Pourquoi peu(voire rien) de choses sont indifférents au zébre?

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Message par Caenzébré Jeu 21 Déc 2017 - 0:59

....tout le monde va dire : parce qu'il/elle a un intense(voire incontrôlable) Besoin de comprendre les choses...?..?..?..non?
https://www.youtube.com/watch?v=YdrFpPJgxC4
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Message par Invité Jeu 21 Déc 2017 - 2:38

Hello.

C'est faux, archi faux. Je pense identifier un biais propre au tout/rien.

Si tu es préoccupé par quelque chose et que ton esprit turbine tout le temps, tu vas développer une intensité particulière dans ta préoccupation. Pour peu que tu aies — soyons fous — 5 préoccupations fâcheuses (au pif : un crush malheureux, la bêtise des autres, l'écologie, une recherche de travail et une fixation sur les PN), tu vas te saturer à cause de l'intensité due au cerveau qui ne s'arrête jamais et de la pensée en arborescence qui permet de plaquer un ou plusieurs de ces sujets sur à peu près n'importe quoi.

Comme il y a des informations sensorielles non-conscientes pour permettre une certaine concentration (je ne sens plus mon parfum au bout de dix minutes car l'information est stable et donc inutile), il y aura des souffrances perçues mais non-traitées. Des angles morts. Ainsi, cette fixette sur les 5 points mentionnés ne laissera pas de place à la cause des femmes battues, à celle des hommes battus, à ce génocide qui se déroule à cette crise diplomatique là-bas, au dernier prix Nobel de je ne sais quoi, etc.

Tu penses que rien ne te laisse indifférent parce que quelques objets d'élection sont devenus tout.

Et ce faisant, tu attribues aux zèbres en général un nouveau super-pouvoir qu'ils n'ont pas, participant ainsi de la confusion nostradamusienne qui plane tel le vautour autour d'une lucidité agonisant. Et c'est vraiment quelque chose qui me gêne beaucoup, en fait, parce que ce genre de construction laisserait presque penser que les gens de QI supérieur auraient une humanité supérieure, dans la mesure où ce que tu décris touche quasiment au christique, en fait. Cela contribue, je pense, à nous faire voir comme des êtres prétentieux, radicalement différents des autres, etc. Alors que la limite est, je crois, plus subtile.

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Message par Monomane Jeu 21 Déc 2017 - 10:14

Grand merci Lulibérine pour cette explication qui met énormément de sens a ce que peut vivre un zèbre et qui démonize cette idée que l'on est surdoué dans la vie.
(Je suis une toute jeune découverte Zèbre, donc toujours a la recherche de la bonne et vraie définition de ce que je suis)
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Message par minord Jeu 21 Déc 2017 - 11:34

Caenzébré a écrit:Pourquoi peu(voire rien) de choses sont indifférents au zébre?

Parce que le zèbre (mais pas que lui) adore se faire mal. Ne croyez-vous pas ?

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Message par Caenzébré Ven 22 Déc 2017 - 21:22

...salut à vous...
..@ Lulibérine....un peu radicale ta réponse non?.. tu me fais penser à une distinction "grossière"(en autres) faite par certains parmi les zèbres : les HPI et les HPE...et puis cette réaction que t'as "c'est faux, archi faux", ça serait presque justement mettre en évidence cette idée erronée du "prétentieux" dont tu parles que les gens non correctement informés se font du zèbre, ne penses tu pas? Personnellement, dans ce thème proposé, je pensais pas à un rapport de QI, sachant qu'être zèbre n'est pas une question de QI déjà, mais ici je pensais par exemple en terme d' Empathie, et plus précisément d' Incité d' empathie, propre aux zèbres, qui pourrait justifier que rien/presque rien ne laisserait le zèbre indifférent?.....par exemple, en marchant dans la rue, totalement absorbé dans tes pensées par tes 10 préoccupations, et là ton téléphone vibre avec ton meilleur ami/famille/autre, au bout, et te racontant le malheur qui vient juste de lui arriver....Même en pleine saturation avec tes propres préoccupations, ne vas tu pas au moins lui tendre une oreille, ne serait-ce lui donner quelques minutes d'attention sincère?....et en même temps, au téléphone avec lui, sur ta route, ton regard croiserait celui de la petite fillette assise dans la rue toute seule à mendier, est-ce que même dans l'impossibilité de pouvoir lui venir en aide, est-ce que tu ne ressentirais RIEN à son égard?(...est-ce la préoccupation ou l'habitude qui t'a anesthésié ici?... peut-être as-tu mi en place un mécanisme de protection inconscient face aux malheurs du monde...?)..
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Message par Caenzébré Ven 22 Déc 2017 - 21:22

