Labourages et pâturages sont les deux quenelles de ce fil.

Aimant avoir les pieds nus sur l'herbe et la rosée, autant que les bottes dans la gadoue, ici se plantent diverses considérations sur notre bien-aimée cambrousse: Plantes, bestioles, petites histoires agricoles, aussi. On attend avec impatience des zèbres fringants au ministère.

Photos de familles

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Bonne journée à tous

Une video fait le point sur la passionnante question des semences:

http://www.universcience.tv/video-semences-une-guerre-oubliee--4898.html

C'est pas pour le produit mais pour les images.. trop belles

Bonjour;

Je vais commencer: Mal, parce que la situation de l'agriculture n'est pas bonne, comme tout le monde le sait, d'un point de vue économique et écologique, globalement et ponctuellement, sur la planète.
Pourtant...On pourrait... Et...
Abrègeons, voici un extrait de bulletin financier destiné aux gens qui ont quelques misérables paquets gros ou petits d'argent à placer pour en récolter sans rien faire, ou pas grand chose. Relaxons nous bien, parce qu'il y a de quoi s'énerver très fort.

"Selon les données de la FAO, l'accroissement des rendements est responsable à lui seul de 78% de l'augmentation de la production agricole entre 1961 et 1999.

La terre pourra-t-elle nourrir la population mondiale en 2050 ?
Nous sommes aujourd'hui face à un nouveau défi. La population mondiale devrait dépasser les 9 milliards d'individus d'ici à 2050, soit un accroissement de presque 30%. Les céréales sont donc un enjeu-clé de la question de l'alimentation puisque, outre leur consommation, une part de plus en plus importante est consacrée à l'élevage – la consommation de viande est, vous le savez, en hausse constante, notamment dans les pays émergents. A cela il faut ajouter la demande venue de l'industrie des biocarburants.

Dans les 4 prochaines décennies, il va donc falloir produire de plus de en plus de céréales et d'oléagineux. D'après les calculs de la FAO, l'agriculture, si elle veut suivre le rythme d'accroissement de la population mondiale, doit voir sa production annuelle de céréales passer d'un peu plus de 2 milliards de tonnes aujourd'hui à 3 milliards.

Comment augmenter cette production ? D'après les études de la FAO, cet accroissement de la production passera par l'extension des terres cultivées mais surtout par l'accroissement des rendements. Elle devrait ainsi permettre d'assurer 70% des besoins supplémentaires en matière agricole dans les pays développés, et 80% dans les pays émergents.

L'Europe, nouveau grenier à blé du monde ?
Face à l'augmentation de leur niveau de vie et à l'évolution de leurs habitudes alimentaires, nombre de pays émergents voient leur agriculture dépassée par la demande. Même des pays à la tradition agricole bien ancrée sont contraints de se tourner vers les importations. Les importations nettes de céréales des pays émergents sont passées de 39 millions de tonnes par an au milieu des années 1970 à 103 millions en 1999. D'après la FAO, en 2030, les pays émergents devraient importer chaque année 265 millions de tonnes de céréales, soit 14% de leur consommation.
Comment augmenter cette production ? D'après les études de la FAO, cet accroissement de la production passera par l'extension des terres cultivées mais surtout par l'accroissement des rendements. Elle devrait ainsi permettre d'assurer 70% des besoins supplémentaires en matière agricole dans les pays développés, et 80% dans les pays émergents.

L'Europe, nouveau grenier à blé du monde ?
Face à l'augmentation de leur niveau de vie et à l'évolution de leurs habitudes alimentaires, nombre de pays émergents voient leur agriculture dépassée par la demande. Même des pays à la tradition agricole bien ancrée sont contraints de se tourner vers les importations. Les importations nettes de céréales des pays émergents sont passées de 39 millions de tonnes par an au milieu des années 1970 à 103 millions en 1999. D'après la FAO, en 2030, les pays émergents devraient importer chaque année 265 millions de tonnes de céréales, soit 14% de leur consommation.

Aux pays traditionnellement exportateurs, comme les Etats- Unis, le Canada, la Russie ou l'Australie, s'est ajoutée à la fin du siècle passé l'Union européenne. L'Europe est ainsi passée d'importatrice nette au milieu des années 1970 à exportatrice nette à la toute fin des années 1990 pour s'imposer comme le deuxième exportateur mondial de blé avec près de 9% des volumes échangés en 2010, loin derrière les Etats-Unis qui pèsent encore pour 30% des exportations mondiales.

Et parmi l'Union européenne, la France est le premier pays agricole. S'arrogeant 23% de la production agricole européenne elle s'impose comme le premier producteur de blé, de maïs (plus de 60% de la production européenne) et de céréales en général. L'Hexagone est aussi le premier exportateur de céréales de l'UE.

Aujourd'hui, la production de céréales est en hausse constante. A 690 millions de tonnes, elle devrait progresser de +4,3% par rapport à 2012. Et l'Europe contribue à elle seule à 50% de cette hausse grâce à une augmentation des surfaces cultivées et une reprise des rendements après des années plutôt médiocres. Cette année, la récolte de céréales en Europe s'annonce donc record.

Seulement voilà, l'agriculture européenne se heurte à plusieurs contraintes en partie contradictoires : maintenir et même augmenter les rendements pour faire face à la hausse de la demande mondiale tout en tenant compte des préoccupations écologiques.

