Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
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Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
imram a écrit:@fabuliotte, j'ai toujours été plus qu'intéressé par la traduction, la linguistique, la sémantique, la sémiologie. Mais je n'ai pas le niveau d'un traducteur ... j'arrive à voir là ou il faudrait que je sois , mais j'en suis trop loin .
je reste un traducteur amateur.
je trouve que c'est merveilleux de rendre compréhensible des textes d'une langue à l'autre.
- Spoiler:
- Bonjour Imram, je ne lis ton post qu'à l'instant... Oui, c'est merveilleux ! J'ai une chance inouïe et je m'amuse beaucoup. Inversement : je suis très très loin de la théorie, traductologie, linguistique, sémantique... Sémiologie ? Chapeau bs.... Mais tout dépend de quel traducteur tu parles. J'ai créé un fil "Métier de zèbre". Les enjeux ne sont pas les mêmes selon que l'on traduit de la littérature ou pas... Pour devenir un bon traducteur, il faut apprendre à "faire des gammes". Si tu veux, je t'expliques en MP. Ce n'est pas compliqué du tout.
Tu n'a pas envie de creuser ??? C'est une très chouette piste. Ma fille (future linguiste pure jus) me disais récemment que certaines branches de la linguistique permettaient à certains de travailler dans la communication politique. Cela doit être passionnant. Il faut être capable d'analyser... pas mal...
On oublie aussi souvent la rédaction technique...
Reparlons-en en MP si tu veux...
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
LEA, désolée Wa- de confirmer que ce n'est pas top comme filière.-Wa- a écrit:Je dois avouer que je me reconnais également beaucoup dans vos posts, bien qu'encore jeune j'ai le même problème : que vais-je faire plus tard ?
Je suis en licences de langues étrangères appliquées, ce qui débouche sur a peu près pas grand chose
Il y a tout un tas de choses qui me passionnent, dont plusieurs déjà citées ici (l'humain, la Terre, les animaux mais aussi l'écriture les plantes, la neurologie, l'écriture, le cinéma...) mais le problème c'est les études. J'aime bien faire des études , car j'apprends mais j'aime aussi pouvoir appliquer réellement ce que je vois en cours, sortir de la théorie. J'apprends vite et je sais instinctivement quoi faire dans de situations données, mais ce postulat convainc moins les recrutèrent qu'une formation adéquate. Pendant les vacances je travaille dans une banque et aujourd'hui on me confie des tâches similaires a mes collègues en Cdi alors qu'au début je n'y connaissais rien. En alternance, il y a peu des métiers qui m'intéresse. En fait le problème c'est que je sais qu'il y a beaucoup de métier ou je pourrais être utile mais reste a convaincre les têtes de mules de recruteurs, qui ont tendance à ne voir que les études, ce qui est stupide : quelqu'un qui a fait les études correspondantes au travail ne sera pas forcément bon :/
Mais si tu bosses tes langues à FOND (je dis bien A FOND = comme "matière première"), tu peux faire des tas de trucs avec...
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Mais c'est génial ça !!! ThierryyThierryy a écrit:Un outil pour détecter ses 5 talents majeurs :
Un point fort, c'est :
Les indices d'un talent :
Je vais diffuser à plusieurs mômes de ma connaissance !
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Merci Fabuliotte
Tiers-i-grec- Messages : 230
Date d'inscription : 06/05/2013
Age : 51
Localisation : Ile de France
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
La pensée arborescente me fascine, mais je suis plus encore fascinée par les personnes qui sont capables de synthétiser et d'élaborer des méthodes.Thierryy a écrit:Merci Fabuliotte
- Spoiler:
- Suis aussi comme ça (désolée pour le manque de modestie), ça fait hurler mes collègues de boulot J'avais même un coach qui ne supportait pas mes "point 1, point 2 etc."
ça cadre, ça guide, on sait où on va.
On avance vraiment. J'adore !
C'est mon fils qui va être content. Enfin s'il ne décide pas de fuir...
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Voici mon expérience du monde du travail, comme l'auteur de ce topic, je n'ai jamais eu de mal à trouver un job, informaticien de formation, je m'adaptais à chaque entretien si bien qu'à ma 4 ème recherche de boulot je n'avais que l'embarras du choix. Mais là n'est pas le problème.
Le souci principal est qu'à chaque fois il me suffisait de quelques semaines pour aspirer émotionnellement l'ambiance collective, la compétence (ou inversement) de chacun ainsi que toutes les failles d'organisation et de développement, ce coté découverte m'amusait profondément mais une fois tout ceci mis à jour, l'émotion retombait et je m'ennuyais.
Coté réalisation c'était toujours assez facile, dans ma deuxième expérience pro j'étais même le premier depuis très longtemps à avoir rendu mon travail en temps et en heure avec très peu de bugs; mais ça ne m'a pas empêché de péter un câble au bout d'un an et demi.
Bref après plus de 8 ans dans le développement info, j'avais vraiment la sensation d'avoir fait le tour puisque l'initiative et l'innovation ne faisait pas parti du vocabulaire de mes managers et patrons. A cette époque je n'avais pas vraiment conscience que mon cerveau avait vraiment besoin de stimulation permanente, je me disais même qu'il fallait que je trouve un métier pour le ralentir partant de l'hypothèse que j'étais maître et que je décidais.
Me voilà parti dans une reconversion professionnelle pour devenir chauffeur de taxi, c'est cool comme métier, "y a qu'à" conduire et moi conduire j'adore seulement voilà : on ne maîtrise plus rien, et surtout, le cerveau que je pensais naïvement pouvoir calmer d'un claquement de doigt ne me sert plus à rien. Seulement il est toujours là et le fait brillamment savoir en me faisant tourner en rond, en élaborant des stratégies grandiose d'organisation pour mon métier (malheureusement les collègues ne sont pas à la hauteur), en ne me laissant pas faire des nuits complètes mais surtout en me faisant très lourdement regretter mon choix. Aujourd'hui je suis coincé, je cherche une activité pro annexe dont l'organisation serait malléable mais qui serait capable d'alimenter pleinement mon cerveau en réflexion et en émotion.
Le souci principal est qu'à chaque fois il me suffisait de quelques semaines pour aspirer émotionnellement l'ambiance collective, la compétence (ou inversement) de chacun ainsi que toutes les failles d'organisation et de développement, ce coté découverte m'amusait profondément mais une fois tout ceci mis à jour, l'émotion retombait et je m'ennuyais.
Coté réalisation c'était toujours assez facile, dans ma deuxième expérience pro j'étais même le premier depuis très longtemps à avoir rendu mon travail en temps et en heure avec très peu de bugs; mais ça ne m'a pas empêché de péter un câble au bout d'un an et demi.
Bref après plus de 8 ans dans le développement info, j'avais vraiment la sensation d'avoir fait le tour puisque l'initiative et l'innovation ne faisait pas parti du vocabulaire de mes managers et patrons. A cette époque je n'avais pas vraiment conscience que mon cerveau avait vraiment besoin de stimulation permanente, je me disais même qu'il fallait que je trouve un métier pour le ralentir partant de l'hypothèse que j'étais maître et que je décidais.
Me voilà parti dans une reconversion professionnelle pour devenir chauffeur de taxi, c'est cool comme métier, "y a qu'à" conduire et moi conduire j'adore seulement voilà : on ne maîtrise plus rien, et surtout, le cerveau que je pensais naïvement pouvoir calmer d'un claquement de doigt ne me sert plus à rien. Seulement il est toujours là et le fait brillamment savoir en me faisant tourner en rond, en élaborant des stratégies grandiose d'organisation pour mon métier (malheureusement les collègues ne sont pas à la hauteur), en ne me laissant pas faire des nuits complètes mais surtout en me faisant très lourdement regretter mon choix. Aujourd'hui je suis coincé, je cherche une activité pro annexe dont l'organisation serait malléable mais qui serait capable d'alimenter pleinement mon cerveau en réflexion et en émotion.
wimo- Messages : 8
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Sur la lune
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Merci pour ce sujet très intéressant !
Je suis aussi "douée" pour les entretiens d'embauche et obtient à chaque fois le poste, je me suis aussi régulièrement retrouvée devant un choix entre deux postes.
Par contre une fois que je commence et que le challenge est en effet réussi, je me lasse très vite, c'est-à-dire selon le poste entre un mois et neuf mois (le plus longtemps que j'ai réussi à garder un même emploi).
Je me rends compte que j'ai besoin de ces entretiens d'embauche pour me donner confiance en moi : j'ai déjà postulé à des emplois me correspondant moyennement et une fois que j'avais obtenu le poste (et même réussi à faire monter le salaire!), je me rends compte que la satisfaction d'avoir réussi ce "test" me suffit.
Au niveau financier cela n'apporte bien évidemment pas grand chose mais je suis aussi dans une situation ou je peux me permettre d'attendre de trouver un emploi qui me convient (logée par la famille, nous ne payons qu'une participation qui nous permet de vivre sur un salaire pour quatre et de m'occuper en partie de mes enfants).
Je vous rejoint aussi concernant le fait de travailler en tant qu'indépendant : je suis interprète de liaison et traductrice trilingue en Freelance depuis mi 2012 et c'est l'emploi qui me plait le plus ! L'excitation d'avoir de nouveaux clients, de nouvelles situations, de nouvelles expériences à chaque fois me donne ce petit boost qui me permet d'apprécier la vie beaucoup plus que dans un emploi plus "commun".
Par contre je n'ai pour le moment pas énormément de revenus et cela me frustre un peu, je n'ai pas de clients tous les mois pour le moment (la crise n'arrange rien), ma mère m'a fait remarquer qu'il fallait parfois deux ou trois ans pour démarrer une activité donc je ne désespère pas ! :-)
L'interim est aussi une solution contre l'ennui au travail que j'ai beaucoup utilisée lorsque j'étais plus jeune et je suis en train de réfléchir à en faire à nouveau entre deux jobs d'interprète :-)
Je me reconnais complètement dans cette description !J'ai été embauché à tous les entretiens que j'ai passé, je sais comment me comporter pour tel ou tel poste, mais une fois que le "challenge" est passé et après une moyenne d'un an dans la même fonction, je me lasse, me désintéresse et n'arrive plus à trouver la motivation pour continuer dans cette voie...
Je suis aussi "douée" pour les entretiens d'embauche et obtient à chaque fois le poste, je me suis aussi régulièrement retrouvée devant un choix entre deux postes.
Par contre une fois que je commence et que le challenge est en effet réussi, je me lasse très vite, c'est-à-dire selon le poste entre un mois et neuf mois (le plus longtemps que j'ai réussi à garder un même emploi).
Je me rends compte que j'ai besoin de ces entretiens d'embauche pour me donner confiance en moi : j'ai déjà postulé à des emplois me correspondant moyennement et une fois que j'avais obtenu le poste (et même réussi à faire monter le salaire!), je me rends compte que la satisfaction d'avoir réussi ce "test" me suffit.
Au niveau financier cela n'apporte bien évidemment pas grand chose mais je suis aussi dans une situation ou je peux me permettre d'attendre de trouver un emploi qui me convient (logée par la famille, nous ne payons qu'une participation qui nous permet de vivre sur un salaire pour quatre et de m'occuper en partie de mes enfants).
Je vous rejoint aussi concernant le fait de travailler en tant qu'indépendant : je suis interprète de liaison et traductrice trilingue en Freelance depuis mi 2012 et c'est l'emploi qui me plait le plus ! L'excitation d'avoir de nouveaux clients, de nouvelles situations, de nouvelles expériences à chaque fois me donne ce petit boost qui me permet d'apprécier la vie beaucoup plus que dans un emploi plus "commun".
Par contre je n'ai pour le moment pas énormément de revenus et cela me frustre un peu, je n'ai pas de clients tous les mois pour le moment (la crise n'arrange rien), ma mère m'a fait remarquer qu'il fallait parfois deux ou trois ans pour démarrer une activité donc je ne désespère pas ! :-)
L'interim est aussi une solution contre l'ennui au travail que j'ai beaucoup utilisée lorsque j'étais plus jeune et je suis en train de réfléchir à en faire à nouveau entre deux jobs d'interprète :-)
wanderer- Messages : 81
Date d'inscription : 14/08/2013
Age : 40
Localisation : Ile de France
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
.