...@Minord...c'est une idée, et j'y ai pensé aussi, c'est vrai qu'à priori ça pourrait s'expliquer un peu en psychologie ce comportement, du genre, la souffrance reste une émotion, et donc on pourrait être en constance recherche d'émotion, quelle qu'elle soit..par besoin?..en substitue à des manques(peut-être d'autres émotions)??..
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Message par Caenzébré Ven 22 Déc 2017 - 21:23

...@monomane...bon courage à toi, c'est pas facile pour beaucoup...
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Message par minord Sam 23 Déc 2017 - 1:20

Caenzébré a écrit:...@Minord...c'est une idée, et j'y ai pensé aussi, c'est vrai qu'à priori ça pourrait s'expliquer un peu en psychologie ce comportement, du genre, la souffrance reste une émotion, et donc on pourrait être en constance recherche d'émotion, quelle qu'elle soit..par besoin?..en substitue à des manques(peut-être d'autres émotions)??..  
C'est exactement ça : toute émotion nous donne le sentiment d'exister, que ce soit par le plaisir ou par la souffrance. Si dans votre enfance vous avez appris que souffrir est la normalité, vous allez continuer à fonctionner comme ça parce que c'est un mécanisme que vous maîtrisez à la perfection. On peut dire qu'on est "accro" à la souffrance.
Pour en sortir, il faut renoncer à se faire mal. Ce n'est pas difficile. Prendre conscience quand ça arrive et agir pour calmer cette pulsion au moment où elle agit. Au fil des semaines, c'est de plus en plus efficace et on sent rapidement un bien être qui s'installe.

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Message par Invité Sam 23 Déc 2017 - 2:16

De la confiture aux cochons. Mauvaise foi hallucinante. Absence totale de logique.

Depuis quand on est un forum de HPE ? Depuis quand ça se mesure le HPE ? Depuis quand le premier connard soi-disant hypersensible peut se pointer, me faire dire ce que je n'ai pas dit, m'accuser d'être insensible ? Depuis quand le fait d'avoir un HQI empêcherait d'être HPE ? (et depuis quand 1 personne peut faire penser à 2 personnes oh bref ça me saoule tellement...)

Depuis quand je me suis entrée dans le crâne que ça me ferait du bien de parler avec des zèbres ? Aussi cons que les autres, même dans la logique.

Allez vous faire foutre avec vos jérémiades, j'aurais préféré naître autiste. Crevez dans vos biais et vos pertes de temps.

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Message par Invité Sam 23 Déc 2017 - 2:39

PS : on est dans la rubrique Définitions, peut-être aurait-il été plus a propos de poster sans Bavardages courtois entre âmes sensibles, auquel cas moi et mon cœur de pierre on n'aurait pas été tentés de répondre, que ce soit de manière rationnelle ou juste de manière... effective.

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Message par MoojiKadja Sam 23 Déc 2017 - 12:38

Caenzébré a écrit:....tout le monde va dire : parce qu'il/elle a un intense(voire incontrôlable) Besoin de comprendre les choses...?..?..?..non?
https://www.youtube.com/watch?v=YdrFpPJgxC4
Cet « intense (voire incontrôlable) besoin de comprendre les choses » caractérisant prétendument ma « zébritude » m'inspire le besoin impérieux de te demander pourquoi as-tu ressenti le non-moins impérieux désir d’inclure cette chanson pop dans le corps de ton message introductif, qui me fait m’interroger : quel est donc le rapport avec la choucroute ? scratch
Et même : c’est encore et toujours sur le principe de ce même « intense (voire incontrôlable) besoin de comprendre les choses » que j’aimerais – vraiment – bien savoir pourquoi est-ce que personne d’autre, ici, n’a su/pu/voulu soulever cette question avant moi. Suspect
Est-ce que la réponse pourrait-être celle-là : « Mais parce qu’on s’en fiche, voilà tout ! »  Question
CQFD : le « zèbre » est parfaitement susceptible de se contrefoutre de certaines choses, soi-disant triviales et négligeables – à vos yeux. Mes synchronicités sont décidément plus belles que les vôtres, chers congénères.

