Besoin de conseils personnalisés suite à la passation du WAIS-IV

Bonjour à tous,

Pardon d’avance pour le contenu de ce message qui doit être similaire à tant d’autres déjà…
Je viens de passer le test du WAIS-IV (j’ai 28 ans) auprès d’une psychologue a priori spécialiste des questions sur la douance.

J’ai décidé de passer ce test après des années d’errance en psychiatrie, sans qu’aucun diagnostic ne m’ait été proposé. En vrac, des personnels médicaux et paramédicaux ont émis les hypothèses suivantes : personnalité borderline, troubles bipolaires ou encore le fameux « zèbre ».

Depuis que j’ai deux ans je sais que je ne suis pas « normale », que mon comportement parfois ingérable a provoqué chez mes parents, mes enseignants et mes camarades des réactions de lassitude ou de violence.

Je me sens profondément à côté de la plaque, je suis convaincue d’être déficiente intellectuellement.

Aujourd’hui je suis (encore) en arrêt maladie, incapable d’exercer correctement mon métier d’enseignante tant mes troubles anxieux, mon syndrome de l’imposteur, ma culpabilité maladive se montrent envahissants.

J’en reviens à la passation du test effectué ce matin, le but principal pour moi étant d’avoir enfin une « base » de compréhension de mon intelligence (du moins une partie) pour ensuite espérer compenser mes lacunes ou me rendre compte que mes problèmes ne relèvent que de la psychiatrie…

Pendant trois heures et demi, j’ai passé un entretien d’une heure et quart puis le test en lui-même puis un rapide compte-rendu oral et très prudent. Je revois cette psychologue dans un mois pour un compte-rendu plus détaillé.

Voici (en gros) les résultats obtenus (la praticienne a bien voulu m’envoyer une capture d’écran après la séance parce que j’avais l’esprit beaucoup trop embrumé pour retenir tous les scores).



Je suis à la fois soulagée de ne pas avoir une moyenne en-dessous de 100 (je me sens vraiment souvent « attardée » par rapport aux autres) et en même temps très déçue car le score est au final « moyen » et qu’il n’explique pas (en tout cas à lui seul) toutes les problématiques que je rencontre au quotidien depuis au moins l’âge de deux ans.

Quels conseils pourriez-vous me donner en attendant le prochain rendez-vous (dans un mois) ? Comment me servir de cette première « base » pour essayer d’entamer un processus de questionnement et (pourquoi pas… ?) de réflexion constructive sur ma personnalité, mes compétences et comment réussir à enfin gérer tout ce bazar ?

La psychologue m’a précisé qu’elle avait bien pris en compte mes traitements actuels, mon stress ou encore ma consommation quotidienne de cannabis mais je ne sais pas si ces différents aspects ont été pris en compte dans le calcul des scores qu’elle m’a donnés à la fin.

Pardon si je ne suis pas très claire, n’hésitez pas à me demander des précisions…

Dans tous les cas, merci d’avoir pris le temps de me lire.

Ton profil n'est pas inhabituel : ICV élevé et le reste dans la moyenne ou un peu au-dessus, j'irais même jusqu'à dire que c'est assez classique ici.
Ce que j'ai constaté sur ZC c'est que de tels profils se sentent souvent en décalage avec leur entourage, quand bien même ils ne soient pas des HPI hétérogènes.

Je ne peux que te conseiller d'attendre patiemment la restitution et de penser à autre chose d'ici là, ta vraie première "base" cela sera à ce moment et pas maintenant devant des chiffres abscons.
(enfin, la seconde "base", parce que pour moi la première c'est ton rapport au chichon qui ne doit pas aider)

Je rejoins Ceci n'est pas un tigrou, c'est un profil que l'on retrouve régulièrement sur les fora et ce sont souvent des personnes qui se sentent en décalage avec les autres malgré que les résultats ne répondent pas à la définition stricte du HPI, et ce sont également souvent des femmes (peut être que vous vous exprimez plus facilement...).

C'est un constat, une tendance, rien de plus.

Edel a écrit:

C'est un constat, une tendance, rien de plus.

C’est marrant quand même, cet ICV plus haut que le reste qui donne fréquemment un sentiment de décalage
Je connais un enfant qui a un ICV bien plus faible que l’IRP et qui a de très graves difficultés relationnelles. Il bénéficie d’une aide pour EIP au collège. C’est peut-être la rupture de l’ICV (trop haut comme trop bas) qui donne ce décalage (même si lui c’est quand même au-delà du simple décalage)

Y a des traits caractéristiques de ceux qui ont un autre indice en décalage avec le reste ? (Ceux qui ont arpenté le forum longtemps, vous avez remarqué des choses comme ça aussi?)