Un esprit qui divague

Pourquoi je me sent aussi nulle et différente ?

Depuis quelques années le test d'intelligence sont devenus à la mode. Suis-je influencée par cette mode ou est-ce tout simplement moi ?
Selon la psychanalyse il faut toujours retourner dans l'enfance. En effet mon enfance joue beaucoup dans mes doutes. J'ai toujours été le vilain petit canard, la petite peste qui gaché le bonheur d'autrui. Est-ce que j'essai de fuir le réel problème de mon faible estime de moi ou suis-je vraiment cette personne qui se reconnaît dans les traits de caractère du haut potentiel ?
Je suis si perdue et pourtant il y a quelques temps je savais qui j'étais et ce que je faisais. Je n'ai jamais su me projeter dans l'avenir ni même savoir ce à quoi j'étais bonne. Tout me lasse si vite, je ne termine jamais les choses. Quand je réussie quelque chose je me dit que c'est tout simplement de la chance. J'arrive à m'en persuader et je me dit un jour on verra que je ne suis pas sa, je suis quelqu'un d'autre... Une personne nulle que décrit si bien ma famille. Oui, un jour on serra enfin la nulle que je suis et je pourrais enfin me sentir soulager... Mais pourquoi ? Pourquoi cette voix au fond de moi me dit que non je suis mieux que ça, mieux que ce que l'on peut dire de moi, que je suis une personne tout à fait normale qui quand elle le veut elle peut ?!
Je n'arrives pas à me persuader que un jour je puisses être intelligente, moi celle qui fait que du mal autour d'elle. Finalement ne serait-ce pas autre chose que ce test ? Je dois faire fausse route, je dois être totalement être à côté de la plaque. Mais moi même au fond de moi j'y crois, crois en mes capacités, croit en quelque chose de plus grand et magnifique que cette vie si ennuyante et répétitive.
Vous savez le plus dur quand on tombe sur ce sujet par hasard et de ce dire pourquoi ? Pourquoi on dirait que l'on raconte qui je suis, la personne au fond de moi qui n'a jamais voulu sortir au grand jour ? Oui tant de questions, trop de questions. Penser toujours à et si finalement j'avais enfin ma réponse, et si finalement je trouverais enfin la paix antérieure à toutes ses questions incessantes qui me brutalisent chaque jour ?
Cette sensation de folie, d'incompréhension, de douleur et de soulagement à la fois. Ce dire que peut-être je dis bien peut-être je vais trouver des personnes qui peuvent enfin me comprendre. Ce monde si cruel mais qui peut parfois montrer une telle splendeur détiendrait enfin une personne qui puisse me comprendre. Oui je me sent si seule fasse aux gens. Ils ne me comprennent pas et pourtant j'ai tant essayer de montrer qui j'étais, mais en vain. Peut-être que ma voix intérieur me trompe et me dit que je suis une personne que je ne suis pas ? Qui a raison le monde ou mon moi intérieur ? Cette sensation de perdre le contrôle, de ne plus savoir qui on est jusqu'à en perdre nos propres convictions : suis-je sensible à l'injustice, suis-je idéaliste ou suis-je simplement le reflet de la société ?
Aujourd'hui j'ose mettre des mots sur cette souffrance de décalage, je veux juste que l'on me comprenne non que l'on me prenne en pitié. Pourquoi je réfléchis trop sur des choses que d'autres auraient déjà oublié ? Pourquoi j'arrive à comprendre ce qui m'entoure et à la fois être une étrangère fasse à moi ? Suis-je la seule à me poser ses questions ou suis-je tout simplement folle ?

Dans ma jeunesse j'ai toujours aimé les choses compliquées comme les échecs ou la science, la nature ou l'univers, l'Homme ou l'animal. Pourquoi sommes-nous sur terre? tout simplement par un processus naturel pour faire vivre la terre, comme nous et nos molécules ? ou avons-nous réellement une destiné, mais si oui alors cela veut dire que la religion s'avère vraie. Si oui que nous réserve la mort? le néant ou une seconde vie? Trop de questions et si peu de réponse...

Que ressentez-vous fasse à ses questions? (désolé pour les fautes)

Salut Irdiana, juste pour te souhaiter la bienvenue. Toutes tes questions sont naturelles et il est bien normal que tu te doutes de toi si ta famille ne t a pas renvoyé une image positive de toi alors que tu étais enfant. Cela n à rien à voir avec l intelligence mais pourquoi pas passer le test ? Ceci dit, ne le passe pas pour valider tes sentiments ou tes impressions. Elles sont légitimes qq soit ton niveau de QI.