Puis-je me permettre, sans risquer d’être trop désobligeante, de suggérer à l’auteur de ce fil de soigner quelque peu la mise en forme de ces posts, qui sont en l’état assez pénibles à déchiffrer, avec ce malencontreux abus de points de suspension – une fois pour toutes : cette sale manie envahissante, qui veut faire la maligne, ne rendra jamais une prose plus spirituelle qu’elle peut intrinsèquement l’être ; bien au contraire, même.
Non désolé
J’ai tout de même pu isoler ce passage dans cet inextricable bourbier :
Caenzébré a écrit:et là ton téléphone vibre avec ton meilleur ami/famille/autre, au bout, et te racontant le malheur qui vient juste de lui arriver....Même en pleine saturation avec tes propres préoccupations, ne vas tu pas au moins lui tendre une oreille, ne serait-ce lui donner quelques minutes d'attention sincère?
Puisque tu évoques la prothèse téléphonique universelle, sans laquelle plus aucune démonstration ne peut prétendre à convaincre, je vais m’amuser (on est là pour ça aussi, non !?) à me figurer cette situation : un « zèbre » a enfin un rencard amoureux, perspective aussi exceptionnelle que précieuse  à ses yeux affectivement carencés – beaucoup, ici, affichent effectivement un terrible déficit d’attention et de chaleur humaine. Et voilà que c’est exactement au moment où notre « zèbre » doit confirmer le fameux rendez-vous que sa batterie de portable le lâche. L’adversité ultime, quoi !… Crois-tu sérieusement qu’il aura, alors, une pensée émue pour les forçats qui se ruinent la santé dès leur prime enfance dans les mines de sel d'Azerbaïdjan ? Alors que, pourtant, cette empathique considération contre-balancerait judicieusement son infortune, et ralentirait peut-être instantanément la course frénétique qui le faisait se précipiter là, furieusement, dans la première boutique de téléphonie mobile.
« La fortune fait paraître nos vertus et nos vices, comme la lumière fait paraître les objets. » — La Rochefoucauld, Maximes

Je n’ai pas grand-chose à ajouter à l’intervention magistrale, si concluante, de Lulibérine, sans doute trop brillante pour être méritée par un topic aussi cheap et bidon, oui.
Seulement ces trois commentaires, afin de prolonger son propos éclairant et d’accompagner son louable souci de démystification :
Lulibérine a écrit:Si tu es préoccupé par quelque chose et que ton esprit turbine tout le temps, tu vas développer une intensité particulière dans ta préoccupation. Pour peu que tu aies — soyons fous — 5 préoccupations fâcheuses (au pif : un crush malheureux, la bêtise des autres, l'écologie, une recherche de travail et une fixation sur les PN), tu vas te saturer à cause de l'intensité due au cerveau qui ne s'arrête jamais et de la pensée en arborescence qui permet de plaquer un ou plusieurs de ces sujets sur à peu près n'importe quoi.
Voilà, ici, la parfaite désignation et déconstruction de cette mécanique de la sacro-sainte Synchronicité qui nous occupe tant, nous autres, « zèbres » supposément portés à l'omni-sensibilité, l’omni-vigilance, voire (un adverbe cher à l’auteur de ce fil) à l’omniscience ou l’omni-potence.

Lulibérine a écrit:Comme il y a des informations sensorielles non-conscientes pour permettre une certaine concentration (je ne sens plus mon parfum au bout de dix minutes car l'information est stable et donc inutile), il y aura des souffrances perçues mais non-traitées. Des angles morts. Ainsi, cette fixette sur les 5 points mentionnés ne laissera pas de place à la cause des femmes battues, à celle des hommes battus, à ce génocide qui se déroule à cette crise diplomatique là-bas, au dernier prix Nobel de je ne sais quoi, etc.
Pour mieux saisir, au besoin, cette explication déjà édifiante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inhibition_latente

Lulibérine a écrit:Tu penses que rien ne te laisse indifférent parce que quelques objets d'élection sont devenus tout.
Voilà. Ce que le « zèbre » (caennais, en tout cas) croit être de l’omni-vigilance chez lui/nous est, en réalité, plus raisonnablement hypervigilance, sur une poignée (soyons modestes, enfin, SVP !) de thèmes qui lui sont affectivement chers et avec lesquels il entretient une affinité et une urgence plus ou moins chronique. Mais seule la prégnance de quelques obsessions compulsives de la sorte sauront effectivement guider sa sensibilité au monde alentour, duquel il ne percevra réellement qu’un écho orienté, biaisé, criblé, filtré au travers du prisme de cette poignée de préoccupations essentielles à ses yeux – qui sont, hélas, « tout » pour lui.