Dernière édition par anasitis le Lun 24 Fév 2014 - 23:03, édité 1 fois
anasitis- Messages : 7
Date d'inscription : 20/03/2013
Age : 35
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Oui alors depuis j'ai découvert l'astuce... acheter le bouquin pour avoir un code...Thierryy a écrit:Merci Fabuliotte
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
fabuliote, tu parlais de la rédaction technique, je connais des gens qui s'y sont intéressé et investis et ça cadrerait parfaitement avec une pensée en arborescence, te permettant de détacher et organiser des caractéristiques techniques, tout en apportant une dimension créatrice au projet. synthèse et analyse...
si je ne me trompe pas il y a un "module" de rédaction technique à la faculté de limoges.
si je ne me trompe pas il y a un "module" de rédaction technique à la faculté de limoges.
scopiton- Messages : 29
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bonjour Scopiton,scopiton a écrit:fabuliote, tu parlais de la rédaction technique, je connais des gens qui s'y sont intéressé et investis et ça cadrerait parfaitement avec une pensée en arborescence, te permettant de détacher et organiser des caractéristiques techniques, tout en apportant une dimension créatrice au projet. synthèse et analyse...
si je ne me trompe pas il y a un "module" de rédaction technique à la faculté de limoges.
Je veux bien que tu m'en dises un peu plus...
Mon activité professionnelle actuelle me gâte beaucoup, mais je songe aussi à la rédaction technique depuis un petit moment, histoire de varier les plaisirs.
Je sais qu'il existe une formation en alternance dans l'Oise...
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Salut les zèbres! Comment j'ai trouvé ma voie?
En étant à mon écoute. Au boulot, on décidait à ma place, refusait de m'augmenter, refusait de me laisser repartir en vacances quand un évènement important arrivait, et que je voulais prendre l'avion pendant 8heures et rentrer chez moi voir mes proches et ma famille restés là-bas.
Je n'étais pas épanoui. J'ai vite compris qu'une vie où je me sentirais bien serais une vie où je pourrais vivre de ce que je sais faire/aime faire, mais axées autour de ce qui vient en priorité pour moi.
Je devais donc être capable de le faire, en avoir le temps, et le faire financièrement aussi. Je devais aussi avoir l'autorité pour le faire, c'est à dire ne dépendre de personne qui aime me dire non.
Hors, c'était l'activité préférée de mes employeurs au fil des années. J'ai pris le problème dans le sens suivant.
J'ai trouvé quelque chose qui correspondait à ça, parce que c'était vraiment mon but. Etre libre de consacrer le temps que je voulais à mes projets, ma famille ou mes loisirs, et en avoir les moyens.
J'ai beaucoup cherché, souvent changé de job dans l'espoir, et un jour quelqu'un m'a parlé de ce qu'il faisait, et j'ai eu le coup de foudre, et ai donc trouvé ma voie! La vente à domicile:affraid: Gamin/ado, je m'étais jamais imaginé faire ça, mais quand je me lève les matins, je sais pourquoi je le fais, et en suis ravi
En étant à mon écoute. Au boulot, on décidait à ma place, refusait de m'augmenter, refusait de me laisser repartir en vacances quand un évènement important arrivait, et que je voulais prendre l'avion pendant 8heures et rentrer chez moi voir mes proches et ma famille restés là-bas.
Je n'étais pas épanoui. J'ai vite compris qu'une vie où je me sentirais bien serais une vie où je pourrais vivre de ce que je sais faire/aime faire, mais axées autour de ce qui vient en priorité pour moi.
Je devais donc être capable de le faire, en avoir le temps, et le faire financièrement aussi. Je devais aussi avoir l'autorité pour le faire, c'est à dire ne dépendre de personne qui aime me dire non.
Hors, c'était l'activité préférée de mes employeurs au fil des années. J'ai pris le problème dans le sens suivant.
J'ai trouvé quelque chose qui correspondait à ça, parce que c'était vraiment mon but. Etre libre de consacrer le temps que je voulais à mes projets, ma famille ou mes loisirs, et en avoir les moyens.
J'ai beaucoup cherché, souvent changé de job dans l'espoir, et un jour quelqu'un m'a parlé de ce qu'il faisait, et j'ai eu le coup de foudre, et ai donc trouvé ma voie! La vente à domicile:affraid: Gamin/ado, je m'étais jamais imaginé faire ça, mais quand je me lève les matins, je sais pourquoi je le fais, et en suis ravi
Dernière édition par Kalel le Ven 31 Jan 2014 - 18:35, édité 1 fois (Raison : Faute d'ortographe)
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Par quel biais fais tu tes études de psychologie à distance?Invité a écrit:Ahlala ! C'est vraiment ce forum qui m'aide à comprendre que mon problème est assez commun chez les zèbres finalement.
Moi aussi j'ai un peu du mal à trouver ma voie, enfin j'ai eu du mal, aujourd'hui je pense avoir trouvé un "secteur" qui me plaît mais c'est de travailler en entreprise qui me prend la tête, je suis vraiment pas faite pour ça !
J'ai passé mon cap petite enfance en 2010 (je pensais qu'un diplôme plus haut n'était pas à ma portée, je ne croyais pas du tout en moi à l'époque), depuis je travaille en crèche. Le secteur me plaît beaucoup, j'aime vraiment accompagner les enfants et tenter de les comprendre, c'est passionnant ! Par contre, le manque de personnel dans le secteur qui crée un vrai travail à la chaîne devient problématique pour moi : j'ai fait le tour du boulot très vite, et qui dit travail à la chaîne dit tourner en rond pour moi.
Alors cette année : je change de crèche (m'insérer dans une nouvelle équipe et une nouvelle organisation devrait m'empêcher de m'ennuyer pendant quelques semaines) et je commence des études de psycho à distance ! On va voir ce que ça donne !
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
La situation s'est elle "décantée"?Toniosco67 a écrit:ben ça ne m'a pas aidéToniosco67 a écrit:Aujourd'hui j'ai vu ma DRH. 7 ans dans la même fonction c'est un record pour moi (même si je pense changer depuis 2 ans). Elle me connait assez bien mais n'a jamais songé un seul instant que je fusse zèbre. Elle n'a pas été préparée à cela, les études sur les zèbres en entreprise sont très récentes.
Cela dit, ce qui peut être considéré comme une instabilité chronique peu être utilisé comme un levier pour créer de la valeur dans l'entreprise. On est zèbre et on ne changera jamais sur le fond.
Je n'ai pas voulu paraître ni élitiste ni présomptueux mais cela m'a permis de dérouler l'entretien à ma manière et de l'orienter sur ce que pouvais désormais apporter ailleurs dans l'entreprise, et cela malgré mes comportements parfois "étranges".
Encore une fois, je fais confiance à ma DRH et l'avenir me dira si j'ai eu raison.
Mon harmonie c'est de mettre en phase mes aptitudes avec les projets qu'on me confie, je n'ai pas trouvé de voie sacrée même si je suis plus orienté vers la technique, ma base decompétences, ce que j'aime faire depuis toujours.
Il y a 15 ans je serai parti, aujourd'hui j'en ai parlé.
Cela vous aidera-t-il...
Grosse désillusion depuis. Autre entretien avec mon directeur qui ne veut pas me lâcher et ma DRH qui s'est faite toute petite...
Et les reproches ont fusé :
- Je vais trop vite.
- Je travaille trop vite.
- Je fais trop de choses.
- J'ai des idées trop innovantes et que j'applique.
- je tire trop l'équipe en avant.(sic)
et j'en passe...
-"Mais on te garde où tu es tu sais, ton travail est bien fait, tu dois juste te positionner comme les autres au milieu du troupeau."
"LOL !"
Le pire est que je n'ai même pas demandé à monter en grade, juste à faire autre chose.
Bref, j'ai décidé de ne pas en rester là mais je me sens comme embourbé dans les méandres du principe de Peter, voire de Dilbert.
ça me fait bien rigoler, il va falloir que j'avance avec le pied sur le frein.
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà vécu une telle situation ?
Je trouve hallucinant un tel mode de management. Au lieu de se servir de tes capacités pour faire mieux, ils préfèrent essayer de te faire rentrer dans le moule, quitte à ce que ce soit ton bien etre personnel qui en patisse. Pourquoi ne peut on pas trouver sa place en étant soi meme? C'est terrible je trouve.
Bon courage à tous, vous semblez être nombreux à avoir des difficultés professionnelles.
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
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Localisation : Paris
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Je ne savais pas quoi faire non plus car les choses qui m'intéressaient, mes parents ne voulaient pas en entendre parler (poésie, photographie, dessin) alors je suis entrée dans l'enseignement et après quelques périgrinations je me suis retrouvée dans l'éducation spécialisée, où j'ai pu mettre en place un atelier d'arts. Puis j'ai repris mles études, d'abord en sciences humaines mais comme cela a raté, bien que j'aie obtenu mon diplome, j'ai repris à nouveau des études et je suis professeur d'arts plastiques.
Cela monte en tournant, c'est spécial comme progression et je m'appuie sur l'humain pour aller dans les arts et vice et versa.
Là je recommence un peu é écrire, je me laisse porter en fait et je trouve les opportunités, mais je tombe aussi sur des gens qui disent que je ne suis pas faite pour cela et me mettent les bâtons dans les roues.
Je fais pas mal d'envieux, d'envieuses au travail, des femmes me pourrissent la vie, font des histoires sur moi auprès d'hommes qui se laissent influencer, ou bien des gens me prennent pour une demeurée, mais je finis toujours par y arriver et tenir, je pars quand je veux et je me bats. Je bosse aussi beaucoup et je suis créative, c'est pour cela que je gagne et je joue toujours franc jeu, mais là j'ai un peu les boules car je redouble ma formation, ma tutrice est perverse et raconte des trucs au chef d'établissement, l'inspecteur ne m'aime pas.... ou bien il a suivi ce qui est possible.
Si cela ne marche pas il est hors de question que je retourne dans l'éducatif. Une année sabbatique me tenterait bien, mais je n'ai aucun moyen d'existence et encore un truc à payer, un trop perçu qu'on m'a versé quand je suis arrivée à l'éducation nationale.
ma filmle fait comme moi au début, des petits boulots pour ne pas être coincée dans un truc qui ne lui plait pas (elle avait essayé le secrétariat...), elle a voulu faire masseur kiné mais c'était trop scientifique donc elle choisit psycho.
Elle aussi est dans l'écriture, on a trouvé une idée à peu près sur le même sujet sans se consulter...
Cela monte en tournant, c'est spécial comme progression et je m'appuie sur l'humain pour aller dans les arts et vice et versa.
Là je recommence un peu é écrire, je me laisse porter en fait et je trouve les opportunités, mais je tombe aussi sur des gens qui disent que je ne suis pas faite pour cela et me mettent les bâtons dans les roues.
Je fais pas mal d'envieux, d'envieuses au travail, des femmes me pourrissent la vie, font des histoires sur moi auprès d'hommes qui se laissent influencer, ou bien des gens me prennent pour une demeurée, mais je finis toujours par y arriver et tenir, je pars quand je veux et je me bats. Je bosse aussi beaucoup et je suis créative, c'est pour cela que je gagne et je joue toujours franc jeu, mais là j'ai un peu les boules car je redouble ma formation, ma tutrice est perverse et raconte des trucs au chef d'établissement, l'inspecteur ne m'aime pas.... ou bien il a suivi ce qui est possible.
Si cela ne marche pas il est hors de question que je retourne dans l'éducatif. Une année sabbatique me tenterait bien, mais je n'ai aucun moyen d'existence et encore un truc à payer, un trop perçu qu'on m'a versé quand je suis arrivée à l'éducation nationale.
ma filmle fait comme moi au début, des petits boulots pour ne pas être coincée dans un truc qui ne lui plait pas (elle avait essayé le secrétariat...), elle a voulu faire masseur kiné mais c'était trop scientifique donc elle choisit psycho.
Elle aussi est dans l'écriture, on a trouvé une idée à peu près sur le même sujet sans se consulter...
