A l'Esperluette.
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Re: A l'Esperluette.
Gimli a envoyé:
La mort m'est lectrice. L'amor t'est lectrice? Morlaix!
La mort m'est lectrice. L'amor t'est lectrice? Morlaix!
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Re: A l'Esperluette.
Bonjour!
Aujourd'hui on va célébrer le Dô de lard de la vie, et ne dodelinons pas, y a d'l'ouvrage, pas vrai M'sieur Gimli?
Aujourd'hui on va célébrer le Dô de lard de la vie, et ne dodelinons pas, y a d'l'ouvrage, pas vrai M'sieur Gimli?
Odime- Messages : 3355
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Re: A l'Esperluette.
. Mes respects du matin, Madame. Célébrons ce que vous désirez du moment que nous célébrons.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Bien bien.
C'est havre il. Il que quoi? euh...Ilke! Ave Maria! Non, Rainer Maria Rilke!
http://www.wat.tv/video/laurent-terzieff-recite-rilke-34bsv_2eyrb_.html
C'est havre il. Il que quoi? euh...Ilke! Ave Maria! Non, Rainer Maria Rilke!
http://www.wat.tv/video/laurent-terzieff-recite-rilke-34bsv_2eyrb_.html
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Et lasse
J'attends un an mère d'heure ce matin, jusqu'à mi dit peut être? Cou rage. Stoïcité devant les preuves, fussent elles accablantes.
J'attends un an mère d'heure ce matin, jusqu'à mi dit peut être? Cou rage. Stoïcité devant les preuves, fussent elles accablantes.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Ma compassion vous accompagne.
Attention, si vous décidez d'écouter ceci, écouter, pas entendre, vous risquez de n'être plus pareils après. Y êtes-vous prêts ? en avez-vous envie ? Vous êtes prévenus, ne me le reprochez pas :
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
« Le caractère intime, spécifique, purement subjectif de l'expérience amoureuse la rend presque incommunicable. La gageure est que rien ne la destine par nature à proposer quelque modèle, à offrir ses conseils, à fournir des recettes. Sur le mode du spectacle, elle ne sert donc à rien. Dans le même temps, l'authenticité à laquelle elle atteint aisément s'exprime selon des tonalités, des accords, des dissonances dont peut tirer usage quiconque s'attache à composer le plus harmonieusement possible les modulations de sa vie amoureuse.
Le drame originel de la vie amoureuse, c'est qu'elle n'existe pas, si ce n'est en marge d'une existence dévolue à cette activité fondamentale qu'est la quête de la subsistance. Réduite à en passer par les filières bestiales de la prédation, que transcende la lutte quotidienne pour le pouvoir et le profit, elle ne nous échoit que dénaturée. Ainsi réinventer l'amour relève-t-il de la volonté subversive de dépasser la civilisation marchande en fondant sur l'être véritablement humain une civilisation vivante. »
Raoul Vaneigem
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
TOUS A ZANZIBAR! REVONS! NOS REVES SONT REELS.
"Stand on Zanzibar, quand la science fiction rejoint la réalité...
John Brunner se doutait-il en rédigeant son roman de science-fiction en 1969, que ce qu'il décrivait comme un futur imaginaire serait aujourd'hui notre quotidien ? Située en 2010, l'intrigue de Stand on Zanzibar avait tout prédit.
Les œuvres de science-fiction sont faites pour s'évader, sortir de notre quotidien en nous emmenant dans un monde imaginaire tout droit sorti du cerveau fertile de son auteur. Seulement, il arrive parfois que la fiction rejoigne la réalité plusieurs décennies après. A ce titre, Stand on Zanzibar de John Brunner devrait perdre son étiquette de littérature de science-fiction tant ce qui y est décrit rassemble de points communs avec notre époque. Écrit en 1969 et se situant en 2010, l'intrigue du livre, de base entièrement fictive, est pour un lecteur d'aujourd'hui une description de notre actualité."
http://www.gentside.com/livre/ce-roman-de-1969-avait-precisement-predit-les-evenements-de-notre-epoque_art49382.html
"Stand on Zanzibar, quand la science fiction rejoint la réalité...