Bonjour et merci d'avoir répondu
Effectivement je penses que je confonds un peu tout dans ma tête et tu m'a bien éclairée sur ce que je dois travailler.
Pourquoi ne pas passer le test?
comme je dis dans mon post j'ai à la fois l'envie, car je me reconnais dans les caractéristiques mais à la fois il y a cet effet de mode de surdouance dans cette société moderne. En effet dans une société où la compétition fait rage; être surdoué finalement c'est avoir un potentiel incomparable fasse aux efforts que d'autres doivent faire. Mais cela doit être un préjugé, être surdoué et ressentir ce décalage ne doit pas être facile au quotidien. J'ai prit rendez-vous avec une psychologue pour voir s'il sera nécessaire pour moi de le passer. Elle m'a affirmée qu'au premier entretien la réponse viendra d'elle même.
Un Qi ne veut rien dire en soit, ce qui m'intéresse c'est comment je fonctionnes car j'ai repris mes études et ce décalage je le ressent comme dans le passé au lycée où au collège. Ne pas comprendre des choses qui paraissent évidentes pour certains mais à la fois comprendre des choses très vite et facilement que d'autres ne comprennent toujours pas. Niveau apprentissage d'un cours je n'arrives pas à m'y prendre à l'avance et apprendre sa ne veut tout simplement pas rentré mais quand je m'y met la veille mon cerveau est en ébullition et apprend presque tout en 2-3 lectures ce qui m'étonnes et me fait peur à la fois en me disant encore combien de temps cette méthode va marcher? Donc ma nécessité de la passé et de trouver une méthode d'apprentissage qui me correspond. Si je suis un haut potentiel à ce moment je pourrais m'adapter à une méthode qui me correspond et si ce n'est pas le cas c'est ré-apprendre encore une fois une méthode plus traditionnelle.
voilà un peu plus de détails et ce qui se passe dans ma tête qui je dois le dire est totalement perdue ^_^

Je me reconnais beaucoup dans ce que tu écris, comme nombre d'entre-nous sans doute. Mais je ne comprends pas bien comment on peut se sentir nul.

Il y a des gens qui savent confusément qu'ils sont nuls, ou que certaines personnes les qualifieraient de cette façon. Mais ils préfèrent sans doute ne pas y penser, en s'appliquant plutôt à ce qui pourrait les valoriser. Ce ne serait d'ailleurs pas une mauvaise idée quand bien même ils auraient fait le constat de leur manque de qualités. Quoi que nous pensions de nous-mêmes, autant s'accrocher dans la vie.

Je ne dis pas de mon côté que je n'éprouve pas ce sentiment ponctuellement, ni que je juge ma vie réussie. Mais, quand on n'est pas complètement nul, on a toujours quelques réussites que l'on peut considérer d'un regard objectif, ou tout au moins en fonction du regard des autres.
Étant plus jeune, il m'est arrivé de passer en revue tout ce que j'avais réussi, pour conserver suffisamment d'estime de moi, et même l'accroître. Quand on avance en âge, on ne peut plus croire en la chance qui se répéterait. Aussi étonnant que cela puisse paraître, si l'on réussit souvent dans une activité, c'est qu'on a un talent pour cela.
Or, tu en indiques de ces réussites, au moins potentielles; et potentiel ne veut pas dire imaginaire.

Merci d'avoir répondu également
Ce qui est bizarre c'est que justement au fond de moi ma petite voix me dit que je ne suis pas nulle, au contraire elle m'a toujours dit que je valais mieux que tous ses jugements tout simplement faux. Elle me dit également que ce que j'ai fait jusqu'à maintenant n'est ni le hazard, ni la chance. Mais j'ai cette impression que tous ce que j'ai accomplie depuis que je crois en moi est le fruit de mon imagination, que ceux que j'ai fait (et croyez moi j'en suis très fière) n'est qu'une illusion. Quand regardant les autres je me dit eux ont du potentiel alors pourquoi ne réussissent-ils pas, alors que moi oui?
Comme toi Pieyre il y a des moments où tout va bien et je suis heureuse car j'ai atteint un but qui m'était cher: avoir mon bac. Aujourd'hui je suis en licence et je me sent bien comparé aux années de lycée qui étaient un véritable calvaire pour moi. Ma philosophie est de foncer au culot et advienne que pourra car on n'a qu'une vie et elle est précieuse selon la valeur qu'on lui donne. Mais quand je discutes avec les autres sur mes pensées, mes intentions ou autres la je ressent à nouveau ce mal aise. Moi qui était la souhadisant nulle de ma famille est la seule à faire des études, la seule à avoir son bac. Aujourd'hui je ressens de la haine et de l'envie plus que de l'amour et sa fait assez mal. Alors je me dis que ma confiance je dois la travailler seule, mais comment avoir de l'estime quand personne ne peut nous comprendre, quand on s'exprime on nous dit "tu te prends trop la tête, tu penses trop, tu est trop à fleur de peau"???
Avez vous des conseils pour regagner son estime tout en faisant abstraction du qu'en dira-t-on?
Ne pensez pas que je m'apitoie sur mon sort au contraire je suis très optimiste fasse à la vie, je la trouves assez mystérieuse et sa me fascine. Je crois en l'Homme bon qui n'est pas piégé dans sa propre jalousie, je crois au futur de l'Homme ... Au contraire j'ai fait ce post pour retrouver mon entrain d'autrefois pour pouvoir repartir sur de bonnes bases