Lulibérine a écrit:Et ce faisant, tu attribues aux zèbres en général un nouveau super-pouvoir qu'ils n'ont pas, participant ainsi de la confusion nostradamusienne qui plane tel le vautour autour d'une lucidité agonisant. Et c'est vraiment quelque chose qui me gêne beaucoup, en fait, parce que ce genre de construction laisserait presque penser que les gens de QI supérieur auraient une humanité supérieure, dans la mesure où ce que tu décris touche quasiment au christique, en fait. Cela contribue, je pense, à nous faire voir comme des êtres prétentieux, radicalement différents des autres, etc. Alors que la limite est, je crois, plus subtile.
Tout à fait. Avez-vous noté comment, au fond, on peut ici (sur ce forum) se targuer d’une hypersensibilité, d’une ultra-vigilance, d’une supra-empathie, autant de capacités potentielles qui dessine le portrait d’un être « surpuissant » tellement plus enclin à ces choses – sensibilité, lucidité, empathie – que le commun des mortels qu’il contemple avec la magnanimité que l’on réserve à ceux qui sont incapables de nos vertueuses prouesses. « Et Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » — Luc, 23:34
« Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés. » — La Rochefoucauld, Maximes  

Les points cardinaux du « zèbre » : mansuétude et condescendance ; présomption et superstition.

Lulibérine a écrit:De la confiture aux cochons. Mauvaise foi hallucinante. Absence totale de logique.
[...]
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Message par Caenzébré Sam 23 Déc 2017 - 13:39

....et bien, et bien, que rajouter à autant de belles paroles...je ne suis pas à la hauteur...mea culpa, pardonnez moi de ne pas participer à cette Compétition du langage et du savoir, d'ailleurs tout de suite les mots vont me manquer, ils ne font que graviter sans se figer pour que je puisse les poser et définir ce que je ressens face ces commentaires....mais de toute évidence, si tel est le profil du zèbre, originalement défini par JSF, en parlant bien du "zèbre"(dont elle est à priori l'auteur du terme) et non des autres profils, si vraiment ce profil que j'observe ici à travers ces derniers posts est représentatif de ce Zèbre...!?!...et bien, non, alors je n'en suis pas un, et là j'en remercie le ciel...
...mais bon chacun sait ce qu'il/elle ressent, et comment il/elle vit sa différence/ressemblance avec les autres...
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Message par Caenzébré Sam 23 Déc 2017 - 13:47

p.s...désolé pour les "petits points", j'étais loin d'imaginer que cela pouvait indisposer quelqu'un...et puis concernant la chanson accompagnant mon premier post, et bien je la partageais simplement, comme je l'écoutais pendant que j'écrivais, mais comme tu dis "Moojika", on s'en fout...
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Message par Caenzébré Sam 23 Déc 2017 - 14:06

Edit(je ne pensais pas avoir besoin de le préciser, mais au juste au cas où..) :
...Ce fil reste ouvert à tous les commentaires!
...Par contre, je vous prierez de bien vouloir faire preuve de "self-control"...Vous exposez vos points de vu, vos opinions, d'accords ou pas, mais dans le respect de tous...donc si vous n'êtes pas d'accord avec quoi que ce soit, rien ne sert de devenir vulgaire, on expose son désaccord, ou au pire on l'ignore et on passe à un autre fil...aussi simple!
Merci
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Message par Asperzebre Sam 23 Déc 2017 - 16:10

Lulibérine a écrit:
Si tu es préoccupé par quelque chose et que ton esprit turbine tout le temps, tu vas développer une intensité particulière dans ta préoccupation. Pour peu que tu aies — soyons fous — 5 préoccupations fâcheuses (au pif : un crush malheureux, la bêtise des autres, l'écologie, une recherche de travail et une fixation sur les PN), tu vas te saturer à cause de l'intensité due au cerveau qui ne s'arrête jamais et de la pensée en arborescence qui permet de plaquer un ou plusieurs de ces sujets sur à peu près n'importe quoi.
C'est marrant, mais le thème de la discussion (l'auteur du fil considère que rien ne laisse indifférent un zèbre, certains lui répondent le contraire) ne correspond absolument pas à mes principales préoccupations: c'est un thème auquel je n'accord à vrai dire pas grand intérêt, et je suis venu sur ce fil par un mélange de hasard et de curiosité (pas grand intérêt ne signifiant pas 'aucun intérêt').

Et là, je lis les interventions, je pourrais (je devrais même probablement) considérer que ça ne me concerne pas, et laisser les protagonistes se 'prendre le chou' sur un thème insignifiant à mes yeux.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de contribuer.
N'est-ce pas là une belle illustration par l'exemple du propos tenu par l'auteur du fil?