John Brunner se doutait-il en rédigeant son roman de science-fiction en 1969, que ce qu'il décrivait comme un futur imaginaire serait aujourd'hui notre quotidien ? Située en 2010, l'intrigue de Stand on Zanzibar avait tout prédit.
Les œuvres de science-fiction sont faites pour s'évader, sortir de notre quotidien en nous emmenant dans un monde imaginaire tout droit sorti du cerveau fertile de son auteur. Seulement, il arrive parfois que la fiction rejoigne la réalité plusieurs décennies après. A ce titre, Stand on Zanzibar de John Brunner devrait perdre son étiquette de littérature de science-fiction tant ce qui y est décrit rassemble de points communs avec notre époque. Écrit en 1969 et se situant en 2010, l'intrigue du livre, de base entièrement fictive, est pour un lecteur d'aujourd'hui une description de notre actualité."
http://www.gentside.com/livre/ce-roman-de-1969-avait-precisement-predit-les-evenements-de-notre-epoque_art49382.html
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Le troupeau aveugle est une de mes lectures constituantes. J'en ai à l'époque imposé la lecture à tous mes potes.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
I beg your pardon? Voulez vous développer?
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
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Re: A l'Esperluette.
Mon an mère d'heure tient ses promesses: il est en retard. Dommage pour lui, je ne sais pas si ma méchanceté voudra se tenir tranquille.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Il a écrit, dans les années soixante-dix, un roman, le troupeau aveugle, que j'ai lu dans les années quatre-vingt, qui m'a subjugué dans le style et dans le fond, et qui pourrait sortir aujourd'hui comme une description de la situation actuelle.
Il est constituant pour moi de par le fait que je n'étais plus le même après l'avoir lu.
Vous en dire plus consisterait à me demander d'enlever mon pantalon, ce que je fais volontiers mais pas en public.
Il est constituant pour moi de par le fait que je n'étais plus le même après l'avoir lu.
Vous en dire plus consisterait à me demander d'enlever mon pantalon, ce que je fais volontiers mais pas en public.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Encore un bouquin à acheter...Pouvoir d'achat nom d'un chien! Ou bien tu nous fais l'aumône d'un extrait en attendant mieux? Ou pas, on survivra quand même.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
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Re: A l'Esperluette.
Danser. Concentration. Ne pas leur faire peur. 12 000 abeilles.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
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Re: A l'Esperluette.
Odime a écrit:Encore un bouquin à acheter...Pouvoir d'achat nom d'un chien! Ou bien tu nous fais l'aumône d'un extrait en attendant mieux? Ou pas, on survivra quand même.
Si tu le veux, je te l'envoie. Les livres appartiennent à ceux qui les désirent. Que n'en est-il de même des fesses de Soso.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
OK, volontiers. Que puis je te renvoyer? Soso est au comité éditorial.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Et bondit mange tout le monde! Non, Bon dit m'ange tout le monde.
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Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
L'en retard est arrivé hé hé, sans s'presser, hé hé...
Pour demain, je propose l'étude fouillée de 3 locutions françaises bien connues non dénuées de sens profond:
1) Il(elle) me pompe l'air
2) Il(elle) me fait chier
3) Il(elle) me gave. Voilà.
Pour demain, je propose l'étude fouillée de 3 locutions françaises bien connues non dénuées de sens profond:
1) Il(elle) me pompe l'air
2) Il(elle) me fait chier
3) Il(elle) me gave. Voilà.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Odime a écrit:L'en retard est arrivé hé hé, sans s'presser, hé hé...
Pour demain, je propose l'étude fouillée de 3 locutions françaises bien connues non dénuées de sens profond:
1) Il(elle) me pompe l'air
2) Il(elle) me fait chier
3) Il(elle) me gave. Voilà.
