat, je sens mon cerveau se vider de mes neuronnes! lol Et puis j'ai besoin de faire, produire, réfléchir... j'aimerais concevoir des trucs en dehors (mais mon boulot me prend bcp de temps -même s'il me permet aussi une sacrée part de conception, je "fabrique" presque tout et ma cellule familiale prend tout le reste!).
En tout cas, si tu t'y retrouves de prendre le temps d'élever tes enfants, je trouve ça beau, tout à ton honneur! A partir du moment où c'est ton choix, ne t'en sens pas frustrée!!!
Bon, j'ai p'tet trop parler de moi... je peine toujours à dire des choses sans justifier et donner les détails... pourtant j'essaie!!!
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
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Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
J'aime vraiment apprendre, alors dès que je n'apprends plus je m'ennuie. Mais je ne crois pas que ce soit lié à un métier plus qu'à un autre. Ma satisfaction vient du fait d'apprendre, quel que soit le domaine.
Re: article sur les surdoués au travail
Un nouvel article que je partage :
“Surdoués” : comment gérer leur différence au travail ?
puisqu'on en parle... autant que nous sachions ce que le monde du travail dit de nous , et comment il nous voit
“Surdoués” : comment gérer leur différence au travail ?
puisqu'on en parle... autant que nous sachions ce que le monde du travail dit de nous , et comment il nous voit
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
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Localisation : kornog don
Re: article sur les surdoués au travail
Perso je m'y reconnais plutôt bien... (sauf le côté réservé).
Pour autant, les gens mettent bcp de temps à me faire confiance, je fais TOUJOURS tache au début (enfin dès le début!), je passe pour une chieuse illuminée, ou une fille trop sûre d'elle (pourtant!) qui pose trop de questions (comme quoi).
Mais quand je regarde bien, les situations dans lesquelles je me trouve sont de cet ordre-là : des situations complexes qui nécessitent des choix d'orientation... mais je mets tant de temps à être prise au sérieux et je ne suis tellement pas diplomate (ne sachant absolument pas être stratégique dans mes rapports ni tourner autour du pot) que je bloque tout le monde d'entrée de jeu. Le pire? je m'en rends compte mais ne sais pas du tout comment faire autrement... car de suite je cherche à gagner du temps, à attirer l'attention sur les bugs ou sur des axes à définir... et dois "crier" les choses trop fort pour être entendue.
Des pistes d'amélioration???? (pour corriger tous les bugs de mon système? lol)
Pour autant, les gens mettent bcp de temps à me faire confiance, je fais TOUJOURS tache au début (enfin dès le début!), je passe pour une chieuse illuminée, ou une fille trop sûre d'elle (pourtant!) qui pose trop de questions (comme quoi).
Mais quand je regarde bien, les situations dans lesquelles je me trouve sont de cet ordre-là : des situations complexes qui nécessitent des choix d'orientation... mais je mets tant de temps à être prise au sérieux et je ne suis tellement pas diplomate (ne sachant absolument pas être stratégique dans mes rapports ni tourner autour du pot) que je bloque tout le monde d'entrée de jeu. Le pire? je m'en rends compte mais ne sais pas du tout comment faire autrement... car de suite je cherche à gagner du temps, à attirer l'attention sur les bugs ou sur des axes à définir... et dois "crier" les choses trop fort pour être entendue.
Des pistes d'amélioration???? (pour corriger tous les bugs de mon système? lol)
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
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Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
Bien l'article, il montre bien comment l'entreprise ne sait pas "exploiter" le potentiel des surdoués, comment "gérer" leurs différences. C'est dire s'ils posent un problème grave
Par contre, "comment les reconnaître", c'est pas mal. Mais les reconnaître pour quoi faire ? Je ne suis pas sûre qu'une fois reconnu, le surdoué soit mieux "géré" par l'entreprise. Vouloir "gérer" des personnes qui sortent du cadre, des sentiers battus, qui sont capables d'intuition, c'est seulement un non-sens. L'aveu que l'entreprise est incapable de s'appuyer sur ces qualités. Parce qu'elles sont antinomiques avec la notion de hiérarchie telle qu'elle est pratiquée généralement.
Des pistes d'amélioration ? Non, je n'en ai pas trouvé. Même si je fais preuve de bonne volonté, si j'essaie sincèrement de ne pas faire attention, de regarder au-delà des piques, attaques qui font semblant d'être constructives et autres tentatives de me ramener à plus d'obéissance à des règles non-dites ; à un moment je finis toujours pas lâcher. La diplomatie est toujours interprétée comme un droit à m'infantiliser, et j'avoue que je ne supporte plus très bien d'entendre éternellement les mêmes bêtises. Quant à me laisser tranquille et travailler, ça semble tout simplement impossible.