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Nouvelle venue, je me permets d'intervenir dans ce sujet que je trouve passionnant.
J'ai lu avec beaucoup d'attention toutes vos interventions. Je m'y retrouve absolument... La "girouette à idée" qui aurait envie de tout faire, sans savoir réellement ce qui l'épanouirait...
Après mon bac, je me suis un peu cherchée pour finir par opter pour concilier ma "bulle d'oxygène" et mon travail. Aujourd'hui je me suis rendue compte que ma bulle d'oxygène en version travail, n'était plus si bulle d'oxygène que ça...
Alors je m'interroge. J'ai envie de me reconvertir... Ou de réorienter ma bulle pour la refaçonner comme je pense qu'elle me conviendrait mieux, mais comment gérer :
- L'inconstance de mes envies : Comment faire pour gérer ces envies de tellement de choses, ces tonnes d'idées de chemins qui me viennent ? Comment être sûr que mon insatisfaction d'aujourd'hui ne soit pas ma satisfaction de demain, et inversement...
J'ai l'impression d'être un peu comme Dorie la Daurade dans Nemo avec des milliards d'idées qui surgissent et sont immédiatement remplacées par d'autre... Alors comment savoir si ce que je choisis aujourd'hui, je ne vais pas le regretter demain ?
Et avec cette s***** de manie que vous évoquez tous, de se désintéresser de tout ce dont on pense avoir fait le tour, comment peut on un jour envisager une tâche totalement épanouissante professionnellement quand nos "idées directrices" sont parfois fondamentalement opposées ?
L'idée qui m'est venue récemment, ça serait d’arrêter de lutter contre cette "soif de découverte" et de fonctionner avec les "cycles de vie"... On accepte le coté girouette : On fait et quand on en a marre, on change... Jusqu'à la retraite... C'est une option...
- Et ma super meilleure amie : cette p**** de peur de l'échec ! Cette peur de ne pas y arriver où que ça ne se passe pas comme je l'avais prévu. Je n'arrive pas du tout pas à la surmonter... Comment gérer à la fois ce sentiment que je pourrais réussir tout ce que je choisis d'entreprendre (ce qui m'est plus ou moins arrivée jusqu'alors), et à la fois cette peur d'échouer, de ne pas y arriver, ce sentiment que l'ampleur de la tâche et ses implications sont insurmontables ?
J'ai l'impression que je parviens à la surmonter quand j'arrive à me mettre sur "off" mais je rechute régulièrement.
Rdv chez psy ?
Rdv chez bilan de compétence ?
Pendaison directe ?
J'ai lu avec beaucoup d'attention toutes vos interventions. Je m'y retrouve absolument... La "girouette à idée" qui aurait envie de tout faire, sans savoir réellement ce qui l'épanouirait...
Après mon bac, je me suis un peu cherchée pour finir par opter pour concilier ma "bulle d'oxygène" et mon travail. Aujourd'hui je me suis rendue compte que ma bulle d'oxygène en version travail, n'était plus si bulle d'oxygène que ça...
Alors je m'interroge. J'ai envie de me reconvertir... Ou de réorienter ma bulle pour la refaçonner comme je pense qu'elle me conviendrait mieux, mais comment gérer :
- L'inconstance de mes envies : Comment faire pour gérer ces envies de tellement de choses, ces tonnes d'idées de chemins qui me viennent ? Comment être sûr que mon insatisfaction d'aujourd'hui ne soit pas ma satisfaction de demain, et inversement...
J'ai l'impression d'être un peu comme Dorie la Daurade dans Nemo avec des milliards d'idées qui surgissent et sont immédiatement remplacées par d'autre... Alors comment savoir si ce que je choisis aujourd'hui, je ne vais pas le regretter demain ?
Et avec cette s***** de manie que vous évoquez tous, de se désintéresser de tout ce dont on pense avoir fait le tour, comment peut on un jour envisager une tâche totalement épanouissante professionnellement quand nos "idées directrices" sont parfois fondamentalement opposées ?
L'idée qui m'est venue récemment, ça serait d’arrêter de lutter contre cette "soif de découverte" et de fonctionner avec les "cycles de vie"... On accepte le coté girouette : On fait et quand on en a marre, on change... Jusqu'à la retraite... C'est une option...
- Et ma super meilleure amie : cette p**** de peur de l'échec ! Cette peur de ne pas y arriver où que ça ne se passe pas comme je l'avais prévu. Je n'arrive pas du tout pas à la surmonter... Comment gérer à la fois ce sentiment que je pourrais réussir tout ce que je choisis d'entreprendre (ce qui m'est plus ou moins arrivée jusqu'alors), et à la fois cette peur d'échouer, de ne pas y arriver, ce sentiment que l'ampleur de la tâche et ses implications sont insurmontables ?
J'ai l'impression que je parviens à la surmonter quand j'arrive à me mettre sur "off" mais je rechute régulièrement.
Rdv chez psy ?
Rdv chez bilan de compétence ?
Pendaison directe ?
Choufie- Messages : 4
Date d'inscription : 09/12/2013
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Je ne sais pas pourquoi mais chaque fois que je choisis de faire un truc, il faut que je m'accroche car on ne me veut pas.
Educatrice, arts plastiques, sociologie, prof d'art plastiue, carrière scientifiques quand j'étais à l'école.
Toujours il y a eu des embûches sur ma route, et j'ai réussi beaucoup de choses.
Les gens me verraient bien...dans ce qui ne me tente pas, ne me dit rien, pareil pour mon look, ma coupe de cheveux ou les mecs.
C'est récurrent et cela m'énerve, rien n'est facile, en fait, ma mère me le disait, je suis bonne à rien !!!
Educatrice, arts plastiques, sociologie, prof d'art plastiue, carrière scientifiques quand j'étais à l'école.
Toujours il y a eu des embûches sur ma route, et j'ai réussi beaucoup de choses.
Les gens me verraient bien...dans ce qui ne me tente pas, ne me dit rien, pareil pour mon look, ma coupe de cheveux ou les mecs.
C'est récurrent et cela m'énerve, rien n'est facile, en fait, ma mère me le disait, je suis bonne à rien !!!
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Choufie a écrit:
Rdv chez psy ?
Rdv chez bilan de compétence ?
Pendaison directe ?
- Le psy ça aide si il/elle est bien pour surmonter certaines périodes
- Bilan jamais fais.
- La pendaison c'est trop facile comme solution, prend la vie comme un défi.
Pour le reste je comprends tout à fait, essaye plusieurs voies, fait par éliminations si tu as trop de choix et le mieux c'est de choisir un domaine où ta soif de connaissance et/ou idées sera mis à rude épreuve pour pas t'ennuyer.
Qui ne tente rien n'a rien
Matthis- Messages : 348
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 34
Localisation : Toulon
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Je pense aussi me mettre à mon compte mais je ne sais ni comment on démarre ni comment me renseigner.
Je n'ai pas non plus envie de faire une mise de fonds, que faire ?
Dans l'art, je pense que je pourrais trouver matière ainsi que dans la sociologie.
Surtout, qu'on ne pe mette plus les bâtons dans les roues, être freinée, cela m'énerve à fond.
mais si j'arrive à être prof titulaire il faut dire que ce boulot me plait meme avec les inconvénients qu'il a : les "sales gosses", qui ne le sont pas tous et les ragots qui ne me déstabilisent pas, mais il faut qu'on me titularise....
Je n'ai pas non plus envie de faire une mise de fonds, que faire ?
Dans l'art, je pense que je pourrais trouver matière ainsi que dans la sociologie.
Surtout, qu'on ne pe mette plus les bâtons dans les roues, être freinée, cela m'énerve à fond.
mais si j'arrive à être prof titulaire il faut dire que ce boulot me plait meme avec les inconvénients qu'il a : les "sales gosses", qui ne le sont pas tous et les ragots qui ne me déstabilisent pas, mais il faut qu'on me titularise....
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Jamais trouvé ma voie
Inhumain- Messages : 139
Date d'inscription : 06/12/2013
Localisation : La quand je suis las, pas la quand je suis ailleurs
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Je me sens parfois des vélléités de détective, de justicière. Comment concrétiser cela ? C'est mon côté sociologie.
Je peux le trouver aussi dans la création artistique, c'est une sorte '"envers" de cette pulsion et j'avoue que je préfère donner un débouché à mon "instinct de chasse" de cette manière. mais de temps en temps, je me farcirais bien un sectaire, un pédophile ou autre DSK...
Je peux le trouver aussi dans la création artistique, c'est une sorte '"envers" de cette pulsion et j'avoue que je préfère donner un débouché à mon "instinct de chasse" de cette manière. mais de temps en temps, je me farcirais bien un sectaire, un pédophile ou autre DSK...
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
...
Dernière édition par Inhumain le Dim 3 Sep 2017 - 14:12, édité 1 fois
Inhumain- Messages : 139
Date d'inscription : 06/12/2013
Localisation : La quand je suis las, pas la quand je suis ailleurs
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Tiens, encore la Saone et Loire !
j'espère ue tu ne m'en veux pas, je suis parfois franche mais ce n'est pas méchant, je n'aime pas qu'on m'embête d'une certaine manière, c'est tout.
je suis juste de Saone et loire d'adoption, ( et maintenant davantage sur la Côte d4or)...je ne connais pas mon "compatriote" détective, donc je vais me mettre à sa recherche, cela devrait pouvoir se trouver...
J'y étais tout à l'heure à Chalons, c'est bête !
Mais je dois y retoutner pour récupérer une armoire à Tournus.
Donc prochaine idée à la noix, me mettre à la recherche d'un détective.
C'est un sketche à la Raymond Devos n'est-ce pas ?
j'espère ue tu ne m'en veux pas, je suis parfois franche mais ce n'est pas méchant, je n'aime pas qu'on m'embête d'une certaine manière, c'est tout.
je suis juste de Saone et loire d'adoption, ( et maintenant davantage sur la Côte d4or)...je ne connais pas mon "compatriote" détective, donc je vais me mettre à sa recherche, cela devrait pouvoir se trouver...
J'y étais tout à l'heure à Chalons, c'est bête !
Mais je dois y retoutner pour récupérer une armoire à Tournus.
Donc prochaine idée à la noix, me mettre à la recherche d'un détective.
C'est un sketche à la Raymond Devos n'est-ce pas ?
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Ma voie a toujours été une évidence, je voulais être heureux.
ce qui pour moi impliquait de changer le monde.
je me suis donc orienté logiquement vers la Psychologie.
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Wise a écrit:
Ma voie a toujours été une évidence, je voulais être heureux.
ce qui pour moi impliquait de changer le monde.
je me suis donc orienté logiquement vers la Psychologie.
J'approuve +1
Mais je sais pas si c'est que moi, seulement j'ai peur de ne pas pouvoir "supporter" les difficultés de chacun sans en faire un cas personnel et que je le vive mal.
Des fois que toi ou d'autres ce sont déjà posé la question ...
Matthis- Messages : 348
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 34
Localisation : Toulon
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Wise a écrit:
Ma voie a toujours été une évidence, je voulais être heureux.
ce qui pour moi impliquait de changer le monde.
je me suis donc orienté logiquement vers la Psychologie.
Haha j'aurais pu écrire la même chose.
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
zut de zut et rezut
patiemment je construisais ma réponse, livrais mes réactions, et tout s'est effacé... ma cafetière était vide ... foutue addiction tiens !
"il était une fois" ... ca commençait par "Ohhh que de vous lire est dense, un bel effet miroir -même pas déformant" ... avec tout un tas de citations .. de vous, tous... est-ce utile de vous dire que mes pensées sont parties loin, sur des branches diverses ?...
en phase "pause de fin de cycle de 5 ans" - de la formation à la digestion/repos de la fin foireuse ennuyeuse colérique épuisée.