Pourquoi donc l'avais-tu épousé ? (Ce sent l'ex, la manière dont tu en parles.)
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Même pas! ai rendu service, prêté ma cave pour entreposer du bazar, et enfin la délivrance, schro gneu gneu.
Odime- Messages : 3355
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Re: A l'Esperluette.
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Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
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13 x 12 = 156
13 x 12 = 156
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Codes couleurs: 1 = ligne rouge, 3 = lignes bleues
1 = ligne verte, 2 = lignes noires
Compter les intersections.
1 = ligne verte, 2 = lignes noires
Compter les intersections.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
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Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
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Tiens, ils n'ont pas le même nez.
Tiens, ils n'ont pas le même nez.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Cervelle au beur blanc citronné. Aillet au beurre noir. Est ce cargo phare ci sauce pastis.
Odime- Messages : 3355
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Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Ôm nu ou à la qu'Arte?
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Odime a écrit:Ôm nu ou à la qu'Arte?
. même un nain obsédé sexuel n'oserait pas écrire ce qu'il peur faire avec ces mots.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Oh, vidamment, on peut toujours...Mais en corps?
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Je me le tien pardi!
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Ma chère, pour remplir un troquet, il faut de la gaudriole. Recrutons quelques demoiselles de petite vertu, vous verrez s'agrandir la soif du passant.
Je lance le casting, choisissez :
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
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Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
On ne sait pas ce qu'ils se disaient, ces deux là, plus haut.
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Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Combattre la novlangue avec les mots oubliés.
Vieillots, démodés, remplacés, détournés, ou même totalement oubliés, la langue française regorge de vieux mots qu’il est bon, presque jouissif, de dépoussiérer de temps en temps. Si l’on souhaite se faire comprendre des gens avec qui l’on parle, il est déconseillé d’en abuser. Mais ressusciter quelques mots momifiés de temps en temps peut se révéler très plaisant.
C’est d’ailleurs ce qui a motivé les professeurs de lettres Alain Duchesne et Thierry Leguay, qui ont signé le « Dictionnaire des mots oubliés » (éd. Larousse, janvier 2013).
Extraits:
1. « Cet abuseur s’est accointé de celle que j’aime. Les rodomonts dans son genre me férocisent ! »
(Ce baratineur a serré la fille que je kiffe. Ça m’énerve les mecs qui se la racontent comme ça !)
Abuseur n.m. Celui qui trompe, qui séduit.
S’accointer v. Se lier.
Rodomont n.m. Fanfaron qui vante sa bravoure pour se faire valoir et se faire craindre.
Férociser v. Rendre féroce.
2. « Allons croustiller à l’évent, puis hâtons-nous d’assouvir ma postéromanie. »
(On pique-nique rapido, puis on file faire des bébés.)
Croustiller v. Manger léger, grignoter.
Event n.m. Au grand air. Avoir la tête à l’évent : être très étourdi.
Postéromanie n.f. Envie d’avoir des descendants.
3. « Avec mon menu frusquin, je n’ai pu lui offrir plus qu’une happelourde… »
(J’ai pas un rond, alors je lui ai offert un truc en toc…)
Frusquin n.m Ce qu’on a d’argent.
Happelourde n.f. Fausse pierre, qui a l’apparence d’une pierre précieuse.
4. « Tous ces pantophiles me laissent recru. Je rêve d’un peu de bonace, de me rasséréner un peu. »
(Ras-le-bol de tous ces enthousiastes. J’aimerais bien du calme, me détendre un peu.)
Pantophile n.m. Celui qui aime tout.
Recru,e adj. Excédé de fatigue.
Bonace n.f. Etat de la mer pendant un calme plat. Tranquillité, repos.
Se rasséréner v. Devenir serein.
5. « Trêve d’acagnardage, tu me canules. »
(Arrête de glander, tu me fous le « seum » !)
S’acagnarder v. Paresser, mener une vie obscure et fainéante.
Canuler v. Obséder, importuner.
