Neurones miroirs

Au cas ou ça puisse vous intéresser :

neuronnes miroirs

Merci c'est intéressant en effet...

Ca m'évoque...le mimétisme (développement de l'enfant, rapport à la mère, au père, aux connus ou inconnus, sourire...) et plus tard la faculté ou non (facilité ou non) de décoder le langage du corps et l'expressivité du vis à vis...

Mais je ne peux m'empêcher de penser que certains l'exploitent et ça fait peur...(voir : la pub M...D....ld...avec un bébé dans une nacelle qui est fou de joie lorsqu'il peut voir derrière la fenêtre, le sigle, et pleure à chaudes larmes lorsqu'il ne le voit plus...ce qui sollicite le mimétisme du spectateur, d'une part (il est touchant ce bébé / et dans un deuxième temps va solliciter celui du parent lorsque son propre enfant lui réclamera d'aller se faire un MD...ld ) Horreur.....

On pense aussi aux interactions sociales c'est bien expliqué...

Et malheureusement le peu d'information qui parvient au public à ce sujet me rappelle que certains organismes de "neuromarketing" ou de "brainbranding" (eh oui ça existe, si si !) ont gardé le monopole des découvertes des recherches en sciences sociales comme en neurologie...

De nombreuses théories du management, de la publicité aussi s'en inspirent d'une façon simpliste (qui m'outre ) pour impacter des cibles (beuhââ) voir un institut en France qui porte un nom très parlant...

C'est pourquoi il ne m'étonne pas que certains types d'infos ne filtrent pas......y faudrait pas qu'on puisse avoir une réelle éducation à l'image, sinon ça ne marcherait plus

Neurones miroirs...
Il n'est pas dit dans le mode d'emploi si le miroir est déformant.
A moins que ce ne soit la pensée ou plutôt les pensées qui "déforment" l'information, l'image présentées?!!
Quelqu'un ici peut-il me dire s'il existe un "handicap" de la perception des signes envoyés par les uns et les autres? Quel nom porte-t-il et se soigne-t-il?
Parce que là, disons plutôt depuis un "long" moment je me sens "handicapée" de la "compréhension" sociale : je comprends tout de travers, je ne comprends rien du tout tout court!
Est-ce que "ça" se soigne?
Je me prends trop la tête peut-être à chercher à comprendre ce qui n'est pas com-préhensible!!???

Désolée Jeremo, je suis hors sujet...

Oui il existe de nombreux "handicaps" de la perception, et oui beaucoup "se soignent"...Ca vient souvent du vécu et de l'histoire personnelle...des premiers repères qu'on a eu...d'une tendance à "croire l'autre" comme si lui "percevait" et fonctionnait comme nous...Mais il peut y avoir des tas de raisons à ça...

Tu peux essayer un travail sur toi avec un psy...et une réelle volonté de dépasser les blocages ou les biais d'interprétation...

Tu peux aussi essayer des lectures de psycho sociale si jamais tu es autonome dans ta recherche de compréhension...

Bon courage en tout cas...

V.O a écrit:Quelqu'un ici peut-il me dire s'il existe un "handicap" de la perception des signes envoyés par les uns et les autres? Quel nom porte-t-il et se soigne-t-il?

En plus de ce qu'a déjà répondu Phèdre, et sans doute parce que j'ai lu ce matin Je suis né un jour bleu, un peu de lecture complémentaire:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme et en particulier:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27Asperger

Parce que là, disons plutôt depuis un "long" moment je me sens "handicapée" de la "compréhension" sociale : je comprends tout de travers, je ne comprends rien du tout tout court!

Après, ça arrive à tout le monde d'être à côté de ses pompes et de tout comprendre de travers, mais si ça dure... se poser des questions paraît une bonne idée.

Est-ce que "ça" se soigne?

Autre suggestion: au lieu de penser en termes de handicap/soins, essayer avec différence/prise en compte.