A la recherche du rendement (agricole)
Comme le souligne une étude du ministère de l'Agriculture, les rendements français stagnent depuis une dizaine d'années. Car malgré les progrès accomplis au cours des précédentes décennies, la marge de progression reste importante, même dans les pays pratiquant couramment l'agriculture intensive.

Ainsi, selon la FAO, le rendement moyen des cultures de blé en France pourrait atteindre 8,7 tonnes/ha, et même 11,6 tonnes/ha sur les meilleures terres, contre un rendement moyen de 7,2 tonnes/ha actuellement.

Les engrais, la clé du rendement
Selon les projections de la FAO, pour faire face à l'augmentation de la demande, il faudrait que les rendements des terres agricoles augmentent de 1,2% par an d'ici à 30 ans.

Une augmentation qui devrait passer par une augmentation des terres cultivées, une nouvelle "révolution verte"biotechnologies), par l'agriculture raisonnée et la mécanisation mais aussi par l'utilisation des engrais et autres intrants.

Au cours des 30 dernières années, la quantité d'engrais utilisée a plus que doublé. Chaque année, c'est plus de 160 millions de tonnes d'engrais qui sont utilisées à travers le monde. En France, c'est environ 150 kg par an et par hectare d'engrais qui sont utilisés. Au cours des 30 prochaines années, la demande devrait augmenter au rythme de 1,1% par an.

Entre demande alimentaire en constante augmentation et contraintes écologiques et environnementales , l'agriculture doit aujourd'hui faire face à une double exigence.
Une société détient une parcelle de solution : une meilleure utilisation des entrants pour faire face à l'augmentation de la demande en produits agricoles tout en respectant l'indispensable réduction des engrais et autres pesticides..."

Les bêtes qui crèvent, les gens empoisonnés petit à petit, les paysans suicidés un peu partout, sont des "contraintes", bah ma bonne dame, faut faire avec, hein?

Et là, on nous propose de placer des petits soussous dans cette boîte, très BCBG. C'est daté du 2 avril 2013, ce matin au courrier financier. Je n'ai pas envie de commenter maintenant, quelqu'un sera peut être plus en forme que moi, passablement fatiguée de lire ces c... révoltantes!!!

La crise est visiblement prétexte à réexhumer les rassurants schémas mécanistes de l'agriculture. On les "rénove" avec un coup de biotechnologiques - "on va refaire comme dans les années 50 mais avec des OGM".

Oui mais ça ne marche pas comme ça. Si les rendements plafonnent, ce n'est pas parce que ces méchants écolos veulent empêcher de mettre des engrais. C'est que les sols sont morts, l'agriculture devenue une sorte de réaction chimique de surface, le système cultural de ces décennies techniquement en crise, à bout de souffle. Ce n'est pas la peine d'attendre qu'il suive un monde projection linéaire de l'actuel. Il ne le pourra pas.

C'est tout le système qui est à réinventer, techniques, bassins de production, et même sens.
Surtout sens.

http://www.universcience.tv/video-l-ortie-2624.html

yep ! tu dois connaitre ...





Chtio Patate

(odime ton lien ortie ne fonctionne pas chez moi)

en attendant je met ca
https://youtu.be/AmPSE1ftogg et https://youtu.be/frpnzc6iud8

ou l'on reapprend qu'en eliminant les nuisibles a coup de karcher la terre devient sterile

je dis ca je dis rien

Bon c'est pas des découvertes ça.
Vous connaissez cette fameuse terre noire amazonienne (c'est Uccen qui m'a fait découvrir)? http://fr.wikipedia.org/wiki/Terra_preta
Pierre Rabhi ne m'a jamais totalement convaincu, il manque quelque chose dans son monde pour que j'ai envie d'y aller.

et parce que je les kiffe https://kokopelli-semences.fr/



notamment pour leur travail en inde

on peut en bon francais y acheter ses graines costaudes pour le jardin fleurs itou.

il y d'autres assos notamment en Amerique du Sud qui font un joli travail si vous cherchez un nid de gens chouettes c'est par la.


ptit resume rapide pour ceux qui ont pas croisé l'info:

pour nous protéger il y a un catalogue d'Etat des graines autorisées (pour notre protection bien sur) lobbyisé par les marchands de semences qui aimeraient bien que l'agriculteur rachete ses graines/semences tous les ans.

parce que sinon keskifait l'agriculteur pas cultivé ben il replante ses graines de tomates qu'il a fait pousser (pire des fois il fait meme que jeter son trognon de tomate qu'il a bouffé pile poil chauffée au soleil par dessus la barriere et ca fait des tomates)

le tout sans rien acheter l'enflure.
et ce scandale dure depuis des millenaires (et meme avec le blé ils font ca). pour tout dire depuis le debut de l'agriculture sur terre. bref une sale habitude. Kokopelli vend des semences qui ne sont pas inscrite au catalogue mais dont tout le monde a été nourries depuis -comment dire sans etre trop dur- avant l'invention de la religion. a ce stade la de scandale on oscille a qualifier ce comportement deletere de terrorisme ou d'anarchisme on sait plus trop.

alors pour vendre des semences on fabrique des semences dont on ne peut tirer de semences. (hybride ki disent) et on interdit les autres. c'est le catalogue d'Etat. (qui a une charte bien sur)

et ce sous couvert de proteger les hypersensibles recoltes des pays du tiers monde.

je dis ca je dis rien.

siamois93 a écrit:Bon c'est pas des découvertes ça.

il est bien là le problème... rien de nouveau et rien de nouveau !!
Tu "agree" pas mon Pierre, snif alors... moi ze l'aime