Vingt-deux ans d'efforts toujours renouvelés, pour pas grand-chose, ça fatigue. Je suis un peu vénère, là.
Deux pistes me restent à explorer : travailler par intermittence, en intérim, ce qui veut dire pour moi d'accepter une certaine forme de précarité (très relative, pourtant, je dois l'admettre). Ou créer mon boulot. Ou encore faire les deux en même temps, travailler en intérim et construire un projet qui me correspond et dans lequel je travaillerai selon mes valeurs.
Par contre, "comment les reconnaître", c'est pas mal. Mais les reconnaître pour quoi faire ? Je ne suis pas sûre qu'une fois reconnu, le surdoué soit mieux "géré" par l'entreprise. Vouloir "gérer" des personnes qui sortent du cadre, des sentiers battus, qui sont capables d'intuition, c'est seulement un non-sens. L'aveu que l'entreprise est incapable de s'appuyer sur ces qualités. Parce qu'elles sont antinomiques avec la notion de hiérarchie telle qu'elle est pratiquée généralement.
Des pistes d'amélioration ? Non, je n'en ai pas trouvé. Même si je fais preuve de bonne volonté, si j'essaie sincèrement de ne pas faire attention, de regarder au-delà des piques, attaques qui font semblant d'être constructives et autres tentatives de me ramener à plus d'obéissance à des règles non-dites ; à un moment je finis toujours pas lâcher. La diplomatie est toujours interprétée comme un droit à m'infantiliser, et j'avoue que je ne supporte plus très bien d'entendre éternellement les mêmes bêtises. Quant à me laisser tranquille et travailler, ça semble tout simplement impossible.
Vingt-deux ans d'efforts toujours renouvelés, pour pas grand-chose, ça fatigue. Je suis un peu vénère, là.
Deux pistes me restent à explorer : travailler par intermittence, en intérim, ce qui veut dire pour moi d'accepter une certaine forme de précarité (très relative, pourtant, je dois l'admettre). Ou créer mon boulot. Ou encore faire les deux en même temps, travailler en intérim et construire un projet qui me correspond et dans lequel je travaillerai selon mes valeurs.
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
Tes pistes me semblent être un compromis... qui te ferait perdre des richesses : le partage, le travail d'équipe (que j'estime malgré tout riche, du moins potentiellement riche). Quant à l'intermittence, pour moi, elle n'a pas plus de sens... si ce n'est que de s'aménager des pauses (ce qui finalement n'est pas négligeable!)
Je n'en suis pas à 22 ans, j'ai encore envie de rêver ;o)
I have a dream ;o)
Blague à part, il y a peut-être des personnes qui ont réussi à mettre de l'eau dans leur vin sans perdre de vue leur objectif??? (ni trop de temps)
A mes yeux, tout est question de confiance... mais elle est longue à obtenir et je change trop souvent de poste (en ce qui me concerne) pour l'exploiter ;o)
Je n'en suis pas à 22 ans, j'ai encore envie de rêver ;o)
I have a dream ;o)
Blague à part, il y a peut-être des personnes qui ont réussi à mettre de l'eau dans leur vin sans perdre de vue leur objectif??? (ni trop de temps)
A mes yeux, tout est question de confiance... mais elle est longue à obtenir et je change trop souvent de poste (en ce qui me concerne) pour l'exploiter ;o)
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
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Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
Préférer les petites structure, fuir les grosses usines... Si possible trouver une boite où c'est le patron ou un cadre (qui bosse, pas un rond de cuir) qui fait le recrutement et non une RH (c'est signe d'une structure particulière de l'entreprise). Privilégier les boites qui servent de nid à zèbres (rares) typiquement, les boites de "geeks". Vérifiez qu'il y'a un frigo avec de la bouffe et de l'alcool dedans (c'est un signe), verifiez que chaque bureau est personnalisé avec des trucs à la con (très important). Voyez si il y'a des signes de lutes, de vomit ou de fêtes sur les murs, la moquette, voir le plafond (c'est un autre signe). Présentez vous mal sapée, mal rasé (pour les hommes), en mode punk ou grunge, si vous êtes quand même embauché c'est bon. Si on vous pose la question "comment voyez-vous votre avenir dans la société ?" ou "comment vous voyez-vous dans les 5 années à venir ?", levez vous, et sortez... ne revenez pas.
