A quoi Pensez Vous à cet instant ?

J'y suis aussi, Esteban.

Je suis encore plus au Nord (Nord-Est en fait) sur la carte

Comment tu te la pètes...

Il n'y a pas de quoi ..ici c'est moche et je caille    

Tu dis que tu es plus haut (perché ?) que les autres.

Plus haut ds "le nord".

Oui, plus "haut" que les "Hauts de France"... Au moins à un altitude de sommet de terril !

Ha OK tu fais référence au nouveau sketch de Dany Boon
J'allume pas vite ce soir.

Punaise, même moi j'avais compris Esteban !! Pfff… les singes ne sont plus ce qu'ils étaient…!

Pourtant j'ai travaillé pendant 1 mois ds cette région (Dunkerque) avant que ça ne devienne  Hauts-de-France.

Belgique:"Petit pays petit esprit"

Ce matin, je suis allé boire mon kf et feuilleter "Libé", je suis tombé sur cet article parlant d'un jeune immigré qui après avoir plusieurs fois faillit être expulsé, ce retrouve à nouveau en mesure de l’être au motif de "non intégration" 10 jours aprés avoir été distingué par un ministre et alors qu'il est le meilleur élève de son lycée et délégué de classe ....

J'ai la rage, juste envie de tuer quelqu'un !......................

Je pense que je fumes/bois beaucoup trop, que mon cerveau n'en peut plus de mes pensées..
refaire le monde, révolte contre les institutions, révolter face à certains humains inhumains.

Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas

C'est très fort, ces paroles ont toujours fait beaucoup écho en moi. Derrière l'entrain apparent appuyé par la musique, il y a quelque chose de très puissant : ce chemin est-il le nôtre, est-il le leur ?

Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin

Faire une pause, les rythmes sont propres à chacun. Quand on est dynamique et très déterminé on trace sa route avec parfois quelques dégâts en chemin mais on continue et certains cherchent à nous suivre mais est-ce bon, est-ce juste ?

Bref, je pense à cette chanson car elle soulève une problématique qui m'a interpellée à partir de mes 4/5 ans, le fait de fixer l'horizon sans détourner le regard et les autres qui cherchent parfois à nous suivre mais le sentiment d'illégitimité à ne pas vouloir s'arrêter malgré les demandes car ce qu'on a choisi ne varie pas. Doit-on se forcer à considérer les autres quand on ne fait que suivre son chemin ? A-t-on le droit de vouloir ce que nous souhaitons de tout notre coeur et que rien ne puisse nous en dissuader ? Est-ce égoïste de refuser de "mettre de l'eau dans son vin" à partir du moment où on ne force personne à être à nos côtés ?

Je l'aime car elle est très enthousiaste mais elle fait monter des larmes qui ne puisent pas leur origine dans la tristesse. C'est une bonne chanson.

Wich a écrit:Ce matin, je suis allé boire mon kf et feuilleter "Libé", je suis tombé sur cet article parlant d'un jeune immigré qui après avoir plusieurs fois faillit être expulsé, ce retrouve à nouveau en mesure de l’être au motif de "non intégration" 10 jours aprés avoir été distingué par un ministre et alors qu'il est le meilleur élève de son lycée et délégué de classe ....

J'ai la rage, juste envie de tuer quelqu'un !......................

Ben oui, justement... meilleur élève = non intégration, non ?

Hortense a écrit:

Wich a écrit:Ce matin, je suis allé boire mon kf et feuilleter "Libé", je suis tombé sur cet article parlant d'un jeune immigré qui après avoir plusieurs fois faillit être expulsé, ce retrouve à nouveau en mesure de l’être au motif de "non intégration" 10 jours aprés avoir été distingué par un ministre et alors qu'il est le meilleur élève de son lycée et délégué de classe ....

J'ai la rage, juste envie de tuer quelqu'un !......................

Ben oui, justement... meilleur élève = non intégration, non ?

Je connais tout à fait cela.. meilleure élève de ma promo.. celle qui dérange par son non conformisme.. mon école m'a demandé si je voulais vraiment rester dans ma formation.. mon diplôme est un outil pour réalisé un projet alternatif..
Le plus parlant reste le discourt de la directrice "Nous allons vous détruire pour vous construire"

Je me Gauss...

A mes notes, quand parfois je lis "les hopitals"...

Ludion, disparu !?

F*** !!!!!!!!!!!!

que ça me brancherait bien de pourvoir dormir un peu.
C'est pas que ce soit un pb en soi mais ça fait bizarre de si peu dormir en ce moment !

Je pense, il y a des gens pour vouloir les filles toujours tristes. Comme cela, le jour où elles sont violées, on ne les voit pas arrêter de sourire.

Gгєyร๏๓є a écrit:

Wouaaaaah !!  
Merci pour ce précieux partage, Gгєyร๏๓є, auquel je me joins pour lui ajouter cet écho réflexif :
« Ouvrir les yeux est un antidote au désespoir. » — Sylvain Tesson, Petit traité sur l’immensité du monde

Excellent, ce chat.

On voit qu'on manque d'ophtalmos dans ce pays...

Mon scaphandre emotionnel s'érode enfin.

...

"C'est ça que les gens appellaient nostalgie ?"