Et en phase de balayage d’éclairage de Zébritude, façon Phare qui illumine la nuit ou spot braqué sur la star (ouuuaiiis j’avoue je suis une assidue de http://cecilebonnet.com/)
cela fait peu de temps que je sais, que j’accepte, que je découvre les facettes de la boule Disco Mille Feux Rayée. Cela donne tellement de sens, d’explications à tout ce que j’ai traversé. Je peux enfin m’ancrer, me comprendre, m’adapter pour MON bien et pas celui des autres/de l’entreprise du moment/de mon entourage qu’il faut rassurer …
aujourd’hui j’en suis au milieu du reste de ma vie, là où ma vraie vie commence . j'ai décidé d'aller au-delà de la simple recharge d'énergie. Je veux du sens, du sens, du sens !!
tout en sachant que le sens d'aujourd'hui passe par la connaissance de ce fonctionnement si particulier : les sens d'hier et de demain ne sont pas les mêmes ...
sur l'Ouest breton, je tisse pendant les IRL autour de ces thèmes pro avec quelques zèbres. l'échange, d'infos, de pistes, de ressentis, voilà ce qui me fait avancer, et plus vite depuis que je suis zèbre ...
j'ouvre la parole sur le HPi, auprès de tous mes interlocuteurs « recherche avenir pro » en ce moment. Pour le moment « l’info est entendue ». je n'irai pas jusqu'à dire "reconnue et comprise" ; au moins je teste "l'accueil socio culturel franco français", et c'est pas gagné c'est moi qui vous l'dis !
on me propose même un classement en travailleur handicapé, suite aux situations « émotion et burn out ». si c’est l’implicite pré-requis pour que mes interlocuteurs comprennent l’adaptation des postes, why not. C’est violent quand même …
C’est vrai que j’ai testé des 3/5 sur mes derniers CDD. Entre le temps partiel et les missions court terme, je m’en suis à peu près sortie indemne .. prochain plan d’attaque pour le boulot alimentaire, les remplacements de congés maternité. Si en plus ça peut me permettre d’apprendre, au moins sur les systèmes humains, c’est cool.
Il y a aussi l’option GE (groupements d’employeurs) : CDI partagé. Nous, zèbres, sommes des moutons à 5 pattes, ils n’en reviennent pas. A moi le contrat chargée de comm + agent immo + directrice magasin (le stock compétences/expériences est loin d’être épuisé). Ils ont déjà fait fleuriste + assistante de direction ..alors j’ai Espoir , le monde des bisounours existe !
Pour la recherche de fond, d’orientation professionnelle, de la formation ad hoc, je crois qu’il n’y a pas de miracle.. j’ai navigué sans boussole, au gré des opportunités qui se présentaient. Au hasard donc. Le contenu et les diplômes se sont avérés accessoires comme pour la plupart d’entre nous. Je crois en la rencontre : avec un DRH, un chef d’entreprise/de service. Il demeure que le travail d’équipe est souvent problématique, niveaux humain + organisation + process. Et pour la part de créativité qui nous habite, en fait, je ne me suis même pas rendue compte qu’elle pouvait poser problème. Naïveté ? la « place pour » déjà prévue dans l’activité ou le poste ? maintenant que j’en suis consciente, ça a sûrement participé dans le process de mise au placard, des incompréhensions de mon entourage pro …
Pour le financement dont vous avez besoin, le crossfounding, les fondations sont pourvoyeurs. Cela demande conviction, motivation, patience. Ce qui parfois est difficile pour nous. Ça rallonge de beaucoup l’ellipse de temps « Test réussi » des entretiens d’embauche. Du coup ça occupe.
J’ai créé ma boite il y a deux ans ½, après quelques mois de construction passionnants, puis ai arrêté. L’ennui est venu là encore. Avec ma propre responsabilité en jeu. Ce qui n’a rien à voir, à mon sens, avec le trop plein de négativité du travail salarié. Expérience globalement enrichissante, mieux Enorme. J’ai la banane jusqu’aux oreilles, même si pour la plupart des gens « je me suis plantée ». là encore, le syndrome du paria fait rage, je m’en moque, j’assume. Et ça change tout !
Entre autre parce que dans la création d’entreprise, on est seul ET en réseau. Avec une foultitude de zèbres – qui le savent ou qui s’ignorent. On se comprend, c’est … comment dire … vous savez bien … cette impression de reconnaissance, de ressemblance, de porter des charentaises confortables au coin du feu en partageant silences ou discussions ou doutes, avec des personnes « même longueur d’ondes ».
à vous lire, j'ai de furieuses envies de vous rencontrer pour discuter.
avec l'intime conviction que nous seuls pouvons faire avancer la Cause ... une histoire d'union qui fait la force ...
patiemment je construisais ma réponse, livrais mes réactions, et tout s'est effacé... ma cafetière était vide ... foutue addiction tiens !
"il était une fois" ... ca commençait par "Ohhh que de vous lire est dense, un bel effet miroir -même pas déformant" ... avec tout un tas de citations .. de vous, tous... est-ce utile de vous dire que mes pensées sont parties loin, sur des branches diverses ?...
en phase "pause de fin de cycle de 5 ans" - de la formation à la digestion/repos de la fin foireuse ennuyeuse colérique épuisée.
Et en phase de balayage d’éclairage de Zébritude, façon Phare qui illumine la nuit ou spot braqué sur la star (ouuuaiiis j’avoue je suis une assidue de http://cecilebonnet.com/)
cela fait peu de temps que je sais, que j’accepte, que je découvre les facettes de la boule Disco Mille Feux Rayée. Cela donne tellement de sens, d’explications à tout ce que j’ai traversé. Je peux enfin m’ancrer, me comprendre, m’adapter pour MON bien et pas celui des autres/de l’entreprise du moment/de mon entourage qu’il faut rassurer …
aujourd’hui j’en suis au milieu du reste de ma vie, là où ma vraie vie commence . j'ai décidé d'aller au-delà de la simple recharge d'énergie. Je veux du sens, du sens, du sens !!
tout en sachant que le sens d'aujourd'hui passe par la connaissance de ce fonctionnement si particulier : les sens d'hier et de demain ne sont pas les mêmes ...
sur l'Ouest breton, je tisse pendant les IRL autour de ces thèmes pro avec quelques zèbres. l'échange, d'infos, de pistes, de ressentis, voilà ce qui me fait avancer, et plus vite depuis que je suis zèbre ...
j'ouvre la parole sur le HPi, auprès de tous mes interlocuteurs « recherche avenir pro » en ce moment. Pour le moment « l’info est entendue ». je n'irai pas jusqu'à dire "reconnue et comprise" ; au moins je teste "l'accueil socio culturel franco français", et c'est pas gagné c'est moi qui vous l'dis !
on me propose même un classement en travailleur handicapé, suite aux situations « émotion et burn out ». si c’est l’implicite pré-requis pour que mes interlocuteurs comprennent l’adaptation des postes, why not. C’est violent quand même …
C’est vrai que j’ai testé des 3/5 sur mes derniers CDD. Entre le temps partiel et les missions court terme, je m’en suis à peu près sortie indemne .. prochain plan d’attaque pour le boulot alimentaire, les remplacements de congés maternité. Si en plus ça peut me permettre d’apprendre, au moins sur les systèmes humains, c’est cool.
Il y a aussi l’option GE (groupements d’employeurs) : CDI partagé. Nous, zèbres, sommes des moutons à 5 pattes, ils n’en reviennent pas. A moi le contrat chargée de comm + agent immo + directrice magasin (le stock compétences/expériences est loin d’être épuisé). Ils ont déjà fait fleuriste + assistante de direction ..alors j’ai Espoir , le monde des bisounours existe !
Pour la recherche de fond, d’orientation professionnelle, de la formation ad hoc, je crois qu’il n’y a pas de miracle.. j’ai navigué sans boussole, au gré des opportunités qui se présentaient. Au hasard donc. Le contenu et les diplômes se sont avérés accessoires comme pour la plupart d’entre nous. Je crois en la rencontre : avec un DRH, un chef d’entreprise/de service. Il demeure que le travail d’équipe est souvent problématique, niveaux humain + organisation + process. Et pour la part de créativité qui nous habite, en fait, je ne me suis même pas rendue compte qu’elle pouvait poser problème. Naïveté ? la « place pour » déjà prévue dans l’activité ou le poste ? maintenant que j’en suis consciente, ça a sûrement participé dans le process de mise au placard, des incompréhensions de mon entourage pro …
Pour le financement dont vous avez besoin, le crossfounding, les fondations sont pourvoyeurs. Cela demande conviction, motivation, patience. Ce qui parfois est difficile pour nous. Ça rallonge de beaucoup l’ellipse de temps « Test réussi » des entretiens d’embauche. Du coup ça occupe.
J’ai créé ma boite il y a deux ans ½, après quelques mois de construction passionnants, puis ai arrêté. L’ennui est venu là encore. Avec ma propre responsabilité en jeu. Ce qui n’a rien à voir, à mon sens, avec le trop plein de négativité du travail salarié. Expérience globalement enrichissante, mieux Enorme. J’ai la banane jusqu’aux oreilles, même si pour la plupart des gens « je me suis plantée ». là encore, le syndrome du paria fait rage, je m’en moque, j’assume. Et ça change tout !
Entre autre parce que dans la création d’entreprise, on est seul ET en réseau. Avec une foultitude de zèbres – qui le savent ou qui s’ignorent. On se comprend, c’est … comment dire … vous savez bien … cette impression de reconnaissance, de ressemblance, de porter des charentaises confortables au coin du feu en partageant silences ou discussions ou doutes, avec des personnes « même longueur d’ondes ».
à vous lire, j'ai de furieuses envies de vous rencontrer pour discuter.
avec l'intime conviction que nous seuls pouvons faire avancer la Cause ... une histoire d'union qui fait la force ...
eaudeVie- Messages : 80
Date d'inscription : 23/09/2013
Localisation : 22
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
pour ceux que la création d'entreprise intéresse
avec boire et déboire pour assoiffés
Fleur PELLERIN, Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique
vous invite à la conférence « Rebondir », organisée en collaboration avec Sciences Po,
autour du thème :
« Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs » (Marcel Proust)
Chacun a été ou est susceptible d’être confronté un jour à l’échec, que ce soit à l’école ou au cours de sa vie professionnelle. Se relever, surmonter l’épreuve de l’échec ne va pas forcément de soi. Pourtant nous apprenons de cette expérience, souvent utile et précieuse. Notre société doit le reconnaître et faciliter le rebond de celles et ceux qui ont eu le mérite et l’audace un jour de prendre des risques.
Des personnalités venues d’horizons multiples (Arts et Lettres, Sport, Entreprise, etc.) viendront apporter leur témoignage sur le « rebond » et la manière dont on peut l’encourager.
Le lundi 13 janvier 2014
De 18h30 à 20h
Dans l’amphithéâtre Emile Boutmy de Sciences Po
(27 rue Saint-Guillaume, 75007 PARIS)
plus d'info en MP
avec boire et déboire pour assoiffés
Fleur PELLERIN, Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique
vous invite à la conférence « Rebondir », organisée en collaboration avec Sciences Po,
autour du thème :
« Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs » (Marcel Proust)
Chacun a été ou est susceptible d’être confronté un jour à l’échec, que ce soit à l’école ou au cours de sa vie professionnelle. Se relever, surmonter l’épreuve de l’échec ne va pas forcément de soi. Pourtant nous apprenons de cette expérience, souvent utile et précieuse. Notre société doit le reconnaître et faciliter le rebond de celles et ceux qui ont eu le mérite et l’audace un jour de prendre des risques.
Des personnalités venues d’horizons multiples (Arts et Lettres, Sport, Entreprise, etc.) viendront apporter leur témoignage sur le « rebond » et la manière dont on peut l’encourager.
Le lundi 13 janvier 2014
De 18h30 à 20h
Dans l’amphithéâtre Emile Boutmy de Sciences Po
(27 rue Saint-Guillaume, 75007 PARIS)
plus d'info en MP
eaudeVie- Messages : 80
Date d'inscription : 23/09/2013
Localisation : 22
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Hello à tous,
Mademoiselle_moi, je ne sais pas si tu passes encore sur ce topic régulièrement mais on a EXACTEMENT le même parcours...
- Parcours en langues puis en communication (pour les mêmes raisons) puis en marketing
- Comme toi, j'ai été prise dans les jobs après chaque entretien passé.