16dims- Messages : 1218
Date d'inscription : 20/06/2013
Re: article sur les surdoués au travail
Pour ma part, la petite boîte (que je pensais idéale) s'est révélée être le gros cauchemar (lire qq messages plus haut)...
Quant à ta description, elle est tentante... mais quelque peu surréaliste, non? ))
Si on te suit, on reste dehors! lol
Quant à ta description, elle est tentante... mais quelque peu surréaliste, non? ))
Si on te suit, on reste dehors! lol
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
ébullitionnelle sensible a écrit:Pour ma part, la petite boîte (que je pensais idéale) s'est révélée être le gros cauchemar (lire qq messages plus haut)...
Quant à ta description, elle est tentante... mais quelque peu surréaliste, non? ))
Si on te suit, on reste dehors! lol
Pas surréaliste, elle est vécu... ça m'a fait beaucoup de bien de travailler avec des gens (presque) aussi dingues que moi. Bon ceci dit, au bout de 3 ans, ça soule, comme à chaque fois, surtout quand les commerciaux veulent passer le serveur mail sous Exchange et faire du "cloud computing" et que des techniciens Microsoft (beaucoup plus austères) sont embauchés...
16dims- Messages : 1218
Date d'inscription : 20/06/2013
Re: article sur les surdoués au travail
Tu causes chinois pour mes oreilles...
Mais comme tout, on se lasse vite, non?
Mais comme tout, on se lasse vite, non?
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
ébullitionnelle sensible a écrit:Tu causes chinois pour mes oreilles...
Mais comme tout, on se lasse vite, non?
Je penses que je me serais lassé moins vite si au lieu de me laissé bosser de manière autonome ils ne m'avaient pas foutu un pseudo supérieur hiérarchique pour me les briser. Ils ont commit l'erreur fatale ce jour là, mais ils ne l'ont pas comprit...
16dims- Messages : 1218
Date d'inscription : 20/06/2013
Re: article sur les surdoués au travail
16dims a écrit:Préférer les petites structure, fuir les grosses usines... Si possible trouver une boite où c'est le patron ou un cadre (qui bosse, pas un rond de cuir) qui fait le recrutement et non une RH (c'est signe d'une structure particulière de l'entreprise). Privilégier les boites qui servent de nid à zèbres (rares) typiquement, les boites de "geeks". Vérifiez qu'il y'a un frigo avec de la bouffe et de l'alcool dedans (c'est un signe), verifiez que chaque bureau est personnalisé avec des trucs à la con (très important). Voyez si il y'a des signes de lutes, de vomit ou de fêtes sur les murs, la moquette, voir le plafond (c'est un autre signe). Présentez vous mal sapée, mal rasé (pour les hommes), en mode punk ou grunge, si vous êtes quand même embauché c'est bon. Si on vous pose la question "comment voyez-vous votre avenir dans la société ?" ou "comment vous voyez-vous dans les 5 années à venir ?", levez vous, et sortez... ne revenez pas.
Oui > Travaillé pas loin de 10 ans dans une "boîte à zèbres" (sans en avoir la notion à l'époque).
Le recrutement se faisait assez empiriquement au début, pas mal de "ça passe ou ça casse", et puis une bonne stabilité pendant plusieurs années (patron "en dilettante", petite équipe hyper-autonome et complémentaire, acceptation des points forts/faibles des autres et répartition "hors-hiérarchie" du taf' entre nous - sans tire-au flanc dans l'équipe, forcément )
Certes, on a jamais dépassé les 12 personnes, et le milieu s'y prêtait très certainement mieux que d'autres, mais en même temps en voyant se développer les SCOP (par exemple) je me dis qu'il y a de l'espoir
- Et "private joke":
Woban- Messages : 1863
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 56
Localisation : pAca
Re: article sur les surdoués au travail
ébullitionnelle sensible a écrit:Tes pistes me semblent être un compromis... qui te ferait perdre des richesses : le partage, le travail d'équipe (que j'estime malgré tout riche, du moins potentiellement riche). Quant à l'intermittence, pour moi, elle n'a pas plus de sens... si ce n'est que de s'aménager des pauses (ce qui finalement n'est pas négligeable!)