Je te rejoins sur une chose: il généralise trop en écrivant que les zèbres sont comme ça: certains le sont, c'est sûr, mais tous? non.

Comme il y a des informations sensorielles non-conscientes pour permettre une certaine concentration (je ne sens plus mon parfum au bout de dix minutes car l'information est stable et donc inutile), il y aura des souffrances perçues mais non-traitées. Des angles morts. Ainsi, cette fixette sur les 5 points mentionnés ne laissera pas de place à la cause des femmes battues, à celle des hommes battus, à ce génocide qui se déroule à cette crise diplomatique là-bas, au dernier prix Nobel de je ne sais quoi, etc.
Tout ceci c'est l'inhibition latente, je ne t'apprend rien.
Par contre, tu ignores (ou en tout cas, tu ne prend pas en compte) le fait que certains ont un déficit de l'inhibition latente, ce qui est d'ailleurs expliqué dans le lien fourni par Moojika.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Inhibition_latente
Ce déficit d'inhibition latente, si on en croit ce lien, concernerait 35.8% de la population, ce n'est vraiment pas quelque chose de négligeable: plus d'une personne sur 3.

Il se pourrait bien que CaenZebré souffre d'un déficit d'inhibition latente, ce qui fait que rien ne le laisse indifférent, et qu'il généralise simplement un peu trop vite à partir de son cas propre à l'ensemble des zèbres.
" Rien ne laisse le zèbre indifférent" étant bien évidemment au sens: "rien de ce qui ne parvient aux sens d'un zèbre ne le laisse indifférent": le sort d'un type à Pétaouchnok dont il n'a jamais entendu parler, même si il est dramatique, laissera le zèbre indifférent, pour la très simple raison que le zèbre n'est pas omniscient.


Et ce faisant, tu attribues aux zèbres en général un nouveau super-pouvoir qu'ils n'ont pas, participant ainsi de la confusion nostradamusienne qui plane tel le vautour autour d'une lucidité agonisant. Et c'est vraiment quelque chose qui me gêne beaucoup, en fait, parce que ce genre de construction laisserait presque penser que les gens de QI supérieur auraient une humanité supérieure, dans la mesure où ce que tu décris touche quasiment au christique, en fait. Cela contribue, je pense, à nous faire voir comme des êtres prétentieux, radicalement différents des autres, etc. Alors que la limite est, je crois, plus subtile.
Je n'ai rien lu de tels dans ses propos, tu interprètes, sur-interprètes même, à un niveau qui dépasse l'entendement...

Tout d'abord, je ne vois absolument pas d'où peut provenir cette idée de 'super pouvoir', sauf à avoir interprété de la façon suivante: "rien ne le laisse indifférent" -> "tout ce qui se passe dans le monde le touche" -> "il a un super pouvoir lui permettant d'être au courant de tout, sinon il ne pourrait pas être touché par des choses qu'il ignore".
Interprétation qui n'a aucun sens à mes yeux, car pour qu'une chose nous laisse ou non indifférent, il faut au préalable que l'on ait conscience de cette chose.
Ex: un génocide en Afrique.
-Je suis au courant de ce génocide, ça me révolte -> ça ne me laisse pas indifférent.
-Je suis au courant de ce génocide, je m'en fous -> ça me laisse indifférent.
-Je ne suis pas au courant de ce génocide -> on ne peut pas parler d'indifférence quand à ce génocide, ça n'a aucun sens, pour que le génocide me laisse ou non indifférent, il faut d'abord m'informer de son existence.

Ça c'est pour le 'super pouvoir'.
Pour tout le reste (humanité supérieure, gens 'prétentieux'...) je n'ai pas le début de l'ombre d'une piste pour expliquer en quoi son message te fait parvenir à de telles conclusions.

Concernant le motif de mon intervention, il est très simple: le traitement que vous avez infligé ici à CaenZébré ne m'a pas laissé indifférent.
Est-ce uniquement parce que peu de choses me laissent indifférent? J'en doute.
Est-ce que le fait que ça touche à une corde sensible chez moi (sentiment d'injustice, acharnement envers une personne...) a joué?
Probablement.
Est-ce un mix de ces deux raisons, et de trois, quatre, dix autres raisons que je n'ai même pas envisagées?
Peut-être.
Peu importe au fond.

