Cherche un Zabreuvoir pour ti Zef* (*Brestois pour ceux qui ont besoin d'un dico sur le parlé Brestois)

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Message par gwennhadu Dim 14 Oct 2012, 17:05

Present sur le forum depuis peu, j'ai cherché si des attroupement de Zèbres étaient organisés sur Brest meum! N'ayant pas trouvé de topics à ce sujet je me permet de soulever le sujet ici.

Bon en toute franchise je ne suis pas Zébrotesté et je suis en plein questionnement à savoir si je réussirais ces "tests" tant redouté. Mais bon il me plairait de rencontrer de vrai ti Zef à la robe rayée de noir sur fond blanc ou inversement (voyez là comme je ne suis pas sectaire et ouvert d'esprit).

Il me semble que des lieux de rencontre plausibles foisonnent dans la cité du Ponant (le brestois et sa sinistrose qu'il sait si bien soigner grace à l'alcolothérapie) je n'ose pas proposer de lieu précis.

Le débat et les invitations sont lancées! You're welcome here pour faire avancer le schmilibilick!


Dernière édition par gwennhadu le Lun 29 Oct 2012, 12:57, édité 1 fois (Raison : orthographe)
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Message par gwennhadu Dim 14 Oct 2012, 17:08

Au secours je viens de voir que je ne sais pas écrire correctement le français! Mais ca je le savais déja au fait!
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Message par olympe Lun 29 Oct 2012, 11:04

Parmis les souvenirs de mes 3 années passées à Brest, ce qui me vient tout de suite c'est le bar le "tara inn" sur le port. je dirais bien le fort du Questel mais c'est plus pour des soirées à la torche dans les catacombes ou pour parler aux arbres. J'ai encore plein de choses à découvrir à Brest, c'était donc deux idées en vrac. Il y fait toujours beau (^^), je me sent en partie chez moi. Peut être qu'on arrive pas au bout du monde par hasard ! Une rencontre sur Brest me tente bien en tout cas !
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Message par gwennhadu Lun 29 Oct 2012, 11:24

Voici un article du monde voyage super bien écrit enfin c'est peut etre mon chauvinisme qui parle là!

Brest, écorchée vive

Un jour Brest est morte. Depuis elle ne cesse de renaître.

texte: Jeanne La Prairie
18 OCTOBRE 2012

«Rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là», écrivait Jacques Prévert au lendemain de la Seconde guerre mondiale décrivant une ville dévastée par les bombes, ce «Brest, dont il ne reste rien.»

Il pleut toujours sur Brest aujourd'hui. Une pluie fine. Et, comme pour avertir la population qu'on déterre le passé, les sirènes d'alarme retentissent régulièrement entre les murs de la ville. Par exemple, lorsqu'on creuse des tranchées pour le tramway à venir et qu'on exhume les épines de la guerre: des milliers de tonnes d'explosifs. Il faut alors évacuer, encore aujourd'hui, des milliers d'habitants, pour, encore aujourd'hui, leur épargner les bombes. Les déminages sont fréquents, c'est comme ça, à Brest, pour construire du neuf, il faut rouvrir les plaies.

Les sirènes hurlent encore. Ce n'est pas grave, c'est la ville qui bouge. C'est comme si la reconstruction d'après-guerre durait depuis toujours. Comme si la ville n'avait jamais fini de renaître, corrigeant aujourd'hui les erreurs des urbanistes austères d'hier. A l'époque, 90% des immeubles avaient été détruits. Il a fallu bâtir vite, avec rigueur, sans plaisir. Défigurer la blessée.

«Brest est reconnaissable à ses bâtiments gris, assortis avec le temps», plaisante-t-on ici et là. C'est vrai. Les murs sont gris, rugueux, abîmés. Ils racontent l'histoire d'une ville éprouvée socialement, économiquement et culturellement. Pas de vieilles pierres ici. Sauf peut-être dans la Rue de Saint-Malo, seule trace pavée d'avant-guerre, où il ne reste qu'une maison en granit, menacée de destruction pour cause de vétusté. Le combat mené par les riverains ont permis de sauver cet unique témoignage, situé en face de l'ancien bagne, au cœur du quartier délaissé de Recouvrance. Une association fait désormais vivre la rue et des festivals la fleurissent .

A part ça, du béton, coulé partout. Du béton neuf, du béton vieux, mais rarement monochrome. Le graff a depuis longtemps envahi la ville, comme pour faire parler les murs, faire jaillir des couleurs trop absentes. Au port de commerce, la mythique Rue de Madagascar et ses entrepôts abandonnés adjacents accueillaient encore récemment les meilleurs graffeurs européens. Mais depuis 10 ans, ces murs tombent, les vieilles usines désaffectées sont rasées, pour laisser place à des bureaux tout neufs, prêts à recevoir les entreprises émergentes. Un mal pour un bien? Dur à dire. Le port de commerce porte l'âme de Brest, et dès qu'on y touche, un frisson parcourt la ville.