Je n'en suis pas à 22 ans, j'ai encore envie de rêver ;o)
I have a dream ;o)
Blague à part, il y a peut-être des personnes qui ont réussi à mettre de l'eau dans leur vin sans perdre de vue leur objectif??? (ni trop de temps)
A mes yeux, tout est question de confiance... mais elle est longue à obtenir et je change trop souvent de poste (en ce qui me concerne) pour l'exploiter ;o)
Non, bien sûr, je ne veux pas casser tes rêves, et tu as raison de rêver
Ce sont les équipes, le partage et les liens qui m'ont toujours apporté énormément J'ai rencontré et découvert des personnes incroyables, dans tous mes postes, avec qui j'ai travaillé en confiance. Je voudrais simplement pouvoir garder ça, et éliminer le reste, qui gâche ce qu'il peut y avoir de meilleur dans le travail et s'oppose à toute évolution et progression des équipes, autour de projets motivants (et investis). Il ne faudrait pas grand-chose...
Je songe bien sûr aux SCOP. Peut-être un jour aurais-je assez d'énergie pour me lancer, mais il faut surtout trouver des associés et monter un projet qui tienne la route. En fait, j'hésite entre continuer dans mon domaine ou changer de métier.
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
Alors merci de nous faire rêver!!!
C'est tentant de goûter à une réelle autonomie... y'a pas un annuaire des entreprises bizarres???
En attendant, je me fais une rentrée en CLIS toute nouvelle (elle a 1an) et absolument pas intégrée dans l'école ni équipée de quoique ce soit. On me rit au nez quand je demande qqch, voire on m'envoie balader... et je peux aller voir le maire toute seule si besoin. Je sens l'esprit d'équipe à fond, alors que c'est justement ce dont une clis a besoin! Une CLIS est inscrite dans le projet d'école et doit être la problématique de chacun. Il y a tout à faire! Intéressant me dis-je... mais aussi chronophage voire mangeur d'énergie positive...
J'ai -pour une fois- respecté les règles : j'ai contacté l'inspecteur et la conseillère péda pour demande de conseil... mais reste sans réponse. Bref, si rien ne se décide là, mes élèves sont coincés dès la rentrée et les choses seront plus difficiles à mettre en place par la suite.
Pourquoi je me retrouve toujours dans des situations compliquées?
C'est tentant de goûter à une réelle autonomie... y'a pas un annuaire des entreprises bizarres???
En attendant, je me fais une rentrée en CLIS toute nouvelle (elle a 1an) et absolument pas intégrée dans l'école ni équipée de quoique ce soit. On me rit au nez quand je demande qqch, voire on m'envoie balader... et je peux aller voir le maire toute seule si besoin. Je sens l'esprit d'équipe à fond, alors que c'est justement ce dont une clis a besoin! Une CLIS est inscrite dans le projet d'école et doit être la problématique de chacun. Il y a tout à faire! Intéressant me dis-je... mais aussi chronophage voire mangeur d'énergie positive...
J'ai -pour une fois- respecté les règles : j'ai contacté l'inspecteur et la conseillère péda pour demande de conseil... mais reste sans réponse. Bref, si rien ne se décide là, mes élèves sont coincés dès la rentrée et les choses seront plus difficiles à mettre en place par la suite.
Pourquoi je me retrouve toujours dans des situations compliquées?
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
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Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
Je suppose que cette situation compliquée tient à ce qu'est une CLIS et aux résistances qu'un tel projet peut susciter. Surtout dans un contexte aussi producteur de normes que peut l'être l'école. Ne peux-tu pas t'appuyer sur quelques personnes de l'équipe, qui auraient envie de s'impliquer ? Hors rouages "officiels" ? Je sais que ça peut être extrêmement difficile, et que tu risques de te heurter à des murs, des empêchements de fonctionner, mais si tu y arrives, tu pourras être fière de toi, et si tu n'y arrives pas, tu pourras être fière d'avoir essayé. Et au passage, tu auras certainement rencontré des gens biens, enfants, parents. Et sur un tel projet, sur tout ce qui est difficile et demande de l'énergie, je crois qu'il faut raisonner en long terme, en progression, en étapes, et non pas à échéances courtes.