- Actuellement dans le domaine du recrutement (nouveau métier pour moi, je n'avais jamais fait de commercial, ça me permettait d'ajouter une corde à mon arc)
- Je m'ennuie. Je suis à 30% de mes capacités, mais je suis lassée. Je pensais que cela me plairait mais en fait être au téléphone toute la journée, dans un job assez répétitif : j'en ai marre.
Je ne sais plus quoi faire aujourd'hui... Je postule à des offres très différentes les unes des autres régulièrement, mais personne ne rappelle.
Mon profil serait-il trop large et pas assez spécialiste ?!
Devrais-je reprendre les études ? Le droit, ça m'intéresse pas mal depuis un moment... En même temps, j'ai 27 ans, et ne sais pas comment tout concilier (j'ai déjà du mal à caser une séance de sport dans la semaine...).
J'ai pensé à monter ma boîte : mon business, mon bébé, et toutes les responsabilités sur moi donc si pas motivée aucun moyen de percer !
Je suis complétement perdue !
Des conseils ? Je suis preneuse
Mademoiselle_moi, je ne sais pas si tu passes encore sur ce topic régulièrement mais on a EXACTEMENT le même parcours...
- Parcours en langues puis en communication (pour les mêmes raisons) puis en marketing
- Comme toi, j'ai été prise dans les jobs après chaque entretien passé.
- Actuellement dans le domaine du recrutement (nouveau métier pour moi, je n'avais jamais fait de commercial, ça me permettait d'ajouter une corde à mon arc)
- Je m'ennuie. Je suis à 30% de mes capacités, mais je suis lassée. Je pensais que cela me plairait mais en fait être au téléphone toute la journée, dans un job assez répétitif : j'en ai marre.
Je ne sais plus quoi faire aujourd'hui... Je postule à des offres très différentes les unes des autres régulièrement, mais personne ne rappelle.
Mon profil serait-il trop large et pas assez spécialiste ?!
Devrais-je reprendre les études ? Le droit, ça m'intéresse pas mal depuis un moment... En même temps, j'ai 27 ans, et ne sais pas comment tout concilier (j'ai déjà du mal à caser une séance de sport dans la semaine...).
J'ai pensé à monter ma boîte : mon business, mon bébé, et toutes les responsabilités sur moi donc si pas motivée aucun moyen de percer !
Je suis complétement perdue !
Des conseils ? Je suis preneuse
Zebretteoupas- Messages : 8
Date d'inscription : 11/01/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bonjour à toutes, tous ?,
j'avoue j'ai pas tout lu, mais je comprends tout ce que j'ai lu, connaissant la problématique. Mon parcours n'est pas un modèle, puisque pour vous situer j'ai une boite depuis 6 ans, qui ne me permet pas de me payer, et sans ma mère je ne pourrai pas manger... Donc très clairement, ce n'est pas le succès que je vous souhaite... Par contre, j'ai un métier-passion, qui depuis 15 ans m'anime et en cela j'ai une chance, même si je n'y crois, que vous n'avez pas. Alors qu'est ce que je fais ? Je suis sommelière. Ce métier me correspond parfaitement, parce qu'il permet d'exprimer tout mon talent d'hyperesthèse, avec les sens du gout et de l'olfaction, parce qu'il stimule un max mon cerveau, grâce aux tonnes d'infos infinies dans le vaste domaine du vin, il y a toujours des vins nouveaux, chaque millésime oblige et donc cela demande d'être en permanence en évolution, et à la page de ce qui se passe et s'est passé. Donc mon conseil est de rechercher un métier qui soit fait comme les poupées russes, c'est à dire qu'il y a toujours une nouvelle couche à découvrir, ainsi vous pourriez être constamment stimulé, et si le domaine est vaste comme l'est le vin, vous pourrez naviguer à votre guise dans différentes sphères autour d'un même domaine.
Bon ça ne vous dit pas vraiment quels sont les domaines, ou métiers, qui pourraient réunir toutes vos exigences, mais je pense que c'est possible de trouver ce qui vous correspond, si vous vous connaissez bien, parce que la réponse est en vous !
Bon courage à toutes, tous !
j'avoue j'ai pas tout lu, mais je comprends tout ce que j'ai lu, connaissant la problématique. Mon parcours n'est pas un modèle, puisque pour vous situer j'ai une boite depuis 6 ans, qui ne me permet pas de me payer, et sans ma mère je ne pourrai pas manger... Donc très clairement, ce n'est pas le succès que je vous souhaite... Par contre, j'ai un métier-passion, qui depuis 15 ans m'anime et en cela j'ai une chance, même si je n'y crois, que vous n'avez pas. Alors qu'est ce que je fais ? Je suis sommelière. Ce métier me correspond parfaitement, parce qu'il permet d'exprimer tout mon talent d'hyperesthèse, avec les sens du gout et de l'olfaction, parce qu'il stimule un max mon cerveau, grâce aux tonnes d'infos infinies dans le vaste domaine du vin, il y a toujours des vins nouveaux, chaque millésime oblige et donc cela demande d'être en permanence en évolution, et à la page de ce qui se passe et s'est passé. Donc mon conseil est de rechercher un métier qui soit fait comme les poupées russes, c'est à dire qu'il y a toujours une nouvelle couche à découvrir, ainsi vous pourriez être constamment stimulé, et si le domaine est vaste comme l'est le vin, vous pourrez naviguer à votre guise dans différentes sphères autour d'un même domaine.
Bon ça ne vous dit pas vraiment quels sont les domaines, ou métiers, qui pourraient réunir toutes vos exigences, mais je pense que c'est possible de trouver ce qui vous correspond, si vous vous connaissez bien, parce que la réponse est en vous !
Bon courage à toutes, tous !
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bonsoir zebres, zèbrettes... Il me semble que la voie est en nous! On est "déterminé" à faire quelque chose et pas autre chose. On est talentueux dans une ou des choses et pas dans d'autres. J'ai un bac B (économie) mais cela ne m'a jamais intéressé l'économie. Il m'a fallu du temps pour m'engager dans ma voie... Très jeune (autour de 10 ans), j'ai été attiré par les idéogrammes chinois... Puis j'ai "oublié" à l'adolescence et jusqu'à 26 ans cette attirance pour l'Asie.
Ma voie, en fait, elle est "arrivée" (comme Zorro "sans se presser", ce sont les paroles d'une chanson de mon enfance) toute seule, à 27 ans! Il y a un peu plus de trente ans... Oui trente ans pour construire ma voie... Elle est toujours en construction (je préfère ce mot à celui de consolidation) d'ailleurs. Mais je la connais vraiment depuis 20 ans, de manière sûre.
J'ai compris pour quoi j'ai été fait. Mais à 20 ans c'est bien difficile de le savoir. Surtout quand on est zèbre et qu'on ne sait pas qu'on l'est! Si j'avais su, à 20 ans ou avant que je l'étais, j'aurais peut-être trouvé plus vite... Cependant il n'y a pas de regrets à avoir, j'ai construits tant bien que mal ma carrière de japonisant et de sinisant. Capable d'expertises en objets d'art ancien asiatique et de coaching en interculturel.
Ce sont plusieurs de mes métiers. Cependant pour le moment, en France, je n'ai pas de métier, à part écrire et publier... C'est déjà un métier en soi! Bien qu'il y ai peu d'écrivains aujourd'hui qui vivent de leur plume...
J'ai l'impression quand même que pour les jeunes aujourd'hui c'est plus facile de savoir (plus rapidement) en quoi on est compétent, qu'on soit zèbre ou non.
Et puis, je ne crois pas que les études (MBA, Master, Université, DUT, etc.) font une personne qui sait ce qu'elle veut, en quoi elle est compétente. Il n'y a, à mon sens, que l'expérience (et éventuellement les "claques" culturelles qu'on prend si l'on se propulse dans des pays lointains, notamment en Asie) qui permette de déterminer plus aisément pour quoi on est n'est fait.
Les études, par exemple, de commerce (et nombre de jeunes auj. choisissent cette voie, à bon ou à mauvais escient) ne me semblent pas très intéressantes (j'ai enseigné en écoles de commerce) pour qui veut faire du commerce. Le commerce ce n'est pas que des théories, des techniques, c'est aussi des mécanismes psychologiques, c'est aussi une compréhension interculturelle (domaine un peu pauvre des écoles de commerce). Sujet à approfondir d'ailleurs.
Une voie c'est aussi une sensibilité à un domaine... par exemple celui dont parle EmiH: sommelier-e... Emi H tu as 32 ans, tu as encore le temps de faire ce qui te plait vraiment et pour quoi tu es faite...
Bon courage à tous, toutes! Gambatte kudasai!
Dedezhu
Ma voie, en fait, elle est "arrivée" (comme Zorro "sans se presser", ce sont les paroles d'une chanson de mon enfance) toute seule, à 27 ans! Il y a un peu plus de trente ans... Oui trente ans pour construire ma voie... Elle est toujours en construction (je préfère ce mot à celui de consolidation) d'ailleurs. Mais je la connais vraiment depuis 20 ans, de manière sûre.
J'ai compris pour quoi j'ai été fait. Mais à 20 ans c'est bien difficile de le savoir. Surtout quand on est zèbre et qu'on ne sait pas qu'on l'est! Si j'avais su, à 20 ans ou avant que je l'étais, j'aurais peut-être trouvé plus vite... Cependant il n'y a pas de regrets à avoir, j'ai construits tant bien que mal ma carrière de japonisant et de sinisant. Capable d'expertises en objets d'art ancien asiatique et de coaching en interculturel.
Ce sont plusieurs de mes métiers. Cependant pour le moment, en France, je n'ai pas de métier, à part écrire et publier... C'est déjà un métier en soi! Bien qu'il y ai peu d'écrivains aujourd'hui qui vivent de leur plume...
J'ai l'impression quand même que pour les jeunes aujourd'hui c'est plus facile de savoir (plus rapidement) en quoi on est compétent, qu'on soit zèbre ou non.
Et puis, je ne crois pas que les études (MBA, Master, Université, DUT, etc.) font une personne qui sait ce qu'elle veut, en quoi elle est compétente. Il n'y a, à mon sens, que l'expérience (et éventuellement les "claques" culturelles qu'on prend si l'on se propulse dans des pays lointains, notamment en Asie) qui permette de déterminer plus aisément pour quoi on est n'est fait.
Les études, par exemple, de commerce (et nombre de jeunes auj. choisissent cette voie, à bon ou à mauvais escient) ne me semblent pas très intéressantes (j'ai enseigné en écoles de commerce) pour qui veut faire du commerce. Le commerce ce n'est pas que des théories, des techniques, c'est aussi des mécanismes psychologiques, c'est aussi une compréhension interculturelle (domaine un peu pauvre des écoles de commerce). Sujet à approfondir d'ailleurs.
Une voie c'est aussi une sensibilité à un domaine... par exemple celui dont parle EmiH: sommelier-e... Emi H tu as 32 ans, tu as encore le temps de faire ce qui te plait vraiment et pour quoi tu es faite...
Bon courage à tous, toutes! Gambatte kudasai!
Dedezhu
dedezhu- Messages : 2163
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Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Merci Dedezhu pour ton message. En me préparant ce matin, j'ai essayé de trouver ce qu'était ma passion enfant. En 10 secondes, une est revenue: les dauphins et autres mammifères sous-marins, tout était dauphin dans ma vie pendant plusieurs années au point de vouloir devenir soit chercheur soit soigneur... Puis j'ai abandonné l'idée (habitant dans les terres) pour glisser vers vétérinaire mais lorsque j'ai appris (j'avais 10 ans c est excusable !) qu'un véto devait aussi mettre fin à la vie des animaux, ça m'a calmée...
J'étais aussi une fondue de dessin, je ne sais pas si c'est une piste.
Mes amis me disent suffisamment créative (marketing) et touche-à-tout pour me lancer dans un projet "à moi", mais pas de fonds et surtout pas THE idée révolutionnaire jusqu'à présent. Et par-dessus tout: peur de me planter...
J'étais aussi une fondue de dessin, je ne sais pas si c'est une piste.
