Zèbre et fatigue

Hello,

J'ai bien l'impression que la fatigue physique et psychique me "flingue beaucoup"

Si, je me limite pour ne pas être fatigué. Je m'ennuis comme un fou mais je suis en forme.

Si je m'investit, je me fatigue en quelques semaines et après cela c'est des mois à revenir en forme.

Comme se manifeste chez vous la fatigue ?

Quel impact sur notre fonctionnement et notre potentiel ?

Comment se pré-munir de cette fatigue ?

Dans mon cas, je n'arrive plus à lire ou à apprendre. J'envoi tout "péter" et je vois tout en mode ultra négatif. Je suis insupportable et très difficile à vivre....

Comme un enfant trop fatigué qui a un comportement irrationnel.....

Je n'arrive pas à trouver une activité qui me soulage même le sport.

Je veux tout faire et rien faire.... et hyperactivité incontrôlable.

Si vous avez des retour à donner

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E.T. a écrit:

Ah un truc qui a l'air complètement débile mais mon dentiste me demande un jour si je grince des dents. Ben chais pô moi. Traces d'usure et maxillaire douloureuses, force est de constater qu'il y a un loup. Depuis je dors avec une gouttière et je suis un peu moins tendu comme une corde. C'est par beaucoup de micro-ajustements que ça se passe apparemment pour parvenir à gérer tout ce bazar. Et de la patience. Chose que je ne suis pas du tout !

Tu n'aurais pas un "dentiste holistique" place des T., toi, par hasard ?!

Si c'est le cas, moi la gouttière, j'y ai pas cru quand il m'en a parlé , j'étais plutôt du genre sceptique, un peu sur la défensive ,



Contente de voir que ça marche pour certains...

Parce contre, ce qui est sûr, et qui marche quand t'es bien stressé, tout fatigué, tout nerveux et que tu n'arrives pas à t'endormir par exemple (parce que sinon c'est un peu difficile à réaliser si tu es en interaction avec les autres !!) , c'est effectivement consciemment de penser à desserrer les mâchoires et laisser la langue bien "lourde" au fond de la bouche. Détente quasi immédiate.
Enfin pour moi ça marche...

Et puis sinon, pas d'autre truc que dormir beaucoup pour récupérer, siestes comprises quand c'est possible...

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Moi la gouttière m'énerve et me donne envie de la croquer ^^

Ça m'est arrivé 2 fois (période d'examen ) d'atterrir en urgence chez le dentiste pour rage de dent (croyant à une carrie ) et de ressortir avec une gouttière pour bruxisme.

Perso j'ai du mal à comprendre que je suis épuisée avant de péter un câble alors que c'était tout à fait prévisible...

Il faudrait que j'apprenne à écouter mon corps, mes tensions toussa mais c'est encore difficile, nous sommes fâchés lui et moi.

Y'a plein de bons conseils sur le site de tdah adulte, qd à la qualité se vue à avoir, et les moyens de gérer un mental envahissant.
Je mettrai le lien qd j'aurai un ordi sous la main.

J'ai le même que toi, SB.ABcube. ça a été un mega bordel jusqu'à cette année. J'ai mis en place des routines, mais du coup j'en suis arrivée à me surcharger de travail. Je suis fatiguée mais je m'en sors pas si mal.
Enfin j'arrive à réaliser mes projets, depuis le temps...

Je ne peux que conseiller le sport, si possible avec un mouvement bilatéral répétitif comme la marche ou la course. Ça remet les idées droites, et aide à penser/réfléchir. C'est un début. Par la suite, on peuxt rajouter des écouteurs et livres audio, conférences...
Alors on augmente la dépense énergétique, mais physiquement, du coup le mental s'apaise et il est plus facile de se reposer.
Peut être qu'à ce moment là le sport t'apaisera...