PS: les hors-sujets sont la règle, ici.

jeremo a écrit:Au cas ou ça puisse vous intéresser :

neuronnes miroirs

Extrait:
Le neurone miroir est en fait multifonctionnel. Et semble fonctionner selon trois modes, le négatif, suscitant l’aversion et donc, porteur de différenciation ; puis le neutre, disons la cognition empathique, détachée de force attractive ou répulsive ; enfin le positif, lieu où le désir se fait mimétique et où le danger de conflit se dessine.

Merci Phil (encore...)
Je rame "grave" je crois mais qu'entends-tu par

essayer avec différence/prise en compte

?
Faut vraiment que je dorme la nuit... je serai certainement moins à "côté" de mes pompes (je ne les trouve plus!!! M...).
Ma, c'est l'heure de nourrir la tribu!

le sujet date, mais comme je débarque
voici un complément à ce sujet, pour les intéressés

La surexcitabilité émotionnelle inclut l’empathie, c’est-à-dire l’aptitude à se mettre “à la place de l’autre”, de comprendre ses sentiments, ses émotions, ce qu’il souhaite ou vit. Ce thème est l’objet de nombreuses recherches actuelles et plus particulièrement sur le rôle des neurones miroirs qui fournissent une explication possible aux différences individuelles sur cette aptitude.
Les neurones miroirs ont été mis en évidence initialement chez les macaques: des neurones dans les régions responsables du contrôle du mouvement qui entrent en action à la vue d’un autre macaque exécutant un mouvement. Chez l’homme on a pu montré l’existence non pas de neurones individuels mais bien de régions du cerveau qui s’activent à la vue d’un autre être humain exécutant une action (une expérience a comparé les mouvements d’une main robotisée et celle d’un être humain, et les neurones miroirs ne réagissent pas face aux mouvements du robot). Par la suite, des observations similaires ont été faites pour d’autres fonctions comme la reconnaissance des émotions sur un visage: chez l’observateur, les mêmes régions du cerveau impliquées dans l’expression des émotions s’activent “en miroir” avec les émotions observées.
Si l’existence de systèmes de neurones miroirs est maintenant démontrées, ils n’agissent pas isolément d’autres processus cognitifs qui aident à interpréter la situation et à se mettre à la place de l’autre. Des recherches plus récentes distinguent par exemple une empathie “émotionnelle”, qui serait soutenue par les systèmes ” miroirs”, distincte d’une empathie “cognitive”, impliquant des régions cérébrales différentes. L’empathie “cognitive” serait liée à la faculté de se représenter ce que pense ou vit une autre personne en fonction de différents éléments contextuels.
Ceci peut expliquer certains traits observés chez les autistes: l’autisme a pu être mis en relation avec une moindre activation des neurones miroirs fournissant par là une possible explication à l’apparente “indifférence” des autistes concernant leur environnement social: on peut supposer que la moindre activation des neurones miroirs les empêche de “lire” les émotions sur le visage des autres, et ainsi limite leur capacité à établir des relations avec les autres.
Certains autistes ont pourtant un fonctionnement intellectuel normal, voire supérieur, comme c’est parfois le cas dans le syndrôme d’Asperger. Une dissociation peut donc exister entre des capacités intellectuelles supérieures et la capacité à montrer de l’empathie.
A l’autre extrème, une étude (en anglais) à pu mettre en relation un questionnaire évaluant la sensibilité émotionnelle à une plus grande activité de neurones miroirs (tout en s’intéressant aussi à la possibilité de neurones “miroir” reposant sur des informations auditives, et non pas visuelles).
Seules des études comme celles-là peuvent préciser ce que peut être une “plus grande sensibilité du système nerveux”. La compréhension de ce qui est observé à un niveau clinique – à savoir une intrensité qui s’exprime de manière différente pour différents surdoués – nécessité des observations au niveau cérébral.
source : /hypersensibilité des surdoués

merci zheibr

merci !

merci

Bonjour
Voici un article qui relativise beaucoup l importance des neurones mémoire
https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.letemps.ch/node/78305/amphtml&ved=2ahUKEwin-8aXwJPaAhUBwBQKHWuNC2MQFjAbegQIBBAB&usg=AOvVaw34CZ4emB17sZb-7PUMDSya&ampcf=1