De mon côté, ma réflexion a avancé. Encore un clash, avec un collègue cette fois, quelqu'un avec qui je m'entends bien d'habitude, mais ambitieux (et un poil orgueilleux) et qui de temps en temps se met en mode "petit chef". Rien n'arrivant par hasard, je comprends qu'il est temps que je prenne une décision. C'est un peu rapide, ça ne fait pas un an que je suis dans cette boîte, mais arriver à un état émotionnel aussi instable en à peine six mois me montre bien que la pression s'accentue, que je n'ai pratiquement aucun soutien de mes chefs, qui ne ratent aucune occasion de souligner le petit truc qui ne va pas (mode infantilisant). Je suis soi-disant "Responsable", mais je ne décide de rien. La charge de travail m'est imposée et deux nouveaux projets sont décidés en même temps alors qu'un projet en cours n'est même pas terminé, ni évalué. Cette charge est donc destinée à s'accentuer lourdement sans que j'aie mon mot à dire, ni ne puisse négocier des délais, ni même les modalités de mise en place (alors que je suis la seule à savoir exactement ce que ça représente). Bref, on me met devant le fait accompli, en s'attendant à ce que j'absorbe et digère, et mène les choses à bien parce qu'on me reconnaît une compétence certaine. Sauf que là, je suis en mode indigestion. J'ai l'impression d'être une oie qu'on gave. Le destin de l'oie est soit de crever du gavage, soit de crever une foie bien gavée et qu'elle a produit un joli foie gras bien rentable.
De mon expérience professionnelle globale, je dirais que plus on me reconnaît compétente et expérimentée, et plus la pression s'accentue sur les modes infantilisant, éventuellement misogyne, avec communication perverse. Comme s'il fallait rééquilibrer, pour que je ne m'aperçoive pas du pouvoir que j'ai entre les mains. Et c'est une situation que je connaît si bien... J'ai quitté d'autres boulots pour ces mêmes raisons. Ma décision est prise de quitter celui-là. Je n'ai aucune raison d'accepter de travailler encore plus, alors que je suis déjà épuisée, et sans aucune perspective de souffler à court terme. Je n'ai pas envie de passer la prochaine année coincée 10 à 12 heures par jour, fatiguée en permanence, stressée, pressurisée, d'attendre le soir et les week-end, puis de passer mes week-ends et mes soirées en mode comateux, épuisée et déprimée. Ca n'a pas de sens, ça ne correspond pas à ce que j'attends du boulot, de ma vie.
Comme rien n'arrive par hasard, je comprends qu'il est temps pour moi de changer de voie. De me rappeler ce qui est important pour moi, quelles sont mes valeurs. De monter mon propre projet, et de travailler par intermittence pour avoir le temps d'y réfléchir, et de poser les actions nécessaires. Une collègue intérimaire avec qui l'entente a été immédiate, m'a dit en partant "sois heureuse". C'est elle-même une personne heureuse, qui a fait des choix pour sa vie. Je vais suivre son conseil, et commencer par réaménager ma vie professionnelle, et en accepter les risques. Je comprends que je ne suis plus faite pour m'intégrer dans des entreprises, que je n'y arrive plus, que j'y perds une part de moi-même parce que mon autonomie et mes compétences se heurtent à des nécessités qui ne sont pas les miennes.
Cette collègue, au cours d'une discussion, m'a fait comprendre aussi un point que je n'avais pas vu jusque là : ce n'est pas seulement la personnalité ou les compétences qui sont un danger pour la bonne soumission générale, c'est aussi le charisme. Dont on n'est pas toujours conscient, mais qui génère des "contre-attaques" dont il faut bien comprendre la violence et l'illégitimité.
De mon côté, ma réflexion a avancé. Encore un clash, avec un collègue cette fois, quelqu'un avec qui je m'entends bien d'habitude, mais ambitieux (et un poil orgueilleux) et qui de temps en temps se met en mode "petit chef". Rien n'arrivant par hasard, je comprends qu'il est temps que je prenne une décision. C'est un peu rapide, ça ne fait pas un an que je suis dans cette boîte, mais arriver à un état émotionnel aussi instable en à peine six mois me montre bien que la pression s'accentue, que je n'ai pratiquement aucun soutien de mes chefs, qui ne ratent aucune occasion de souligner le petit truc qui ne va pas (mode infantilisant). Je suis soi-disant "Responsable", mais je ne décide de rien. La charge de travail m'est imposée et deux nouveaux projets sont décidés en même temps alors qu'un projet en cours n'est même pas terminé, ni évalué. Cette charge est donc destinée à s'accentuer lourdement sans que j'aie mon mot à dire, ni ne puisse négocier des délais, ni même les modalités de mise en place (alors que je suis la seule à savoir exactement ce que ça représente). Bref, on me met devant le fait accompli, en s'attendant à ce que j'absorbe et digère, et mène les choses à bien parce qu'on me reconnaît une compétence certaine. Sauf que là, je suis en mode indigestion. J'ai l'impression d'être une oie qu'on gave. Le destin de l'oie est soit de crever du gavage, soit de crever une foie bien gavée et qu'elle a produit un joli foie gras bien rentable.
