Je suis conne et folle... du moins, j'en ai l'impression

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Somelala,

Si c'est trop beau pour être vrai, c'est que ça n'est pas vrai.

Tu voudrais que tout se passe au mieux, comme s'il était en bonne santé psychique. Or, ce n'est pas le cas. Il faut donc qu'il règle ses problèmes de santé, avec l'aide de professionnels avant tout. Pendant cette période, aucune relation n'est possible.

Mmmmmm. Ça sent pas bon...

Il se sèvre de quoi ?

Pourquoi être restée qd il était mauvais ?

Je réagis surtout sur un point, qui me semble crucial.
Il dit se sevrer pour toi, pas pour lui. Danger.

D'après moi, il replongera, et il te le reprochera.
Peut-être dans une semaine, un mois, deux ans,...
Mais tu sembles bien partie pour porter le chapeau.

Tu n'es pas responsable.
Ni de son bonheur,
ni de son malheur.
Cela lui appartient.

A part ça...

Il dit d'abord être en burn-out,
et ensuite que c'est un sevrage.
C'est pas un peu du foutage de g*?
C'est les deux? Ou autre chose?!?

S'il est au bord du suicide, tu m'y sembles pour rien.
S'il dit l'être en guise de chantage affectif, c'est grave.

Hortense a écrit:Somelala,

Si c'est trop beau pour être vrai, c'est que ça n'est pas vrai.

Tu voudrais que tout se passe au mieux, comme s'il était en bonne santé psychique. Or, ce n'est pas le cas. Il faut donc qu'il règle ses problèmes de santé, avec l'aide de professionnels avant tout. Pendant cette période, aucune relation n'est possible.

A l'heure où j'en suis dans ma tête je ne suis même plus sûre qu'il est en réelle dépression brun-out ou je ne sais quoi, je me dis que tout ça est juste une excuse lâche de sa part. J'ai juste l'impression d'avoir été assez conne de croire qu'il m'aime...

chuna56 a écrit:Mmmmmm. Ça sent pas bon...

Il se sèvre de quoi ?

Pourquoi être restée qd il était mauvais ?

Il se sèvre du cannabis, ça fait 15 ans qu'il en fume et il se dit que ça ne l'aide pas à remonter la pente.

Je suis restée quand il était mauvais car je suis comme ça, je donne ma chemise aux gens que j'aime : pour moi, rester, c'était une tentative de lui montrer qu'il n'est pas seul et démuni, que je le soutiens.

Mouais... de là à devenir si agressif, je suis pas convaincue.

Je rejoins Hortense, il a surtout besoin d'une aide psychologique. Et toi de te préserver.
Il t'a montré qu'il recommençait, malgré de bonnes intentions.

Je ne suis pas d'accord, Somelala.
D'abord, tu n'es ni conne, ni folle.
Et il est fort possible qu'il "t'aime".
Et réciproquement, malgré tout.

Mais je conseille le sauve qui peut.
Enfin, je te conseille de te sauver.
Au sens propre comme au figuré...

LaArchiMadOldR a écrit:Je réagis surtout sur un point, qui me semble crucial.
Il dit se sevrer pour toi, pas pour lui. Danger.

D'après moi, il replongera, et il te le reprochera.
Peut-être dans une semaine, un mois, deux ans,...
Mais tu sembles bien partie pour porter le chapeau.

Tu n'es pas responsable.
Ni de son bonheur,
ni de son malheur.
Cela lui appartient.

A part ça...

Il dit d'abord être en burn-out,
et ensuite que c'est un sevrage.
C'est pas un peu du foutage de g*?
C'est les deux? Ou autre chose?!?

S'il est au bord du suicide, tu m'y sembles pour rien.
S'il dit l'être en guise de chantage affectif, c'est grave.

Il a dit aussi qu'il voulait se sevrer pour lui, sa santé, pour aller mieux. Il dit être en burn-out, perso je ne peux pas le diagnostiquer je suis pas psy, mais quand il m'a dit être en burn-out et de le laisser tranquille dans le même temps il essayais d'arrêter de fumer.
Désolée, je n'ai pas tout écrit, j'ai tellement de mots et de phrases dans la tête que je n'ai pas pu tout taper... Je ne me sens pas responsable de son malheur ou de son bonheur mais moi ça me fait mal de constater qu'à ses yeux je ne lui apporte pas de bien, malgré tout ce que je peux bien dire ou faire pour lui.