Car c'est sur le port, ouvert sur l'Océan atlantique, que se concentre la force de Brest. Là, les dockers manipulent des tonnes de marchandises déchargées à bout de grues des cales des cargos de toutes provenances, les ouvriers de la réparation navale soignent dans les profondes cales sèches les navires les plus grands du monde.. Non loin de là, sur l'Ile Longue, les militaires veillent sur la puissance nucléaire française, l'équivalent de 2000 fois la puissance destructrice d'Hiroshima.

C'est ce même port qui se pare de ses plus beaux atours tous les quatre ans, pour la fête maritime internationale. Là les bistrots s'en donnent à cœur joie. Les touristes venus admirer les vieux gréements ne peuvent s'empêcher de juger d'un œil sceptique ce rapport intime à la fête et à l’alcool qu'entretiennent les Brestois -non sans une certaine fierté. Parait-il que la ville abrite plus de 365 bistrots, autant de ports d'attache où accostent malgré eux un bon nombre d'échoués de la vie.

C'est comme ça. «Ici c’est Brest» hurlent volontiers les supporters du Stade Brestois à leurs adversaires. Comme si cette justification se suffisait à elle-même. Comme si c'était l'unique réponse à la question que les visiteurs se posent en arrivant : «Comment font les gens pour vivre ici?» Un mystère dont les Brestois sont gardiens, sans en connaître vraiment la clef. Un mystère qui les unit, comme s'ils étaient seuls contre tous. A part.

Brest est une ville au bout de la terre, du Finistère, on ne vient pas ici par hasard. C'est trop loin. Tout au bout. On s'y arrête, comme bloqué, ne pouvant poursuivre le chemin. «C'est pour cela qu'il y a tant d'âmes en peine qui n'ont pas pu fuir plus loin» m'a-t-on un jour expliqué. Peut-être est-ce aussi pour cela qu'il y a tant de vie, tant de richesses, comme si on était obligé de se débattre pour pousser les murs, pour créer, pour vivre.

Car tant d'initiatives musicales, artistiques, pédagogiques naissent ici. On n'attend rien, on agit. D’après une récente enquête, Brest serait la ville «la plus intello» de France avec 7,7 livres empruntés par habitant et par an, son nombre record de fauteuils de cinéma par habitant et de taux de lecture à la presse quotidienne. Les salles de spectacles sont pleines et les associations bourgeonnent. Brest est dans le top cinq des villes les moins inégalitaires de France. Il y a peu d'écart entre les Brestois les plus riches et les plus pauvres. Elle abrite près de 20 000 étudiants et tente de se rendre attractive.

Les gros travaux de ces dernières décennies étaient l'occasion d'embellir la ville. Raté. Après la tendance «on habite près de la mer» qui a offert à la ville l'immense honneur d'avoir une gare en forme de phare, une faculté en forme de paquebot et un aquarium en forme de crabe, est venue la tendance «on habite une ville destroy», qui a vu naître le nouveau cinéma multiplexe bâti en plein centre ville dans un matériau déjà pré-rouillé, «pour le style»; ou encore La Carène, nouvelle scène des musiques actuelles, que certains prennent pour un blockhaus et qui a cette même couleur rouille délavée. C'est un peu comme si on souhaitait profondément que la ville garde cet aspect écorché. Malgré cela, les habitants aiment leur ville, ils ont appris à vivre avec. Un peu comme la pluie. Les Brestois sont d'ailleurs les seuls à dire qu'il fait beau quand le ciel est gris. C'est peut-être ça leur force.

Les enfants d'après guerre n'auront jamais su ce qu'était cette ville avant -je ne le sais pas non plus. Toujours est-il qu'ils portent en eux cette chose qui n'a jamais cessé de vivre, tout ce qu'il reste : l'âme de Brest.


Dernière édition par gwennhadu le Lun 29 Oct 2012, 11:32, édité 1 fois (Raison : citer l'auteur)
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Message par gwennhadu Lun 29 Oct 2012, 11:26

oui Olympe, le "tara inn" j'y adhere à 100% a cette proposition!
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Message par olympe Lun 29 Oct 2012, 12:02

Oui, je l'avais lu! Wink c'est représentatif. Il y a cette émotion intense, ineffable lorsque je m'y rend, c'est comme si cette ville me protégeait. Very Happy
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Message par gwennhadu Lun 29 Oct 2012, 12:08

Moi j'y suis né et mes racines y sont implanté depuis de biens nombreuses générations dans ce pays du bas Leon et je te comprend parfaitement. Mon ami a un peu de mal avec Brest et ses Brestois, je peux le comprendre.

Mais moi, mon ame est liée à cette ville qui a tant de travers, d'imperfections, une population particulière et une météo catastrophique mais rien y fait je l'aime cette ville aux vibrations particulières.
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Message par gwennhadu Lun 29 Oct 2012, 12:17

Comme ce "fil" ne reçoit pas beaucoup de commentaires je vais faire une sorte de "dumping" en y postant des textes publicitaire pour donner envie aux autres Zèbres de venir paitre par ici!

Barbara

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
É panouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert, Paroles
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