De mon expérience professionnelle globale, je dirais que plus on me reconnaît compétente et expérimentée, et plus la pression s'accentue sur les modes infantilisant, éventuellement misogyne, avec communication perverse. Comme s'il fallait rééquilibrer, pour que je ne m'aperçoive pas du pouvoir que j'ai entre les mains. Et c'est une situation que je connaît si bien... J'ai quitté d'autres boulots pour ces mêmes raisons. Ma décision est prise de quitter celui-là. Je n'ai aucune raison d'accepter de travailler encore plus, alors que je suis déjà épuisée, et sans aucune perspective de souffler à court terme. Je n'ai pas envie de passer la prochaine année coincée 10 à 12 heures par jour, fatiguée en permanence, stressée, pressurisée, d'attendre le soir et les week-end, puis de passer mes week-ends et mes soirées en mode comateux, épuisée et déprimée. Ca n'a pas de sens, ça ne correspond pas à ce que j'attends du boulot, de ma vie.
Comme rien n'arrive par hasard, je comprends qu'il est temps pour moi de changer de voie. De me rappeler ce qui est important pour moi, quelles sont mes valeurs. De monter mon propre projet, et de travailler par intermittence pour avoir le temps d'y réfléchir, et de poser les actions nécessaires. Une collègue intérimaire avec qui l'entente a été immédiate, m'a dit en partant "sois heureuse". C'est elle-même une personne heureuse, qui a fait des choix pour sa vie. Je vais suivre son conseil, et commencer par réaménager ma vie professionnelle, et en accepter les risques. Je comprends que je ne suis plus faite pour m'intégrer dans des entreprises, que je n'y arrive plus, que j'y perds une part de moi-même parce que mon autonomie et mes compétences se heurtent à des nécessités qui ne sont pas les miennes.
Cette collègue, au cours d'une discussion, m'a fait comprendre aussi un point que je n'avais pas vu jusque là : ce n'est pas seulement la personnalité ou les compétences qui sont un danger pour la bonne soumission générale, c'est aussi le charisme. Dont on n'est pas toujours conscient, mais qui génère des "contre-attaques" dont il faut bien comprendre la violence et l'illégitimité.
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
Bonjour GI ;o)
Oui, la CLIS sera difficile à mettre en place... et j'espère bien trouver des personnes plus sensibles au handicap en général, aux injustices quoi ;o)
C'est vrai aussi que le monde de l'éducation est très partagé : les élitistes et les autres. les partageurs et les autres. Alors on verra. Pour l'instant j'ai croisé qq regards plus ... compatissants et ouverts (l'instit de la classe des enfants du voyage et la psy du RASED ) c'est déjà une bonne base même si ce ne sont pas avec elles que des inclusions pourraient se faire).
Le côté "patience", long terme et étape par étape... bah comme une gosse, je gère mal ces frustrations-là, d'autant que je défends pas mon confort, mais la qualité d'un travail d'équipe au profit des élèves!
Le pire? égoïstement, je les garderais bien tous car le planning en gruyère est aussi un obstacle au "contrôle" de ce qui se passe ailleurs, des arrêts fréquents dans un "suivi scolaire"... mais ce n'est pas la mission de la CLIS. Je ne maîtrise pas assez ce cadre à ce jour pour le juger et l'adapter à ma sauce : je dois donc me conformer à la "commande institutionnelle".
Pour le reste, je te rejoins bien, je te comprends bien.
Je n'ai plus cette pression infantilisante d'une hiérarchie, mais une pression certainement plus lourde encore car une certaine responsabilité dans la prise en charge pédagogique des gamins... qui peut avoir une influence plus ou moins déterminante dans leur avenir. Oui, je me mets la pression toute seule... mais qu'est-ce qu'on espère pour eux? eh bien un déclic vers les apprentissages... qui peut passer par des tas de choses (que l'enseignant spécialisé ne maîtrise que rarement en réalité!) dont la relation de confiance, la posture face aux difficultés et aux efforts, le droit à l'erreur, le travail en groupe... etc.
Pour revenir à toi, GI ;o), pourquoi ne pas leur faire part de tes ressentis et problématiques de travail? Car s'ils ne savent pas ce qu'un projet représente et qu'ils te trouvent particulièrement compétente, pourquoi ne pas tenter de t'en demander plus?