Ce qui m'importe, c'est que d'une part je trouve choquant qu'on attaque l'auteur à coups de remarques désobligeantes telles que :
Mauvaise foi hallucinante. Absence totale de logique.
ou encore:
Puis-je me permettre, sans risquer d’être trop désobligeante, de suggérer à l’auteur de ce fil de soigner quelque peu la mise en forme de ces posts, qui sont en l’état assez pénibles à déchiffrer, avec ce malencontreux abus de points de suspension – une fois pour toutes : cette sale manie envahissante, qui veut faire la maligne, ne rendra jamais une prose plus spirituelle qu’elle peut intrinsèquement l’être ; bien au contraire, même.
Non désolé
J’ai tout de même pu isoler ce passage dans cet inextricable bourbier
et que d'autre part, je n'apprécie pas trop l'amalgame qui est fait sur ce fil entre un 'zèbre' qui affirme certaines de ses particularités (qu'elles soient ou non généralisables aux autres 'zèbres') et un gros con prétentieux imbu d'un sentiment de supériorité.

A titre purement personnel, je me reconnais bien dans l'affirmation première du fil: peu de choses me laissent indifférent, et ce quelles qu'en soient les raisons.
Déficit d'inhibition latente chez moi? Oui, sans aucun doute.
Me taxer d'être prétentieux pour ça (pas moi personnellement, mais moi inclus, parmi tous ceux se reconnaissant dans le trait décrit ici) c'est à la limite de l'insultant.
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Message par Caenzébré Sam 23 Déc 2017 - 18:28

..merci "Asperzebre" pour ton intervention, tu m'as emmené à me demander si les réactions auraient été différentes si j'avais formulé ma question différemment?...parce que s'en était une(de question) à l'origine...!...et NON une affirmation, comme ce qui à priori a été ici interprété...!...et NON aussi, je n'avais pas pour prétention de faire une quelconque généralité, c'était un questionnement ouvert "aux opinions des autres," sous-entendant simplement ma propre opinion qui était "oui moi je pense" et NON "j'en suis sûr" ou "je sais dans l'absolu", que le Zèbre, en fonction de ce que "moi je ressens", et à travers les commentaires de certains et des informations que j'ai eu connaissance concernant ce profil, qu'il(elle) ne serait donc pas, à priori, indifférent, à grand chose....Et d'ailleurs, je me demande aussi pourquoi "indifférent" a été interprété de la sorte?On est indifférent ou pas à quelqu'un /quelque chose!..etc..!..On peut s'interroger sur le pourquoi, le comment, les circonstances etc..mais ça ne changera pas le fait que l'on soit ou pas indifférent..!...NON ??..et puis de l'être ou pas, ça ne fait pas de quelqu'un un "sous/sur"Homme/femme/doué"...NON ??..en revanche, on dit bien couramment de quelqu'un qu'il est "insensible" dans certaines situations(à tort ou à raison)...et donc,à priori, cette sensibilité "non ordinaire"/"exacerbée", fait parti des caractéristiques(entre autres et différemment de l'hypersensible) du zèbre(et peut-être, effectivement du à ce concept d'inhibition latente, merci), mais ça serait à priori sa nature...pas une maladie, pas une tare etc...juste son système de fonctionnement, sa nature!...ce qui à priori aussi nous causerait(entre autres) ces difficultés de communications/interprétations/de vie quoi, avec la plupart des gens(la majorité) qui auraient donc à priori un autre fonctionnement(peut-être sans cette "inhibition latente" entre autres??)....et ce qui nous a entrainé sur ce site!...
...Je le répète, j'en suis bien conscient que l'on soit tous bien différents malgré nos similarités(enfin pour certain), c'est une évidence, mais ça ne nous empêche pas d'échanger de manière civilisée...d'accord ou pas!... sans s'insulter!(d'ailleurs ça me donne une idée pour un autre fil...)
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Pourquoi peu(voire rien) de choses sont indifférents au zébre? Empty Re: Pourquoi peu(voire rien) de choses sont indifférents au zébre?

Message par Invité Dim 31 Déc 2017 - 15:54

La fin des festivités de Noël en famille me permet de retrouver un peu mon calme et de revenir ici de manière plus sereine. Désolée pour les débordements mais quand même, puisque ce fil est public, eh bien je vais répondre.

Il semble avoir échappé à l'auteur le caractère profondément insultant de sa remarque sur la présumée insensibilité. Le fait que je prenne du temps pour essayer de le faire sortir d'un truc faux est en soi gentil et gratuit. Qu'il n'en ait absolument aucune conscience est son problème mais je sais la valeur de certains de mes écrits et quand j'ai le sentiment de rendre une copie propre, si je suis ouverte à des corrections, je ne suis pas non plus prête à voir n'importe quoi ressortir.