6. « Certes rafalé, ce n’est pas une raison pour jouer les prône-misère. »
(Il a galéré, c’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour se plaindre tout le temps.)
Rafalé, e adj. Qui a subi des revers de fortune.
Prône-misère n.m. Qui se plaint continuellement.
7. « Je te contre-aime. »
(Je t’aime aussi.)
Contre-aimer v. Aimer en retour.
8. « C’est un tendron valétudinaire, mais qui ne manque pas de sémillance. »
(Elle n’a jamais la patate, mais au moins elle a de la jugeote.)
Tendron n.m. Jeune fille.
Valétudinaire adj. Qui est souvent malade.
Sémillance n.f. Vivacité d’esprit.
9. « Les demi-passions me contristent. Mon acédie est croissante. »
(Les histoires sans lendemain me font « bader ». Plus ça va, plus j’ai la flemme.)
Demi-passion n.f. Passion sans force et sans durée.
Contrister v. Causer une tristesse profonde.
Acédie n.f. Apathie, absence de désir, affaissement de la volonté.
10. « Je me suis éveillé sans remembrance aucune et tout déparpaillé. Je devais être sacrément imbriaque. Quand j’ai vu le regard de ma femme, j’ai compris que j’étais dans le margouillis. »
(Black out total. Je me suis réveillé tout débraillé. Je devais être complètement bourré. Quand j’ai vu la tête de ma femme, j’ai compris que j’étais dans la m****.)
Remembrance n.f. Souvenir.
Imbriaque adj. Ivre, fou, stupide.
Déparpaillé adj. Négligé, débraillé.
Margouillis n.m. Embarras.
11. « J’étais éplapourdie de voir ce muche s’assoter d’une appareilleuse pareille. »
(J’étais choquée de voir ce petit gars timide en pincer pour cette chagasse.)
Eplapourdi, ie adj. : Etonné, stupéfait.
Muche n.m. Jeune homme timide.
S’assoter v. S’amouracher.
Appareilleuse n.f. péjoratif. Femme qui s’entremet dans de mauvais commerces d’amour.
12. « Un paltoquet qui, non content d’être un véritable croque-lardon mâche dru ! »
(Ce mec est une vraie plaie ! Non seulement il se tape l’incruste, mais en plus il dégomme tout.)
Paltoquet n.m. Homme grossier, sans mérite, prétentieux.
Croque-lardon n.m. Parasite, personne qui cherche des invitations à dîner.
Mâche-dru n.m. Gros mangeur.
Vieillots, démodés, remplacés, détournés, ou même totalement oubliés, la langue française regorge de vieux mots qu’il est bon, presque jouissif, de dépoussiérer de temps en temps. Si l’on souhaite se faire comprendre des gens avec qui l’on parle, il est déconseillé d’en abuser. Mais ressusciter quelques mots momifiés de temps en temps peut se révéler très plaisant.
C’est d’ailleurs ce qui a motivé les professeurs de lettres Alain Duchesne et Thierry Leguay, qui ont signé le « Dictionnaire des mots oubliés » (éd. Larousse, janvier 2013).
Extraits:
1. « Cet abuseur s’est accointé de celle que j’aime. Les rodomonts dans son genre me férocisent ! »
(Ce baratineur a serré la fille que je kiffe. Ça m’énerve les mecs qui se la racontent comme ça !)
Abuseur n.m. Celui qui trompe, qui séduit.
S’accointer v. Se lier.
Rodomont n.m. Fanfaron qui vante sa bravoure pour se faire valoir et se faire craindre.
Férociser v. Rendre féroce.
2. « Allons croustiller à l’évent, puis hâtons-nous d’assouvir ma postéromanie. »
(On pique-nique rapido, puis on file faire des bébés.)
Croustiller v. Manger léger, grignoter.
Event n.m. Au grand air. Avoir la tête à l’évent : être très étourdi.
Postéromanie n.f. Envie d’avoir des descendants.