Mes amis me disent suffisamment créative (marketing) et touche-à-tout pour me lancer dans un projet "à moi", mais pas de fonds et surtout pas THE idée révolutionnaire jusqu'à présent. Et par-dessus tout: peur de me planter...
Zebretteoupas- Messages : 8
Date d'inscription : 11/01/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bonjour,
Nouvelle venue et je découvre ce sujet, passionnant et quelque peu rassurant il faut bien le dire (on m'a tellement dit que je ne savait pas ce que je voulais ! lol).
Moi aussi, j'ai changé 40 fois d'idée et d'avis, je me projetais sur un truc et puis une fois que j'avais réussi, je trouvais ça ennuyeux.
J'ai intégré une entreprise où j'ai eu la chance d'évoluer et de bouger de poste tous les 3 ans en moyenne : j'ai fait du management, du recrutement, du planning, je faisais 50 choses différentes en fait et cela m'allait très bien.
Evidemment, au bout d'1 an de poste, je m'ennuyais et on me disait que ce n'était pas possible que j'ai fait le tour, que j'étais arrogante... les ennuis avec ma hiérarchie ont commencé, car je manageais à contre courant de tout le monde : je ne manageais pas mon équipe à la peur, mais au relationnel, à la reconnaissance des compétences et mon chef ne comprenait pas... il me disait que j'étais un mauvais manager, que je n'avais rien compris à ce que c'était que d'être patron ! Et comme je défendais mes convictions, on a été au conflit.
J'ai ensuite intégrer un poste de commerciale, toujours dans la même structure. Je me suis amusée un temps, puis je me suis vite lassée. Je subis le harcèlement moral de mon chef, mais je tiens car je ne veux pas partir pour partir, et je suis incapable de trouver ma voie, je change d'idée sans arrêt, je ne sais pas du tout ce que je souhaite faire...
je fais un bilan de compétences, je demande un CIF et j'entame une formation. Oui, il n'est jamais trop tard ! j'avais 36 ans et je me suis éclatée ! J'ai préparé un Master en stratégie d'entreprise. J'ai bossé 18h / jour 7/7 pendant 6 mois mais quel bonheur !
Ma vie perso étant partie en live entre temps, j'ai du réintégrer mon poste dans la boîte... pétage de plombs il y a 1 an et 1/2 : burn out évidemment.
Aujourd'hui, je me soigne d'abord, et j'envisage ensuite de reprendre encore une formation, un doctorat et soutenir une thèse sur le système de management et le bien être en entreprise, pourquoi pas, ou une formation de coaching, je verrais, je me donne quelques mois pour réfléchir.
Moi non plus, au final, je n'ai pas encore trouvé ma voie...Je sais ce que je ne veux plus. Quant à savoir ce que je veux vraiment...je sais que je veux "aider", accompagner, mais bon...
Et je confirme : il n'y a pas d'âge pour reprendre des études, bien au contraire.
J'étais quasiment la plus jeune de mon groupe, me retrouvant avec des gens de 50 ans environ. C'est une expérience humaine extraordinaire, cela redonne confiance et évidemment, on n'est pas dans le système scolaire tel qu'on l'a vécu enfant. On partage beaucoup avec les autres. J'en suis ressortie enrichie à un tel point ! Le CIF est un parcours du combattant, mais cela vaut le coup !
Bonne journée
Nouvelle venue et je découvre ce sujet, passionnant et quelque peu rassurant il faut bien le dire (on m'a tellement dit que je ne savait pas ce que je voulais ! lol).
Moi aussi, j'ai changé 40 fois d'idée et d'avis, je me projetais sur un truc et puis une fois que j'avais réussi, je trouvais ça ennuyeux.
J'ai intégré une entreprise où j'ai eu la chance d'évoluer et de bouger de poste tous les 3 ans en moyenne : j'ai fait du management, du recrutement, du planning, je faisais 50 choses différentes en fait et cela m'allait très bien.
Evidemment, au bout d'1 an de poste, je m'ennuyais et on me disait que ce n'était pas possible que j'ai fait le tour, que j'étais arrogante... les ennuis avec ma hiérarchie ont commencé, car je manageais à contre courant de tout le monde : je ne manageais pas mon équipe à la peur, mais au relationnel, à la reconnaissance des compétences et mon chef ne comprenait pas... il me disait que j'étais un mauvais manager, que je n'avais rien compris à ce que c'était que d'être patron ! Et comme je défendais mes convictions, on a été au conflit.
J'ai ensuite intégrer un poste de commerciale, toujours dans la même structure. Je me suis amusée un temps, puis je me suis vite lassée. Je subis le harcèlement moral de mon chef, mais je tiens car je ne veux pas partir pour partir, et je suis incapable de trouver ma voie, je change d'idée sans arrêt, je ne sais pas du tout ce que je souhaite faire...
je fais un bilan de compétences, je demande un CIF et j'entame une formation. Oui, il n'est jamais trop tard ! j'avais 36 ans et je me suis éclatée ! J'ai préparé un Master en stratégie d'entreprise. J'ai bossé 18h / jour 7/7 pendant 6 mois mais quel bonheur !
Ma vie perso étant partie en live entre temps, j'ai du réintégrer mon poste dans la boîte... pétage de plombs il y a 1 an et 1/2 : burn out évidemment.
Aujourd'hui, je me soigne d'abord, et j'envisage ensuite de reprendre encore une formation, un doctorat et soutenir une thèse sur le système de management et le bien être en entreprise, pourquoi pas, ou une formation de coaching, je verrais, je me donne quelques mois pour réfléchir.
Moi non plus, au final, je n'ai pas encore trouvé ma voie...Je sais ce que je ne veux plus. Quant à savoir ce que je veux vraiment...je sais que je veux "aider", accompagner, mais bon...
Et je confirme : il n'y a pas d'âge pour reprendre des études, bien au contraire.
J'étais quasiment la plus jeune de mon groupe, me retrouvant avec des gens de 50 ans environ. C'est une expérience humaine extraordinaire, cela redonne confiance et évidemment, on n'est pas dans le système scolaire tel qu'on l'a vécu enfant. On partage beaucoup avec les autres. J'en suis ressortie enrichie à un tel point ! Le CIF est un parcours du combattant, mais cela vaut le coup !
Bonne journée
Lady Yuna- Messages : 19
Date d'inscription : 16/01/2014
Age : 49
Localisation : Lyon
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
@Lady Yuna: Incroyable comme nos parcours se ressemblent!!! Lol
Bonanza33- Messages : 83
Date d'inscription : 18/01/2014
Age : 49
Localisation : Bordeaux
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
A Zebretteoupas : ne pas avoir peur, premier pas à faire. De toute façon, si on se plante, même partiellement, et si on sait (plus ou moins) comment se relever, continuer à aller de l'avant, c'est l'essentiel (de toi). Des amis qui te soutiennent c'est déjà ça... Quand j'ai monté une affaire de consultants spécialisé Japon-France, j'ai eu bien peu de soutiens... mais un excellent carnet d'adresses! J'ai suivi une formation de chef d'entreprise à la Chambre de Commerce et d'Industrie et après ce sont les emmerds qui commencent! (Ursaff, dépôt de nom en propriété, les requins assurances, banques, juridique, autres services qui vous tombent dessus) donc il faut pour se lancer un minimum de connaissances en mécanismes économiques, rentabilité, fonds de roulement, capital, suivi, clientèles, marketing, etc.
Je me suis planté dans bien des trucs (ou alors j'ai arrêté par manque de temps faisant d'autres choses en même temps) mais on finit peu à peu par savoir ce que l'on sait faire, ce pour quoi l'on est fait et ce qu'on ne sait pas faire (et qu'on croit savoir faire par idéal ou parce que poussé par d'autres personnes)...
J'ai toujours écrit depuis l'âge 9-10 ans et eu ce don (si je puis dire, mais aussi une passion de l'écriture). Puis, j'ai oublié, fait d'autres choses, puis j'ai repris, puis plus tard j'ai écrit des centaines d'articles sur le Japon (art, littérature, tous sujets), puis, j'ai publié des livres... Oui je continue d'écrire sur ZC, puis je viens de finir un livre sur la Chine (envoyé à un éditeur qui le publie bientôt)... Et à côté il y a toutes sortes d'autres métiers que j'ai pratiqué seulement toujours autour de l'enseignement (prof et journaliste) et de l'art (calligraphie, céramique, photographie)... et au fond toutes ces pratiques sont des langages... Il y a une cohérence dans les savoir-faire qui s'installe toute seule et puis la synthèse se dégage toute seule aussi. Un jour, on se dit que ça y est, on y est, on a pas trouvé quelque chose, c'est quelque chose qui nous a trouvé.
Alors je ne me fais pas de bile pour toi... Tu as dit "dauphin, dessin" et maintenant tu es vétérinaire. Il y a en toi une part d'enseignement, d'initiation (de vouloir initier), le dessin...une représentation d'un monde, le tien, peut-être dessins d'animaux vrais et fantastiques (je ne sais pas)... Tout ce que tu as et que tu veux faire, sont, je n'en doute pas, des choses complémentaires (des choses que tu sais savoir faire déjà!)... très positif ça!!
Toutes choses que tu as en toi...Fais peut-être un travail intérieur, en toi, pour mieux discerner ta personnalité et ce pour quoi tu es faite, ce qui t'apporte de la joie et du plaisir (et un salaire évidemment! et/ou une reconnaissance dans tes talents)...
Courage et bonne chance!
Dedezhu
Je me suis planté dans bien des trucs (ou alors j'ai arrêté par manque de temps faisant d'autres choses en même temps) mais on finit peu à peu par savoir ce que l'on sait faire, ce pour quoi l'on est fait et ce qu'on ne sait pas faire (et qu'on croit savoir faire par idéal ou parce que poussé par d'autres personnes)...
J'ai toujours écrit depuis l'âge 9-10 ans et eu ce don (si je puis dire, mais aussi une passion de l'écriture). Puis, j'ai oublié, fait d'autres choses, puis j'ai repris, puis plus tard j'ai écrit des centaines d'articles sur le Japon (art, littérature, tous sujets), puis, j'ai publié des livres... Oui je continue d'écrire sur ZC, puis je viens de finir un livre sur la Chine (envoyé à un éditeur qui le publie bientôt)... Et à côté il y a toutes sortes d'autres métiers que j'ai pratiqué seulement toujours autour de l'enseignement (prof et journaliste) et de l'art (calligraphie, céramique, photographie)... et au fond toutes ces pratiques sont des langages... Il y a une cohérence dans les savoir-faire qui s'installe toute seule et puis la synthèse se dégage toute seule aussi. Un jour, on se dit que ça y est, on y est, on a pas trouvé quelque chose, c'est quelque chose qui nous a trouvé.
Alors je ne me fais pas de bile pour toi... Tu as dit "dauphin, dessin" et maintenant tu es vétérinaire. Il y a en toi une part d'enseignement, d'initiation (de vouloir initier), le dessin...une représentation d'un monde, le tien, peut-être dessins d'animaux vrais et fantastiques (je ne sais pas)... Tout ce que tu as et que tu veux faire, sont, je n'en doute pas, des choses complémentaires (des choses que tu sais savoir faire déjà!)... très positif ça!!
Toutes choses que tu as en toi...Fais peut-être un travail intérieur, en toi, pour mieux discerner ta personnalité et ce pour quoi tu es faite, ce qui t'apporte de la joie et du plaisir (et un salaire évidemment! et/ou une reconnaissance dans tes talents)...
Courage et bonne chance!