Maintenant, il va falloir essayer de dormir...

Merci Esteban

J'aimerais bien que les linguistes essayent de médiatiser leurs sciences. Ça rendrait leur lecture plus aisée. Leurs analyses mieux comprises par tous permettraient de bien meilleures relations à travers la communication verbale. Cela permettrait peut-être d'arrêter tous ces clavardages en réseau sociaux qui ne servent qu'à semer plus de confusions dans l'esprit des gens

J'aurais dû attendre l'hiver et revenir hiémalinisée mais les températures ont blanchi l'herbe environnante, j'en déduis que nous ne devons plus être très loin de la date nivéale.

Coucou Cuicui

'alut !

Pinaise, je pensais à toi hier !!!

chépazavèrmarké

rarman le néminimsme parldamoure  <3

Mes pensées n'ont jamais été aussi mixés, plus qu'un velouté fruix !

On m'a répété au lycée que je n'avais pas le niveau pour suivre un cursus scientifique, et que ce n'était pas en révisant les programmes de licences dans des matières dont je ne comprenais même pas les bases, que j'aurai mon baccalauréat. Ils n'avaient pas tord. Ma moyenne en mathématique était de [1,25/20], et il m'était impossible avec un pareil résultat d'avoir mon bac scientifique quant bien même j'avais pris option biologie, avec une moyenne dans cette matière de [19/20] (par orgueil du professeur je vous l'assure: je prenais une certaine revanche à mettre dans son casier son propre cours mais corrigé par les soins ; quelque chose d'aussi dégueulasse que les remarques qu'ils m'avait faites durant deux années). On m'a laissé le choix: changer de filière ou changer de filière.
Face à des gens d'une telle toxicité, qui me rabaissaient en cours et m'humiliaient devant mes camarades, j'ai décidé que je leur ferai un doigt. J'engage aujourd'hui ce qui me fait le plus peur eu monde, l'échec, dans le cursus que j'appréhende le plus, médecine. Je suis fière de moi.

J'ai eu mon baccalauréat littéraire et on s'est foutu de ma gueule. Tout le monde disait que c'était sur un coup de chance que j'ai eu mon diplôme, en étant absente la moitié de l'année. Je me souviens encore de mon prof de philosophie, un homme immense avec une barbe blanche et toujours défoncé (un peu cliché dans un lycée), m'avait dit que j'étais bien gentille à essayer de protéger mes camarades et à prendre soin d'eux, mais que je ferai mieux de choisir temps que je le pouvais encore, des études courtes professionnalisantes, et que je pourrais quand même voir mes amis eux à la fac. Je me souviens de ce prof de maths qui me disais "Grey, je t'ai mis [1/20] pour ne pas te mettre zéro". Je me souviens des batailles avec l'administration parce que je refusais obstinément de suivre les "protocoles", des convocations dans les bureaux des CPE et de la directrice-adjointe, dont l'apparente compréhension de cette dernière s'apparentait plus à de la condescendance qu'à autre chose... Je me souviens du moment où j'ai maintenu Robin en vie, et que l'infirmière, dans un complexe d'infériorité m'avait engueulée comme du poisson pourrit parce que j'aurai dû le laisser creuser sa tombe pendant que j'aurai dû aller la chercher dans son bureau à l'autre bout de l'établissement. Heureusement qu'il y avait les médecins, mon ami et ses parents pour m'aider à ne pas me faire virer du même endroit qui prône soit-disant les valeurs de la République.

Moi ce que je voulais faire c'est médecine, et franchement, j'en avais strictement rien à faire des gens qui me jugeaient et me méprisaient. Bah tu vois, fil anonyme sur un forum anonyme perdu au milieu d'internet accessible, j'ai fait tout le premier semestre, et j'adore ce que je fais. Le résultat du concours du premier semestre est demain, 14h précise, et j'avoue que je me fiche bien du résultat, parce que je suis fière d'être arrive jusqu'ici, d'avoir affronté mes peurs et les jugements des autres, affronté l'exclusion et l'isolement, parce que faire ce cursus, c'était ce qui me faisait le plus peur au monde et dans ma vie, un synonyme de non-soutiens familiale, de galère financière, et de concours coup-de-garces entre élèves. J'avais pas le niveau, pas de soutiens, pas l'envie,... et j'y quand même allée, et j'en ressors bien plus forte et fière que tout ceux qui ont croisé ma route pour me dire que j'étais une poop.

J'aimerais comprendre. Ca n'a pas de sens. (Pas ce que tu dis, Greysome, je suis impressionnée. J'imagine que surmonter les obstacles te rend bien plus forte, maintenant).

Il y a ce mal de tête et cette impression que j'ai le choix entre retourner en hibernation ou essayer d'être vivante, mais pour quoi faire ?

Mets toi en mode normo pensant (vivante en hibernation)

Ben non, c'est surtout ressentir des trucs qui me pose un problème. La machine est cassée, ça fait si longtemps que je suis:



que je ne me souviens plus avoir été autre chose...

OUi, je sais ce que c'est enfin autrement.

Mais, du coup, t'es vivant ou pas ?

Oui autrement, j'ai perdu quelques plumes mais on s'adapte ..je suis né optimiste ça arrange pas mal de choses