Tu les crois peut-être malins, assez fufutes par exemple pour croire que tu ne voies pas qu'ils te manipulent (si c'est le cas)... mais ils doivent être inconscients de ta clairvoyance, n'en étant pas dotés d'autant...
J'ai une amie (Z, il faut le préciser) qui devait recevoir une prime qu'elle n'avait pas reçu... (alors qu'elle quittait justement la boîte) : elle était vexée comme un pou et ne l'a jamais réclamée... pourquoi? elle pensait un peu trop à leur place. A mes yeux, eux ont tenté de garder les sous, voire l'ont zappée (ce que je crois moins). Pour elle, ils n'avaient pas reconnu son travail et elle était trop fière pour aller la réclamer. Perso, je pense qu'il est nécessaire de recadrer les choses... pour, notamment, se faire respecter.
Quel employeur ne demande pas plus à des salariés compétents? Qui n'a jamais embêté une personne plus compétente pour faire un truc (pour qu'il soit bien fait ou plus vite), lui rajoutant donc de la charge de travail?
Je pense que cette tendance est humaine. On se tourne vers qui on a confiance, qui fait du bon boulot. Il est parfois utile que cette personne rappelle que non, stop, elle ne va pas gérer tout tout le temps. Et là, on peut la comprendre. Et même, on doit.
Bref. Si tu imagines qu'ils ne sont pas conscients de tout ce que tu sais ou que tu penses évident, à tes yeux, penses-tu qu'ils cherchent à t'écraser ou te faire partir?
Ceci étant dit, bcp de Z se reconvertissent... parfois plusieurs fois et personne ne dira le contraire : ça nous fait du bien! Alors si tu as l'impression de te perdre toi-même, offre-toi le luxe de repenser les choses pour ton Bonheur. Outre la pression et la fatigue (qui pourraient peut-être être sensiblement diminués), est-ce que ton boulot te plaît? As-tu des projets qui te tentent? La vraie question est plutôt là à mon sens...
Bon courage ! ! !
Oui, la CLIS sera difficile à mettre en place... et j'espère bien trouver des personnes plus sensibles au handicap en général, aux injustices quoi ;o)
C'est vrai aussi que le monde de l'éducation est très partagé : les élitistes et les autres. les partageurs et les autres. Alors on verra. Pour l'instant j'ai croisé qq regards plus ... compatissants et ouverts (l'instit de la classe des enfants du voyage et la psy du RASED ) c'est déjà une bonne base même si ce ne sont pas avec elles que des inclusions pourraient se faire).
Le côté "patience", long terme et étape par étape... bah comme une gosse, je gère mal ces frustrations-là, d'autant que je défends pas mon confort, mais la qualité d'un travail d'équipe au profit des élèves!
Le pire? égoïstement, je les garderais bien tous car le planning en gruyère est aussi un obstacle au "contrôle" de ce qui se passe ailleurs, des arrêts fréquents dans un "suivi scolaire"... mais ce n'est pas la mission de la CLIS. Je ne maîtrise pas assez ce cadre à ce jour pour le juger et l'adapter à ma sauce : je dois donc me conformer à la "commande institutionnelle".
Pour le reste, je te rejoins bien, je te comprends bien.
Je n'ai plus cette pression infantilisante d'une hiérarchie, mais une pression certainement plus lourde encore car une certaine responsabilité dans la prise en charge pédagogique des gamins... qui peut avoir une influence plus ou moins déterminante dans leur avenir. Oui, je me mets la pression toute seule... mais qu'est-ce qu'on espère pour eux? eh bien un déclic vers les apprentissages... qui peut passer par des tas de choses (que l'enseignant spécialisé ne maîtrise que rarement en réalité!) dont la relation de confiance, la posture face aux difficultés et aux efforts, le droit à l'erreur, le travail en groupe... etc.
Pour revenir à toi, GI ;o), pourquoi ne pas leur faire part de tes ressentis et problématiques de travail? Car s'ils ne savent pas ce qu'un projet représente et qu'ils te trouvent particulièrement compétente, pourquoi ne pas tenter de t'en demander plus?
Tu les crois peut-être malins, assez fufutes par exemple pour croire que tu ne voies pas qu'ils te manipulent (si c'est le cas)... mais ils doivent être inconscients de ta clairvoyance, n'en étant pas dotés d'autant...