Ce n'est pas toi que je remets en cause, c'est lui.

J'ai l'impression qu'il utilise les mots comme leviers,
"si je dis ceci, elle va penser cela, donc agir ainsi,...".

Bref, j'ai l'impression qu'il n'assume pas grand chose,
en plus de se montrer manipulateur (alternant chaud froid).

Et c'est contradictoire,
dire vouloir être seul
et te courir après...

Je fume du cannabis depuis mes 17 ans et sans doute que ça n'aide pas dans les relations...
Je ne sais pas quoi penser de ses "bonnes résolutions". Bon. Mais il faut quand même savoir que même si l'impact de ce produit sur la personnalité n'est pas anodin du tout, on ne peut pas non plus le prendre comme excuse à tout... la dépendance est quand même surtout psychologique et rappelons que c'est une drogue douce, au fond moins dangereuse que le tabac.
Partant de là, les réactions de ton ami me semblent quand même un peu extrême : en tout cas il y a autre chose, c'est sûr.
Il y a des fumeurs de longue date qui ont une consommation modérée et apaisée, mais ça reste quand même pas évident à comprendre/accepter pour un conjoint. Dans tout les cas, c'est une réelle "différence" à ne pas prendre à la légère (ni à dramatiser à l'excès, d'ailleurs...)
Désolé pour le bavardage, je m'égare ! L'idée que je voulais faire passer, c'est que le canna n'est qu'un aspect (relativement important certes) de la problématique de ton ami et que de toute façon, il faut en discuter très sérieusement - et surtout de ce que ça "cache" comme manque, insécurité, etc - si tu veux aller plus loin avec lui
(je me relis et j'ai l'impression de me contredire, si c'est pas clair je reformulerais, désolé)
PS peut-être qu'il faut simplement qu'il ne se mette pas TROP de pression : arrêter d'un coup peut être difficile, pas tant à cause du produit que des habitudes qu'on avait en le consommant)

Je crois que rien dans la vie ne justifie que l'on reçoive de la violence d'autrui (pas plus qu'on en envoie).

C'est facile de s'excuser et de recommencer.

Maintenant, s'il est vraiment dans une phase difficile et qu'il a besoin d'être seul le temps de le gérer, tu peux effectivement t'éloigner.
Déjà parce que tu ne mérites pas ça; Ensuite parce qu'il a ptèt de vraies crises de rages peu contrôlables et donc qu'il doit être seul et que celles ci pourraient disparaitre avec le sevrage. Voir ensuite, d'ici quelques semaines, comment ça se stabilise.
Mais honnêtement, c'est pas de la cocaïne (je dis au hasard, j'y connais que dalle en drogues), c'est "seulement" du cannabis (là j'y connais plus ^^).
Et t'es pas infirmière.

Tout ça ressemble fort à une dépression. Parce que si c'est pas le cas, c'est qu'il est balèze et qu'il s'est bien renseigné.
(et c'est d'ailleurs pas impossible qu'il utilise le cannabis pour compenser un mal être, qu'aujourd'hui il ne peut plus gérer)

Par exemple, il est vrai que dire à un dépressif de se "tirer les doigts du cul", ça a l'effet de culpabiliser la personne, car elle se sent alors incapable de suivre ce qu'on lui demande.

Et la baisse de libido, c'est aussi lié à la dépression.

La dépression est une maladie, qui peut amener de l'agressivité et toutes sortes d'autres émotions contradictoires.

Bref, tu n'y es pour rien et tu n'es en rien obligée de l'aider, car tu ne peux pas non plus te porter victime pour ça.

Maintenant, si tu veux l'aider, la seule chose que tu peux faire, c'est de lui apporter de la compréhension, c'est tout. Pas de conseils, pas de solutions à lui donner. Juste accepter ce qu'il vit là maintenant, et lui donner de la compréhension. (Ce qui ne veut pas dire de laisser tout faire. Ça c'est autre chose).