Les catégories du vrai et du faux n'ont rien à voir avec le gentil et le méchant. Je ne vois pas pourquoi dire qu'un propos est faux, archi faux, serait agressif. Quand, par exemple, l'auteur du fil affirme sans aucun argument :

Caenzébré a écrit:sachant qu'être zèbre n'est pas une question de QI déjà

je pense qu'il est plutôt gentil de l'inciter à remettre ses conceptions plus en phase avec ce que le commun des mortels appelle "la réalité". Si le QI n'a rien à voir avec le fait d'être zèbre, c'est-à-dire surdoué, pourquoi dès lors détecte-t-on la douance à l'aide de tests de QI ? Ça n'a de toute évidence aucun sens et ce n'est pas rendre service que d'abonder dans ce sens.

Quand l'auteur affirme ne rien avoir affirmé mais avoir posé une question, je me sens aussi un devoir de le reprendre. Observons : « Pourquoi peu (voire rien) de choses sont indifférentes au zèbre? ». Que voit-on ?  
1. Oui, c'est une question mais introduite par « pourquoi », ce qui dénote une interrogation partielle et non totale.
2. Le verbe « être » est conjugué au présent de vérité générale, ce qui montre bien que le locuteur (en l'occurrence Caenzébré) prend cela pour une vérité atemporelle, universelle.

=> ce ne devrait pas être humiliant de se faire reprendre sur des choses pareilles. Ta justification tiendrait si tu avais formulé une interrogation totale, à savoir « Est-ce que le zèbre est… ». En l'état, c'est abusif puisque cette partie de la phrase est un prérequis qui n'est, à aucun moment, mis en interrogation (et sur ton autre fil aussi, BTW).


Sinon à part ça, intuitivement je l'ai ressenti mais je me suis dit que ça allait être galère d'expliquer tout ça donc j'ai explosé. Je reprends plus pédagogiquement.

Caenzébré a écrit:est-ce que tu ne ressentirais RIEN à son égard?
L'interrogation initiale portait sur la notion d'indifférence. Or, comment mesurer l'indifférence ? De deux choses l'une :
1. soit on prend comme critère l'émotion suscitée par un spectacle,
2. soit on prend en compte la réaction, les actes qui en découleront.

Problème : si on ne prend en compte que l'émotion, sur quelle base affirmer que les zèbres sont plus émus par ceci ou cela ? Sommes-nous à la place des autres, avons-nous fait l'expérience de leur intériorité ? Si cette fameuse sensibilité ne se voit pas, si elle ne donne lieu à aucun acte, à aucune réaction mesurable alors dire que les zèbres sont plus sensibles, c'est aussi affirmer que les normo-pensants sont moins sensibles sans aucune preuve et affirmer des choses comme ça, ça me semble contribuer à renvoyer une image prétentieuse (là encore, je n'ai jamais dit que les zèbres étaient prétentieux !). Bref, qui sommes-nous pour affirmer que les autres manquent de sensibilité ?

Seconde option, on se base sur les actes. Alors là, je suis très, très dubitative. Je ne pense pas que parce qu'on est zèbre, on va se sentir concerné par toutes les causes et qu'on va s'investir dans toutes les causes. Je ne l'ai jamais observé chez aucun surdoué et je pense que c'est tout simplement impossible. En plus, là encore, il y a une espèce de déni de sensibilité et d'implication du côté des non-zèbres qui me dérange fondamentalement.

Dès lors, je suis dérangée par un post sur un forum de surdoués qui affirme dans la partie Définitions que nous serions plus sensibles que les autres. Je trouve cela faux. Pour autant, qu'est-ce qui permet de m'attaquer sur ma propre sensibilité en la remettant en question ? Quand on me demande :

Caenzébré a écrit:est-ce que tu ne ressentirais RIEN à son égard?

je me sens insultée dans mon intelligence émotionnelle. Vraiment. Profondément. Le fait d'essayer de mettre à jour un biais qui provoque une sensation erronée n'a rien à voir avec de l'insensibilité. Au contraire, c'est bien parce que la sensibilité des autres et sa reconnaissance me préoccupe que j'essaie de mettre le holà. C'est aussi parce que j'en ai marre de voir cet amalgame "logique=insensible" que je viens parfois me réfugier sur ce forum (et puis bon, faut avouer aussi que les retrouvailles avec une famille qui pratique abondamment cet amalgame n'a pas aidé mais là, vous n'y êtes pour rien…)

Alors évidemment, la misère du monde m'importe et me touche mais vu que je ne fais rien de si extraordinaire que ça pour l'endiguer, je ne me sens pas du tout légitime à dire que des personnes "normales" seraient moins sensibles que moi là-dessus. C'est une affaire d'humilité, paradoxalement. Affirmer "moi, tout me touche", c'est aussi sous-entendre "vous, je vous trouve égoïstes" alors qu'on en sait foutre rien. Et donc ça s'appelle tout simplement de la présomption, de la discrimination.