La petite voix, je connais. Avec quelques réussites, elle ne pourra que gagner en force, même si elle connaît des intermittences.
Et si en plus tu as du culot, alors là tu es vraiment bien partie ! Je sais ce que c'est, le culot, pour l'avoir vu à l'œuvre, moi qui en manquais, sinon sur le plan intellectuel.
Tu as besoin d'une méthode, dis-tu. Je n'en ai jamais eu, mais je crois que c'est important en effet.
Mais, le principal, c'est sans doute que tu te constitues un environnement favorable, avec notamment des personnes qui reconnaîtront tes qualités et les apprécieront. Pour la compréhension, une compréhension authentique, là je pense que c'est plus difficile. Je ne crois pas qu'il soit bon de l'espérer trop fort. Mais ce n'est que mon avis.

Oui je penses aussi que mon environnement est la première chose à changer. J'ai une sorte de lassitude de toujours essayer et d'avoir l'espoir de trouver des gens avec qui <<m'entendre>>. Je trouves les gens hypocrites avec des relations si superficielles que je n'arrives pas à faire semblant, cela m'épuise. Est-ce la même chose pour toi ou as-tu déjà connu sa?

J'ai connu ça, oui et non.
Si je me retrouve étonnamment dans ce qu'on peut appeler le profil des personnes qui s'expriment sur ce forum, c'est moins le cas quant aux réactions que nous avons eues face aux difficultés. Je veux parler notamment de l'ennui, de l'irritation ou de la déception, sentiments que j'ai pourtant éprouvés de façon durable moi aussi.
Je ne sais pas si cela tient davantage à ma nature ou aux conditions de mon enfance, mais j'ai toujours conservé un certain optimisme. Dans mes moments de tristesse il y a toujours un peu de joie qui peut venir, et je me sens incapable de dépression.

Alors je ne sais pas si mon point de vue pourra t'apporter, mais je réponds à tes questions.
J'ai souvent trouvé que les personnes de mon entourage étaient limitées quant à leur capacité de discuter de ce qui m'intéressait, ou qu'elles étaient de mauvaise foi quand elles étaient remises en question. Mais je n'y voyais qu'un aspect de leur personnalité... et puis même, ce n'était pas si net, parce que j'ai toujours apprécié d'être bien, simplement, avec les autres, et que je me suis adapté, quand il était possible de partager.
Les gens me déçoivent mais je les déçois aussi je crois, ce qui fait que j'ai souvent connu la solitude. Mais cela ne m'empêche pas de rester optimiste quant à la suite des relations qui peuvent être intéressantes.

Bonjour Irdiana,
J'ai bien envie de répondre à ta question par une autre question.
Oui je sais, c'est pas du jeu, c'est toi qui fait tout l'boulot LOL
Mais quand même, je te la pose: a quoi cela te sert-il de porter tous ces jugements sur toi-même?
T'en a pas marre des fois ?
Tu te persuades toi-même d'un tas de trucs pas très sympa à ton sujet!
Bon d'accord, ce sont les uatres qui ont commencé mais c'est pas une raison pour que tu t'y mettes toi aussi
Déjà si t'arrêtes ca, tu vas te sentir nettement mieux car toute l'énergie que tu utilises pour te dévaloriser, tu vas pouvoir la récupérer et qui sait, faire des chouettes trucs avec
C'est mon souhait pour toi en ce début de nouvelle année.
Bizzzzzz

Pieyre, je vois ce que tu veux dire et merci de ta réponse N'as-tu jamais eu une vision bien précise de ce que devrais être les liens sociaux? comment as-tu fait pour te résigner ? Je sais chacun peut apporter quelque chose suite aux expériences de chacun mais alors comment dépasser le stade de l'énervement et de l'impatience ?
Zarbitude, tu peux répondre à ma question par une autre et je trouves sa intéressant. Alors je ne penses pas que je me juges pour dire je ne vaut rien, pour moi je penses que l'Homme doit s'améliorer donc j'aime savoir ce que je dois améliorer pour essayer d'atteindre l'image que je me fais de l'Homme. Bien sur c'est mission impossible mais je ne peux m'empêcher de le penser. En effet se juger pour se dévaloriser est toujours la mais bien moins présent qu'avant. La question est est-ce que l'Homme peut se passer du jugement ? ainsi on aura à peut près la réponse de mon dilemme ainsi que beaucoup d'autres. Je penses que non c'est dans sa nature et surtout un instinct de protection, mais ne changer pas de sujet. On peut s'accommoder de juger mais on ne peut s'empêcher de juger ... Donc j'essaye depuis quelques années le jugement positif, mais après chaque situation je me pose pleins de questions etc etc ^_^
Et toi as-tu réussit à passer outre ton jugement ?!