Après, l'autre solution, c'est de le pousser à faire une thérapie cognitive et comportementale (ça a des effets rapides). L'avantage d'un psychiatre, c'est qu'il sera remboursé. Bref, il faut se renseigner.

Dans tous les cas, bon courage.

Assez d'accord avec ce que dit Holokian et par contre, je voulais souligner que quelqu'un qui se drogue régulièrement et souvent (peu importe avec quoi) et qui arrête, ou qui passe par des phases, j'arrête, je reprends, passera forcément par des sauts d'humeur. Interpréter ça pour de la manipulation c'est se tromper. Le chaud et le froid, c'est l'arrêt du produit qui peut rendre agressif, plus l'affrontement de leur propres démons intérieurs, si en plus il est en dépression, c'est encore accentué. Il suffit de lire sur la co-dépendance pour comprendre le phénomène, vivre avec une personne dépendante n'est jamais anodin, cela a des conséquences pour soi et les relations en "yoyo émotionnel" sont courantes.

Après rien n'est impossible, mais il faudra savoir se protéger intelligemment.

(édité, cause : obsolète)

On ne connaît pas du tout la situation, et je ne suis pas neutre.
De fait, il peut vraiment être question ici d'une projection de ma part, donc d'une représentation totalement faussée de la situation.
[...]
Perso, je ne mettrais pas le comportement (verbal en particulier) de l'homme dont il est question ici sur le compte de la dépression ou du sevrage, sans minimiser non plus les effets de l'une et l'autre conditions.
Mais, vraiment, quelques détails résonnent trop avec quelque chose que j'ai connu.
J'espère pour Somelala que je suis à côté de la plaque.

Somelala, tu donnerais ta chemise pour l'autre, mais si l'autre, parce qu'il ne va pas bien et ne peut pas réagir "normalement" se contente de déchirer ta chemise, qu'est-ce que tu auras gagné ? Qu'est-ce qu'il aura gagné ?

Tout au plus, il te reprochera de lui avoir donné ta chemise parce qu'il sait bien que la réponse n'était pas adaptée à son problème.

On nous dit que l'amour peut tout mais ça n'est qu'un des nombreux mensonges qu'on nous inculque.
S'il suffisait d'aimer, ça serait plus simple. Mais ça ne fonctionne pas comme ça.

Comme d'autres l'ont très bien dit : il nous manque forcément plein de morceaux, c'est difficile de te donner un avis juste et pertinent. Pourtant, certains signes me semblent très inquiétants.
Fais bien attention à toi et donnes nous des nouvelles :-)

Merci à tous d'avoir répondu présent et d'avoir pris le temps de répondre.

Je me suis fait un sang d'encre, j'ai alerté ses amis sur la situation... Finalement quand un de ses amis a réussi à le voir pour lui parler, monsieur allait "très bien" et il a repété un plomb sur moi sur un motif à la con... Soit disant quand il est arrivé je faisais la gueule (j'aurai sans doute dû faire des claquettes avec un nez rouge).
J'ai reçu un sms d'excuse de sa part : cette fois ce n'était plus l'arrêt du cannabis mais l'arrêt de la clope qui l'énervait. Et je l'ai vu quelques heures plus tard fumer clope sur clope...

Personnellement, j'ai pas envie de me perdre dans le labyrinthe de ses contradictions et de son narcissisme. Je lui ai dis que c'était fini entre nous, et même là, il continue de parler d'Ô combien il n'en peux plus de la relation, que j'ai un soucis et que je le rend malheureux...

Les ruptures, c'est toujours difficile. Même quand on sait que c'est la meilleure (la seule?) solution. Bon courage...

Quoi qu'il en soit, tu fais bien de te protéger, même si c'est pas évident...

Somelala a écrit:Je lui ai dis que c'était fini entre nous, et même là, il continue de parler d'Ô combien il n'en peux plus de la relation, que j'ai un soucis et que je le rend malheureux...

Tu es très forte.


Lui aussi, il est fort...


Keep going (away from him)!