A quoi bon?

A quoi bon la poésie?
A quoi bon le lyrisme?
A quoi bon l'esthétisme?
A quoi bon le savoir?
A quoi bon le partage?
A quoi bon l'aventure?
A quoi bon l'expérience?
A quoi bon l'altruisme?
A quoi bon la découverte de soi?
A quoi bon la passion?
A quoi bon l'amitié?
A quoi bon l'amour?
A quoi bon les relations sociales?
A quoi bon travailler?
A quoi bon être honnête?
A quoi bon l'intégrité?
A quoi bon l'intelligence?
A quoi bon la douance?
A quoi bon la différence?
A quoi bon la thérapie?
A quoi bon la réalité?
A quoi bon la science-fiction?
A quoi bon la joie?
A quoi bon la mélancolie?
A quoi bon la solitude?
A quoi bon le fantasme?
A quoi bon le sexe?
A quoi bon l'accomplissement?
A quoi bon les valeurs?
A quoi bon la médiocrité triomphante?
A quoi bon le couple?
A quoi bon collectionner?
A quoi bon enterrer ses illusions?
A quoi bon se lier?
A quoi bon manger?
A quoi bon dormir?
A quoi bon rêver?
A quoi bon se loger?
A quoi bon lever le courrier?
A quoi bon penser?
A quoi bon s'intégrer?
A quoi bon l'art?
A quoi bon l'histoire?
A quoi bon l'avenir?
A quoi bon le virtuel?
A quoi bon ZC?
A quoi bon les femmes / hommes?
A quoi bon exister?
A quoi bon vivre?
A quoi bon mourir?
A quoi l'absurde?

A quoi bon?

Nous sommes ici pour expérimenter des choses, alors expérimentons !

Dans le meilleur des cas, on aura appris quelque chose, on aura apporté du bonheur à quelqu'un, ou diminuer les souffrances d'un autre...

Dans le pire, ça n'aura servi à rien...

Mais au moins on aura fait quelque chose...

Ah.. ça y est, tu es atteint d'aquabonisme  

Et si c'était un voyage gagné de haute lutte pour expérimenter ton libre-arbitre ? juste pour faire des choix, entre le bien et le mal, entre faire ou pas, entre éthique et amoralité, entre la poire et le fromage.. puisqu'on est là, autant faire des choix.

L'action dans le choix, la mort de l'idéalisme!

Je me demande si je dois rayer (presque) tout mes rêves et fantasmes pour finalement me contenter de peu et d'accepter la simple réalité des choses.

Peut-être que je mûris enfin

.

oiseau-libre a écrit:
Peut-être que je mûris enfin

Il était temps.
Dans le même genre de questionnement : https://www.zebrascrossing.net/t14097-pourquoi-pourquoi

Oh non Seb, t'as pas osé!

Bien vu Bibo

oiseau-libre a écrit:

Je me demande si je dois rayer (presque) tout mes rêves et fantasmes pour finalement me contenter de peu et d'accepter la simple réalité des choses.

Peut-être que je mûris enfin

C'est toujours la question que je me pose... C'est triste de mûrir non ? Moi j'ai déjà mûri, mais un peu trop tôt à mon avis... Et je sens que prochainement, je vais démûrir, à défaut de rajeunir.

.

Vous n'avez jamais entendu parler du nihilisme ou quoi?

Pas que le fait de mettre une appellation sur ce point de vue/sentiment envers le monde soit d'une réelle utilité non plus, je suppose que ça sert juste en terme de simplification. En fait, il s'agit juste d'une stupide impulsion de nommer une condition formée par un nombre de caractéristiques distincts.

Si ce point de vue est incorporé dans votre schéma de la compréhension de monde, alors toutes ces questions sont rhétoriques. "A quoi bon" est synonyme de "pourquoi", et "pourquoi" est vraiment orienté vers la philosophie, et il se trouve que nous n'avons aucune réponse pour ce sujet venant de ce domaine. Il y'a seulement des constructions subjectivement adoptées et devenant des croyances qui servent de pseudo-réponses à ces questions. D'une manière sous-jacente, cela implique souvent qu'il y'a une vérité existante, alors que les observations assidues indiquent plutôt une pléthores d'opinions subjectives divergentes. Les religions sont un bon exemple.

Pourquoi marcher, pourquoi courir ? Pourquoi se lever et lutter ?
Pourquoi le vent et la mer, pourquoi la tempête, la tourmente ?
Pourquoi la crique accueillante, pourquoi le sourire de l'enfant ?

Je marche sans comprendre, les yeux hagards.
Je marche sous la pluie, sans comprendre.
Je marche, mais je ne vais nulle part
Et encore moins...

Des larmes coulent.
Je ne pleure pas.
Cela fait bien longtemps que j'ai cessé de pleurer.

Je vais où va ma vie
Sans savoir, sans comprendre.
J'observe et je regarde
Je chante et je crie.
Je m'envole.

Et dans un songe ma vie s'enfuit.

Je cours.
Mes pieds martèlent le sol dur et sec.
J'halète, je fuis, je poursuis,
Je menace et je ris

Un sourire, un regard
Des mains tendues,
Un rire pour demain,
Des vacances.

Les étoiles et la lune,
Un souffle régulier
Près de moi.

Je m'arrête, j'observe et je vis
Je ris, je souris, je parle et je vis.
Je tends la main...

Et dans un souffle ma vie s'enfuit.




Bon en fait c'est un peu vieux, vu que sur mon papier il y a marqué en-dessous 4 juin 2011. Mais j'avais envie de le mettre là, donc voilà !

Mystery a écrit:Vous n'avez jamais entendu parler du nihilisme ou quoi?

Pas que le fait de mettre une appellation sur ce point de vue/sentiment envers le monde soit d'une réelle utilité non plus, je suppose que ça sert juste en terme de simplification. En fait, il s'agit juste d'une stupide impulsion de nommer une condition formée par un nombre de caractéristiques distincts.

Si ce point de vue est incorporé dans votre schéma de la compréhension de monde, alors toutes ces questions sont rhétoriques. "A quoi bon" est synonyme de "pourquoi", et "pourquoi" est vraiment orienté vers la philosophie, et il se trouve que nous n'avons aucune réponse pour ce sujet venant de ce domaine. Il y'a seulement des constructions subjectivement adoptées et devenant des croyances qui servent de pseudo-réponses à ces questions. D'une manière sous-jacente, cela implique souvent qu'il y'a une vérité existante, alors que les observations assidues indiquent plutôt une pléthores d'opinions subjectives divergentes. Les religions sont un bon exemple.

Pas forcément besoin d'une vision profonde et justificatrice du message pour l'exprimer.

À quoi bon (trop) réfléchir ? Pourquoi chercher des raisons qui n'existent pas ?
Le ciel est étoilé là dehors. C'est beau.