j'oubliais
Bonne année à vous tous et que cette année soit synonyme de sérénité

Il ne s'agit pas de résignation, pas dans mon cas. Si les gens me déçoivent, c'est parce que j'en attends beaucoup dans un sens que je sais m'être propre. Aussi je peux comprendre que chacun ait des attentes différentes des miennes. Maintenant, sur le nombre, il y a forcément des personnes qui me conviennent mieux, et il ne tient qu'à moi de les rechercher.
Quand j'étais enfant, je rêvais d'une grande amitié. Je me représentais assez bien l'ami idéal à la façon d'un cousin, de mon âge, ou légèrement plus âgé, que je n'aurais pas forcément rencontré souvent. Il semblait appartenir à une époque éloignée aussi, ou conserver les manières de cette époque, – le début du XXe siècle sans doute, comme dans certains romans pour la jeunesse que j'avais dû lire.
J'ai toujours eu d'énormes difficultés à me situer dans cette époque bizarre où je me trouvais comme par erreur. Mes goûts s'orientaient déjà dans le sens d'une culture classique que je ne découvrirai que bien plus tard, faute d'un environnement familial propice.
Il y aurait deux profils chez les enfants, notamment ceux qui manifestent des dons remarquables, comme j'y fait souvent allusion : le complexe et le laminaire (voir Expression du haut potentiel intellectuel chez l'enfant). Je me reconnais beaucoup dans le second, ce qui explique sans doute que je me sois, sinon résigné, du moins adapté.
Aussi je connais l'ennui et l'irritation quand je suis contraint par la situation mais pas tellement l'impatience dans les relations sociales. Au contraire, j'apprécie que l'établissement des relations prenne du temps, et qu'elles n'en soient que plus pérennes.

Irdiana a écrit: Et toi as-tu réussit à passer outre ton jugement ?!.
La réponse honnête est non. Mais je sais que ca aide énormément de faire un break à ce sujet.
C'est comme "se mettre en vacances de ses problèmes"
Mais après tout, peut-être es-tu nulle et très différente des autres.Et alors?
Nous sommes des millions dans le cas
Ce qui fait que finalement déjà tu n'es pas si différente.
Si ton esprit divague, c'est peut-être que tu essaies d'aller dans trop de directions à la fois. Ca donne le vertige
Never give up, c'est un trop beau challenge de s'incarner!
Bizzzz

Irdiana,
Moi aussi j'ai oublié de te souhaiter une "très beaucoup plus" joyeusement magnifique année!
Et je voulais aussi te dire que c'est très beau à voir, une personne qui "se cherche"
J'espère assister aussi au moment où tu vas te trouver

.

Finalement vous savez quoi? j'ai réfléchis et je penses que je mets la faute sur un "maybe" peut être surdon. Je penses que j'ai niais l'évidence, être soi même mais s'adapter un minimum aux règles de vie qui sont nécessaire aux fonctionnement de la société. Vous m'avez éclairé ainsi qu'en regardant le forum je me suis dit: pourquoi mettre la faute sur le surdon? je nie la vraie chose importante dans la vie et qui était ma philosophie "je n'ai qu'une vie et il faut que je la vive pour ne pas avoir de regrets"
Peut importe qu'on me juge, peut importe que certaines personnes ne me conviennent pas mes finalement n'est-ce pas la vie ? ce qui nous permet de nous enrichir pour pouvoir ne pas faire les mêmes erreurs dans le futur ?
D'ailleurs que l'on soit zèbre ou non, je penses qu'on n'oublie trop souvent que la vie est courte et que l'on en a qu'une. Bien sur on ne plait pas à tous le monde et inversement, mais c'est pas grave on est bien 7 milliards sur terre et cela ne fait que fluctuer? donc un jour je trouverais ceux qui me conviendront et inversement. Je suis peut être trop optimiste, mais c'est ça qui me fait avancer peut importe les portes fermées qui se succèdent
en tout cas merci à vous

.

Bonjour Irdiana,
De lire ta réponse, mon coeur s'est réjoui C'est comme si mon voeu était exaucé
Alors merci, c'est tout simplement magnifique!
Bonne route ma'am