J'ai une amie (Z, il faut le préciser) qui devait recevoir une prime qu'elle n'avait pas reçu... (alors qu'elle quittait justement la boîte) : elle était vexée comme un pou et ne l'a jamais réclamée... pourquoi? elle pensait un peu trop à leur place. A mes yeux, eux ont tenté de garder les sous, voire l'ont zappée (ce que je crois moins). Pour elle, ils n'avaient pas reconnu son travail et elle était trop fière pour aller la réclamer. Perso, je pense qu'il est nécessaire de recadrer les choses... pour, notamment, se faire respecter.
Quel employeur ne demande pas plus à des salariés compétents? Qui n'a jamais embêté une personne plus compétente pour faire un truc (pour qu'il soit bien fait ou plus vite), lui rajoutant donc de la charge de travail?
Je pense que cette tendance est humaine. On se tourne vers qui on a confiance, qui fait du bon boulot. Il est parfois utile que cette personne rappelle que non, stop, elle ne va pas gérer tout tout le temps. Et là, on peut la comprendre. Et même, on doit.
Bref. Si tu imagines qu'ils ne sont pas conscients de tout ce que tu sais ou que tu penses évident, à tes yeux, penses-tu qu'ils cherchent à t'écraser ou te faire partir?
Ceci étant dit, bcp de Z se reconvertissent... parfois plusieurs fois et personne ne dira le contraire : ça nous fait du bien! Alors si tu as l'impression de te perdre toi-même, offre-toi le luxe de repenser les choses pour ton Bonheur. Outre la pression et la fatigue (qui pourraient peut-être être sensiblement diminués), est-ce que ton boulot te plaît? As-tu des projets qui te tentent? La vraie question est plutôt là à mon sens...
Bon courage ! ! !
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
Pas conscients, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé d'expliquer. L'impression de me heurter à un vide de compréhension, comme un concept inatteignable. Le pire, c'est qu'en fait, je crois que ce n'est pas le problème, leur problème. Rentabilité, rentabilité, et surtout débrouillez-vous pour que ça marche, qu'on n'en entende pas trop parler (pas la peine de demander du soutien ou de l'aide, j'ai testé, c'est pareil, fuite en plus). Je ne suis pas la seule à avoir les mêmes difficultés, mais peut-être la seule à en arriver à des décisions aussi radicales aussi vite (parce que je ne crois plus trop à la bonne volonté). Et puis bon, le sens unique, ça va un moment...
Merci pour tes encouragements
Merci pour tes encouragements
Invité- Invité
Re: article sur les surdoués au travail
Alors tu peux les quitter sans aucun regret ;o)
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: article sur les surdoués au travail
article bien construit avec de nombreuses analyses justes dont celle qu'il nous est pratiquement impossible de manager en entreprise et que les postes d'experts techniques sont les seuls qui nous conviennent sur le long terme.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: article sur les surdoués au travail
16dims, octroyons-nous si vous le voulez bien un instant de grasse discrimination inversée : méprisons les gens des RH avec leurs tableaux de compétences et tous les schémas par lesquels ils tentent de masquer leur fatale position d’exécutants.
(...)
A chaque fois que j'envoyais une candidature avec écrit "capacité d'analyse", j'imagine la réaction à l'autre bout :" Quoi?! Et pourquoi pas de l'esprit critique tant qu'on y est!"
(...)
A chaque fois que j'envoyais une candidature avec écrit "capacité d'analyse", j'imagine la réaction à l'autre bout :" Quoi?! Et pourquoi pas de l'esprit critique tant qu'on y est!"
Dernière édition par Scorpene le Mar 29 Déc 2015 - 10:42, édité 2 fois
Scorpene- Messages : 12
Date d'inscription : 17/06/2013
Age : 40
Localisation : Paris
Re: article sur les surdoués au travail
Ca me rappelle mon premier jour d'internat... On me file une recherche biblio à faire à 9h. Je la rends à 11h. Regard plein d'incompréhension de ma chef: "Euh... C'est pour dans 15j..."
J'ai passé un an à faire semblant de bosser dans ce service. J'ai même pris le temps de calculer quelques trucs: J'étais payé 35h par semaine, j'en faisais 17, dont 1 à 2 de travail tout au plus. Sur un an. J'ai appris la photo, un peu de grec, de japonais et d'elfique pendant ce temps là
J'ai passé un an à faire semblant de bosser dans ce service. J'ai même pris le temps de calculer quelques trucs: J'étais payé 35h par semaine, j'en faisais 17, dont 1 à 2 de travail tout au plus. Sur un an. J'ai appris la photo, un peu de grec, de japonais et d'elfique pendant ce temps là
Invité- Invité
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