Ce qui m'aide aussi est d'écrire. Mes idées sur un carnet, agenda. Poser ceci sur du papier m'apaise et me permet de visualiser et ordonner tout ce qui passe dans la tête. Peut être que ça t'aiderait également ?

Courage à toi en tout cas, je compatis.

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Au plaisir de te rencontrer aux rencontres IRL E.T, on discutera de nos vies monacales (moi aussi , fini le sport / heures régulières obligatoires / et pas trop d'excès alimentaires et de boisson à cause de la maladie chronique ) et de notre accord total sur ta définition du travail qui somme toute est contenue dans son étymologie (vu que le tripalium devait pas être qu'une partie de fun) !

J'ai beaucoup aimé ta conclusion "mais sur ce coup zut hein aussi oh", et si tu prends pas trop cher en droits d'auteur, je m'en resservirai, c'est comme le "c'est pas faux", c'est une locution bien utile

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Je me reconnais assez dans ce qui a été dit sur la fatigue, je suis aussi assez vite fatiguée, ça se manifeste en général non seulement par cette fatigue, mais aussi une envie de rien faire, une flemme monstre, alors que j'ai plein de trucs à faire. Et quand je dis flemme, je ne parle pas seulement pour les trucs ennuyeux ou le boulot, mais pour presque tout (me lever du canapé, aller me doucher, me faire à manger, aller me coucher bref). Je tourne au ralenti

Et puis les vacances viennent et je me repose, je laisse ma flemme s'exprimer et je passe mes journées à lire à la maison ou à jouer à des jeux vidéos, ou à regarder des séries ou films... Et après ça va mieux. Et quand les vacances deviennent longues (les 2 mois d'été par exemple), je finis effectivement par bouillonner à nouveau, vouloir tout faire, tout réussir, lire écrire, bosser, étudier, et je finis par me fatiguer de nouveau.

J'ai aussi lu qu'il y avait un rapport avec la gestion des émotions, le fait de les refouler ou de les contenir peut fatiguer beaucoup (et c'est sans doute mon cas aussi)

Malheureusement je n'ai pas de réponse pour cette fatigue, à part se reposer, mais pas pour éviter qu'elle vienne (j'ai beau me ménager, ça revient toujours)

Je viens de découvrir ce sujet, et je suis absolument concernée, mais, il se trouve que, souffrant d’une maladie auto-immune pour laquelle, la fatigue est l’un des symptômes récurrents et reconnus, je n’ai pas suspecté le rôle de la fatigue dans la « zébritude ». Vos témoignages démontrent une fatigue qui ressemble à la mienne, aussi, je me pose des questions…
Je suis très sensible aux changements des rythmes biologiques, et, plus précisément aux rythmes circadiens (jour/nuit), suis complètement « déphasée ».
Je n’ai rien trouvé sur « zèbres et rythmes circadiens », pourtant, je suis persuadée qu’il peut y avoir une relation. (Dans ce cas, le « trouble » pourrait provenir du mauvais fonctionnement de l’hypothalamus).
Les recherches sur les rythmes circadiens sont d’actualité. (D’autant plus, depuis que le prix Nobel de Médecine a été remis cette année, à 3 médecins américains, pour leurs recherches sur ce sujet).

Bien sûr, si l’un de vous a des nouvelles à ce sujet, je suis preneuse …


Plus d’infos : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_11/i_11_p/i_11_p_hor/i_11_p_hor.html

Tiens, oui pour les rythmes circassiens, je suis assez vite crevée après un décalage horaire ou un changement d'heure (surtout quand on perd une heure au printemps, je mets une semaine à m'en remettre...)

J'ai cru remarquer un truc, c'est que j'ai l'impression que les zèbres ont aussi besoin de leur quota de sommeil (parfois plus important que la moyenne) pour bien fonctionner (ce malgré notre penchant d'insomniaque) genre si j'ai pas mes 8-9h de sommeil c'est mort je suis stone toute la journée... pas vous ?