Eloge des orphelins...ode à la chanson....
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Eloge des orphelins...ode à la chanson....
Je regarde la mer (Nicolas Fraissinet)
Je regarde la mer sous les yeux de mon père qui me regarde faire,
Je regarde la mer et mon enfant se terre devant ses eaux en guerre,
Dis-moi encore une fois que tu n'iras pas là-bas, ne me laisse pas là je viendrai avec toi,
Pour la dernière fois je partirai sans toi, mais le monde ici-bas vaut la peine que tu y sois,
Je suis jeune mais déjà vieux, car je n'ai pas trouvé mieux que de vouloir partir avant de construire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Tu es encore un enfant, tu dois rêver d'être grand, moi mon corps est un soupir une statue de cire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
J'imagine mon père sous les eaux de la mer et finir par se taire,
Je ne vois plus la mer car mon enfant me serre de sa tendre colère,
Dis-moi encore une fois que tu ne partiras pas,
Je m'enterre avec toi si tu m'abandonnes là,
Pour la dernière fois tu resteras sans moi,
Mais tu me dois l'espoir que tu resteras,
Je suis jeune mais déjà vieux, car je n'ai pas trouvé mieux que de vouloir partir avant de construire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Tu es encore un enfant, tu dois rêver d'être grand, moi mon corps est un soupir une statue de cire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Mmmmmh... Mmmmmh...
Mais tu n'as pas le droit de me laisser comme ça,
Mais qui parle de moi crois-tu que j'aie le choix ?
Tu veux déjà partir tu ne me connais même pas,
Mon enfant, mon sourire, mon avenir est en toi,
Tu ne m'écoutes pas à quoi bon ces prières,
Ma vie est ton éclat je te laisse ma lumière,
Qu'ai-je à faire de ces mots si je perds mon père ?
Qu'ai-je à faire de mes maux car de toi je suis fier,
Je n'ai pas eu le temps de te ressembler,
Tu es bien assez grand pour savoir qui tu es,
Tu n'as pas l'air conscient de ce qui va manquer,
Ne crois-tu pas autant que je vais te pleurer,
Je te vois t'éloigner ne te détourne pas,
Je l'entends m'appeler au plus profond de moi,
Ne regarde pas la mer où mon avenir se noie,
Je regarde la mer... qui nous séparera.
Je regarde la mer sous les yeux de mon père qui me regarde faire,
Je regarde la mer et mon enfant se terre devant ses eaux en guerre,
Dis-moi encore une fois que tu n'iras pas là-bas, ne me laisse pas là je viendrai avec toi,
Pour la dernière fois je partirai sans toi, mais le monde ici-bas vaut la peine que tu y sois,
Je suis jeune mais déjà vieux, car je n'ai pas trouvé mieux que de vouloir partir avant de construire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Tu es encore un enfant, tu dois rêver d'être grand, moi mon corps est un soupir une statue de cire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
J'imagine mon père sous les eaux de la mer et finir par se taire,
Je ne vois plus la mer car mon enfant me serre de sa tendre colère,
Dis-moi encore une fois que tu ne partiras pas,
Je m'enterre avec toi si tu m'abandonnes là,
Pour la dernière fois tu resteras sans moi,
Mais tu me dois l'espoir que tu resteras,
Je suis jeune mais déjà vieux, car je n'ai pas trouvé mieux que de vouloir partir avant de construire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Tu es encore un enfant, tu dois rêver d'être grand, moi mon corps est un soupir une statue de cire,
Je ne saurais te dire qu'il est dur et même pire de marcher sans faiblir,
Mmmmmh... Mmmmmh...
Mais tu n'as pas le droit de me laisser comme ça,
Mais qui parle de moi crois-tu que j'aie le choix ?
Tu veux déjà partir tu ne me connais même pas,
Mon enfant, mon sourire, mon avenir est en toi,
Tu ne m'écoutes pas à quoi bon ces prières,
Ma vie est ton éclat je te laisse ma lumière,
Qu'ai-je à faire de ces mots si je perds mon père ?
Qu'ai-je à faire de mes maux car de toi je suis fier,
Je n'ai pas eu le temps de te ressembler,
Tu es bien assez grand pour savoir qui tu es,
Tu n'as pas l'air conscient de ce qui va manquer,
Ne crois-tu pas autant que je vais te pleurer,
Je te vois t'éloigner ne te détourne pas,
Je l'entends m'appeler au plus profond de moi,
Ne regarde pas la mer où mon avenir se noie,
Je regarde la mer... qui nous séparera.
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
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