Dedezhu
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
J'ai su à 14 ans que je voulais être enseignante. Ado, j'ai vogué dans mes projets : instit, prof d'arts plastiques, prof d'histoire géo, à nouveau prof d'arts plastiques. J'ai finalement été instit, des deux ans jusqu'aux plus grands, j'ai souvent changé d'école et de niveau de classe : chaque fois que j'ai eu le sentiment d'en avoir fait le tour ou pour échapper à des modes (remplissages de fiches en maternelle, lecture utile genre mode d'emploi en primaire...). Lorsque j'ai quitté ce travail, j'ai eu le sentiment de poser une charge qui s'alourdissait année après année : celle de savoir que j'étais passée "à côté" d'un certain nombre d'élèves. Même si des réussites certaines l'allégeaient, je n'avais plus la ressource d'y faire face. J'ai encore changé, je suis devenue professeure documentaliste (dans les CDI), et là je me régale : j'enseigne toujours, mais j'ai le choix du nombre d'heures, des méthodes, du programme et même du nombre d'élèves à qui je m'adresse en même temps. J'enseigne avec les collègues, mais c'est un plaisir que de comprendre comment ils fonctionnent, pour construire ensemble, en mettant un peu de moi et un peu d'eux, jusqu'à créer un nouvel espace, une nouvelle approche des élèves. J'aime lorsqu'un élève avance, fait marcher son cerveau et s'ouvre aux sensations pour révéler, devenir plus. J'aime lorsque les élèves n'ont plus besoin de moi, qu'ils mènent leur propre chemin dans les connaissances. Je parle d'élèves : si travailler avec des enfants offre le privilège de participer à l'avenir, je pense que j'aimerais autant enseigner à des adultes, trop souvent abandonnés après leur sortie de l'école alors qu'ils voudraient encore apprendre. La condition, c'est la liberté pédagogique, c'est à dire de pouvoir rester la conceptrice de mon enseignement, et pas devenir une technicienne qui applique les méthodes et directives d'une hiérarchie.
Pour avoir un concours d'enseignement ? Avoir l'intuition de ce qu'attend le jury et le lui donner. Ensuite, continuer lors de l'année de stage, et après la liberté et la responsabilité.
Pour avoir un concours d'enseignement ? Avoir l'intuition de ce qu'attend le jury et le lui donner. Ensuite, continuer lors de l'année de stage, et après la liberté et la responsabilité.
Plurebati- Messages : 176
Date d'inscription : 24/01/2014
Age : 65
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Difficile de trouver sa voie quand on s'intéresse à des tas de choses. C'est aps faute d'avoir voulu toucher à plein de domaines (la science, la psycho, penser au métiers envers les autres, être artiste, etc...) Vouloir trouver s'accomplir au boulot, vouloir aussi donner un sens à son existence, s'intéresser à plein de domaines mais au final se dire qu'on aura pas le temps ni la patience de tout approfondir, tant tous ses sujets semblent sans limites. Et constater que passé l'adolescence, on en ait toujours à se demander quel sens à notre vie...
D.Danny- Messages : 7
Date d'inscription : 05/02/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
oui, ce sujet me parle... d'ailleurs c'est entre autre ce que je suis venue chercher ce matin. Ca ne va pas du tout. Je ne trouve pas ma voie, je ne trouve pas ma place. J'ai souvent des projets, mais ce que je préfère justement, c'est l'étape du projet. Une fois que c'est mis en place, ça commence tout doucement à ne plus m'intéresser. Je tiens généralement deux ans et puis je n'en peux plus. J'ai besoin de changer. Sauf que tous les deux ans, je passe par un gros trou noir, me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie. Je chamboule tout, je crée un nouveau projet, puis je sombre de nouveau. J'ai compris que je fonctionnais comme ça grâce à ce forum et le post sur les scanneurs, que je n'étais pas seule, que ce n'était pas (seulement) une tare... J'ai compris que j'aurai sûrement toujours besoin de changement. Mais si sur le papier, ça peut avoir l'air intéressant, en réalité, au quotidien, ce n'est pas facile à vivre...
Donc là, je suis dans le gros trou noir. Je suis en pleine crise (genre je déteste le monde, je déteste le capitalisme, je déteste tout (mais pas tout le monde))... Ca fait 2 ans que je fais mon boulot actuel et j'ai besoin d'en changer. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais je m'ennuie horriblement... je n'ai plus rien envie de faire, je n'arrive plus à me lever le matin... Sauf que je ne sais pas du tout quoi faire d'autre... Je pensais que ma voie était l'éducation (au sens large), mais je finis par ne plus y croire, je commence même à en avoir marre de ce milieu... Mais quand je fais des test de compétences, on me renvoit toujours à ce domaine... J'ai l'impression de ne rien savoir faire d'autre. J'ai un côté artiste, mais je sais que je ne pourrai pas en vivre.
Bref, si même mon domaine de compétence, élément auquel je me raccrochais jusqu'à présent, ne me correspond plus, je ne sais pas où aller...
Donc là, je suis dans le gros trou noir. Je suis en pleine crise (genre je déteste le monde, je déteste le capitalisme, je déteste tout (mais pas tout le monde))... Ca fait 2 ans que je fais mon boulot actuel et j'ai besoin d'en changer. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais je m'ennuie horriblement... je n'ai plus rien envie de faire, je n'arrive plus à me lever le matin... Sauf que je ne sais pas du tout quoi faire d'autre... Je pensais que ma voie était l'éducation (au sens large), mais je finis par ne plus y croire, je commence même à en avoir marre de ce milieu... Mais quand je fais des test de compétences, on me renvoit toujours à ce domaine... J'ai l'impression de ne rien savoir faire d'autre. J'ai un côté artiste, mais je sais que je ne pourrai pas en vivre.
Bref, si même mon domaine de compétence, élément auquel je me raccrochais jusqu'à présent, ne me correspond plus, je ne sais pas où aller...
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
enzèbrée, je comprends totalement ta situation puisque vivant à peu près la même chose. N'ayant pas de solution, je crois que tout ce que nous pouvons faire consiste à sans cesse changer de domaine, afin d'éviter de tourner en rond et de ne plus avoir goût à grand-chose.
D.Danny- Messages : 7
Date d'inscription : 05/02/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
dedezhu a écrit:Il y a une cohérence dans les savoir-faire qui s'installe toute seule et puis la synthèse se dégage toute seule aussi. Un jour, on se dit que ça y est, on y est, on a pas trouvé quelque chose, c'est quelque chose qui nous a trouvé.
plurebati a écrit:et là je me régale : j'enseigne toujours, mais j'ai le choix du nombre d'heures, des méthodes, du programme et même du nombre d'élèves à qui je m'adresse en même temps. J'enseigne avec les collègues, mais c'est un plaisir que de comprendre comment ils fonctionnent, pour construire ensemble, en mettant un peu de moi et un peu d'eux, jusqu'à créer un nouvel espace, une nouvelle approche des élèves. J'aime lorsqu'un élève avance
merci de dire qu'au bout du tunnel du scanneur, il peut y avoir de la Lumière !!
enzèbrée a écrit:Donc là, je suis dans le gros trou noir.
je pose les pierres de mon futur en ce moment, me disant/acceptant que l'expression professionnelle ne peut pas tout.
élaborant le Jeu de cubes entre esprit, apprentissage, créativité, lien corps/esprit...
je compte sur mon "pro-actif", mes capacités de passage à l'action pour avoir un semblant de maîtrise sur le cours du reste de ma vie...
en découvrant ma zébritude, je crois que j'ai attrapé le bout de ficelle qui dépasse de la pelote ! yesss
le premier geste pour moi : construire le cordon sanitaire autour de la peur, de l'anticipation de l'ennui, de la souffrance du collectif/des autres.
en même temps je trouve très injuste de devoir le faire moi/nous zébrés, de s'adapter à ce monde si dur, si rejetant ...
Renouveau j'y crois !
(voilà en trois phrases, les boucles de pensées incessantes ; casser la spirale, quel défi !)
eaudeVie- Messages : 80
Date d'inscription : 23/09/2013
Localisation : 22
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
A l'âge de 12-13 ans, je lisais des romans dont les personnages principaux étaient des scientifiques qui luttaient contre les maladies, les épidémies, ou qui cherchaient à améliorer la condition humaine. Romans auxquels j'ai eu accès "par hasard"
J'ai su que c'est ce que je voulais faire aussi : arranger les choses (la santé), redresser ce qui est tordu (la maladie), remettre les choses à leur place. Un profil de Sauveteur ou de Guérisseur comme qui dirait.
Après le collège où mes profs me demandaient d'opter pour une filière littéraire au lycée, poursuivant mon objectif j'ai opté pour une filière science.
J'ai eu beaucoup de chances, la "vie" a permis qu'une fois que j'ai eu fait mon choix (prédestination ?), le chemin a été balisé et il m'a suffit de marcher tout droit.
Quand à la filière littéraire, ben j'écris de temps en temps (poèmes, nouvelles) mais je n'ai encore rien publié, au grand dam de mes proches.
J'espère que Mademoiselle_moi, l'initiatrice du fil, a pu trouver sa voie
J'ai su que c'est ce que je voulais faire aussi : arranger les choses (la santé), redresser ce qui est tordu (la maladie), remettre les choses à leur place. Un profil de Sauveteur ou de Guérisseur comme qui dirait.
Après le collège où mes profs me demandaient d'opter pour une filière littéraire au lycée, poursuivant mon objectif j'ai opté pour une filière science.
J'ai eu beaucoup de chances, la "vie" a permis qu'une fois que j'ai eu fait mon choix (prédestination ?), le chemin a été balisé et il m'a suffit de marcher tout droit.
Quand à la filière littéraire, ben j'écris de temps en temps (poèmes, nouvelles) mais je n'ai encore rien publié, au grand dam de mes proches.
J'espère que Mademoiselle_moi, l'initiatrice du fil, a pu trouver sa voie
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bonjour,
oui le dernier message date de fevrier mais c'est tellement d'actualité pour moi. Lundi dernier je devais poster mon dossier pour rentrer en première année de medecine..à 37 ans. Evidemment je ne l'ai pas fait, j' ai eu trop peur, peur de rater , peur des contraintes, peur de perdre ce que j'ai ...bref de bonnes excuses pour ne pas bouger.
Pourtant je n'en peux plus de mon job je ne sais pas comment je tiens...
Alors de vous lire c'est déjà un début, de voir que je ne suis pas la seule à avoir plein d'idées et finalement aucune...
oui le dernier message date de fevrier mais c'est tellement d'actualité pour moi. Lundi dernier je devais poster mon dossier pour rentrer en première année de medecine..à 37 ans. Evidemment je ne l'ai pas fait, j' ai eu trop peur, peur de rater , peur des contraintes, peur de perdre ce que j'ai ...bref de bonnes excuses pour ne pas bouger.
Pourtant je n'en peux plus de mon job je ne sais pas comment je tiens...
Alors de vous lire c'est déjà un début, de voir que je ne suis pas la seule à avoir plein d'idées et finalement aucune...
marguerite29- Messages : 2
Date d'inscription : 26/06/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Je reviens tout doucement... "je ne suis pas la seule à avoir plein d'idées et finalement aucune". @Marguerite29: C'est bien si tu as plein d'idées... Alors accroches-toi. Dede il a plein d'idées, il est pas mauvais en écriture, alors il écrit. Oui, j'écris trois livres en même temps en ce moment... Il faut foncer!
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Aïe... dur de trouver ma voie... Je suis dans l'informatique et j'adore ça mais je ne supporte plus les boites qui embauchent dans ce domaine. En plus je suis sur une vieille technologie et plus aucun poste n'est sur ma région.
J'explique : je suis en CDD et il s'arrête fin octobre. Je suis maman solo avec deux filles (13 ans et 18 mois). Pas de boulot dans ce que je sais faire dans ma région. J'estime alors que tout est ouvert !!! Mais comment y aller, comment savoir quoi faire à la fin de mon CDD ? Je ne peux pas m'engager dans mes vraies aspirations car je dois pouvoir faire vivre la famille. Pour l'instant je me dis que la solution arrivera au moment opportun, mais au fond de moi je repousse la crainte de me retrouver sans travail et sans la force de me battre pour arriver à trouver autre chose. Ce qui me bloque c'est le "comment faire autre chose sans le diplôme ?", "comment me vendre ?", "Vais-je y arriver ?"
Bref... l'incertitude à fond.
Comment vous avez pu changer de voies aussi souvent ? Vous avez refait des formations ? Comment vous-êtes vous vendus lors des entretiens ?
Merci de vos pistes.