3. « Avec mon menu frusquin, je n’ai pu lui offrir plus qu’une happelourde… »
(J’ai pas un rond, alors je lui ai offert un truc en toc…)
Frusquin n.m Ce qu’on a d’argent.
Happelourde n.f. Fausse pierre, qui a l’apparence d’une pierre précieuse.
4. « Tous ces pantophiles me laissent recru. Je rêve d’un peu de bonace, de me rasséréner un peu. »
(Ras-le-bol de tous ces enthousiastes. J’aimerais bien du calme, me détendre un peu.)
Pantophile n.m. Celui qui aime tout.
Recru,e adj. Excédé de fatigue.
Bonace n.f. Etat de la mer pendant un calme plat. Tranquillité, repos.
Se rasséréner v. Devenir serein.
5. « Trêve d’acagnardage, tu me canules. »
(Arrête de glander, tu me fous le « seum » !)
S’acagnarder v. Paresser, mener une vie obscure et fainéante.
Canuler v. Obséder, importuner.
6. « Certes rafalé, ce n’est pas une raison pour jouer les prône-misère. »
(Il a galéré, c’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour se plaindre tout le temps.)
Rafalé, e adj. Qui a subi des revers de fortune.
Prône-misère n.m. Qui se plaint continuellement.
7. « Je te contre-aime. »
(Je t’aime aussi.)
Contre-aimer v. Aimer en retour.
8. « C’est un tendron valétudinaire, mais qui ne manque pas de sémillance. »
(Elle n’a jamais la patate, mais au moins elle a de la jugeote.)
Tendron n.m. Jeune fille.
Valétudinaire adj. Qui est souvent malade.
Sémillance n.f. Vivacité d’esprit.
9. « Les demi-passions me contristent. Mon acédie est croissante. »
(Les histoires sans lendemain me font « bader ». Plus ça va, plus j’ai la flemme.)
Demi-passion n.f. Passion sans force et sans durée.
Contrister v. Causer une tristesse profonde.
Acédie n.f. Apathie, absence de désir, affaissement de la volonté.
10. « Je me suis éveillé sans remembrance aucune et tout déparpaillé. Je devais être sacrément imbriaque. Quand j’ai vu le regard de ma femme, j’ai compris que j’étais dans le margouillis. »
(Black out total. Je me suis réveillé tout débraillé. Je devais être complètement bourré. Quand j’ai vu la tête de ma femme, j’ai compris que j’étais dans la m****.)
Remembrance n.f. Souvenir.
Imbriaque adj. Ivre, fou, stupide.
Déparpaillé adj. Négligé, débraillé.
Margouillis n.m. Embarras.
11. « J’étais éplapourdie de voir ce muche s’assoter d’une appareilleuse pareille. »
(J’étais choquée de voir ce petit gars timide en pincer pour cette chagasse.)
Eplapourdi, ie adj. : Etonné, stupéfait.
Muche n.m. Jeune homme timide.
S’assoter v. S’amouracher.
Appareilleuse n.f. péjoratif. Femme qui s’entremet dans de mauvais commerces d’amour.
12. « Un paltoquet qui, non content d’être un véritable croque-lardon mâche dru ! »
(Ce mec est une vraie plaie ! Non seulement il se tape l’incruste, mais en plus il dégomme tout.)
Paltoquet n.m. Homme grossier, sans mérite, prétentieux.
Croque-lardon n.m. Parasite, personne qui cherche des invitations à dîner.
Mâche-dru n.m. Gros mangeur.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
[quote="Odime"]On ne sait pas ce qu'ils se disaient, ces deux là, plus haut.
Pour le savoir, faut regarder "Dikkenek". On le trouve sur youtube.
Je vois que je peux continuer à dire "potron-minet", ça me rassure.
Pour le savoir, faut regarder "Dikkenek". On le trouve sur youtube.
Je vois que je peux continuer à dire "potron-minet", ça me rassure.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Dikkenek est en petits bouts! Ma culture ciné est nulle. Tu le soulignes.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
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