Enfin Asperzèbre, tu me comprends mal toi aussi sur au moins deux points.
1. L'inhibition latente concerne les perceptions sensorielles, intellectuellement ou émotionnellement il n'y a pas à ma connaissance d'équivalence. Quand tu prends pour appui le lien Wikipédia en affirmant que des personnes souffrent d'un déficit de l'inhibition latente, ça veut dire que de nombreuses personnes ne parviennent pas à faire abstraction d'un bruit constant ou d'une odeur persistante, pas qu'elles pratiquent davantage la philanthropie. On parle de sensations, pas de sensibilité.

2. Quand je parlais ironiquement de "super-pouvoir", je faisais référence à une sensibilité sacrificielle sur-développée, d'où ma référence au Christ. Je ne pensais pas à une omniscience, évidemment et rien dans mon post ne le laissait entendre. Donc pour ma présumée sur-interprétation, je suis plus que dubitative.

Et pour le sentiment d'injustice, personnellement, ça me touche de produire un effort de réflexion et de clarté pour être lue en diagonale et me bouffer des attaques ad hominem tout ça parce que j'ai eu l'audace de dire clairement qu'il affirmait une chose fausse mais bon, ça visiblement, ça ne touche pas ta corde sensible alors bon…

Quant à la prétention, j'ai expliqué plus haut mais bon, c'est Caenzébré qui a déformé mon propos et qui m'attribue cette idée que les zèbres seraient prétentieux. Personnellement, je dis qu'affirmer ce qu'il affirme avec l'absence de preuves qui caractérise son propos contribue à donner une image de personnes prétentieuses. Tu en fais ce que tu veux.

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Pourquoi peu(voire rien) de choses sont indifférents au zébre? Empty Re: Pourquoi peu(voire rien) de choses sont indifférents au zébre?

Message par jluc Ven 9 Mar 2018 - 1:21

Lulibérine a écrit:"Alors évidemment, la misère du monde m'importe et me touche mais vu que je ne fais rien de si extraordinaire que ça pour l'endiguer, je ne me sens pas du tout légitime à dire que des personnes "normales" seraient moins sensibles que moi là-dessus. C'est une affaire d'humilité, paradoxalement. Affirmer "moi, tout me touche", c'est aussi sous-entendre "vous, je vous trouve égoïstes" alors qu'on en sait foutre rien. Et donc ça s'appelle tout simplement de la présomption, de la discrimination. "



A mon sens, cette pudeur, ou ce manque de légitimité que tu exprimes devient inutile dès lors qu'on conditionne la "sensibilité" à la compréhension (on parle bien là de sensibilité pas de sensiblerie).

Le propre d'un HQI me semble être de pousser ses réflexions jusqu'à leur terme, épuiser les causalités et ne pas s'arrêter au premier consensus ou compromis jugé satisfaisant.
C'est sans doute ce qui donne leur dimension tragique aux petites choses, comme aux grandes. Il n'est alors pas étonnant que les HQI soient plus souvent "commotionnés" par nombre d'évènements que les "normaux" qui, n'ayant pas cet acharnement à comprendre, les classent rapidement dans le bruit ambiant.


Personnellement, il m'est arrivé nombre de fois de constater que les gens autour de moi, touchés par un même événement (anodin ou pas), avaient une faculté étonnante à passer rapidement à autre chose pendant que je demeurais dans la commotion de ce qui venait d'arriver. On m'a de ce fait souvent qualifié d'hyper-sensible, et j'ai parfois tenté de comprendre cette faculté des autres à tourner la page.
En les interrogeant, je me suis rendu compte que s'ils avaient étés touchés autant que moi par ledit événement (donc aussi sensibles) ils n'en avaient par contre pas pris toute la mesure, ce qui leur permettait de passer à autre chose fissa.

La prétendue sensibilité des zèbres ne pourrait-elle pas n'être en fait que le résultat d'une meilleure compréhension ou compréhension plus entière ?

Voilà, je ne sais pas si je fais avancer le smilblick, mais j'aurais essayé ...
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