J'explique : je suis en CDD et il s'arrête fin octobre. Je suis maman solo avec deux filles (13 ans et 18 mois). Pas de boulot dans ce que je sais faire dans ma région. J'estime alors que tout est ouvert !!! Mais comment y aller, comment savoir quoi faire à la fin de mon CDD ? Je ne peux pas m'engager dans mes vraies aspirations car je dois pouvoir faire vivre la famille. Pour l'instant je me dis que la solution arrivera au moment opportun, mais au fond de moi je repousse la crainte de me retrouver sans travail et sans la force de me battre pour arriver à trouver autre chose. Ce qui me bloque c'est le "comment faire autre chose sans le diplôme ?", "comment me vendre ?", "Vais-je y arriver ?"
Bref... l'incertitude à fond.
Comment vous avez pu changer de voies aussi souvent ? Vous avez refait des formations ? Comment vous-êtes vous vendus lors des entretiens ?
Merci de vos pistes.
kty_kat- Messages : 16
Date d'inscription : 31/07/2014
Age : 50
Localisation : Rennes
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
non pas d'entretiens kty_kat pas de voie c'est la voie qui vient elle-même à soi... Mais je comprends avec deux enfants c'est différent. Moi, je suis divorcé depuis 15 ans (avec deux enfants également mais plus grands). Les zèbres ou quelques zèbres (je ne sais pas) ont la possibilité de changement (comme le feraient des Asiatiques) de voie sans cependant s'écarteler... On est (sans doute) déterminé à faire quelque chose (ou plusieurs choses) dans ce vaste monde... je suis plutôt littéraire, langues et manuel que scientifique ou informatique.
et... exact tout est ouvert! je suis passé du journalisme à la création céramique, alors... mais j'ai encore écrit, au mois de juillet 2014, un article pour une revue spécialisée de céramique... aussi... pour dire que quand on a un don / une capacité / une passion, on peut difficilement sans défaire, on est sollicité parfois... au fil du temps pour réactiver des activités possibles, ce que l'on sait faire... Alors je ne parle pas de ce que je ne sais pas faire... je ne m'y risquerais pas...
Je ne crois pas qu'on change de voies! Les voies qu'on emprunte sont au fil du temps complémentaires, on finit par comprendre... qu'en France il faut un diplôme pour tout alors que cela est ridicule quand on voit le niveau de certains chefs d'entreprise (j'ai été chef d'entreprise)... Bon, pas de polémiques. Ce qui est important pour toi, c'est de prendre le temps de creuser en toi, de savoir ce que tu aimes faire, ce que tu es capable de faire, ce pour quoi tu es faite, et ce que tu peux "vendre" de tes capacités propres (création de logiciels, organisation, marketing...)
peut-être changer de région ou de pays...
et... exact tout est ouvert! je suis passé du journalisme à la création céramique, alors... mais j'ai encore écrit, au mois de juillet 2014, un article pour une revue spécialisée de céramique... aussi... pour dire que quand on a un don / une capacité / une passion, on peut difficilement sans défaire, on est sollicité parfois... au fil du temps pour réactiver des activités possibles, ce que l'on sait faire... Alors je ne parle pas de ce que je ne sais pas faire... je ne m'y risquerais pas...
Je ne crois pas qu'on change de voies! Les voies qu'on emprunte sont au fil du temps complémentaires, on finit par comprendre... qu'en France il faut un diplôme pour tout alors que cela est ridicule quand on voit le niveau de certains chefs d'entreprise (j'ai été chef d'entreprise)... Bon, pas de polémiques. Ce qui est important pour toi, c'est de prendre le temps de creuser en toi, de savoir ce que tu aimes faire, ce que tu es capable de faire, ce pour quoi tu es faite, et ce que tu peux "vendre" de tes capacités propres (création de logiciels, organisation, marketing...)
peut-être changer de région ou de pays...
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Personnellement, j'ai trouvé non pas ma voie mais "mes voies" lorsque j'ai compris que j'étais sur cette bonne vieille terre pour expérimenter, tripoter, butiner un maximum de choses. Pas de souci donc, si je passe d'un job à l'autre, d'une passion à l'autre, d'un intérêt à l'autre, d'une communauté à l'autre, d'un pays à l'autre, d'un style à l'autre etc. C'est cela ma voie, ma vérité, ma vie. A l'intérieur de ces cycles, il y a bien sûr des sous périodes inhérentes au changement : questionnement, idée, élan, mise en place, maturité puis désenchantement et désengagement mais à force, je sais reconnaître à quel endroit j'en suis de telle sorte à rester le moins longtemps possible là où c'est pas trop confortable (en l'occurrence, dans les phases de désenchantement et désengagement) Bref, c'est formidable ce choix, cette immensité, cette largesse. Quelle générosité, quelle abondance ! L'immobilité, c'est la mort. Je suis bien contente d'avoir la bougeotte, c'est la preuve que je suis vivante !
virgodamen- Messages : 175
Date d'inscription : 07/07/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bonjour à tous,
je viens d'engloutir les 5 pages de messages et c'est bien le tout dernier virgomaden qui donne le plus de réconfort on va dire, entre tous...
Oui, le constat est le même pour tous : on peut faire plein de choses, on sait faire plein de choses alors pourquoi ne pas l'accepter tout simplement ?
J'aurais adoré dire à 8 ans : je veux être vétérinaire, suivre cette voie, faire les études pour et kiffer mettre des bras entiers dans des vaches pour faire sortir des petits veaux tous mignons, tous gluants ... mais non, je n'ai jamais eu l'illumination pour THE truc. Rien, walou, nada.
Etudes de langues (ouais LEA c'est vraiment pas top je confirme), touché à la traduction... arrivée presque à la fin de mes études : Merde, mais j'ai pas du tout envie de faire ça en fait! Hop reconversion dans l'environnement, l'aménagement du territoire, le développement durable... l'emploi vert si "à la mode" et qui embauche pas particulièrement plus qu'un autre secteur actuellement.
Bon, relation toxique au travail... j'y mets trop de ma personne, bosse 58h par semaine parce que ça me passionne et puis je tombe malade. Grosse prise de conscience : le boulot, c'est pas tout dans la vie.
Je démissionne. Me casse à l'étranger un moment. Expérimente le travail alimentaire qui me permet de vivre ma vie là-bas. Cool mais pas hyper enrichissant à la longue.
Je reviens. Je me re-fais aspirer par un taf qui me plait bcp : heureusement que c'est un CDD. Je finis sur les rotules.
Aujourd'hui, chômage. Questions, doutes. Marre qu'on veuille tjrs nous mettre dans des cases. Je peux faire plein de choses... pas besoin de vos "codes ROME" ni de prouver que j'ai le diplôme qui va bien pour faire le métier qui va bien. Je suis (comme vous j'imagine) polyvalente et je sais m'adapter... Sauf que je ne sais pas vers quoi me tourner pour les 3 ans à venir (je ne sais pas voir plus loin, et déjà 3 ans, c'est beaucoup)....
Ah oups, obligée de vous laisser. La suite plus tard. J'ai encore 2/3 trucs à dire ;-)
je viens d'engloutir les 5 pages de messages et c'est bien le tout dernier virgomaden qui donne le plus de réconfort on va dire, entre tous...
Oui, le constat est le même pour tous : on peut faire plein de choses, on sait faire plein de choses alors pourquoi ne pas l'accepter tout simplement ?
J'aurais adoré dire à 8 ans : je veux être vétérinaire, suivre cette voie, faire les études pour et kiffer mettre des bras entiers dans des vaches pour faire sortir des petits veaux tous mignons, tous gluants ... mais non, je n'ai jamais eu l'illumination pour THE truc. Rien, walou, nada.
Etudes de langues (ouais LEA c'est vraiment pas top je confirme), touché à la traduction... arrivée presque à la fin de mes études : Merde, mais j'ai pas du tout envie de faire ça en fait! Hop reconversion dans l'environnement, l'aménagement du territoire, le développement durable... l'emploi vert si "à la mode" et qui embauche pas particulièrement plus qu'un autre secteur actuellement.
Bon, relation toxique au travail... j'y mets trop de ma personne, bosse 58h par semaine parce que ça me passionne et puis je tombe malade. Grosse prise de conscience : le boulot, c'est pas tout dans la vie.
Je démissionne. Me casse à l'étranger un moment. Expérimente le travail alimentaire qui me permet de vivre ma vie là-bas. Cool mais pas hyper enrichissant à la longue.
Je reviens. Je me re-fais aspirer par un taf qui me plait bcp : heureusement que c'est un CDD. Je finis sur les rotules.
Aujourd'hui, chômage. Questions, doutes. Marre qu'on veuille tjrs nous mettre dans des cases. Je peux faire plein de choses... pas besoin de vos "codes ROME" ni de prouver que j'ai le diplôme qui va bien pour faire le métier qui va bien. Je suis (comme vous j'imagine) polyvalente et je sais m'adapter... Sauf que je ne sais pas vers quoi me tourner pour les 3 ans à venir (je ne sais pas voir plus loin, et déjà 3 ans, c'est beaucoup)....
Ah oups, obligée de vous laisser. La suite plus tard. J'ai encore 2/3 trucs à dire ;-)
Tille- Messages : 82
Date d'inscription : 09/04/2014
Re: Comment avez-vous trouvé ou pas votre "voie"
Bref tout ça pour dire que peut-être est-ce vain de vouloir à tous prix trouver SA voie et qu'il existe surement DES voies, en fonction de l'humeur du moment, des envies, des passions, des idées du moment. (?)
Ne pas vouloir trouver le métier de sa vie mais peut-être tenter de voir ce qui nous plait là maintenant et accepter qu'il est fort probable que ça ne nous plaise plus dans 1 an ou 2...? Jusqu'à ce que peut-être le jour où on ne s'y attend pas, le truc qu'on croyait bon pour les 2 prochaines années dure un peu plus longtemps...
C'est en tous cas là que j'en suis dans mes réflexions. Je cherche(mais je ne trouve pas) pour tout de suite pas pour la vie entière. Ça m'a enlevé un poids je crois.
Et dernière chose en ce qui concerne les bilans de compétences. J'ai fait un truc qui s'appelle CAP projet l'an dernier, c'est une prestation proposée par Pôle Emploi mais faite par un prestataire extérieur. Je ne sais pas si je suis tombée sur un bon formateur mais honnêtement, même si 3 mois c'est relativement court pour trouver un nouveau projet professionnel, ce truc là permet de vraiment faire le point sur sa "carrière", les choix qu'on a faits jusque là, ce qu'on attend/veut plus d'un job et ensuite creuser ce qui nous intéresse.
Normalement, on sort avec une idée de projet professionnel à approfondir. Ça a marché pour une copine qui était journaliste ciné et qui est maintenant conseillère en insertion pro. Pour ma part, et ça va alimenter ce que j'ai lu depuis tout à l'heure, je suis sortie avec 5 pistes de jobs à approfondir...
Ne pas vouloir trouver le métier de sa vie mais peut-être tenter de voir ce qui nous plait là maintenant et accepter qu'il est fort probable que ça ne nous plaise plus dans 1 an ou 2...? Jusqu'à ce que peut-être le jour où on ne s'y attend pas, le truc qu'on croyait bon pour les 2 prochaines années dure un peu plus longtemps...
C'est en tous cas là que j'en suis dans mes réflexions. Je cherche
Et dernière chose en ce qui concerne les bilans de compétences. J'ai fait un truc qui s'appelle CAP projet l'an dernier, c'est une prestation proposée par Pôle Emploi mais faite par un prestataire extérieur. Je ne sais pas si je suis tombée sur un bon formateur mais honnêtement, même si 3 mois c'est relativement court pour trouver un nouveau projet professionnel, ce truc là permet de vraiment faire le point sur sa "carrière", les choix qu'on a faits jusque là, ce qu'on attend/veut plus d'un job et ensuite creuser ce qui nous intéresse.
Normalement, on sort avec une idée de projet professionnel à approfondir. Ça a marché pour une copine qui était journaliste ciné et qui est maintenant conseillère en insertion pro. Pour ma part, et ça va alimenter ce que j'ai lu depuis tout à l'heure, je suis sortie avec 5 pistes de jobs à approfondir...
Tille- Messages : 82
Date d'inscription : 09/04/2014
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